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Énergie solaire : le déploiement de panneaux solaires dans les champs sera limité

10 avril 2024 à 14:30
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Le gouvernement a introduit un décret visant à accélérer l’installation de panneaux solaires dans les champs tout en préservant l’activité agricole.

Agrivoltaïsme : un décret qui contrôle les panneaux solaires 

Cela fait désormais un peu plus d’un an que la loi d’accélération des énergies renouvelables a été votée. Bruno Le Maire souligne l’importance de cette avancée : « Compléter la production agricole par de la production d’énergie solaire ». Ce décret, fruit de longues négociations, établit une symbiose entre agriculture et énergie renouvelable, limitant à 40% la couverture solaire des champs. 

Le respect des normes est primordial. Les Directions départementales des territoires (DDT) auront la charge de veiller au maintien des rendements agricoles, ne devant pas chuter de plus de 10%. Les projets agrivoltaïques seront scrutés de près, avec un avis de la Commission départementale de préservation des espaces naturels et forestiers (CDPENAF) nécessaire pour toute approbation.

Des contraintes sur l’accélération des énergies renouvelables ?

Le décret délimite clairement les terrains éligibles à l’agrivoltaïsme, excluant les sols récemment cultivés pour éviter une reconversion hâtive en champs solaires. Seules certaines parcelles, comme les friches industrielles ou les terrains incultes depuis plus de dix ans, sont envisageables. Cette mesure assure une utilisation réfléchie de l’espace agricole.

Si l’optimisme est de mise, certains expriment des réserves quant à l’impact de ces contraintes sur l’accélération des énergies renouvelables. Le syndicat des énergies renouvelables, par la voix de son président Jules Nuyssen, voit toutefois dans ce décret une opportunité pour le secteur. Reste à trouver un équilibre juste entre les intérêts des agriculteurs, des porteurs de projets et de la transition énergétique. Les prochaines législations devront aborder la question délicate du partage des bénéfices générés.

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Chèque énergie 2024 : un million de bénéficiaires oubliés par erreur !

5 avril 2024 à 09:30
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Le chèque énergie 2024 n’a pas été reçu par un million de bénéficiaires. La cause ? Un incident administratif qui transforme tout cela en casse-tête.

Chèque énergie : un oubli de mise à jour et tout s’annule

Le lancement du chèque énergie 2024, attendu comme chaque année par 5,6 millions de foyers français au mois d’avril, a connu un faux départ. Une erreur administrative a empêché la mise à jour de la liste des bénéficiaires, laissant environ un million de foyers dans l’embarras. Habituellement, cette aide, qui soutient les ménages modestes dans le paiement de leurs factures d’énergie, était attribuée automatiquement. Une simplicité vantée par le gouvernement. Or, cette année, la suppression de la taxe d’habitation et l’oubli de la mise à jour des dossiers a rompu cela, entraînant un besoin urgent de réclamation pour les oubliés.

L’absence de mise à jour a suscité l’inquiétude des associations de consommateurs dès début février 2024. Elles ont tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’elles ont qualifié de « carence de l’administration », craignant que près d’un million de nouveaux éligibles ne soient pas identifiés. Le gouvernement, sous la pression, a dû admettre l’existence du problème. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a promis un dispositif de réclamation pour s’assurer que « personne ne soit perdant ».

Un guichet de réclamation pas avant l’été 2024 ?

Pour corriger le tir, un nouveau projet de décret a été élaboré, introduisant un guichet de réclamation en ligne. Cependant, celui-ci ne sera pas disponible avant la fin de la période d’envoi automatique des chèques, soit pas avant mai 2024.  Les associations et les élus locaux seront, une fois de plus, en première ligne pour accompagner tous les ménages dans ces démarches.

L’annonce de cette aide a été brouillée par une communication gouvernementale jugée insuffisante, notamment sur l’identification des nouveaux bénéficiaires. Les critiques se sont multipliées quant à la clarté des informations fournies et à la mise en place effective du dispositif de réclamation.

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Prix du Gaz : Bruno Le Maire est-il trop confiant ?

12 février 2024 à 14:31
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Les Français ne cessent de voir leurs factures énergétiques augmenter depuis ces deux dernières années. Après une hausse du prix de l’électricité en février 2024, c’est au tour du gaz d’augmenter en juillet 2024. Bruno Le Maire s’est voulu rassurant auprès de nos confrères de Nice-matin, vendredi 9 février 2024, mais ce dernier semble bien optimiste au vu du contexte économique et géopolitique…

 

Prix du gaz :  une augmentation de 5,5 à 10,4% prévue en juillet 2024

L’annonce par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) d’une augmentation moyenne des tarifs de distribution de gaz naturel de 27,5% pour la période 2024-2027 a jeté une ombre d’inquiétude sur les ménages français. Cette hausse, qui se traduira par une première augmentation de 5,5% à 10,4% sur les factures dès juillet 2024, répond, selon le ministre de l’Économie et la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon, à un besoin pressant de couvrir les coûts croissants de distribution et de financer les investissements dans l’indépendance énergétique et la transition écologique.

Face à l’inquiétude légitime des ménages français, Bruno Le Maire, s’est engagé à les rassurer lors d’un entretien accordé à Nice-matin, vendredi 9 février 2024. « Nous sommes sortis en juin (2023) du bouclier tarifaire sur le gaz et les factures n’ont pas flambé. Elles resteront stables. Nous avons opéré une première hausse de tarif début février en rétablissant progressivement la taxe sur la consommation finale d’électricité. Le prix que nous payons, c’est celui de l’indépendance et de la décarbonation ». Cette anticipation s’appuie sur une tendance à la baisse des prix du gaz observée depuis décembre 2023, que le gouvernement espère durable pour compenser l’augmentation des coûts de distribution.

 

Un marché qui reste extrêmement volatil

L’année 2022 a été marquée par une forte volatilité du prix du gaz, conséquence directe de la guerre en Ukraine. Les sanctions économiques imposées à la Russie et l’attaque contre Nord Stream II, ont largement alimenté les craintes d’une interruption de l’approvisionnement en gaz, ce qui avait conduit à une incertitude accrue sur les marchés. En août 2022 par exemple, les prix du gaz ont atteint des sommets, avec des prix spot au TTF supérieurs à 345 euros/MWh, un niveau sans précédent qui a mis en évidence la vulnérabilité de l’Europe vis-à-vis de ses sources d’approvisionnement en gaz. En 2023, bien que les prix aient connu des baisses par rapport aux pics de 2022, ils sont restés élevés par rapport aux standards historiques. Les efforts pour diversifier les sources d’approvisionnement en gaz, notamment par l’augmentation des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) et les mesures d’économie d’énergie, ont contribué à une certaine stabilisation des prix observée depuis le mois de décembre 2023.

Toutefois, avec la fin des tarifs réglementés de vente du gaz (TRVG), la guerre en Ukraine, les attaques des Houthis en mer Rouge, et le conflit entre Israël et le Hamas, il semble bien difficile de faire la moindre prévision sur l’évolution du prix du gaz sur le marché. Les prévisions de Bruno Le Maire, et de la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon, restent par conséquent très fébriles puisque ces dernières reposent sur un facteur essentiel, et sur lequel ils n’ont, en réalité, aucune emprise : le marché. Autrement dit, et contrairement à ce que laisse supposer le ministre de l’Économie, la stabilité des factures des ménages français n’est aucunement garantie.

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