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Gaz : l’autoconsommation collective pour accélérer la production de biogaz

4 avril 2024 à 15:30
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Le gaz renouvelable est depuis le 29 mars 2024 ouvert à l’autoconsommation collective, une initiative du gouvernement visant à encourager de nouveaux projets de production de biogaz.

 

Le gaz renouvelable désormais ouvert à l’autoconsommation collective

Avec les décrets et l’arrêté du 29 mars 2024, la France marque un tournant décisif dans son engagement vers une énergie plus verte. L’autoconsommation collective, jusqu’alors cantonnée à l’électricité, ouvre ses portes au gaz renouvelable. Les consommateurs ont désormais la possibilité de consommer du gaz renouvelable produit par des infrastructures (entreprises agricoles, ménages ou collectivités) proches de chez eux.

Les règles sont précises : les participants doivent être connectés au réseau public de gaz naturel et la distance séparant les installations de production des consommateurs ne doit pas excéder deux kilomètres, avec la possibilité d’étendre ce périmètre à dix, voire vingt kilomètres en zone rurale, sous certaines conditions. À noter par ailleurs, que ces opérations sont limitées à une production annuelle de 25 GWh, un plafond qui vise à encourager les petits producteurs de biogaz et à garantir une distribution équitable.

 

Encourager de nouveaux projets de biogaz

Si l’autoconsommation étendue au gaz renouvelable permet aux consommateurs de réduire leur facture énergétique, ainsi que leur empreinte carbone, elle vise surtout à encourager de nouveaux projets de production de biogaz. Celui-ci est fabriqué à partir de la méthanisation. Il s’agit d’un procédé qui permet non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de valoriser les déchets agricoles et ménagers. En 2023, 1 046 installations servaient à la production d’électricité, tandis que 591 installations alimentaient le réseau de gaz naturel.

Les applications du biogaz sont multiples : chauffage, production d’électricité, carburant pour les transports. Une polyvalence qui fait du biogaz une énergie particulièrement intéressante pour le mix énergétique de la France. Le gouvernement vise à intégrer 10 % de gaz renouvelable dans le réseau de gaz d’ici à 2030, un objectif qui ne semble pas hors de portée avec cette nouvelle extension de l’autoconsommation collective.

 

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Bus RATP : moins d’électrique, plus de gaz

27 novembre 2023 à 10:04

La RATP a annoncé dans le courant de l'automne la mise en service du 1000ème bus avec motorisation au gaz, affecté au dépôt d'Aubervilliers, dont une partie des lignes a été convertie pour se passer du gasoil. Ainsi, 7 dépôts sont équipés : outre celui-ci, Bussy, Créteil, Pavillons-sous-Bois, Massy, Nanterre et Thiais sont partiellement ou totalement équipés pour gérer ce type de bus.

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Saint-Denis - Avenue des Fruitiers - 24 août 2023 - Le dépôt d'Aubervilliers a reçus des MAN Lion's City (ici sur ce cliché) et des Iveco Urbanway en version standard pour l'exploitation des lignes 35, 45, 54, 139 et 302. La ligne 95 dispose de la version articulée du véhicule produit par MAN. © transportparis

Finalement, cette solution est en train de prendre l’ascendant dans le « mix énergétique » des lignes du cœur de la métropole. On compte 670 autobus électriques, ce qui est très en-dessous de la trajectoire initialement envisagée par le plan Bus 2025. La part des véhicules à batteries devrait plafonner à 30 % contre 50 %. Et encore, ce score intègre-t-il les 147 Bluebus toujours immobilisés suite aux deux incendies et à la mise à l’arrêt nationale de cette série de véhicules ? Pour mémoire, seule la première version (ceux à 2 portes dans les effectifs gérés par la RATP) sont toujours autorisés à circuler. On ne sent pas de grand empressement à remédier durablement à cette situation : cela pèse quand même lourd dans l’organisation de l’exploitation du réseau.

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Rueil-Malmaison - Avenue de Colmar - 30 avril 2022 - Outre les Scania Citywide articulés pour la ligne 304, Iveco a livré des Urbanway et Heuliez des GX337 au biogaz pour l'équipement d'une partie du dépôt de Nanterre. La montée en puissance des motorisations thermique au gaz répond aussi à une logique économique, fondée sur le coût d'achat des véhicules, mais aussi industrielle, puisque ces véhicules semblent plus rapidement disponibles que leurs homologues à batteries. © transportparis

Cependant, le déploiement des bus motorisés au gaz atteint ses limites : on peut par exemple souligner que si le dépôt de Nanterre a été équipé (pour les lignes 157, 158, 160, 241, 244, 259, 304), les lignes desservant La Défense ne peuvent recourir à ce type de véhicules du fait de la configuration de la gare routière sous le parvis. Il est d’ailleurs dommage de ne pas avoir équiper le dépôt de Nanterre pour des autobus électriques, compte tenu du profil sévère de plusieurs lignes arpentant les voiries du Mont Valérien.

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