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Gaz : vannes fermées pour le plus gros gisement d’Europe

18 avril 2024 à 10:00
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Le 1ᵉʳ octobre 2024 marquera la fermeture définitive du gisement de gaz naturel de Groningue, le plus grand d’Europe, mettant un terme à une ère de plus de soixante ans d’exploitation.

Gisement de Groningue : les habitants n’en pouvaient plus

Le gisement de Groningue, exploité depuis 1963, a été un pilier de l’approvisionnement en gaz naturel en Europe. La décision de fermer les vannes a été influencée par les séismes de faible magnitude causés par l’exploitation du gaz. Ces tremblements ont non seulement endommagé des propriétés, mais ont également affecté la qualité de vie des riverains, conduisant à une lutte juridique et politique prolongée. L’arrêt de l’extraction est une réponse à ces défis environnementaux et sociaux, mais pose la question de l’adaptation à de nouvelles sources d’énergie.

Depuis plus de vingt ans, les résidents de Groningue vivent dans l’incertitude, subissant des dommages matériels et moraux dus aux séismes répétés. Les indemnisations et les mesures compensatoires ont été lentes et insuffisantes, exacerbant le sentiment d’injustice au sein de la communauté. Le renforcement des structures et la réparation des dommages sont désormais des priorités urgentes pour le gouvernement, témoignant de la complexité des implications humaines de l’extraction énergétique.

Une fermeture en pleine guerre en Ukraine

La fermeture du gisement intervient dans un contexte de crise énergétique exacerbée par des tensions internationales, notamment l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Les autorités néerlandaises ont dû jongler entre les impératifs de sécurité d’approvisionnement national et les exigences de transition énergétique. Cette décision illustre les dilemmes auxquels sont confrontés les pays dépendants des combustibles fossiles dans un monde qui aspire à une plus grande durabilité.

Avec la fermeture définitive du gisement, les Pays-Bas et l’Europe doivent repenser leurs stratégies énergétiques. Les défis liés à la transition vers des sources d’énergie renouvelables sont immenses, surtout pour une région habituée à compter sur le gaz comme ressource facilement accessible. Comment les décideurs vont-ils balancer les besoins immédiats contre les impératifs écologiques ?

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Énergie : une nouvelle flambée des prix après l’attaque de l’Iran

15 avril 2024 à 15:00
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Le Moyen-Orient s’embrase une nouvelle fois. L’attaque de l’Iran sur Israël déstabilise encore un peu plus la région. Des conséquences sur le prix de l’énergie sont à craindre.

Une flambée des prix de l’énergie à venir ?

Le baril de Brent vient de frôler son plus haut niveau annuel, s’approchant dangereusement des 100 dollars. Certes, il s’agit d’une barre psychologique mais elle est importante pour le marché. Cette montée soudaine s’explique principalement par les tensions accrues au Moyen-Orient, notamment à cause des récents affrontements entre l’Iran et Israël. En réponse à ces hostilités, le prix du pétrole connaît une hausse rapide, reflétant l’inquiétude des investisseurs quant à la stabilité de l’approvisionnement en pétrole. Les analystes prévoient une semaine agitée, soulignant l’importance stratégique du détroit d’Ormuz, par lequel transite une part significative du pétrole mondial.

Les actions de l’Iran, incluant la menace de fermeture du détroit d’Ormuz et la saisie de navires, influencent les cours du pétrole. La fermeture de ce passage clé pourrait sévèrement perturber l’approvisionnement mondial en pétrole. De fait, les prix pourraient s’envoler. Les marchés restent attentifs à la suite des événements entre Téhéran et Jérusalem.

Le gaz également sous pression

Les tensions géopolitiques ont aussi des répercussions sur le marché du gaz. Le TTF, principal indice européen du gaz, voit son prix bondir de plus de 7 %. Là aussi, il s’agit d’une réaction immédiate à l’attaque de Téhéran. Cette volatilité reste alimentée par les conflits en Ukraine et les possibles répercussions des affrontements entre l’Iran et Israël. La production de gaz en Israël, essentielle pour plusieurs pays européens via l’Égypte, pourrait être affectée, surtout si les infrastructures gazières israéliennes sont endommagées ou perturbées.

L’impact ne se limite pas seulement à l’approvisionnement immédiat. Les investisseurs et les compagnies énergétiques réévaluent leurs positions et leurs stratégies à long terme, redoutant une instabilité prolongée. Des négociations cruciales sont suspendues et des plans d’expansion sont remis en question. Néanmoins, l’arrivée d’une nouvelle crise de l’énergie semble peu probable pour le moment.

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Gaz : une hausse des tarifs en mai 2024

11 avril 2024 à 13:00
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Mauvaise nouvelle pour les ménages qui utilisent le gaz naturel. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une nouvelle hausse des tarifs. Elle arrive dès le mois de mai 2024 pour les clients GRDF.

Le gaz va coûter plus cher dès mai 2024

Le début de mai 2024 marque une période de légère tension pour les portefeuilles des ménages français raccordés à GRDF et aux ELD. La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce une nouvelle hausse des prix du gaz. Dans les faits, la part variable du prix du gaz naturel, c’est-à-dire le coût du kilowattheure hors taxes, augmente de 1,23 €/MWh entre avril et mai 2024. Cette hausse est attribuée à un rebond des prix sur le marché de gros du gaz naturel. Ainsi, il s’agit d’une nouvelle augmentation après plusieurs mois de stabilité.

Par ailleurs, il faut comprendre que la part variable du prix du gaz reflète le coût de la consommation effective. C’est-à-dire qu’elle ne prend pas en compte le prix de l’abonnement. De fait, cette augmentation signifie que chaque MWh de gaz consommé pour la cuisson, l’eau chaude, ou le chauffage coûtera légèrement plus cher.

Quelles conséquences pour les consommateurs ?

Le prix moyen du gaz, tant hors taxes que TTC, va donc connaître une ascension. Concrètement, le prix repère moyen hors taxes augmente de 1,7 %, passant de 74,73 €/MWh en avril à 75,76 €/MWh en mai 2024. Une fois les taxes appliquées, le prix moyen connaît une hausse similaire. Plus 1,4 %, soit 111,19 €/MWh contre 109,71 € le mois précédent.

Cette évolution des prix a des implications directes sur les dépenses énergétiques des foyers. Pour les consommateurs, cela signifie une légère augmentation de leur facture. De plus, l’enjeu est d’autant plus important que la disparition des tarifs réglementés de vente de gaz depuis juin 2023 laisse les consommateurs face à une volatilité des prix pour les mois à venir.

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Gaz : l’autoconsommation collective pour accélérer la production de biogaz

4 avril 2024 à 15:30
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Le gaz renouvelable est depuis le 29 mars 2024 ouvert à l’autoconsommation collective, une initiative du gouvernement visant à encourager de nouveaux projets de production de biogaz.

 

Le gaz renouvelable désormais ouvert à l’autoconsommation collective

Avec les décrets et l’arrêté du 29 mars 2024, la France marque un tournant décisif dans son engagement vers une énergie plus verte. L’autoconsommation collective, jusqu’alors cantonnée à l’électricité, ouvre ses portes au gaz renouvelable. Les consommateurs ont désormais la possibilité de consommer du gaz renouvelable produit par des infrastructures (entreprises agricoles, ménages ou collectivités) proches de chez eux.

Les règles sont précises : les participants doivent être connectés au réseau public de gaz naturel et la distance séparant les installations de production des consommateurs ne doit pas excéder deux kilomètres, avec la possibilité d’étendre ce périmètre à dix, voire vingt kilomètres en zone rurale, sous certaines conditions. À noter par ailleurs, que ces opérations sont limitées à une production annuelle de 25 GWh, un plafond qui vise à encourager les petits producteurs de biogaz et à garantir une distribution équitable.

 

Encourager de nouveaux projets de biogaz

Si l’autoconsommation étendue au gaz renouvelable permet aux consommateurs de réduire leur facture énergétique, ainsi que leur empreinte carbone, elle vise surtout à encourager de nouveaux projets de production de biogaz. Celui-ci est fabriqué à partir de la méthanisation. Il s’agit d’un procédé qui permet non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de valoriser les déchets agricoles et ménagers. En 2023, 1 046 installations servaient à la production d’électricité, tandis que 591 installations alimentaient le réseau de gaz naturel.

Les applications du biogaz sont multiples : chauffage, production d’électricité, carburant pour les transports. Une polyvalence qui fait du biogaz une énergie particulièrement intéressante pour le mix énergétique de la France. Le gouvernement vise à intégrer 10 % de gaz renouvelable dans le réseau de gaz d’ici à 2030, un objectif qui ne semble pas hors de portée avec cette nouvelle extension de l’autoconsommation collective.

 

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Énergie : l’État a réduit sa consommation et ses factures en 2023

29 mars 2024 à 13:00
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En 2023, l’État français a réduit sa consommation et sa facture énergétique de 150 millions d’euros.

Une baisse entamée en 2022 après le début de la guerre en Ukraine

Le Premier Ministre Gabriel Attal a annoncé une baisse notable de 150 millions d’euros sur la facture énergétique de l’État entre 2022 et 2023. Cette économie résulte directement de la mise en œuvre d’actions de sobriété énergétique, lancées en réponse à la crise énergétique exacerbée par la guerre en Ukraine en 2022. Avec une réduction de 11% de la consommation de gaz et de 7% de celle d’électricité, l’État confirme son engagement vers une gestion plus écologique et économique de ses ressources.

Le gouvernement ne compte pas s’arrêter là. Lors de la présentation de son plan de transformation écologique, il a réitéré son objectif de réduire de 10% sa consommation d’énergie d’ici à 2024, par rapport à 2019, et de 25% d’ici à 2027 par rapport aux chiffres de 2022. Selon les dernières données disponibles, la consommation de l’État et de ses opérateurs a atteint 20 térawattheures en 2019, selon Le Figaro« En 2023, nous avons économisé 150 millions d’euros » sur les factures d’énergie, s’est félicité Gabriel Attal. « C’est inédit. 150 millions d’euros, c’est le coût d’un bel hôpital neuf, c’est ça qui a été économisé pour le budget de l’État grâce à la sobriété énergétique, nous allons poursuivre cette dynamique en 2024 pour atteindre 200 millions d’euros d’économies d’énergie », a-t-il indiqué.

L’État investit massivement dans la rénovation thermique de ses bâtiments en 2024

Cependant, la tâche de mesurer avec précision la consommation énergétique de l’État reste complexe. Le parc immobilier de l’État, comptant 190 000 bâtiments, pose un défi considérable en matière de suivi énergétique. Bien que le nombre de bâtiments connectés au système de suivi ait considérablement augmenté, cela ne représente encore que 80% du parc immobilier éligible.

Face à ces enjeux, l’État ne ménage pas ses efforts et investit massivement dans la rénovation thermique de ses bâtiments. Avec un engagement de 900 millions d’euros pour 2024, le gouvernement espère réduire encore davantage sa consommation d’énergie. Ces investissements sont cruciaux non seulement pour atteindre les objectifs de réduction de consommation, mais aussi pour servir de modèle en matière de gestion énergétique responsable et durable.

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Gaz : un prix en baisse en avril 2024

13 mars 2024 à 12:30
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En avril 2024, les 11 millions de foyers français abonnés au gaz peuvent souffler : la Commission de régulation de l’énergie annonce une baisse importante des tarifs.

Gaz : une importante baisse des prix entre mars et avril 2024

Depuis le début de l’année 2024le prix du gaz ne cesse de diminuer, offrant un répit bienvenu aux ménages français. En avril, 2024, cette tendance se confirme avec une baisse de 4,5% pour les consommateurs de type chauffage. Cette diminution, fruit d’une gestion efficace et d’un marché favorable, marque le quatrième mois consécutif de baisse, soulignant un effort constant pour alléger la charge financière des particuliers.

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) joue un rôle clé en publiant mensuellement un prix repère du gaz depuis juin 2023. Ce dernier, bien qu’indicatif, sert de boussole pour les 11 millions d’abonnés désireux de comparer les offres. En avril 2024, le kWh pour le chauffage est estimé à 0,08792 euro TTC.

Bien aidée par la baisse continue du prix de gros

Les fournisseurs d’énergie, libres de fixer leurs tarifs, ont une responsabilité envers leurs clients. La CRE les incite à proposer des offres justes, adaptées à chaque consommation. Malgré l’absence d’obligation, la tendance à la baisse du prix repère est souvent suivie par les acteurs du marché.

L’année 2024 a commencé avec une augmentation des taxes sur le gaz, mais la baisse continue du prix de gros offre un contrepoids significatif. Les consommateurs bénéficient ainsi d’une réduction notable sur leur facture, une évolution positive qui souligne l’importance de rester informé et de comparer les offres pour optimiser ses dépenses énergétiques.

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Consommation de gaz : encore une baisse en 2023

27 février 2024 à 09:53
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La France a franchi un cap en 2023 dans sa consommation de gaz. Pour la première fois depuis les années 90, la consommation nationale a plongé sous la barre des 400 TWh, selon les données publiées par le gestionnaire du réseau, GRTgaz, le 27 février 2024

 

La consommation baisse de 20% en deux ans

En 2023, tous usage confondus, la France a connu une nouvelle baisse de sa consommation de gaz qui tombe à 381 TWh contre 430 TWh en 2022. Ce recul de 11,4% par rapport à l’année précédente s’inscrit dans une tendance baissière amorcée depuis 2021, et a conduit à une baisse globale de 20% en deux ans. « Des changements de comportements liés à la transition énergétique et du plan national de sobriété », souligne le gestionnaire.

La consommation des ménages, du secteur tertiaire et de la petite industrie, ajustée au climat, a reculé de 6,5% en 2023, s’établissant à 253 TWh. Parallèlement, les grands consommateurs industriels ont vu leur consommation diminuer de 7,4%, pour atteindre 103,8 TWh.

 

Le gaz renouvelable continue de prendre de l’ampleur

Au cœur de cette transition énergétique, les gaz renouvelables, notamment le biométhane, connaissent un essor considérable. La capacité de production annuelle de ces gaz verts a atteint 11,8 TWh en 2023, équivalant à la production de deux réacteurs nucléaires ou de sept parcs éoliens offshore. Cette progression soutenue place la France sur la bonne voie pour atteindre l’objectif ambitieux de 44 TWh de gaz renouvelables injectés dans le réseau d’ici 2030.

 

La France, carrefour du gaz en Europe

La réduction de la consommation intérieure s’accompagne d’une consolidation du rôle de la France en tant que point d’entrée majeur du Gaz Naturel Liquéfié (GNL) en Europe. Avec 22% des importations européennes de GNL transitant par son territoire, la France affirme sa position stratégique dans le paysage énergétique européen. « En Europe, les approvisionnements en gaz ont baissé de 14 % en 2023 en lien avec la réduction de la demande et un moindre besoin d’injection dans les stockages. La part du GNL représente 41% des approvisionnements européens », précise GRTgaz.

« Bien que le volume de gaz français transporté en 2023 soit en baisse de 10% à 680 TWh (vs 760 en 2022), la France maintient un haut niveau de transit vers ses voisins européens : 112 TWh de gaz ont été transportés vers les pays adjacents, majoritairement vers l’Italie via la Suisse, la Belgique et l’Allemagne. »

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USA : les énergies renouvelables en passe de remplacer le charbon

26 février 2024 à 17:00
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D’après le dernier rapport de BloombergNEF, les efforts de l’administration Biden envers la transition énergétique portent leurs fruits : près d’un quart de la production d’électricité aux États-Unis provient désormais des énergies renouvelables.

Les énergies renouvelables représentent 23% de la production d’électricité américaine

 

Aux États-Unis, la production d’électricité est en pleine mutation. En 2023, les énergies renouvelables ont répondu à 23% de la demande d’électricité, une avancée notable par rapport aux années précédentes. Cette progression est principalement due à l’augmentation de la capacité de production éolienne et solaire, qui, ensemble, ont commencé à éroder la part du charbon, désormais tombée sous les 16%. Parallèlement, la production d’électricité à partir de gaz naturel a atteint un niveau record, couvrant 43% du mix énergétique, selon BloombergNEF. La production d’électricité américaine d’origine nucléaire quant à elle s’approche des 17% .

Il faut dire que depuis la promulgation de l’Inflation Reduction Act (IRA) par Joe Biden en 2022, le gouvernement fait tout pour accélérer la transition énergétique du pays et prévoit d’y investir plus de 300 milliards de dollars dans les dix prochaines années.

 

 

Le modèle français : un mix énergétique prédominé par le nucléaire

 

Le modèle de transition énergétique français est bien distinct de celui de la plupart des pays, des États-Unis par exemple ou de l’Allemagne, jusqu’alors fortement dépendants du charbon. L’avantage de la France est d’avoir massivement investi dans le nucléaire civil dès les années 70. Malgré une période de recul du nucléaire, qui avait été fortement induit par certains lobbies, de l’éolien en particulier (on se rappellera notamment de Dominique Voynet, fervente anti-nucléaire qui s’était vantée d’avoir torpillé le nucléaire français), la France a repris le cap de l’énergie atomique. C’est d’ailleurs cette stratégie qui lui a permis de battre de nouveaux records d’exportation d’électricité en décembre 2023 et d’être le premier pays producteur d’électricité en Europe.

Le modèle français est donc bien différent de celui des États-Unis : il repose à près de 70% sur l’énergie nucléaire et à 14% sur l’hydroélectricité permise grâce à ses massifs montagneux notamment, le reste étant d’origine éolienne ou solaire. Le charbon quant à lui ne représentait plus que 0,17% de la production d’électricité en France en 2023. La France ne rejette par conséquent pas les énergies renouvelables. Elle mise sur un mix énergétique prédominé par l’énergie d’origine nucléaire, et c’est justement ce qui lui permet de se distinguer de la plupart des pays. Pour donner un ordre de grandeur, la production d’électricité français émet 10 fois moins que celle de l’Allemagne et huit fois moins que celle de l’Italie.

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Électricité : 7 Français sur 10 jugent la dernière augmentation scandaleuse

26 février 2024 à 13:25
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L’augmentation des prix de l’électricité en février 2024 a secoué les budgets de nombreux Français. Selon une enquête de Rothelec, plus de la moitié des ménages prévoient de réduire encore davantage leur consommation et se tournent de plus en plus vers le mix énergétique pour limiter leurs dépenses.

 

Prix de l’électricité : 61% des Français vont (encore) réduire leur consommation

L’enquête menée par Rothelec auprès de 3.101 foyers français révèle une profonde indignation suite à l’annonce de la hausse des prix de l’électricité le 1ᵉʳ février 2024. Pour 71% des sondés, cette augmentation est scandaleuse, tandis que 22% elle est moyennement acceptable. Seuls 7% des interrogés semblent l’accepter sans trop de réticences. Cette hausse, perçue comme un véritable « racket d’État », met une nouvelle fois en lumière le désarroi des ménages. Les répercussions de cette augmentation sur les budgets des Français sont palpables. Une majorité, soit 61%, admet devoir réaliser des économies supplémentaires pour compenser la dernière hausse. Seule une minorité de 28% des foyers estime pouvoir absorber cette augmentation sans difficulté notable.

 

L’avenir des prix de l’électricité reste par conséquent une source d’inquiétude majeure au sein de la population. Plus de deux tiers des Français (66%) anticipent de nouvelles augmentations dans les années à venir, tandis que 29% espèrent une stabilisation des tarifs. Seulement 3% des sondés sont optimistes quant à une baisse future des prix. Cette situation peu réjouissante incite les ménages à chercher des solutions durables afin de diminuer leur dépendance aux variations des prix de l’énergie et de garantir leur approvisionnement énergétique.

 

 

Le solaire a le vent en poupe

 

Confrontés à cette hausse, les Français explorent des alternatives pour alléger leur facture énergétique. L’enquête de Rothelec montre que seuls 24% des foyers envisagent de rester fidèles à l’électricité. Le bois et le gaz attirent respectivement 2% et 1% des sondés comme sources complémentaires. L’autoconsommation solaire en revanche émerge comme une solution de plus en plus attrayante pour les Français : 17% d’entre eux envisagent d’intégrer des panneaux solaires à leur mix énergétique. L’intérêt pour les installations photovoltaïques a bondi, avec une hausse de 84% du nombre de panneaux installés entre 2022 et 2023, en raison de la baisse du prix des panneaux. Cette tendance s’explique par plusieurs avantages : valorisation immobilière, possibilité de vendre l’énergie excédentaire et réduction notable des factures d’électricité.

On peut comprendre cet engouement : les foyers équipés en solaire espèrent une baisse de 30 à 40% de leur consommation dès la première année. L’autoconsommation a également le vent en poupe au sein des structures collectives (copropriété, quartier, immeuble, etc) : en 2023, Enedis a recensé 195 groupements, pour une puissance totale de 11 MW installés.

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Gaz : la hausse de juillet 2024 sera « indolore » annonce la CRE

20 février 2024 à 14:37
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Alors que les Français s’apprêtent à serrer la ceinture face à l’annonce d’une nouvelle augmentation du tarif d’utilisation du réseau de gaz au 1ᵉʳ juillet 2024, comme annoncée par la CRE, cette dernière semble leur apporter une lueur d’espoir. Des prévisions à prendre au sérieux ?

Gaz : hausse de juillet 2024, la facture ne flambera pas selon la CRE

Début février 2024, la Commission de régulation de l’énergie a annoncé une hausse moyenne de +27,5 % du tarif d’utilisation du réseau de gaz pour le 1ᵉʳ juillet 2024, qui représente pas moins d’un tiers de la facture globale (HT) des consommateurs. Cette augmentation, selon l’organisme, devrait se traduire par une hausse sur la facture des abonnés au gaz de l’ordre de 5,5% à 10,4%, selon le type de contrat des ménages (chauffage ou eau chaude sanitaire et/ou cuisson).

Depuis le mois de décembre 2023, les prévisions de la CRE sont néanmoins optimistes. En effet, le prix du gaz sur le marché de gros semble poursuivre sa baisse amorcée depuis le mois de décembre 2023. Cette tendance s’est pour le moment confirmée avec la publication, le 13 février 2024, du prix repère du gaz pour le mois de mars 2024. Cette diminution du prix du gaz sur le marché de gros est essentiellement due à la baisse de la consommation de gaz (-20 %) qui a été observée sur l’année 2023.

Les limites des prévisions de la CRE

 

La Commission de régulation de l’énergie prévoit ainsi que le prix repère de vente de gaz (GRDF) serait de 120 euros le mégawattheure au mois de juillet 2024, ce qui équivaudrait à une baisse de -6 euros par rapport au tarif de décembre 2023. À titre de comparaison, le mégawattheure était à 300 euros pendant l’été 2022. Cette baisse des prix sur le marché de gros s’annonce donc comme d’une bonne nouvelle pour les consommateurs, qui ne devraient pas voir leur facture augmenter malgré la hausse initialement prévue.

Toutefois, la prudence reste de mise. La CRE elle-même souligne que ces estimations doivent être considérées avec précaution, car le coût d’approvisionnement final ne sera connu qu’un mois avant la livraison du gaz. D’autre part, les prévisions actuelles reposent sur des hypothèses qui pourraient être remises en question par une potentielle dégradation du contexte géopolitique ou des perturbations dans la chaîne logistique. Le prix du gaz reste par conséquent extrêmement volatile.

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Prix du gaz : les bonnes nouvelles pour votre facture pour mars 2024

14 février 2024 à 15:52
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La Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de publier, mardi 13 février 2024, le prix repère du gaz pour le mois de mars 2024.

 

Prix du gaz : la tendance à la baisse du marché de gros se confirme pour mars 2024

 

la Commission de régulation de l’énergie (CRE) apporte une lueur d’espoir aux millions de foyers français qui utilisent le gaz naturel. Le mardi 13 février 2024, un communiqué de la CRE a annoncé une baisse significative du prix repère du gaz pour mars 2024, poursuivant ainsi une tendance à la baisse amorcée depuis décembre 2023. La CRE a précisé dans son communiqué que, pour un abonné résidentiel ayant un contrat type incluant cuisson, eau chaude, et chauffage, la part variable hors taxes (HT) du prix du mégawattheure (MWh) connaîtra une baisse de -4,66 euros entre février et mars 2024. Cette réduction s’inscrit dans la continuité d’une diminution notable de 17,29 euros par MWh observée depuis décembre 2023.

La part variable toutes taxes comprises (TTC) suit également cette tendance à la baisse, avec une réduction de 5,59 euros du MWh par rapport au mois de février. « Les prix de marché atteignent aujourd’hui des niveaux particulièrement bas », a souligné la CRE. Ainsi donc, « depuis le 1ᵉʳ décembre 2023, la part variable TTC a baissé de 11,14 euros du MWh», et ce, malgré une hausse de la Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel (TICGN) en janvier 2024.

 

Des perspectives rassurantes pour 2024

 

La CRE offre une vision optimiste pour l’avenir. « La tendance à la baisse du prix du gaz devrait se poursuivre », annonce-t-elle, basant ses prévisions sur les niveaux actuels particulièrement bas des prix de marché de gros. Si cette tendance à la baisse se confirme, les consommateurs pourront effectivement voir leur facture de gaz diminuer.

 

L’organisme régulateur anticipe un prix repère moyen autour de 120 €/MWh (TTC) pour juillet 2024, ce qui représenterait une baisse d’environ 6 €/MWh par rapport au prix moyen de décembre 2023, y compris avec la hausse annoncée pour le mois de juillet 2024.  «Ce prix moyen resterait également en dessous du niveau moyen du TRV gelé appliqué en (juin) 2023, qui s’élevait à 124,9 €/MWh», précise la CRE. Toutefois, ces estimations doivent être prises avec prudence, les coûts d’approvisionnement étant liés au contexte économique et géopolitique (guerre en Ukraine, conflit entre Israël et le Hamas, attaque des Houthis en mer Rouge), ils ne sont connus qu’un mois avant livraison.

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Prix du Gaz : Bruno Le Maire est-il trop confiant ?

12 février 2024 à 14:31
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Les Français ne cessent de voir leurs factures énergétiques augmenter depuis ces deux dernières années. Après une hausse du prix de l’électricité en février 2024, c’est au tour du gaz d’augmenter en juillet 2024. Bruno Le Maire s’est voulu rassurant auprès de nos confrères de Nice-matin, vendredi 9 février 2024, mais ce dernier semble bien optimiste au vu du contexte économique et géopolitique…

 

Prix du gaz :  une augmentation de 5,5 à 10,4% prévue en juillet 2024

L’annonce par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) d’une augmentation moyenne des tarifs de distribution de gaz naturel de 27,5% pour la période 2024-2027 a jeté une ombre d’inquiétude sur les ménages français. Cette hausse, qui se traduira par une première augmentation de 5,5% à 10,4% sur les factures dès juillet 2024, répond, selon le ministre de l’Économie et la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon, à un besoin pressant de couvrir les coûts croissants de distribution et de financer les investissements dans l’indépendance énergétique et la transition écologique.

Face à l’inquiétude légitime des ménages français, Bruno Le Maire, s’est engagé à les rassurer lors d’un entretien accordé à Nice-matin, vendredi 9 février 2024. « Nous sommes sortis en juin (2023) du bouclier tarifaire sur le gaz et les factures n’ont pas flambé. Elles resteront stables. Nous avons opéré une première hausse de tarif début février en rétablissant progressivement la taxe sur la consommation finale d’électricité. Le prix que nous payons, c’est celui de l’indépendance et de la décarbonation ». Cette anticipation s’appuie sur une tendance à la baisse des prix du gaz observée depuis décembre 2023, que le gouvernement espère durable pour compenser l’augmentation des coûts de distribution.

 

Un marché qui reste extrêmement volatil

L’année 2022 a été marquée par une forte volatilité du prix du gaz, conséquence directe de la guerre en Ukraine. Les sanctions économiques imposées à la Russie et l’attaque contre Nord Stream II, ont largement alimenté les craintes d’une interruption de l’approvisionnement en gaz, ce qui avait conduit à une incertitude accrue sur les marchés. En août 2022 par exemple, les prix du gaz ont atteint des sommets, avec des prix spot au TTF supérieurs à 345 euros/MWh, un niveau sans précédent qui a mis en évidence la vulnérabilité de l’Europe vis-à-vis de ses sources d’approvisionnement en gaz. En 2023, bien que les prix aient connu des baisses par rapport aux pics de 2022, ils sont restés élevés par rapport aux standards historiques. Les efforts pour diversifier les sources d’approvisionnement en gaz, notamment par l’augmentation des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) et les mesures d’économie d’énergie, ont contribué à une certaine stabilisation des prix observée depuis le mois de décembre 2023.

Toutefois, avec la fin des tarifs réglementés de vente du gaz (TRVG), la guerre en Ukraine, les attaques des Houthis en mer Rouge, et le conflit entre Israël et le Hamas, il semble bien difficile de faire la moindre prévision sur l’évolution du prix du gaz sur le marché. Les prévisions de Bruno Le Maire, et de la présidente de la CRE, Emmanuelle Wargon, restent par conséquent très fébriles puisque ces dernières reposent sur un facteur essentiel, et sur lequel ils n’ont, en réalité, aucune emprise : le marché. Autrement dit, et contrairement à ce que laisse supposer le ministre de l’Économie, la stabilité des factures des ménages français n’est aucunement garantie.

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Gaz : vos factures vont grimper en 2024 à cause de l’État

24 janvier 2024 à 09:30
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Les factures de gaz en 2024 pourraient considérablement augmenter en 2024. Alors que le gouvernement s’est promis de réduire la dette publique de l’État, cela pourrait avoir un impact majeur sur les consommateurs.

 

 

 

La dette publique est désormais importante pour l’État

Depuis le début de l’année 2024, le gouvernement a doublé l’accise sur le gaz naturel, passant de 8,45 à 16,37 euros le MWh. Cet impôt est en place depuis 2022. Cette mesure, visant à réduire l’endettement de l’État, pourrait bien impacter considérablement votre portefeuille. Le gouvernement a pour objectif d’économiser 16 milliards d’euros en 2024. Mais alors, cette hausse fiscale se répercutera-t-elle directement sur votre facture de gaz ? 

La Commission de régulation de l’énergie (CRE) nous éclaire sur deux situations possibles. Si votre offre est indexée sur le prix repère de la CRE ou si vous avez basculé suite à la fin des tarifs réglementés, vous pouvez respirer. Cette augmentation ne devrait pas impacter votre facture. En revanche, pour les contrats à prix fixe, attendez-vous à une hausse significative, estimée à environ 9,6 euros par MWh.

Gaz : un impact important pour les consommateurs

Selon Engie, cette augmentation ne frappe pas tous les foyers de la même manière. Pour une maison consommant 14 MWh, la hausse annuelle pourrait atteindre 120 euros, soit 10 euros par mois, tandis qu’un appartement avec une consommation de 8 MWh verrait sa facture augmenter d’environ 70 euros par an, soit 5,8 euros par mois. Mais attention, le lieu de résidence joue aussi un rôle crucial, avec des frais d’acheminement variant d’une ville à l’autre.

La France est divisée en six zones tarifaires, chacune avec son propre tarif de gaz, reflétant les coûts de transport, de stockage et de distribution. Mais ce n’est pas tout : la hausse du prix du gaz n’est qu’un avant-goût des changements à venir. En effet, une augmentation des tarifs de l’électricité est également prévue, avec le retour de la taxe TICFE (la taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité).

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Bus RATP : moins d’électrique, plus de gaz

27 novembre 2023 à 10:04

La RATP a annoncé dans le courant de l'automne la mise en service du 1000ème bus avec motorisation au gaz, affecté au dépôt d'Aubervilliers, dont une partie des lignes a été convertie pour se passer du gasoil. Ainsi, 7 dépôts sont équipés : outre celui-ci, Bussy, Créteil, Pavillons-sous-Bois, Massy, Nanterre et Thiais sont partiellement ou totalement équipés pour gérer ce type de bus.

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Saint-Denis - Avenue des Fruitiers - 24 août 2023 - Le dépôt d'Aubervilliers a reçus des MAN Lion's City (ici sur ce cliché) et des Iveco Urbanway en version standard pour l'exploitation des lignes 35, 45, 54, 139 et 302. La ligne 95 dispose de la version articulée du véhicule produit par MAN. © transportparis

Finalement, cette solution est en train de prendre l’ascendant dans le « mix énergétique » des lignes du cœur de la métropole. On compte 670 autobus électriques, ce qui est très en-dessous de la trajectoire initialement envisagée par le plan Bus 2025. La part des véhicules à batteries devrait plafonner à 30 % contre 50 %. Et encore, ce score intègre-t-il les 147 Bluebus toujours immobilisés suite aux deux incendies et à la mise à l’arrêt nationale de cette série de véhicules ? Pour mémoire, seule la première version (ceux à 2 portes dans les effectifs gérés par la RATP) sont toujours autorisés à circuler. On ne sent pas de grand empressement à remédier durablement à cette situation : cela pèse quand même lourd dans l’organisation de l’exploitation du réseau.

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Rueil-Malmaison - Avenue de Colmar - 30 avril 2022 - Outre les Scania Citywide articulés pour la ligne 304, Iveco a livré des Urbanway et Heuliez des GX337 au biogaz pour l'équipement d'une partie du dépôt de Nanterre. La montée en puissance des motorisations thermique au gaz répond aussi à une logique économique, fondée sur le coût d'achat des véhicules, mais aussi industrielle, puisque ces véhicules semblent plus rapidement disponibles que leurs homologues à batteries. © transportparis

Cependant, le déploiement des bus motorisés au gaz atteint ses limites : on peut par exemple souligner que si le dépôt de Nanterre a été équipé (pour les lignes 157, 158, 160, 241, 244, 259, 304), les lignes desservant La Défense ne peuvent recourir à ce type de véhicules du fait de la configuration de la gare routière sous le parvis. Il est d’ailleurs dommage de ne pas avoir équiper le dépôt de Nanterre pour des autobus électriques, compte tenu du profil sévère de plusieurs lignes arpentant les voiries du Mont Valérien.

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