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Expansion record pour l’éolien offshore en 2023

19 avril 2024 à 12:30
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L’éolien offshore ne cesse de se développer. Partout, les projets se concrétisent. Le marché reste aujourd’hui dominé par la Chine.

L’éolien offshore ne cesse de se développer

L’année 2023 marque un tournant pour l’éolien offshore en Europe avec l’installation de 3,8 gigawatts (GW), un record jamais atteint auparavant. Cette performance s’inscrit dans un contexte de renforcement des capacités européennes visant à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Pour faire simple, l’éolien offshore désigne les éoliennes implantées en mer, une technologie avantageuse en raison des vents plus forts et plus constants que sur les côtes. Parmi les pays leaders, les Pays-Bas se distinguent particulièrement avec 1,9 GW installés, surpassant le Royaume-Uni. Cette avancée démontre un engagement croissant envers cette énergie durable.

L’Europe conserve également son avance dans le secteur spécifique de l’éolien flottant, où elle a ajouté 37 mégawatts (MW) en 2023. À ce jour, elle détient 79 % de cette technologie spécialisée, qui permet d’installer des éoliennes en eaux profondes où les fondations fixes ne sont pas viables. Cette technologie représente une solution innovante pour exploiter les vents marins dans des zones jusqu’alors inaccessibles, consolidant ainsi la position de l’Europe comme un leader dans le domaine de l’innovation énergétique renouvelable.

La Chine domine toujours le marché global

Pendant ce temps, la Chine continue d’élargir son empreinte dans l’éolien offshore. Pékin ajoute 6,3 GW en 2023, ce qui représente plus de la moitié des nouvelles capacités mondiales installées. Cette expansion porte la capacité totale de la Chine à 38 GW. La-aussi, cela représente plus de la moitié des installations offshore à travers le monde. La stratégie chinoise reflète une ambition claire de dominer ce secteur de l’énergie renouvelable. Un marché d’avenir face au changement climatique.

Sur la scène mondiale, la capacité totale de l’éolien offshore atteint 75,2 GW à la fin de l’année 2023. De fait, il s’agit d’une technologie vue comme un pilier de la production d’énergie propre. Le rapport du Global Wind Energy Council souligne une augmentation de 24 % par rapport à 2022. Là aussi, une nouvelle preuve de l’accélération mondiale vers des alternatives énergétiques moins polluantes.

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Renouvelables : les panneaux solaires prennent de plus en plus de place en France

19 avril 2024 à 06:35
Les Etats-Unis veulent faire de l’énergie solaire leur atout électrique

Face aux enjeux climatiques, la France renforce sa législation pour favoriser l’adoption de solutions énergétiques durables. Parmi ces solutions, les ombrières de parking photovoltaïques émergent comme une option à la fois pratique et économique, permettant de produire de l’énergie tout en protégeant les véhicules des intempéries.

 

Les ombrières de parking photovoltaïque : une solution pratique et rentable

La loi Climat et Résilience, renforcée par la loi APER de 2023, est une pierre angulaire de la stratégie française contre le changement climatique. Ces réglementations ont non seulement stimulé l’adoption de technologies solaires en France, mais ont également posé des fondations solides pour une économie plus verte. En imposant l’installation de panneaux photovoltaïques sur les nouveaux bâtiments commerciaux et les parkings, ces lois visent à augmenter significativement la production d’énergie renouvelable tout en réduisant les émissions de CO2. APEX, en tant que leader régional, joue un rôle important dans ces différents changements, en mettant en œuvre des projets qui alignent viabilité économique et respect de l’environnement.

Les ombrières photovoltaïques ne sont pas seulement des sources d’énergie ; elles offrent également un abri contre les intempéries tout en optimisant l’espace inutilisé des parkings. Leur installation transforme des aires de stationnement ordinaires en centrales énergétiques, contribuant à la réduction de la dépendance aux énergies fossiles. Ce système représente une solution rentable pour les entreprises, augmentant la valeur des propriétés tout en diminuant les coûts énergétiques. C’est une avancée majeure vers l’autosuffisance énergétique qui s’inscrit parfaitement dans les objectifs de développement durable.

 

APEX leader de l’énergie en région sud

Le succès d’un projet photovoltaïque dépend largement de l’expertise de l’entreprise choisie. APEX, pionnier dans le domaine en région sud, démontre par son expérience et sa capacité à innover, pourquoi le choix de l’entreprise pour répondre à l’Obligation d’combrières photovoltaïques de parking est primordial. De la conception à la maintenance, APEX assure une qualité et une performance optimales des installations, garantissant ainsi un rendement énergétique maximal et une intégration respectueuse dans l’environnement local. Leur leadership se manifeste par une approche proactive et une adaptation constante aux nouvelles réglementations et demandes du marché.

L’avenir du photovoltaïque est prometteur, avec des avancées technologiques qui continuent de réduire les coûts et d’augmenter l’efficacité des installations. Les progrès dans les matériaux, les techniques de stockage de l’énergie et les innovations comme les ombrières intelligentes préfigurent une révolution dans la production et la consommation d’énergie renouvelable. Les politiques incitatives, les avancées technologiques et les acteurs engagés comme APEX contribuent à façonner un futur où le photovoltaïque joue un rôle central dans l’énergie durable.

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À partir d’avant-hierFlux principal

Panneaux solaires : le fleuron français Systovi cesse son activité

18 avril 2024 à 11:00
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Le marché des panneaux solaires est dominé par l’Asie. Les entreprises françaises ou européennes sont en difficulté. L’une des plus importantes de France, Systovi, met la clé sous la porte.

Systovi, la fin d’un pionnier des panneaux solaires

Créée en 2008, la société Systovi, localisée à Carquefou près de Nantes, s’est spécialisée dans la fabrication de panneaux solaires. Les géants asiatiques dominent ce marché. En dépit d’un chiffre d’affaires respectable de 21,5 millions d’euros en 2023, l’entreprise de 87 employés ne peut plus résister à la pression économique et à l’accélération du dumping chinois. L’absence de repreneurs et le poids des réglementations contraignent le tribunal de commerce à prononcer sa liquidation judiciaire. La nouvelle tombe au moment où la France s’engage à doubler ses capacités de production solaire d’ici 2030. Un « plan de bataille » ambitieux mais insuffisant pour sauver Systovi.

Les efforts récents, incluant un investissement de près de 2 millions d’euros pour augmenter la production, n’ont pas suffi à inverser la tendance. La direction de Systovi explique que la décision de fermer est « inévitable ». Elle souligne l’intérêt des acteurs pour reprendre le flambeau, mais déplore l’absence de propositions concrètes.

L’industrie solaire française prend un coup

Le cas de Systovi soulève des questions cruciales sur la viabilité des fabricants européens de panneaux solaires face à la concurrence asiatique. Produire des modules à partir de cellules importées reste un défi majeur, le marché étant extrêmement volatile et dépendant des besoins chinois. La France, malgré ses efforts pour stimuler l’industrie solaire locale, accuse un retard significatif en matière d’industrialisation photovoltaïque.

Cette faillite intervient également dans un contexte où le gouvernement français s’efforce de combler le déficit de production solaire. Avec un objectif révisé de 100 GW d’ici 2035, le pays envisage d’augmenter sa capacité de production solaire interne à 40 % de sa consommation d’ici 2030. La fin tragique de Systovi tombe donc très mal. Elle met en lumière un retard important pris par la France dans la production et la démocratisation des panneaux solaires.

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Énergies renouvelables : la grande distribution demande un délai pour appliquer la loi

17 avril 2024 à 13:30
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La grande distribution n’est pas prête à appliquer la loi en matière d’énergies renouvelables. Le secteur demande un délai de deux ans pour se mettre en conformité. Une requête qui agace.

La grande distribution pas encore prête pour les énergies renouvelables

La grande distribution monte au créneau. Elle entend exprimer son désaccord face aux délais imposés par la loi sur les énergies renouvelables. Notamment concernant l’installation obligatoire d’ombrières photovoltaïques sur les parkings des magasins d’ici 2028. Selon elle, ce calendrier est « totalement inadapté » compte tenu des défis logistiques et économiques à surmonter. Les principaux acteurs du secteur pointent du doigt l’absence de décrets d’application clairs plus d’un an après la publication de la loi.

De plus, les premières usines françaises de production de panneaux photovoltaïques, essentielles pour répondre à cette demande, ne seront pas opérationnelles avant 2025. Dans ce contexte, les magasins se demandent comment il serait possible de couvrir les 70 millions de mètres carrés de parkings en si peu de temps, tout en respectant des conditions économiques raisonnables.

Un impact économique et environnemental à considérer

La loi sur les énergies renouvelables, bien que louable dans ses objectifs de multiplier par dix la capacité de production d’énergie solaire en France d’ici 2050, soulève des préoccupations majeures au sein de la grande distribution. Les coûts associés à ces installations, estimés à 2 milliards d’euros annuels, pourraient s’avérer prohibitifs pour les petits acteurs du secteur. Face à ces enjeux, la grande distribution a déjà plaidé en février 2023 pour des mesures d’incitation financière.

De plus, il existe une inquiétude quant à l’impact de ces installations sur la végétation existante. En effet, les ombrières pourront potentiellement remplacer des zones vertes dans les parkings. Ces arguments poussent les acteurs économiques à demander une révision de la loi. Néanmoins, face à l’urgence climatique, la grande distribution peine à faire des efforts. De son côté, le gouvernement n’entend pas modifier le calendrier pour le moment.

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Chèque énergie 2024 : la 3e vague de versement arrive

16 avril 2024 à 13:44
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La troisième vague d’envoi du chèque énergie débute ce mardi 16 avril 2024. Voici la liste des départements qui sont concernés.

 

Une vingtaine de départements concernés

Le chèque énergie se présente comme une bouffée d’oxygène pour de nombreux foyers français. Pour l’année 2024, 5,6 millions de Français y sont éligibles, et son montant varie de 48 à 277 euros. Cette initiative, mise en place depuis 2018 par le gouvernement, vise à alléger la charge financière des dépenses énergétiques des ménages les plus modestes.

Conçu pour favoriser l’accès à une énergie abordable tout en encourageant la transition énergétique, ce dispositif permet de régler une partie des factures d’énergie du logement, mais aussi de financer des travaux de rénovation énergétique. La prochaine et dernière vague d’envois est prévue du 22 au 25 avril 2024.

Liste des départements de la 3ᵉ vague d’envois :
Auvergne-Rhône-Alpes 73 – Savoie
63 – Puy-de-Dôme
Bourgogne-Franche-Comté 39 – Jura
21 – Côte-d’Or
25 – Doubs
Bretagne 29 – Finistère
35 – Ille-et-Vilaine
56 – Morbihan
Centre-Val de Loire 37 – Indre-et-Loire
45 – Loiret
28 – Eure-et-Loir
Grand Est 54 – Meurthe-et-Moselle
57 – Moselle
67 – Bas-Rhin *
Hauts-de-France 60 – Oise
Île-de-France 95 – Val-d’Oise
Nouvelle-Aquitaine 64 – Pyrénées-Atlantiques
33 – Gironde
Normandie 27 – Eure
Pays de la Loire 44 – Loire-Atlantique
Provence-Alpes-Côte d’Azur 13 – Bouches-du-Rhône
06 – Alpes-Maritimes
83 – Var

 

 

Comment utiliser son chèque énergie ?

  • Règlement des factures énergétiques : Le chèque peut être utilisé pour payer les factures de gaz, d’électricité, de fioul, de bois, ou tout autre source d’énergie utilisée pour le chauffage.
  • Travaux de rénovation énergétique : faites-vous accompagnez par un professionnel reconnu par l’état.
  • Paiement en ligne ou directement auprès des fournisseurs : de nombreux fournisseurs acceptent le chèque énergie directement sur leur site internet.

 

Et si je ne reçois pas mon chèque énergie ?

Pas de panique ! Si votre chèque énergie n’a pas été réceptionné dans les temps prévus, il est conseillé de patienter quelques jours pour tenir compte des délais postaux. Il est également possible de vérifier son éligibilité via le simulateur disponible sur le site officiel chequeenergie.gouv.fr.

En cas de problème persistant, l’assistance utilisateurs est là pour répondre à toutes vos questions via ce numéro : 0.805.204.805 (appel et service gratuits).

 

 

 

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Efficacité énergétique dans les PME : grand potentiel, petits moyens

Par : EUSEW
14 avril 2024 à 10:00
énergie, La Métropole de Lille accélère sur l'énergie solaire

Ils ont les idées, mais pas l’argent ! L’expérience acquise ces dernières années à travers nos différents projets ciblant les entreprises révèle qu’il existe encore un potentiel significatif pour améliorer l’efficacité énergétique au sein de ce groupe cible. Les améliorations de l’efficacité mesurées ont varié de 15% à 35%.

Par Christel Liljegren, directrice de l’Energikontor Syd (Agence de l’énergie du sud de la Suède) et Vice-Présidente pour la Mobilité et les Transports chez FEDARENE, une organisation partenaire de la Semaine européenne de l’énergie durable 2024.

En Suède, l’augmentation des prix de l’énergie à l’automne/hiver 2022 a entraîné une demande croissante pour l’expertise et les connaissances des agences énergétiques et pour la participation à différentes initiatives de soutien. De nombreuses connexions ont été établies avec des entreprises à travers les régions, révélant l’influence des considérations financières sur la volonté de transition. Cette perspicacité est précieuse pour les efforts futurs, notamment lorsque l’impact de la baisse des prix de l’énergie peut entraîner une diminution de l’engagement et de la mise en œuvre de la transition énergétique propre dans les entreprises.

Des initiatives clairement communiquées en matière d’énergie et de climat (durabilité) renforcent la compétitivité dans un environnement commercial marqué par une augmentation des rapports sur la durabilité et une demande croissante pour des chaînes de valeur durables et sans combustibles fossiles. La gestion stratégique de l’énergie sensibilise les entreprises à leur système énergétique, permettant aux PME de minimiser l’utilisation inutile d’énergie, d’optimiser la technologie et de prendre des décisions éclairées concernant les investissements ou les mises à niveau—résultant en une réduction des coûts énergétiques pour le développement commercial ou le profit. Cette compréhension de leur système énergétique permet aux entreprises de s’adapter rapidement aux changements opérationnels, aux coûts croissants ou aux événements imprévus.

Recommandations recueillies auprès de petites et moyennes entreprises de notre région à l’intention des décideurs politiques :

  • Créer des incitations et établir des systèmes d’incitation pour que les PME participent aux initiatives d’efficacité énergétique, visant à renforcer l’implication et la performance. Une communication claire sur les économies et la motivation est cruciale.
  • Reconnaître l’importance des audits énergétiques en offrant un soutien et des subventions pour que les entreprises engagent des experts. Souligner la réduction des postes énergétiques coûteux et encourager le passage à des alternatives durables.
  • Soutenir les entreprises dans la gestion stratégique de l’énergie en établissant des organisations internes et en nommant des gestionnaires d’énergie. Fournir des ressources et des incitations pour renforcer les structures internes.

L’efficacité énergétique est cruciale pour les petites et moyennes entreprises, pilier de nombreuses économies de l’Union européenne. L’adoption de pratiques énergétiquement efficaces renforce la compétitivité et réduit les coûts opérationnels de ces entreprises, essentiel dans un paysage commercial dynamique avec des budgets serrés. Alors que l’UE se concentre sur la durabilité et le changement climatique, les entreprises qui priorisent l’efficacité énergétique s’alignent sur les réglementations et les tendances du marché, contribuant à la fois à la durabilité environnementale et à la résilience financière. Reconnaître cette importance est clé pour le rôle continu des entreprises dans les économies de l’UE. Les agences énergétiques régionales, en collaboration avec les municipalités et les régions, jouent un rôle crucial en tant qu’acteurs de changement dans la conduite des efforts d’adaptation au climat, soutenant les entreprises dans ces entreprises.

Liens utiles :

Christel Liljegren est directrice générale de l’Agence de l’énergie du sud de la Suède (Energikontor Syd). Tout au long de sa carrière, Christel a travaillé sur différents projets de durabilité – de la gestion stratégique des déchets aux projets de comportement énergétique, et bien d’autres. Depuis 2011, elle travaille à l’agence énergétique et occupe le poste de PDG depuis 2017. Christel est membre du conseil d’administration d’Energikontoren Sverige, l’association nationale des agences régionales d’énergie suédoises, et vice-présidente pour la mobilité et les transports chez FEDARENE.

FEDARENE (Fédération européenne des agences et régions pour l’énergie et l’environnement) est la voix collective sur la transition énergétique pour les régions et les agences énergétiques locales/régionales. Les membres de FEDARENE impulsent la transition énergétique et l’action climatique dans leurs territoires à travers le développement de politiques ambitieuses et des actions de facilitation stratégique.

Avertissement : Cet article est une contribution d’un partenaire. Tous droits réservés. Ni la Commission européenne, ni aucune personne agissant au nom de la Commission n’est responsable de l’utilisation qui pourrait être faite des informations contenues dans l’article. Les opinions exprimées sont celles de l’auteur(s) uniquement et ne doivent pas être considérées comme représentatives de la position officielle de la Commission européenne.

Cet article est publié dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie renouvelable dont EconomieMatin et l’Energeek sont partenaires. L’article a été traduit par l’IA avec relecture humaine. Vous trouverez également la version originale sur EconomieMatin ici.

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Une centrale d’énergie décarbonée arrive en France

12 avril 2024 à 14:00
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En Lorraine, la centrale Novasteam est prévue pour fin 2025. Cette installation vise à produire de l’énergie décarbonée à partir de déchets, promettant un impact significatif sur l’environnement local et la dynamique économique régionale.

Une centrale également bénéfique à l’emploi

Sur le site historique de Novacarb, opérant depuis plus d’un siècle et demi, une transformation majeure est en cours. La future centrale Novasteam. Utilisant des combustibles solides de récupération (CSR), cette initiative permettra d’éliminer l’utilisation du charbon et d’autres énergies fossiles dans les processus industriels locaux, alignant ainsi Novacarb sur les objectifs de la transition énergétique globale.

L’impact de Novasteam s’étend également au domaine socio-économique. Avec un investissement de 130 millions d’euros, partiellement subventionné par l’Agence de la transition écologique (Ademe), le projet va être très bénéfique pour l’emploi local. En pérennisant 1 350 emplois, et en dynamisant le tissu économique de la région, Novasteam s’affirme comme un moteur de développement durable.

Une inauguration prévue pour fin 2025

Le cœur technologique de Novasteam repose sur la valorisation de 140 000 tonnes de déchets à haut pouvoir énergétique annuellement. Ces déchets, issus du tri des activités économiques et municipales, sont transformés en une source d’énergie propre qui alimente la production de carbonate et bicarbonate de sodium. Ce processus soutient l’autonomie énergétique du site et promeut une économie circulaire, où rien n’est perdu et tout est transformé en ressources.

L’inauguration de la centrale Novasteam est prévue pour décembre 2025, avec une vision claire : devenir un modèle de réussite en matière de production énergétique décarbonée.

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Communautés énergétiques de l’UE législation 2.0 : une tendance à la hausse

Par : EUSEW
12 avril 2024 à 13:00
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REScoop.eu représente plus de 2.250 coopératives énergétiques et 1.500.000 citoyens européens. On pourrait dire que le modèle sociétal collaboratif que nous défendons incarne le potentiel que Jean Monnet voyait dans notre Union. Depuis 2013, nous promouvons la propriété citoyenne de la transition énergétique verte. REScoop.eu a joué un rôle essentiel dans l’introduction de deux définitions pour les communautés énergétiques dans le cadre du Paquet énergie propre. Alors que certains États membres traînent encore les pieds en matière de responsabilisation des citoyens, l’UE a mis en place une deuxième génération de législations reconnaissant le rôle que jouent les communautés énergétiques dans différentes activités.

Par Dirk Vansintjan, président de REScoop.eu, ambassadeur numérique de l’EUSEW, et Stavroula Pappa et Felix Kriedemann, tous deux conseillers politiques chez REScoop.eu

1ère vs 2ème génération de législations de l’UE pour les communautés énergétiques

Le paquet « Énergie propre pour tous les Européens » (CEP, 2019) de l’UE a introduit pour la première fois des dispositions pour les « communautés énergétiques renouvelables » (CER) et les « communautés énergétiques citoyennes » (CEC), permettant aux citoyens de prendre possession des énergies renouvelables au lieu de dépendre exclusivement des entreprises. Bien que les communautés énergétiques aient beaucoup évolué depuis 2019, plusieurs obstacles subsistent encore, notamment les problèmes d’accès au réseau, le manque d’opportunités de financement et les procédures administratives et réglementaires complexes.

Comme l’indique l’outil de suivi de transposition de REScoop.eu, plusieurs États membres ont fait des progrès considérables dans la transposition de ces dispositions en législation nationale. Cependant, la plupart des États membres doivent encore développer un cadre permettant aux communautés énergétiques de participer au marché sans discrimination par rapport aux autres acteurs du marché.

L’Europe a connu une pandémie mondiale, la plus grande guerre à nos portes depuis la Seconde Guerre mondiale et une crise énergétique et de coût de la vie qui a exposé notre dépendance aux combustibles fossiles trop coûteux. De nombreux décideurs politiques européens ont travaillé très dur pour atténuer les effets de ces crises. Parmi ces solutions figuraient les paquets REPowerEU et Fit for 55, et la révision de la conception du marché de l’électricité. Toutefois, ces lois ont renforcé le modèle des communautés énergétiques, reconnaissant encore davantage que les citoyens peuvent ne plus dépendre du pouvoir des entreprises pour leur électricité renouvelable, leur chauffage ou leurs rénovations. Nous pouvons désormais collaborer et participer à la transition énergétique locale.

Que peuvent faire les communautés énergétiques ?

Il existe une idée fausse, pourtant répandue, selon laquelle les communautés énergétiques ne peuvent développer que des projets renouvelables au niveau local. La législation de deuxième génération de l’UE pour les communautés énergétiques démontre que les initiatives dirigées par les citoyens contribuent également activement à d’autres activités, y compris la rénovation, l’atténuation de la précarité énergétique, l’efficacité énergétique, l’éolien en mer et le chauffage et le refroidissement.

Les initiatives de chauffage et de refroidissement communautaires (CH&C), où les citoyens possèdent leur infrastructure de chauffage renouvelable locale, émergent partout en Europe. En Belgique, la communauté énergétique Beauvent a levé 1 million d’euros auprès de ses membres en 30 minutes, et en conséquence, fournit désormais de la chaleur renouvelable détenue par les citoyens à la municipalité, à 500 citoyens, à 25 petites et moyennes entreprises, et à 2 hôpitaux à Ostende. Des projets similaires réussissent en Grèce, en Italie, au Danemark, en France et aux Pays-Bas.

Le rôle des communautés énergétiques dans le développement de projets plus importants est reconnu par la directive renouvelée sur les énergies renouvelables afin d’améliorer l’acceptation publique de la transition. À cette fin, les États membres peuvent inclure les CER dans des projets de coopération conjointe sur l’énergie renouvelable offshore.

La Belgique se pose en exemple. En 2019, l’arrêté royal sur les nouvelles zones offshore incluait la participation citoyenne comme l’un des critères de l’appel d’offres. En 2022, le gouvernement a publié une loi qui a transposé les dispositions pour les CER au niveau fédéral, consolidant l’implication citoyenne comme un critère de sélection clé pour les projets éoliens offshore. Un minimum de 1 % du capital levé pour l’ensemble du projet doit être ouvert aux citoyens. Les critères d’appel d’offres attribueront 10 % des points à la participation citoyenne, et les CER ont le droit de contracter 25 % de l’énergie par un accord d’achat d’énergie citoyen (PPA). Cette approche novatrice garantit que les profits de l’énergie éolienne peuvent bénéficier directement aux citoyens, aux communautés et aux petites entreprises.

La voie à suivre : faîtes ce que vous dîtes

La propriété directe par les citoyens des projets d’énergie renouvelable est une garantie essentielle pour assurer l’acceptation sociale et accélérer la transition. Le potentiel de l’énergie communautaire est énorme : d’ici 2050, environ 45 % de la production d’énergie renouvelable dans l’UE pourrait provenir des citoyens. À l’avenir, la Commission doit garantir une transposition, une mise en œuvre et une application complètes et efficaces des règles de l’UE pour créer des cadres réglementaires et habilitants solides qui éliminent les obstacles pour les citoyens et égalisent les conditions de concurrence pour les communautés énergétiques sur le marché de l’énergie. Une prochaine étape pourrait être le développement d’une stratégie au niveau de l’UE sur la manière dont les différentes actions de l’UE et nationales peuvent soutenir le développement des communautés énergétiques dans les différents domaines de la politique de l’UE.

Nous devons maintenant vivre selon les mots de Jean Monnet, et faire en sorte que les citoyens travaillent ensemble pour leur montrer qu’au-delà de leurs différences et de leurs frontières géographiques se trouve un intérêt commun.

Liens utiles :

  1. A roadmap to developing policy and legal frameworks for energy communities
  2. REScoop.eu transposition guidance document
  3. Energy sharing for energy communities – a reference guide
  4. REScoop.eu success story on offshore wind
  5. REScoop.eu Community Heating and Cooling (CH&C) Guidelines:
  6. REScoop.eu Briefing for Municipalities and Social Housing Providers on CH&C:

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Hydrogène : Hysetco prends les devants avec 200 millions d’euros ?

11 avril 2024 à 15:16
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HysetCo, la start-up française spécialisée dans les transports urbains à hydrogène, vient de franchir une étape décisive pour le développement de ses activités grâce à une levée de fonds de 200 millions d’euros, menée par Hy24, son principal actionnaire.

Hy24 investi 200 millions d’euros sur HysetCo

HysetCo s’inscrit comme un acteur prépondérant dans le paysage de la mobilité durable urbaine (VTC, transport de personnes à mobilité réduite) parisienne, et son principal actionnaire, Hy24, compte bien l’aider à passer à la vitesse supérieure. Ce dernier vient de lui accorder un financement à hauteur de 200 millions d’euros. Cette initiative financière reflète une confiance marquée dans le potentiel de l’hydrogène à redéfinir les normes de la mobilité urbaine. « En seulement trois ans et demi d’existence opérationnelle, HysetCo s’est positionné en chef de file de la mobilité hydrogène, un secteur lui-même en hypercroissance », affirme Loïc Voisin, président de HysetCo.

« Avec l’entrée d’un actionnaire majoritaire partageant notre vision, nous sommes confortés dans notre ambition et obtenons les moyens de réussir notre développement », a tenu à souligner Loïc Voisin. L’investissement de Hy24 permettra ainsi à Hysetco de déployer 10 nouvelles stations d’hydrogène d’ici à 2025 en Île-de-France (4 existantes pour le moment) avant de s’étendre dans d’autres grandes villes françaises.

Produire et rendre l’hydrogène plus accessible

HysetCo s’engage également dans la production d’hydrogène renouvelable issu de biométhane. Pour ce faire, la start-up a annoncé l’installation d’électrolyseurs, notamment à la station de la Porte de Saint-Cloud. Cette orientation est stratégique pour l’entreprise, qui cherche à minimiser son impact environnemental tout en rendant sa technologie plus accessible. « Compte tenu des accompagnements de l’État, le kilo d’hydrogène coûte 18 euros, ce qui permet de parcourir une centaine de kilomètres. Nous visons un prix autour des 10 euros du kilogramme », explique Luc Voisin, PDG d’HysetCo.

À noter par ailleurs que la force d’Hysetco réside dans son modèle économique « vehicle as a service ». Celui-ci offre ainsi un service complet à ses clients, qui sont principalement des artisans taxis. Une approche innovante qui vise à réduire l’empreinte carbone de ce type de transport urbain et qui est « réplicable dans toutes les grandes agglomérations qui souhaitent basculer vers des modèles de transports propres et efficaces », comme a tenu à le souligner Pierre-Etienne Franc, co-fondateur et directeur général de Hy24. « Les convertir à l’hydrogène permettrait ainsi d’économiser entre 650.000 et 700.000 tonnes de CO2 par an en Île-de-France ».

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2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret

11 avril 2024 à 14:25
2035 : le futur mix énergétique de la France sera décidé par décret

Le gouvernement prend les rênes pour définir le futur mix énergétique du pays, privilégiant un décret à une discussion parlementaire. Il définira lui-même les objectifs pour le nucléaire, les éoliennes et les panneaux solaires d’ici à 2035.

Le gouvernement fixe le cap énergétique

Le ministre de l’Industrie et de l’Énergie, Roland Lescure, a tranché : le mix énergétique français ne sera pas le fruit d’un débat parlementaire, mais celui d’un décret. En dépit d’une guerre qui oppose les « anti-nucléaire et les anti-énergies renouvelables », le gouvernement a décidé d’opter pour une méthode rapide et efficace puisque « de toute façon, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, on n’a pas le choix, il faut pousser tous les curseurs », explique le cabinet de Roland Lescure sur Ouest France. Une « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) est au cœur de cette dynamique. L’annonce fait suite à une consultation déjà réalisée fin 2023, concernant la « Stratégie française pour l’énergie et le climat ».

Pour 2035, l’objectif est clair : augmenter la production électrique bas carbone de 450 à 650 térawattheures. Cela implique une revitalisation du parc nucléaire et un développement massif des énergies renouvelables. Le gouvernement envisage de multiplier par cinq le photovoltaïque et le gaz vert, et de doubler la production d’éoliennes terrestres. En 2035, plus de la moitié de l’énergie consommée dans notre pays devra être décarbonée. Un défi technique autant que sociétal, en prenant en compte les débats entourant les éoliennes terrestres et la réticence à leur expansion.

Entre urgence climatique et stratégie gouvernementale

La démarche du gouvernement suscite des interrogations. Le choix de la rapidité sur la démocratie participative pourrait être perçu comme un écart aux procédures législatives prévues. En effet, une loi de programmation Energie – Climat aurait dû être adoptée avant juillet 2023. Est-ce une stratégie pour éviter des confrontations législatives ou simplement une réponse pragmatique à l’urgence climatique ?

Malgré l’absence de débat parlementaire, le gouvernement assure que des discussions préalables ont déjà eu lieu. Cependant, certains y voient une volonté de contourner d’éventuels obstacles parlementaires, surtout en prévision des élections européennes. De plus, des lois importantes sont toujours à l’horizon, notamment sur la protection des consommateurs d’énergie et la privatisation des barrages hydroélectriques. Le gouvernement semble naviguer entre la nécessité de protéger ses citoyens et le désir de stimuler l’industrie énergétique nationale. Alors que certains saluent la rapidité d’action, d’autres expriment leur déception face au manque de débat public. Un équilibre délicat à atteindre, avec l’horizon de 2035 déjà en vue.

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Énergie solaire : le déploiement de panneaux solaires dans les champs sera limité

10 avril 2024 à 14:30
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Le gouvernement a introduit un décret visant à accélérer l’installation de panneaux solaires dans les champs tout en préservant l’activité agricole.

Agrivoltaïsme : un décret qui contrôle les panneaux solaires 

Cela fait désormais un peu plus d’un an que la loi d’accélération des énergies renouvelables a été votée. Bruno Le Maire souligne l’importance de cette avancée : « Compléter la production agricole par de la production d’énergie solaire ». Ce décret, fruit de longues négociations, établit une symbiose entre agriculture et énergie renouvelable, limitant à 40% la couverture solaire des champs. 

Le respect des normes est primordial. Les Directions départementales des territoires (DDT) auront la charge de veiller au maintien des rendements agricoles, ne devant pas chuter de plus de 10%. Les projets agrivoltaïques seront scrutés de près, avec un avis de la Commission départementale de préservation des espaces naturels et forestiers (CDPENAF) nécessaire pour toute approbation.

Des contraintes sur l’accélération des énergies renouvelables ?

Le décret délimite clairement les terrains éligibles à l’agrivoltaïsme, excluant les sols récemment cultivés pour éviter une reconversion hâtive en champs solaires. Seules certaines parcelles, comme les friches industrielles ou les terrains incultes depuis plus de dix ans, sont envisageables. Cette mesure assure une utilisation réfléchie de l’espace agricole.

Si l’optimisme est de mise, certains expriment des réserves quant à l’impact de ces contraintes sur l’accélération des énergies renouvelables. Le syndicat des énergies renouvelables, par la voix de son président Jules Nuyssen, voit toutefois dans ce décret une opportunité pour le secteur. Reste à trouver un équilibre juste entre les intérêts des agriculteurs, des porteurs de projets et de la transition énergétique. Les prochaines législations devront aborder la question délicate du partage des bénéfices générés.

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Voiture électrique : recharge ultra-rapide, 3 super-stations d’ici l’été 2024

10 avril 2024 à 13:52
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Vinci souhaite accélérer le passage à l’électromobilité. En collaboration avec l’opérateur espagnol Zunder, le géant autoroutier français va mettre en place trois super-stations de recharge ultra-rapide d’ici à l’été 2024.

Points de recharge : un déploiement progressif, mais qui manque de fiabilité

En mai 2023, la France a atteint un jalon majeur dans la transition énergétique en franchissant le cap des 100 000 points de recharge pour véhicules électriques. Cette expansion, qui représente une augmentation de 41% en un an, reflète l’engagement national en faveur de l’électromobilité, avec une moyenne de 179 points de recharge pour 100 000 habitants. Cette infrastructure couvre désormais l’ensemble des grands axes autoroutiers et des métropoles, offrant une diversité de puissances de recharge pour répondre à tous les besoins : 50% des bornes fournissent un courant alternatif de moyenne puissance, 33% de faible puissance, et 16% sont des bornes rapides en courant continu, ces dernières étant principalement disponibles sur le réseau autoroutier français.

Cependant, derrière cette expansion se présente un défi majeur : la fiabilité des bornes. C’est en effet le paradoxe du déploiement des points de recharge : leur disponibilité a chuté ! Elle est passée de 86% à 81% pour les bornes en courant alternatif, et de 83% à 76% pour les bornes en courant continu  (points de recharge à haute puissance et ultra-rapides). L’origine de cette chute ? Principalement des pannes et une hausse des besoins de maintenance.

Vinci va ouvrir 3 super-stations de recharge d’ici l’été 2024

Dans ce contexte, l’annonce de Vinci et de l’opérateur espagnol Zunder, leader dans le domaine des bornes de recharge dans le sud de l’Europe, prend tout son sens. Ensemble, ils s’apprêtent à lancer trois super-stations de recharge ultra-rapide en France, offrant aux automobilistes la possibilité de recharger leurs véhicules en moins de 20 minutes. Ces stations devraient voir le jour d’ici à la fin de l’été 2024 et seraient équipées, selon les dires de Vinci, de bornes allant jusqu’à 400 kW.

Ces dernières seront implantées dans des lieux stratégiques pour faciliter l’accès à la recharge rapide : l’aire de Sarthe-Touraine sur l’A28 (deux points de recharge), ainsi que les aires du Val-de-Cher sur l’A85 et de Bourges-Marmagne sur l’A71 (25 bornes de recharge chacune). Ces installations ne se contentent pas de proposer un nombre important de points de recharge ultra-rapide, elles intègrent également le système Plug & Charge, qui permet une reconnaissance automatique du véhicule et un démarrage instantané de la recharge. Cette initiative pourrait jouer un rôle clé dans la confiance accordée par les automobilistes aux infrastructures de recharge électrique, en offrant une expérience fiable, rapide et sans accroc.

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Énergies renouvelables : Renner Énergies prêt à investir 500 millions d’euros en France

10 avril 2024 à 13:30
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Les énergies renouvelables sont un enjeu croissant partout en France. Reste la question du financement. Pour faire sortir des projets, le géant mondial BlackRock vient prendre le contrôle de Renner Énergies. Il est prêt à investir plusieurs centaines de millions d’euros en France.

Une première réalisation signée Renner Énergies en Bretagne

Le paysage énergétique français accueille un acteur de taille : Renner Énergies. Ce spécialiste des énergies renouvelables, fort de l’appui du colosse financier BlackRock, vient de marquer son territoire avec l’inauguration d’une centrale photovoltaïque dans les Côtes-d’Armor. Cette installation, déployée sur le site réhabilité d’une ancienne décharge à Plévin, représente le premier projet d’un engagement à long terme dans la transition énergétique.

Avec un investissement de 8,5 millions d’euros, dont une partie provient des riverains bretons eux-mêmes, cette centrale est composée de 17 300 panneaux solaires. Ainsi, cette installation peut fournir assez d’énergie pour couvrir les besoins de 4 500 foyers, hors chauffage.

Les énergies renouvelables, un investissement d’avenir pour la France

Derrière ce projet, Renner Énergies dévoile ses ambitions pour la France. L’entreprise dispose d’un plan d’investissement de 500 millions d’euros dans les énergies renouvelables. Sous la houlette de BlackRock, spécialiste américain des gestions d’actifs, l’entreprise vise le développement de projets éoliens, solaires, mais aussi d’agrivoltaïsme, avec un objectif de 5 GW d’ici 2027. La direction de l’entreprise va plus loin. En effet, elle estime être en capacité de financer au moins une centaine de projets partout dans l’Hexagone.

La stratégie de Renner Énergies se distingue par son approche participative. Elle encourage les élus et les citoyens à devenir acteurs des projets par des investissements attractifs. Sur le parc photovoltaïque de Plévin, la rentabilité avoisine les 6 %. C’est également un moyen, pour Renner Énergies, d’éviter les recours pour accélérer les réalisations.

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Éolien offshore : opposition, défis techniques, le parc d’Oléron est-il sur la sellette ?

9 avril 2024 à 15:00
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Le projet de parc éolien offshore à proximité de l’île d’Oléron, initié par le gouvernement en juillet 2022, en dépit de son potentiel pour la transition énergétique, rencontre une opposition ferme de la part d’acteurs locaux clés, mais fait également face à de nombreux défis techniques.

 

Une nouvelle mise en garde contre le projet de parc éolien offshore d’Oléron

 

Le maire de Saint-Pierre-d’Oléron, Christophe Sueur, et Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, ont uni leurs forces dans une opposition farouche au projet éolien offshore. Leur communiqué commun dénonce un projet « dénaturant les îles d’Oléron et de Ré » et exprime un « profond désaccord » avec l’initiative du gouvernement. Leur critique ne se limite pas à un simple désaccord ; elle met en avant un risque « d’atteinte grave et irrémédiable à la biodiversité et aux fonds marins », pouvant même conduire au « déclin des oiseaux migrateurs ».

Cette alliance entre la protection environnementale et la préservation des intérêts locaux met en évidence un front d’opposition qui continue de s’organiser contre le projet de parc éolien offshore à proximité de l’île d’Oléron. Après deux recours gracieux, une motion défavorable votée par Saint-Pierre-d’Oléron et un pourvoi déposé au Conseil d’État (janvier 2023), la LPO envisage de poser une action en justice afin de faire annuler l’arrêté ministériel qui a acté le lancement du projet d’installation du parc éolien offshore d’Oléron.

 

Des défis techniques herculéens pour les candidats

Le défi technique du parc éolien offshore d’Oléron est sans précédent, avec une profondeur de 65 à 71 mètres, le plaçant comme le plus profond du monde. « On manque de données, d’où la nécessité d’avoir une action coordonnée de la recherche académique », soulignait dès juillet 2022 le géographe Francis Beaucire, pointant du doigt l’ampleur des incertitudes techniques et environnementales. L’équation économique du projet éolien offshore d’Oléron est également complexe. Les défis techniques entraînent des coûts de développement élevés, ce qui pourrait influencer le prix final de l’électricité produite. « Le contexte économique sur les matières premières et l’accès au financement feront que le prix de l’électricité à Oléron sera plus cher », estime Ken Ilacqua, de Q Energy. À noter par ailleurs qu’au vu de la distance qui sépare le parc du littoral, et de la profondeur des installations, il sera tout aussi complexe de trouver une logistique capable d’acheminer les matériaux et pièces pour la construction du parc éolien offshore.

Des prévisions qui ont de quoi poser de sérieuses questions sur la compétitivité que représente ce projet pour les candidats ayant répondu à l’appel d’offres. Actuellement, neuf sont en liste, parmi eux des consortiums français et internationaux tels que Éoliennes en mer Oléron Atlantique (EDF Renouvelables et Maple Power), et des acteurs mondiaux comme Ocean Winds et Iberdrola. Au vu de la complexité et des oppositions au projet, il n’est pas improbable que certains candidats décident de ne finalement pas déposer de dossier.

 

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Agrivoltaïsme : les panneaux photovoltaïques désormais encadrés

9 avril 2024 à 11:22
Agrivoltaïsme

Après une attente de plus d’un an, le monde agricole peut enfin s’approprier le décret sur l’agrivoltaïsme, publié ce mardi 9 avril 2024 au Journal Officiel. Une avancée qui promet de développer les exploitations agricoles avec l’intégration des panneaux photovoltaïques, tout en préservant l’essence même de l’agriculture.

Priorité à l’agriculture

L’agriculture ne cède pas sa place, elle la partage intelligemment avec l’énergie solaire. Le gouvernement met un point d’honneur à ce que l’énergie ne supprime pas l’agriculture mais la complète. «Soyons clairs : il ne s’agit pas de remplacer la production agricole par de la production d’énergie solaire, mais bien de compléter la production agricole par de la production d’énergie solaire . », a ainsi déclaré Bruno Le Maire, ministre de l’Économie dans des propos partagés par Le FigaroAinsi, le décret instaure une limite de 40% de couverture des sols par les panneaux solaires, assurant que l’activité principale reste l’agriculture. Les parcelles témoins jouent un rôle clé, permettant de comparer les rendements pour s’assurer que la production énergétique ne se fait pas au détriment de la terre nourricière.

La vigilance est de mise avec la mise en place de contrôles stricts. La production agricole ne doit pas chuter sous le seuil de 90% du rendement des parcelles témoins. Ces critères seront surveillés par les Directions départementales des territoires, garantes de l’équilibre entre les deux productions. De plus, la Commission départementale de préservation des espaces naturels et forestiers veillera à ce que les projets agrivoltaïques favorisent l’agriculture, un garde-fou essentiel pour préserver l’intégrité des terres agricoles.

Des limites claires pour l’énergie solaire

Le photovoltaïque au sol est circonscrit à des zones spécifiques, déterminées par les chambres d’agriculture. L’objectif est clair : protéger les terres cultivables. Ainsi, les terrains non exploités depuis une décennie, ou ceux naturellement inadaptés à l’agriculture, tels que les friches industrielles ou les anciennes carrières, pourront être équipés de panneaux solaires. Cette approche préventive assure que l’agriculture reste la priorité et que l’essor des énergies renouvelables se fasse de manière responsable.

Il demeure une question en suspens : ces mesures suffiront-elles à déclencher le déploiement des énergies renouvelables espéré par la loi ? Les contraintes sont fortes, et l’équilibre entre développement durable et productivité énergétique est délicat. Seul l’avenir nous dira si ce décret est le catalyseur d’un changement vert ou un frein à l’innovation énergétique dans le secteur agricole.

 

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Chèque énergie 2024 : top départ pour la seconde vague d’envois

8 avril 2024 à 16:30
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Le chèque énergie, cette aide financière gouvernementale, continue de soutenir les foyers français dans la gestion de leurs dépenses énergétiques. Après une première vague de versements au début de la première semaine du mois d’avril 2024, c’est au tour des bénéficiaires de 43 départements de recevoir leur versement entre ce lundi 8 et vendredi 12 avril 2024.

 

Les départements concernés par la seconde vague d’envois du chèque énergie pour 2024

Le chèque énergie continue de soutenir de nombreux foyers français dans la gestion de leurs dépenses énergétiques. 5,8 millions de personnes y sont éligibles pour cette année 2024. Ces derniers ont jusqu’au 31 mars 2025 pour l’utiliser pour leur facture d’énergie ou pour des travaux de rénovation énergétique dans leur logement.

Une fois reçu, l’utilisation du chèque énergie est souple. Les bénéficiaires peuvent soit le présenter directement à leur fournisseur d’énergie (électricité, bois, gaz naturel, fioul domestique) sous format papier, soit l’utiliser en ligne via le portail dédié. Le montant varie entre 48 et 277 euros et est alors déduit des factures à venir.

 

Voici la liste des 43 départements concernés par la seconde vague d’envois : 

 

Auvergne-Rhône-Alpes
  • 03 – Allier
  • 15 – Cantal
  • 26 – Drôme
  • 42 – Loire
  • 07 – Ardèche
  • 43 – Haute-Loire
Bourgogne-Franche-Comté 
  • 58 – Nièvre
  • 70 – Haute-Saône
  • 89 – Yonne
  • 71 – Saône-et-Loire
  • 90 – Territoire de Belfort
Bretagne 
  • 22 – Côtes-d’Armor
Centre-Val de Loire
  • 41 – Loir-et-Cher
  • 18 – Cher
Corse
  • 20 – Corse
Grand Est
  • 88 – Vosges
  • 10 – Aube
  • 51 – Marne
  • 55 – Meuse
Hauts de France
  • 80 – Somme
Nouvelle-Aquitaine
  • 86 – Vienne
  • 19 – Corrèze
  • 79 – Deux-Sèvres (partagé entre les semaines du 8 au 12 et du 22 au 26 avril 2024)
  • 87 – Haute-Vienne
  • 17 – Charente-Maritime
  • 40 – Landes
  • 16 – Charente
Normandie
  • 76 – Seine-Maritime
  • 14 – Calvados
  • 50 – Manche
Occitanie
  • 48 – Lozère
  • 65 – Hautes-Pyrénées
  • 81 – Tarn
  • 34 – Hérault
  • 12 – Aveyron
  • 46 – Lot
  • 32 – Gers
Provence-Alpes-Côte d’Azur
  • 04 – Alpes de Haute Provence
  • 05 – Hautes-Alpes
Pays de la Loire 
  • 53 – Mayenne
  • 72 – Sarthe
  • 85 – Vendée
  • 49 – Maine-et-Loire

 

Qui est éligible au chèque énergie ?

L’éligibilité au chèque énergie repose sur des critères bien définis, essentiellement centrés autour du revenu fiscal de référence par unité de consommation (RFR/UC) du foyer. Le système d’unités de consommation ajuste le revenu fiscal en fonction de la taille et de la composition du ménage, le but étant d’assurer une distribution équitable de cette aide financière.

Pour être éligible, les plafonds de revenus varient ainsi :

  • Une personne seule (1 UC) ne doit généralement pas dépasser un RFR d’environ 11 000 euros.
  • Un couple sans enfant (1,5 UC) voit ce seuil ajusté aux alentours de 16 500 euros.
  • Le plafond de revenus s’élève ensuite suivant le nombre d’enfants ou de personne à charge supplémentaire.

Quand auront lieu les prochaines vagues d’envois ?

Vague du 16-19 avril 2024 :

  • Oise, Val-d’Oise, Eure, Eure-et-Loir, Loiret, Ille-et-Vilaine, Finistère, Morbihan, Loire-Atlantique, Indre-et-Loire, Puy-de-Dôme, Savoie, Jura, Doubs, Côte-d’Or, Bas-Rhin, Moselle, Meurthe-et-Moselle, Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Pyrénées-Atlantiques, Gironde.

Vague du 22- 25 avril 2024 :

  • Paris, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Yvelines, Seine-et-Marne, Essonne, Deux-Sèvres, Haut-Rhin, Ain, Rhône, Haute-Savoie, Isère, Haute-Garonne.

Aucune démarche n’est à effectuer pour recevoir le chèque énergie, celui-ci est envoyé par voie postale ou de manière dématérialisée sur le site officiel. Néanmoins, les ménages éligibles sont encouragés à vérifier leur situation via le simulateur en ligne en cas de non-réception de leur versement, et à faire une réclamation si besoin via le numéro dédié : 0.805.204.805 (appel et service gratuits)

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Bruno Le Maire veut des panneaux solaires européens

5 avril 2024 à 15:01
panneaux solaires européens

Dans le cadre verdoyant d’une ancienne décharge réhabilitée en ferme solaire par EDF à Manosque, Bruno Le Maire, en déplacement, n’a pas manqué de souligner l’importance de la production locale de panneaux solaires. À cette occasion, il a détaillé les objectifs ambitieux de la France pour l’énergie solaire et la nécessité d’une production « Made in Europe ».

Un soutien européen à la production locale

La France, avec une vision claire pour 2035, aspire à générer 100 GW d’électricité solaire, un projet de 20 milliards d’euros. Bruno Le Maire questionne le bénéfice économique de cette somme massive. Fervent défenseur de l’industrie nationale, il encourage vivement l’utilisation des fonds pour stimuler l’emploi et la technologie au sein du pays. « Il faut se retrousser les manches. Nous devons produire nos panneaux photovoltaïques sur notre territoire », a-t-il déclaré.

Pour revigorer le secteur photovoltaïque européen, concurrencé par des prix défiants toute concurrence en Asie, l’appel est lancé aux géants de l’énergie pour se tourner vers des solutions locales. La production européenne peine à suivre le rythme, mais la volonté politique cherche à rééquilibrer la balance commerciale.

Un pacte pour l’autonomie énergétique

Le « Pacte Solaire », initié par Roland Lescure, introduit une démarche inédite, avec l’objectif de concrétiser 30 % des commandes de panneaux auprès de producteurs européens d’ici 2025. Un « Induscore », similaire au « Nutriscore », servirait à identifier les fabricants méritants. Des lettres d’intention sont déjà envisagées pour cette année, promettant un soutien initial aux producteurs européens.

Malgré une réception initialement tiède, les développeurs français commencent à embrasser ce changement. Avec 29 signatures d’acteurs majeurs et le soutien des fédérations professionnelles, le pacte prend de l’ampleur. Les autorités se donnent deux mois pour rallier d’autres entreprises et consolider cet élan patriotique économique.

La Chine, un concurrent redoutable

L’argument économique se trouve au cœur du débat : le coût des panneaux solaires n’est qu’une fraction du budget global d’un projet solaire. Le ministère insiste sur la dimension collective plus que financière de l’effort demandé, appelant à une solidarité industrielle plutôt qu’à une analyse coût-centrée.

Face à la pratique agressive de dumping des fabricants chinois, l’Europe cherche à s’affirmer. La mise en œuvre du « Net Zero Industrie Act » témoigne de cette ambition en favorisant l’acquisition de panneaux européens lors d’appels d’offres publics. La manœuvre vise à stimuler l’industrie solaire européenne, établissant un front uni contre l’assaut tarifaire de la Chine.

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Énergies renouvelables : encore des obstacles en France

5 avril 2024 à 12:00
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Le développement des énergies renouvelables est l’un des axes majeurs pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Problème, selon un rapport, leur progression est entravée par de nombreux obstacles.

Encore des obstacles pour les énergies renouvelables

L’élan vers une transition énergétique plus verte se heurte à des défis considérables. Deux problèmes sont pointés du doigt par un nouveau rapport : le financement et l’infrastructure qui demeurent inadaptés. Les experts du réseau REN21 mettent en lumière la disparité frappante entre l’ambition affichée et la réalité du terrain. Bien que les émissions de CO2 liées à l’énergie continuent de grimper, atteignant des niveaux records en 2023, le monde brûle plus de combustibles fossiles que jamais.

Le financement insuffisant exacerbe la situation, particulièrement dans les pays en développement où le coût des projets renouvelables peut quadrupler par rapport aux nations riches. Cette inégalité financière entrave non seulement l’expansion nécessaire des énergies renouvelables mais accroît également la dépendance aux combustibles fossiles.

Des objectifs ambitieux face à des réalités dures

Malgré les records établis en 2023 avec l’ajout de 473 GW de nouvelles capacités de production d’électricité renouvelable, les experts avertissent : cela demeure insuffisant. Pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, il est nécessaire d’augmenter la production annuelle à 1.000 GW. Les retards dans l’octroi des autorisations et le raccordement aux réseaux électriques exacerbent le problème. Cette situation crée d’importants goulots d’étranglement, selon les experts.

Ces entraves administratives et techniques retardent considérablement la mise en œuvre de projets vitaux pour la transition énergétique. Malgré une prise de conscience croissante et des avancées technologiques, la route vers les énergies renouvelables est encore longue. Des progrès certes, mais ils ne suffisent pas pour le moment pour atteindre les objectifs climatiques. De nombreux obstacles entravent encore le développement des énergies renouvelables, expliquent les experts du REN21.

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Gaz : l’autoconsommation collective pour accélérer la production de biogaz

4 avril 2024 à 15:30
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Le gaz renouvelable est depuis le 29 mars 2024 ouvert à l’autoconsommation collective, une initiative du gouvernement visant à encourager de nouveaux projets de production de biogaz.

 

Le gaz renouvelable désormais ouvert à l’autoconsommation collective

Avec les décrets et l’arrêté du 29 mars 2024, la France marque un tournant décisif dans son engagement vers une énergie plus verte. L’autoconsommation collective, jusqu’alors cantonnée à l’électricité, ouvre ses portes au gaz renouvelable. Les consommateurs ont désormais la possibilité de consommer du gaz renouvelable produit par des infrastructures (entreprises agricoles, ménages ou collectivités) proches de chez eux.

Les règles sont précises : les participants doivent être connectés au réseau public de gaz naturel et la distance séparant les installations de production des consommateurs ne doit pas excéder deux kilomètres, avec la possibilité d’étendre ce périmètre à dix, voire vingt kilomètres en zone rurale, sous certaines conditions. À noter par ailleurs, que ces opérations sont limitées à une production annuelle de 25 GWh, un plafond qui vise à encourager les petits producteurs de biogaz et à garantir une distribution équitable.

 

Encourager de nouveaux projets de biogaz

Si l’autoconsommation étendue au gaz renouvelable permet aux consommateurs de réduire leur facture énergétique, ainsi que leur empreinte carbone, elle vise surtout à encourager de nouveaux projets de production de biogaz. Celui-ci est fabriqué à partir de la méthanisation. Il s’agit d’un procédé qui permet non seulement de réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de valoriser les déchets agricoles et ménagers. En 2023, 1 046 installations servaient à la production d’électricité, tandis que 591 installations alimentaient le réseau de gaz naturel.

Les applications du biogaz sont multiples : chauffage, production d’électricité, carburant pour les transports. Une polyvalence qui fait du biogaz une énergie particulièrement intéressante pour le mix énergétique de la France. Le gouvernement vise à intégrer 10 % de gaz renouvelable dans le réseau de gaz d’ici à 2030, un objectif qui ne semble pas hors de portée avec cette nouvelle extension de l’autoconsommation collective.

 

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