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La pression américaine monte encore d’un cran contre le chinois Huawei

USA vs Chine : S05E04
Un drapeau américain flotte dans un ciel gris.

Énième épisode dans la série États-Unis vs Chine. Le gouvernement américain aurait davantage fermé les vannes sur les exportations de puces vers Huawei. Les deux pays se livrent une guerre froide sur fonds de sécurité nationale depuis maintenant plusieurs années.

2019 – 2024 : la guerre froide continue

Pour rappel, Huawei a été placé sur liste noire par les États-Unis suite à la signature d’un décret par Donald Trump en mai 2019. Il était alors question d’interdire aux groupes américains de faire des affaires avec le chinois Huawei. Des risques sur la sécurité nationale étaient mis en avant. « Les entreprises américaines peuvent vendre leur équipement à Huawei […] Nous parlons là d’équipement qui ne pose pas de grand problème de sécurité nationale », précisait alors le président des États-Unis.

Fin 2022, la guerre froide continuait de plus belle avec l’interdiction d’exporter les produits « hautes performances » pour l’IA, la défense, les supercalculateurs, les équipements pour fabriquer des semi-conducteurs, etc. Les USA souhaitaient ainsi garder leur avance technologique. De son côté, la Chine a un plan pour se débarrasser des technologies américaines. Elle a même banni AMD, Intel et Microsoft de ses administrations.

Un jeu du chat et de la souris s’est mis en place, notamment du côté des GPU NVIDIA. Malgré l’embargo, la Chine continuait à s’en procurer en ce début d’année, tandis que des GPU spéciaux pour la Chine était proposée par NVIDIA, afin de pouvoir continuer à en vendre.

Nouveau tour de vis de l‘administration Biden

C’est dans un marché déjà bien verrouillé que le gouvernement de Biden a révoqué les licences d’exportation permettant à Intel et Qualcomm de continué à fournir certains semi-conducteurs à Huawei, révèle le Financial Times. Cette décision du ministère américain du Commerce entraverait la fourniture de puces pour les ordinateurs portables et les téléphones mobiles de Huawei, précisent des personnes au fait de la situation.

Le discours est un peu toujours le même : « Nous évaluons en permanence la manière dont nos contrôles peuvent protéger au mieux notre sécurité nationale et nos intérêts en matière de politique étrangère, en tenant compte de l’évolution constante des menaces et du paysage technologique », a déclaré un porte-parole du ministère. « Dans le cadre de ce processus, comme nous l’avons fait par le passé, nous révoquons parfois des licences d’exportation ».

Cette décision intervient alors que les États-Unis s’alarment de la capacité de Huawei à développer ses propres puces en dépit des contrôles à l’exportation mis en place depuis 2022, souligne le FT. Lorsque la secrétaire d’État au commerce, Gina Raimondo, s’est rendue en Chine l’année dernière, Huawei avait en effet présenté son smartphone Mate 60 Pro, dont les performances avaient surpris les experts.

Marco Rubio, vice-président républicain de la commission sénatoriale du renseignement, et Elise Stefanik, quatrième républicaine de la Chambre des représentants, avaient demandé le mois dernier à Mme Raimondo de révoquer les licences de Huawei après l’apparition d’informations selon lesquelles le groupe basé à Shenzhen avait construit des ordinateurs portables utilisant des puces d’Intel. C’est le cas du dernier Matebook avec un Core-i9 13900H.

Un discours bien rodé depuis des années

Le mois dernier, le FT avait également rapporté que les États-Unis poussaient leurs alliés en Europe et en Asie à renforcer les restrictions sur les exportations de technologies liées aux puces vers la Chine, en raison des inquiétudes croissantes concernant Huawei. Là encore, c’est une rengaine qui revient régulièrement sur le devant de la scène depuis des années.

« Les États-Unis ont trop étendu le concept de sécurité intérieure, politisé les questions économiques et commerciales, abusé des mesures de contrôle à l’export et adopté à plusieurs reprises des sanctions et des mesures de répression déraisonnables contre des entreprises chinoises spécifiques », a réagi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué, relève de son côté l’AFP.

Le porte-parole a aussi averti que « la Chine prendrait toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises ». En plus de bannir certaines entreprises américaines de ses administrations, la Chine restreint les exportations en matériaux rares indispensables à la création des puces.

L’AFP relève que les sanctions américaines ont forcé le géant chinois des télécoms à se recentrer sur des secteurs comme les logiciels, les appareils connectés, l’informatique d’entreprise, mais aussi les voitures électriques, avec sa marque Aito.

Réactions d’Intel et Qualcomm

Intel et Qualcomm ont réagi à leur manière à cette nouvelle vague de restriction. Dans un document transmis à la SEC, Intel explique que « le 7 mai 2024, le département du Commerce des États-Unis a informé Intel Corporation qu’il révoquait certaines licences d’exportation d’articles de consommation à un client en Chine, avec effet immédiat. Par conséquent, la société s’attend à ce que le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2024 reste dans la fourchette initiale de 12,5 à 13,5 milliards de dollars, mais en dessous du point médian ».

Il y a quelques jours, Qualcomm avait pris les devants (.pdf) : « nous disposons actuellement de licences d’exportation du ministère américain du Commerce qui nous permettent de vendre à Huawei des produits, notamment pour la 4G et le Wi-Fi, mais pas pour la 5G. Des reportages récents ont indiqué que le ministère du Commerce envisageait de ne pas accorder de nouvelles licences de vente à Huawei ». La prévision semble donc s’être réalisée.

« De plus, Huawei a récemment lancé de nouveaux appareils compatibles 5G utilisant des puces maison. Même si nous avons continué à vendre des produits à Huawei sous nos licences, nous ne prévoyons pas de revenus provenant de chez Huawei au-delà de l’année civile en cours ».

La suite au prochain épisode…

OpenAI a détruit les jeux de données de livres sur lesquelles elle a entrainé ses premiers modèles

Catch me if you can
Deux requins étiquetés par portions avec les marques des entreprises d'IA génératives nagent dans l'océan

Dans le procès qui oppose l’organisation américaine Authors Guild à OpenAI, des documents descellés révèle que l’entreprise de Sam Altman a affirmé à la FTC avoir détruit toutes ses copies des jeux de données contenant des milliers de livres sur lesquels elle a entrainé ses grands modèles de langage. Pour l’Authors Guild, OpenAI a détruit une preuve directe du contenu copyrighté qu’elle a utilisé pour entrainer ses modèles.

Ce sont des documents qu’OpenAI ne voulait pas qu’ils soient publiés. Mais finalement, la justice américaine n’a pas suivi l’avis de l’entreprise. Ils proviennent d’un des multiples procès intentés contre OpenAI pour violation de copyright lors de l’entrainement de ses modèles de langage. Ces documents révèlent que l’entreprise a détruit des jeux de données visés par la plainte, comme l’a découvert Business Insider.

Plainte de nombreux auteurs américains

L'organisation américaine Authors Guild, qui rassemble environ 9 000 membres, a porté plainte en septembre 2023 contre l'entreprise aux côtés d'auteurs célèbres comme George R.R. Martin, Michael Connelly, David Baldacci, Mary Bly, Sylvia Day ou encore Roxana Robinson (pdf). Dans ce document, les plaignants ciblent en particulier l'utilisation de trois jeux de données utilisés par l'entreprise : « OpenAI admet que parmi les jeux de données "d'entraînement" qu'elle a utilisés pour "entraîner" le modèle [GPT-3] figuraient "Common Crawl" et deux "corpus de livres basés sur l'internet" de "haute qualité" qu'elle appelle "Books1" et "Books2" », citant un article scientifique des chercheurs de l'entreprise. Mais, si le contenu de Common Crawl est connu (car disponible en accès libre), ceux de Books1 et Books2 ne le sont pas. En effet, ils ont été créés en interne à OpenAI pour entrainer ses modèles de façon unique et notamment GPT-3, le grand modèle de langage sur lequel l'entreprise s'est appuyée, à l'époque, pour sortir ChatGPT.

Des pièces à conviction détruites ?

Après plusieurs mois infructueux de recherche d'information sur Books1 et Books2, car OpenAI se retranchait derrière leur « confidentialité », l'Authors Guild a pu obtenir de l'entreprise de Sam Altman « qu'elle avait détruit toutes ses copies de books1 et books2, et que les deux chercheurs d'OpenAI responsables de la création de ces ensembles de données ne sont plus employés » par la société (PDF). Cette destruction aurait eu lieu mi 2022. Pour l'association de défense des droits des auteurs américains, « étant donné qu'OpenAI a détruit les preuves directes du contenu des books 1 et 2, ces anciens employés sont d'une importance cruciale dans cette affaire ». Elle a donc demandé à l'entreprise leur identité et l'accuse de ne pas donner suffisamment d'information pour les identifier. Les avocats de l'Authors Guild en profitent pour demander l'accès aux réponses d'OpenAI à la Federal Trade Commission (FTC) lors de différentes enquêtes de l'agence indépendante américaine. Celles-ci pourraient, en effet, contenir les informations que l'organisation cherche.

Destruction « avant litige »

Mais OpenAI se défend (PDF) en expliquant qu'elle a apporté à l'Authors Guild des informations sur ces deux chercheurs et qu'elle est prête à répondre à ses questions si elles n'étaient pas suffisamment claires. Elle ajoute que « les jeux de données Books1 et Books2 ont été supprimés pour cause de non-utilisation avant qu'un litige n'ait été intenté contre OpenAI, et qu'OpenAI a activement enquêté pour déterminer si elle pouvait trouver d'autres copies des jeux de données ou d'autres documents à partir desquels les jeux de données peuvent être reconstruits ». OpenAI s'oppose donc à ce que l'Authors Guild puisse accéder à ses réponses données à la FTC dans des enquêtes se concentrant sur les données personnelles et les aspects liés au consommateur, informations « sans rapport avec la présente affaire ». Dans une déclaration citée par Business Insider, OpenAI affirme que « les modèles qui alimentent ChatGPT et notre API aujourd'hui n'ont pas été développés à l'aide de ces jeux de données » et ajoute que « ces jeux de données, créés par d'anciens employés qui ne font plus partie d'OpenAI, ont été utilisés pour la dernière fois en 2021 et supprimés pour cause de non-utilisation en 2022 ». Il n'en reste pas moins que, dans sa réponse récente à la plainte du New York Times, OpenAI affirmait qu' « étant donné que le copyright couvre aujourd’hui pratiquement toutes les formes d’expression humaine – y compris les articles de blog, les photographies, les messages de forum, les bouts de code de logiciel et les documents gouvernementaux – il serait impossible d’entraîner les meilleurs modèles d’IA actuels sans utiliser des documents protégés par le copyright ».

La pression américaine monte encore d’un cran contre le chinois Huawei

USA vs Chine : S05E04
Un drapeau américain flotte dans un ciel gris.

Énième épisode dans la série États-Unis vs Chine. Le gouvernement américain aurait davantage fermé les vannes sur les exportations de puces vers Huawei. Les deux pays se livrent une guerre froide sur fonds de sécurité nationale depuis maintenant plusieurs années.

2019 – 2024 : la guerre froide continue

Pour rappel, Huawei a été placé sur liste noire par les États-Unis suite à la signature d’un décret par Donald Trump en mai 2019. Il était alors question d’interdire aux groupes américains de faire des affaires avec le chinois Huawei. Des risques sur la sécurité nationale étaient mis en avant. « Les entreprises américaines peuvent vendre leur équipement à Huawei […] Nous parlons là d’équipement qui ne pose pas de grand problème de sécurité nationale », précisait alors le président des États-Unis.

Fin 2022, la guerre froide continuait de plus belle avec l’interdiction d’exporter les produits « hautes performances » pour l’IA, la défense, les supercalculateurs, les équipements pour fabriquer des semi-conducteurs, etc. Les USA souhaitaient ainsi garder leur avance technologique. De son côté, la Chine a un plan pour se débarrasser des technologies américaines. Elle a même banni AMD, Intel et Microsoft de ses administrations.

Un jeu du chat et de la souris s’est mis en place, notamment du côté des GPU NVIDIA. Malgré l’embargo, la Chine continuait à s’en procurer en ce début d’année, tandis que des GPU spéciaux pour la Chine était proposée par NVIDIA, afin de pouvoir continuer à en vendre.

Nouveau tour de vis de l‘administration Biden

C’est dans un marché déjà bien verrouillé que le gouvernement de Biden a révoqué les licences d’exportation permettant à Intel et Qualcomm de continué à fournir certains semi-conducteurs à Huawei, révèle le Financial Times. Cette décision du ministère américain du Commerce entraverait la fourniture de puces pour les ordinateurs portables et les téléphones mobiles de Huawei, précisent des personnes au fait de la situation.

Le discours est un peu toujours le même : « Nous évaluons en permanence la manière dont nos contrôles peuvent protéger au mieux notre sécurité nationale et nos intérêts en matière de politique étrangère, en tenant compte de l’évolution constante des menaces et du paysage technologique », a déclaré un porte-parole du ministère. « Dans le cadre de ce processus, comme nous l’avons fait par le passé, nous révoquons parfois des licences d’exportation ».

Cette décision intervient alors que les États-Unis s’alarment de la capacité de Huawei à développer ses propres puces en dépit des contrôles à l’exportation mis en place depuis 2022, souligne le FT. Lorsque la secrétaire d’État au commerce, Gina Raimondo, s’est rendue en Chine l’année dernière, Huawei avait en effet présenté son smartphone Mate 60 Pro, dont les performances avaient surpris les experts.

Marco Rubio, vice-président républicain de la commission sénatoriale du renseignement, et Elise Stefanik, quatrième républicaine de la Chambre des représentants, avaient demandé le mois dernier à Mme Raimondo de révoquer les licences de Huawei après l’apparition d’informations selon lesquelles le groupe basé à Shenzhen avait construit des ordinateurs portables utilisant des puces d’Intel. C’est le cas du dernier Matebook avec un Core-i9 13900H.

Un discours bien rodé depuis des années

Le mois dernier, le FT avait également rapporté que les États-Unis poussaient leurs alliés en Europe et en Asie à renforcer les restrictions sur les exportations de technologies liées aux puces vers la Chine, en raison des inquiétudes croissantes concernant Huawei. Là encore, c’est une rengaine qui revient régulièrement sur le devant de la scène depuis des années.

« Les États-Unis ont trop étendu le concept de sécurité intérieure, politisé les questions économiques et commerciales, abusé des mesures de contrôle à l’export et adopté à plusieurs reprises des sanctions et des mesures de répression déraisonnables contre des entreprises chinoises spécifiques », a réagi un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué, relève de son côté l’AFP.

Le porte-parole a aussi averti que « la Chine prendrait toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement les droits et les intérêts légitimes des entreprises chinoises ». En plus de bannir certaines entreprises américaines de ses administrations, la Chine restreint les exportations en matériaux rares indispensables à la création des puces.

L’AFP relève que les sanctions américaines ont forcé le géant chinois des télécoms à se recentrer sur des secteurs comme les logiciels, les appareils connectés, l’informatique d’entreprise, mais aussi les voitures électriques, avec sa marque Aito.

Réactions d’Intel et Qualcomm

Intel et Qualcomm ont réagi à leur manière à cette nouvelle vague de restriction. Dans un document transmis à la SEC, Intel explique que « le 7 mai 2024, le département du Commerce des États-Unis a informé Intel Corporation qu’il révoquait certaines licences d’exportation d’articles de consommation à un client en Chine, avec effet immédiat. Par conséquent, la société s’attend à ce que le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2024 reste dans la fourchette initiale de 12,5 à 13,5 milliards de dollars, mais en dessous du point médian ».

Il y a quelques jours, Qualcomm avait pris les devants (.pdf) : « nous disposons actuellement de licences d’exportation du ministère américain du Commerce qui nous permettent de vendre à Huawei des produits, notamment pour la 4G et le Wi-Fi, mais pas pour la 5G. Des reportages récents ont indiqué que le ministère du Commerce envisageait de ne pas accorder de nouvelles licences de vente à Huawei ». La prévision semble donc s’être réalisée.

« De plus, Huawei a récemment lancé de nouveaux appareils compatibles 5G utilisant des puces maison. Même si nous avons continué à vendre des produits à Huawei sous nos licences, nous ne prévoyons pas de revenus provenant de chez Huawei au-delà de l’année civile en cours ».

La suite au prochain épisode…

OpenAI a détruit les jeux de données de livres sur lesquelles elle a entrainé ses premiers modèles

Catch me if you can
Deux requins étiquetés par portions avec les marques des entreprises d'IA génératives nagent dans l'océan

Dans le procès qui oppose l’organisation américaine Authors Guild à OpenAI, des documents descellés révèle que l’entreprise de Sam Altman a affirmé à la FTC avoir détruit toutes ses copies des jeux de données contenant des milliers de livres sur lesquels elle a entrainé ses grands modèles de langage. Pour l’Authors Guild, OpenAI a détruit une preuve directe du contenu copyrighté qu’elle a utilisé pour entrainer ses modèles.

Ce sont des documents qu’OpenAI ne voulait pas qu’ils soient publiés. Mais finalement, la justice américaine n’a pas suivi l’avis de l’entreprise. Ils proviennent d’un des multiples procès intentés contre OpenAI pour violation de copyright lors de l’entrainement de ses modèles de langage. Ces documents révèlent que l’entreprise a détruit des jeux de données visés par la plainte, comme l’a découvert Business Insider.

Plainte de nombreux auteurs américains

L'organisation américaine Authors Guild, qui rassemble environ 9 000 membres, a porté plainte en septembre 2023 contre l'entreprise aux côtés d'auteurs célèbres comme George R.R. Martin, Michael Connelly, David Baldacci, Mary Bly, Sylvia Day ou encore Roxana Robinson (pdf). Dans ce document, les plaignants ciblent en particulier l'utilisation de trois jeux de données utilisés par l'entreprise : « OpenAI admet que parmi les jeux de données "d'entraînement" qu'elle a utilisés pour "entraîner" le modèle [GPT-3] figuraient "Common Crawl" et deux "corpus de livres basés sur l'internet" de "haute qualité" qu'elle appelle "Books1" et "Books2" », citant un article scientifique des chercheurs de l'entreprise. Mais, si le contenu de Common Crawl est connu (car disponible en accès libre), ceux de Books1 et Books2 ne le sont pas. En effet, ils ont été créés en interne à OpenAI pour entrainer ses modèles de façon unique et notamment GPT-3, le grand modèle de langage sur lequel l'entreprise s'est appuyée, à l'époque, pour sortir ChatGPT.

Des pièces à conviction détruites ?

Après plusieurs mois infructueux de recherche d'information sur Books1 et Books2, car OpenAI se retranchait derrière leur « confidentialité », l'Authors Guild a pu obtenir de l'entreprise de Sam Altman « qu'elle avait détruit toutes ses copies de books1 et books2, et que les deux chercheurs d'OpenAI responsables de la création de ces ensembles de données ne sont plus employés » par la société (PDF). Cette destruction aurait eu lieu mi 2022. Pour l'association de défense des droits des auteurs américains, « étant donné qu'OpenAI a détruit les preuves directes du contenu des books 1 et 2, ces anciens employés sont d'une importance cruciale dans cette affaire ». Elle a donc demandé à l'entreprise leur identité et l'accuse de ne pas donner suffisamment d'information pour les identifier. Les avocats de l'Authors Guild en profitent pour demander l'accès aux réponses d'OpenAI à la Federal Trade Commission (FTC) lors de différentes enquêtes de l'agence indépendante américaine. Celles-ci pourraient, en effet, contenir les informations que l'organisation cherche.

Destruction « avant litige »

Mais OpenAI se défend (PDF) en expliquant qu'elle a apporté à l'Authors Guild des informations sur ces deux chercheurs et qu'elle est prête à répondre à ses questions si elles n'étaient pas suffisamment claires. Elle ajoute que « les jeux de données Books1 et Books2 ont été supprimés pour cause de non-utilisation avant qu'un litige n'ait été intenté contre OpenAI, et qu'OpenAI a activement enquêté pour déterminer si elle pouvait trouver d'autres copies des jeux de données ou d'autres documents à partir desquels les jeux de données peuvent être reconstruits ». OpenAI s'oppose donc à ce que l'Authors Guild puisse accéder à ses réponses données à la FTC dans des enquêtes se concentrant sur les données personnelles et les aspects liés au consommateur, informations « sans rapport avec la présente affaire ». Dans une déclaration citée par Business Insider, OpenAI affirme que « les modèles qui alimentent ChatGPT et notre API aujourd'hui n'ont pas été développés à l'aide de ces jeux de données » et ajoute que « ces jeux de données, créés par d'anciens employés qui ne font plus partie d'OpenAI, ont été utilisés pour la dernière fois en 2021 et supprimés pour cause de non-utilisation en 2022 ». Il n'en reste pas moins que, dans sa réponse récente à la plainte du New York Times, OpenAI affirmait qu' « étant donné que le copyright couvre aujourd’hui pratiquement toutes les formes d’expression humaine – y compris les articles de blog, les photographies, les messages de forum, les bouts de code de logiciel et les documents gouvernementaux – il serait impossible d’entraîner les meilleurs modèles d’IA actuels sans utiliser des documents protégés par le copyright ».

Vtt Kona Process 134 29" - Tout-Suspendu Dark Brown

1 363,49€ - Private Sport Shop

L'ESSENTIEL :

Utilisation : All-Mountain
Cadre : Aluminium
Garantie*
Freins : disques hydrauliques
Transmission : Shimano Deore 11V
Roues : 29"




SPECIFICITES :

KIT CADRE :

  • Cadre : Kona Race Light 6061 Aluminium
  • Fourche : RockShox Recon RL Motion Control Solo Air 140 mm, Conique, Espacement de 110 mm
  • Amortisseur : Tourillon RockShox Deluxe Select
  • Conseil taille utilisateur : XS 147-155 cm, S 152-160 cm, S/M 157-170 cm, M 168-178 cm, M/L 175-183 cm, L 180-188 cm, XL 185-196 cm

TRANSMISSION :

  • Dérailleur arrière : Shimano Deore 11V
  • Manette : Shimano Deore 11V
  • Pédalier : 30 dents
  • Chaîne : KMC x11
  • Cassette : Shimano Deore, 11-50 dents, 11V
  • Frein : Alhonga 474 hydraulique
  • Disque : Alhonga 180mm/160mm

ROUES :

  • Jantes : WTB ST i30 TCS 2.0 29"
  • Moyeu avant : Formule 110x15mm
  • Moyeu arrière : Formule 148x12mm
  • Rayon : Noir inoxydable
  • Pneu avant : Maxxis Minion DHF EXO TR DUAL 27.5x2.5" WT
  • Pneu arrière : Maxxis EXO TR DUAL 27.5x2.4" WT

PERIPHERIQUES :

  • Cintre : KONA XC/BC 35
  • Poignées : KONA
  • Tige de selle : Télescopique TranzX 31.6 mm
  • Selle : Sentier Kona
  • Pédales : Non

Pack 8 Outils 18V XR Brushless + 4 batteries 5Ah + chargeur + 3 coffrets TOUGHSYSTEM + Chariot de transport DEWALT - DCK853P4-QW

1 460€ - Sobrico

Ce pack se compose de:
1 perceuse à percussion XRP DCD996
1 visseuse à chocs DCF887
1 perforateur SDS-Plus DCH273
1 meuleuse 125 mm DCG405
1 scie sabre DCS367
1 découpeur oscillant DCS355
1 scie circulaire DCS570
1 lampe LED DCL050
4 batteries 18 V 5 Ah XR Li-Ion DCB184
1 chargeur double DCB132
3 coffrets Toughsystem
1 chariot de transport

Perceuse visseuse à percussion XRP DCD996 :

La perceuse visseuse à percussion XRP DCD996 est un outil électroportatif conçu pour répondre aux besoins exigeants des applications lourdes en perçage à percussion et en vissage. Elle se distingue par sa puissance élevée, capable de délivrer un couple allant jusqu'à 95 Nm. Dotée d'une conception robuste et ergonomique, la DCD996 offre une prise en main confortable, facilitant ainsi son utilisation prolongée sans fatigue excessive de l'utilisateur.

Couple : 66 - 95 Nm
Puissance utile : 820 W
Vitesse à vide : 0 - 450 / 1 300 / 2 000 tr/min
Coups par minute : 0 - 8 600 / 25 500 / 38 250 cps/min
Capacité du mandrin : 1,5 - 13 mm
Longueur : 213 mm
Hauteur : 208 mm
Largeur : 70 mm
Poids : 2,1 kg
Capacité de perçage maximale

Bois : 55 mm
Métal : 15 mm
Maçonnerie : 16 mm
Bruits et vibrations

Pression sonore : 97 dB(A)
Incertitude K 3 (bruit) : 3 dB(A)
Puissance sonore : 108 dB(A)
Incertitude K 2 (bruit) : 3 dB(A)
Niveau vibrations main/bras - métal : 2,5 m/s²
Incertitude K 1 (vibration) : 1,5 m/s²
Niveau vibrations main/bras - béton : 15 m/s²
Incertitude K 2 (vibration) : 3,9 m/s²
Niveau vibrations main/bras - Vissage sans impact : 2,5 m/s²
Incertitude K 3 (vibration) : 1,5 m/s²


Visseuse à chocs DCF887 :

La visseuse à chocs DCF887 se distingue par ses caractéristiques de pointe, offrant une solution idéale pour les travaux dans des espaces restreints. Avec ses 3 vitesses, elle offre une polyvalence accrue, s'adaptant à une gamme variée d'applications avec une efficacité optimale. Son design compact et léger permet à l'utilisateur de travailler avec aisance dans des espaces confinés sans compromettre la performance.

Couple maximal : 205 Nm
Puissance utile : 400 W
Vitesse à vide : 0 - 1 000 / 0 - 2800 / 0 - 3 250 tr/min
Impacts par minute : 0 - 3 800 imp/min
Diamètre de boulon maximal : TBC
Porte-outils : 6,35 mm (1/4'')
Poids : 1,56 kg
Longueur : 134 mm
Hauteur : 245 mm
Bruits et vibrations

Niveau de vibrations main/bras - Impact : 22 m/s²
Incertitude K 1 (vibration) : 2,1 m/s²
Pression sonore : 96 dB(A)
Incertitude K 1 (bruit) : 3 dB(A)
Puissance sonore : 107 dB(A)
Incertitude K 2 (bruit) : 3 dB(A)


Perforateur SDS-Plus DCH273 :

Le perforateur SDS-Plus DCH273 se distingue par sa performance élevée, capable de réaliser plus de 90 trous de 10 mm de diamètre sur une profondeur de 80 mm. Cette capacité en fait un outil incontournable pour les travaux de perçage intensifs dans divers matériaux. Le DCH273 dispose également d'un design compact et léger, offrant une maniabilité optimale sur le chantier.

Porte-outil : SDS-Plus
Puissance utile : 400 W
Énergie de frappe (EPTA 05/2009) : 2,1 J
Vitesse à vide : 0 - 1 100 tr/min
Coups par minute : 0 - 4 600 cps/min
Longueur : 301 mm
Hauteur : 202 mm
Largeur : 85 mm
Poids : 2,5 kg
Capacité de perçage maximale

Béton : 24 mm
Bois : 26 mm
Métal : 13 mm
Bruits et vibrations

Niveau vibrations main/bras - béton : 6,6 m/s²
Incertitude K 1 (vibration) : 1,5 m/s²
Niveau de vibrations main/bras - burin : 5,4 m/s²
Incertitude K 2 (vibration) : 1,5 m/s²
Niveau vibrations main/bras - métal : <2,5 m/s²
Incertitude K 3 (vibration) : 1,5 m/s²
Niveau vibrations main/bras - vissage sans impact : <2,5 m/s²
Incertitude K 4 (vibration) : 1,5 m/s²
Pression sonore : 86 dB(A)
Incertitude K 1 (bruit) : 3 dB(A)
Puissance sonore : 97 dB(A)
Incertitude K 2 (bruit) : 3 dB(A)


Meuleuse 125 mm DCG405 :

La meuleuse 125 mm DCG405 se distingue par son excellente profondeur de coupe, offrant à l'utilisateur une polyvalence élevée pour des applications variées. Son design permet un travail efficace même dans des espaces confinés plus petits, offrant ainsi une flexibilité appréciée sur le chantier. Elle répond de ce fait aux besoins des professionnels et des amateurs avertis, offrant une solution fiable pour une variété de tâches. Son format compact et son poids léger en font un outil maniable, idéal pour les travaux nécessitant une précision accrue dans des conditions de travail restreintes.

Puissance absorbée : 1 000 W
Vitesse à vide : 9 000 tr/min
Diamètre maximal des disques : 125 mm
Filetage de la broche : M14
Longueur : 310 mm
Puissance utile : 800 W
Poids : 1,75 kg
Bruits et vibrations

Niveau de vibrations main/bras - meulage : 4,4 m/s²
Incertitude K 1 (vibration) : 1,5 m/s²
Niveau de vibrations main/bras - ponçage : 2,5 m/s²
Incertitude K 2 (vibration) : 1,7 m/s²
Pression sonore : 85 dB(A)
Incertitude K 1 (bruit) : 3 dB(A)
Puissance sonore : 96 dB(A)
Incertitude K 2 (bruit) : 3 dB(A)


Scie sabre DCS367 :

La scie sabre DCS367 se distingue par sa conception astucieuse qui en fait un outil idéal pour accéder aux coupes difficiles. Avec une longueur de 363 mm, cette scie compacte offre une flexibilité accrue, permettant à l'utilisateur d'atteindre des zones de travail restreintes avec facilité.

Son équilibre en fait une solution facile à manipuler, offrant une stabilité appréciée lors des coupes précises. Son design ergonomique est pensé pour garantir un confort accru à l'utilisateur, assurant une prise en main excellente et réduisant la fatigue lors d'une utilisation prolongée.

Courses à vide : 0 - 2 900 cps/min
Course de la lame : 28,6 mm
Longueur : 363 mm
Hauteur : 203 mm
Poids : 2,3 kg
Capacité de coupe maximale

Bois : 300 mm
Sections et tubes acier : 100 mm
PVC : 160 mm
Bruits et vibrations

Pression sonore : 88 dB(A)
Incertitude K 3 (bruit) : 3 dB(A)
Puissance sonore : 99 dB(A)
Incertitude K 2 (bruit) : 3 dB(A)
Vibrations main/bras - poutres en bois : 22 m/s²
Incertitude K 2 (vibration) : 3,1 m/s²


Découpeur oscillant DCS355 :

Le découpeur oscillant DCS355 se distingue par sa rapidité et sa facilité de changement d'accessoires, éliminant le besoin d'outils ou de clés. En effet, il est doté d'un système de changement rapide des accessoires, et permet une substitution aisée des lames et des fixations, offrant une grande praticité sur le chantier.

Type de bouton : Variable Dual Grip
Changement d'accessoire sans outil : oui
Puissance utile : 300 W
Oscillations par minute : 0 - 20 000 osc/min
Longueur : 310 mm
Poids : 1,06 kg
Bruits et vibrations

Pression sonore : 86 dB(A)
Incertitude K 3 (bruit) : 3 dB(A)
Puissance sonore : 97 dB(A)
Incertitude K 2 (bruit) : 3 dB(A)
Niveau de vibrations main/bras : 16,1 m/s²
Incertitude K 1 (vibration) : 1,5 m/s²


Scie circulaire DCS570 :

La scie circulaire DCS570 se distingue par sa conception ergonomique, dotée d'une poignée en soft grip assurant un confort optimal à l'utilisateur. Elle est conçue pour les applications courantes de délignage et tronçonnage, et offre la polyvalence nécessaire pour réaliser des coupes droites ou inclinées. L'équilibrage optimal de l'outil garantit un travail en toute sécurité, tout en réduisant la fatigue de l'utilisateur lors d'une utilisation prolongée. Sa construction robuste et stable assure une durabilité élevée, tandis que la réduction des vibrations contribue à une expérience de travail plus précise et confortable.

Vitesse à vide : 5 500 tr/min
Diamètre de la lame : 184 mm
Alésage de la lame : 16 mm
Inclinaison de la lame : 57°
Profondeur de coupe maximale à 90° : 64 mm
Profondeur de coupe maximale à 90° (avec rail de guidage) : 66 mm
Profondeur de coupe maximale à 45° : 49 mm
Profondeur de coupe maximale à 45° (avec rail de guidage) : 44 mm
Longueur : 355 mm
Hauteur : 245 mm
Poids : 3,6 kg
Bruits et vibrations

Niveau de vibrations main/bras : 2,5 m/s²
Incertitude K 1 (vibration) : 1,5 m/s²
Pression sonore : 92 dB(A)
Incertitude K 1 (bruit) : 3 dB(A)

Renouvelables : record mondial de production d’électricité en 2023

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La production d’électricité mondiale à partir de sources renouvelables a battu son record en 2023. Comme le souligne le rapport du centre de recherche sur l’énergie Ember, publié le 8 mai 2024, cette augmentation est en grande partie due au solaire et à l’éolien.

 

Plus de 30% de la production d’électricité mondiale est d’origine renouvelable

Selon le rapport d’Ember, publié le 8 mai 2024, 30,3 % de l’électricité mondiale produite en 2023 provenait de sources renouvelables, et ce chiffre grimpe à 40 % lorsque l’on y ajoute le nucléaire. Pour mettre ces chiffres en perspective, la part des énergies renouvelables dans la production électrique mondiale n’était que de 19 % en 2000. Autrement dit, la production d’électricité d’origine renouvelable a augmenté de +11,3 % en moins de 25 ans. Une progression qui est largement attribuable au solaire et à l’éolien, ces deux sources ayant produit, à elles seules, 13,4 % de la production d’électricité mondiale. La Chine a joué un rôle de premier ordre puisque cette dernière représente à elle seule plus de la moitié de la production solaire mondiale (51 %) et 60 % de la production éolienne mondiale en 2023.

Le rapport d’Ember met en avant que la part des énergies fossiles dans la production d’électricité devrait passer sous les 60 % en 2024, ce qui devrait se traduire par une baisse de 2,2 % de la production d’électricité à partir de ces énergies par rapport à 2023.

 

Dépasser les 60% d’ici à 2030

Le rapport d’Ember projette que les énergies fossiles, qui représentaient encore plus de 60 % de la production d’électricité en 2023, passeront sous la barre des 60 % dès 2024, avec une prévision de baisse de 2,2 % pour ce qui concerne la production d’électricité à partir de ces dernières. Toutefois, des défis tels que la baisse de la production hydroélectrique due à des sécheresses ont entraîné une réintroduction temporaire du charbon dans certains pays. La fermeture des dernières centrales nucléaires en Allemagne en avril 2023, une décision poussée par les Verts, a également marqué un pas en arrière dans l’utilisation de sources d’énergie à faible émission de carbone.

Cela n’empêche pas le directeur du programme Global Insights chez Ember, David Jones, de réitérer son optimisme pour l’avenir : « Le déclin des émissions du secteur électrique est désormais inévitable. 2023 était probablement le point pivot, un tournant dans l‘histoire de l’énergie. » Ce dernier encourage ainsi la communauté internationale à intensifier ses efforts, en particulier dans les pays en développement, où le potentiel de croissance des énergies renouvelables est considérable.

L’article Renouvelables : record mondial de production d’électricité en 2023 est apparu en premier sur L'EnerGeek.

Les troupes russes tentent une percée près de Kharkiv : le “début d’une opération majeure” ?

Le ministère de la Défense et le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ont successivement fait état, vendredi 10 mai, d’une tentative des forces russes de percer les lignes de défense dans l’oblast de Kharkiv. Depuis plusieurs semaines, une offensive d’envergure dans cette région est dans toutes les têtes.

© PHOTO VYACHESLAV MADIYEVSKYY/NurPhoto/AFP

Les secours interviennent à Kharkiv, près d’une maison touchée par un tir de missile, le 10 mai.

Cinq ans de prison pour le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof : une “vengeance” du régime

Le célèbre réalisateur iranien, dont le dernier film est en compétition au prochain Festival de Cannes, a été condamné en Iran pour “collusion contre la sécurité nationale”. Une sanction du pouvoir en Iran contre un opposant, dénoncent plusieurs médias et artistes hostiles à la République islamique.

© Photo LOIC VENANCE/AFP

Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof, le 27 mai 2017 à l’occasion du Festival de Cannes.

Intel Core i9-14900KS Review: The Swan Song of Raptor Lake With A Super Fast 6.2 GHz Turbo

For numerous generations of their desktop processor releases, Intel has made available a selection of high-performance special edition "KS" CPUs that add a little extra compared to their flagship chip. With a lot of interest, primarily from the enthusiasts looking for the fastest processors, Intel's latest Core i9-14900KS represents a super-fast addition to its 14th Generation Core lineup with out-of-the-box turbo clock speeds of up to 6.2 GHz and represents the last processor to end an era as Intel is removing the 'i' from its legendary nomenclature for future desktop chip releases.

Reaching speeds of up to 6.2 GHz, this sets up the Core i9-14900KS as the fastest desktop CPU in the world right now, at least in terms of frequencies out of the box. Building on their 'regular' flagship chip, the Core i9-14900, the Core i9-14900KS is also using their refreshed Raptor Lake (RPL-R) 8P+16E core chip design with a 200 MHz higher boost clock speed and also has a 100 MHz bump on P-Core base frequency. 

This new KS series SKU shows Intel's drive to offer an even faster alternative to their desktop regular K series offerings, and with the Core i9-14900KS, they look to provide the best silicon from their Raptor Lake Refresh series with more performance available to unlock to those who can. The caveat is that achieving these ridiculously fast clock speeds of 6.2 GHz on the P-Core comes at the cost of power and heat; keeping a processor pulling upwards of 350 W is a challenge in its own right, and users need to factor this in if even contemplating a KS series SKU.

In our previous KS series review, the Core i9-13900KS reached 360 W at its peak, considerably more than the Core i9-13900K. The Core i9-14900KS, built on the same core architecture, is expected to surpass that even further than the Core i9-14900K. We aim to compare Intel's final Core i series processor to the best of what both Intel and AMD have available, and it will be interesting to see how much performance can be extrapolated from the KS compared to the regular K series SKU.

SECOND-LOOP, un FPS indé avec des puzzles et de la bagarre

Il y a quelques jours, on a pu apercevoir une bande-annonce nous présentant un tout nouveau jeu indépendant nommé SECOND-LOOP, développé par un studio japonais, Kakaru Indie Games. Il s’agit d’un FPS solo mélangeant action et résolution d’énigmes physiques de type bac à sable. L’aventure se situera dans un futur dystopique ou l’on y incarnera un pilote de robot, symbole de résistance contre des forces qui cherchent à contrôler le monde. Vos actions inspireront d’autres personnes à rejoindre le combat pour l’avenir de l’humanité. Rien que ça !

On découvre dans ce trailer des paysages urbain post-apocalyptique noyés par une pluie sans fin ou notre héro pourra manipuler moultes objets par télékinésie, fabriquer, démonter et remonter diverses choses. Selon les développeurs, l’imagination sera la clé pour résoudre les énigmes. On pourra y construire des machines de guerre et les piloter, fabriquer n’importe quel véhicule en utilisant des pièces de machines et s’en servir dans les airs, sur la terre et même sur l’eau. Cependant, aucune scène dans un robot ou autre n’a été montrée et on devrait en savoir plus lors des prochaines vidéos. Les phases de combat seront aussi présentes dans SECOND-LOOP puisque que l’on peut apercevoir des combats de mêlée, mais aussi des bribes d’images de shooting contre des ennemis de taille humaine. Selon le studio, les adversaires s’adapteront à votre style de jeu et emploieront des stratégies astucieuses pour vous combattre. Des combats de méchas seront également au programme, mais on n’en sait pas plus.

SecondLoop 2

Ce FPS tourne sous Unreal Engine 5 et aura la particularité d’être en vue semi-body-cam. Un projet ambitieux qui nous laisse à la fois dubitatifs et curieux.

SECOND-LOOP devrait sortir au quatrième trimestre de cette année. Si vous aimez les Power-Rangers et les puzzles, vous pouvez dès maintenant l’ajouter à votre liste de souhait sur Steam.

Merci à Azultain pour l’info.

Les bons plans NoFrag du week-end sortent enfin de leur trou

Ça y est, le beau temps est revenu ! Les bons plans NoFrag du week-end vont enfin pouvoir sortir leur superbe pouf géant du salon pour le mettre sur leur terrasse. Mais pas question de traînasser, c’est le moment de troquer les pantoufles pour des chaussures de sport ou de randonnée. Il fait chaud, donc prenez un stock de shorts : celui-ci, celui-là, ainsi que ce très beau modèle. Pour le haut, direction le rayon des T-shirt. Et là, c’est la fête, il y en a pour tous les goûts. Les très bons comme ceux-ci, les douteux comme ceux-là, et les terribles, comme vous pouvez le constater. Oups, on a oublié les chaussettes courtes, sauf si vous prévoyez l’aller dans les bois. On enchaîne avec ces jolies casquettes, parfaites pour passer inaperçu dans une convention de jeux indé. Sinon, il y en a de plus classiques, de plus sympa, voire même un bob pour ceux qui n’ont peur de rien. Et voilà, vous n’avez plus qu’à vous étaler un peu de crème solaire, et c’est parti !

bons plans dehors
La rédac’ profite du soleil dans les jardins du manoir NoFrag.

Les bons plans Amazon

Cette semaine, notre expert Gothax nous recommande, en plus des traditionnels éléments à mettre dans votre PC, une chaîne YouTube : c’est celle de VCG, alias Vieux Con Gaming. Il traite notamment du matériel et fait des tests très poussés, comme le montre par exemple sa dernière vidéo sur Gray Zone Warfare. D’autre part, il propose 10 € de réduction dès 50 € d’achat chez notre (et son) partenaire Amazon avec le code FD10 pour les produits vendus et expédiés par Amazon. Mais revenons à nos moutons :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

On n’a pas de lien sponsorisé pour cela, mais Gothax nous fait remarquer que les versions FE des cartes graphiques NVidia sont actuellement disponibles sur le site du fabricant, de la 4060 Ti à la 4090.

Gamesplanet Dead Island 2

Les bons plans Gamesplanet

Comme la semaine dernière, notre partenaire Gamesplanet est resté discret. Et pourtant, ils proposent toujours des promos intéressantes. La preuve, le très bon Dead Island 2 est encore à –55 %, soit 27 € pour la version standard, et 36 € pour la version gold avec les DLC. Je pense que ça vaut vraiment le coup, car si le second DLC (SoLA) est un peu moins bien, le premier (Haus) était vraiment une leçon de direction artistique et de narration environnementale. Mais ce ne sont pas les seuls bons plans que l’on peut dénicher sur leur site :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Will Chatbots Eat India's IT Industry?

Economist: What is the ideal job to outsource to AI? Today's AIs, in particular the Chatgpt-like generative sort, have a leaky memory, cannot handle physical objects and are worse than humans at interacting with humans. Where they excel is in manipulating numbers and symbols, especially within well-defined tasks such as writing bits of computer code. This happens to be the forte of giant existing outsourcing businesses -- India's information-technology companies. Seven of them, including the two biggest, Tata Consultancy Services (TCS) and Infosys, collectively laid off 75,000 employees last year. The firms say this reduction, equivalent to about 4% of their combined workforce, has nothing to do with ai and reflects the broader slowdown in the tech sector. In reality, they say, ai is an opportunity, not a threat. Business services are critical to India's economy. The sector employs 5m people, or less than 1% of Indian workers, but contributes 7% of GDP and nearly a quarter of total exports. Simple services such as call centres account for a fifth of those foreign revenues. Three-fifths are generated by it services such as moving data to the computing cloud. The rest comes from sophisticated processes tailored for individual clients. Capital Economics, a research firm, calculates that an extreme case, in which ai wiped out the industry entirely and the resources were not reallocated, would knock nearly one percentage point off annual GDP growth over the next decade in India. In a likelier scenario of "a slow demise," the country would grow 0.3-0.4 percentage points less fast. The simplest jobs are the most vulnerable. Data from Upwork, a freelancing platform, shows that earnings for uncomplicated writing tasks like copy-editing fell by 5% between Chatgpt's launch in November 2022 and April 2023, relative to roles less affected by ai. In the year after Dall-e 2, an image-creation model, was launched in April 2022, wages for jobs like graphic design fell by 7-14%. Some companies are using AI to deal with simple customer-service requests and repetitive data-processing tasks. In April K. Krithivasan, chief executive of TCS, predicted that "maybe a year or so down the line" chatbots could do much of the work of a call-centre employee. In time, he mused, AI could foretell gripes and alleviate them before a customer ever picks up the phone.

Read more of this story at Slashdot.

Ouvrir de nouvelles mines en Europe, un pari risqué

« Métaux, l’inquiétante frénésie » (2/3). Alors que l’Union européenne n’a cessé de fermer des mines depuis trente ans, délocalisant production et déchets à l’étranger, le continent souhaite désormais développer une « capacité d’extraction » d’au moins 10 % de sa consommation annuelle d’ici à 2030.

© OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

Un employé travaille sur une ligne de carottage minier dans l’usine de lithium de la multinationale française de minéraux industriels Imerys à Echassières (Allier), le 17 janvier 2024.

Géorgie : l’Eglise orthodoxe, fidèle alliée du pouvoir et du Kremlin

Si l’immense majorité de la population est à la fois orthodoxe et pro-européenne, le clergé de cette Eglise qui doit tant à Staline reste anti-occidental.

© Zurab Tsertsvadze / AP

Un prêtre de l’Eglise orthodoxe, lors d’un service religieux célébrant la Pâque orthodoxe, à la cathédrale de la Trinité, à Tbilissi, le 5 mai 2024.
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