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Énergies renouvelables : l’Australie investira 13,9 milliards d’euros d’ici 2025

15 mai 2024 à 13:20
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L’Australie vise à prendre la tête dans le domaine des énergies renouvelables. Mardi 14 mai 2024, le ministre des Finances, Jim Chalmers, a dévoilé le budget prévu par le pays pour développer les énergies propres sur son territoire pour l’exercice 2024-2025.

 

L’Australie prend le virage des énergies renouvelables

Les États-Unis, l’Union européenne, le Canada, le Japon et la Chine ont tous lancé des programmes pour attirer les investissements étrangers dans le secteur des énergies renouvelables. Partant de ce constat, « l’Australie ne peut pas se permettre de rester sur la touche », a tenu à insister le Premier ministre Anthony Albanese. Jim Chalmers, ministre des Finances, a annoncé un budget de 13,9 milliards d’euros qui sera « investi dans (nos) ambitions de superpuissance en matière d’énergie renouvelable ». Cette enveloppe sera principalement dédiée aux panneaux solaires, aux carburants bas carbone et aux technologies de réduction des émissions.

 

Ces investissements se traduisent au travers du programme Future Made in Australia Act. Celui-ci, inspiré du Inflaction Reduction Act américain, comprend des réductions fiscales qui visent à encourager l’exploitation des minerais essentiels et d’autres domaines stratégiques pour le développement des technologies vertes. Selon Jim Chalmers, la transformation énergétique mondiale représente une « occasion en or » pour l’Australie. Ces investissements visent de fait à saisir la demande mondiale croissante pour une énergie propre et à renforcer la compétitivité de l’industrie australienne.

 

Atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050

 

Avec des émissions de 15,3 tonnes de CO2 par habitant, l’Australie figure parmi les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre au monde, derrière l’Arabie Saoudite et le Qatar, et devant les États-Unis. « Nous devons agir maintenant pour garantir un avenir durable », a ainsi tenu à affirmer Jim Chalmers. Le pays s’est engagé à réduire ses émissions de 43 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005 et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

 

Actuellement, le charbon et le gaz représentent encore 60 % de la consommation en électricité australienne. À noter néanmoins qu’en l’espace de dix ans, la part du solaire et de l’éolien a doublé, et représente près de 40 % de la consommation électrique. Le gouvernement australien doit néanmoins trouver un équilibre entre ces avancées et sa dépendance économique aux combustibles fossiles : 75 % de sa production de charbon est exportée, et 90 % de son gaz naturel liquéfié (GNL).

 

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Hydrogène : Hysetco prends les devants avec 200 millions d’euros ?

11 avril 2024 à 15:16
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HysetCo, la start-up française spécialisée dans les transports urbains à hydrogène, vient de franchir une étape décisive pour le développement de ses activités grâce à une levée de fonds de 200 millions d’euros, menée par Hy24, son principal actionnaire.

Hy24 investi 200 millions d’euros sur HysetCo

HysetCo s’inscrit comme un acteur prépondérant dans le paysage de la mobilité durable urbaine (VTC, transport de personnes à mobilité réduite) parisienne, et son principal actionnaire, Hy24, compte bien l’aider à passer à la vitesse supérieure. Ce dernier vient de lui accorder un financement à hauteur de 200 millions d’euros. Cette initiative financière reflète une confiance marquée dans le potentiel de l’hydrogène à redéfinir les normes de la mobilité urbaine. « En seulement trois ans et demi d’existence opérationnelle, HysetCo s’est positionné en chef de file de la mobilité hydrogène, un secteur lui-même en hypercroissance », affirme Loïc Voisin, président de HysetCo.

« Avec l’entrée d’un actionnaire majoritaire partageant notre vision, nous sommes confortés dans notre ambition et obtenons les moyens de réussir notre développement », a tenu à souligner Loïc Voisin. L’investissement de Hy24 permettra ainsi à Hysetco de déployer 10 nouvelles stations d’hydrogène d’ici à 2025 en Île-de-France (4 existantes pour le moment) avant de s’étendre dans d’autres grandes villes françaises.

Produire et rendre l’hydrogène plus accessible

HysetCo s’engage également dans la production d’hydrogène renouvelable issu de biométhane. Pour ce faire, la start-up a annoncé l’installation d’électrolyseurs, notamment à la station de la Porte de Saint-Cloud. Cette orientation est stratégique pour l’entreprise, qui cherche à minimiser son impact environnemental tout en rendant sa technologie plus accessible. « Compte tenu des accompagnements de l’État, le kilo d’hydrogène coûte 18 euros, ce qui permet de parcourir une centaine de kilomètres. Nous visons un prix autour des 10 euros du kilogramme », explique Luc Voisin, PDG d’HysetCo.

À noter par ailleurs que la force d’Hysetco réside dans son modèle économique « vehicle as a service ». Celui-ci offre ainsi un service complet à ses clients, qui sont principalement des artisans taxis. Une approche innovante qui vise à réduire l’empreinte carbone de ce type de transport urbain et qui est « réplicable dans toutes les grandes agglomérations qui souhaitent basculer vers des modèles de transports propres et efficaces », comme a tenu à le souligner Pierre-Etienne Franc, co-fondateur et directeur général de Hy24. « Les convertir à l’hydrogène permettrait ainsi d’économiser entre 650.000 et 700.000 tonnes de CO2 par an en Île-de-France ».

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Électricité : un risque de pénurie mondiale dès 2025 selon Elon Musk

26 mars 2024 à 18:00
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Elon Musk, la figure emblématique derrière Tesla et SpaceX, a récemment secoué la sphère publique par une prédiction : une pénurie mondiale d’électricité dès 2025. Lors de la prestigieuse conférence Bosch Connected World, le PDG de Tesla a partagé ses craintes sur la transition énergétique, notamment concernant les effets du boom de l’intelligence artificielle (IA) et de la croissance de la demande en voiture électrique.

 

L’offre en électricité ne pourra bientôt pas suivre la demande

Elon Musk, le magnat de l’automobile électrique et de la technologie, a lancé un pavé dans la mare lors de la conférence Bosch Connected World. « Nous sommes à l’aube de la plus grande révolution technologique qui ait jamais existé », a-t-il ainsi déclaré, faisant écho à l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle et à la montée en puissance du marché des véhicules électriques.

Le PDG de Tesla, faisant partie des leaders du secteur de l’électromobilité, met en avant une contradiction frappante : les technologies qu’il promeut sont également celles qui alimentent la crainte d’un futur blackout.« La demande d’électricité augmente et, comme pour la voiture électrique, de nombreux systèmes ne pourront pas être correctement alimentés » en raison de la demande exponentielle en puces, explique-t-il.

 

Un appel pour sécuriser la transition énergétique

 

Elon Musk ne se contente pas de tirer la sonnette d’alarme ; il propose également des pistes de solutions. Ce dernier a lancé un appel aux entreprises ainsi qu’aux États à l’échelle mondiale afin que ces derniers mettent les bouchées doubles en investissant massivement dans les technologies de stockage d’énergie pour pallier la hausse de la demande. Le PDG de Tesla préconise par ailleurs d’accélérer la production d’électricité décarbonée à partir d’énergies renouvelables. « Des temps intéressants nous attendent », s’est-il enthousiasmé, préférant ainsi voir ces défis comme des opportunités plutôt que des obstacles.

Les déclarations d’Elon Musk ne sont pas à prendre pour argent comptant, celui-ci prédisant que la pénurie d’électricité « se produira l’année prochaine (2025) ». Néanmoins, ces déclarations soulignent des inquiétudes et des défis techniques de la transition énergétique qui sont bien réels. Ces derniers, comme le souligne le PDG de Tesla, nécessitent une action collective, seul moyen d’assurer une transition énergétique réelle et efficace à l’échelle mondiale.

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