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Aujourd’hui — 2 mai 2024Actualités numériques

☕️ HBM : la production de 2025 déjà presque entièrement vendue

2 mai 2024 à 15:01

La mémoire HBM (High Bandwidth Memory) propose une bande passante élevée, elle est donc très prisée dans les systèmes pensés pour l’intelligence artificielle. NVIDIA en use massivement sur ses GPU Blackwell et Hopper.

SK Hynix avait déjà annoncé il y a quelques semaines avoir vendu l’intégralité des puces prévues pour 2024 : « Notre volume de production de HBM prévu pour cette année est déjà épuisé. Même si 2024 ne fait que commencer, nous avons déjà commencé à préparer 2025 pour garder une longueur d’avance sur le marché ».

Reuters explique que, lors d’une conférence, le CEO de l’entreprise, Kwak Noh-Jung, a indiqué que la production de 2025 « était presque épuisée pour 2025 ». Il y a peu, Sanjay Mehrotra, directeur général de Micron, faisait une déclaration du même genre : « notre HBM est épuisée pour l’année civile 2024, et l’écrasante majorité de notre approvisionnement pour 2025 a déjà été allouée », comme le rapportait AnandTech.

Samsung n’a, semble-t-il, pas encore fait part de ses prévisions pour cette année et la suivante. Le fabricant indique simplement que « les expéditions de puces HBM de cette année devraient plus que tripler et qu’il a finalisé les discussions sur l’approvisionnement avec les clients », sans plus de détails.

Avec SK Hynix et Micron, ce sont les trois plus gros fabricants de mémoire HBM, dont raffole les GPU dédiés à l’intelligence artificielle.

☕️ HBM : la production de 2025 déjà presque entièrement vendue

2 mai 2024 à 15:01

La mémoire HBM (High Bandwidth Memory) propose une bande passante élevée, elle est donc très prisée dans les systèmes pensés pour l’intelligence artificielle. NVIDIA en use massivement sur ses GPU Blackwell et Hopper.

SK Hynix avait déjà annoncé il y a quelques semaines avoir vendu l’intégralité des puces prévues pour 2024 : « Notre volume de production de HBM prévu pour cette année est déjà épuisé. Même si 2024 ne fait que commencer, nous avons déjà commencé à préparer 2025 pour garder une longueur d’avance sur le marché ».

Reuters explique que, lors d’une conférence, le CEO de l’entreprise, Kwak Noh-Jung, a indiqué que la production de 2025 « était presque épuisée pour 2025 ». Il y a peu, Sanjay Mehrotra, directeur général de Micron, faisait une déclaration du même genre : « notre HBM est épuisée pour l’année civile 2024, et l’écrasante majorité de notre approvisionnement pour 2025 a déjà été allouée », comme le rapportait AnandTech.

Samsung n’a, semble-t-il, pas encore fait part de ses prévisions pour cette année et la suivante. Le fabricant indique simplement que « les expéditions de puces HBM de cette année devraient plus que tripler et qu’il a finalisé les discussions sur l’approvisionnement avec les clients », sans plus de détails.

Avec SK Hynix et Micron, ce sont les trois plus gros fabricants de mémoire HBM, dont raffole les GPU dédiés à l’intelligence artificielle.

☕️ Le supercalculateur Cheyenne, 160e au Top 500, est à vendre aux enchères

2 mai 2024 à 12:00
Supercalculateur Cheyenne

La vente aux enchères est organisée par le GSA (General Services Administration) Auctions, un site officiel américain. Elle a débuté le 26 avril et se terminera dans la nuit du 3 au 4 mai, à 1h du matin (heure française). Le montant dépasse pour le moment de peu les 100 000 dollars, avec une vingtaine d’enchères.

Le GSA Auctions précise que « le système est fourni dans son état actuel », une manière de dire ni repris ni échangé. De plus, un point important est à prendre en considération (on vous livre la phrase en anglais pour éviter de dire n’importe quoi avec une traduction) : « the system is currently experiencing maintenance limitations due to faulty quick disconnects causing water spray ».

Pour en revenir à Cheyenne, la machine appartient au National Center for Atmospheric Research (NCAR) et se trouve dans la ville de Cheyenne, dans le centre des États-Unis. Elle a été installée en 2016 et comporte pas moins de 144 900 cœurs CPU (Xeon E5-2697v4 18C/36T à 2,3GHz) pour une puissance maximum théorique de 5,33 Pflops.

Cheyenne était rentrée à la 21e place du Top 500 des supercalculateurs sur le classement de novembre 2016, avant de glisser doucement à la 160e place sur celui de novembre 2023 (le dernier en date). Au-delà du prix et du transport (au moins sept tonnes selon ce document), il faudra prendre en compte les besoins en refroidissement et la consommation électrique avec une puissance de 1 727 kW.

Au classement Green 500, basé sur l’efficacité énergétique (GFlops/watts), Cheyenne est 158e avec un rapport de 2,77. On est très loin des deux premiers à plus de 60 et du Top 20 qui est à plus de 30.

☕️ Pas de BlizzCon en 2024, mais la conférence pourrait revenir « dans les années à venir »

2 mai 2024 à 09:17
Blizzcon

Dans un communiqué de presse, Blizzard annonce : « au terme d’une longue réflexion pendant l’année écoulée, nous avons pris la décision de ne pas organiser de BlizzCon en 2024 ». Une décision qui « n’a pas été prise à la légère ».

L’éditeur ménage la chèvre et le chou : « nous sommes toujours aussi enthousiastes à l’idée de voir revenir la BlizzCon dans les années à venir ». Les dernières éditions étaient chaotiques. Pas de BlizzCon en 2020 et 2021 pour cause de pandémie.

En 2022, le rendez-vous n’a pas eu lieu non plus, sur fond de polémique cette fois-ci : des témoignages sur l’ambiance toxique ont provoqué des remaniements dans l’entreprise, qui était alors en pleine procédure de rachat par Microsoft. La BlizzCon s’était déroulée en 2023.

Blizzard ne ferme pas sa communication et promet de donner davantage d’informations « sur les lancements de l’année, dont World of Warcraft: The War Within et la première extension de Diablo IV, Vessel of Hatred ». « Nous aurons le plaisir d’organiser plusieurs évènements sur site à travers le monde pour fêter le 30e anniversaire de Warcraft. Ceux-ci viendront compléter les festivités qui auront lieu dans les différents jeux inspirés de Warcraft en 2024 », ajoute la société.

L’éditeur sera présent à « d’autres salons et conventions telles que la Gamescom ». L’E3 a pour rappel définitivement fermé ses portes.

Jeux vidéo : l’E3 ferme définitivement ses portes

☕️ C’est fait : LastPass (et ses casseroles) est une société indépendante

2 mai 2024 à 09:36

La séparation entre LogMeIn (devenue depuis GoTo) et le gestionnaire de mot de passe avait été annoncée en décembre 2021. Mais tout ce n’est pas passé comme prévu… loin de là.

Tout d’abord, en août 2022, la société indique s’être fait dérober du code source et des informations techniques. En décembre, on apprenait que des données personnelles et des mots de passe étaient dans la nature. Il a fallu attendre mars 2023 pour que LastPass confirme que les pirates sont entrés par l’ordinateur d’un développeur.

Cette communication pour le moins chaotique a provoqué la colère de plusieurs chercheurs, qui ont pointé du doigt le manque de précision, quand ce n’est pas une communication volontairement trompeuse de la société. Depuis, l’image de l’application est bien abimée.

Bref, ce n’était certainement pas une période idéale pour annoncer que le gestionnaire de mot de passe volait officiellement de ses propres ailes. Plus de deux ans après l’annonce de la séparation, LastPass est désormais une entreprise indépendante. Bien évidemment, le communiqué se réjouit de ce nouveau départ et ne traite pas des problèmes passés.

Elle est détenue par les investisseurs Francisco Partners et Elliott Management. Karim Toubba, qui est CEO de LastPass depuis avril 2022 (et donc durant la période de la communication chaotique suite au piratage) reste à la tête de l’entreprise.

☕️ Pas de BlizzCon en 2024, mais la conférence pourrait revenir « dans les années à venir »

2 mai 2024 à 09:17
Blizzcon

Dans un communiqué de presse, Blizzard annonce : « au terme d’une longue réflexion pendant l’année écoulée, nous avons pris la décision de ne pas organiser de BlizzCon en 2024 ». Une décision qui « n’a pas été prise à la légère ».

L’éditeur ménage la chèvre et le chou : « nous sommes toujours aussi enthousiastes à l’idée de voir revenir la BlizzCon dans les années à venir ». Les dernières éditions étaient chaotiques. Pas de BlizzCon en 2020 et 2021 pour cause de pandémie.

En 2022, le rendez-vous n’a pas eu lieu non plus, sur fond de polémique cette fois-ci : des témoignages sur l’ambiance toxique ont provoqué des remaniements dans l’entreprise, qui était alors en pleine procédure de rachat par Microsoft. La BlizzCon s’était déroulée en 2023.

Blizzard ne ferme pas sa communication et promet de donner davantage d’informations « sur les lancements de l’année, dont World of Warcraft: The War Within et la première extension de Diablo IV, Vessel of Hatred ». « Nous aurons le plaisir d’organiser plusieurs évènements sur site à travers le monde pour fêter le 30e anniversaire de Warcraft. Ceux-ci viendront compléter les festivités qui auront lieu dans les différents jeux inspirés de Warcraft en 2024 », ajoute la société.

L’éditeur sera présent à « d’autres salons et conventions telles que la Gamescom ». L’E3 a pour rappel définitivement fermé ses portes.

Jeux vidéo : l’E3 ferme définitivement ses portes

Dropbox Sign piraté : mots de passe, clés API et jetons OAuth dérobés

2 mai 2024 à 08:47
AOutch
Logo de Dropbox

C’est reparti pour un tour, avec un nouveau service piraté, pour bien commencer le mois de mai. Dans un billet de blog, la société explique avoir eu connaissance, le 24 avril, « d’un accès non autorisé à l’environnement de production Dropbox Sign (anciennement HelloSign) ».

Nouvelle salve de données dans la nature

Après enquête, il s’avère qu’un pirate a eu accès à des informations personnelles telles que des emails, des noms d’utilisateur, des numéros de téléphone et des mots de passe hachés, mais aussi aux « paramètres généraux du compte et à certaines informations d’authentification telles que les clés API, les jetons OAuth et l’authentification multifacteur ».

Dropbox précise que les utilisateurs ayant reçu ou signé un document via Dropbox Sign, mais qui n’ont jamais créé de compte, « ont également été exposés ». Cela concerne leurs emails et noms. L’entreprise affirme n’avoir par contre « aucune preuve d’accès non autorisé au contenu des comptes des clients (c’est-à-dire leurs documents ou accords) ou à leurs informations de paiement ».

Dropbox affirme que son service Sign est en grande partie séparé de ses autres activités. La société a néanmoins vérifié si le pirate n’avait pas pu dérober d’autres données. La réponse est négative pour l’instant : « cet incident est isolé sur l’infrastructure Dropbox Sign et n’a pas eu d’impact sur les autres produits Dropbox ».

Le pirate est passé par un compte système

Dropbox explique que le pirate a eu accès à un outil de configuration système. Il a « compromis un compte de service faisant partie du back-end de Sign, qui est un compte de type non humain utilisé pour exécuter des applications et des services automatisés. En tant que tel, ce compte avait le privilège d’effectuer diverses actions dans l’environnement de production de Sign. Le pirate a ensuite utilisé cet accès à l’environnement de production pour accéder à notre base de données clients ».

Dropbox Sign a par conséquent réinitialisé les mots de passe de ses utilisateurs et les a déconnectés de l’ensemble des appareils, avec une révocation des clés API et des jetons OAuth bien évidemment. L’incident a été signalé aux régulateurs (voir ce document déposé à la SEC) ainsi qu’aux forces de l’ordre. Tous les utilisateurs concernés sont contactés, mais le nombre de comptes concernés n’est pas précisé.

Une foire aux questions est disponible en bas de ce billet de blog.

Fin 2022, Dropbox avait déjà été piraté, via une attaque de phishing. Le pirate avait alors pu accéder à 130 dépôts GitHub. En 2012, Dropbox était également sous le feu des projecteurs. Des pirates avaient alors utilisé des identifiants et mots de passe dérobés sur d’autres sites pour se connecter à « un petit nombre de comptes Dropbox »… Mais l’un d’entre eux appartenait à un de ses employés et s’y trouvait un document avec des adresses e-mails d’utilisateurs.

Hadopi : la CJUE valide la surveillance des IP, la Quadrature déçue

2 mai 2024 à 08:50
Approbation graduée
Internet

La cour de justice de l’Union européenne vient de rendre un arrêt (.pdf) expliquant qu’une « autorité publique nationale chargée de la lutte contre les contrefaçons commises en ligne peut accéder à des données d’identification à partir d’une adresse IP ». Cette décision fait suite à une saisie du Conseil constitutionnel par quatre associations, dont la Quadrature du Net.

En ligne de mire, bien évidemment, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, ou « fameuse » Hadopi. Pour rappel, la Hadopi et le CSA ont fusionné début 2022 pour donner naissance à une nouvelle autorité : l’Arcom.

Attaque contre la riposte graduée : réponse graduée

Pour en revenir à notre affaire, deux décrets étaient examinés par la Cour de justice de l’Union européenne. Le premier, sur la collecte et la mise à disposition de la Hadopi d’adresses IP « utilisées sur des sites de pair-à-pair ». Le second, sur la « mise en correspondance entre l’adresse IP et les données d’identité civile de son titulaire par les fournisseurs d’accès à Internet ». Le tout formant un rouage de la riposte graduée.

Quatre associations de protection des droits et libertés sur Internet – Quadrature du Net, Fédération des fournisseurs d’accès à Internet associatifs, Franciliens.net et French Data Network – ont saisi le Conseil d’État français d’un recours. L’institution française s’est alors tournée vers la Cour de justice de l’Union européenne pour savoir « si les traitements de données précités sont compatibles avec le droit de l’Union ».

Pour la Cour, ce n’est « pas nécessairement une ingérence grave »


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Dropbox Sign piraté : mots de passe, clés API et jetons OAuth dérobés

2 mai 2024 à 08:47
AOutch
Logo de Dropbox

C’est reparti pour un tour, avec un nouveau service piraté, pour bien commencer le mois de mai. Dans un billet de blog, la société explique avoir eu connaissance, le 24 avril, « d’un accès non autorisé à l’environnement de production Dropbox Sign (anciennement HelloSign) ».

Nouvelle salve de données dans la nature

Après enquête, il s’avère qu’un pirate a eu accès à des informations personnelles telles que des emails, des noms d’utilisateur, des numéros de téléphone et des mots de passe hachés, mais aussi aux « paramètres généraux du compte et à certaines informations d’authentification telles que les clés API, les jetons OAuth et l’authentification multifacteur ».

Dropbox précise que les utilisateurs ayant reçu ou signé un document via Dropbox Sign, mais qui n’ont jamais créé de compte, « ont également été exposés ». Cela concerne leurs emails et noms. L’entreprise affirme n’avoir par contre « aucune preuve d’accès non autorisé au contenu des comptes des clients (c’est-à-dire leurs documents ou accords) ou à leurs informations de paiement ».

Dropbox affirme que son service Sign est en grande partie séparé de ses autres activités. La société a néanmoins vérifié si le pirate n’avait pas pu dérober d’autres données. La réponse est négative pour l’instant : « cet incident est isolé sur l’infrastructure Dropbox Sign et n’a pas eu d’impact sur les autres produits Dropbox ».

Le pirate est passé par un compte système

Dropbox explique que le pirate a eu accès à un outil de configuration système. Il a « compromis un compte de service faisant partie du back-end de Sign, qui est un compte de type non humain utilisé pour exécuter des applications et des services automatisés. En tant que tel, ce compte avait le privilège d’effectuer diverses actions dans l’environnement de production de Sign. Le pirate a ensuite utilisé cet accès à l’environnement de production pour accéder à notre base de données clients ».

Dropbox Sign a par conséquent réinitialisé les mots de passe de ses utilisateurs et les a déconnectés de l’ensemble des appareils, avec une révocation des clés API et des jetons OAuth bien évidemment. L’incident a été signalé aux régulateurs (voir ce document déposé à la SEC) ainsi qu’aux forces de l’ordre. Tous les utilisateurs concernés sont contactés, mais le nombre de comptes concernés n’est pas précisé.

Une foire aux questions est disponible en bas de ce billet de blog.

Fin 2022, Dropbox avait déjà été piraté, via une attaque de phishing. Le pirate avait alors pu accéder à 130 dépôts GitHub. En 2012, Dropbox était également sous le feu des projecteurs. Des pirates avaient alors utilisé des identifiants et mots de passe dérobés sur d’autres sites pour se connecter à « un petit nombre de comptes Dropbox »… Mais l’un d’entre eux appartenait à un de ses employés et s’y trouvait un document avec des adresses e-mails d’utilisateurs.

☕️ Vega-C retrouve le sourire avec la mission SMILE, qui va étudier le vent solaire

2 mai 2024 à 08:01
SMILE ESA

SMILE est l’acronyme de Solar Wind Magnetosphere Ionosphere Link Explorer. Cette mission est une collaboration entre l’Europe et la Chine. L’ESA ajoute que c’est la première fois que l’Agence et la Chine « sélectionnent, conçoivent, mettent en œuvre, lancent et exploitent conjointement » une mission. Son but est « de nous aider à mieux comprendre l’interaction entre le Soleil et la Terre ».

Même si Vega-C est pour le moment cloué au sol (pendant encore plusieurs mois) suite à son dernier échec, l’Agence spatiale européenne a une bonne nouvelle : c’est le lanceur européen qui enverra la mission dans l’espace. Décollage prévu fin 2025, depuis le Port spatial de l’Europe en Guyane française.

Voici le déroulement de la mission :

« Vega-C placera Smile sur une orbite terrestre basse, à partir de laquelle le satellite se propulsera en orbite terrestre haute. Une fois sur son orbite de destination, en forme d’œuf, Smile fera le tour de la Terre tous les deux jours environ.
Il voyagera jusqu’à environ 121 000 km de la surface de la Terre pour une vue prolongée des régions polaires nord, avant de s’approcher à moins de 5000 km pour télécharger son trésor de données en stock vers des stations sol en Antarctique et en Chine ».

☕️ Mineurs : le régulateur britannique Ofcom ouvre une enquête sur OnlyFans

2 mai 2024 à 05:30

La question que se pose l’Ofcom, équivalent de l’Arcep outre Manche, est de savoir si la plateforme hébergeant surtout des contenus érotiques et pornographiques « en fait assez pour empêcher les enfants d’accéder à la pornographie sur son site ».

Le régulateur a déjà une petite idée de la réponse : « nous avons des raisons de soupçonner que la plateforme n’a pas mis en œuvre ses mesures de vérification de l’âge de manière à protéger suffisamment les moins de 18 ans contre le matériel pornographique ».

Mais ce n’est pas le seul grief. L’Ofcom va également vérifier si « OnlyFans n’a pas respecté ses obligations de fournir des informations complètes et exactes en réponse à ces demandes légales ».

En France, la question de la vérification de l’age à l’entrée des sites proposant du contenu pornographique se pose dans la cadre de la loi SREN. L’Arcom a d’ailleurs publié une « Consultation publique sur le projet de référentiel déterminant les exigences techniques minimales applicables aux systèmes de vérification de l’âge mis en place pour l’accès à des contenus pornographiques en ligne ».

☕️ Mineurs : le régulateur britannique Ofcom ouvre une enquête sur OnlyFans

2 mai 2024 à 05:30

La question que se pose l’Ofcom, équivalent de l’Arcep outre Manche, est de savoir si la plateforme hébergeant surtout des contenus érotiques et pornographiques « en fait assez pour empêcher les enfants d’accéder à la pornographie sur son site ».

Le régulateur a déjà une petite idée de la réponse : « nous avons des raisons de soupçonner que la plateforme n’a pas mis en œuvre ses mesures de vérification de l’âge de manière à protéger suffisamment les moins de 18 ans contre le matériel pornographique ».

Mais ce n’est pas le seul grief. L’Ofcom va également vérifier si « OnlyFans n’a pas respecté ses obligations de fournir des informations complètes et exactes en réponse à ces demandes légales ».

En France, la question de la vérification de l’age à l’entrée des sites proposant du contenu pornographique se pose dans la cadre de la loi SREN. L’Arcom a d’ailleurs publié une « Consultation publique sur le projet de référentiel déterminant les exigences techniques minimales applicables aux systèmes de vérification de l’âge mis en place pour l’accès à des contenus pornographiques en ligne ».

☕️ Défense et sécurité : Thales pourrait faire son marché chez Atos

2 mai 2024 à 05:00

Mardi, nous rappelions que la société Atos était depuis des mois en difficulté. Bruno Le Maire (ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) à fait savoir que l’État était intéressé « pour acquérir toutes les activités souveraines d’Atos », afin d’en garder le contrôle exclusif. Le ministre cherche aussi des partenaires.

Et c’est Thales qui lui répond indirectement par la voix de Pascal Bouchiat (directeur général, finance et systèmes d’information), comme le rapporte Reuters. Il commence par rappeler que la société n’est « pas intéressés par BDS », la branche Big Data et Cybersécurité.

Néanmoins, dans cette division, « il y a une activité qui est beaucoup plus modeste en termes de taille, qui est une activité défense et sécurité […] Si, à un moment donné, cet actif particulier (de) défense et sécurité, qui représente une partie minoritaire de BDS, était à la vente, on ne s’interdirait pas de le regarder ».

Nos confrères rappellent que l’État détient 26 % des actions et 35 % des droits de vote de Thales. Ils ajoutent que Pascal Bouchiat n’a pas souhaité préciser si le gouvernement avait déjà approché Thales à propos du rachat d’une partie d’Atos.

Airbus était pour rappel en lice pour un rachat, mais il a finalement abandonné le projet. Toujours selon Reuters, c’est maintenant Dassault Aviation qui serait « considéré comme l’un des candidats pouvant potentiellement prendre part au plan de sauvetage d’Atos ».

À partir d’avant-hierActualités numériques

☕️ Publicités trompeuses, désinformation : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Meta

30 avril 2024 à 12:28
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

Dans un communiqué, la Commission explique que « les infractions présumées couvrent les politiques et pratiques de Meta en matière de publicité trompeuse et de contenu politique sur ses services ». Pour la Commission, la prolifération des publicités trompeuses et de la désinformation « peut représenter un risque pour le discours civique, les processus électoraux et les droits fondamentaux, ainsi que pour la protection des consommateurs ».

Ce n’est pas tout. Les griefs concernent l’absence « d’un outil efficace de suivi des élections par un tiers avant les élections au Parlement européen ». La Commission européenne va également se pencher sur « le mécanisme de signalement des contenus illicites ».

Cette procédure fait suite à la demande d’information de la Commission sur les contenus illicites, la désinformation, l’accès aux données, l’abonnement, l’IA générative, etc. Avec cette étape, l’institution peut « prendre de nouvelles mesures d’exécution, telles que des mesures provisoires, et des décisions de non-conformité ». Il n’y a pas de délai pour mettre fin à une procédure formelle.

De son côté, un porte-parole de Meta ressort un discours bien rôdé en pareille situation : « Nous avons un processus bien établi pour identifier les risques sur nos plates-formes et minimiser leurs effets. Nous avons hâte de continuer notre coopération avec la Commission européenne et de lui fournir encore plus de précisions sur nos actions », comme le rapporte Le Monde.

Depuis l’entrée en vigueur des DSA et DMA, les enquêtes, sanctions et prises de position de la Commission européenne se multiplient, en faisant bouger les lignes du côté des géants du Net.

☕️ Publicités trompeuses, désinformation : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Meta

30 avril 2024 à 12:28
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

Dans un communiqué, la Commission explique que « les infractions présumées couvrent les politiques et pratiques de Meta en matière de publicité trompeuse et de contenu politique sur ses services ». Pour la Commission, la prolifération des publicités trompeuses et de la désinformation « peut représenter un risque pour le discours civique, les processus électoraux et les droits fondamentaux, ainsi que pour la protection des consommateurs ».

Ce n’est pas tout. Les griefs concernent l’absence « d’un outil efficace de suivi des élections par un tiers avant les élections au Parlement européen ». La Commission européenne va également se pencher sur « le mécanisme de signalement des contenus illicites ».

Cette procédure fait suite à la demande d’information de la Commission sur les contenus illicites, la désinformation, l’accès aux données, l’abonnement, l’IA générative, etc. Avec cette étape, l’institution peut « prendre de nouvelles mesures d’exécution, telles que des mesures provisoires, et des décisions de non-conformité ». Il n’y a pas de délai pour mettre fin à une procédure formelle.

De son côté, un porte-parole de Meta ressort un discours bien rôdé en pareille situation : « Nous avons un processus bien établi pour identifier les risques sur nos plates-formes et minimiser leurs effets. Nous avons hâte de continuer notre coopération avec la Commission européenne et de lui fournir encore plus de précisions sur nos actions », comme le rapporte Le Monde.

Depuis l’entrée en vigueur des DSA et DMA, les enquêtes, sanctions et prises de position de la Commission européenne se multiplient, en faisant bouger les lignes du côté des géants du Net.

☕️ SEA-ME-WE-6 : le câble sous-marin « atterrit » à Marseille

30 avril 2024 à 09:15

Ce câble mesurera pas moins de 21 700 km de longueur. Il reliera directement la France à Singapour et proposera une capacité de plus de 130 Tb/s. SEA-ME-WE-6 signifie Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6

« La pose de la première partie du système, longue de 3000 km, vers l’Egypte démarrera dans la foulée de cette opération à Marseille », explique Orange. Les travaux sont loin d’être terminés puisque la mise en service est prévue pour 2025.

L’opérateur explique qu’il est responsable de la « landing party », qui porte bien son nom. Il s’agit du point d’arrivée sur le territoire français (à Marseille). Il se trouve, selon Orange, « dans ses infrastructures sécurisées, donnant accès, de manière neutre, à l’ensemble des centres de données de la ville phocéenne grâce à un anneau urbain de fibre optique dernière génération ».

Submarinecable permet de suivre son tracé et les différents points d’aterrissages prévus :

Orange rappelle au passage qu’il est présent dans plus de 40 câbles sous-marins à travers le monde, notamment sur la route Europe-Asie avec les consortiums SEA-ME-WE3, SEA-ME-WE4, SEA-ME-WE5 et IMEWE.

Les câbles sous-marins sont pour rappel des artères très importantes d’Internet car ils permettent de faire transiter de grosses quantités de données à travers le monde, notamment entre les continents. Il y a quelques semaines, des pannes en séries ont provoqué des perturbations en Afrique.

Lancement de Galileo : pour l’Europe, SpaceX est-il le nouveau Voldemort ?

30 avril 2024 à 10:36
Celui dont il ne faut pas prononcer le nom !
Galileo

Comme prévu, l’Europe est passée par SpaceX pour mettre en orbite deux satellites de son système de positionnement par satellite souverain : Galileo. Un lancement qui arrive juste après la mise en place du Service Public Réglementé. Un « détail » fait beaucoup parler : les instances européennes n’ont pas mentionné SpaceX dans leur communiqué, provoquant un bel effet Streisand.

C’est une des conséquences du retard d’Ariane 6 (le vol inaugural est prévu entre le 15 juin et le 31 juillet), du dernier échec de Vega-C et de l’invasion de la Russie en Ukraine (avec un embargo sur les lanceurs Soyouz) : l’Europe ne dispose plus de lanceurs souverains en capacité de voler. Pourtant, les missions scientifiques et souveraines doivent continuer.

Galileo : un contrat de 180 millions de dollars avec SpaceX


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☕️ SEA-ME-WE-6 : le câble sous-marin « atterrit » à Marseille

30 avril 2024 à 09:15

Ce câble mesurera pas moins de 21 700 km de longueur. Il reliera directement la France à Singapour et proposera une capacité de plus de 130 Tb/s. SEA-ME-WE-6 signifie Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6

« La pose de la première partie du système, longue de 3000 km, vers l’Egypte démarrera dans la foulée de cette opération à Marseille », explique Orange. Les travaux sont loin d’être terminés puisque la mise en service est prévue pour 2025.

L’opérateur explique qu’il est responsable de la « landing party », qui porte bien son nom. Il s’agit du point d’arrivée sur le territoire français (à Marseille). Il se trouve, selon Orange, « dans ses infrastructures sécurisées, donnant accès, de manière neutre, à l’ensemble des centres de données de la ville phocéenne grâce à un anneau urbain de fibre optique dernière génération ».

Submarinecable permet de suivre son tracé et les différents points d’aterrissages prévus :

Orange rappelle au passage qu’il est présent dans plus de 40 câbles sous-marins à travers le monde, notamment sur la route Europe-Asie avec les consortiums SEA-ME-WE3, SEA-ME-WE4, SEA-ME-WE5 et IMEWE.

Les câbles sous-marins sont pour rappel des artères très importantes d’Internet car ils permettent de faire transiter de grosses quantités de données à travers le monde, notamment entre les continents. Il y a quelques semaines, des pannes en séries ont provoqué des perturbations en Afrique.

☕️ DSA : Shein est une très grande plateforme pour la Commission européenne

30 avril 2024 à 09:04

Un an quasiment jour pour jour arpès avoir dévoilé la première liste des VLOP (Very Large Online Platform ou très grande plateforme en ligne), la Commission européenne ajoute Shein. Le DSA est en vigueur depuis février de cette année pour rappel.

Il s’agit d’un « détaillant de mode en ligne qui compte en moyenne plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne », ce qui est supérieur au seuil fixé par le DSA.

Comme les autres VLOP, la boutique en ligne devra se conformer aux règles dans les quatre mois suivant sa notification (c’est-à-dire d’ici la fin du mois d’août 2024). Il est notamment question de « l’obligation d’adopter des mesures spécifiques pour responsabiliser et protéger les utilisateurs en ligne, y compris les mineurs, et d’évaluer et d’atténuer dûment tout risque systémique découlant de leurs services ».

Shein doit aussi mettre en place « une surveillance plus diligente des produits illégaux », des « mesures de protection renforcées des consommateurs » et « plus de transparence et de responsabilité ».

La liste des 23 VLOP est disponible par ici.

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