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Aujourd’hui — 17 mai 2024Actualités numériques

L’IGN lance son application mobile Cartes, Google Maps et Apple Plans taclés au passage

17 mai 2024 à 12:33
À l’Arcep ou à l’IGN, Sébastien Soriano distribue des baffes
Cartes IGN

L’Institut national de l’information géographique et forestière explique que sa nouvelle application mobile (gratuite) permet « à tous les citoyens de découvrir le territoire, ses évolutions et de s’y repérer ». Elle se veut différente des Google Maps et Apple Plans, à qui l’IGN reproche des « représentations biaisées » et une « vision commerciale » de notre territoire.

Dans son communiqué, l’IGN explique que son application « lève ainsi le voile sur les 90 % du territoire (terres agricoles, forêts, plages…) invisibilisés par les applications des géants du numérique ». Sébastien Soriano (directeur général de l’IGN et ex-président de l’Arcep), détaille le propos sur France Culture.

92 % de Maps « c’est juste du coloriage »

Lorsque notre confrère lui demande ce qu’il reproche à Google Maps, il répond : « c’est assez simple, si vous dézoomez un petit peu (les cartes sont souvent faites pour les aires urbaines) et que vous regardez le paysage de manière générale […] on a compté que 92 % de la superficie du territoire qui est de la même couleur […] Il n’y a pas de données, c’est juste du coloriage. Ces cartes ont invisibilisé la richesse de notre territoire pour se concentrer sur des enjeux commerciaux ».

Sébastien Soriano parle d’une « économie de l’attention, comme les réseaux sociaux », pour ensuite la monétiser vis-à-vis de commerces que vous allez ensuite pouvoir visiter. « Avec Cartes IGN, il est possible de connaître le type de culture d’un champ, les essences d’une forêt ou la composition d’une plage (sable ou galets) », explique l’Institut.

Date de construction, hauteur, étages des batiments

Laurent Toustou, chef du service données produits et usages à l’IGN, ajoute sur France Inter que, contrairement aux Google Maps et Apple Plans, Cartes IGN permet d’accéder à davantage d’informations : « On peut cliquer sur les bâtiments, comme ici, pour avoir des informations sur la date de construction, la hauteur, le nombre d’étages ».

« Il ne s’agit pas de faire la même chose qu’eux [les géants du Net, ndlr]. Si c’est pour pomper des données personnelles et présenter où sont les fast-foods, ils le font déjà […] on ne peut pas laisser les grands acteurs décider la manière de nous présenter notre propre territoire », ajoute Sébastien Soriano.

Niveau fonctionnalités, l’application permet de calculer, enregistrer, exporter et partager un itinéraire en mode piéton et voiture, mais également de voyager dans le temps et de comparer des cartes ou des vues aériennes à différentes périodes : « comment à évoluer mon territoire en 30 ans ? en 200 ans ? qu’est-ce qu’il y a à découvrir à 15 minutes ou 1 heure autour de moi ? ».

On peut ainsi observer l’évolution du territoire à travers différents prismes, tels que la dé- ou reforestation, les effets des incendies ou des crues, le recul du trait de côte, l’émergence d’énergies nouvelles, l’évolution du bati, etc.

Elle propose aussi une sélection de plusieurs fonds carto et photographiques sur lesquels on peut superposer des données thématiques « inédites » (zones protégées, environnement et risques naturels, foncier, services publics/administratifs, hydrographie, culture, transports, etc.).

Cartes IGN permet également de contribuer à l’amélioration des données et d’effectuer un signalement sur des objets signalisés.

La provenance des données est très variée : ministères en charge de l’écologie, de l’agriculture et de la forêt, collectivités territoriales, OpenStreetMap, Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), Office national des forêt (ONF), Parcs régionaux et nationaux, etc.

IGN Cartes prend la place de l’application Géoportail

L’application s’appuie sur Géoplateforme, lancée cette année : « cette infrastructure de référence de la donnée géographique publique héberge environ 1 Péta octet de données et répond à 300 millions de requêtes par jour », ajoute IGN. D’ailleurs, l’application IGN Cartes « vient se substituer à l’application Géoportail lancée en 2015 et téléchargée un million de fois ».

Les notes de versions sur Google Play et l’App Store expliquent les changements entre Géoportail et IGN Cartes : afficher des légendes, calculer un isochrone, isodistance, créer, enregistrer, partager, exporter des points de repère, partager votre position, calculer un itinéraire (mode piéton et motorisé), tracer un itinéraire (mode de saisie libre ou guidé), enregistrer, exporter, partager un itinéraire et enfin comparer deux cartes ou photos aériennes.

De plus amples informations sont disponibles par ici.

L’IGN lance son application mobile Cartes, Google Maps et Apple Plans taclés au passage

17 mai 2024 à 12:33
À l’Arcep ou à l’IGN, Sébastien Soriano distribue des baffes
Cartes IGN

L’Institut national de l’information géographique et forestière explique que sa nouvelle application mobile (gratuite) permet « à tous les citoyens de découvrir le territoire, ses évolutions et de s’y repérer ». Elle se veut différente des Google Maps et Apple Plans, à qui l’IGN reproche des « représentations biaisées » et une « vision commerciale » de notre territoire.

Dans son communiqué, l’IGN explique que son application « lève ainsi le voile sur les 90 % du territoire (terres agricoles, forêts, plages…) invisibilisés par les applications des géants du numérique ». Sébastien Soriano (directeur général de l’IGN et ex-président de l’Arcep), détaille le propos sur France Culture.

92 % de Maps « c’est juste du coloriage »

Lorsque notre confrère lui demande ce qu’il reproche à Google Maps, il répond : « c’est assez simple, si vous dézoomez un petit peu (les cartes sont souvent faites pour les aires urbaines) et que vous regardez le paysage de manière générale […] on a compté que 92 % de la superficie du territoire qui est de la même couleur […] Il n’y a pas de données, c’est juste du coloriage. Ces cartes ont invisibilisé la richesse de notre territoire pour se concentrer sur des enjeux commerciaux ».

Sébastien Soriano parle d’une « économie de l’attention, comme les réseaux sociaux », pour ensuite la monétiser vis-à-vis de commerces que vous allez ensuite pouvoir visiter. « Avec Cartes IGN, il est possible de connaître le type de culture d’un champ, les essences d’une forêt ou la composition d’une plage (sable ou galets) », explique l’Institut.

Date de construction, hauteur, étages des batiments

Laurent Toustou, chef du service données produits et usages à l’IGN, ajoute sur France Inter que, contrairement aux Google Maps et Apple Plans, Cartes IGN permet d’accéder à davantage d’informations : « On peut cliquer sur les bâtiments, comme ici, pour avoir des informations sur la date de construction, la hauteur, le nombre d’étages ».

« Il ne s’agit pas de faire la même chose qu’eux [les géants du Net, ndlr]. Si c’est pour pomper des données personnelles et présenter où sont les fast-foods, ils le font déjà […] on ne peut pas laisser les grands acteurs décider la manière de nous présenter notre propre territoire », ajoute Sébastien Soriano.

Niveau fonctionnalités, l’application permet de calculer, enregistrer, exporter et partager un itinéraire en mode piéton et voiture, mais également de voyager dans le temps et de comparer des cartes ou des vues aériennes à différentes périodes : « comment à évoluer mon territoire en 30 ans ? en 200 ans ? qu’est-ce qu’il y a à découvrir à 15 minutes ou 1 heure autour de moi ? ».

On peut ainsi observer l’évolution du territoire à travers différents prismes, tels que la dé- ou reforestation, les effets des incendies ou des crues, le recul du trait de côte, l’émergence d’énergies nouvelles, l’évolution du bati, etc.

Elle propose aussi une sélection de plusieurs fonds carto et photographiques sur lesquels on peut superposer des données thématiques « inédites » (zones protégées, environnement et risques naturels, foncier, services publics/administratifs, hydrographie, culture, transports, etc.).

Cartes IGN permet également de contribuer à l’amélioration des données et d’effectuer un signalement sur des objets signalisés.

La provenance des données est très variée : ministères en charge de l’écologie, de l’agriculture et de la forêt, collectivités territoriales, OpenStreetMap, Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS), Office national des forêt (ONF), Parcs régionaux et nationaux, etc.

IGN Cartes prend la place de l’application Géoportail

L’application s’appuie sur Géoplateforme, lancée cette année : « cette infrastructure de référence de la donnée géographique publique héberge environ 1 Péta octet de données et répond à 300 millions de requêtes par jour », ajoute IGN. D’ailleurs, l’application IGN Cartes « vient se substituer à l’application Géoportail lancée en 2015 et téléchargée un million de fois ».

Les notes de versions sur Google Play et l’App Store expliquent les changements entre Géoportail et IGN Cartes : afficher des légendes, calculer un isochrone, isodistance, créer, enregistrer, partager, exporter des points de repère, partager votre position, calculer un itinéraire (mode piéton et motorisé), tracer un itinéraire (mode de saisie libre ou guidé), enregistrer, exporter, partager un itinéraire et enfin comparer deux cartes ou photos aériennes.

De plus amples informations sont disponibles par ici.

☕️ GTA VI : Rockstar resserre la date de sortie à l’automne 2025

17 mai 2024 à 06:08
GTA VI

En décembre dernier, l’éditeur de jeux vidéo publiait la première bande-annonce d’un des jeux les plus attendus : Grand Theft Auto VI. Le jeu était alors prévu pour 2025, sans plus de détails.

Au détour de ses résultats financiers pour l’année 2024, Take-Two Interactive Software ajuste son calendrier, mais pas pour annoncer du retard pour une fois. « Nos perspectives reflètent un rétrécissement de la fenêtre de lancement précédemment établie par Rockstar Games de l’année 2025 à l’automne 2025 pour Grand Theft Auto VI », explique Strauss Zelnick, CEO de Take-Two.

L’entreprise en profite pour faire le bilan de GTA V : « Les ventes ont dépassé nos prévisions et, à ce jour, le titre s’est vendu à environ 200 millions d’unités dans le monde ».

☕️ GTA VI : Rockstar resserre la date de sortie à l’automne 2025

17 mai 2024 à 06:08
GTA VI

En décembre dernier, l’éditeur de jeux vidéo publiait la première bande-annonce d’un des jeux les plus attendus : Grand Theft Auto VI. Le jeu était alors prévu pour 2025, sans plus de détails.

Au détour de ses résultats financiers pour l’année 2024, Take-Two Interactive Software ajuste son calendrier, mais pas pour annoncer du retard pour une fois. « Nos perspectives reflètent un rétrécissement de la fenêtre de lancement précédemment établie par Rockstar Games de l’année 2025 à l’automne 2025 pour Grand Theft Auto VI », explique Strauss Zelnick, CEO de Take-Two.

L’entreprise en profite pour faire le bilan de GTA V : « Les ventes ont dépassé nos prévisions et, à ce jour, le titre s’est vendu à environ 200 millions d’unités dans le monde ».

Hier — 16 mai 2024Actualités numériques

☕️ L’Europe ouvre une seconde procédure formelle contre Meta

16 mai 2024 à 13:56

Deux semaines après avoir ouvert une procédure formelle contre Meta sur la question des publicités trompeuses et de la désinformation, la Commission européenne double la mise avec la protection des mineurs sur Facebook et Instagram. Cela s’inscrit dans le cadre du DSA (Digital Services Act).

« Nous ne sommes pas convaincus que Meta ait fait suffisamment pour se conformer aux obligations légales sur les services numériques afin de limiter les risques d’effets négatifs sur la santé physique et mentale des jeunes Européens sur ses plateformes Facebook et Instagram », explique Thierry Breton.

La Commission explique en effet être préoccupée par le fait que « les systèmes de Facebook et d’Instagram, y compris leurs algorithmes, puissent stimuler des dépendances comportementales chez les enfants et créer des effets “terrier de lapin” ».

Cette notion renvoie à l’enfermement des jeunes utilisateurs sur une application, pris dans une sombre spirale de contenus nocifs. En février, ce terme avait déjà été utilisé par la Commission lors de l’annonce d’une procédure formelle à l’encontre de TikTok.

En outre, la Commission européenne est également préoccupée par les méthodes d’assurance et de vérification de l’âge mises en place par Meta.

S’ils sont prouvés, « ces manquements constitueraient des violations des articles 28, 34 et 35 de la législation sur les services numériques », explique la Commission. Il faudra attendre le résultat de l’enquête approfondie pour savoir ce qu’il en est.

Sur l’autre versant des règlements européens, le DMA, la Commission européenne a lancé des procédures d’infractions contre plusieurs géants du Net, dont Meta.

☕️ L’Europe ouvre une seconde procédure formelle contre Meta

16 mai 2024 à 13:56

Deux semaines après avoir ouvert une procédure formelle contre Meta sur la question des publicités trompeuses et de la désinformation, la Commission européenne double la mise avec la protection des mineurs sur Facebook et Instagram. Cela s’inscrit dans le cadre du DSA (Digital Services Act).

« Nous ne sommes pas convaincus que Meta ait fait suffisamment pour se conformer aux obligations légales sur les services numériques afin de limiter les risques d’effets négatifs sur la santé physique et mentale des jeunes Européens sur ses plateformes Facebook et Instagram », explique Thierry Breton.

La Commission explique en effet être préoccupée par le fait que « les systèmes de Facebook et d’Instagram, y compris leurs algorithmes, puissent stimuler des dépendances comportementales chez les enfants et créer des effets “terrier de lapin” ».

Cette notion renvoie à l’enfermement des jeunes utilisateurs sur une application, pris dans une sombre spirale de contenus nocifs. En février, ce terme avait déjà été utilisé par la Commission lors de l’annonce d’une procédure formelle à l’encontre de TikTok.

En outre, la Commission européenne est également préoccupée par les méthodes d’assurance et de vérification de l’âge mises en place par Meta.

S’ils sont prouvés, « ces manquements constitueraient des violations des articles 28, 34 et 35 de la législation sur les services numériques », explique la Commission. Il faudra attendre le résultat de l’enquête approfondie pour savoir ce qu’il en est.

Sur l’autre versant des règlements européens, le DMA, la Commission européenne a lancé des procédures d’infractions contre plusieurs géants du Net, dont Meta.

Android 15 : les nouveautés de la bêta 2, celles à venir

16 mai 2024 à 12:44
Pour la révolution, on repassera
La nouvelle version d'Android 15 par Flock

Google profite de sa conférence I/O pour annoncer les nouveautés Android à venir dans l’année, mais aussi lancer la seconde bêta d’Android 15. Le leitmotiv est « d’améliorer la qualité, la vitesse et la durée de vie de la batterie ». Des améliorations sont apportées sur la sécurité et la confidentialité, notamment avec l’espace privé.

Au fil des dernières versions, l’interface d’Android ne change quasiment pas. Il arrive même parfois que les utilisateurs n’aient pas grand-chose à se mettre sous la dent. Avec Android 15, Google propose une fonctionnalité qui pourrait en intéresser certains : l’espace privé.

Un « espace privé » pour vos applications

Dans la veine du Dossier verrouillé de Google Photos pour les contenus multimédia, l’espace privé « permet aux utilisateurs de créer un espace séparé sur leur appareil où ils peuvent garder les applications sensibles à l’abri des regards indiscrets, sous une couche d’authentification supplémentaire ».

Afin de cloisonner les informations, cette fonctionnalité utilise un profil utilisateur distinct, qui est en pause lorsque l’espace privé n’est pas déverrouillé. Dans ce cas, les applications ne sont pas actives et ne peuvent donc pas afficher de notification par exemple. Les contenus générés et téléchargés par les applications de l’espace privé sont séparés du reste, mais il existe des passerelles pour les photos par exemple, via system sharesheet et photo picker quand l’espace privé est déverrouillé évidemment.

Google prévient qu’il y a pour le moment un bug gênant à prendre en considération avant de tenter l’expérience : la création d’un espace privé supprime les icônes d’application de l’écran d’accueil. Il devrait être corrigé dans quelques jours.

Sous le capot d’Android : autonomie et performances

Les services de synchronisation des données d’une application fonctionnant au premier plan ne peuvent pas être actifs pendant plus de 6h sur une période de 24h. Dans le cas contraire, Android préviendra l’application qui aura quelques secondes pour se fermer toute seule, faute de quoi c’est le système qui s’en chargera.

Il suffit que l’utilisateur interagisse avec l’application pour remettre le compteur des six heures à zéro. Google met en avant d’autres manières de synchroniser les données. Le but est de moins solliciter la batterie et donc d’augmenter l’autonomie des smartphones.

Toujours à destination des développeurs, Android prend désormais en charge des pages mémoire de 16 ko, en plus des 4 ko qui étaient la base jusqu’à présent. « Les appareils dotés de pages de plus grande taille peuvent offrir des performances améliorées pour les charges de travail gourmandes en mémoire », explique Google.

La société met en avant quelques chiffres : des temps de chargement des applications en baisse de 3,16 %, une consommation au lancement réduite de 4,56 %, une ouverture de la caméra plus rapide de 4,48 à 6,60 %, un démarrage du smartphone plus rapide de 1,5 % (soit environ 0,8 seconde…). Pas de quoi révolutionner le monde, mais toujours bon à prendre.

« Nous prévoyons de rendre la compatibilité des pages de 16 Ko requise pour les téléchargements d’applications sur le Play Store l’année prochaine ». Avec la hausse de la quantité de mémoire dans les terminaux mobiles, la prise en charge des pages de 16 ko devrait aussi augmenter sur les terminaux. Le mouvement est en tout cas lancé chez Google.

Dans Android 15, le décodeur logiciel AV1 dav1d de VideoLAN « est disponible pour les appareils Android ne prenant pas en charge le décodage AV1 de manière matérielle. Il est jusqu’à trois fois plus performant que l’ancien décodeur logiciel AV1 ».

OpenGL over Vulkan

Sur la partie graphique, Google rappelle que l’API Vulkan est disponible dans le NDK depuis Android 7.0 et qu’elle est « l’interface préférée d’Android pour le GPU ». Android 15 prend en charge la couche d’abstraction ANGLE (Almost Native Graphics Layer Engine) développée par Google « pour exécuter OpenGL ES sur Vulkan ».

ANGLE est pour le moment présent pour des tests, tandis qu’il deviendra le pilote par défaut sur de nombreux terminaux l’année prochaine (probablement avec Android 16). En 2026 (avec Android 17 ?), Google a « l’espoir qu’OpenGL ES ne sera disponible que via ANGLE ». « Nous prévoyons de continuer à prendre en charge OpenGL ES sur tous les appareils », précise rapidement (et en gras) le billet de blog.

Les autres changements, la Platform Stability approche

Sous le capot toujours, Google renforce ses mécanismes de protection contre les applications malveillantes. Pour les applications utilisant la fonctionnalité Picture-in-Picture (PiP), Android 15 promet d’être encore plus fluide. Cette seconde bêta permet aussi aux développeurs de « jouer » avec les vibrations afin de les personnaliser en fonction du type de notification.

Dans Health Connect, deux nouveaux types de données sont pris en charge : la température cutanée et les plans d’entraînement. Vous pouvez désormais préciser à Android le genre à utiliser pour vous parler. C’était déjà possible en français, mais cette fonctionnalité débarque dans d’autres langues.

Des améliorations sont aussi de la partie pour les polices d’écriture en chinois, japonais et coréen. La version minimale du SDK à prendre en charge pour pouvoir installer des applications passe de la 23 à la 24.

La prochaine grande étape arrivera en juin, avec la Platform Stability pour Android 15. À ce moment-là, les API des SDK/NDK seront figées, permettant aux développeurs de se préparer pleinement à la sortie du nouveau système d’exploitation mobile. Une autre bêta est prévue au moins en juillet, puis la version finale vers la rentrée.

Les notes de version détaillées se trouvent par ici. Les Pixel à partir des 6, 6a et 6 Pro peuvent en profiter, ainsi que des smartphones de partenaires chez Honor, Lenovo, OnePlus, realme, vivo et Xiaomi pour ne citer qu’eux. Tous les liens se trouvent par là.

De l’IA un peu partout

Plus tard dans l’année, Google ajoutera une fonctionnalité à Android : la détection de vol, avec l’aide de l’intelligence artificielle. L’IA était pour rappel (et sans aucune surprise) au centre des annonces de Google lors de sa conférence I/O. La société en met partout, à toutes les sauces ou presque, y compris dans les résultats de son moteur de recherche.

Le principe est simple : l’IA essayera de détecter « si quelqu’un vous arrache votre téléphone des mains et essaie de courir, de faire du vélo ou de s’enfuir avec ». Dans ce cas, le téléphone se verrouillera automatiquement.

Toujours avec de l’intelligence artificielle, Google Play Protect scrutera votre appareil pour « repérer les applications susceptibles de se livrer à une fraude ou à un hameçonnage ». En cas d’alerte, « l’application est envoyée à Google pour un examen supplémentaire ». L’utilisateur est prévenu et l’application désactivée si besoin. Google affirme ne pas collecter de données personnelles.

Dans Google Wallet, vous pourrez prochainement prendre en photo des cartes physiques (billets, bibliothèque, assurance, abonnement…) et en créer une version numérique, accessible directement depuis votre Wallet. L’application se charge de récupérer les données de la photo (comme certaines le fond déjà avec les cartes bancaires au moment de payer) et de les remettre en ordre.

La réalité augmentée (AR) basée sur la géolocalisation prendra plus de place dans Maps sur smartphone. Si un point d’intérêt propose du contenu AR et que vous vous trouvez à proximité, il suffira de cliquer sur « AR Experience » pour en profiter sur son écran. « Notre programme d’accès anticipé débutera à Singapour et à Paris plus tard cette année en tant que projet pilote de 6 mois ». Une vidéo de présentation à Paris a été mise en ligne.

Wear OS 5 en Developer Preview

Les montres connectées avec Wear OS ont aussi droit à leur nouveauté, avec la version 5 du système en Developer Preview. Elle est basée sur Android 14 et « l’amélioration continue de l’autonomie de la batterie est au cœur de notre version de Wear OS 5 », affirme Google. Courir un marathon consomme, par exemple, 20 % de moins (sur la montre, pas pour vous) qu’avec Wear OS 4.

Android 15 : les nouveautés de la bêta 2, celles à venir

16 mai 2024 à 12:44
Pour la révolution, on repassera
La nouvelle version d'Android 15 par Flock

Google profite de sa conférence I/O pour annoncer les nouveautés Android à venir dans l’année, mais aussi lancer la seconde bêta d’Android 15. Le leitmotiv est « d’améliorer la qualité, la vitesse et la durée de vie de la batterie ». Des améliorations sont apportées sur la sécurité et la confidentialité, notamment avec l’espace privé.

Au fil des dernières versions, l’interface d’Android ne change quasiment pas. Il arrive même parfois que les utilisateurs n’aient pas grand-chose à se mettre sous la dent. Avec Android 15, Google propose une fonctionnalité qui pourrait en intéresser certains : l’espace privé.

Un « espace privé » pour vos applications

Dans la veine du Dossier verrouillé de Google Photos pour les contenus multimédia, l’espace privé « permet aux utilisateurs de créer un espace séparé sur leur appareil où ils peuvent garder les applications sensibles à l’abri des regards indiscrets, sous une couche d’authentification supplémentaire ».

Afin de cloisonner les informations, cette fonctionnalité utilise un profil utilisateur distinct, qui est en pause lorsque l’espace privé n’est pas déverrouillé. Dans ce cas, les applications ne sont pas actives et ne peuvent donc pas afficher de notification par exemple. Les contenus générés et téléchargés par les applications de l’espace privé sont séparés du reste, mais il existe des passerelles pour les photos par exemple, via system sharesheet et photo picker quand l’espace privé est déverrouillé évidemment.

Google prévient qu’il y a pour le moment un bug gênant à prendre en considération avant de tenter l’expérience : la création d’un espace privé supprime les icônes d’application de l’écran d’accueil. Il devrait être corrigé dans quelques jours.

Sous le capot d’Android : autonomie et performances

Les services de synchronisation des données d’une application fonctionnant au premier plan ne peuvent pas être actifs pendant plus de 6h sur une période de 24h. Dans le cas contraire, Android préviendra l’application qui aura quelques secondes pour se fermer toute seule, faute de quoi c’est le système qui s’en chargera.

Il suffit que l’utilisateur interagisse avec l’application pour remettre le compteur des six heures à zéro. Google met en avant d’autres manières de synchroniser les données. Le but est de moins solliciter la batterie et donc d’augmenter l’autonomie des smartphones.

Toujours à destination des développeurs, Android prend désormais en charge des pages mémoire de 16 ko, en plus des 4 ko qui étaient la base jusqu’à présent. « Les appareils dotés de pages de plus grande taille peuvent offrir des performances améliorées pour les charges de travail gourmandes en mémoire », explique Google.

La société met en avant quelques chiffres : des temps de chargement des applications en baisse de 3,16 %, une consommation au lancement réduite de 4,56 %, une ouverture de la caméra plus rapide de 4,48 à 6,60 %, un démarrage du smartphone plus rapide de 1,5 % (soit environ 0,8 seconde…). Pas de quoi révolutionner le monde, mais toujours bon à prendre.

« Nous prévoyons de rendre la compatibilité des pages de 16 Ko requise pour les téléchargements d’applications sur le Play Store l’année prochaine ». Avec la hausse de la quantité de mémoire dans les terminaux mobiles, la prise en charge des pages de 16 ko devrait aussi augmenter sur les terminaux. Le mouvement est en tout cas lancé chez Google.

Dans Android 15, le décodeur logiciel AV1 dav1d de VideoLAN « est disponible pour les appareils Android ne prenant pas en charge le décodage AV1 de manière matérielle. Il est jusqu’à trois fois plus performant que l’ancien décodeur logiciel AV1 ».

OpenGL over Vulkan

Sur la partie graphique, Google rappelle que l’API Vulkan est disponible dans le NDK depuis Android 7.0 et qu’elle est « l’interface préférée d’Android pour le GPU ». Android 15 prend en charge la couche d’abstraction ANGLE (Almost Native Graphics Layer Engine) développée par Google « pour exécuter OpenGL ES sur Vulkan ».

ANGLE est pour le moment présent pour des tests, tandis qu’il deviendra le pilote par défaut sur de nombreux terminaux l’année prochaine (probablement avec Android 16). En 2026 (avec Android 17 ?), Google a « l’espoir qu’OpenGL ES ne sera disponible que via ANGLE ». « Nous prévoyons de continuer à prendre en charge OpenGL ES sur tous les appareils », précise rapidement (et en gras) le billet de blog.

Les autres changements, la Platform Stability approche

Sous le capot toujours, Google renforce ses mécanismes de protection contre les applications malveillantes. Pour les applications utilisant la fonctionnalité Picture-in-Picture (PiP), Android 15 promet d’être encore plus fluide. Cette seconde bêta permet aussi aux développeurs de « jouer » avec les vibrations afin de les personnaliser en fonction du type de notification.

Dans Health Connect, deux nouveaux types de données sont pris en charge : la température cutanée et les plans d’entraînement. Vous pouvez désormais préciser à Android le genre à utiliser pour vous parler. C’était déjà possible en français, mais cette fonctionnalité débarque dans d’autres langues.

Des améliorations sont aussi de la partie pour les polices d’écriture en chinois, japonais et coréen. La version minimale du SDK à prendre en charge pour pouvoir installer des applications passe de la 23 à la 24.

La prochaine grande étape arrivera en juin, avec la Platform Stability pour Android 15. À ce moment-là, les API des SDK/NDK seront figées, permettant aux développeurs de se préparer pleinement à la sortie du nouveau système d’exploitation mobile. Une autre bêta est prévue au moins en juillet, puis la version finale vers la rentrée.

Les notes de version détaillées se trouvent par ici. Les Pixel à partir des 6, 6a et 6 Pro peuvent en profiter, ainsi que des smartphones de partenaires chez Honor, Lenovo, OnePlus, realme, vivo et Xiaomi pour ne citer qu’eux. Tous les liens se trouvent par là.

De l’IA un peu partout

Plus tard dans l’année, Google ajoutera une fonctionnalité à Android : la détection de vol, avec l’aide de l’intelligence artificielle. L’IA était pour rappel (et sans aucune surprise) au centre des annonces de Google lors de sa conférence I/O. La société en met partout, à toutes les sauces ou presque, y compris dans les résultats de son moteur de recherche.

Le principe est simple : l’IA essayera de détecter « si quelqu’un vous arrache votre téléphone des mains et essaie de courir, de faire du vélo ou de s’enfuir avec ». Dans ce cas, le téléphone se verrouillera automatiquement.

Toujours avec de l’intelligence artificielle, Google Play Protect scrutera votre appareil pour « repérer les applications susceptibles de se livrer à une fraude ou à un hameçonnage ». En cas d’alerte, « l’application est envoyée à Google pour un examen supplémentaire ». L’utilisateur est prévenu et l’application désactivée si besoin. Google affirme ne pas collecter de données personnelles.

Dans Google Wallet, vous pourrez prochainement prendre en photo des cartes physiques (billets, bibliothèque, assurance, abonnement…) et en créer une version numérique, accessible directement depuis votre Wallet. L’application se charge de récupérer les données de la photo (comme certaines le fond déjà avec les cartes bancaires au moment de payer) et de les remettre en ordre.

La réalité augmentée (AR) basée sur la géolocalisation prendra plus de place dans Maps sur smartphone. Si un point d’intérêt propose du contenu AR et que vous vous trouvez à proximité, il suffira de cliquer sur « AR Experience » pour en profiter sur son écran. « Notre programme d’accès anticipé débutera à Singapour et à Paris plus tard cette année en tant que projet pilote de 6 mois ». Une vidéo de présentation à Paris a été mise en ligne.

Wear OS 5 en Developer Preview

Les montres connectées avec Wear OS ont aussi droit à leur nouveauté, avec la version 5 du système en Developer Preview. Elle est basée sur Android 14 et « l’amélioration continue de l’autonomie de la batterie est au cœur de notre version de Wear OS 5 », affirme Google. Courir un marathon consomme, par exemple, 20 % de moins (sur la montre, pas pour vous) qu’avec Wear OS 4.

☕️ Fronde européenne contre Temu

16 mai 2024 à 08:22

Dans un communiqué, le BEUC (bureau européen des unions de consommateurs) explique que la plateforme de e-commerce (qui revendique pas moins de 75 millions d’utilisateurs mensuels en Europe) « ne protège pas les consommateurs en enfreignant le Digital Services Act, une loi européenne importante et récente qui fixe des exigences et des obligations pour les places de marché en ligne ».

Le BEUC a ainsi déposé une plainte auprès de la Commission européenne, tandis que 17 de ses membres ont fait de même auprès des autorités nationales. En France, c’est l’UFC-Que Choisir qui monte au créneau et dépose plainte devant l’Arcom.

L’association dresse la liste des griefs :

Temu ne fournit pas une traçabilité suffisante des professionnels qui vendent des produits sur la plateforme. Il s’agit d’une infraction majeure car les consommateurs doivent savoir à qui ils achètent et qui contacter en cas de problème, notamment pour obtenir un remplacement, une réparation ou un remboursement de leur produit ;
Temu est tenue d’expliquer le fonctionnement de ses systèmes de recommandation et la valeur des critères de sélection pour l’affichage des produits individuels. Cependant, Temu ne le fait que de manière très rudimentaire, ce qui ne répond pas aux normes ;
Temu ne fournit pas de hauts niveaux de sécurité aux mineurs en ne conditionnant pas l’accès au service à une vérification d’âge ;
Temu utilise un certain nombre de techniques de manipulation, appelées « dark patterns », notamment par l’utilisation de faux compteurs de temps ou en créant un prétendu stock limité créant un sentiment d’urgence.

☕️ Fronde européenne contre Temu

16 mai 2024 à 08:22

Dans un communiqué, le BEUC (bureau européen des unions de consommateurs) explique que la plateforme de e-commerce (qui revendique pas moins de 75 millions d’utilisateurs mensuels en Europe) « ne protège pas les consommateurs en enfreignant le Digital Services Act, une loi européenne importante et récente qui fixe des exigences et des obligations pour les places de marché en ligne ».

Le BEUC a ainsi déposé une plainte auprès de la Commission européenne, tandis que 17 de ses membres ont fait de même auprès des autorités nationales. En France, c’est l’UFC-Que Choisir qui monte au créneau et dépose plainte devant l’Arcom.

L’association dresse la liste des griefs :

Temu ne fournit pas une traçabilité suffisante des professionnels qui vendent des produits sur la plateforme. Il s’agit d’une infraction majeure car les consommateurs doivent savoir à qui ils achètent et qui contacter en cas de problème, notamment pour obtenir un remplacement, une réparation ou un remboursement de leur produit ;
Temu est tenue d’expliquer le fonctionnement de ses systèmes de recommandation et la valeur des critères de sélection pour l’affichage des produits individuels. Cependant, Temu ne le fait que de manière très rudimentaire, ce qui ne répond pas aux normes ;
Temu ne fournit pas de hauts niveaux de sécurité aux mineurs en ne conditionnant pas l’accès au service à une vérification d’âge ;
Temu utilise un certain nombre de techniques de manipulation, appelées « dark patterns », notamment par l’utilisation de faux compteurs de temps ou en créant un prétendu stock limité créant un sentiment d’urgence.

☕️ Raspberry Pi confirme son intention d’entrer en bourse, à Londres

16 mai 2024 à 07:22

On en parle depuis des mois maintenant, mais les choses s’accélèrent. La fondation en charge de développer le micro-ordinateur a publié une série de documents sur son site dédié aux investisseurs, confirmant ainsi une information de Reuters.

Raspberry Pi en profite pour faire les comptes : plus de 60 millions de micro-ordinateurs vendus depuis ses débuts en 2012, dont 7,4 millions l’année dernière. Niveau finance, tout va bien : « Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2023, les revenus s’élevaient à 265,8 millions de dollars, avec un bénéfice brut de 66,0 millions de dollars et un résultat opérationnel bénéfice de 37,5 millions de dollars ».

« Pour la Fondation Raspberry Pi, actionnaire patient et solidaire, cette introduction en bourse est l’opportunité de redoubler d’efforts pour permettre aux jeunes de réaliser leur potentiel grâce à la puissance de l’informatique », explique Eben Upton (CEO de Raspberry Pi).

La cotation se ferait au London Stock Exchange. Il est prévu de mettre en vente des actions existantes et d’en introduire de nouvelles. Il n’y a pas de précision sur le tarif visé pour le moment, ni sur la date d’introduction en bourse.

« Raspberry Pi a déclaré qu’elle visait une cotation premium sur le marché principal, ce qui signifie qu’elle pourra être incluse dans les indices FTSE. En raison de sa taille, il est probable qu’elle fasse partie de l’indice FTSE 250 », ajoute ZoneBourse.

Google donne les clés de son moteur de recherche à l’IA générative

16 mai 2024 à 07:37
Sundar, un ami qui vous veut du bien
Illustration de Flock sur I/O 2024 axé sur l'IA

Google a annoncé de gros changements dédiés à l’activité qui a fait sa célébrité : la recherche. Alors que des rumeurs insistantes veulent qu’OpenAI lance son propre moteur de recherche cette année, l’entreprise de Montain View intègre aux forceps l’IA générative dans les résultats. Après un an de test, la fonctionnalité se lance dans le grand bain.

Moteur de recherche : un changement radical pour tous, par défaut

Il y avait déjà des éléments alimentés par l’IA dans les résultats, mais il s’agit cette fois de mettre l’accent sur la fonction. Depuis mai 2023, Google « dynamise la recherche avec l’IA générative », mais uniquement sous forme de test via la Search Generative Experience (SGE) du Search Labs.

En mars de cette année, un premier changement important : cette fonctionnalité poussée par l’IA générative était automatiquement proposée à certains utilisateurs, sans qu’ils aient besoin de s’inscrire au SGE. Cela concernait un « sous-ensemble de requêtes, sur un petit pourcentage du trafic de recherche aux États-Unis », affirmait l’entreprise à Search Engine Land. Désormais, Google passe la seconde : « AI Overview commence à être déployé pour tout le monde aux États-Unis, et d’autres pays seront bientôt disponibles ». C’est à n’en point douter un mouvement mondial, pour l’ensemble des utilisateurs.

Comme montré dans la vidéo de Google, les résultats d’une recherche montreront d’abord le résumé de ce qu’en aura compris le moteur. Les sources seront citées, ce qui signifie que des sites seront mis en avant. La liste classique viendra en dessous. L’ensemble est baptisé AI Overview.

Google rassure, les éditeurs s’inquiètent


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☕️ Raspberry Pi confirme son intention d’entrer en bourse, à Londres

16 mai 2024 à 07:22

On en parle depuis des mois maintenant, mais les choses s’accélèrent. La fondation en charge de développer le micro-ordinateur a publié une série de documents sur son site dédié aux investisseurs, confirmant ainsi une information de Reuters.

Raspberry Pi en profite pour faire les comptes : plus de 60 millions de micro-ordinateurs vendus depuis ses débuts en 2012, dont 7,4 millions l’année dernière. Niveau finance, tout va bien : « Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2023, les revenus s’élevaient à 265,8 millions de dollars, avec un bénéfice brut de 66,0 millions de dollars et un résultat opérationnel bénéfice de 37,5 millions de dollars ».

« Pour la Fondation Raspberry Pi, actionnaire patient et solidaire, cette introduction en bourse est l’opportunité de redoubler d’efforts pour permettre aux jeunes de réaliser leur potentiel grâce à la puissance de l’informatique », explique Eben Upton (CEO de Raspberry Pi).

La cotation se ferait au London Stock Exchange. Il est prévu de mettre en vente des actions existantes et d’en introduire de nouvelles. Il n’y a pas de précision sur le tarif visé pour le moment, ni sur la date d’introduction en bourse.

« Raspberry Pi a déclaré qu’elle visait une cotation premium sur le marché principal, ce qui signifie qu’elle pourra être incluse dans les indices FTSE. En raison de sa taille, il est probable qu’elle fasse partie de l’indice FTSE 250 », ajoute ZoneBourse.

Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie : quels sont les enjeux ?

16 mai 2024 à 06:24
Tik tok tic tac
TikTok

Le blocage du réseau social TikTok est une première pour la France. Mais la situation en Nouvelle-Calédonie est différente de celle en métropole, où mettre en place un tel blocage aurait été plus compliqué. Explications.

Depuis hier 20h, « l’état d’urgence est déclaré sur l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Calédonie », comme en atteste le décret n° 2024-436 du 15 mai 2024. Cette décision est une réponse aux violentes émeutes (qui ont fait plusieurs morts, dont un gendarme) déclenchées suite à l’adoption, par l’Assemblée nationale et le Sénat, d’une « révision constitutionnelle réformant le corps électoral calédonien, dont les indépendantistes ne veulent pas », explique France Bleu.

Interdiction de TikTok : une mesure « sans précédent »

Le premier ministre, Gabriel Attal, explique que Louis Le Franc, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie (qui est donc dépositaire de l’autorité de l’État dans l’archipel), a « interdit TikTok ». Le réseau social est ciblé, car il est très utilisé par les émeutiers, explique l’AFP.

« Cette mesure d’interdiction intervient également sur fond de craintes d’ingérences et de désinformation sur les réseaux sociaux venant de pays étrangers qui chercheraient à attiser les tensions », détaille le Monde en se basant sur des sources gouvernementales et de sécurité.

Ces dernières évoquent « des pays comme la Chine [ByteDance, le propriétaire de TikTok est chinois, ndlr] ou l’Azerbaïdjan ». Viginum (le service de détection des ingérences numériques étrangères) était déjà monté au créneau pour dénoncer une campagne de déstabilisation des JO de Paris liée à l’Azerbaïdjan Sur le blocage de Twitter, Emmanuel Poinas, vice-président du tribunal de Nouméa, expliquait ce matin à BFM que le réseau social offre « des possibilités de diffuser de l’information qui n’est pas forcément fiable. En l’état, la diffusion d’informations non fiables ne peut que développer des risques de trouble et d’émeutes ». TikTok n’est pas le seul dans ce cas, mais sa forte notoriété auprès des jeunes pourrait en faire une cible de choix. Pour rappel, la question du blocage des réseaux sociaux avait déjà été soulevée par Emmanuel Macron pendant les émeutes en métropole après la mort de Nahel.

Une mesure proportionnée ?

Nicolas Hervieu (spécialiste du droit public et européen), explique que « cette mesure (sans précédent…) est liée au régime de l'état d'urgence ». Il ajoute néanmoins que « la légalité de cette décision du ministère de l’Intérieur annoncée par Gabriel Attal est discutable. Car le lien avec le terrorisme est plus que douteux… ». En effet, le décret du 15 mai s’appuie sur la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence, qui stipule : « Le ministre de l'Intérieur peut prendre toute mesure pour assurer l'interruption de tout service de communication au public en ligne provoquant à la commission d'actes de terrorisme ou en faisant l'apologie ». De son côté, Maitre « Eolas » (un pseudo, mais un vrai avocat) explique que « c’est une interdiction provisoire, dans le cadre de l’état d’urgence. S’il s’avérait que les émeutiers utilisent TikTok pour provoquer à la rébellion armée et se coordonner, c’est une mesure qui peut être proportionnée à la nécessité de rétablir l’ordre et la sécurité publique ». Cela laisse donc une ouverture aux citoyens de Nouvelle-Calédonie pour contester cette décision, en se basant « sur l’illégalité manifeste de cette décision compte tenu du fait que le blocage n’est possible qu’en cas de provocation ou apologie du terrorisme au sens stricte », explique Nicolas Hervieu au Figaro.

Le droit de l’Union européenne reste à distance

Alexandre Archambault, également avocat et spécialiste du numérique, ajoute que cette interdiction est « envisageable (en théorie) sur toute portion du territoire non soumise au droit de l'Union », mais qu’elle est « inopérante sur toute autre partie soumise au droit de l'Union ». Il explique en effet que les services de la Commission européenne estiment « que des troubles à l'ordre public dans un seul État ne peuvent fonder blocage VLOP ». Ce terme désigne les Très grandes plateformes en ligne, dont fait partie TikTok, qui sont soumises au DSA. La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy sont en effet des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). Ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne, mais ils bénéficient d’un régime d’association », explique Vie-publique.fr. Une différence qui a donc toute son importance. De leur côté, Saint-Martin, la Martinique, La Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, et la Guyane sont des régions ultrapériphériques (RUP). Elles « font partie intégrante de l’UE et sont assujetties au droit communautaire, au même titre que les autres régions européennes », explique la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne. La situation serait donc différente si les émeutes se déroulaient à la Réunion ou en métropole, par exemple, et que le gouvernement souhaitait bloquer TikTok.

Un blocage « opérationnel » sur les mobiles

Toujours est-il que « c’est en vigueur et ça fonctionne opérationnellement (uniquement sur les téléphones). C’est l’office des postes et des télécommunications de Nouvelle-Calédonie qui intervient depuis hier pour bloquer les accès à l’application TikTok », confirme le cabinet du premier ministre à BFM. La méthode utilisée (blocage DNS, par IP, autres…) n’est pas précisée. Le blocage est d’autant plus simple à mettre en place, qu’en Nouvelle-Calédonie il y a un « unique régulateur et opérateur local, l'Office des Postes et Télécommunications de Nouvelle-Calédonie, l'OPT-NC », ajoute Alexandre Archambault à nos confrères. En métropole, la multiplication des opérateurs (fixes et mobiles) et la réglementation européenne auraient compliqué les choses. Reste maintenant la question de l’efficacité de cette mesure. Le blocage mis en place peut-il facilement être contourné ? Les émeutiers vont-ils rapidement changer de réseaux sociaux ? Combien de temps cette mesure va-t-elle rester en place ? Aucune réponse à ces questions n'a été formulée pour le moment. Concernant la Nouvelle-Calédonie, Gabriel Attal va présider une nouvelle cellule de crise ce matin à 8h30. Emmanuel Macron a de son côté proposé aux élus calédoniens un « échange par visioconférence », après une réunion de crise prévue à 11h. Rappelons enfin que le décalage horaire est important avec Paris, puisqu’il y a neuf heures de plus à Nouméa.

Blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie : quels sont les enjeux ?

16 mai 2024 à 06:24
Tik tok tic tac
TikTok

Le blocage du réseau social TikTok est une première pour la France. Mais la situation en Nouvelle-Calédonie est différente de celle en métropole, où mettre en place un tel blocage aurait été plus compliqué. Explications.

Depuis hier 20h, « l’état d’urgence est déclaré sur l’ensemble du territoire de la Nouvelle-Calédonie », comme en atteste le décret n° 2024-436 du 15 mai 2024. Cette décision est une réponse aux violentes émeutes (qui ont fait plusieurs morts, dont un gendarme) déclenchées suite à l’adoption, par l’Assemblée nationale et le Sénat, d’une « révision constitutionnelle réformant le corps électoral calédonien, dont les indépendantistes ne veulent pas », explique France Bleu.

Interdiction de TikTok : une mesure « sans précédent »

Le premier ministre, Gabriel Attal, explique que Louis Le Franc, haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie (qui est donc dépositaire de l’autorité de l’État dans l’archipel), a « interdit TikTok ». Le réseau social est ciblé, car il est très utilisé par les émeutiers, explique l’AFP.

« Cette mesure d’interdiction intervient également sur fond de craintes d’ingérences et de désinformation sur les réseaux sociaux venant de pays étrangers qui chercheraient à attiser les tensions », détaille le Monde en se basant sur des sources gouvernementales et de sécurité.

Ces dernières évoquent « des pays comme la Chine [ByteDance, le propriétaire de TikTok est chinois, ndlr] ou l’Azerbaïdjan ». Viginum (le service de détection des ingérences numériques étrangères) était déjà monté au créneau pour dénoncer une campagne de déstabilisation des JO de Paris liée à l’Azerbaïdjan Sur le blocage de Twitter, Emmanuel Poinas, vice-président du tribunal de Nouméa, expliquait ce matin à BFM que le réseau social offre « des possibilités de diffuser de l’information qui n’est pas forcément fiable. En l’état, la diffusion d’informations non fiables ne peut que développer des risques de trouble et d’émeutes ». TikTok n’est pas le seul dans ce cas, mais sa forte notoriété auprès des jeunes pourrait en faire une cible de choix. Pour rappel, la question du blocage des réseaux sociaux avait déjà été soulevée par Emmanuel Macron pendant les émeutes en métropole après la mort de Nahel.

Une mesure proportionnée ?

Nicolas Hervieu (spécialiste du droit public et européen), explique que « cette mesure (sans précédent…) est liée au régime de l'état d'urgence ». Il ajoute néanmoins que « la légalité de cette décision du ministère de l’Intérieur annoncée par Gabriel Attal est discutable. Car le lien avec le terrorisme est plus que douteux… ». En effet, le décret du 15 mai s’appuie sur la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence, qui stipule : « Le ministre de l'Intérieur peut prendre toute mesure pour assurer l'interruption de tout service de communication au public en ligne provoquant à la commission d'actes de terrorisme ou en faisant l'apologie ». De son côté, Maitre « Eolas » (un pseudo, mais un vrai avocat) explique que « c’est une interdiction provisoire, dans le cadre de l’état d’urgence. S’il s’avérait que les émeutiers utilisent TikTok pour provoquer à la rébellion armée et se coordonner, c’est une mesure qui peut être proportionnée à la nécessité de rétablir l’ordre et la sécurité publique ». Cela laisse donc une ouverture aux citoyens de Nouvelle-Calédonie pour contester cette décision, en se basant « sur l’illégalité manifeste de cette décision compte tenu du fait que le blocage n’est possible qu’en cas de provocation ou apologie du terrorisme au sens stricte », explique Nicolas Hervieu au Figaro.

Le droit de l’Union européenne reste à distance

Alexandre Archambault, également avocat et spécialiste du numérique, ajoute que cette interdiction est « envisageable (en théorie) sur toute portion du territoire non soumise au droit de l'Union », mais qu’elle est « inopérante sur toute autre partie soumise au droit de l'Union ». Il explique en effet que les services de la Commission européenne estiment « que des troubles à l'ordre public dans un seul État ne peuvent fonder blocage VLOP ». Ce terme désigne les Très grandes plateformes en ligne, dont fait partie TikTok, qui sont soumises au DSA. La Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy sont en effet des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). Ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne, mais ils bénéficient d’un régime d’association », explique Vie-publique.fr. Une différence qui a donc toute son importance. De leur côté, Saint-Martin, la Martinique, La Réunion, Mayotte, la Guadeloupe, et la Guyane sont des régions ultrapériphériques (RUP). Elles « font partie intégrante de l’UE et sont assujetties au droit communautaire, au même titre que les autres régions européennes », explique la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne. La situation serait donc différente si les émeutes se déroulaient à la Réunion ou en métropole, par exemple, et que le gouvernement souhaitait bloquer TikTok.

Un blocage « opérationnel » sur les mobiles

Toujours est-il que « c’est en vigueur et ça fonctionne opérationnellement (uniquement sur les téléphones). C’est l’office des postes et des télécommunications de Nouvelle-Calédonie qui intervient depuis hier pour bloquer les accès à l’application TikTok », confirme le cabinet du premier ministre à BFM. La méthode utilisée (blocage DNS, par IP, autres…) n’est pas précisée. Le blocage est d’autant plus simple à mettre en place, qu’en Nouvelle-Calédonie il y a un « unique régulateur et opérateur local, l'Office des Postes et Télécommunications de Nouvelle-Calédonie, l'OPT-NC », ajoute Alexandre Archambault à nos confrères. En métropole, la multiplication des opérateurs (fixes et mobiles) et la réglementation européenne auraient compliqué les choses. Reste maintenant la question de l’efficacité de cette mesure. Le blocage mis en place peut-il facilement être contourné ? Les émeutiers vont-ils rapidement changer de réseaux sociaux ? Combien de temps cette mesure va-t-elle rester en place ? Aucune réponse à ces questions n'a été formulée pour le moment. Concernant la Nouvelle-Calédonie, Gabriel Attal va présider une nouvelle cellule de crise ce matin à 8h30. Emmanuel Macron a de son côté proposé aux élus calédoniens un « échange par visioconférence », après une réunion de crise prévue à 11h. Rappelons enfin que le décalage horaire est important avec Paris, puisqu’il y a neuf heures de plus à Nouméa.
À partir d’avant-hierActualités numériques

☕️ Starliner encore repoussée, une fuite d’hélium détectée

15 mai 2024 à 14:23

Après plusieurs années de retard, on pourrait se dire qu’on n’est plus à quelques jours près. La capsule habitable Starliner de Boeing qui doit concurrencer Crew Dragon de SpaceX n’a toujours pas décollé. Le lancement est entaché de plusieurs problèmes depuis des années.

C’était au début une vanne sur l’étage supérieur du lanceur (Atlas V), qui a été réparée et testée. Mais dans la foulée, une petite fuite d’hélium a été détectée dans le module de service de la capsule. « L’hélium est utilisé dans les systèmes de propulseurs des engins spatiaux pour permettre aux propulseurs de s’allumer et n’est ni combustible ni toxique », précise Boeing.

« Les équipes visent maintenant une date de lancement au plus tôt à 22h43 le mardi 21 mai, pour effectuer des tests supplémentaires ». Atlas V et Starliner restent pour l’instant en place (à la verticale) dans le lancement spatial-41. Les astronautes sont pour le moment retournés avec leur famille à Houston, ajoute la NASA.

Boeing est actuellement confronté à une série noire avec ses avions, avec une multiplication des incidents. Les retards et les problèmes à répétition de Starliner viennent s’ajouter, sans oublier Elon Musk qui en profite pour tacler allègrement le retard de son concurrent.

☕️ Ryzen 5 8400F et 7 8700F : deux CPU AM5, USB4 et PCIe 4.0

15 mai 2024 à 14:14

Au début de l’année, AMD lançait ses APU Ryzen de la série 8000G, des CPU avec une partie graphique intégrée, contrairement à la série 7000. Voilà qu’AMD a décidé de lancer deux nouvelles références se terminant par un F. Vous l’aurez certainement compris, il s’agit de processeurs sans partie graphique.

Le Ryzen 5 8400F dispose de 6 cœurs (4,2 GHz, 4,7 GHz en boost) et 12 threads, contre 8 cœurs (4,1 GHz, 5 GHz en boost) et 16 threads pour le Ryzen 7 8700F. Cette fois, AMD ne mélange pas les architectures Zen 4 et 4C puisque tous les cœurs sont des Zen 4. Pour le reste, ils reprennent les caractéristiques techniques de la série 8000, notamment l’impasse sur le PCIe 5.0 pour n’avoir que 16 lignes PCIe 4.0 utilisables.

Seul le Ryzen 7 8700F dispose du moteur Ryzen AI pour les calculs liés à l’intelligence artificielle. Celui-ci n’est disponible que s’il « est associé à une carte graphique Radeon compatible avec accélération AI », précise AMD.

Le Ryzen 5 8400F est vendu aux alentours de 210 euros chez les revendeurs mis en avant par AMD, contre 330 euros pour le Ryzen 7 8700F.

Le Ryzen 5 8400F se place donc en face du Ryzen 5 7600X (fréquence plus rapide, cache L3 plus important et PCIe 5.0) et même au-dessus du Ryzen 5 7600 que l’on trouve à un peu plus de 200 euros.

Nous avons actualisé notre tableau comparatif des processeurs Ryzen avec une architecture Zen 4 pour le grand public (socket AM5) :

☕️ Starliner encore repoussée, une fuite d’hélium détectée

15 mai 2024 à 14:23

Après plusieurs années de retard, on pourrait se dire qu’on n’est plus à quelques jours près. La capsule habitable Starliner de Boeing qui doit concurrencer Crew Dragon de SpaceX n’a toujours pas décollé. Le lancement est entaché de plusieurs problèmes depuis des années.

C’était au début une vanne sur l’étage supérieur du lanceur (Atlas V), qui a été réparée et testée. Mais dans la foulée, une petite fuite d’hélium a été détectée dans le module de service de la capsule. « L’hélium est utilisé dans les systèmes de propulseurs des engins spatiaux pour permettre aux propulseurs de s’allumer et n’est ni combustible ni toxique », précise Boeing.

« Les équipes visent maintenant une date de lancement au plus tôt à 22h43 le mardi 21 mai, pour effectuer des tests supplémentaires ». Atlas V et Starliner restent pour l’instant en place (à la verticale) dans le lancement spatial-41. Les astronautes sont pour le moment retournés avec leur famille à Houston, ajoute la NASA.

Boeing est actuellement confronté à une série noire avec ses avions, avec une multiplication des incidents. Les retards et les problèmes à répétition de Starliner viennent s’ajouter, sans oublier Elon Musk qui en profite pour tacler allègrement le retard de son concurrent.

☕️ Ryzen 5 8400F et 7 8700F : deux CPU AM5, USB4 et PCIe 4.0

15 mai 2024 à 14:14

Au début de l’année, AMD lançait ses APU Ryzen de la série 8000G, des CPU avec une partie graphique intégrée, contrairement à la série 7000. Voilà qu’AMD a décidé de lancer deux nouvelles références se terminant par un F. Vous l’aurez certainement compris, il s’agit de processeurs sans partie graphique.

Le Ryzen 5 8400F dispose de 6 cœurs (4,2 GHz, 4,7 GHz en boost) et 12 threads, contre 8 cœurs (4,1 GHz, 5 GHz en boost) et 16 threads pour le Ryzen 7 8700F. Cette fois, AMD ne mélange pas les architectures Zen 4 et 4C puisque tous les cœurs sont des Zen 4. Pour le reste, ils reprennent les caractéristiques techniques de la série 8000, notamment l’impasse sur le PCIe 5.0 pour n’avoir que 16 lignes PCIe 4.0 utilisables.

Seul le Ryzen 7 8700F dispose du moteur Ryzen AI pour les calculs liés à l’intelligence artificielle. Celui-ci n’est disponible que s’il « est associé à une carte graphique Radeon compatible avec accélération AI », précise AMD.

Le Ryzen 5 8400F est vendu aux alentours de 210 euros chez les revendeurs mis en avant par AMD, contre 330 euros pour le Ryzen 7 8700F.

Le Ryzen 5 8400F se place donc en face du Ryzen 5 7600X (fréquence plus rapide, cache L3 plus important et PCIe 5.0) et même au-dessus du Ryzen 5 7600 que l’on trouve à un peu plus de 200 euros.

Nous avons actualisé notre tableau comparatif des processeurs Ryzen avec une architecture Zen 4 pour le grand public (socket AM5) :

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