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Aujourd’hui — 29 mai 2024Actualités numériques

☕️ Rachat de La Poste Mobile : des « divergences » entre SFR et La Poste

29 mai 2024 à 10:49

C’est via un communiqué que Bouygues Telecom annonce « avoir été informé par SFR et La Poste de divergences qui les opposent s’agissant des modalités de réalisation de l’opération ». La teneur des divergences n’est pas précisée.

Cela conduit par contre La Poste « à mettre en œuvre les mécanismes de résolution des différends prévus par leurs accords ». Il est simplement précisé qu’un « impact sur le calendrier de réalisation de l’opération » est possible.

Le « protocole d’exclusivité » pour racheter La Poste Telecom avait été signé par Bouygues Telecom il y a trois mois seulement, au mois de février. Il était alors question de récupérer 100 % du capital de La Poste Telecom, « 1ᵉʳ opérateur virtuel du marché français (détenue à date à 51 % par le groupe La Poste et à 49 % par SFR) ».

Il était aussi question de changer de crémerie, les clients La Poste Mobile : « la période d’exclusivité du contrat « wholesale » de SFR s’achevant fin 2026, les clients Mobile de la Poste Mobile seront migrés vers le réseau radio de Bouygues Telecom ».

Cette annonce intervient le lendemain de l’annonce par SFR de son bilan du premier trimestre 2024, avec des pertes sur les revenus et une baisse de plus de 500 000 clients sur le fixe et le mobile. La marque au carré rouge doit aussi faire face à une dette de 24 milliards d’euros et au mécontentement des prêteurs.

Pour rappel, Bouygues Telecom a finalisé le rachat d’Euro Information Telecom (Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan Télécom et CDiscount Mobile) en 2021.

☕️ Rachat de La Poste Mobile : des « divergences » entre SFR et La Poste

29 mai 2024 à 10:49

C’est via un communiqué que Bouygues Telecom annonce « avoir été informé par SFR et La Poste de divergences qui les opposent s’agissant des modalités de réalisation de l’opération ». La teneur des divergences n’est pas précisée.

Cela conduit par contre La Poste « à mettre en œuvre les mécanismes de résolution des différends prévus par leurs accords ». Il est simplement précisé qu’un « impact sur le calendrier de réalisation de l’opération » est possible.

Le « protocole d’exclusivité » pour racheter La Poste Telecom avait été signé par Bouygues Telecom il y a trois mois seulement, au mois de février. Il était alors question de récupérer 100 % du capital de La Poste Telecom, « 1ᵉʳ opérateur virtuel du marché français (détenue à date à 51 % par le groupe La Poste et à 49 % par SFR) ».

Il était aussi question de changer de crémerie, les clients La Poste Mobile : « la période d’exclusivité du contrat « wholesale » de SFR s’achevant fin 2026, les clients Mobile de la Poste Mobile seront migrés vers le réseau radio de Bouygues Telecom ».

Cette annonce intervient le lendemain de l’annonce par SFR de son bilan du premier trimestre 2024, avec des pertes sur les revenus et une baisse de plus de 500 000 clients sur le fixe et le mobile. La marque au carré rouge doit aussi faire face à une dette de 24 milliards d’euros et au mécontentement des prêteurs.

Pour rappel, Bouygues Telecom a finalisé le rachat d’Euro Information Telecom (Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile, NRJ Mobile, Auchan Télécom et CDiscount Mobile) en 2021.

Mémoire : la (LP)DDR6 se dévoile, la CAMM2 veut éliminer les vis

29 mai 2024 à 09:55
Des Gb et des Go en pagaille
DDR mémoire ordinateur

Synopsys annonce la finalisation de la norme de la DDR6 pour le deuxième trimestre 2025, et donne quelques détails au passage sur les performances et le fonctionnement attendue. Le JEDEC en profite pour revenir sur le format CAMM2, prévu pour remplacer la LPDDR soudée aux cartes mères, qu’il souhaite faire évoluer pour se débarrasser des vis.

Dans nos PC, deux types de mémoire se côtoient : la DDR (Double data rate) utilisée par les applications et le CPU, ainsi que la GDDR (Graphics DDR) pour la carte graphique. La première est actuellement à la cinquième génération (DDR5), tandis que la seconde est déjà à la sixième génération (GDDR6). La septième se prépare activement.

La DDR5 est passée à 8,8 Gb/s…

Le JEDEC, chargé d’établir les normes de la DDR, dévoilait le mois dernier une mise à jour de la DDR5 (JESD79-5C), avec « des fonctionnalités conçues pour améliorer la fiabilité et la sécurité, et améliorer les performances dans un large éventail d’applications ».

Il était notamment question d’une augmentation de la bande passante maximale de 6,8 à 8,8 Gb/s. Il est toujours possible d’aller au-delà, mais il s’agit ici que des spécifications définies par le JEDEC.

… La DDR6 grimpe à 17,6 Gb/s

Il y a quelques jours, Videocardz donnait quelques détails sur la future DDR6, en se basant sur des slides de la société Synopsys, publiées par Darkmont sur X. Cette prochaine génération devrait au minimum se placer au niveau de la DDR5 du mois dernier pour commencer, avec une bande passante comprise entre 8,8 Gb/s et 17,6 Gb/s. Il est question d’une possible montée jusqu’à 21 Gb/s.

Plusieurs points sont encore à régler selon nos confrères, notamment savoir si la DDR6 passerait à la modulation d’amplitude d’impulsion (PAM, et si c’est le cas avec quel niveau ?) ou resterait en NRZ (non-return-to-zero), avec a priori une préférence pour la seconde approche pour le moment. Nous avons pour rappel déjà expliqué la différence entre les deux dans cette actualité sur le PCIe 7.0 et celle-ci sur la GDDR7.

Toujours selon les documents, le JEDEC devrait dévoiler un brouillon de la norme DDR6 cette année, puis la version définitive au deuxième trimestre 2025.

De 28,4 à 38,4 Go/s pour la LPDDR6, sur 24 bits

Passons à la LPDDR6 (LP pour Low Power), qui prendra donc le relai de la LPDDR5. Les dernières annonces des fabricants sont à 10,7 Gb/s. La norme de son côté se limite à 9,6 Gb/s. Selon nos confrères, la LPDDR6 devrait proposer une bande passante de 10,7 Gb/s pour commencer, puis de 14,4 Gb/s par la suite.

Mais ce n’est pas tout. La LPDDR6 devrait aussi passer sur des canaux de 24 bits (2x 12 bits) au lieu des 16 bits (2x 8 bits) actuels, de quoi augmenter encore les performances. À 10.667 Gb/s, la LPDDR6 est capable d’atteindre 28,4 Go/s sur un bus de 24 bits. Détaillons un peu le calcul.

Chaque mémoire est composée de 256 bits de données et de 32 bits supplémentaires, soit 288 bits transférés pour un total de 256 bits « utiles ». La bande passante est ainsi de 10.667 x (256/288) x 24 bits, soit 227,56 Gb/s ou encore 28,5 Go/s, sur un bus de 24 bits. On double sur 48 bits, on double encore sur 96 bits, etc.

Avec de la LPDDR6 à 14,4 Gb/s, on obtient 38,4 Go/s sur 24 bits avec le même calcul. Synopsys parle de 32 Go/s pour la LPDDR6, ce qui donnerait une bande passante de 12 Gb/s.

Vers une évolution du format CAMM2 ?

Dans cet autre document, le JEDEC revient sur un nouveau format de mémoire : CAMM2. Il s’agit d’apporter de la modularité à la LPDDR5(X) soudée sur la carte mère. Il était auparavant développé par Dell sous le nom CAMM (Compression Attached Memory Module) puis récupéré par le JEDEC, qui l’a alors appelé CAMM2.

Après un rappel des avantages et inconvénients (déjà détaillés dans une précédente actualité), le JEDEC évoque l’avenir de ce format.

Il est ainsi prévu d’avoir de la LPDDR6 CAMM2, avec les avantages de la DDR6 (la bande passante de 14,4 Gb/s par exemple), mais aussi de réfléchir à une nouvelle méthode de fixation des modules mémoires, sans outils ni vis.

Il s’agit de trouver un moyen de mettre le PCB de la mémoire en « compression » sur la carte mère, sans déformation. Aucune approche n’est avancée pour le moment, ce n’est qu’une piste de travail.

Mémoire : la (LP)DDR6 se dévoile, la CAMM2 veut éliminer les vis

29 mai 2024 à 09:55
Des Gb et des Go en pagaille
DDR mémoire ordinateur

Synopsys annonce la finalisation de la norme de la DDR6 pour le deuxième trimestre 2025, et donne quelques détails au passage sur les performances et le fonctionnement attendue. Le JEDEC en profite pour revenir sur le format CAMM2, prévu pour remplacer la LPDDR soudée aux cartes mères, qu’il souhaite faire évoluer pour se débarrasser des vis.

Dans nos PC, deux types de mémoire se côtoient : la DDR (Double data rate) utilisée par les applications et le CPU, ainsi que la GDDR (Graphics DDR) pour la carte graphique. La première est actuellement à la cinquième génération (DDR5), tandis que la seconde est déjà à la sixième génération (GDDR6). La septième se prépare activement.

La DDR5 est passée à 8,8 Gb/s…

Le JEDEC, chargé d’établir les normes de la DDR, dévoilait le mois dernier une mise à jour de la DDR5 (JESD79-5C), avec « des fonctionnalités conçues pour améliorer la fiabilité et la sécurité, et améliorer les performances dans un large éventail d’applications ».

Il était notamment question d’une augmentation de la bande passante maximale de 6,8 à 8,8 Gb/s. Il est toujours possible d’aller au-delà, mais il s’agit ici que des spécifications définies par le JEDEC.

… La DDR6 grimpe à 17,6 Gb/s

Il y a quelques jours, Videocardz donnait quelques détails sur la future DDR6, en se basant sur des slides de la société Synopsys, publiées par Darkmont sur X. Cette prochaine génération devrait au minimum se placer au niveau de la DDR5 du mois dernier pour commencer, avec une bande passante comprise entre 8,8 Gb/s et 17,6 Gb/s. Il est question d’une possible montée jusqu’à 21 Gb/s.

Plusieurs points sont encore à régler selon nos confrères, notamment savoir si la DDR6 passerait à la modulation d’amplitude d’impulsion (PAM, et si c’est le cas avec quel niveau ?) ou resterait en NRZ (non-return-to-zero), avec a priori une préférence pour la seconde approche pour le moment. Nous avons pour rappel déjà expliqué la différence entre les deux dans cette actualité sur le PCIe 7.0 et celle-ci sur la GDDR7.

Toujours selon les documents, le JEDEC devrait dévoiler un brouillon de la norme DDR6 cette année, puis la version définitive au deuxième trimestre 2025.

De 28,4 à 38,4 Go/s pour la LPDDR6, sur 24 bits

Passons à la LPDDR6 (LP pour Low Power), qui prendra donc le relai de la LPDDR5. Les dernières annonces des fabricants sont à 10,7 Gb/s. La norme de son côté se limite à 9,6 Gb/s. Selon nos confrères, la LPDDR6 devrait proposer une bande passante de 10,7 Gb/s pour commencer, puis de 14,4 Gb/s par la suite.

Mais ce n’est pas tout. La LPDDR6 devrait aussi passer sur des canaux de 24 bits (2x 12 bits) au lieu des 16 bits (2x 8 bits) actuels, de quoi augmenter encore les performances. À 10.667 Gb/s, la LPDDR6 est capable d’atteindre 28,4 Go/s sur un bus de 24 bits. Détaillons un peu le calcul.

Chaque mémoire est composée de 256 bits de données et de 32 bits supplémentaires, soit 288 bits transférés pour un total de 256 bits « utiles ». La bande passante est ainsi de 10.667 x (256/288) x 24 bits, soit 227,56 Gb/s ou encore 28,5 Go/s, sur un bus de 24 bits. On double sur 48 bits, on double encore sur 96 bits, etc.

Avec de la LPDDR6 à 14,4 Gb/s, on obtient 38,4 Go/s sur 24 bits avec le même calcul. Synopsys parle de 32 Go/s pour la LPDDR6, ce qui donnerait une bande passante de 12 Gb/s.

Vers une évolution du format CAMM2 ?

Dans cet autre document, le JEDEC revient sur un nouveau format de mémoire : CAMM2. Il s’agit d’apporter de la modularité à la LPDDR5(X) soudée sur la carte mère. Il était auparavant développé par Dell sous le nom CAMM (Compression Attached Memory Module) puis récupéré par le JEDEC, qui l’a alors appelé CAMM2.

Après un rappel des avantages et inconvénients (déjà détaillés dans une précédente actualité), le JEDEC évoque l’avenir de ce format.

Il est ainsi prévu d’avoir de la LPDDR6 CAMM2, avec les avantages de la DDR6 (la bande passante de 14,4 Gb/s par exemple), mais aussi de réfléchir à une nouvelle méthode de fixation des modules mémoires, sans outils ni vis.

Il s’agit de trouver un moyen de mettre le PCB de la mémoire en « compression » sur la carte mère, sans déformation. Aucune approche n’est avancée pour le moment, ce n’est qu’une piste de travail.

☕️ Cloud Temple : après l’IaaS, le PaaS qualifié SecNumCloud

29 mai 2024 à 08:20

L’entreprise annonce fièrement qu’il s’agit de « la première offre PaaS qualifiée SecNumCloud du marché français ». PaaS signifie pour rappel Platform as a Service.

Une certification attendue, comme nous l’expliquait la société au mois de février, mais un peu en retard, car il était initialement question du premier trimestre.

Le Monde Informatique précise que la qualification correspond à la version 3.1 du référentiel de l’ANSSI, alors que le dernier en date est le 3.2 (dévoilé en mars 2022). « Cloud Temple pourra prétendre à une conformité à la version 3.2 à compter de sa nouvelle qualification, prévue en mars 2025 », explique l’entreprise à nos confrères. Elle ajoute que « les audits de surveillance réalisés depuis 2023 s’appuient sur le référentiel 3.2 ».

La société était déjà qualifiée SecNumCloud sur son offre IaaS (Infrastructure-as-a-Service) depuis 2022. En mars, l’entreprise annonçait d’ailleurs un partenariat afin « rendre disponible le PaaS de Clever Cloud sur les infrastructures qualifiées SecNumCloud de Cloud Temple ».

☕️ Cloud Temple : après l’IaaS, le PaaS qualifié SecNumCloud

29 mai 2024 à 08:20

L’entreprise annonce fièrement qu’il s’agit de « la première offre PaaS qualifiée SecNumCloud du marché français ». PaaS signifie pour rappel Platform as a Service.

Une certification attendue, comme nous l’expliquait la société au mois de février, mais un peu en retard, car il était initialement question du premier trimestre.

Le Monde Informatique précise que la qualification correspond à la version 3.1 du référentiel de l’ANSSI, alors que le dernier en date est le 3.2 (dévoilé en mars 2022). « Cloud Temple pourra prétendre à une conformité à la version 3.2 à compter de sa nouvelle qualification, prévue en mars 2025 », explique l’entreprise à nos confrères. Elle ajoute que « les audits de surveillance réalisés depuis 2023 s’appuient sur le référentiel 3.2 ».

La société était déjà qualifiée SecNumCloud sur son offre IaaS (Infrastructure-as-a-Service) depuis 2022. En mars, l’entreprise annonçait d’ailleurs un partenariat afin « rendre disponible le PaaS de Clever Cloud sur les infrastructures qualifiées SecNumCloud de Cloud Temple ».

SFR continue de creuser ses pertes, à tous les niveaux

29 mai 2024 à 08:02
Et fait la politique de l’autruche

SFR vient de publier son bilan pour le premier trimestre 2024. Il n’est pas bon, que ce soit sur le nombre de clients (fixe ou mobile) ou les revenus. L’opérateur a expédié sa présentation en moins de 10 minutes, sans session de questions réponses comme c’est normalement le cas.

L’année 2023 était marquée par une perte de 473 000 abonnés (315 000 sur le mobile, 158 000 sur le fixe), avec une baisse de 1,3 % sur les revenus de l’opérateur. Le premier trimestre 2024 est encore pire, avec 487 000 abonnés mobiles et 77 000 sur le fixe en moins.

Un million de clients en moins depuis fin 2022

En seulement trois mois, l’hémorragie est donc plus importante que sur l’ensemble de l’année 2023. Les revenus sont en baisse de 3,8 % sur le premier trimestre 2024. SFR explique notamment cette très mauvaise performance par un « marché compétitif ».

Au 31 décembre 2022, SFR disposait en effet de 20,769 millions de clients sur le mobile, contre 19,967 millions au 31 mars 2024. Sur le fixe, la marque au carré rouge est passée de 6,549 millions (dont 4,423 millions en fibre optique) à 6,314 millions (4,895 millions en fibre). Dans le même temps, le nombre de logements éligibles à la fibre est passé de 31,4 à 37,9 millions. Le problème ne vient donc pas de là.

Rappel important sur la définition plus que généreuse du mot « Fibre* » chez SFR : « La base clients Fibre pour la France comprend les clients FTTH, FTTB [fibre jusqu’à l’immeuble, avec terminaison coaxiale chez le client, ndlr] et 4G Box ». SFR est le seul des quatre opérateurs nationaux à proposer encore des abonnements avec du coaxial chez le client.

Une dette de 24,3 milliards, une ambiance plus que tendue

À cela, il faut ajouter que « la dette nette totale pro forma s’élève à 24,3 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2024 ». La situation est plus que tendue entre Altice France (propriétaire de SFR) et ses créanciers.

Il y a quelques semaines, le groupe de Patrick Drahi expliquait aussi aux prêteurs qu’il leur faudra abandonner une partie de leur dette (environ 30 %) pour parvenir à un objectif de baisser la dette à 16 milliards d’euros, « pour assurer un avenir durable », expliquait le Monde. Pas de quoi rassurer, mais ce n’est pas le seul point d’achoppement : Altice « a pris les mesures juridiques nécessaires pour que le produit de ses cessions d’actifs échappe à ses créanciers », indiquait l’Agefi le mois dernier.

Depuis, les créanciers se sont regroupés via un accord de coopération pour faire front face à Altice. Du côté de la société, on relativise la situation, comme le détaille le Monde : « l’opérateur a payé plus de 10 milliards d’euros d’intérêts » depuis 2014, une manière de dire qu’ils ne sont pas à plaindre.

Prochaine grosse échéance : 2027

Sur la question de la dette justement, Altice n’a pas de grosse échéance sur ses emprunts avant 2027 (5,85 milliards d’euros) et 2028 (9,76 milliards d’euros), de quoi jouer avec la montre et les nerfs des prêteurs pendant encore de longs mois.

Enfin, pour jouer à l’apprenti pompier-pyromane, Altice a décidé de présenter ses résultats financiers sous la forme d’une conférence de presse préenregistrée de moins de 10 minutes, sans session de question-réponse.

C’est pourtant un exercice commun dans ce genre de situation, que ce soit chez SFR ou d’autres entreprises. « Trop de demandes, a-t-elle justifié », indique Le Monde. C’est surtout pratique pour éviter de parler du sujet qui fâche : les 24 milliards d’euros de dette et la situation avec les créanciers.

Orange et Bouygues Telecom, Free à venir

Pendant ce temps-là, Orange annonce une hausse annuelle de 3,5 % de son chiffre d’affaires sur le premier trimestre 2024 (+0,8 % en France). Si l’opérateur gagne des clients sur le mobile (pour arriver à 24,234 millions, hors M2M), il en perd sur le fixe (14,391 millions sur le marché résidentiel) sur les trois premiers mois de l’année.

De son côté, Bouygues Telecom revendique une hausse de 2 000 clients sur le mobile (hors M2M), pour arriver à 15,733 millions. Sur le fixe, 38 000 clients sont arrivés en plus en trois mois, pour atteindre 4,940 millions. Le chiffre d’affaires est de 1,899 milliard d’euros, en baisse de 2 % sur un an.

Iliad annoncera ses résultats du premier trimestre le 30 mai.

SFR continue de creuser ses pertes, à tous les niveaux

29 mai 2024 à 08:02
Et fait la politique de l’autruche

SFR vient de publier son bilan pour le premier trimestre 2024. Il n’est pas bon, que ce soit sur le nombre de clients (fixe ou mobile) ou les revenus. L’opérateur a expédié sa présentation en moins de 10 minutes, sans session de questions réponses comme c’est normalement le cas.

L’année 2023 était marquée par une perte de 473 000 abonnés (315 000 sur le mobile, 158 000 sur le fixe), avec une baisse de 1,3 % sur les revenus de l’opérateur. Le premier trimestre 2024 est encore pire, avec 487 000 abonnés mobiles et 77 000 sur le fixe en moins.

Un million de clients en moins depuis fin 2022

En seulement trois mois, l’hémorragie est donc plus importante que sur l’ensemble de l’année 2023. Les revenus sont en baisse de 3,8 % sur le premier trimestre 2024. SFR explique notamment cette très mauvaise performance par un « marché compétitif ».

Au 31 décembre 2022, SFR disposait en effet de 20,769 millions de clients sur le mobile, contre 19,967 millions au 31 mars 2024. Sur le fixe, la marque au carré rouge est passée de 6,549 millions (dont 4,423 millions en fibre optique) à 6,314 millions (4,895 millions en fibre). Dans le même temps, le nombre de logements éligibles à la fibre est passé de 31,4 à 37,9 millions. Le problème ne vient donc pas de là.

Rappel important sur la définition plus que généreuse du mot « Fibre* » chez SFR : « La base clients Fibre pour la France comprend les clients FTTH, FTTB [fibre jusqu’à l’immeuble, avec terminaison coaxiale chez le client, ndlr] et 4G Box ». SFR est le seul des quatre opérateurs nationaux à proposer encore des abonnements avec du coaxial chez le client.

Une dette de 24,3 milliards, une ambiance plus que tendue

À cela, il faut ajouter que « la dette nette totale pro forma s’élève à 24,3 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2024 ». La situation est plus que tendue entre Altice France (propriétaire de SFR) et ses créanciers.

Il y a quelques semaines, le groupe de Patrick Drahi expliquait aussi aux prêteurs qu’il leur faudra abandonner une partie de leur dette (environ 30 %) pour parvenir à un objectif de baisser la dette à 16 milliards d’euros, « pour assurer un avenir durable », expliquait le Monde. Pas de quoi rassurer, mais ce n’est pas le seul point d’achoppement : Altice « a pris les mesures juridiques nécessaires pour que le produit de ses cessions d’actifs échappe à ses créanciers », indiquait l’Agefi le mois dernier.

Depuis, les créanciers se sont regroupés via un accord de coopération pour faire front face à Altice. Du côté de la société, on relativise la situation, comme le détaille le Monde : « l’opérateur a payé plus de 10 milliards d’euros d’intérêts » depuis 2014, une manière de dire qu’ils ne sont pas à plaindre.

Prochaine grosse échéance : 2027

Sur la question de la dette justement, Altice n’a pas de grosse échéance sur ses emprunts avant 2027 (5,85 milliards d’euros) et 2028 (9,76 milliards d’euros), de quoi jouer avec la montre et les nerfs des prêteurs pendant encore de longs mois.

Enfin, pour jouer à l’apprenti pompier-pyromane, Altice a décidé de présenter ses résultats financiers sous la forme d’une conférence de presse préenregistrée de moins de 10 minutes, sans session de question-réponse.

C’est pourtant un exercice commun dans ce genre de situation, que ce soit chez SFR ou d’autres entreprises. « Trop de demandes, a-t-elle justifié », indique Le Monde. C’est surtout pratique pour éviter de parler du sujet qui fâche : les 24 milliards d’euros de dette et la situation avec les créanciers.

Orange et Bouygues Telecom, Free à venir

Pendant ce temps-là, Orange annonce une hausse annuelle de 3,5 % de son chiffre d’affaires sur le premier trimestre 2024 (+0,8 % en France). Si l’opérateur gagne des clients sur le mobile (pour arriver à 24,234 millions, hors M2M), il en perd sur le fixe (14,391 millions sur le marché résidentiel) sur les trois premiers mois de l’année.

De son côté, Bouygues Telecom revendique une hausse de 2 000 clients sur le mobile (hors M2M), pour arriver à 15,733 millions. Sur le fixe, 38 000 clients sont arrivés en plus en trois mois, pour atteindre 4,940 millions. Le chiffre d’affaires est de 1,899 milliard d’euros, en baisse de 2 % sur un an.

Iliad annoncera ses résultats du premier trimestre le 30 mai.

☕️ Vega-C : la nouvelle tuyère passe son test de mise à feu

29 mai 2024 à 06:01
Zefiro 40

En décembre 2022, le premier vol commercial de la nouvelle fusée Vega-C était un échec, un coup dur pour l’Europe spatiale qui est toujours dans l’attente d’Ariane 6. Depuis, la cause a été trouvée : un problème de tuyère sur le moteur Zefiro 40 du second étage.

L’Agence spatiale européenne vient d’annoncer une bonne nouvelle : un essai à feu concluant de son moteur, ouvrant la voie à un retour en vol du lanceur.

« Le moteur était équipé d’une tuyère dont la conception a été entièrement revue pour préparer le lanceur à son retour en vol d’ici la fin 2024. Le premier bilan d’essai indique que la nouvelle tuyère s’est comportée conformément aux attentes pendant les 94 secondes prévues au titre de cet essai à feu destiné à simuler un fonctionnement en vol nominal ».

Le moteur-fusée Zefiro 40 est développé et fabriqué par l’Italien Avio. Un second essai à feu est programmé pour le mois d’octobre afin de « confirmer les données recueillies » et qualifier l’ensemble pour un retour en vol d’ici « fin 2024 »,

De son côté, Ariane 6 doit effectuer son premier lancement lors des deux premières semaines de juillet. Après une longue traversée du désert, l’Europe devrait donc récupérer ses capacités de lancements souveraines cette année.

☕️ Vega-C : la nouvelle tuyère passe son test de mise à feu

29 mai 2024 à 06:01
Zefiro 40

En décembre 2022, le premier vol commercial de la nouvelle fusée Vega-C était un échec, un coup dur pour l’Europe spatiale qui est toujours dans l’attente d’Ariane 6. Depuis, la cause a été trouvée : un problème de tuyère sur le moteur Zefiro 40 du second étage.

L’Agence spatiale européenne vient d’annoncer une bonne nouvelle : un essai à feu concluant de son moteur, ouvrant la voie à un retour en vol du lanceur.

« Le moteur était équipé d’une tuyère dont la conception a été entièrement revue pour préparer le lanceur à son retour en vol d’ici la fin 2024. Le premier bilan d’essai indique que la nouvelle tuyère s’est comportée conformément aux attentes pendant les 94 secondes prévues au titre de cet essai à feu destiné à simuler un fonctionnement en vol nominal ».

Le moteur-fusée Zefiro 40 est développé et fabriqué par l’Italien Avio. Un second essai à feu est programmé pour le mois d’octobre afin de « confirmer les données recueillies » et qualifier l’ensemble pour un retour en vol d’ici « fin 2024 »,

De son côté, Ariane 6 doit effectuer son premier lancement lors des deux premières semaines de juillet. Après une longue traversée du désert, l’Europe devrait donc récupérer ses capacités de lancements souveraines cette année.

À partir d’avant-hierActualités numériques

☕️ Constellation Kuiper : désorbitage pour Protoflight, Amazon prépare la suite

27 mai 2024 à 10:05

Kuiper est le nom de la constellation de satellites d’Amazon, qui doit concurrencer Starlink de SpaceX. Après des déboires avec les lanceurs, les deux premiers prototypes – Kuipersat-1 et Kuipersat-2 – ont finalement décollé en octobre dernier, à bord d’une fusée Atlas V.

Un mois plus tard, l’entreprise affirmait que tous les systèmes fonctionnent normalement : « Amazon confirme un taux de réussite de 100 % pour la mission du projet Kuiper Protoflight », le nom de code pour la phase de test avec les deux prototypes.

« La dernière étape de notre mission Protoflight est la désorbitation de Kuipersat-1 et Kuipersat-2 », ajoute la société. Lors des prochains mois, Amazon utilisera les systèmes de propulsion des satellites afin d’exécuter une série de manœuvres.

« Combinées à la traînée naturelle de l’atmosphère terrestre, ces manœuvres abaisseront progressivement les satellites à une altitude d’environ 350 km ». Après quoi, ils se désintégreront lors de la rentrée atmosphérique.

Au sol, la suite des événements se prépare avec la fabrication de satellites et l’installation des segments au sol dans plusieurs pays à travers le monde.

Il y a deux ans, Amazon signait un contrat historique avec Arianespace pour lancer ses satellites, avec pas moins de 18 vols. La société prévoyait alors « jusqu’à 83 lancements de charges lourdes avec Arianespace, Blue Origin et United Launch Alliance, fournissant la capacité de déployer la majorité de notre constellation initiale de 3 236 satellites ».

☕️ Constellation Kuiper : désorbitage pour Protoflight, Amazon prépare la suite

27 mai 2024 à 10:05

Kuiper est le nom de la constellation de satellites d’Amazon, qui doit concurrencer Starlink de SpaceX. Après des déboires avec les lanceurs, les deux premiers prototypes – Kuipersat-1 et Kuipersat-2 – ont finalement décollé en octobre dernier, à bord d’une fusée Atlas V.

Un mois plus tard, l’entreprise affirmait que tous les systèmes fonctionnent normalement : « Amazon confirme un taux de réussite de 100 % pour la mission du projet Kuiper Protoflight », le nom de code pour la phase de test avec les deux prototypes.

« La dernière étape de notre mission Protoflight est la désorbitation de Kuipersat-1 et Kuipersat-2 », ajoute la société. Lors des prochains mois, Amazon utilisera les systèmes de propulsion des satellites afin d’exécuter une série de manœuvres.

« Combinées à la traînée naturelle de l’atmosphère terrestre, ces manœuvres abaisseront progressivement les satellites à une altitude d’environ 350 km ». Après quoi, ils se désintégreront lors de la rentrée atmosphérique.

Au sol, la suite des événements se prépare avec la fabrication de satellites et l’installation des segments au sol dans plusieurs pays à travers le monde.

Il y a deux ans, Amazon signait un contrat historique avec Arianespace pour lancer ses satellites, avec pas moins de 18 vols. La société prévoyait alors « jusqu’à 83 lancements de charges lourdes avec Arianespace, Blue Origin et United Launch Alliance, fournissant la capacité de déployer la majorité de notre constellation initiale de 3 236 satellites ».

☕️ ICQ fermera ses portes le 26 juin, « I’ll be back » annonce le compte X

27 mai 2024 à 06:08

C’est via un message placardé en gros sur son site que la messagerie annonce la fin à venir, le 26 juin. « Vous pouvez discuter avec des amis dans VK Messenger, et avec des collègues de VK WorkSpace », est-il indiqué.

ICQ a pour rappel été lancé en 1996 (deux ans avant la création de Google, huit ans avant Facebook) et veut dire « I Seek You » (je te cherche). La messagerie est tombée dans le giron d’AOL en 1998. Dans les années 2000, la concurrence est arrivée en force, avec Skype et Windows Live Messenger.

Pour certains, ICQ est encore synonyme d’UIN (User Identification Numbers) qui permet de s’identifier. En 2010, AOL revend ICQ à Digital Sky Technologies, devenue mail.ru.

Sur X, le compte officiel publie plusieurs GIF de Terminator avec le fameux message « I’ll be back » (« je reviendrai » dans la langue de Molière), sans plus de précision.

☕️ ICQ fermera ses portes le 26 juin, « I’ll be back » annonce le compte X

27 mai 2024 à 06:08

C’est via un message placardé en gros sur son site que la messagerie annonce la fin à venir, le 26 juin. « Vous pouvez discuter avec des amis dans VK Messenger, et avec des collègues de VK WorkSpace », est-il indiqué.

ICQ a pour rappel été lancé en 1996 (deux ans avant la création de Google, huit ans avant Facebook) et veut dire « I Seek You » (je te cherche). La messagerie est tombée dans le giron d’AOL en 1998. Dans les années 2000, la concurrence est arrivée en force, avec Skype et Windows Live Messenger.

Pour certains, ICQ est encore synonyme d’UIN (User Identification Numbers) qui permet de s’identifier. En 2010, AOL revend ICQ à Digital Sky Technologies, devenue mail.ru.

Sur X, le compte officiel publie plusieurs GIF de Terminator avec le fameux message « I’ll be back » (« je reviendrai » dans la langue de Molière), sans plus de précision.

667e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche

25 mai 2024 à 22:00
Doge en deuil…
Un mélange entre une réunion d’Anonymous et de tête d’ampoules, pour le meilleur et le pire

Comme tous les dimanches (après une petite pause ces dernières semaines), voici notre sélection des liens les plus intéressants de ces derniers jours. Ils proviennent des commentaires les plus intéressants, utiles et/ou originaux de la semaine, mais aussi de nos recherches.

L’INA, la nouvelle star des réseaux sociaux

En naviguant sur les réseaux sociaux, vous avez peut-être déjà croisé des vidéos de l’INA, directement sur son compte (466 000 abonnés sur TikTok, 346 000 sur YouTube, 275 000 sur X) ou bien partagé par d’autres. La Croix propose une enquête sur ce phénomène.

« En une dizaine d’années, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) s’est taillé une place de choix dans le téléphone des ados – mais pas seulement. En s’appropriant les codes des réseaux sociaux, l’établissement public valorise chaque jour les millions d’heures d’archives à sa disposition pour éclairer l’actualité ».

NoLimitSecu : le vote électronique


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☕️ Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

24 mai 2024 à 13:34
Espace et pollution : illustration parodiant une scène du film E.T avec un camion poubelle

En novembre dernier, l’Agence spatiale européenne dévoilait « la première Charte Zéro Débris au monde ». Aujourd’hui, l’Agence annonce que douze nations l’ont signé, « renforçant ainsi leur engagement en faveur de la durabilité à long terme des activités humaines en orbite terrestre ».

C’est la première fois que des pays souscrivent au niveau national, en plus de l’Agence qui l’a déjà signé en tant qu’Organisation internationale (OIG) : l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni. La France est absente.

L’ESA ajoute que « plus de 100 organisations ont promis d’adhérer elles aussi à cette initiative dirigée par la communauté spatiale au cours des prochains mois ». Des partenaires industriels et universitaires ainsi que des ONG devraient aussi signer la charte début juin lors d’un salon aéronautique.

Rappelons que la question des débris présente un risque important pour les satellites en orbite (qu’ils soient privés ou publics) s’ils devaient se multiplier de manière importante. Par exemple, « un flocon de peinture ou un petit fragment de métal pas plus grand que quelques millièmes de millimètre de diamètre » a causé un éclat sur une des vitres de la Cupola de la Station spatiale internationale (ISS).

☕️ Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

24 mai 2024 à 13:34
Espace et pollution : illustration parodiant une scène du film E.T avec un camion poubelle

En novembre dernier, l’Agence spatiale européenne dévoilait « la première Charte Zéro Débris au monde ». Aujourd’hui, l’Agence annonce que douze nations l’ont signé, « renforçant ainsi leur engagement en faveur de la durabilité à long terme des activités humaines en orbite terrestre ».

C’est la première fois que des pays souscrivent au niveau national, en plus de l’Agence qui l’a déjà signé en tant qu’Organisation internationale (OIG) : l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni. La France est absente.

L’ESA ajoute que « plus de 100 organisations ont promis d’adhérer elles aussi à cette initiative dirigée par la communauté spatiale au cours des prochains mois ». Des partenaires industriels et universitaires ainsi que des ONG devraient aussi signer la charte début juin lors d’un salon aéronautique.

Rappelons que la question des débris présente un risque important pour les satellites en orbite (qu’ils soient privés ou publics) s’ils devaient se multiplier de manière importante. Par exemple, « un flocon de peinture ou un petit fragment de métal pas plus grand que quelques millièmes de millimètre de diamètre » a causé un éclat sur une des vitres de la Cupola de la Station spatiale internationale (ISS).

[FAQ] Notre antisèche sur la guerre froide des semi-conducteurs (USA vs Asie vs Europe)

24 mai 2024 à 12:44
Un triptyque critique

Fabriquer un CPU ou un GPU moderne impose une collaboration mondiale, à différents niveaux. On vous explique la situation dans laquelle l’Asie, les États-Unis et l’Europe ont besoin les uns des autres. Cela n’empêche pas la situation de se dégrader au fil des restrictions et des intimidations. On vous résume dans les grandes lignes et aussi simplement que possible les enjeux géopolitiques.

Dans le petit monde des semi-conducteurs, quelques sociétés tirent fortement leur épingle du jeu. Le grand public connait très bien les entreprises « stars » des CPU et GPU, que sont AMD, Intel et NVIDIA. Deux d’entre elles ne disposent pas d’usine (on parle de « fabless »).

Amérique vs Asie : round 1


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☕️ Atari rachète la marque et 200 jeux… Intellivision

24 mai 2024 à 10:06

Voilà une brève qui ne devrait pas trop parler aux plus jeunes, et qui donnera un coup de vieux aux autres. Dans la fin des années 70 et les années 80, Atari et Mattel se livraient une guerre dans le domaine des consoles de jeux, souvent qualifiée de première guerre des consoles.

Atari venait de sortir sa console Atari 2600, Mattel répondait peu de temps après avec l’Intellivision, un mot valise pour Intelligent Television. « Unir Atari et Intellivision après 45 ans met fin à la plus longue guerre des consoles de l’histoire », explique Atari dans son communiqué.

L’accord porte sur « les droits de plus de 200 titres du portefeuille Intellivision et des marques commerciales Intellivision ». Phil Adam, CEO d’Intellivision Entertainment, affirme être convaincu qu’Atari sera « un gardien responsable de la marque Intellivision ».

« C’était une opportunité très rare de réunir d’anciens concurrents et de rassembler les fans d’Atari, d’Intellivision et de l’âge d’or du jeu vidéo », a déclaré Wade Rosen, président-directeur général d’Atari.

Et pour sceller ce rachat, Atari annonce… de nouveaux t-shirts Intellivision (cachez votre joie). Vous en voulez plus ? D’autres « vêtements et objets de collection » vont arriver, sans plus de détails.

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