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Aujourd’hui — 29 mai 2024Actualités numériques

☕️ Cloud Temple : après l’IaaS, le PaaS qualifié SecNumCloud

29 mai 2024 à 08:20

L’entreprise annonce fièrement qu’il s’agit de « la première offre PaaS qualifiée SecNumCloud du marché français ». PaaS signifie pour rappel Platform as a Service.

Une certification attendue, comme nous l’expliquait la société au mois de février, mais un peu en retard, car il était initialement question du premier trimestre.

Le Monde Informatique précise que la qualification correspond à la version 3.1 du référentiel de l’ANSSI, alors que le dernier en date est le 3.2 (dévoilé en mars 2022). « Cloud Temple pourra prétendre à une conformité à la version 3.2 à compter de sa nouvelle qualification, prévue en mars 2025 », explique l’entreprise à nos confrères. Elle ajoute que « les audits de surveillance réalisés depuis 2023 s’appuient sur le référentiel 3.2 ».

La société était déjà qualifiée SecNumCloud sur son offre IaaS (Infrastructure-as-a-Service) depuis 2022. En mars, l’entreprise annonçait d’ailleurs un partenariat afin « rendre disponible le PaaS de Clever Cloud sur les infrastructures qualifiées SecNumCloud de Cloud Temple ».

☕️ Cloud Temple : après l’IaaS, le PaaS qualifié SecNumCloud

29 mai 2024 à 08:20

L’entreprise annonce fièrement qu’il s’agit de « la première offre PaaS qualifiée SecNumCloud du marché français ». PaaS signifie pour rappel Platform as a Service.

Une certification attendue, comme nous l’expliquait la société au mois de février, mais un peu en retard, car il était initialement question du premier trimestre.

Le Monde Informatique précise que la qualification correspond à la version 3.1 du référentiel de l’ANSSI, alors que le dernier en date est le 3.2 (dévoilé en mars 2022). « Cloud Temple pourra prétendre à une conformité à la version 3.2 à compter de sa nouvelle qualification, prévue en mars 2025 », explique l’entreprise à nos confrères. Elle ajoute que « les audits de surveillance réalisés depuis 2023 s’appuient sur le référentiel 3.2 ».

La société était déjà qualifiée SecNumCloud sur son offre IaaS (Infrastructure-as-a-Service) depuis 2022. En mars, l’entreprise annonçait d’ailleurs un partenariat afin « rendre disponible le PaaS de Clever Cloud sur les infrastructures qualifiées SecNumCloud de Cloud Temple ».

SFR continue de creuser ses pertes, à tous les niveaux

29 mai 2024 à 08:02
Et fait la politique de l’autruche

SFR vient de publier son bilan pour le premier trimestre 2024. Il n’est pas bon, que ce soit sur le nombre de clients (fixe ou mobile) ou les revenus. L’opérateur a expédié sa présentation en moins de 10 minutes, sans session de questions réponses comme c’est normalement le cas.

L’année 2023 était marquée par une perte de 473 000 abonnés (315 000 sur le mobile, 158 000 sur le fixe), avec une baisse de 1,3 % sur les revenus de l’opérateur. Le premier trimestre 2024 est encore pire, avec 487 000 abonnés mobiles et 77 000 sur le fixe en moins.

Un million de clients en moins depuis fin 2022

En seulement trois mois, l’hémorragie est donc plus importante que sur l’ensemble de l’année 2023. Les revenus sont en baisse de 3,8 % sur le premier trimestre 2024. SFR explique notamment cette très mauvaise performance par un « marché compétitif ».

Au 31 décembre 2022, SFR disposait en effet de 20,769 millions de clients sur le mobile, contre 19,967 millions au 31 mars 2024. Sur le fixe, la marque au carré rouge est passée de 6,549 millions (dont 4,423 millions en fibre optique) à 6,314 millions (4,895 millions en fibre). Dans le même temps, le nombre de logements éligibles à la fibre est passé de 31,4 à 37,9 millions. Le problème ne vient donc pas de là.

Rappel important sur la définition plus que généreuse du mot « Fibre* » chez SFR : « La base clients Fibre pour la France comprend les clients FTTH, FTTB [fibre jusqu’à l’immeuble, avec terminaison coaxiale chez le client, ndlr] et 4G Box ». SFR est le seul des quatre opérateurs nationaux à proposer encore des abonnements avec du coaxial chez le client.

Une dette de 24,3 milliards, une ambiance plus que tendue

À cela, il faut ajouter que « la dette nette totale pro forma s’élève à 24,3 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2024 ». La situation est plus que tendue entre Altice France (propriétaire de SFR) et ses créanciers.

Il y a quelques semaines, le groupe de Patrick Drahi expliquait aussi aux prêteurs qu’il leur faudra abandonner une partie de leur dette (environ 30 %) pour parvenir à un objectif de baisser la dette à 16 milliards d’euros, « pour assurer un avenir durable », expliquait le Monde. Pas de quoi rassurer, mais ce n’est pas le seul point d’achoppement : Altice « a pris les mesures juridiques nécessaires pour que le produit de ses cessions d’actifs échappe à ses créanciers », indiquait l’Agefi le mois dernier.

Depuis, les créanciers se sont regroupés via un accord de coopération pour faire front face à Altice. Du côté de la société, on relativise la situation, comme le détaille le Monde : « l’opérateur a payé plus de 10 milliards d’euros d’intérêts » depuis 2014, une manière de dire qu’ils ne sont pas à plaindre.

Prochaine grosse échéance : 2027

Sur la question de la dette justement, Altice n’a pas de grosse échéance sur ses emprunts avant 2027 (5,85 milliards d’euros) et 2028 (9,76 milliards d’euros), de quoi jouer avec la montre et les nerfs des prêteurs pendant encore de longs mois.

Enfin, pour jouer à l’apprenti pompier-pyromane, Altice a décidé de présenter ses résultats financiers sous la forme d’une conférence de presse préenregistrée de moins de 10 minutes, sans session de question-réponse.

C’est pourtant un exercice commun dans ce genre de situation, que ce soit chez SFR ou d’autres entreprises. « Trop de demandes, a-t-elle justifié », indique Le Monde. C’est surtout pratique pour éviter de parler du sujet qui fâche : les 24 milliards d’euros de dette et la situation avec les créanciers.

Orange et Bouygues Telecom, Free à venir

Pendant ce temps-là, Orange annonce une hausse annuelle de 3,5 % de son chiffre d’affaires sur le premier trimestre 2024 (+0,8 % en France). Si l’opérateur gagne des clients sur le mobile (pour arriver à 24,234 millions, hors M2M), il en perd sur le fixe (14,391 millions sur le marché résidentiel) sur les trois premiers mois de l’année.

De son côté, Bouygues Telecom revendique une hausse de 2 000 clients sur le mobile (hors M2M), pour arriver à 15,733 millions. Sur le fixe, 38 000 clients sont arrivés en plus en trois mois, pour atteindre 4,940 millions. Le chiffre d’affaires est de 1,899 milliard d’euros, en baisse de 2 % sur un an.

Iliad annoncera ses résultats du premier trimestre le 30 mai.

SFR continue de creuser ses pertes, à tous les niveaux

29 mai 2024 à 08:02
Et fait la politique de l’autruche

SFR vient de publier son bilan pour le premier trimestre 2024. Il n’est pas bon, que ce soit sur le nombre de clients (fixe ou mobile) ou les revenus. L’opérateur a expédié sa présentation en moins de 10 minutes, sans session de questions réponses comme c’est normalement le cas.

L’année 2023 était marquée par une perte de 473 000 abonnés (315 000 sur le mobile, 158 000 sur le fixe), avec une baisse de 1,3 % sur les revenus de l’opérateur. Le premier trimestre 2024 est encore pire, avec 487 000 abonnés mobiles et 77 000 sur le fixe en moins.

Un million de clients en moins depuis fin 2022

En seulement trois mois, l’hémorragie est donc plus importante que sur l’ensemble de l’année 2023. Les revenus sont en baisse de 3,8 % sur le premier trimestre 2024. SFR explique notamment cette très mauvaise performance par un « marché compétitif ».

Au 31 décembre 2022, SFR disposait en effet de 20,769 millions de clients sur le mobile, contre 19,967 millions au 31 mars 2024. Sur le fixe, la marque au carré rouge est passée de 6,549 millions (dont 4,423 millions en fibre optique) à 6,314 millions (4,895 millions en fibre). Dans le même temps, le nombre de logements éligibles à la fibre est passé de 31,4 à 37,9 millions. Le problème ne vient donc pas de là.

Rappel important sur la définition plus que généreuse du mot « Fibre* » chez SFR : « La base clients Fibre pour la France comprend les clients FTTH, FTTB [fibre jusqu’à l’immeuble, avec terminaison coaxiale chez le client, ndlr] et 4G Box ». SFR est le seul des quatre opérateurs nationaux à proposer encore des abonnements avec du coaxial chez le client.

Une dette de 24,3 milliards, une ambiance plus que tendue

À cela, il faut ajouter que « la dette nette totale pro forma s’élève à 24,3 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2024 ». La situation est plus que tendue entre Altice France (propriétaire de SFR) et ses créanciers.

Il y a quelques semaines, le groupe de Patrick Drahi expliquait aussi aux prêteurs qu’il leur faudra abandonner une partie de leur dette (environ 30 %) pour parvenir à un objectif de baisser la dette à 16 milliards d’euros, « pour assurer un avenir durable », expliquait le Monde. Pas de quoi rassurer, mais ce n’est pas le seul point d’achoppement : Altice « a pris les mesures juridiques nécessaires pour que le produit de ses cessions d’actifs échappe à ses créanciers », indiquait l’Agefi le mois dernier.

Depuis, les créanciers se sont regroupés via un accord de coopération pour faire front face à Altice. Du côté de la société, on relativise la situation, comme le détaille le Monde : « l’opérateur a payé plus de 10 milliards d’euros d’intérêts » depuis 2014, une manière de dire qu’ils ne sont pas à plaindre.

Prochaine grosse échéance : 2027

Sur la question de la dette justement, Altice n’a pas de grosse échéance sur ses emprunts avant 2027 (5,85 milliards d’euros) et 2028 (9,76 milliards d’euros), de quoi jouer avec la montre et les nerfs des prêteurs pendant encore de longs mois.

Enfin, pour jouer à l’apprenti pompier-pyromane, Altice a décidé de présenter ses résultats financiers sous la forme d’une conférence de presse préenregistrée de moins de 10 minutes, sans session de question-réponse.

C’est pourtant un exercice commun dans ce genre de situation, que ce soit chez SFR ou d’autres entreprises. « Trop de demandes, a-t-elle justifié », indique Le Monde. C’est surtout pratique pour éviter de parler du sujet qui fâche : les 24 milliards d’euros de dette et la situation avec les créanciers.

Orange et Bouygues Telecom, Free à venir

Pendant ce temps-là, Orange annonce une hausse annuelle de 3,5 % de son chiffre d’affaires sur le premier trimestre 2024 (+0,8 % en France). Si l’opérateur gagne des clients sur le mobile (pour arriver à 24,234 millions, hors M2M), il en perd sur le fixe (14,391 millions sur le marché résidentiel) sur les trois premiers mois de l’année.

De son côté, Bouygues Telecom revendique une hausse de 2 000 clients sur le mobile (hors M2M), pour arriver à 15,733 millions. Sur le fixe, 38 000 clients sont arrivés en plus en trois mois, pour atteindre 4,940 millions. Le chiffre d’affaires est de 1,899 milliard d’euros, en baisse de 2 % sur un an.

Iliad annoncera ses résultats du premier trimestre le 30 mai.

☕️ Vega-C : la nouvelle tuyère passe son test de mise à feu

29 mai 2024 à 06:01
Zefiro 40

En décembre 2022, le premier vol commercial de la nouvelle fusée Vega-C était un échec, un coup dur pour l’Europe spatiale qui est toujours dans l’attente d’Ariane 6. Depuis, la cause a été trouvée : un problème de tuyère sur le moteur Zefiro 40 du second étage.

L’Agence spatiale européenne vient d’annoncer une bonne nouvelle : un essai à feu concluant de son moteur, ouvrant la voie à un retour en vol du lanceur.

« Le moteur était équipé d’une tuyère dont la conception a été entièrement revue pour préparer le lanceur à son retour en vol d’ici la fin 2024. Le premier bilan d’essai indique que la nouvelle tuyère s’est comportée conformément aux attentes pendant les 94 secondes prévues au titre de cet essai à feu destiné à simuler un fonctionnement en vol nominal ».

Le moteur-fusée Zefiro 40 est développé et fabriqué par l’Italien Avio. Un second essai à feu est programmé pour le mois d’octobre afin de « confirmer les données recueillies » et qualifier l’ensemble pour un retour en vol d’ici « fin 2024 »,

De son côté, Ariane 6 doit effectuer son premier lancement lors des deux premières semaines de juillet. Après une longue traversée du désert, l’Europe devrait donc récupérer ses capacités de lancements souveraines cette année.

☕️ Vega-C : la nouvelle tuyère passe son test de mise à feu

29 mai 2024 à 06:01
Zefiro 40

En décembre 2022, le premier vol commercial de la nouvelle fusée Vega-C était un échec, un coup dur pour l’Europe spatiale qui est toujours dans l’attente d’Ariane 6. Depuis, la cause a été trouvée : un problème de tuyère sur le moteur Zefiro 40 du second étage.

L’Agence spatiale européenne vient d’annoncer une bonne nouvelle : un essai à feu concluant de son moteur, ouvrant la voie à un retour en vol du lanceur.

« Le moteur était équipé d’une tuyère dont la conception a été entièrement revue pour préparer le lanceur à son retour en vol d’ici la fin 2024. Le premier bilan d’essai indique que la nouvelle tuyère s’est comportée conformément aux attentes pendant les 94 secondes prévues au titre de cet essai à feu destiné à simuler un fonctionnement en vol nominal ».

Le moteur-fusée Zefiro 40 est développé et fabriqué par l’Italien Avio. Un second essai à feu est programmé pour le mois d’octobre afin de « confirmer les données recueillies » et qualifier l’ensemble pour un retour en vol d’ici « fin 2024 »,

De son côté, Ariane 6 doit effectuer son premier lancement lors des deux premières semaines de juillet. Après une longue traversée du désert, l’Europe devrait donc récupérer ses capacités de lancements souveraines cette année.

À partir d’avant-hierActualités numériques

☕️ Constellation Kuiper : désorbitage pour Protoflight, Amazon prépare la suite

27 mai 2024 à 10:05

Kuiper est le nom de la constellation de satellites d’Amazon, qui doit concurrencer Starlink de SpaceX. Après des déboires avec les lanceurs, les deux premiers prototypes – Kuipersat-1 et Kuipersat-2 – ont finalement décollé en octobre dernier, à bord d’une fusée Atlas V.

Un mois plus tard, l’entreprise affirmait que tous les systèmes fonctionnent normalement : « Amazon confirme un taux de réussite de 100 % pour la mission du projet Kuiper Protoflight », le nom de code pour la phase de test avec les deux prototypes.

« La dernière étape de notre mission Protoflight est la désorbitation de Kuipersat-1 et Kuipersat-2 », ajoute la société. Lors des prochains mois, Amazon utilisera les systèmes de propulsion des satellites afin d’exécuter une série de manœuvres.

« Combinées à la traînée naturelle de l’atmosphère terrestre, ces manœuvres abaisseront progressivement les satellites à une altitude d’environ 350 km ». Après quoi, ils se désintégreront lors de la rentrée atmosphérique.

Au sol, la suite des événements se prépare avec la fabrication de satellites et l’installation des segments au sol dans plusieurs pays à travers le monde.

Il y a deux ans, Amazon signait un contrat historique avec Arianespace pour lancer ses satellites, avec pas moins de 18 vols. La société prévoyait alors « jusqu’à 83 lancements de charges lourdes avec Arianespace, Blue Origin et United Launch Alliance, fournissant la capacité de déployer la majorité de notre constellation initiale de 3 236 satellites ».

☕️ Constellation Kuiper : désorbitage pour Protoflight, Amazon prépare la suite

27 mai 2024 à 10:05

Kuiper est le nom de la constellation de satellites d’Amazon, qui doit concurrencer Starlink de SpaceX. Après des déboires avec les lanceurs, les deux premiers prototypes – Kuipersat-1 et Kuipersat-2 – ont finalement décollé en octobre dernier, à bord d’une fusée Atlas V.

Un mois plus tard, l’entreprise affirmait que tous les systèmes fonctionnent normalement : « Amazon confirme un taux de réussite de 100 % pour la mission du projet Kuiper Protoflight », le nom de code pour la phase de test avec les deux prototypes.

« La dernière étape de notre mission Protoflight est la désorbitation de Kuipersat-1 et Kuipersat-2 », ajoute la société. Lors des prochains mois, Amazon utilisera les systèmes de propulsion des satellites afin d’exécuter une série de manœuvres.

« Combinées à la traînée naturelle de l’atmosphère terrestre, ces manœuvres abaisseront progressivement les satellites à une altitude d’environ 350 km ». Après quoi, ils se désintégreront lors de la rentrée atmosphérique.

Au sol, la suite des événements se prépare avec la fabrication de satellites et l’installation des segments au sol dans plusieurs pays à travers le monde.

Il y a deux ans, Amazon signait un contrat historique avec Arianespace pour lancer ses satellites, avec pas moins de 18 vols. La société prévoyait alors « jusqu’à 83 lancements de charges lourdes avec Arianespace, Blue Origin et United Launch Alliance, fournissant la capacité de déployer la majorité de notre constellation initiale de 3 236 satellites ».

☕️ ICQ fermera ses portes le 26 juin, « I’ll be back » annonce le compte X

27 mai 2024 à 06:08

C’est via un message placardé en gros sur son site que la messagerie annonce la fin à venir, le 26 juin. « Vous pouvez discuter avec des amis dans VK Messenger, et avec des collègues de VK WorkSpace », est-il indiqué.

ICQ a pour rappel été lancé en 1996 (deux ans avant la création de Google, huit ans avant Facebook) et veut dire « I Seek You » (je te cherche). La messagerie est tombée dans le giron d’AOL en 1998. Dans les années 2000, la concurrence est arrivée en force, avec Skype et Windows Live Messenger.

Pour certains, ICQ est encore synonyme d’UIN (User Identification Numbers) qui permet de s’identifier. En 2010, AOL revend ICQ à Digital Sky Technologies, devenue mail.ru.

Sur X, le compte officiel publie plusieurs GIF de Terminator avec le fameux message « I’ll be back » (« je reviendrai » dans la langue de Molière), sans plus de précision.

☕️ ICQ fermera ses portes le 26 juin, « I’ll be back » annonce le compte X

27 mai 2024 à 06:08

C’est via un message placardé en gros sur son site que la messagerie annonce la fin à venir, le 26 juin. « Vous pouvez discuter avec des amis dans VK Messenger, et avec des collègues de VK WorkSpace », est-il indiqué.

ICQ a pour rappel été lancé en 1996 (deux ans avant la création de Google, huit ans avant Facebook) et veut dire « I Seek You » (je te cherche). La messagerie est tombée dans le giron d’AOL en 1998. Dans les années 2000, la concurrence est arrivée en force, avec Skype et Windows Live Messenger.

Pour certains, ICQ est encore synonyme d’UIN (User Identification Numbers) qui permet de s’identifier. En 2010, AOL revend ICQ à Digital Sky Technologies, devenue mail.ru.

Sur X, le compte officiel publie plusieurs GIF de Terminator avec le fameux message « I’ll be back » (« je reviendrai » dans la langue de Molière), sans plus de précision.

667e édition des LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche

25 mai 2024 à 22:00
Doge en deuil…
Un mélange entre une réunion d’Anonymous et de tête d’ampoules, pour le meilleur et le pire

Comme tous les dimanches (après une petite pause ces dernières semaines), voici notre sélection des liens les plus intéressants de ces derniers jours. Ils proviennent des commentaires les plus intéressants, utiles et/ou originaux de la semaine, mais aussi de nos recherches.

L’INA, la nouvelle star des réseaux sociaux

En naviguant sur les réseaux sociaux, vous avez peut-être déjà croisé des vidéos de l’INA, directement sur son compte (466 000 abonnés sur TikTok, 346 000 sur YouTube, 275 000 sur X) ou bien partagé par d’autres. La Croix propose une enquête sur ce phénomène.

« En une dizaine d’années, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) s’est taillé une place de choix dans le téléphone des ados – mais pas seulement. En s’appropriant les codes des réseaux sociaux, l’établissement public valorise chaque jour les millions d’heures d’archives à sa disposition pour éclairer l’actualité ».

NoLimitSecu : le vote électronique


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☕️ Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

24 mai 2024 à 13:34
Espace et pollution : illustration parodiant une scène du film E.T avec un camion poubelle

En novembre dernier, l’Agence spatiale européenne dévoilait « la première Charte Zéro Débris au monde ». Aujourd’hui, l’Agence annonce que douze nations l’ont signé, « renforçant ainsi leur engagement en faveur de la durabilité à long terme des activités humaines en orbite terrestre ».

C’est la première fois que des pays souscrivent au niveau national, en plus de l’Agence qui l’a déjà signé en tant qu’Organisation internationale (OIG) : l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni. La France est absente.

L’ESA ajoute que « plus de 100 organisations ont promis d’adhérer elles aussi à cette initiative dirigée par la communauté spatiale au cours des prochains mois ». Des partenaires industriels et universitaires ainsi que des ONG devraient aussi signer la charte début juin lors d’un salon aéronautique.

Rappelons que la question des débris présente un risque important pour les satellites en orbite (qu’ils soient privés ou publics) s’ils devaient se multiplier de manière importante. Par exemple, « un flocon de peinture ou un petit fragment de métal pas plus grand que quelques millièmes de millimètre de diamètre » a causé un éclat sur une des vitres de la Cupola de la Station spatiale internationale (ISS).

☕️ Espace : en plus de l’ESA, 12 pays signent la Charte Zéro Débris

24 mai 2024 à 13:34
Espace et pollution : illustration parodiant une scène du film E.T avec un camion poubelle

En novembre dernier, l’Agence spatiale européenne dévoilait « la première Charte Zéro Débris au monde ». Aujourd’hui, l’Agence annonce que douze nations l’ont signé, « renforçant ainsi leur engagement en faveur de la durabilité à long terme des activités humaines en orbite terrestre ».

C’est la première fois que des pays souscrivent au niveau national, en plus de l’Agence qui l’a déjà signé en tant qu’Organisation internationale (OIG) : l’Autriche, la Belgique, Chypre, l’Estonie, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni. La France est absente.

L’ESA ajoute que « plus de 100 organisations ont promis d’adhérer elles aussi à cette initiative dirigée par la communauté spatiale au cours des prochains mois ». Des partenaires industriels et universitaires ainsi que des ONG devraient aussi signer la charte début juin lors d’un salon aéronautique.

Rappelons que la question des débris présente un risque important pour les satellites en orbite (qu’ils soient privés ou publics) s’ils devaient se multiplier de manière importante. Par exemple, « un flocon de peinture ou un petit fragment de métal pas plus grand que quelques millièmes de millimètre de diamètre » a causé un éclat sur une des vitres de la Cupola de la Station spatiale internationale (ISS).

[FAQ] Notre antisèche sur la guerre froide des semi-conducteurs (USA vs Asie vs Europe)

24 mai 2024 à 12:44
Un triptyque critique

Fabriquer un CPU ou un GPU moderne impose une collaboration mondiale, à différents niveaux. On vous explique la situation dans laquelle l’Asie, les États-Unis et l’Europe ont besoin les uns des autres. Cela n’empêche pas la situation de se dégrader au fil des restrictions et des intimidations. On vous résume dans les grandes lignes et aussi simplement que possible les enjeux géopolitiques.

Dans le petit monde des semi-conducteurs, quelques sociétés tirent fortement leur épingle du jeu. Le grand public connait très bien les entreprises « stars » des CPU et GPU, que sont AMD, Intel et NVIDIA. Deux d’entre elles ne disposent pas d’usine (on parle de « fabless »).

Amérique vs Asie : round 1


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☕️ Atari rachète la marque et 200 jeux… Intellivision

24 mai 2024 à 10:06

Voilà une brève qui ne devrait pas trop parler aux plus jeunes, et qui donnera un coup de vieux aux autres. Dans la fin des années 70 et les années 80, Atari et Mattel se livraient une guerre dans le domaine des consoles de jeux, souvent qualifiée de première guerre des consoles.

Atari venait de sortir sa console Atari 2600, Mattel répondait peu de temps après avec l’Intellivision, un mot valise pour Intelligent Television. « Unir Atari et Intellivision après 45 ans met fin à la plus longue guerre des consoles de l’histoire », explique Atari dans son communiqué.

L’accord porte sur « les droits de plus de 200 titres du portefeuille Intellivision et des marques commerciales Intellivision ». Phil Adam, CEO d’Intellivision Entertainment, affirme être convaincu qu’Atari sera « un gardien responsable de la marque Intellivision ».

« C’était une opportunité très rare de réunir d’anciens concurrents et de rassembler les fans d’Atari, d’Intellivision et de l’âge d’or du jeu vidéo », a déclaré Wade Rosen, président-directeur général d’Atari.

Et pour sceller ce rachat, Atari annonce… de nouveaux t-shirts Intellivision (cachez votre joie). Vous en voulez plus ? D’autres « vêtements et objets de collection » vont arriver, sans plus de détails.

☕️ Atari rachète la marque et 200 jeux… Intellivision

24 mai 2024 à 10:06

Voilà une brève qui ne devrait pas trop parler aux plus jeunes, et qui donnera un coup de vieux aux autres. Dans la fin des années 70 et les années 80, Atari et Mattel se livraient une guerre dans le domaine des consoles de jeux, souvent qualifiée de première guerre des consoles.

Atari venait de sortir sa console Atari 2600, Mattel répondait peu de temps après avec l’Intellivision, un mot valise pour Intelligent Television. « Unir Atari et Intellivision après 45 ans met fin à la plus longue guerre des consoles de l’histoire », explique Atari dans son communiqué.

L’accord porte sur « les droits de plus de 200 titres du portefeuille Intellivision et des marques commerciales Intellivision ». Phil Adam, CEO d’Intellivision Entertainment, affirme être convaincu qu’Atari sera « un gardien responsable de la marque Intellivision ».

« C’était une opportunité très rare de réunir d’anciens concurrents et de rassembler les fans d’Atari, d’Intellivision et de l’âge d’or du jeu vidéo », a déclaré Wade Rosen, président-directeur général d’Atari.

Et pour sceller ce rachat, Atari annonce… de nouveaux t-shirts Intellivision (cachez votre joie). Vous en voulez plus ? D’autres « vêtements et objets de collection » vont arriver, sans plus de détails.

☕️ Divorce entre Samsung et iFixit

24 mai 2024 à 06:40

En mars 2022, iFixit annonçait un partenariat avec Samsung pour fournir à ses clients un programme « d’auto-réparation » de leurs smartphones Galaxy. « Nous travaillons avec Samsung pour améliorer leur guide de réparation et leurs offres de pièces de rechange », expliquait alors le CEO d’iFixit.

iFixit : « Nous sommes déçus »

Deux ans plus tard, c’est la fin et Samsung en prend pour son grade : « malgré tous nos efforts, nous n’avons pas été en mesure de tenir cette promesse. En essayant de construire cet écosystème, nous avons constamment été confrontés à des obstacles qui nous ont fait douter de l’engagement de Samsung à rendre la réparation plus accessible ». « Nous sommes déçus, mais nous ne nous excuserons pas pour notre optimisme initial », ajoute l’entreprise.

En cause, des quantités de pièces insuffisantes et des tarifs trop élevés : « Le prix des pièces était si élevé que de nombreux consommateurs ont choisi de remplacer leurs appareils plutôt que de les réparer ». Résultat des courses : « À partir de juin 2024, iFixit ne sera plus le distributeur tiers désigné de pièces et d’outils de Samsung ».

iFixit ne supprimera aucun guide et continuera d’en proposer de nouveaux, comme il le fait avec n’importe quel autre fabricant. Le site continuera de vendre des pièces détachées, comme c’était déjà le cas avant le partenariat.

Les « drôles » de contrats entre Samsung et les réparateurs indépendants

Le même jour que l’annonce du divorce entre Samsung et iFixit, 404 Media revient sur la relation entre Samsung et les réparateurs indépendants. Dans un article intitulé « Samsung exige des ateliers de réparation indépendants qu’ils partagent les données des clients et dénoncent les personnes qui utilisent des pièces de rechange », nos confrères dépeignent un climat malsain.

En plus de transmettre des données personnelles des clients à Samsung, les réparateurs indépendants doivent « « démonter immédiatement » les appareils dont les pièces « n’ont pas été achetées à Samsung » », ajoutent nos confrères. C’est en tout cas ce qu’il en ressort d’un contrat entre Samsung et un réparateur indépendant.

Samsung et la réparation des smartphones, c’est une drôle d’histoire…

☕️ Divorce entre Samsung et iFixit

24 mai 2024 à 06:40

En mars 2022, iFixit annonçait un partenariat avec Samsung pour fournir à ses clients un programme « d’auto-réparation » de leurs smartphones Galaxy. « Nous travaillons avec Samsung pour améliorer leur guide de réparation et leurs offres de pièces de rechange », expliquait alors le CEO d’iFixit.

iFixit : « Nous sommes déçus »

Deux ans plus tard, c’est la fin et Samsung en prend pour son grade : « malgré tous nos efforts, nous n’avons pas été en mesure de tenir cette promesse. En essayant de construire cet écosystème, nous avons constamment été confrontés à des obstacles qui nous ont fait douter de l’engagement de Samsung à rendre la réparation plus accessible ». « Nous sommes déçus, mais nous ne nous excuserons pas pour notre optimisme initial », ajoute l’entreprise.

En cause, des quantités de pièces insuffisantes et des tarifs trop élevés : « Le prix des pièces était si élevé que de nombreux consommateurs ont choisi de remplacer leurs appareils plutôt que de les réparer ». Résultat des courses : « À partir de juin 2024, iFixit ne sera plus le distributeur tiers désigné de pièces et d’outils de Samsung ».

iFixit ne supprimera aucun guide et continuera d’en proposer de nouveaux, comme il le fait avec n’importe quel autre fabricant. Le site continuera de vendre des pièces détachées, comme c’était déjà le cas avant le partenariat.

Les « drôles » de contrats entre Samsung et les réparateurs indépendants

Le même jour que l’annonce du divorce entre Samsung et iFixit, 404 Media revient sur la relation entre Samsung et les réparateurs indépendants. Dans un article intitulé « Samsung exige des ateliers de réparation indépendants qu’ils partagent les données des clients et dénoncent les personnes qui utilisent des pièces de rechange », nos confrères dépeignent un climat malsain.

En plus de transmettre des données personnelles des clients à Samsung, les réparateurs indépendants doivent « « démonter immédiatement » les appareils dont les pièces « n’ont pas été achetées à Samsung » », ajoutent nos confrères. C’est en tout cas ce qu’il en ressort d’un contrat entre Samsung et un réparateur indépendant.

Samsung et la réparation des smartphones, c’est une drôle d’histoire…

Le Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie

23 mai 2024 à 17:29
Le blocage du blocage est resté bloqué
TikTok

La décision était attendue pour cette semaine, elle vient de tomber : le juge des référés du Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie. Cela n’exclut pas un traitement de l’affaire sur le fonds (ce qui prendra certainement plusieurs mois) par la suite.

La décision du gouvernement de bloquer TikTok en Nouvelle-Calédonie était attaquée en justice par des associations et des particuliers. La Quadrature du Net estimait en effet que c’est « un coup inédit et particulièrement grave à la liberté d’expression en ligne, que ni le contexte local ni la toxicité de la plateforme ne peuvent justifier dans un État de droit ».

Pas de « conséquences immédiates et concrètes »

Dans son communiqué, le Conseil d’État rappelle que cette décision a été prise « en raison de l’utilisation de ce réseau social dans le cadre des violences en cours » avec de « très graves troubles à l’ordre public (attaques et destructions de bâtiments publics, d’infrastructures et de commerces, avec un bilan humain très lourd) », ayant entrainé la déclaration de l’état d’urgence.

Il ne détaille pas davantage les « utilisations » qui en sont faites (messagerie, propagande, désinformation… il y a plusieurs pistes). C’est pourtant une question importante, à laquelle le gouvernement n’a pas apporté de réponse.

« Je ne peux pas démontrer combien d’émeutes n’ont pas eu lieu en raison du blocage de TikTok, personne ne soutient que ça va suffire à mettre un terme aux violences, c’est un élément parmi d’autres du retour au calme », plaidait Aurélie Bretonneau, secrétaire générale adjointe du gouvernement.

Comme nous l’expliquions hier, Viginum a bien constaté des manœuvres de désinformation, mais sur deux autres réseaux sociaux, non bloqués : X et Facebook.

Quoi qu’il en soit, le juge des référés du Conseil d’État a décidé de ne pas suspendre « le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie ». Pour justifier sa décision, il explique que « les requérants n’apportent pas d’éléments pour démontrer que ce blocage a des conséquences immédiates et concrètes sur leur situation et leurs intérêts ». Or, c’est une « condition d’urgence » nécessaire pour que le juge des référés puisse intervenir.

Pas de jugement sur le fond

Le Conseil d’État balaye ainsi d’un revers de la main les arguments des plaignants, qui expliquaient « qu’on se trouverait dans une hypothèse où l’atteinte aux libertés est suffisamment grave pour que soit reconnue une présomption d’urgence, c’est-à-dire où l’urgence n’aurait pas besoin d’être démontrée ».

Comme l’explique Nicolas Hervieu sur X, cette décision « n’exclut pas qu’à l’occasion d’un recours au fond, le Conseil d’État annule la décision de blocage. Mais pas avant plusieurs mois… ».

Le @Conseil_Etat esquive tout débat sur la légalité car :
– Le blocage serait d'une ampleur limitée
– Le @gouvernementFR se serait engagé à y mettre fin "dans de très brefs délais".

Résultat : Aucun juge n'intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… pic.twitter.com/BWOfGIJnoa

— Nicolas Hervieu (@N_Hervieu) May 23, 2024

Le paradoxe TikTok, seul réseau social concerné

Pour justifier sa décision, le juge des référés ajoute que les autres réseaux sociaux et médias ne sont pas bloqués en Nouvelle-Calédonie. De plus, bloquer TikTok « vise à contribuer au rétablissement de la sécurité sur l’archipel ». Le Conseil d’État ajoute que le gouvernement s’est « engagé à lever immédiatement ce blocage dès que les troubles auront cessé ».

« Aucun juge n’intervient face à une mesure sans précédent & sans aucune base légale… », ajoute Nicolas Hervieu. « Sans se prononcer sur la légalité (pourtant très douteuse…), le juge estime qu’il n’y a pas urgence », résume-t-il.

Il s’étonne d’ailleurs d’un paradoxe : « Pour le gouvernement, Tiktok créait une menace si grave qu’il a dû agir en urgence & sans loi au nom des « circonstances exceptionnelles » », tandis que « pour le Conseil d’Etat, bloquer Tiktok serait si indolore qu’il n’y pas d’urgence pour un juge… »

Nouvelle-Calédonie vs Union européenne

Comme nous l’avons déjà expliqué, un tel blocage serait plus difficile à mettre en place en métropole, car l’Union européenne viendrait s’inviter de force.

En effet, la Nouvelle-Calédonie (comme la Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises, Wallis-et-Futuna et Saint-Barthélemy) sont des pays et des territoires d’outre-mer (PTOM). À ce titre, ils « ne sont pas intégrés à l’Union européenne » et ne tombent donc pas sous le coup du droit de l’Union.

Or l’Union avait déjà fait savoir que « des troubles à l’ordre public dans un seul État ne peuvent fonder de blocage VLOP » (pour Very Large Online Platform), et TikTok est justement une de ces « Très grandes plateformes en ligne ».

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