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Sept ans plus tard, la faille Spectre continue de hanter les processeurs AMD et Intel

7 novembre 2024 à 09:48
Un nouveau dossier Warren
Sept ans plus tard, la faille Spectre continue de hanter les processeurs AMD et Intel

Des chercheurs ont récemment montré que la faille Spectre (dévoilée début 2018) pouvait encore faire parler d’elle. Même si le cas exploré est déjà corrigé, l’attaque se voulait pratique et peu complexe. Elle rappelle également la volée de bois vert de Linus Torvalds contre les multiples modifications du noyau pour tenir compte des bugs dans le matériel.

Avant de parler de cette découverte, il faut revenir à ce qu’est Spectre. Révélée en même temps que Meltdown, elle réside dans le fonctionnement de pratiquement tous les processeurs Intel, AMD et ARM depuis 1995, déclenchant une frénésie de correctifs. À cette époque, ces entreprises ont intégré une fonctionnalité dans leurs processeurs permettant d’exécuter spéculativement les instructions, la prédiction de branchement.

Sur la base d’hypothèses considérées comme vraisemblables, les processeurs peuvent tenter de prédire les instructions qui seront exécutées au sein d’une application. Si l’hypothèse est vérifiée, le processeur a gagné du temps, entrainant une hausse des performances. Si elle est erronée, la branche spéculative est abandonnée et l’exécution reprend son rythme normal.


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☕️ La nouvelle Kindle Colorsoft a un problème de bande jaune

7 novembre 2024 à 07:01

Amazon a lancé il y a quelques semaines de nouvelles liseuses Kindle dont, pour la première fois, un modèle avec un écran couleur, nommé Colorsoft. Des utilisateurs ont cependant constaté qu’une bande jaune pouvait apparaître sur le bas de l’écran.

Sur Reddit, on trouve ainsi des témoignages ainsi qu’une photo illustrant le problème. Certaines personnes indiquent que cette apparence jaunie s’étend aussi sur les cotés de l’écran. D’autres encore signalent que le texte est moins net sur cette Kindle, notamment face à la Paperwhite.

Source : TheVloginator, Reddit

Plusieurs utilisateurs indiquent avoir contacté Amazon pour signaler le problème. L’entreprise aurait à chaque fois laissé le choix entre l’envoi d’une liseuse neuve ou le remboursement. À un utilisateur, l’entreprise déclare qu’une mise à jour corrigera le problème.

L’entreprise a d’ailleurs confirmé le problème il y a quelques heures à Neowin : « Un petit nombre de clients ont signalé la présence d’une bande jaune au bas de l’écran. Nous prenons la qualité de nos produits au sérieux – les clients qui remarquent ce problème peuvent s’adresser à notre service clientèle pour obtenir un remplacement ou un remboursement, et nous procédons aux ajustements nécessaires pour garantir que les nouveaux appareils ne connaîtront pas ce problème à l’avenir ».

Un porte-parole a ajouté que la société s’attendait à « des décalages dans les dates de disponibilité » et travaillait à résoudre rapidement le problème. Il n’a pas été fait mention d’une mise à jour logicielle.

☕️ La nouvelle Kindle Colorsoft a un problème de bande jaune

7 novembre 2024 à 07:01

Amazon a lancé il y a quelques semaines de nouvelles liseuses Kindle dont, pour la première fois, un modèle avec un écran couleur, nommé Colorsoft. Des utilisateurs ont cependant constaté qu’une bande jaune pouvait apparaître sur le bas de l’écran.

Sur Reddit, on trouve ainsi des témoignages ainsi qu’une photo illustrant le problème. Certaines personnes indiquent que cette apparence jaunie s’étend aussi sur les cotés de l’écran. D’autres encore signalent que le texte est moins net sur cette Kindle, notamment face à la Paperwhite.

Source : TheVloginator, Reddit

Plusieurs utilisateurs indiquent avoir contacté Amazon pour signaler le problème. L’entreprise aurait à chaque fois laissé le choix entre l’envoi d’une liseuse neuve ou le remboursement. À un utilisateur, l’entreprise déclare qu’une mise à jour corrigera le problème.

L’entreprise a d’ailleurs confirmé le problème il y a quelques heures à Neowin : « Un petit nombre de clients ont signalé la présence d’une bande jaune au bas de l’écran. Nous prenons la qualité de nos produits au sérieux – les clients qui remarquent ce problème peuvent s’adresser à notre service clientèle pour obtenir un remplacement ou un remboursement, et nous procédons aux ajustements nécessaires pour garantir que les nouveaux appareils ne connaîtront pas ce problème à l’avenir ».

Un porte-parole a ajouté que la société s’attendait à « des décalages dans les dates de disponibilité » et travaillait à résoudre rapidement le problème. Il n’a pas été fait mention d’une mise à jour logicielle.

☕️ Proton Drive veut séduire les entreprises avec plusieurs nouveautés

6 novembre 2024 à 15:29

Proton vient d’annoncer plusieurs nouveautés importantes pour son service Drive de stockage à distance, y compris pour Docs.

Ce dernier reçoit ainsi un « mode suggestion chiffré de bout en bout », qui permet notamment aux utilisateurs d’un même document partagé de proposer des modifications. Le suivi de celles-ci est également assuré, de même que le contrôle des versions. Dans son communiqué, Proton met largement en avant sa sécurité face à des solutions plus connues comme Google Docs et Notion.

Les améliorations portées à Proton Drive sont clairement orientées vers les entreprises. Drive reçoit ainsi enfin une fonction de lien public, avec possibilité d’ajouter une date d’expiration. Drive reçoit également une section « Partagé avec moi » pour centraliser l’accès aux fichiers partagés par d’autres personnes.

S’il s’agit d’améliorations importantes pour Proton Drive, on remarque qu’il s’agit de fonctions proposées depuis longtemps par l’ensemble des solutions de stockage distant. Proton veut manifestement séduire les entreprises et a davantage de chances d’y arriver avec les capacités annoncées aujourd’hui.

« Avec les derniers ajouts à Proton Drive, nous établissons une nouvelle norme en matière de collaboration sécurisée », assure ainsi Anant Vijay Singh, chef produit Proton Drive :

« Le mode Suggestion de Proton Docs, la première fonctionnalité d’édition collaborative chiffrée de bout en bout au monde, est spécialement conçu pour les utilisateurs professionnels afin de protéger les informations et documents sensibles. Cet engagement en faveur d’une collaboration sécurisée est au cœur de notre mission : garantir une confidentialité totale lors de l’édition de documents, si sécurisée que même Proton ne peut pas accéder à ces données. Ce niveau de confidentialité et de sécurité est inégalé par les grandes entreprises technologiques ».

Face au DMA, Apple veut montrer un visage raisonnable

6 novembre 2024 à 14:46
Je t'aime moi non plus
Face au DMA, Apple veut montrer un visage raisonnable

Dans un rapport publié le 1er novembre, Apple fait le point sur sa conformité avec le DMA. La société n’a jamais caché son agacement face au cadre européen et le redit dans le document. Elle revient sur l’ensemble des travaux effectués pour le marché européen dans un format qui se veut rassurant. Mais la situation n’est pas si simple.

Aucune autre grande entreprise américaine n’a autant fustigé le DMA qu’Apple. La société n’a eu de cesse de rappeler ce qu’elle pensait du nouveau cadre européen, qui force les grandes entreprises du numérique à de multiples obligations pour préserver la concurrence en Europe.

Apple commence par râler

Le rapport publié le 1er novembre [PDF] ne fait pas exception. Même si le ton général se veut de bonne volonté, la firme à la pomme lance plusieurs piques déjà observées dans un précédent document, dans lequel elle se lamentait des changements à opérer dans ses produits.

« Le DMA exige des modifications de ce système qui entraînent des risques accrus pour les utilisateurs et les développeurs. Il s’agit notamment de nouvelles voies pour les logiciels malveillants, les fraudes et les escroqueries, les contenus illicites et préjudiciables, ainsi que d’autres menaces pour la vie privée et la sécurité. Ces changements compromettent également la capacité d’Apple à détecter, prévenir et prendre des mesures contre les applications malveillantes sur iOS et iPadOS, et à aider les utilisateurs touchés par des problèmes liés à des applications téléchargées en dehors de l’App Store », affirme ainsi Apple.

On se rappelle que l’entreprise avait assuré plus tôt dans l’année que les iPhone européens seraient moins sécurisés à cause de ces changements, mais qu’ils resteraient les smartphones les plus sécurisés au monde.

Pour compenser cette « baisse » de la sécurité, Apple dit avoir mis en place des mesures de protection spécifiques, dont la notarisation des applications iOS/iPadOS, une autorisation à demander pour les éditeurs de places de marché, ou encore des informations sur les paiements alternatifs. Apple déclare cependant que des risques subsistent et qu’elle continuera à ajouter des protections et à réclamer à la Commission le droit d’en implanter d’autres. La société ne donne pas de précisions sur les mesures envisagées.

Apple ajoute que les nouvelles options pour l’Europe sont présentes depuis Xcode 15.3, iOS 17.4 et iPadOS 18. La société dit être engagée « dans des conversations constructives » avec la Commission européenne, celle-ci ayant déclenché deux enquêtes de conformité pour iOS. Des changements sont également prévus pour adapter le plan de conformité, y compris sur iPadOS en fonction du résultat des enquêtes.

Sur la distribution alternative des applications

L’essentiel du rapport est tourné vers la liste des modifications apportées par Apple à ses produits. Premier exemple, la distribution alternative des applications sur les boutiques tierces et par le web. On peut donc installer des applications depuis d’autres sources que l’App Store, en bénéficiant des mises à jour automatiques et de leurs notifications, de l’intégration au système ou encore de la sauvegarde/restauration. Pour le web, Apple indique simplement que la capacité existe.

La firme ne détaille en revanche pas les capacités exactes de ces processus, ni les problèmes que peuvent rencontrer les développeurs et éditeurs dans cette distribution alternative. Sur le web, il faut ainsi remplir des conditions très précises, notamment être déjà un éditeur reconnu avec au moins une application ayant rencontré un joli succès. Pour les boutiques tierces, c’est également complexe et des sociétés comme Microsoft se sont interrogées sur la pérennité financière au vu des conditions actuelles, notamment la redevance que réclame Apple sur toutes les applications utilisant les règles européennes.

En outre, Apple rappelle une fois encore que cette distribution alternative n’est pas sans poser de problèmes. Elle présenterait ainsi « des risques accrus pour la vie privée, la sécurité et la sûreté des utilisateurs et des développeurs ». La société donne des exemples : « Il s’agit notamment des risques liés à l’installation de logiciels qui compromettent l’intégrité du système avec des logiciels malveillants ou d’autres codes malveillants, à la distribution de logiciels piratés, à l’exposition à des contenus illicites, répréhensibles et nuisibles en raison de normes de contenu et de modération moins strictes, et à des risques accrus d’escroqueries, de fraudes et d’abus ».

Apple veut également faire comprendre à la Commission que toutes les fonctions d’iOS/iPadOS ne sont pas disponibles dans ce mode, dont tout ce qui touche à l’aspect financier des applications. Par exemple les remboursements, la surveillance des achats in-app dans le contrôle familial ou encore le partage des achats en famille. Chaque boutique a ses propres règles et mécanismes.

La société précise pour le reste que les applications et places de marché se gèrent comme les autres, et qu’il est possible de déclarer une place de marché par défaut dans iOS.

Les autres mesures de conformité

Dans la suite du document, Apple liste les autres mesures mises en place pour l’Europe. Elle revient ainsi sur l’écran de choix du navigateur, dont nous avions expliqué le fonctionnement. Il s’agit, pour l’essentiel, d’une liste des douze navigateurs les plus utilisés (dont Safari), dans un ordre aléatoire. Avant la fin de l’année, iPadOS aura également son écran de sélection.

On reste dans les navigateurs avec la possibilité de proposer un autre moteur de rendu que WebKit. Apple évoque des « critères spécifiques » à remplir pour les éditeurs, ainsi qu’un engagement « à respecter des exigences permanentes en matière de fonctionnement, de confidentialité et de sécurité, y compris des mises à jour de sécurité opportunes pour faire face aux menaces et vulnérabilités émergentes ». Mozilla avait cependant tiré à boulet rouge sur cette capacité, car elle n’est valable que pour l’Europe. Il faudrait donc que les éditeurs maintiennent deux versions en parallèle.

Viennent ensuite les applications par défaut. Outre le navigateur, iOS 17.4 a introduit des réglages pour la boutique d’applications et de paiement sans contact. Apple évoque également l’arrivée prochaine d’un nouvel écran dans Paramètres pour rassembler tous les choix par défaut : client e-mail, messagerie, appels, filtrage des appels, navigateur, mots de passe et, curieusement, claviers. Cette nouvelle section est disponible dans l’actuelle bêta d’iOS 18.2. Au printemps 2025 (en même temps qu’Apple Intelligence en Europe ?), la société assure qu’elle ajoutera dans cette rubrique le choix des applications de navigation et de traduction.

La même mise à jour introduira aussi la possibilité de désinstaller les applications App Store, Messages, Appareil photo, Photos et Safari. Là encore, cette capacité peut être testée dans la bêta 2 d’iOS 18.2.

Apple met également en avant ses efforts en faveur de l’interopérabilité, rappelant ses 250 000 API pour les développeurs (dont plusieurs milliers ajoutées pour la conformité au DMA). Elle assure écouter les demandes des développeurs avec attention et ajouter des solutions si elles sont validées. Le processus d’examen comprend une phase initiale pour déterminer si la demande entre dans le champ du DMA (plus spécifiquement son article 6, paragraphe 7), un plan de projet provisoire, puis le développement et la publication de la solution.

Et de rappeler enfin tous les engagements pris pour les développeurs, les nombreux rapports que l’entreprise émet pour le suivi de leurs projets, les retours et analyses sur les pannes, les informations commerciales sur les achats et abonnements, etc. L’entreprise braque aussi les projecteurs sur son respect des données personnelles. « Apple met en place des règles et des mécanismes d’approbation pour s’assurer que toute utilisation de données personnelles dans le champ d’application est conforme au RGPD », affirme-t-elle.

Une première sanction liée au DMA ?

Bien que le rapport se veuille rassurant, les piques d’Apple contre le DMA sont connues et répétées. Et l’entreprise a beau mettre en avant sa conformité à une loi qu’elle estime déraisonnable, la Commission européenne pourrait ne pas être d’accord.

On savait que l’instance enquêtait sur les annonces de conformité présentées par Apple en mars dernier. Thierry Breton, alors encore en poste, l’avait clairement indiqué. Or, selon Reuters et Bloomberg, l’Europe se préparerait à infliger à la pomme ce qui serait la première sanction liée au DMA.

La Commission aurait dans le collimateur les barrières de l’entreprise à la souscription des abonnements en dehors de l’App Store. Des pratiques nommées anti-steering, sur lesquelles l’Europe avait officiellement annoncé l’ouverture d’une enquête cet été. Selon Reuters et Bloomberg, la sanction pourrait être prononcée dès ce mois de novembre. Rappelons qu’Apple a déjà été condamnée à 1,8 milliard d’euros d’amende au printemps dernier pour ces pratiques.

L’enquête aurait donc été rapide. On se souvient qu’Apple a fini par lâcher un peu de lest, notamment face à un Spotify ne décolérant pas. Le leader du streaming musical pestait depuis longtemps contre l’impossibilité d’afficher les tarifs des formules proposées ailleurs que dans l’App Store. Spotify a également tiré à boulets rouges sur la commission perçue par Apple. Pour rappel, en cas d’abonnement, elle est de 30 % la première année, puis 15 % à partir de la deuxième. Spotify, tout comme un nombre croissant d’entreprises (dont Disney très récemment), ont supprimé la possibilité de s’abonner via l’App Store pour se concentrer sur leur propre site web.

☕️ Proton Drive veut séduire les entreprises avec plusieurs nouveautés

6 novembre 2024 à 15:29

Proton vient d’annoncer plusieurs nouveautés importantes pour son service Drive de stockage à distance, y compris pour Docs.

Ce dernier reçoit ainsi un « mode suggestion chiffré de bout en bout », qui permet notamment aux utilisateurs d’un même document partagé de proposer des modifications. Le suivi de celles-ci est également assuré, de même que le contrôle des versions. Dans son communiqué, Proton met largement en avant sa sécurité face à des solutions plus connues comme Google Docs et Notion.

Les améliorations portées à Proton Drive sont clairement orientées vers les entreprises. Drive reçoit ainsi enfin une fonction de lien public, avec possibilité d’ajouter une date d’expiration. Drive reçoit également une section « Partagé avec moi » pour centraliser l’accès aux fichiers partagés par d’autres personnes.

S’il s’agit d’améliorations importantes pour Proton Drive, on remarque qu’il s’agit de fonctions proposées depuis longtemps par l’ensemble des solutions de stockage distant. Proton veut manifestement séduire les entreprises et a davantage de chances d’y arriver avec les capacités annoncées aujourd’hui.

« Avec les derniers ajouts à Proton Drive, nous établissons une nouvelle norme en matière de collaboration sécurisée », assure ainsi Anant Vijay Singh, chef produit Proton Drive :

« Le mode Suggestion de Proton Docs, la première fonctionnalité d’édition collaborative chiffrée de bout en bout au monde, est spécialement conçu pour les utilisateurs professionnels afin de protéger les informations et documents sensibles. Cet engagement en faveur d’une collaboration sécurisée est au cœur de notre mission : garantir une confidentialité totale lors de l’édition de documents, si sécurisée que même Proton ne peut pas accéder à ces données. Ce niveau de confidentialité et de sécurité est inégalé par les grandes entreprises technologiques ».

Face au DMA, Apple veut montrer un visage raisonnable

6 novembre 2024 à 14:46
Je t'aime moi non plus
Face au DMA, Apple veut montrer un visage raisonnable

Dans un rapport publié le 1er novembre, Apple fait le point sur sa conformité avec le DMA. La société n’a jamais caché son agacement face au cadre européen et le redit dans le document. Elle revient sur l’ensemble des travaux effectués pour le marché européen dans un format qui se veut rassurant. Mais la situation n’est pas si simple.

Aucune autre grande entreprise américaine n’a autant fustigé le DMA qu’Apple. La société n’a eu de cesse de rappeler ce qu’elle pensait du nouveau cadre européen, qui force les grandes entreprises du numérique à de multiples obligations pour préserver la concurrence en Europe.

Apple commence par râler

Le rapport publié le 1er novembre [PDF] ne fait pas exception. Même si le ton général se veut de bonne volonté, la firme à la pomme lance plusieurs piques déjà observées dans un précédent document, dans lequel elle se lamentait des changements à opérer dans ses produits.

« Le DMA exige des modifications de ce système qui entraînent des risques accrus pour les utilisateurs et les développeurs. Il s’agit notamment de nouvelles voies pour les logiciels malveillants, les fraudes et les escroqueries, les contenus illicites et préjudiciables, ainsi que d’autres menaces pour la vie privée et la sécurité. Ces changements compromettent également la capacité d’Apple à détecter, prévenir et prendre des mesures contre les applications malveillantes sur iOS et iPadOS, et à aider les utilisateurs touchés par des problèmes liés à des applications téléchargées en dehors de l’App Store », affirme ainsi Apple.

On se rappelle que l’entreprise avait assuré plus tôt dans l’année que les iPhone européens seraient moins sécurisés à cause de ces changements, mais qu’ils resteraient les smartphones les plus sécurisés au monde.

Pour compenser cette « baisse » de la sécurité, Apple dit avoir mis en place des mesures de protection spécifiques, dont la notarisation des applications iOS/iPadOS, une autorisation à demander pour les éditeurs de places de marché, ou encore des informations sur les paiements alternatifs. Apple déclare cependant que des risques subsistent et qu’elle continuera à ajouter des protections et à réclamer à la Commission le droit d’en implanter d’autres. La société ne donne pas de précisions sur les mesures envisagées.

Apple ajoute que les nouvelles options pour l’Europe sont présentes depuis Xcode 15.3, iOS 17.4 et iPadOS 18. La société dit être engagée « dans des conversations constructives » avec la Commission européenne, celle-ci ayant déclenché deux enquêtes de conformité pour iOS. Des changements sont également prévus pour adapter le plan de conformité, y compris sur iPadOS en fonction du résultat des enquêtes.

Sur la distribution alternative des applications

L’essentiel du rapport est tourné vers la liste des modifications apportées par Apple à ses produits. Premier exemple, la distribution alternative des applications sur les boutiques tierces et par le web. On peut donc installer des applications depuis d’autres sources que l’App Store, en bénéficiant des mises à jour automatiques et de leurs notifications, de l’intégration au système ou encore de la sauvegarde/restauration. Pour le web, Apple indique simplement que la capacité existe.

La firme ne détaille en revanche pas les capacités exactes de ces processus, ni les problèmes que peuvent rencontrer les développeurs et éditeurs dans cette distribution alternative. Sur le web, il faut ainsi remplir des conditions très précises, notamment être déjà un éditeur reconnu avec au moins une application ayant rencontré un joli succès. Pour les boutiques tierces, c’est également complexe et des sociétés comme Microsoft se sont interrogées sur la pérennité financière au vu des conditions actuelles, notamment la redevance que réclame Apple sur toutes les applications utilisant les règles européennes.

En outre, Apple rappelle une fois encore que cette distribution alternative n’est pas sans poser de problèmes. Elle présenterait ainsi « des risques accrus pour la vie privée, la sécurité et la sûreté des utilisateurs et des développeurs ». La société donne des exemples : « Il s’agit notamment des risques liés à l’installation de logiciels qui compromettent l’intégrité du système avec des logiciels malveillants ou d’autres codes malveillants, à la distribution de logiciels piratés, à l’exposition à des contenus illicites, répréhensibles et nuisibles en raison de normes de contenu et de modération moins strictes, et à des risques accrus d’escroqueries, de fraudes et d’abus ».

Apple veut également faire comprendre à la Commission que toutes les fonctions d’iOS/iPadOS ne sont pas disponibles dans ce mode, dont tout ce qui touche à l’aspect financier des applications. Par exemple les remboursements, la surveillance des achats in-app dans le contrôle familial ou encore le partage des achats en famille. Chaque boutique a ses propres règles et mécanismes.

La société précise pour le reste que les applications et places de marché se gèrent comme les autres, et qu’il est possible de déclarer une place de marché par défaut dans iOS.

Les autres mesures de conformité

Dans la suite du document, Apple liste les autres mesures mises en place pour l’Europe. Elle revient ainsi sur l’écran de choix du navigateur, dont nous avions expliqué le fonctionnement. Il s’agit, pour l’essentiel, d’une liste des douze navigateurs les plus utilisés (dont Safari), dans un ordre aléatoire. Avant la fin de l’année, iPadOS aura également son écran de sélection.

On reste dans les navigateurs avec la possibilité de proposer un autre moteur de rendu que WebKit. Apple évoque des « critères spécifiques » à remplir pour les éditeurs, ainsi qu’un engagement « à respecter des exigences permanentes en matière de fonctionnement, de confidentialité et de sécurité, y compris des mises à jour de sécurité opportunes pour faire face aux menaces et vulnérabilités émergentes ». Mozilla avait cependant tiré à boulet rouge sur cette capacité, car elle n’est valable que pour l’Europe. Il faudrait donc que les éditeurs maintiennent deux versions en parallèle.

Viennent ensuite les applications par défaut. Outre le navigateur, iOS 17.4 a introduit des réglages pour la boutique d’applications et de paiement sans contact. Apple évoque également l’arrivée prochaine d’un nouvel écran dans Paramètres pour rassembler tous les choix par défaut : client e-mail, messagerie, appels, filtrage des appels, navigateur, mots de passe et, curieusement, claviers. Cette nouvelle section est disponible dans l’actuelle bêta d’iOS 18.2. Au printemps 2025 (en même temps qu’Apple Intelligence en Europe ?), la société assure qu’elle ajoutera dans cette rubrique le choix des applications de navigation et de traduction.

La même mise à jour introduira aussi la possibilité de désinstaller les applications App Store, Messages, Appareil photo, Photos et Safari. Là encore, cette capacité peut être testée dans la bêta 2 d’iOS 18.2.

Apple met également en avant ses efforts en faveur de l’interopérabilité, rappelant ses 250 000 API pour les développeurs (dont plusieurs milliers ajoutées pour la conformité au DMA). Elle assure écouter les demandes des développeurs avec attention et ajouter des solutions si elles sont validées. Le processus d’examen comprend une phase initiale pour déterminer si la demande entre dans le champ du DMA (plus spécifiquement son article 6, paragraphe 7), un plan de projet provisoire, puis le développement et la publication de la solution.

Et de rappeler enfin tous les engagements pris pour les développeurs, les nombreux rapports que l’entreprise émet pour le suivi de leurs projets, les retours et analyses sur les pannes, les informations commerciales sur les achats et abonnements, etc. L’entreprise braque aussi les projecteurs sur son respect des données personnelles. « Apple met en place des règles et des mécanismes d’approbation pour s’assurer que toute utilisation de données personnelles dans le champ d’application est conforme au RGPD », affirme-t-elle.

Une première sanction liée au DMA ?

Bien que le rapport se veuille rassurant, les piques d’Apple contre le DMA sont connues et répétées. Et l’entreprise a beau mettre en avant sa conformité à une loi qu’elle estime déraisonnable, la Commission européenne pourrait ne pas être d’accord.

On savait que l’instance enquêtait sur les annonces de conformité présentées par Apple en mars dernier. Thierry Breton, alors encore en poste, l’avait clairement indiqué. Or, selon Reuters et Bloomberg, l’Europe se préparerait à infliger à la pomme ce qui serait la première sanction liée au DMA.

La Commission aurait dans le collimateur les barrières de l’entreprise à la souscription des abonnements en dehors de l’App Store. Des pratiques nommées anti-steering, sur lesquelles l’Europe avait officiellement annoncé l’ouverture d’une enquête cet été. Selon Reuters et Bloomberg, la sanction pourrait être prononcée dès ce mois de novembre. Rappelons qu’Apple a déjà été condamnée à 1,8 milliard d’euros d’amende au printemps dernier pour ces pratiques.

L’enquête aurait donc été rapide. On se souvient qu’Apple a fini par lâcher un peu de lest, notamment face à un Spotify ne décolérant pas. Le leader du streaming musical pestait depuis longtemps contre l’impossibilité d’afficher les tarifs des formules proposées ailleurs que dans l’App Store. Spotify a également tiré à boulets rouges sur la commission perçue par Apple. Pour rappel, en cas d’abonnement, elle est de 30 % la première année, puis 15 % à partir de la deuxième. Spotify, tout comme un nombre croissant d’entreprises (dont Disney très récemment), ont supprimé la possibilité de s’abonner via l’App Store pour se concentrer sur leur propre site web.

☕️ Sur les PC Arm, Windows 11 24H2 a des problèmes avec les imprimantes

6 novembre 2024 à 08:29

Dans notre compte-rendu d’un mois passé sur un PC Copilot+, nous avions noté que la gestion des périphériques demandait une attention particulière. En dépit d’une très bonne expérience utilisateur générale, il fallait s’assurer notamment de la compatibilité des imprimantes. Dans notre cas, une imprimante Samsung M2020 voulait bien fonctionner en filaire, mais pas en Wi-Fi. L’installeur fourni par le constructeur était incompatible.

Comme noté par XDA, Microsoft signale qu’il existe bien des problèmes sur les PC Arm avec la version 24H2 de Windows 11. Dans une fiche, on peut ainsi lire que « certains PC ARM (par exemple, les PC Copilot+) peuvent ne pas être en mesure d’ajouter ou d’installer une imprimante à l’aide du programme d’installation fourni ou du programme d’installation du site Web du fabricant ».

Pour contourner le problème, Microsoft recommande de se rendre dans Paramètres > Bluetooth et appareils > Imprimantes et scanners et de cliquer sur le bouton « Ajouter un appareil ». En d’autres termes, se référer à la base interne de pilotes fournis avec le système. Dans une fiche plus détaillée, Microsoft redit la même chose. Dans les deux cas, l’éditeur recommande de connecter son imprimante en USB.

Il n’y a cependant pas de surprise. Il y a plusieurs mois déjà, de nombreux utilisateurs faisaient part sur Reddit de problèmes rencontrés avec les imprimantes. L’utilisateur ValdikSS y rappelait que les pilotes conçus pour les PC x86 ne pouvaient pas être réutilisés, par manque d’émulation. Comme nous l’indiquions dans notre retour d’expérience, les PC Windows on Arm sont surtout faits pour fonctionner des imprimantes compatibles Mopria (Mobile Printing Alliance).

☕️ Les PowerToys 0.86 réorganisent leurs paramètres

6 novembre 2024 à 07:24

La collection d’outils open source de Microsoft, qui contient désormais un grand nombre d’applications, vient de sortir en version 0.86. L’une des principales nouveautés est une nécessaire réorganisation des paramètres.

Comme on peut le voir sur la capture, en plus du Tableau de bord permettant d’activer ou désactiver facilement les modules, la colonne de gauche a été remaniée. Les applications sont réparties en cinq grandes rubriques : Outils système, Fenêtrage et dispositions, Entrée / Sortie, Gestion des fichiers et Advanced.

La nouvelle mouture ajoute également deux capacités à Advanced Paste : image vers texte et coller vers fichier (txt, png ou html). Les Espaces de travail, que nous avions pris en main, ont reçu un grand nombre de corrections, notamment pour un lancement correct de multiples instances d’une même application au sein d’un même espace de travail. Microsoft ajoute que le travail continue sur une détection efficace des PWA (applications web fenêtrées).

Outre des corrections, cette version 0.86 introduit un nouveau réglage en opt-in pour la télémétrie. Il apparaît au premier lancement en haut de la fenêtre.

La mise à jour peut être installée depuis les réglages des PowerToys, téléchargée sur le Microsoft Store ou depuis le dépôt GitHub.

☕️ Sur les PC Arm, Windows 11 24H2 a des problèmes avec les imprimantes

6 novembre 2024 à 08:29

Dans notre compte-rendu d’un mois passé sur un PC Copilot+, nous avions noté que la gestion des périphériques demandait une attention particulière. En dépit d’une très bonne expérience utilisateur générale, il fallait s’assurer notamment de la compatibilité des imprimantes. Dans notre cas, une imprimante Samsung M2020 voulait bien fonctionner en filaire, mais pas en Wi-Fi. L’installeur fourni par le constructeur était incompatible.

Comme noté par XDA, Microsoft signale qu’il existe bien des problèmes sur les PC Arm avec la version 24H2 de Windows 11. Dans une fiche, on peut ainsi lire que « certains PC ARM (par exemple, les PC Copilot+) peuvent ne pas être en mesure d’ajouter ou d’installer une imprimante à l’aide du programme d’installation fourni ou du programme d’installation du site Web du fabricant ».

Pour contourner le problème, Microsoft recommande de se rendre dans Paramètres > Bluetooth et appareils > Imprimantes et scanners et de cliquer sur le bouton « Ajouter un appareil ». En d’autres termes, se référer à la base interne de pilotes fournis avec le système. Dans une fiche plus détaillée, Microsoft redit la même chose. Dans les deux cas, l’éditeur recommande de connecter son imprimante en USB.

Il n’y a cependant pas de surprise. Il y a plusieurs mois déjà, de nombreux utilisateurs faisaient part sur Reddit de problèmes rencontrés avec les imprimantes. L’utilisateur ValdikSS y rappelait que les pilotes conçus pour les PC x86 ne pouvaient pas être réutilisés, par manque d’émulation. Comme nous l’indiquions dans notre retour d’expérience, les PC Windows on Arm sont surtout faits pour fonctionner des imprimantes compatibles Mopria (Mobile Printing Alliance).

☕️ Les PowerToys 0.86 réorganisent leurs paramètres

6 novembre 2024 à 07:24

La collection d’outils open source de Microsoft, qui contient désormais un grand nombre d’applications, vient de sortir en version 0.86. L’une des principales nouveautés est une nécessaire réorganisation des paramètres.

Comme on peut le voir sur la capture, en plus du Tableau de bord permettant d’activer ou désactiver facilement les modules, la colonne de gauche a été remaniée. Les applications sont réparties en cinq grandes rubriques : Outils système, Fenêtrage et dispositions, Entrée / Sortie, Gestion des fichiers et Advanced.

La nouvelle mouture ajoute également deux capacités à Advanced Paste : image vers texte et coller vers fichier (txt, png ou html). Les Espaces de travail, que nous avions pris en main, ont reçu un grand nombre de corrections, notamment pour un lancement correct de multiples instances d’une même application au sein d’un même espace de travail. Microsoft ajoute que le travail continue sur une détection efficace des PWA (applications web fenêtrées).

Outre des corrections, cette version 0.86 introduit un nouveau réglage en opt-in pour la télémétrie. Il apparaît au premier lancement en haut de la fenêtre.

La mise à jour peut être installée depuis les réglages des PowerToys, téléchargée sur le Microsoft Store ou depuis le dépôt GitHub.

Android : il y aura deux SDK par an, Android 16 au deuxième trimestre 2025

5 novembre 2024 à 09:06
Accord mineur
Android : il y aura deux SDK par an, Android 16 au deuxième trimestre 2025

Google a annoncé le 31 octobre qu’elle allait augmenter le rythme de parution des kits de développement pour Android. Chaque nouvelle version apporte des possibilités supplémentaires pour les développeurs.

Premier changement important, la parution du premier nouveau SDK aura lieu au deuxième trimestre de chaque année, plutôt qu’au troisième. Cette modification doit permettre de « mieux s’aligner sur le calendrier des lancements d’appareils dans notre écosystème, de sorte que davantage d’appareils pourront recevoir la version majeure d’Android plus tôt », explique Google.

Ce premier SDK annuel concernera la nouvelle version majeure d’Android. Traduction, Android 16 arrivera au deuxième trimestre 2025. « La version majeure étant prévue pour le deuxième trimestre, vous devrez effectuer vos tests de compatibilité annuels quelques mois plus tôt que les années précédentes pour vous assurer que vos applications sont prêtes », précise Google.

Ensuite, à chaque quatrième trimestre, une mouture mineure du SDK sera proposée. Elle proposera « des mises à jour de fonctionnalités, des optimisations et des corrections de bogues depuis la version majeure ». Point important : à la différence du SDK printanier, le kit hivernal n’incrémentera pas le niveau d’API. Il n’entrainera donc pas d’éventuels soucis de compatibilité.

Il y aura quand même un niveau d’API mineur, qui pourra être ciblé par les développeurs. Google ajoute qu’un nouveau manifeste permettra de spécifier ce niveau mineur pour le rendre obligatoire, par exemple quand un éditeur souhaite se servir d’une certaine fonction faisant partie intégrante de l’expérience utilisateur.

Quant aux premiers et troisièmes trimestres de chaque année, ils resteront dévolus à la publication de mises à jour intermédiaires pour Android (les QPR), comprenant des améliorations tournées vers les utilisateurs.

Android : il y aura deux SDK par an, Android 16 au deuxième trimestre 2025

5 novembre 2024 à 09:06
Accord mineur
Android : il y aura deux SDK par an, Android 16 au deuxième trimestre 2025

Google a annoncé le 31 octobre qu’elle allait augmenter le rythme de parution des kits de développement pour Android. Chaque nouvelle version apporte des possibilités supplémentaires pour les développeurs.

Premier changement important, la parution du premier nouveau SDK aura lieu au deuxième trimestre de chaque année, plutôt qu’au troisième. Cette modification doit permettre de « mieux s’aligner sur le calendrier des lancements d’appareils dans notre écosystème, de sorte que davantage d’appareils pourront recevoir la version majeure d’Android plus tôt », explique Google.

Ce premier SDK annuel concernera la nouvelle version majeure d’Android. Traduction, Android 16 arrivera au deuxième trimestre 2025. « La version majeure étant prévue pour le deuxième trimestre, vous devrez effectuer vos tests de compatibilité annuels quelques mois plus tôt que les années précédentes pour vous assurer que vos applications sont prêtes », précise Google.

Ensuite, à chaque quatrième trimestre, une mouture mineure du SDK sera proposée. Elle proposera « des mises à jour de fonctionnalités, des optimisations et des corrections de bogues depuis la version majeure ». Point important : à la différence du SDK printanier, le kit hivernal n’incrémentera pas le niveau d’API. Il n’entrainera donc pas d’éventuels soucis de compatibilité.

Il y aura quand même un niveau d’API mineur, qui pourra être ciblé par les développeurs. Google ajoute qu’un nouveau manifeste permettra de spécifier ce niveau mineur pour le rendre obligatoire, par exemple quand un éditeur souhaite se servir d’une certaine fonction faisant partie intégrante de l’expérience utilisateur.

Quant aux premiers et troisièmes trimestres de chaque année, ils resteront dévolus à la publication de mises à jour intermédiaires pour Android (les QPR), comprenant des améliorations tournées vers les utilisateurs.

☕️ BitWarden passe son SDK sous GPLv3 pour en finir avec les interrogations sur sa licence

5 novembre 2024 à 08:06

Le gestionnaire de mots de passe, connu pour son code open source, a été entouré d’une petite polémique ces derniers temps. En cause, une modification dans le SDK, qui ne permettait plus de reconstruire le client BitWarden en restant sur du code libre, du moins pas sans erreur.

La société s’était déjà exprimée sur le sujet, indiquant qu’il s’agissait d’un bug. Elle avait ajouté que son engagement pour le code open source et le logiciel libre restait intact. La situation n’étant toujours pas claire pour une partie des utilisateurs, BitWarden a décidé de franchir une nouvelle étape.

L’entreprise a ainsi présenté un commit sur GitHub proposant un passage d’une licence maison pour le SDK à la GPLv3. Kyle Spearin, directeur technique, très présent dans la conversation depuis le début des craintes exprimées, a indiqué le 26 octobre : « Nous avons fait quelques ajustements sur la façon dont le code du SDK est organisé et emballé pour vous permettre de construire et d’exécuter l’application avec seulement la GPL/OSI ».

« Le dépôt original sdk repository sera renommé en sdk-secrets, et conservera sa structure de licence SDK Bitwarden existante pour nos produits commerciaux Secrets Manager. Le dépôt et les paquets sdk-secrets ne seront plus référencés dans les applications clientes, puisque ce code n’y est pas utilisé », a-t-il ajouté, faisant référence à un autre produit commercial de l’entreprise.

Et effectivement, quand on se rend maintenant sur le fichier LICENCE du SDK interne sur GitHub, on peut voir que les développeurs peuvent choisir entre la GPLv3 et la BitWarden Software Development Kit License v1.0. L’entreprise espère donc en avoir fini avec les questions sur son code open source, mais The Register tempère dans un article publié hier : dans le message accompagnant le commit sur GitHub, il était question d’améliorer le langage de la licence « pour la plupart des crates ». Nos confrères tiquant sur cette « plupart », ils ont contacté BitWarden pour obtenir un éclaircissement, mais l’entreprise n’a pas encore répondu.

☕️ BitWarden passe son SDK sous GPLv3 pour en finir avec les interrogations sur sa licence

5 novembre 2024 à 08:06

Le gestionnaire de mots de passe, connu pour son code open source, a été entouré d’une petite polémique ces derniers temps. En cause, une modification dans le SDK, qui ne permettait plus de reconstruire le client BitWarden en restant sur du code libre, du moins pas sans erreur.

La société s’était déjà exprimée sur le sujet, indiquant qu’il s’agissait d’un bug. Elle avait ajouté que son engagement pour le code open source et le logiciel libre restait intact. La situation n’étant toujours pas claire pour une partie des utilisateurs, BitWarden a décidé de franchir une nouvelle étape.

L’entreprise a ainsi présenté un commit sur GitHub proposant un passage d’une licence maison pour le SDK à la GPLv3. Kyle Spearin, directeur technique, très présent dans la conversation depuis le début des craintes exprimées, a indiqué le 26 octobre : « Nous avons fait quelques ajustements sur la façon dont le code du SDK est organisé et emballé pour vous permettre de construire et d’exécuter l’application avec seulement la GPL/OSI ».

« Le dépôt original sdk repository sera renommé en sdk-secrets, et conservera sa structure de licence SDK Bitwarden existante pour nos produits commerciaux Secrets Manager. Le dépôt et les paquets sdk-secrets ne seront plus référencés dans les applications clientes, puisque ce code n’y est pas utilisé », a-t-il ajouté, faisant référence à un autre produit commercial de l’entreprise.

Et effectivement, quand on se rend maintenant sur le fichier LICENCE du SDK interne sur GitHub, on peut voir que les développeurs peuvent choisir entre la GPLv3 et la BitWarden Software Development Kit License v1.0. L’entreprise espère donc en avoir fini avec les questions sur son code open source, mais The Register tempère dans un article publié hier : dans le message accompagnant le commit sur GitHub, il était question d’améliorer le langage de la licence « pour la plupart des crates ». Nos confrères tiquant sur cette « plupart », ils ont contacté BitWarden pour obtenir un éclaircissement, mais l’entreprise n’a pas encore répondu.

Microsoft proposera une année supplémentaire et payante de support pour Windows

4 novembre 2024 à 15:54
Grincements dans les chaumières
Microsoft proposera une année supplémentaire et payante de support pour Windows

Microsoft arrêtera le support de Windows 10 le 24 octobre 2025. Après cette date, plus aucune mise à jour de sécurité ne sera fournie au système. Continuer à l’utiliser sera donc dangereux, puisque les failles détectées resteront ouvertes aux quatre vents. Microsoft propose cependant de payer pour maintenir ce support pour une année supplémentaire de support.

L’arrêt du support technique sur un Windows est toujours une étape importante. À chaque fois, une partie des utilisateurs retardataires se retrouve avec un système sans mise à jour. Dans le cas de Windows 10, la situation est pire.

L’arrivée de Windows 11 ne s’est pas passée comme les versions précédentes. La puissance demandée par le système est pratiquement identique aux versions précédentes et les prérequis n’ont guère changé depuis Vista. En revanche, Microsoft exige du matériel récent pour son dernier système d’exploitation, dont une puce TPM 2.0. Entre cette obligation et celle d’un processeur ne pouvant pas dépasser cinq ou six ans, de nombreuses configurations ne peuvent pas migrer vers Windows 11, quand bien même celle-ci était proposée gratuitement.

Depuis que Microsoft a annoncé le 24 octobre 2025 comme date limite du support pour Windows 10, beaucoup se posaient la question : la société allait-elle persister et signer, ou s’adapter à la situation et retarder la fin du support ?

Une année supplémentaire, pas plus

Pour l’instant, elle persiste. On savait cependant qu’elle proposerait une extension payante. Celle-ci existe depuis longtemps et permet aux entreprises de payer pour pousser jusqu’à trois ans de mises à jour supplémentaires, via un mécanisme nommé ESU (Extended Security Updates). Cependant, la tarification se fait par le nombre de postes à couvrir et en fonction du nombre d’années : chaque année supplémentaire de support est plus chère que la précédente. La situation étant exceptionnelle, Microsoft a donc fini par proposer son ESU aux particuliers.

Dans une annonce le 31 octobre, l’éditeur explique ainsi : « Nous comprenons que certains d’entre vous peuvent avoir besoin d’un délai supplémentaire pour passer à un nouveau PC Windows 11 ou Copilot+. Pendant cette période, vous pouvez souhaiter prendre des mesures pour aider à sécuriser votre PC existant. Comme annoncé précédemment, nous offrirons notre programme Mises à jour de sécurité étendues (ESU). Les PC inscrits continueront à recevoir les mises à jour de sécurité critiques et importantes pour Windows 10 ».

Le tarif proposé n’a rien à voir avec celui des entreprises : 30 dollars. Plusieurs informations à connaitre cependant. D’une part, on ne peut acheter qu’une seule année. Pas question ici de pousser à trois ans, comme pour les entreprises. En outre, l’option n’est pas disponible pour l’instant. Elle ne sera proposée que vers la fin du support technique l’année prochaine. Enfin, ces mises à jour ne concerneront que la sécurité. Il ne sera pas question de corrections de bugs généraux et encore moins de fonctions. Autre précision importante, les personnes qui auront payé ne pourront plus contacter le support.

Des problèmes de moyens et de communication

Le billet de Microsoft est presque entièrement tourné vers les avantages à passer à Windows 11. L’entreprise s’engage ainsi « à vous protéger, vous et votre PC, avec la sécurité la plus avancée possible ». « Nous comprenons que le changement n’est jamais facile, mais nous nous engageons à rendre cette transition aussi fluide que possible. Merci pour votre passion et votre fidélité à Windows », ajoute Microsoft.

Ces 30 dollars ne sont donc envisagés que comme un délai permettant d’investir dans du matériel. Investissement que tout le monde ne pourra pas forcément faire. Quitte à abandonner Windows 10, certains pourraient être tentés de changer de crèmerie. Il y a bien sûr un éventuel passage au Mac, mais l’option d’un Linux est largement envisageable également. Tout dépend des besoins, des moyens financiers et des connaissances. Ces dernières seront malheureusement déterminantes.

Le fait de proposer une extension de support ne sera ainsi peut-être pas suffisant. Microsoft ne dit pas un mot sur la manière dont elle communiquera cette possibilité aux personnes concernées. Une fenêtre sera-t-elle affichée pour informer clairement les utilisateurs ? Ne sera-t-elle pas prise pour une arnaque ? Y aura-t-il un entourage capable d’expliquer, rassurer ou conseiller une autre solution ?

Microsoft est dans tous les cas face à un problème de taille, puisque Windows 10 représente à l’heure actuelle plus de 60 % du marché des machines Windows. Un chiffre colossal qu’il sera impossible de gommer en une seule année. Même si la moitié des personnes concernées migraient vers Windows 11, il resterait presque un tiers du parc sous l’ancienne version. Microsoft, qui n’a de cesse de rappeler sa Secure Future Initiative, se retrouverait alors avec un sérieux souci, avec possiblement une récupération du sujet par les pouvoirs publics, par exemple pour défaut de sécurisation.

Microsoft proposera une année supplémentaire et payante de support pour Windows

4 novembre 2024 à 15:54
Grincements dans les chaumières
Microsoft proposera une année supplémentaire et payante de support pour Windows

Microsoft arrêtera le support de Windows 10 le 24 octobre 2025. Après cette date, plus aucune mise à jour de sécurité ne sera fournie au système. Continuer à l’utiliser sera donc dangereux, puisque les failles détectées resteront ouvertes aux quatre vents. Microsoft propose cependant de payer pour maintenir ce support pour une année supplémentaire de support.

L’arrêt du support technique sur un Windows est toujours une étape importante. À chaque fois, une partie des utilisateurs retardataires se retrouve avec un système sans mise à jour. Dans le cas de Windows 10, la situation est pire.

L’arrivée de Windows 11 ne s’est pas passée comme les versions précédentes. La puissance demandée par le système est pratiquement identique aux versions précédentes et les prérequis n’ont guère changé depuis Vista. En revanche, Microsoft exige du matériel récent pour son dernier système d’exploitation, dont une puce TPM 2.0. Entre cette obligation et celle d’un processeur ne pouvant pas dépasser cinq ou six ans, de nombreuses configurations ne peuvent pas migrer vers Windows 11, quand bien même celle-ci était proposée gratuitement.

Depuis que Microsoft a annoncé le 24 octobre 2025 comme date limite du support pour Windows 10, beaucoup se posaient la question : la société allait-elle persister et signer, ou s’adapter à la situation et retarder la fin du support ?

Une année supplémentaire, pas plus

Pour l’instant, elle persiste. On savait cependant qu’elle proposerait une extension payante. Celle-ci existe depuis longtemps et permet aux entreprises de payer pour pousser jusqu’à trois ans de mises à jour supplémentaires, via un mécanisme nommé ESU (Extended Security Updates). Cependant, la tarification se fait par le nombre de postes à couvrir et en fonction du nombre d’années : chaque année supplémentaire de support est plus chère que la précédente. La situation étant exceptionnelle, Microsoft a donc fini par proposer son ESU aux particuliers.

Dans une annonce le 31 octobre, l’éditeur explique ainsi : « Nous comprenons que certains d’entre vous peuvent avoir besoin d’un délai supplémentaire pour passer à un nouveau PC Windows 11 ou Copilot+. Pendant cette période, vous pouvez souhaiter prendre des mesures pour aider à sécuriser votre PC existant. Comme annoncé précédemment, nous offrirons notre programme Mises à jour de sécurité étendues (ESU). Les PC inscrits continueront à recevoir les mises à jour de sécurité critiques et importantes pour Windows 10 ».

Le tarif proposé n’a rien à voir avec celui des entreprises : 30 dollars. Plusieurs informations à connaitre cependant. D’une part, on ne peut acheter qu’une seule année. Pas question ici de pousser à trois ans, comme pour les entreprises. En outre, l’option n’est pas disponible pour l’instant. Elle ne sera proposée que vers la fin du support technique l’année prochaine. Enfin, ces mises à jour ne concerneront que la sécurité. Il ne sera pas question de corrections de bugs généraux et encore moins de fonctions. Autre précision importante, les personnes qui auront payé ne pourront plus contacter le support.

Des problèmes de moyens et de communication

Le billet de Microsoft est presque entièrement tourné vers les avantages à passer à Windows 11. L’entreprise s’engage ainsi « à vous protéger, vous et votre PC, avec la sécurité la plus avancée possible ». « Nous comprenons que le changement n’est jamais facile, mais nous nous engageons à rendre cette transition aussi fluide que possible. Merci pour votre passion et votre fidélité à Windows », ajoute Microsoft.

Ces 30 dollars ne sont donc envisagés que comme un délai permettant d’investir dans du matériel. Investissement que tout le monde ne pourra pas forcément faire. Quitte à abandonner Windows 10, certains pourraient être tentés de changer de crèmerie. Il y a bien sûr un éventuel passage au Mac, mais l’option d’un Linux est largement envisageable également. Tout dépend des besoins, des moyens financiers et des connaissances. Ces dernières seront malheureusement déterminantes.

Le fait de proposer une extension de support ne sera ainsi peut-être pas suffisant. Microsoft ne dit pas un mot sur la manière dont elle communiquera cette possibilité aux personnes concernées. Une fenêtre sera-t-elle affichée pour informer clairement les utilisateurs ? Ne sera-t-elle pas prise pour une arnaque ? Y aura-t-il un entourage capable d’expliquer, rassurer ou conseiller une autre solution ?

Microsoft est dans tous les cas face à un problème de taille, puisque Windows 10 représente à l’heure actuelle plus de 60 % du marché des machines Windows. Un chiffre colossal qu’il sera impossible de gommer en une seule année. Même si la moitié des personnes concernées migraient vers Windows 11, il resterait presque un tiers du parc sous l’ancienne version. Microsoft, qui n’a de cesse de rappeler sa Secure Future Initiative, se retrouverait alors avec un sérieux souci, avec possiblement une récupération du sujet par les pouvoirs publics, par exemple pour défaut de sécurisation.

Apple : récap des nombreuses annonces et rumeurs du week-end d’Halloween

4 novembre 2024 à 10:07
Bouh !
Apple : récap des nombreuses annonces et rumeurs du week-end d’Halloween

Les derniers jours ont été riches en informations et rumeurs autour d’Apple. L’un des faits les plus marquants est le rachat de Pixelmator. Apple a également pris une participation dans son partenaire satellitaire GlobalStar et ouvert des laboratoires de recherche sur les écrans en Chine.

Apple rachète l’application Photomator

Le rachat, d’un montant non précisé, a été confirmé par la société lituanienne le 1er novembre. L’équipe en place intègrera Apple. Elle précise que rien ne changera pour les applications actuelles (Pixelmator Pro, Pixelmator for iOS et Photomator). L’application s’est fait connaître à plusieurs reprises à travers des mises en avant par Apple dans des conférences et captures d’écran.

Comme le rappellent nos confrères de MacG (qui fêtent leurs 25 ans et se lancent pour l’occasion dans la création d’un magazine collector), Apple a racheté plusieurs fois des applications, comme Dark Sky, qui a constitué la base de la nouvelle application Météo. On se rappelle de Shazam en 2017, mais l’exemple le plus marquant est sans conteste iTunes.

Parallèlement, Apple lance un rappel pour une partie des iPhone 14 Plus, précisément ceux produits entre les 10 avril 2023 et 28 avril 2024. Ils présentent un problème de caméra arrière. La firme a mis en place une page dédiée dans laquelle les personnes concernées sont invitées à entrer leur numéro de série pour savoir si leur appareil est concerné. Rappelons que dans ce type de cas, les réparations sont prises en charge par le constructeur.

Apple investit dans GlobalStar

Dans un tout autre domaine, Apple a pris une participation de 20 % dans GlobalStar, l’entreprise partenaire pour la connexion satellitaire des iPhone. Cette fonction avait été lancée avec l’iPhone 14 et permettant d’établir une connexion avec un satellite pour des appels d’urgence, quand aucun réseau cellulaire n’était trouvé. Avec iOS 18, la fonction s’est étendue aux SMS.

La prise de participation est notée dans un document remis par GlobalStar à la SEC (Securities and Exchange Commission, l’autorité américaine des marchés financiers), relevé par The Verge. On y apprend que le montant s’élève à 400 millions de dollars. Viendra s’y ajouter un prépaiement de 1,1 milliard de dollars destiné à l’amélioration de l’infrastructure satellitaire : « une nouvelle constellation de satellites, une infrastructure terrestre élargie et une augmentation des licences de [services mobiles par satellite] à l’échelle mondiale ».

De la recherche sur les écrans en Chine

On apprend également par BusinessKorea, via PatentlyApple, qu’Apple a ouvert des laboratoires de recherche sur les écrans dans quatre villes chinoises : Pékin, Shenzhen, Suzhou et Shanghai. Selon le média coréen, l’initiative servira à la fois à développer de nouvelles technologies qu’à élargir ses sources d’approvisionnement, essentiellement situées en Corée aujourd’hui.

« Ces laboratoires de recherche développent et testent des panneaux pour les iPhone, les iPad, le Vision Pro et les futurs iPhone pliables. Ils effectuent également des évaluations de qualité en les comparant aux panneaux coréens », a indiqué une source.

Des rumeurs et des performances

Cette information alimente d’ailleurs des rumeurs très insistantes actuellement sur un changement important qui se dessinerait pour les iPhone 17. Sur ses prochaines smartphones, Apple aurait l’intention d’utiliser la technologie LTPO (oxyde polycristallin à basse température) sur l’ensemble de sa gamme. Pour la première fois, les modèles d’entrée de gamme auraient – enfin ! – des écrans dont la fréquence varierait entre 1 et 120 Hz, comme sur les actuels modèles Pro.

On reste dans les rumeurs avec plusieurs informations circulant actuellement. Le souvent très informé Mark Gurman, de Bloomberg, indique ainsi qu’Apple aurait dans ses cartons un important renouvellement des MacBook Pro pour 2026, avec un nouveau design. Une de plus ? L’entreprise aurait repoussé son modèle Vision Pro plus accessible à 2027 au profit d’une version plus puissante de l’actuel pour l’année prochaine.

Les performances des puces M4, M4 Pro et M4 Max commencent également à se dévoiler sur GeekBench. En monothread, le M4 Pro (14 cœurs) du Mac mini obtiendrait ainsi un score de 3 663, tandis que le M4 Max (16 cœurs) du MacBook Pro 16 pouces grimperait à 4 013. Des valeurs à comparer aux 2 777 points de la puce M2 Ultra (24 cœurs) du Mac Studio.

En multithread, sur les mêmes puces, les scores s’envoleraient à 22 094 et 26 445, contre 21 351 pour le M2 Ultra. Contrairement au découpage de la gamme M3, la puce M4 Pro serait donc particulièrement puissante.

Côté GPU, on passerait de 111 000 sur un M4 Pro à 190 329 sur le M4 Max. Ce qui n’aurait rien d’étonnant, puisque le SoC Max embarque 40 cœurs GPU, contre 20 sur le M4 Pro.

Des milliards de dollars comme s’il en pleuvait

Enfin, Apple a aussi mis en ligne ses résultats financiers pour son quatrième trimestre fiscal de l’année (terminé le 28 septembre 2024). La société revendique un chiffre d’affaires de 94,930 milliards de dollars sur trois mois, et de 391,035 milliards de dollars sur un an.

Les iPhone continuent d’assurer le gros des revenus avec 46,222 milliards de dollars sur trois mois, et 201,183 milliards sur un an. Les services sont seconds avec respectivement 24,972 et 96,169 milliards de dollars.

Le bénéfice net est moins important que l’année dernière, avec 14,736 milliards de dollars sur trois mois et 93,736 milliards sur un an, contre respectivement 22,956 et 96,995 milliards.

Apple : récap des nombreuses annonces et rumeurs du week-end d’Halloween

4 novembre 2024 à 10:07
Bouh !
Apple : récap des nombreuses annonces et rumeurs du week-end d’Halloween

Les derniers jours ont été riches en informations et rumeurs autour d’Apple. L’un des faits les plus marquants est le rachat de Pixelmator. Apple a également pris une participation dans son partenaire satellitaire GlobalStar et ouvert des laboratoires de recherche sur les écrans en Chine.

Apple rachète l’application Photomator

Le rachat, d’un montant non précisé, a été confirmé par la société lituanienne le 1er novembre. L’équipe en place intègrera Apple. Elle précise que rien ne changera pour les applications actuelles (Pixelmator Pro, Pixelmator for iOS et Photomator). L’application s’est fait connaître à plusieurs reprises à travers des mises en avant par Apple dans des conférences et captures d’écran.

Comme le rappellent nos confrères de MacG (qui fêtent leurs 25 ans et se lancent pour l’occasion dans la création d’un magazine collector), Apple a racheté plusieurs fois des applications, comme Dark Sky, qui a constitué la base de la nouvelle application Météo. On se rappelle de Shazam en 2017, mais l’exemple le plus marquant est sans conteste iTunes.

Parallèlement, Apple lance un rappel pour une partie des iPhone 14 Plus, précisément ceux produits entre les 10 avril 2023 et 28 avril 2024. Ils présentent un problème de caméra arrière. La firme a mis en place une page dédiée dans laquelle les personnes concernées sont invitées à entrer leur numéro de série pour savoir si leur appareil est concerné. Rappelons que dans ce type de cas, les réparations sont prises en charge par le constructeur.

Apple investit dans GlobalStar

Dans un tout autre domaine, Apple a pris une participation de 20 % dans GlobalStar, l’entreprise partenaire pour la connexion satellitaire des iPhone. Cette fonction avait été lancée avec l’iPhone 14 et permettant d’établir une connexion avec un satellite pour des appels d’urgence, quand aucun réseau cellulaire n’était trouvé. Avec iOS 18, la fonction s’est étendue aux SMS.

La prise de participation est notée dans un document remis par GlobalStar à la SEC (Securities and Exchange Commission, l’autorité américaine des marchés financiers), relevé par The Verge. On y apprend que le montant s’élève à 400 millions de dollars. Viendra s’y ajouter un prépaiement de 1,1 milliard de dollars destiné à l’amélioration de l’infrastructure satellitaire : « une nouvelle constellation de satellites, une infrastructure terrestre élargie et une augmentation des licences de [services mobiles par satellite] à l’échelle mondiale ».

De la recherche sur les écrans en Chine

On apprend également par BusinessKorea, via PatentlyApple, qu’Apple a ouvert des laboratoires de recherche sur les écrans dans quatre villes chinoises : Pékin, Shenzhen, Suzhou et Shanghai. Selon le média coréen, l’initiative servira à la fois à développer de nouvelles technologies qu’à élargir ses sources d’approvisionnement, essentiellement situées en Corée aujourd’hui.

« Ces laboratoires de recherche développent et testent des panneaux pour les iPhone, les iPad, le Vision Pro et les futurs iPhone pliables. Ils effectuent également des évaluations de qualité en les comparant aux panneaux coréens », a indiqué une source.

Des rumeurs et des performances

Cette information alimente d’ailleurs des rumeurs très insistantes actuellement sur un changement important qui se dessinerait pour les iPhone 17. Sur ses prochaines smartphones, Apple aurait l’intention d’utiliser la technologie LTPO (oxyde polycristallin à basse température) sur l’ensemble de sa gamme. Pour la première fois, les modèles d’entrée de gamme auraient – enfin ! – des écrans dont la fréquence varierait entre 1 et 120 Hz, comme sur les actuels modèles Pro.

On reste dans les rumeurs avec plusieurs informations circulant actuellement. Le souvent très informé Mark Gurman, de Bloomberg, indique ainsi qu’Apple aurait dans ses cartons un important renouvellement des MacBook Pro pour 2026, avec un nouveau design. Une de plus ? L’entreprise aurait repoussé son modèle Vision Pro plus accessible à 2027 au profit d’une version plus puissante de l’actuel pour l’année prochaine.

Les performances des puces M4, M4 Pro et M4 Max commencent également à se dévoiler sur GeekBench. En monothread, le M4 Pro (14 cœurs) du Mac mini obtiendrait ainsi un score de 3 663, tandis que le M4 Max (16 cœurs) du MacBook Pro 16 pouces grimperait à 4 013. Des valeurs à comparer aux 2 777 points de la puce M2 Ultra (24 cœurs) du Mac Studio.

En multithread, sur les mêmes puces, les scores s’envoleraient à 22 094 et 26 445, contre 21 351 pour le M2 Ultra. Contrairement au découpage de la gamme M3, la puce M4 Pro serait donc particulièrement puissante.

Côté GPU, on passerait de 111 000 sur un M4 Pro à 190 329 sur le M4 Max. Ce qui n’aurait rien d’étonnant, puisque le SoC Max embarque 40 cœurs GPU, contre 20 sur le M4 Pro.

Des milliards de dollars comme s’il en pleuvait

Enfin, Apple a aussi mis en ligne ses résultats financiers pour son quatrième trimestre fiscal de l’année (terminé le 28 septembre 2024). La société revendique un chiffre d’affaires de 94,930 milliards de dollars sur trois mois, et de 391,035 milliards de dollars sur un an.

Les iPhone continuent d’assurer le gros des revenus avec 46,222 milliards de dollars sur trois mois, et 201,183 milliards sur un an. Les services sont seconds avec respectivement 24,972 et 96,169 milliards de dollars.

Le bénéfice net est moins important que l’année dernière, avec 14,736 milliards de dollars sur trois mois et 93,736 milliards sur un an, contre respectivement 22,956 et 96,995 milliards.

☕️ Microsoft repousse de nouveau sa fonction Recall

4 novembre 2024 à 09:03

Lorsque Microsoft a présenté Recall, il s’agissait de rendre la vie plus simple : pouvoir retrouver n’importe quelle information est effectivement une force. Mais pour y parvenir, la fonction prend régulièrement des captures d’écran et catalogue les informations, après une analyse par plusieurs petits modèles d’IA.

Rapidement, de nombreux problèmes sont apparus, notamment sur la sécurité. Il était par exemple trop simple pour une autre personne d’aller récupérer ces données pour peu qu’elle ait un accès physique au PC Copilot+ (les seuls compatibles). L’ordinateur pouvait se retourner contre son utilisateur ou son utilisatrice, Recall gardant une trace de tout ce qui avait été fait. En outre, Recall ne floutait pas les informations sensibles.

Microsoft a commencé par apporter certaines améliorations, mais il est vite apparu qu’il fallait tout reprendre. La fonction a été retirée et son retour était programmé en octobre, d’abord pour les membres du programme de préversions Windows Insiders. De gros changements avaient également été annoncés, dont le chiffrement de la base de données, de nombreuses barrières pour en protéger l’accès physique, le passage à l’opt-in et la possibilité de désinstaller la fonction.

Il semble cependant que le travail soit plus long que prévu. La polémique autour de Recall cadrait mal en effet avec les prétentions de Microsoft sur la sécurité, puisque la firme a indiqué en début d’année en avoir fait sa priorité, des vœux renouvelés après le fiasco CrowdStrike.

Interrogée à ce sujet par The Verge, Microsoft a confirmé le retard, par la voix de Brandon LeBlanc, responsable du programme Windows Insiders : « Nous nous engageons à offrir une expérience sûre et fiable avec Recall. Pour nous assurer que nous livrons ces mises à jour importantes, nous prenons plus de temps pour affiner l’expérience […]. Initialement prévu pour octobre, Recall sera désormais disponible en avant-première auprès des Windows Insiders sur les PC Copilot Plus d’ici décembre ».

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