Le Soudan s’effondre dans le silence, s’étonnent certains titres de la presse internationale. Les guerres en Ukraine et à Gaza occultent cette crise africaine alors que les crimes de guerre se multiplient.
On dit les Singapouriens xénophobes et les expats enfermés dans leurs bulles. Pourtant, selon le média singapourien en ligne “Rice”, le cosmopolitisme de Singapour rend la ville particulièrement accueillante.
Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU votent sur une résolution rédigée par les États-Unis soutenant une proposition de cessez-le-feu à Gaza, à New York, le 10 juin 2024.
Le succès enregistré par le RN lors des élections européennes du 9 juin 2024 aura des répercussions aussi bien à Paris qu’à Bruxelles, analyse l’hebdomadaire allemand “Die Zeit”. Qui reste stupéfait devant l’ampleur du désaveu infligé au président français.
Le 9 juin 2024, des militants de Reconquête, le parti d’extrême droite fondé par Éric Zemmour, écoutent Emmanuel Macron annoncer à la télévision sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale.
En décidant la dissolution, le président espère que le camp de la “raison” l’emportera. Mais il prend le risque d’ouvrir une séquence politique encore plus instable. Si le Rassemblement national formait un gouvernement, il se verrait relégué au deuxième plan, estime ce quotidien de Suisse alémanique.
L’écran géant installé par le Rassemblement national au pavillon Chesnaie du Roy, où se tenait sa soirée électoriale, pendant l’allocution d’Emmanuel Macron dimanche 9 juin 2024.
En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale après la déroute de son parti aux élections européennes, le président français prend un gros risque, juge Stefan Kornelius, chef du service politique de la “Süddeutsche Zeitung”, un quotidien allemand classé à gauche. Peut-être même commet-il une imprudence.
Kiev a annoncé avoir détruit un avion de type Su-57, chasseur polyvalent de cinquième génération, lors d’une frappe menée 600 kilomètres derrière les lignes russes. Illustrant, une nouvelle fois, les difficultés qu’éprouve Moscou à se prémunir des attaques de drones sur son sol et sur sa flotte située en mer Noire.
La presse polonaise estime qu’une faible participation a permis à Konfederacja, une formation d’extrême droite, de faire une entrée fracassante au Parlement européen, après avoir raflé 12 % des voix en Pologne lors du scrutin européen.
Slawomir Mentzen, l’un des dirigeants du parti d’extrême droite Konfederacja (Confédération liberté et indépendance), à Cracovie, en Pologne, le 7 juin 2024.
Le président Emmanuel Macron semble miser sur une décrédibilisation du Rassemblement national à l’épreuve du pouvoir. Un pari risqué, alerte ce journaliste allemand, car une cohabitation affaiblirait surtout le président, qui semble faire peu de cas des conséquences de son pari sur l’avenir de l’UE.
La plupart des commentateurs ukrainiens se satisfont du résultat des européennes. Mais ils s’inquiètent des conséquences des législatives anticipées françaises sur les relations entre leur pays et la France, considérée comme une alliée indispensable.
La dissolution de l’Assemblée nationale, décidée par le président français après le triomphe du Rassemblement national aux élections européennes, ouvrira-t-elle la voie du pouvoir au parti de Marine Le Pen ? Avec son “pari terriblement risqué”, commente “Politico”, Emmanuel Macron espère plutôt “ramener le RN sur terre”, convaincu qu’il n’obtiendra pas la majorité aux législatives.
Lors du scrutin pour renouveler le Parlement de Strasbourg, le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia a obtenu un franc succès en Italie. Mais le groupe auquel il est affilié à Bruxelles, le CRE, n’a, lui, que peu progressé. Dans ces conditions, il sera difficile pour Meloni de peser sur les futurs choix de l’UE.
En Slovaquie, dans un contexte politique toujours marqué par l’attentat qui a visé le Premier ministre populiste, Robert Fico, le 15 mai, les élections européennes du 9 juin ont abouti à un petit événement. Après les deux désillusions qu’ont constituées pour elle les élections législatives puis présidentielle au cours des dix derniers mois, l’opposition libérale est enfin arrivée en tête. Un résultat qui surprend presque la presse locale.
Selon une information de la chaîne américaine NBC News, l’administration de Joe Biden réfléchirait à négocier de son côté un accord avec le Hamas afin de libérer les cinq otages de nationalité états-unienne encore détenus si le prochain round de négociations venait à échouer.
Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, lors de son arrivée au Caire dans le cadre d’une visite visant à faire avancer les négociations d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le 10 juin 2024.
La tension est encore montée d’un cran entre Niamey et Porto-Novo, après que cinq Nigériens ont été arrêtés au terminal pétrolier béninois de Sèmè-Kpodji, le 5 juin. Ce nouvel incident survient alors que le Niger, pays enclavé, est censé débuter l’exportation de son pétrole par l’intermédiaire d’un oléoduc flambant neuf qui transite par le Bénin.
La montée en puissance des partis eurosceptiques au Parlement européen et la crise politique ouverte en France par le score du Rassemblement national ne manquent pas de faire réagir les marchés. Alors que l’euro cédait du terrain face au dollar, le CAC 40 perdait plus de 2 % ce lundi, à l’ouverture de la Bourse de Paris.
Six candidats, dont un réformateur, ont été autorisés à concourir à l’élection présidentielle du 28 juin destinée à désigner le successeur d’Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère. Mais Masoud Pezeshkian a-t-il des chances d’être élu ? Et le pouvoir iranien chercherait-il à envoyer un message à l’Occident ?
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