Arrivé en deuxième position à l’issue du premier tour, la gauche aborde le second tour unie sur les consignes de vote contre le Rassemblement national. Mais l’absence de réciprocité potentielle de la droite et des macronistes l’affaiblit.
Le Rassemblement national, allié à Eric Ciotti, est arrivé en tête devant le Nouveau Front populaire (28 %) et Ensemble, la coalition présidentielle. La gauche a appelé ses candidats arrivés en troisième position à faire barrage à l’extrême droite en se retirant, tandis que la majorité présidentielle se divise sur l’attitude à adopter face aux candidats La France insoumise.
Le premier ministre lui-même part favori au second tour, comme Gérald Darmanin, Stéphane Séjourné ou Marc Fesneau. Arrivées derrière le RN et la gauche, Marie Guévenoux et Sabrina Agresti-Roubache se sont, quant à elles, retirées.
Parmi les quatre candidats à qui LFI n’avait pas accordé son investiture, Alexis Corbière et Danielle Simonnet arrivent en tête. Raquel Garrido est troisième, devancée par son rival du parti, tandis qu’à Marseille, Hendrik Davi se place deuxième, derrière le RN.
Affiches de campagne des candidats Raquel Garrido et Aly Diouara se réclamant tous les deux de l’alliance Nouveau Front populaire, avant le premier tour des élections législatives, au Bourget (Seine-Saint-Denis), le 25 juin 2024.
Gabriel Attal évoque le « devoir moral » d’« empêcher le Rassemblement national d’avoir une majorité absolue », quand François Bayrou défend des désistements « circo par circo » et Edouard Philippe demande à faire barrage au RN mais également à LFI.
Le premier ministre, Gabriel Attal, prend la parole dans la cour de l’Hôtel de Matignon après l’annonce des résultats du premier tour des élections législatives, à Paris, le 30 juin 2024.
En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale, le président de la République a provoqué la décomposition de sa majorité et, finalement, son propre effacement pour les trois années à venir, note dans sa chronique Solenn de Royer, journaliste au « Monde ».
Le chef de file du Parti communiste français s’est incliné dans la 20ᵉ circonscription du Nord face au candidat du Rassemblement national, Guillaume Florquin, qui l’a emporté, avec 50,3 %. Un séisme pour le patron d’un parti qui se bat pour sa survie.
Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, vote au premier tour des élections législatives à Saint-Amand-les-Eaux (Nord), le 30 juin 2024.
Troisième avec 19,62 % des voix, l’ancien chef de file des macronistes à l’Assemblée nationale peut se maintenir face à la socialiste Marine Rosset (33,40 %) et à Jean Laussucq, investi par le parti présidentiel (23,62 %).
Bien aidés par une attaque de feu, les Espagnols se sont imposés (4-1), dimanche, à Cologne, face à de valeureux Géorgiens qui avaient pourtant ouvert la marque.
Selon les résultats définitifs fournis par le ministère de l’intérieur, le Rassemblement national, allié à Eric Ciotti, président des Républicains, arrive en tête du premier tour des législatives avec 33,1 % des voix, suivi par le Nouveau Front populaire (28 %), et la coalition présidentielle (20 %). Les Républicains, non ralliés au RN, ont réuni 6,7 % des voix. La participation s’élève à 66,7 %.
Créditée de 10 %, la droite espère sauver un groupe d’une cinquantaine de députés et peut compter localement sur les désistements possibles de la gauche.
L’ancien ministre des transports et député sortant Renaissance a été battu dans la 7e circonscription de la capitale, par le premier adjoint socialiste d’Anne Hidalgo (50,87 %).
La forte participation lors de l’élection du 30 juin a favorisé la possibilité pour certains candidats d’être élus dès le premier tour dans des circonscriptions très marquées politiquement.
Hier — 30 juin 2024Le Monde.fr - Actualités et Infos en France et dans le monde
Dimanche, le premier ministre Gabriel Attal a renoncé à la mise en œuvre d’une réforme contestée par l’opposition et les syndicats, qui devait permettre à l’Etat de réaliser 3,6 milliards d’euros d’économies par an.
Paris, France le 30 juin 2024 - Le Premier ministre, Gabriel Attal, prend la parole dans la cour de l’Hôtel de Matignon après l’annonce des résultats du premier tour des élections législatives.
La gauche a annoncé que ses candidats arrivés en troisième position se désisteraient pour faire battre le Rassemblement national. Les Républicains refusent d’appeler à voter contre l’extrême droite, le camp présidentiel se montre flou.
Les élections législatives sont soumises à un mode de scrutin particulier qui permet la compétition entre trois candidats au deuxième tour. Le scrutin du 7 juillet pourrait être marqué par un grand nombre de matchs à trois. Explications.