Toujours arrêté, l’EPR de Flamanville maintient son objectif de pleine puissance pour cet été
Il n’est plus à quelques mois près. Le premier réacteur nucléaire de type EPR installé en France n’a toujours pas redémarré. Deux problèmes compliquent la phase de mise en service progressive du réacteur, qui promet malgré tout d’atteindre sa puissance maximale durant l’été.
Le redémarrage du réacteur EPR de Flamanville, initialement prévu le 30 mars, est une nouvelle fois repoussé. À l’arrêt depuis le 15 février, EDF évoque une opération de maintenance supplémentaire sur « un matériel situé sur la partie nucléaire ». L’énergéticien précise à nos confrères de l’AFP que les vérifications en cours concernent « la qualité de l’eau du circuit primaire », sans lien avec le précédent désagrément concernant le turbo-alternateur.
Ce dernier dysfonctionnement, toujours sans cause précise identifiée, limiterait la puissance délivrée et nécessiterait une lourde intervention. Démarré fin 2024 avec douze ans de retard, le réacteur a déjà connu deux arrêts techniques. EDF table désormais sur un redémarrage le 17 avril et maintient son objectif de pleine puissance à l’été.
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