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Aujourd’hui — 2 mai 2024Next.ink

☕️ Le supercalculateur Cheyenne, 160e au Top 500, est à vendre aux enchères

2 mai 2024 à 12:00
Supercalculateur Cheyenne

La vente aux enchères est organisée par le GSA (General Services Administration) Auctions, un site officiel américain. Elle a débuté le 26 avril et se terminera dans la nuit du 3 au 4 mai, à 1h du matin (heure française). Le montant dépasse pour le moment de peu les 100 000 dollars, avec une vingtaine d’enchères.

Le GSA Auctions précise que « le système est fourni dans son état actuel », une manière de dire ni repris ni échangé. De plus, un point important est à prendre en considération (on vous livre la phrase en anglais pour éviter de dire n’importe quoi avec une traduction) : « the system is currently experiencing maintenance limitations due to faulty quick disconnects causing water spray ».

Pour en revenir à Cheyenne, la machine appartient au National Center for Atmospheric Research (NCAR) et se trouve dans la ville de Cheyenne, dans le centre des États-Unis. Elle a été installée en 2016 et comporte pas moins de 144 900 cœurs CPU (Xeon E5-2697v4 18C/36T à 2,3GHz) pour une puissance maximum théorique de 5,33 Pflops.

Cheyenne était rentrée à la 21e place du Top 500 des supercalculateurs sur le classement de novembre 2016, avant de glisser doucement à la 160e place sur celui de novembre 2023 (le dernier en date). Au-delà du prix et du transport (au moins sept tonnes selon ce document), il faudra prendre en compte les besoins en refroidissement et la consommation électrique avec une puissance de 1 727 kW.

Au classement Green 500, basé sur l’efficacité énergétique (GFlops/watts), Cheyenne est 158e avec un rapport de 2,77. On est très loin des deux premiers à plus de 60 et du Top 20 qui est à plus de 30.

☕️ C’est fait : LastPass (et ses casseroles) est une société indépendante

2 mai 2024 à 09:36

La séparation entre LogMeIn (devenue depuis GoTo) et le gestionnaire de mot de passe avait été annoncée en décembre 2021. Mais tout ce n’est pas passé comme prévu… loin de là.

Tout d’abord, en août 2022, la société indique s’être fait dérober du code source et des informations techniques. En décembre, on apprenait que des données personnelles et des mots de passe étaient dans la nature. Il a fallu attendre mars 2023 pour que LastPass confirme que les pirates sont entrés par l’ordinateur d’un développeur.

Cette communication pour le moins chaotique a provoqué la colère de plusieurs chercheurs, qui ont pointé du doigt le manque de précision, quand ce n’est pas une communication volontairement trompeuse de la société. Depuis, l’image de l’application est bien abimée.

Bref, ce n’était certainement pas une période idéale pour annoncer que le gestionnaire de mot de passe volait officiellement de ses propres ailes. Plus de deux ans après l’annonce de la séparation, LastPass est désormais une entreprise indépendante. Bien évidemment, le communiqué se réjouit de ce nouveau départ et ne traite pas des problèmes passés.

Elle est détenue par les investisseurs Francisco Partners et Elliott Management. Karim Toubba, qui est CEO de LastPass depuis avril 2022 (et donc durant la période de la communication chaotique suite au piratage) reste à la tête de l’entreprise.

☕️ Pas de BlizzCon en 2024, mais la conférence pourrait revenir « dans les années à venir »

2 mai 2024 à 09:17
Blizzcon

Dans un communiqué de presse, Blizzard annonce : « au terme d’une longue réflexion pendant l’année écoulée, nous avons pris la décision de ne pas organiser de BlizzCon en 2024 ». Une décision qui « n’a pas été prise à la légère ».

L’éditeur ménage la chèvre et le chou : « nous sommes toujours aussi enthousiastes à l’idée de voir revenir la BlizzCon dans les années à venir ». Les dernières éditions étaient chaotiques. Pas de BlizzCon en 2020 et 2021 pour cause de pandémie.

En 2022, le rendez-vous n’a pas eu lieu non plus, sur fond de polémique cette fois-ci : des témoignages sur l’ambiance toxique ont provoqué des remaniements dans l’entreprise, qui était alors en pleine procédure de rachat par Microsoft. La BlizzCon s’était déroulée en 2023.

Blizzard ne ferme pas sa communication et promet de donner davantage d’informations « sur les lancements de l’année, dont World of Warcraft: The War Within et la première extension de Diablo IV, Vessel of Hatred ». « Nous aurons le plaisir d’organiser plusieurs évènements sur site à travers le monde pour fêter le 30e anniversaire de Warcraft. Ceux-ci viendront compléter les festivités qui auront lieu dans les différents jeux inspirés de Warcraft en 2024 », ajoute la société.

L’éditeur sera présent à « d’autres salons et conventions telles que la Gamescom ». L’E3 a pour rappel définitivement fermé ses portes.

Jeux vidéo : l’E3 ferme définitivement ses portes

Hadopi : la CJUE valide la surveillance des IP, la Quadrature déçue

2 mai 2024 à 08:50
Approbation graduée
Internet

La cour de justice de l’Union européenne vient de rendre un arrêt (.pdf) expliquant qu’une « autorité publique nationale chargée de la lutte contre les contrefaçons commises en ligne peut accéder à des données d’identification à partir d’une adresse IP ». Cette décision fait suite à une saisie du Conseil constitutionnel par quatre associations, dont la Quadrature du Net.

En ligne de mire, bien évidemment, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet, ou « fameuse » Hadopi. Pour rappel, la Hadopi et le CSA ont fusionné début 2022 pour donner naissance à une nouvelle autorité : l’Arcom.

Attaque contre la riposte graduée : réponse graduée

Pour en revenir à notre affaire, deux décrets étaient examinés par la Cour de justice de l’Union européenne. Le premier, sur la collecte et la mise à disposition de la Hadopi d’adresses IP « utilisées sur des sites de pair-à-pair ». Le second, sur la « mise en correspondance entre l’adresse IP et les données d’identité civile de son titulaire par les fournisseurs d’accès à Internet ». Le tout formant un rouage de la riposte graduée.

Quatre associations de protection des droits et libertés sur Internet – Quadrature du Net, Fédération des fournisseurs d’accès à Internet associatifs, Franciliens.net et French Data Network – ont saisi le Conseil d’État français d’un recours. L’institution française s’est alors tournée vers la Cour de justice de l’Union européenne pour savoir « si les traitements de données précités sont compatibles avec le droit de l’Union ».

Pour la Cour, ce n’est « pas nécessairement une ingérence grave »


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Dropbox Sign piraté : mots de passe, clés API et jetons OAuth dérobés

2 mai 2024 à 08:47
AOutch
Logo de Dropbox

C’est reparti pour un tour, avec un nouveau service piraté, pour bien commencer le mois de mai. Dans un billet de blog, la société explique avoir eu connaissance, le 24 avril, « d’un accès non autorisé à l’environnement de production Dropbox Sign (anciennement HelloSign) ».

Nouvelle salve de données dans la nature

Après enquête, il s’avère qu’un pirate a eu accès à des informations personnelles telles que des emails, des noms d’utilisateur, des numéros de téléphone et des mots de passe hachés, mais aussi aux « paramètres généraux du compte et à certaines informations d’authentification telles que les clés API, les jetons OAuth et l’authentification multifacteur ».

Dropbox précise que les utilisateurs ayant reçu ou signé un document via Dropbox Sign, mais qui n’ont jamais créé de compte, « ont également été exposés ». Cela concerne leurs emails et noms. L’entreprise affirme n’avoir par contre « aucune preuve d’accès non autorisé au contenu des comptes des clients (c’est-à-dire leurs documents ou accords) ou à leurs informations de paiement ».

Dropbox affirme que son service Sign est en grande partie séparé de ses autres activités. La société a néanmoins vérifié si le pirate n’avait pas pu dérober d’autres données. La réponse est négative pour l’instant : « cet incident est isolé sur l’infrastructure Dropbox Sign et n’a pas eu d’impact sur les autres produits Dropbox ».

Le pirate est passé par un compte système

Dropbox explique que le pirate a eu accès à un outil de configuration système. Il a « compromis un compte de service faisant partie du back-end de Sign, qui est un compte de type non humain utilisé pour exécuter des applications et des services automatisés. En tant que tel, ce compte avait le privilège d’effectuer diverses actions dans l’environnement de production de Sign. Le pirate a ensuite utilisé cet accès à l’environnement de production pour accéder à notre base de données clients ».

Dropbox Sign a par conséquent réinitialisé les mots de passe de ses utilisateurs et les a déconnectés de l’ensemble des appareils, avec une révocation des clés API et des jetons OAuth bien évidemment. L’incident a été signalé aux régulateurs (voir ce document déposé à la SEC) ainsi qu’aux forces de l’ordre. Tous les utilisateurs concernés sont contactés, mais le nombre de comptes concernés n’est pas précisé.

Une foire aux questions est disponible en bas de ce billet de blog.

Fin 2022, Dropbox avait déjà été piraté, via une attaque de phishing. Le pirate avait alors pu accéder à 130 dépôts GitHub. En 2012, Dropbox était également sous le feu des projecteurs. Des pirates avaient alors utilisé des identifiants et mots de passe dérobés sur d’autres sites pour se connecter à « un petit nombre de comptes Dropbox »… Mais l’un d’entre eux appartenait à un de ses employés et s’y trouvait un document avec des adresses e-mails d’utilisateurs.

☕️ Vega-C retrouve le sourire avec la mission SMILE, qui va étudier le vent solaire

2 mai 2024 à 08:01
SMILE ESA

SMILE est l’acronyme de Solar Wind Magnetosphere Ionosphere Link Explorer. Cette mission est une collaboration entre l’Europe et la Chine. L’ESA ajoute que c’est la première fois que l’Agence et la Chine « sélectionnent, conçoivent, mettent en œuvre, lancent et exploitent conjointement » une mission. Son but est « de nous aider à mieux comprendre l’interaction entre le Soleil et la Terre ».

Même si Vega-C est pour le moment cloué au sol (pendant encore plusieurs mois) suite à son dernier échec, l’Agence spatiale européenne a une bonne nouvelle : c’est le lanceur européen qui enverra la mission dans l’espace. Décollage prévu fin 2025, depuis le Port spatial de l’Europe en Guyane française.

Voici le déroulement de la mission :

« Vega-C placera Smile sur une orbite terrestre basse, à partir de laquelle le satellite se propulsera en orbite terrestre haute. Une fois sur son orbite de destination, en forme d’œuf, Smile fera le tour de la Terre tous les deux jours environ.
Il voyagera jusqu’à environ 121 000 km de la surface de la Terre pour une vue prolongée des régions polaires nord, avant de s’approcher à moins de 5000 km pour télécharger son trésor de données en stock vers des stations sol en Antarctique et en Chine ».

☕️ Mineurs : le régulateur britannique Ofcom ouvre une enquête sur OnlyFans

2 mai 2024 à 05:30

La question que se pose l’Ofcom, équivalent de l’Arcep outre Manche, est de savoir si la plateforme hébergeant surtout des contenus érotiques et pornographiques « en fait assez pour empêcher les enfants d’accéder à la pornographie sur son site ».

Le régulateur a déjà une petite idée de la réponse : « nous avons des raisons de soupçonner que la plateforme n’a pas mis en œuvre ses mesures de vérification de l’âge de manière à protéger suffisamment les moins de 18 ans contre le matériel pornographique ».

Mais ce n’est pas le seul grief. L’Ofcom va également vérifier si « OnlyFans n’a pas respecté ses obligations de fournir des informations complètes et exactes en réponse à ces demandes légales ».

En France, la question de la vérification de l’age à l’entrée des sites proposant du contenu pornographique se pose dans la cadre de la loi SREN. L’Arcom a d’ailleurs publié une « Consultation publique sur le projet de référentiel déterminant les exigences techniques minimales applicables aux systèmes de vérification de l’âge mis en place pour l’accès à des contenus pornographiques en ligne ».

À partir d’avant-hierNext.ink

La consultation par la justice de factures détaillées ne doit concerner que des infractions graves

30 avril 2024 à 14:31
Proportionnalité
Deux mains tiennent un téléphone où s'affichent des notifications push.

La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) remet les points sur les i concernant l’accès aux factures détaillées dans le cadre d’enquêtes. Cette « ingérence grave dans les droits fondamentaux au respect de la vie privée et à la protection des données à caractère personnel » ne peut être autorisée que lorsqu’il y a des soupçons d’ « infractions graves ».

La CJUE vient de décider que l’accès aux relevés téléphoniques, par la justice, ne pouvait se faire que dans le cadre d’une enquête et seulement si elle concerne « des personnes soupçonnées d’être impliquées dans une infraction grave ».

Ces relevés, ce sont les fameuses factures détaillées (ou fadettes) utilisées par la police judiciaire. En France, on en a notamment parlé lorsque l’ancien procureur de Nanterre, Philippe Courroye, a réclamé les fadettes de deux journalistes du Monde, dans l’une des procédures liées à l’affaire Bettencourt. Plus récemment, le parquet national financier (PNF) a exploité les fadettes d’avocats dans l’affaire Sarkozy-Bismuth.

Mais c’est pour un tout autre genre d’affaires que la Cour de justice de l’Union européenne a été consultée. En effet, le juge des enquêtes préliminaires du tribunal de Bolzano, en Italie, a été saisi par le parquet de la même ville italienne pour l’autoriser à accéder aux fadettes des auteurs de deux vols de téléphones mobiles commis en octobre et novembre 2021.

Demandes incluant IMEI des personnes en contacts, sites visités, SMS…


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T-Mobile, AT&T et Verizon condamnés par la FCC pour avoir partagé des données de localisation

30 avril 2024 à 14:03
Bonnes intentions
Mappemonde centrée sur les États-Unis

La Federal Communications Commission (FCC) vient de condamner trois opérateurs américains à une amende cumulée de 196,5 millions de dollars. Les entreprises sont accusées d’avoir partagé les données de géolocalisation de clients sans avoir explicitement demandé leur autorisation.

La FCC vient de donner un grand coup de pied dans la fourmilière des données de localisation. T-Mobile, AT&T et Verizon sont condamnées à une amende globale de 196,5 millions de dollars. La somme est répartie comme suit : 80,1 millions de dollars pour T-Mobile, 57,3 millions de dollars pour AT&T et 46,9 millions de dollars pour Verizon. Manquent 12,2 millions de dollars, qui sont en fait infligés à Sprint, rachetée par T-Mobile en 2018 pour 26,5 milliards de dollars.

« Les enquêtes menées par le Bureau d’application de la FCC auprès des quatre opérateurs ont révélé que chacun d’entre eux vendait l’accès aux informations de localisation de ses clients à des “agrégateurs”, qui revendaient ensuite l’accès à ces informations à des fournisseurs tiers de services de géolocalisation. Ce faisant, chaque opérateur a tenté de se décharger de son obligation d’obtenir le consentement du client sur les destinataires en aval des informations de localisation, ce qui, dans de nombreux cas, signifiait qu’aucun consentement valable du client n’avait été obtenu », a déclaré la FCC dans un communiqué.

Toujours selon la Commission, « cet échec initial a été aggravé lorsque, après avoir pris conscience de l’inefficacité de leurs mesures de protection, les opérateurs ont continué à vendre l’accès aux informations de localisation sans prendre de mesures raisonnables pour les protéger de tout accès non autorisé ».

Des rapports qui remontent à 2018


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☕️ Au travers d’une enquête, l’ANFR rappelle les règles des bandes de fréquences « libres »

30 avril 2024 à 13:13

L’Agence nationale des fréquences publie régulièrement des enquêtes maison, c’est-à-dire le travail de ses agents sur le terrain pour trouver les sources du brouillage et mettre fin aux perturbations. Pour fêter ses 25 ans, elle avait publié un long recueil sous la forme d’un florilège des brouillages d’ondes.

L’enquête du jour est intitulée « Il y a du gaz dans l’eau ». En décembre dernier, l’Agence était saisie par une entreprise spécialisée dans la distribution d’eau. Elle expliquait subir des « perturbations importantes et permanentes des fréquences comprises entre 169,400 MHz et 169,475 MHz utilisées pour la transmission de données de compteurs d’eau ».

Ces fréquences se trouvent dans une bande libre, pouvant « être exploitée sans autorisation administrative », ni redevance ou déclaration préalable. C’est par exemple le cas du Wi-Fi (2,4, 5 et 6 GHz), du Bluetooth (2,4 GHz), du RFID (13,5 MHz), etc.

L’Arcep propose un petit tableau des principaux usages :

Mais attention, libre ne veut pas dire « far west » sans règles : « Plusieurs utilisateurs peuvent donc “cohabiter” ; mais encore faut-il que chacun suive la réglementation en vigueur ». L’une d’entre elles est que le taux d’occupation d’un seul émetteur « doit rester en moyenne au-dessous de 10 % du temps ».

Dans le cas de cette enquête, un poste de supervision d’un pipeline pétrolier était à plus de 30 % d’occupation des fréquences. Cela « ne laisse plus assez de temps libre pour que la compagnie de distribution d’eau effectue sans incident la télérelève de la consommation de ses abonnés ».

La société a changé son fusil d’épaule pour passer « sous régime de licence individuelle », lui garantissant ainsi un usage exclusif des fréquences. Cela permet aussi d’avoir une transmission « protégée, et donc mieux adaptée à une application dédiée à la sécurité du transport des hydrocarbures ».

L’ANFR précise un point important : si une bande libre est saturée car il y a trop d’utilisateurs, mais que chacun émet conformément aux conditions d’utilisation, « rien ne peut être entrepris au plan légal ». Ce serait donc une saturation « autorisée ». « C’est la rançon de l’utilisation de fréquences qui ne donnent pas droit au paiement d’une redevance ».

☕️ Publicités trompeuses, désinformation : l’Europe ouvre une procédure formelle contre Meta

30 avril 2024 à 12:28
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

Dans un communiqué, la Commission explique que « les infractions présumées couvrent les politiques et pratiques de Meta en matière de publicité trompeuse et de contenu politique sur ses services ». Pour la Commission, la prolifération des publicités trompeuses et de la désinformation « peut représenter un risque pour le discours civique, les processus électoraux et les droits fondamentaux, ainsi que pour la protection des consommateurs ».

Ce n’est pas tout. Les griefs concernent l’absence « d’un outil efficace de suivi des élections par un tiers avant les élections au Parlement européen ». La Commission européenne va également se pencher sur « le mécanisme de signalement des contenus illicites ».

Cette procédure fait suite à la demande d’information de la Commission sur les contenus illicites, la désinformation, l’accès aux données, l’abonnement, l’IA générative, etc. Avec cette étape, l’institution peut « prendre de nouvelles mesures d’exécution, telles que des mesures provisoires, et des décisions de non-conformité ». Il n’y a pas de délai pour mettre fin à une procédure formelle.

De son côté, un porte-parole de Meta ressort un discours bien rôdé en pareille situation : « Nous avons un processus bien établi pour identifier les risques sur nos plates-formes et minimiser leurs effets. Nous avons hâte de continuer notre coopération avec la Commission européenne et de lui fournir encore plus de précisions sur nos actions », comme le rapporte Le Monde.

Depuis l’entrée en vigueur des DSA et DMA, les enquêtes, sanctions et prises de position de la Commission européenne se multiplient, en faisant bouger les lignes du côté des géants du Net.

Lancement de Galileo : pour l’Europe, SpaceX est-il le nouveau Voldemort ?

30 avril 2024 à 10:36
Celui dont il ne faut pas prononcer le nom !
Galileo

Comme prévu, l’Europe est passée par SpaceX pour mettre en orbite deux satellites de son système de positionnement par satellite souverain : Galileo. Un lancement qui arrive juste après la mise en place du Service Public Réglementé. Un « détail » fait beaucoup parler : les instances européennes n’ont pas mentionné SpaceX dans leur communiqué, provoquant un bel effet Streisand.

C’est une des conséquences du retard d’Ariane 6 (le vol inaugural est prévu entre le 15 juin et le 31 juillet), du dernier échec de Vega-C et de l’invasion de la Russie en Ukraine (avec un embargo sur les lanceurs Soyouz) : l’Europe ne dispose plus de lanceurs souverains en capacité de voler. Pourtant, les missions scientifiques et souveraines doivent continuer.

Galileo : un contrat de 180 millions de dollars avec SpaceX


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☕️ SEA-ME-WE-6 : le câble sous-marin « atterrit » à Marseille

30 avril 2024 à 09:15

Ce câble mesurera pas moins de 21 700 km de longueur. Il reliera directement la France à Singapour et proposera une capacité de plus de 130 Tb/s. SEA-ME-WE-6 signifie Southeast Asia-Middle East-Western Europe 6

« La pose de la première partie du système, longue de 3000 km, vers l’Egypte démarrera dans la foulée de cette opération à Marseille », explique Orange. Les travaux sont loin d’être terminés puisque la mise en service est prévue pour 2025.

L’opérateur explique qu’il est responsable de la « landing party », qui porte bien son nom. Il s’agit du point d’arrivée sur le territoire français (à Marseille). Il se trouve, selon Orange, « dans ses infrastructures sécurisées, donnant accès, de manière neutre, à l’ensemble des centres de données de la ville phocéenne grâce à un anneau urbain de fibre optique dernière génération ».

Submarinecable permet de suivre son tracé et les différents points d’aterrissages prévus :

Orange rappelle au passage qu’il est présent dans plus de 40 câbles sous-marins à travers le monde, notamment sur la route Europe-Asie avec les consortiums SEA-ME-WE3, SEA-ME-WE4, SEA-ME-WE5 et IMEWE.

Les câbles sous-marins sont pour rappel des artères très importantes d’Internet car ils permettent de faire transiter de grosses quantités de données à travers le monde, notamment entre les continents. Il y a quelques semaines, des pannes en séries ont provoqué des perturbations en Afrique.

☕️ DSA : Shein est une très grande plateforme pour la Commission européenne

30 avril 2024 à 09:04

Un an quasiment jour pour jour arpès avoir dévoilé la première liste des VLOP (Very Large Online Platform ou très grande plateforme en ligne), la Commission européenne ajoute Shein. Le DSA est en vigueur depuis février de cette année pour rappel.

Il s’agit d’un « détaillant de mode en ligne qui compte en moyenne plus de 45 millions d’utilisateurs mensuels dans l’Union européenne », ce qui est supérieur au seuil fixé par le DSA.

Comme les autres VLOP, la boutique en ligne devra se conformer aux règles dans les quatre mois suivant sa notification (c’est-à-dire d’ici la fin du mois d’août 2024). Il est notamment question de « l’obligation d’adopter des mesures spécifiques pour responsabiliser et protéger les utilisateurs en ligne, y compris les mineurs, et d’évaluer et d’atténuer dûment tout risque systémique découlant de leurs services ».

Shein doit aussi mettre en place « une surveillance plus diligente des produits illégaux », des « mesures de protection renforcées des consommateurs » et « plus de transparence et de responsabilité ».

La liste des 23 VLOP est disponible par ici.

QTS 5.2 bêta de QNAP : performances SMB améliorées, protection contre les rançongiciels…

30 avril 2024 à 08:31
QTS
QTS 5.2 bêta

QTS est pour rappel le système d’exploitation des NAS QNAP. Cette mouture 5.2 vient d’arriver en bêta avec plusieurs nouveautés, dont une protection contre les menaces de rançongiciels et une amélioration des performances SMB. QNAP en profite pour remettre en avant son application NetBak PC.

Rançongiciels : le Security Center scrute vos fichiers

Le fonctionnement du Security Center est assez basique : « Si des activités de fichiers inhabituelles sont détectées sur le NAS, le système prend immédiatement des mesures de protection (protéger/sauvegarder/bloquer) afin de réduire les risques et les dommages de perte de données causés par les menaces de rançongiciels, les attaques ou les facteurs humains ». Par exemple, la modification d’un grand nombre de fichiers, signe qu’un rançongiciel est peut-être à la manœuvre.


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☕️ Vivaldi 6.7 sait enfin endormir automatiquement les onglets inactifs

30 avril 2024 à 07:30
Vivaldi

La version 6.7 de Vivaldi était un peu passée sous nos radars. Elle embarque pourtant des améliorations bienvenues, dont l’hibernation des onglets inactifs, permettant d’en décharger les ressources. Cette fonction est active pour tous les types d’onglets, qu’ils soient seuls, en groupes ou en espaces de travail.

Le fonctionnement de ce Memory Saver est à peu près le même que sur les autres navigateurs. Les onglets en hibernation sont grisés et cliquer dessus relance le chargement des ressources. Il s’agit cependant d’une option, désactivée par défaut. On la trouve dans les réglages du navigateur, section Onglets. Elle laisse le choix entre Automatique et le choix d’une durée entre une, deux, trois et six heures d’inactivité.

Vivaldi indique que ce fonctionnement aura un impact positif sur l’utilisation mobile d’un ordinateur portable.

Parmi les autres nouveautés, signalons un agrégateur de flux plus efficace dans la détection des flux lors de la navigation (particulièrement sur Reddit, GitHub et YouTube), la possibilité d’envoyer une sélection d’onglets dans un nouvel espace de travail, des capacités d’export supplémentaires pour les mots de passe et flux, ainsi que le support de la juxtaposition native des fenêtres dans macOS.

☕️ L’État manifeste son intérêt pour « acquérir toutes les activités souveraines d’Atos »

30 avril 2024 à 05:10

Atos est en difficulté depuis des mois. L’action de l’entreprise a ainsi perdue plus de 84 % de sa valeur depuis un peu moins d’un an. Airbus était en piste pour racheter les activités de cybersécurité, mais le projet a finalement été abandoné.

Dimanche, Bruno LeMaire (ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique) expliquait sur LCI avoir manifesté son intérêt « pour acquérir toutes les activités souveraines d’Atos. L’objectif c’est que les activités stratégiques restent sous le contrôle exclusif de la France ».

« Les activités concernées par la lettre d’intention recouvrent en particulier ces supercalculateurs, des serveurs participant à l’intelligence artificielle et à l’informatique quantique ou encore des produits de cybersécurité, a-t-on appris auprès du cabinet du ministre », ajoute l’AFP.

Cette lettre d’intention, n’est pas une action engageante, expliquent nos confrères. Le ministre espère « que l’État ne soit pas seul » et invite donc d’autres acteurs à mettre la main au portefeuille. Selon son cabinet, des discussions sont en cours « depuis plusieurs semaines » avec des industriels.

☕️ OpenAI signe un contrat avec le Financial Times

30 avril 2024 à 05:00
des journaux

Après les groupes Axel Springer, Le Monde et Prisa Media (éditeur du journal El País), le Financial Times a annoncé avoir signé un accord avec OpenAI.

Le journal économique américain explique qu’il a accordé une licence à OpenAI pour entrainer ses grands modèles de langage avec les contenus qu’il publie.

ChatGPT pourra aussi résumer des articles du Financial Times et proposer des citations venant du journal avec des liens vers les articles appropriés.

L’annonce ne précise pas le montant de l’accord.

6 mois, déjà

Par : Ferd
29 avril 2024 à 18:44
Petite pause informationnelle en cours d'ascension

Chers abonnés de la France d’en haut, chers lecteurs fidèles mais un peu fauchés (ou pire, radins),
chers visiteurs égarés à la recherche d’un comparatif des meilleures offres de VPN 2024, bonjour.


Je sais que beaucoup d’entre vous compulsent quotidiennement next.ink dans l’attente frustrante et insatisfaite d’un poing dev, mais l’heure n’est malheureusement pas à la gaudriole.
Je ne vous propose ici que de faire un premier bilan de la reprise de Next INpact.

Il y a 6 mois tout pile (ou presque…) – pour voler à Seb sa formule mythique du samedi – nous étrennions fièrement les clés SSH de notre site web d’informations tech préféré.
Aujourd’hui, avec cette dernière version mise en ligne il y a quelques instants, je décrète que nous avons globalement achevé le tournant de Next INpact vers Next, et la migration vers WordPress.
Popopop, tout le monde se calme, remballez-moi de suite ces applaudissements, et on garde le Champagne pour plus tard.
Nous ne venons que de nous caler les pieds dans les starting blocks, et de prendre une grande respiration généreusement arrosée d’un jet de Ventoline.

Déjà, et malgré les efforts herculéens déployés par l’équipe de dev et notre directeur artistique (que je remercie tous chaleureusement au passage), nous avons encore beaucoup de travail sur le site en lui-même.
La version qui se présente sous vos yeux est encore perfectible à bien des égards, à commencer par ses aspérités graphiques, ses petits bugs encore présents çà et là, sa home qui est de type bien-mais-pas-encore-top en vue dekstop, et trop de fonctions dont on rêve encore et qui disparaissent au réveil.
Ensuite, l’art de la presse en ligne est difficile, nous sommes encore loin d’avoir triomphé de la bête immonde qu’est la rentabilité économique du modèle sans pubs, sans sponso, sans tracking, sans renoncement, et sans les mains.
Ah oui, tiens d’ailleurs, abonnez-vous !

Voici, dans les grandes lignes, le bulletin étape des 6 mois.

Du côté abonnements…

… On s’est pris un joli four au démarrage
J’avais beau m’y attendre, on s’est fait très peur entre décembre et février.
Les revenus des abonnements étaient 2 fois inférieurs aux attendus, et la charge de la migration était lourde en parallèle, nous étions à l’acmé du challenge de la reprise.
La conjonction du changement d’identité d’un média vieux de 20 ans, de l’attentisme compréhensible des lectrices et des lecteurs, de la trajectoire déjà descendante du média depuis 2020, des abonnements longue durée encaissés et déjà dépensés, et des inévitables tâtonnements de notre reprise, c’était brutal.
On n’était pas sereins, mais dos au mur, nous avons soutenu l’effort en cherchant la lumière, convaincus que nous allions dans la bonne direction.

Depuis mars, plusieurs indicateurs verdissent doucement.
Pour commencer, nous avons augmenté les visites quotidiennes de 25 % par rapport à la même période de 2023, et même de 50 % par rapport à décembre. Nous avons sensiblement amélioré le référencement naturel du site, et même retrouvé le chemin de Google News, après quelques années d’absence. Tout le monde revient nous voir plus souvent, nous sommes encore loin des belles années, mais la courbe fait plaisir à voir.
Tout au long des mois qui viennent de s’écouler, les journalistes ont fourni un travail continu pour augmenter le rythme de publication d’un tiers environ, et ce sans diminuer d’une virgule la qualité de leurs textes.
C’était absolument crucial pour redonner de l’allant à Next, ils ont relevé le gant, bravo à eux, c’était un facteur clé pour notre rétablissement.
Également, les revenus ont bien augmenté depuis le point bas de décembre, même si nous sommes toujours en dessous du point de rentabilité : nous perdons toujours un peu plus de 10k€ par mois pour payer les salaires sans devoir renflouer, mais si nous arrivons à maintenir les tendances actuelles, nous avons bon espoir d’atteindre l’équilibre en 2025 – avec votre concours naturellement.
Je vous ai déjà dit qu’il faudrait vraiment vous abonner ?

Appelez la police, on a assassiné le Brief

Sans aucun remords, et avec préméditation en plus, puisque réflexion faite, ce format nous est apparu trop limitant. Il introduisait une segmentation artificielle entre les brèves et les articles.
Également, il nous contraignait dans le temps, nous interdisait une forme de spontanéité au fil de la journée.
Séparer les types d’articles dans deux flux donnait faussement une impression de manque de volume de publication, et nous contraignait à aller chercher ses informations à deux endroits différents.
Et pire encore, il fatiguait Seb en le contraignant à se lever aux aurores tous les matins de la semaine pour vous livrer, tel un boulanger, votre fournée de nouvelles fraiches, petits gourmands d’infos que vous êtes.
Un grand merci Seb d’avoir assuré toutes ces années, c’était un vrai sacerdoce, que tu as assuré avec une vaillance sans failles et une admirable discrétion.
Et maintenant, nous mélangeons donc allègrement toute la production intellectuelle de nos journalistes émérites dans un seul fil d’actu, au risque – mince alors – de faire cliquer par inadvertance nos lectrices et nos lecteurs non abonnés sur un article avec un petit paywall explosif.
Boom.
Hi hi hi.

Nous sommes en voie de rétablir la newsletter.

Non sans douleur.
Elle est partie en fin de journée depuis la semaine dernière, mais elle n’arrive pas encore chez tout le monde, car envoyer 20k emails tous les soirs depuis sa propre infra de routage, et bien ça allume plein de petits voyants rouges chez les fournisseurs de mails.
On pourrait faire comme avant et laisser Mailchimp se débrouiller, mais c’est pas aussi hardcore (et c’est aussi plus cher à l’exploitation).
À part Gmail qui sait bien faire son boulot, toutes les grosses plateformes d’emails bloquent à des degrés divers les envois massifs avec des protocoles maison de type hachoir (et les SPF, DKIM, DMARC bien configurés n’y changent rien), et les procédures de déblocage sont opaques, quand elles existent.
On ne lâche rien.
Xavi-chou, si tu nous lis, on aimerait bien être vraiment libres d’envoyer des mails à Free. C’est un peu la promesse de la marque, quoi.

Nous avons enfin trouvé un job à Ness_01

Cette IA, dégénérée peut-être, mais somme toute fort sympathique a accepté avec un enthousiasme non feint de modérer vos messages emplis d’amour et d’acrimonie.
Laissez-moi développer ici un peu le propos, cette révélation mérite sans doute un petit éclaircissement.
La modération est un caillou dans notre chaussure depuis le début, et lors de la reprise, nous avions déjà décidé de l’interdiction pour les nouveaux comptes de commenter sans abonnement.
Dans l’ensemble, la mesure fonctionne, et je trouve que la qualité des échanges a déjà augmenté – ou à tout le moins, leur politesse.
C’est sur ce critère et sur ce seul critère que nous avons fait travailler en secret Ness_01 sur une RTX 6000 hébergée chez nous, sur plusieurs modèles open source plus ou moins spécialisés dans cette tâche.
Les résultats sont assez probants, ce n’est pas du 100 %, mais sur plusieurs passes nous arrivons à identifier les messages les plus problématiques avant qu’ils ne viennent tâcher le mur tout blanc.
J’ai le plaisir de vous annoncer que dès que nous aurons fini d’ajuster les prompts, les messages impolis, vulgaires, ou agressifs se verront automatiquement ajoutés dans une file d’attente pour modération manuelle, avant publication.
Cela ne règlera évidemment pas tous les problèmes, la fonction de signalement reste opérationnelle.
Il faut garder à l’esprit que la modération est un art très périlleux, et l’édition de guidelines précises n’est pas simple. Nous n’allons pas pouvoir satisfaire tout le monde tout le temps sur nos décisions, qu’elles soient de sabrer, de bannir, ou de ne laisser dire (ce qui représente plus de 99 % des cas, on vous rassure).
Sur la question du bannissement, nous sommes en train de faire des tests pour estimer la pertinence de procéder à des bannissements s’il y a un échantillon suffisamment significatif de messages mal notés émanant d’un même pseudonyme.
Alternativement, nous considérons l’option de permettre à tout un chacun de masquer les chenapans situés dans les catégories les plus basses de courtoisie, voir de les masquer par défaut.
A noter également, il n’est pas exclu que nous nous servions de Ness_01 pour identifier d’autres caractéristiques intéressantes dans vos messages, comme par exemple ceux qui complètent le plus intelligemment un article, pour les mettre en avant le cas échéant, dans une future Agora sous amphétamines.

Les publicités reviennent pour tout le monde.

Même pour les abonnés, et pour être certains que le maximum de personnes y soient exposées, nous avons prévu un encart à droite de 300 par 600 pixels.
« C’est un retournement de veste absolument honteux », « un renoncement digne des plus grands moguls du capitalisme contemporain », « Vous êtes des malotrus, je vous ai fait confiance à la reprise mais vous êtes bien comme tous les autres », ou encore « Je vous l’avais tous bien dit comme en atteste mon message du 3 octobre à 02h36 ».
Minute papillon, tenez vos chevaux. Est-ce que j’ai dit qu’il s’agirait de vraies publicités ?
Pourquoi cette présomption de culpabilité systématique, ce jugement expéditif et propre aux usages de notre monde moderne ?

Il ne s’agit que d’un nouvel espace d’expression pour Flock, le pauvre gribouille sur tout ce qu’il peut, il souffre de ça depuis sa naissance – gardez-le pour vous, c’est une vraie maladie.
Il m’a appelé l’autre soir, en pleurs, en m’avouant qu’il dépensait un budget monstre en papiers peints et en Crayolas, et qu’en plus son évier était bouché.
Pour le dernier point, je n’ai rien pu faire, mais pour le bien de sa famille et de sa tapisserie, je me suis dit qu’on pouvait bien essayer de l’occuper un peu façon Mad Men.
C’était une idée parfaitement débile, mais c’est tout ce que j’ai trouvé à dire sur le moment, maintenant il faut bien assumer. Et puis en plus, il est déjà parti acheter sa Gomina.
Réflexion faite, ça vient même donner une petite touche de couleur et de gaieté à une liste sans cela un peu seule sur sa page, parfois composée de bien sombres actualités.

Nouvelle version en ligne

La version mise en ligne aujourd’hui comporte un nombre substantiel de nouveautés.
La vue mobile est plus aérée, elle rend les signets plus accessibles, et fait la part belle aux illustrations.
Les brèves sont rapatriées dans le flux général, avec une mise en forme plus sobre, l’agora disparait de la version mobile.
Les signets sont accessibles en un clic.
Pour la vue desktop, les brèves sont également fondues dans le feed général.
L’Agora a été déplacée dans le bandeau latéral, elle est plus discrète, elle sera relocalisée ailleurs une fois que nous aurons eu le temps de la rendre intéressante (nous avons quelques idées à ce sujet, mais le temps nous manque encore).
Sur la page article, nous avons largement épuré le format, repositionné pas mal d’éléments, et enlevé les liens vers les autres articles en bas de page.
Nous avons repositionné correctement les boutons pour naviguer dans les nouveaux commentaires, dans une barre qui apparait au bon moment, pas loin du pouce sur la version mobile.
Les factures arrivent sous peu dans votre espace abonné, j’espère la semaine prochaine.
Nous avons dû intégrer Next à notre ERP et y déployer un plan comptable à part, et ça a quelque peu complexifié la manœuvre.
Nous avions aussi quelques problèmes de routage vers Next (ô, cruelle ironie), ils sont maintenant corrigés, garantissant par la même un paiement de l’abonnement sans erreur.
Nous poursuiverons notre travail d’amélioration continue par petites touches sur cette dernière version, il se peut que l’on gagne encore en qualité dans les prochaines semaines.

Pour conclure

Tout n’est pas encore parfait, et la route est encore longue.
Redresser un journal, c’est beaucoup d’efforts, et sur la durée.
C’est aussi quelques essais malheureux, des erreurs évitables mais seulement quand on les a déjà faites, des renoncements à mi-chemin de la perfection, des cris de désespoir dans la nuit…
Corollaire importante, nous bousculons gentiment les habitudes de nos lectrices et de nos lecteurs, et nous nous en excusons bien platement. Il nous est parfaitement impossible de satisfaire tout le monde, le mieux que nous puissions faire est de procéder aux changements qui nous apparaissent dans l’intérêt du média au long terme, avec toutes les contraintes que avons, celles que vous voyez, et celles qui se dissimulent dans l’ombre de l’arrière boutique.
Je suis très fier du travail qui a été fait jusque-là, des équipes qui ont massivement répondu présent, de vous, qui venez et revenez, et qui parfois même, vous abonnez.
Que la fête continue !

PS : Si vous avez des questions ou des remarques sur le vaste sujet qu’est la reprise de Next INpact, n’hésitez pas à les écrire en commentaires, je ferai mon possible pour y répondre, et dans tous les cas, je vous promets que vous serez lus religieusement😉

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