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☕️ Réorganisation chez Microsoft : Pavan Davuluri prend les rênes des divisions Windows et Surface

26 mars 2024 à 06:33

En septembre dernier, coup de tonnerre chez Microsoft : après 19 ans dans l’entreprise (il a pris la direction des Surface puis de Windows), Panos Panay quittait Microsoft pour Amazon. Dans la foulée, l’entreprise séparait les deux branches.

Pavan Davuluri s’occupe des Surface, Mikhail Parakhin de Windows. « Désormais, Windows et Surface seront sous la responsabilité de Davuluri, car Parakhin a « décidé d’explorer de nouveaux rôles » », explique The Verge. Nos confrères ont pu consulter un mémo interne de Rajesh Jha, responsable des expériences et des appareils chez Microsoft.

« Mikhail Parakhin rendra désormais compte à Kevin Scott pendant une phase de transition, mais son avenir chez Microsoft semble incertain, et il est probable que ces « nouveaux rôles » seront en dehors de l’entreprise », ajoutent nos confrères.

Il y a quelques jours, Mustafa Suleyman (cofondateur de DeepMind) est arrivé chez Microsoft, comme CEO de la nouvelle division IA. Rajesh Jha parle d’une vision « holistique » dans son mémo, cela concerne aussi bien les puces, les systèmes, les appareils et l’intelligence artificielle bien évidemment.

☕️ Avant même sa sortie officielle, Sora dans le viseur de la CNIL italienne

27 mars 2024 à 05:46
logo OpenAI dans l'obscurité

Après avoir considéré que ChatGPT était incompatible avec le RGPD le mois dernier, la Garante per la protezione dei dati personali (GPDP, l’équivalent de la CNIL en Italie) s’attaque à l’autre IA générative d’OpenAI, Sora.

Dans un communiqué publié le 8 mars, la Garante explique avoir ouvert une enquête sur Sora et demander à OpenAI de fournir « un certain nombre d’éclaircissements ».

Alors qu’OpenAI n’a annoncé aucun accès public à l’outil, la Garante lui demande de préciser « si le nouveau modèle d’IA est déjà accessible au public et s’il est ou sera proposé aux utilisateurs dans l’Union européenne, en particulier en Italie ».

Dans la page de présentation de Sora publiée par OpenAI, nous pouvons encore lire « nous prendrons plusieurs mesures de sécurité importantes avant de rendre Sora disponible dans les produits d’OpenAI. Nous travaillons avec des « red teamers » – des experts dans des domaines tels que la désinformation, les contenus haineux et les préjugés – qui testeront le modèle de manière contradictoire ».

La Garante a posé aussi à OpenAI une série de questions :

  • comment l’algorithme est entraîné ;
  • quelles données sont collectées et traitées pour entraîner l’algorithme, en particulier s’il s’agit de données à caractère personnel ;
  • si des catégories particulières de données (croyances religieuses ou philosophiques, opinions politiques, données génétiques, santé, vie sexuelle) sont collectées ;
  • et quelles sources sont utilisées.

Si le service est disponible en Europe, elle lui demande aussi les méthodes d’information des utilisateurs et non-utilisateurs à propos des procédures de traitements de leurs données et les bases juridiques sur lesquelles ils reposent.

L’autorité italienne donnait 20 jours à OpenAI pour répondre à toutes ces questions. L’entreprise doit donc répondre avant la fin de cette semaine.

☕️ Lancement du Programme de recherche intelligence artificielle avec 73 millions d’euros

27 mars 2024 à 06:10
AI IA

Le CNRS explique que le projet a été lancé le 25 mars, en partenariat avec le CEA et Inria. Ce « Programme de recherche (PEPR) Intelligence artificielle doit permettre d’accompagner l’accélération de la France dans le domaine de l’IA, au travers de trois grandes thématiques de recherche. Son budget de 73 millions d’euros sur six ans est financé par France 2030 ».

Les trois piliers sont les suivants : « la recherche sur l’IA frugale et l’IA embarquée », « la recherche engagée sur l’IA de confiance et distribuée » et enfin la « recherche sur les fondements mathématiques de l’intelligence artificielle ».

Le CNRS rappelle enfin que le PEPR a pour objectif de réunir « les communautés et favoriser l’interdisciplinarité », d’attirer les talents en France et d’identifier « sur toute la durée des projets des axes de recherche qui pourront faire l’objet de transfert industriel ». Reste à voir si 73 millions d’euros sur six ans seront suffisants.

☕️ Blender 4.1 est disponible

27 mars 2024 à 06:15

Blender est pour rappel un logiciel de conception et de rendu 3D open source. La version 4 a été mise en ligne en novembre dernier, avec de nombreuses nouveautés à la clé.

Dans les notes de version de la mouture 4.1, on peut lire qu’OpenImageDenoise « est désormais accéléré par GPU sur le matériel pris en charge ». La liste est relativement longue : NVIDIA GTX 16xx, TITAN V et toutes les RTX, Intel GPU Xe-HPG ou plus récent, Apple Silicon avec macOS 13.0 minimum.

Les GPU AMD ne le sont pas encore à cause de problème de stabilité, mais la prise en charge peut être testé dans les versions non stables 4.2. AMD peut se consoler avec la prise en charge des APU RDNA3 (Ryzen 8000G) par le logiciel de rendu 3D.

Sur Linux, « les performances ont été améliorées d’environ 5 % dans tous les tests ». Une vidéo de présentation a été mise en ligne.

☕️ Free s’associe à Qiara pour proposer à ses clients un système d’alarme connecté

27 mars 2024 à 06:19

L’opérateur s’est donc associée à la start-up française pour proposer à ses clients (anciens et nouveaux) un pack de sécurité à tarif réduit, avec une remise de « 20 % sur l’achat du Pack Essentiel et sur les services Qiara Plus et Ultra ».

Le pack comprend une caméra, des détecteurs de mouvement et d’ouverture, une sirène et un clavier numérique. Il est proposé à 199 euros (au lieu de 249 euros), auxquels il faudra éventuellement ajouter un abonnement Qiara Plus ou Ultra en fonction de vos besoins (respectivement à 7,99 et 15,99 euros par mois).

Free proposait pour rappel déjà un pack de sécurité avec sa Freebox Delta, mais la compatibilité n’est pas assurée avec l’Ultra. Les clients s’étant équipé et souhaitant changer de box pour profiter par exemple du 8 Gb/s ou des nouveaux services sont bons pour se rééquiper.

Free ne développe donc plus de solution maison et passe désormais par un partenaire. Pour rappel, la prise en charge de la domotique via le protocole maison DomusRF n’est lui non plus pas pris en charge par la Freebox Ultra.

Émissions réelles de CO₂ en Europe : le poker-menteur des véhicules hybrides

27 mars 2024 à 15:11
Police vs syndicat 2.0
Voiture électrique

Il y a quelques semaines, la Cour des comptes européenne publiait un rapport sur la « réduction des émissions de dioxyde de carbone des voitures particulières ». Les consommations et émissions des voitures thermiques et hybrides rechargeables étaient passées au crible. Nous nous attardons principalement sur la seconde catégorie.

Entre 2009 et 2019, « les émissions moyennes des véhicules neufs en conditions d’utilisation réelles n’ont pas diminué, principalement parce que les constructeurs se sont concentrés sur la réduction des émissions mesurées en laboratoire plutôt que sur route ». Les hybrides rechargeables en prenaient pour leur grade car les émissions « sont trois à cinq fois supérieurs » aux prévisions WLTP, expliquait la Cour des comptes.

Des données en conditions réelles, provenant d’un million de véhicules


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☕️ IA : Zuckerberg écrit à des data scientists de Google pour tenter de les débaucher

28 mars 2024 à 05:44

Ça n’est pas tous les jours que le patron de l’une des entreprises tech les plus puissantes du monde prend la casquette de recruteur.

Mais selon the Information, Mark Zuckerberg a personnellement envoyé des e-mails à au moins deux data scientists de DeepMind, chez Google, pour tenter de les persuader de venir travailler chez Meta.

L’entreprise fait tout pour développer ses efforts en matière d’intelligence artificielle, au point d’avoir proposé des emplois sans même passer par la case entretien de recrutement, ou augmenter les salaires des employés qui menacent de quitter le navire pour une autre société du secteur, pratique jusqu’ici refusée par Meta.

Une frénésie qui fait écho à celle des sociétés qui misent sur l’IA : en décembre, Fortune racontait par exemple que la conférence spécialisée NeurIPS s’était transformée en terrain de recrutement tous azimuts.

☕️ Chrome a sa version native pour Windows on Arm

28 mars 2024 à 05:47
Logo de Google Chrome

On pouvait déjà utiliser Chrome sur les machines Windows équipées de puces Arm. Cependant, il s’agissait d’une version émulée dont les performances étaient plus que médiocres, voire exécrables. Les utilisateurs du navigateur peuvent se réjouir : la version compilée nativement pour la plateforme est disponible.

La nouvelle mouture ARM64 permet évidemment un grand bond en avant des performances. L’utilisation de cette version devrait réduire significativement aussi la consommation et donc préserver l’autonomie de l’ordinateur ou de la tablette.

De manière intéressante, Google évoque l’arrivée de la puce Snapdragon X Elite de Qualcomm cet été, précisant que son navigateur « aidera à cimenter son rôle de plateforme vedette » pour Windows.

☕️ La WWDC 2024 d’Apple se tiendra du 10 au 14 juin

28 mars 2024 à 05:48
logo apple

L’édition 2024 de la grand-messe d’Apple pour les développeurs sera probablement suivie de près cette année. On attend de nombreuses annonces, parmi lesquelles iOS 18 et le nouveau macOS, qui recevra comme d’habitude (depuis quelques années) le nom d’un lieu emblématique de la Californie.

Mais si cette année sort de l’ordinaire, c’est parce qu’Apple est attendue au tournant sur le thème de l’intelligence artificielle. C’est la dernière des grosses entreprises américaines à n’avoir fait aucune annonce dans ce domaine.

Et il se pourrait bien que la situation soit complexe pour Cupertino sur ce sujet. Les nouvelles plateformes sont censées posséder des fonctions liées à l’IA, si l’on en croit les rumeurs. Mais ces dernières ont évoqué aussi des négociations entre Apple et Google en vue d’utiliser Gemini. En Chine, ce pourrait être Baidu.

Il s’agirait d’un aveu d’échec pour Apple, qui serait forcé de s’en remettre à des concurrents pour avancer. Cependant, comme cela s’est produit plusieurs fois – notamment avec Google Maps – rien n’empêcherait l’entreprise d’abandonner les solutions tierces pour les siennes une fois prêtes. Si le retard parvient à être comblé.

Rendez-vous le 10 juin pour la conférence d’ouverture. L’évènement se tiendra à l’Apple Park.

☕️ Les Apple Store se dotent d’une machine mettant à jour les iPhone avant leur vente

28 mars 2024 à 05:49
iPhone 15

Nos confrères d’iGeneration détaillent dans un article comment Apple installe Presto dans ses boutiques. Il s’agit d’une machine dans laquelle on peut placer des iPhone encore emballés pour qu’ils soient mis à jour vers la dernière révision d’iOS.

Cette machine, développée en interne, se sert du NFC, de la recharge sans fil et d’un logiciel, Presto, fonctionnant sur un Mac mini. Ce dernier dispose des images des dernières versions du système et peut les appliquer sans plus d’opérations qu’un placement de la boite sur des rails prévus à cet effet.

La machine ressemble à un casier disposant de deux étages, chacun pouvant accueillir trois boites. L’opération prend entre 15 et 30 min. Une série de LED permet de suivre l’avancement de l’opération pour chaque téléphone. Apple recommande de laisser refroidir la machine pendant 15 min une fois qu’elle n’est plus utilisée.

Les employés d’Apple sont invités à intégrer ce processus dans leur gestion des stocks, afin que les iPhone vendus à la clientèle disposent de la dernière révision. L’objectif, bien sûr, est d’éviter l’étape de mise à jour au premier lancement de l’appareil. La machine permet également de gérer une file d’attente, puisque les iPhone à mettre à jour sont scannés – via leur boite – pour faciliter leur gestion.

Seule condition pour que l’opération fonctionne : que l’iPhone soit au moins sous iOS 17.

☕️ L’ANSSI britannique recommande d’utiliser les « messages éphémères » dans les messageries chiffrées

28 mars 2024 à 05:51
Une montre à gousset

Les responsables politiques britanniques ont été invités à activer la fonction « messages éphémères » pour effacer automatiquement leurs échanges sur WhatsApp, Messenger et Signal, rapporte le Financial Times, en réponse aux révélations sur l’espionnage du groupe APT31.

Ce conseil a été donné par le National Cyber Security Centre (NCSC, équivalent de l’ANSSI, mais rattachée à la GCHQ, la NSA britannique) aux « personnalités à haut risque », qualifiées comme telles car elles ont accès à des informations sensibles susceptibles d’intéresser des acteurs étatiques, ou exercent une influence sur ces informations.

Le NCSC précise que ces personnes peuvent tout autant être des responsables politiques (élus, candidats, militants ou collaborateurs) qu’universitaires, journalistes ou juristes.

En activant ce type d’option permettant la disparition automatique après une durée prédéterminée, « vous limiterez ce à quoi un pirate pourrait accéder s’il parvenait à s’introduire dans le système ».

Le NCSC conseille aussi de vérifier l’identité de ses interlocuteurs, et bien évidemment d’utiliser l’authentification à double ou multi-facteurs, d’installer les mises à jour, de remplacer les anciens appareils, ou encore d’activer la fonction permettant de géolocaliser et d’effacer les données des appareils à distance.

☕️ La CNIL met à jour son guide de mise en conformité avec le RGPD

28 mars 2024 à 05:54
Capture d'écran d'un guide de la CNIL

La mise à jour 2024 du guide de la sécurité des données personnelles de la CNIL, publié depuis des années « pour accompagner les organismes dans leur mise en conformité avec l’obligation de sécurité informatique posée par le RGPD », comporte cinq nouvelles fiches. L’informatique en nuage (cloud), les applications mobiles, l’intelligence artificielle, les interfaces de programmation applicative (API) et le pilotage de la sécurité des données.

La CNIL rappelle qu’il a été conçu pour regrouper des pratiques « à l’état de l’art » en matière de sécurité des données, « ainsi que des éléments de doctrine de la CNIL sur le sujet », afin de constituer « une référence » dont les délégués à la protection des données (DPD), responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI), informaticiens et juristes « pourront se saisir dans le cadre de leur activité liée à la sécurité des données ».

Elle souligne également s’en servir elle-même « pour son appréciation de la sécurité des traitements de données personnelles », et donc a priori aussi lors des contrôles qu’elle peut être amenée à effectuer.

Le document est structuré en cinq parties (les utilisateurs, mon informatique/mes équipements, ma maîtrise des données, se préparer à un incident, et une série de « focus » thématiques) afin de « faciliter la navigation entre ses 25 fiches ». Il fait 64 pages (.pdf, mais est également disponible sous forme de pages web et de .pdf dédiés), et liste tout autant « les pratiques élémentaires » que « ce qu’il ne faut pas faire », check-lists d’évaluation à l’appui.

La CNIL propose en outre un journal des modifications pour identifier plus rapidement les nombreuses autres mises à jour de son guide. Son objectif est d’ « aider les acteurs à identifier les évolutions qui doivent être apportées aux mesures en place au sein de leur organisme ».

On y lit qu’a aussi été créée une nouvelle fiche d’ « analyse de risques » à partir du contenu présent précédemment en avant-propos. Plusieurs autres fiches ont été découpées en deux afin d’étoffer leurs contenus. Une « communication sur les pratiques interdites en matière de mots de passe » a été ajoutée. Plusieurs fiches ont été simplifiées ou clarifiées, avec des passages ajoutés ou modifiés, voire supprimés.

☕️ La Freebox Pop passe au Wi-Fi 7 pour les clients fibre

28 mars 2024 à 06:08

Free a mis à jour son site web et indique désormais que la Freebox Pop est en « Wi-Fi 6 ou 7 », avec une précision en bas de page. Les nouveaux clients xDSL ont toujours une box en Wi-Fi 6, ceux avec de la fibre optique bénéficient du Wi-Fi 7.

Comme le précise Univers Freebox, la box ne propose que deux bandes de fréquences (2,4 et 5 GHz), elle fait l’impasse sur les 6 GHz. La Freebox Ultra dispose pour rappel de quatre bandes : 2,4, 2x 5 et 6 GHz. Le répéteur passe lui aussi au Wi-Fi 7, certainement le même que celui de la Freebox Ultra.

L’opérateur profite de cette petite mise à jour matérielle pour ajouter un bouton power, comme sur l’Ultra. Aucun changement sur les tarifs : 29,99 euros par mois la première année, puis 39,99 euros.

Freenews précise que la nouvelle Freebox Pop en Wi-Fi 7 est disponible en migration pour les anciens clients, à condition qu’ils aient la fibre bien évidemment. Il leur en coutera 49 euros.

L’Ultra Ethernet se prépare

28 mars 2024 à 08:26
En attendant l’Ultra Max Ethernet

Les réseaux ne cessent de s’améliorer, que ce soit en bande passante, latence et fonctionnalité. Si InfiniBand prend ses aises dans le monde du HPC (High Performance Computing), un consortium veut « améliorer » Ethernet et prépare l’Ultra Ethernet. Le français Kalray vient de se joindre à la fête et nous explique les enjeux et ses attentes de l’Ultra Ethernet, que la société compte « intégrer dans les futures générations de DPUs ».

Il y a quasiment un an jour pour jour, Bob Metcalfe était lauréat du prix Turing, souvent appelé « prix Nobel de l’informatique », qui n’existe pas pour rappel. Il était quoi qu’il en soit récompensé pour ses travaux sur le protocole Ethernet.

C’est, en effet, le 22 mai 1973 qu’il présente la première ébauche, alors qu’il était ingénieur au Xerox Palo Alto Research Center (PARC). Mais c’est une autre histoire que nous avons déjà détaillée à l’occasion des 50 ans du protocole Ethernet, qui est toujours omniprésent aujourd’hui.

L’Ultra Ethernet ne veut pas « remanier Ethernet »


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Le supercalculateur Jean Zay grimpe à 125,9 PFlop/s, avec 1 456 GPU H100

28 mars 2024 à 13:21
Alors qu’on connait déjà la réponse : 42 !
Supercalculateur Jean Zay, nommé ainsi en l'honneur du ministre de l'Éducation nationale qui fut l'artisan, avec Jean Perrin, de la création du CNRS. Capable d'effectuer 13,9 millions de milliards d'opérations par seconde dans sa configuration initiale installée à l'été 2019, ce supercalculateur convergé permet d'étendre les modes d'utilisation classiques du calcul de haute performance (HPC) à de nouveaux usages pour l'intelligence artificielle (IA). En plus de ses 1 528 noeuds de 40 coeurs Intel Cascade Lake à 2,5 GHz, il comprend 261 noeuds "convergés hybrides accélérés" composés chacun de 40 coeurs à 2,5 GHz et de 4 GPUs NVIDIA V100. Chaque noeud dispose de 192 Go de mémoire et chaque GPU de 32 Go. Conçu par Hewlett Packard Enterprise, ce supercalculateur HPE SGI 8600 a été acquis en 2019 par le Genci (Grand équipement national de calcul intensif) et est opéré par l'IDRIS, localisé sur le plateau de Saclay. UPS851 Institut du Développement et des Ressources en Informatique Scientifique 20190051_0007

Comme prévu, le supercalculateur Jean Zay gagne en puissance. D’ici quelques semaines, il va passer à 125,9 PFlop/s avec l’ajout de 14 racks de calcul BullSequana XH3000 d’Eviden, pour un total de 728 CPU Intel Sapphire Rapids et 1 456 GPU NVIDIA H100. On en profite pour détailler la configuration complète de Jean Zay.

Le supercalculateur Jean Zay a été acheté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation via le GENCI (Grand équipement national de calcul intensif). Le contrat a été signé avec Hewlett-Packard Enterprise le 8 janvier 2019. Il est installé à l’IDRIS, le centre national de calcul du CNRS sur le plateau de Saclay. Il a depuis été amélioré à plusieurs reprises.

16PFlop/s au lancement, puis 28 et 36,85 PFlop/s

À son lancement au premier semestre 2019, il avait une puissance crête de 15,9 PFlop/s. Une première extension a été mise en place durant l’été 2021 pour passer 28 PFlop/s et une seconde en juin 2022 pour atteindre 36,85 petaflops. Au classement des 500 plus gros supercalculateurs, il est 167e avec une puissance de 4,48 petaflops mais cela ne concerne qu’une seule des « partitions » du supercalculateur (il était au classement de juin 2019).

L’année dernière à VivaTech, Emmanuel Macron annonçait « investir 50 millions pour quadrupler les capacités du supercalculateur Jean Zay ». De son côté, la Direction générale des entreprises (DGE) annonçait dans un rapport de 2023 « la multiplication par 10 des capacités du supercalculateur Jean Zay, pouvant entraîner à terme 4 à 5 grands modèles de langage par an ». Dans les deux cas, aucune précision n’était apporté sur la méthode de calcul.

Le GENCI rappelle que pour cette amélioration du supercalculateur, 40 millions d’euros lui ont été attribués. « Cette subvention exceptionnelle s’accompagne également de 10 millions d’euros pour renforcer et prolonger les ressources humaines du Programme national de recherche en intelligence artificielle (PNRIA) et accompagner les communautés IA ».

Quoi qu’il en soit, les travaux ont commencé au début de l’année, mais les chercheurs ont été prévenus au dernier moment. La communauté scientifique a ainsi « été prise de court par cette opération qui rend caduc le travail de planification à long terme en cours », regrettait Julie Deshayes, directrice de recherche du CNRS et chercheuse en océanographie physique.

Et jusqu’à 126 PFlop/s maintenant


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☕️ Edge permettra bientôt de définir un plafond de RAM à ne pas dépasser

29 mars 2024 à 05:45
Logo de Microsoft Edge

On doit à Leopeva64 la découverte, dans le canal Canary du navigateur, d’une nouvelle option permettant de définir une quantité de mémoire qu’Edge ne peut pas dépasser.

Comme on peut le voir dans la capture, le réglage fonctionne par défaut quand un jeu est exécuté, pour s’assurer que la RAM reste surtout disponible pour ce dernier. On peut cependant sélectionner l’autre option, Edge l’appliquant alors en permanence.

Bien sûr, limiter fortement la mémoire disponible pour un navigateur pourra entrainer un impact très négatif sur ses performances. Notez également que ce type de réglage n’est pas nouveau, puisqu’on le trouve notamment dans Opera GX, une version spécifique du navigateur destinée aux joueurs.

☕️ Viginum a repéré 40 % d’ingérences numériques étrangères de plus qu’en 2022

29 mars 2024 à 05:50
Infographie de la galaxie Viginum

Viginum, l’agence gouvernementale chargée de surveiller les ingérences numériques étrangères, révèle avoir identifié pour l’année 2023 près de 230 phénomènes inauthentiques sur les réseaux sociaux. Ils « avaient pour ambition de troubler le débat public numérique français », dont une douzaine d’ingérences étrangères. « C’est 40 % de plus qu’en 2022 », précise Marc-Antoine Brillant, le chef de Viginum au Figaro.

Créée en 2021 après l’assassinat de Samuel Paty et la campagne antifrançaise sur les réseaux sociaux qui avait suivi, Viginum dispose aujourd’hui d’une équipe de cinquante personnes (experts en géopolitique, data sciences et recherches en source ouverte), et d’un budget annuel de 7 millions d’euros.

Le Figaro relève qu’elle surveille surtout les plateformes comme X, TikTok, Facebook, Reddit, les chaînes ouvertes de Telegram, les blogs, les sites marchands ou encore les sections commentaires des médias français, « qui peuvent être infiltrés par des agents étrangers à travers de faux comptes ».

« Demain, il sera probablement de plus en plus difficile de faire la distinction entre une opinion et une information manipulée », admet Marc-Antoine Brillant. « Nous ne faisons pas de fact-checking, Viginum n’est pas et ne sera pas un ministère de la Vérité », tient-il à préciser, Viginum n’ayant pas pour rôle de déterminer la véracité des contenus, mais de détecter si leur diffusion a été amplifiée artificiellement par des acteurs étrangers, par le biais de groupes coordonnés, de faux comptes ou de bots.

La fermeture des messageries dans les écoles est totale : ENT, Pronote, Pearltrees…

29 mars 2024 à 10:21
Comme dirait Gibert : Alerte générale !
enfant ordinateur

Face à la vague importante de piratages des messageries, Nicole Belloubet annonce la fermeture de toutes les messageries des écoles. Cela concerne les ENT, mais également toutes les applications, comme Pronote. La ministre veut mettre en place « des mesures supplémentaires […] à plus grande échelle » dès la rentrée prochaine.

Hier, Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé que, suite aux piratages et menaces, elle a « décidé de suspendre à titre préventif toutes les messageries des espaces numériques dans nos établissements scolaires. Avec les représentants des élus et les éditeurs, nous allons déployer un véritable bouclier numérique ».

Plus de 100 établissements ciblés

Cette semaine était effectivement chargée pour l’éducation nationale, avec des piratages en série contre les espaces de travail numérique, les fameux ENT. Ils sont différents en fonction des régions, des académies et des établissements ; il n’y pas d’uniformité.

Mais c’est quoi un ENT déjà ? Éduscol le définit comme « un ensemble intégré de services numériques choisis et mis à disposition de tous les acteurs de la communauté éducative d’une ou plusieurs écoles ou d’un ou plusieurs établissements scolaires dans un cadre de confiance défini par un schéma directeur des ENT et par ses annexes ». On y retrouve de nombreux outils et application, ainsi qu’une messagerie.

Lundi, le ministère s’est fendu d’un communiqué de presse pour faire le point : « Au total, près de 130 établissements scolaires ont été ciblés par des actes malveillants visant les environnements numériques de travail (ENT) depuis la semaine dernière ».

Hier, le ministère indiquait à l’AFP que « au total, 323 menaces, dans 44 départements et 20 académies, ont été lancées en France depuis le milieu de la semaine dernière ». Le parquet de Paris indique à nos confrères qu’un « jeune homme de 17 ans avait été interpellé et placé en garde à vue à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine, dans l’enquête sur les menaces d’attentats envoyées à des établissements scolaires ».

Un point de situation avec les éléments marquants des derniers jours était mis en ligne :

Des attaques menées grâce à la récupération d’identifiants

En début de semaine, l’hypothèse la plus probable de la cause des piratages était « la publication sur internet de nouvelles bases de données d’identifiants volés, qui contiennent, entre autres, des identifiants d’accès à des ENT ». Et, « dans une moindre mesure, une partie des identifiants volés peut aussi être issue de campagnes d’hameçonnage réussies ». Pas de faille à proprement parler, mais une réutilisation d’identifiants récupérés. Nicole Belloubet a d’ailleurs assuré mercredi à l’Assemblée nationale qu’« à ce stade, il n’y a pas de fuite massive de données ou d’attaque en règle de nos systèmes d’information ».

Selon le ministère, la première vague d’attaques massives a débuté le jeudi 21 mars. Les menaces, notamment avec « une vidéo très violente », ont ciblé 74 lycées de la région Ile-de-France. Cette dernière « a ouvert une cellule de crise et décidé de l’arrêt de l’ENT ». La messagerie a de nouveau été ouverte le mercredi 27 mars matin.

On apprend au passage que la fermeture avait aussi été décidée pour que les messages malveillants « soient supprimés des boites et que chacun puisse accéder à son compte de manière sécurisée ». Les autorités ont été informées, des « plaintes pénales ont été déposées et la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a été notifiée ».

Pendant une semaine, chacun mène son action dans son coin


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☕️ AT&T s’est fait dérober des données de 73 millions de clients

2 avril 2024 à 05:01
Photo d'un immeuble troué de part en part

La société a publié une foire aux questions dans laquelle elle explique que, « à sa connaissance, les données compromises semblent dater de 2019 ou sont plus anciennes et ne contiennent pas d’informations financières personnelles ni d’historique d’appels ».

L’opérateur ignore si les données ont été directement dérobées sur ses serveurs, ou bien via un de ses partenaires. Il précise qu’une enquête est toujours en cours, mais que les informations dans la nature comprennent des données « personnelles telles que les numéros de sécurité sociale ».

D’après une « analyse préliminaire », pas moins de 7,6 millions clients actifs titulaires d’un compte AT&T sont concernés, auxquels il faut ajouter 65,4 millions d’anciens clients, soit plus de 70 millions au total, excusez du peu.

« Bien que les données aient fait surface sur un forum de piratage il y a près de deux semaines, elles ressemblent beaucoup à une violation de données similaire qui a fait surface en 2021, mais qu’AT & T n’a jamais reconnue », explique Lapresse.ca en se basant sur des déclarations du chercheur en cybersécurité Troy Hunt.

Après l’annonce de la fuite, l’action de l’opérateur a baissé de plus de 2 %. Elle est depuis remontée quasiment à son niveau d’avant.

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