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DMA : Microsoft permet la désinstallation d’Edge et OneDrive

14 mars 2024 à 09:59
Et sans rechigner
Windows 11

Plus discrète qu’Apple et les autres sur son rapport au DMA, Microsoft n’en demeure pas moins concernée. Avec les récentes mises à jour pour Windows 10 et 11, plusieurs modifications ont été faites pour se mettre en règle. En tête, la possibilité de désinstaller des applications maison, comme Edge et OneDrive.

Microsoft déploie actuellement une importante mise à jour pour l’ensemble des utilisateurs européens de Windows. Bien que la diffusion ait commencé, elle va se poursuivre jusqu’à début avril. Si vous ne voyez pas encore les changements, ce n’est donc qu’une question de semaines. L’autre solution serait de basculer dans le canal Release Preview ou Beta, mais ce n’est jamais recommandé sur une machine utilisée en production.

La mise à jour contient plusieurs changements significatifs, bien qu’invisibles si on ne les cherche pas, ou même si l’on n’est pas au courant. Il s’agit essentiellement de permettre la désinstallation de plusieurs applications qui avaient échappé jusque-là à cette capacité. Rappelons que Windows 10 et 11 ont fait grandir progressivement cette liste, la plupart des applications intégrées pouvant être désinstallées depuis les Paramètres du système, ou via un clic droit sur leur icône dans le menu Démarrer.

On notera que l’exposé des changements par Microsoft se fait par une communication sobre. La société applique ces modifications sans rechigner, du moins publiquement. Très loin de l’attitude d’Apple, dont Google s’était déjà démarquée dans ses propres annonces.

Edge et OneDrive peuvent être désinstallés


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☕️ Le Parlement européen a formellement approuvé l’AI Act

15 mars 2024 à 05:43
IA Act

Après, le vote du conseil des 27 gouvernements de l’Union européenne en février, c’était au tour des eurodéputés d’adopter, mercredi 13 mars, l’AI Act, explique le Parlement.

Les députés européens ont voté pour à une très grande majorité (523), 46 ont voté contre et 49 se sont abstenus.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a salué sur Twitter/X « le vote du Parlement européen sur l’AI Act. Un cadre européen pionnier pour une IA innovante, avec des garanties claires. Cela profitera au fantastique réservoir de talents de l’Europe et constituera un modèle pour une IA fiable dans le monde ».

Le texte doit encore être approuvé par le Conseil de l’Europe. « La législation entrera en vigueur 20 jours après sa publication au Journal officiel et sera pleinement applicable 24 mois après son entrée en vigueur », explique le Parlement.

☕️ Proton Mail a son application pour Windows, macOS et bientôt Linux

15 mars 2024 à 05:46
Proton Mail

Après une version bêta lancée en décembre, la version finale de l’application est disponible pour Windows et Mac. Une mouture Linux devrait bientôt arriver.

Pour se simplifier la vie, Proton a choisi Electron, ce qui ne fera pas plaisir à tout le monde. Il s’agit, dans les grandes lignes, de la version web encapsulée. Elle propose cependant quelques fonctions en plus, notamment Easy Switch, qui permet le rapatriement des courriers depuis Outlook et Gmail. Signalons également la bascule rapide entre boite de réception et calendrier.

Pour le reste, toutes les capacités connues sont présentes, y compris celle arrivée récemment pour générer des alias.

L’application peut être utilisée pendant deux semaines gratuitement. Après quoi, il faudra obligatoirement disposer d’une formule payante : Mail Plus à partir de 3,99 euros par mois, ou Proton Unlimited à partir de 9,99 euros. Les prestations dépendent de la formule.

Aux États-Unis, la FCC définit le très haut débit à 100/20 Mbs/s, qu’en est-il en France ?

15 mars 2024 à 09:48
Technique et politique
Fibre optique

Dans un communiqué, la Federal Communications Commission américaine vient de relever les valeurs planchers du haut débit. Derrière ce qui peut paraître comme une simple évolution des recommandations se cachent divers intérêts. En France et en Europe, on observe une stagnation des définitions pour le haut débit et le très haut débit.

C’est la première fois, depuis janvier 2015, que la FCC relève la définition qu’elle donnait au haut débit. Il y a plus de neuf ans, l’agence américaine tablait ainsi sur 25 Mb/s en téléchargement et 3 Mb/s en téléversement.

Dans son communiqué, la Commission annonce que ces valeurs sont désormais de 100 Mb/s en téléchargement et 20 Mb/s en téléversement. Elle s’explique s’être basée « sur les normes actuellement utilisées dans de nombreux programmes fédéraux et étatiques » et avoir tenu compte des « habitudes d’utilisation des consommateurs et ce qui est réellement disponible auprès des fournisseurs d’accès à l’internet et commercialisé par ces derniers ».

La FCC veut donner un coup de fouet aux déploiements sur le territoire. Elle juge en effet que « les capacités de télécommunications avancées ne sont pas déployées de manière raisonnable et opportune ». Elle dit avoir pris en compte, pour cette conclusion, le nombre total d’américains, de personnes dans les zones rurales et n’ayant pas accès à ces capacités, et de la lenteur du déploiement pour combler les écarts.

Objectif à long terme : 1 Gb/s et 500 Mb/s


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☕️ Intelligence artificielle : Apple rachète DarwinAI

18 mars 2024 à 05:56
AI IA

Selon Bloomberg, la société de Cupertino vient de racheter la startup DarwinAI, spécialisée dans l’intelligence artificielle. Plus précisément, son savoir-faire réside dans sa capacité à rendre les SIA (systèmes d’intelligence artificielle) plus petits et rapides.

Alexander Wong, cofondateur de DarwinAI, devient avec cette opération directeur de groupe IA chez Apple. Un groupe largement attendu au tournant ces prochains mois, Apple étant la dernière grosse société de la tech à ne rien avoir annoncé dans le domaine de l’intelligence artificielle.

La prochaine WWDC, qui verra notamment la présentation d’iOS 18 et macOS 15, devrait avoir un lot d’annonces en réserve à ce sujet.

☕️ Spotify se plaint du temps mis par Apple pour valider sa mise à jour

18 mars 2024 à 05:56
Drapeau de l'Europe

Maintenant que le DMA est actif, Spotify compte en profiter. Elle a donc préparé une mise à jour de son application pour iOS avec une nouveauté qui lui était interdite jusque-là : afficher les tarifs disponibles sur son site. L’application ne proposait déjà plus de s’abonner par un achat in-app depuis l’année dernière.

Problème selon The Verge, Apple tarderait à valider cette nouvelle version. Nos confrères indiquent que Spotify s’en est ouvertement plainte à la Commission européenne, qui a justement condamné Apple à une amende de 1,8 milliard d’euros pour ses mesures anti-steering.

Il est probable qu’en appeler à la Commission européenne fasse pencher la balance. Quand Apple a fermé le compte développeur d’Epic Suède, la Commission a manifesté son intérêt. Quelques jours plus tard, le compte était restauré.

☕️ Meta : 39 députés européens demandent l’arrêt de l’alternative paiement ou publicité comportementale

18 mars 2024 à 05:57
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

Sur une initiative de l’eurodéputé du Parti Pirate allemand Patrick Breyer, 39 députés européens demandent à Meta, dans une lettre ouverte [PDF], d’abandonner l’alternative paiement ou publicité comportementale « et de s’aligner sur les principes du GDPR, en respectant les droits fondamentaux des citoyens et des résidents de l’UE ».

« La vie privée ne doit pas devenir un luxe », proclament les députés.

Reprenant le nom donné à cette alternative par noyb, « pay or okay », ces 39 élus (dont, entre autres, les français David Cormand, Manon Aubry, Gwendoline Delbos-Corfield et Pierre Larrouturou), écrivent que « Le modèle « pay or okay », tel que présenté par Meta, saperait le règlement général sur la protection des données (RGPD) et son objectif de donner aux citoyens le contrôle de leurs données ».

Ils dénoncent un « précédent » que Meta est en train de créer qui « aura sans aucun doute de profondes répercussions sur le paysage de la protection de la vie privée et des données dans l’Union européenne (UE) et dans le monde entier pour les années à venir ».

☕️ Health Data Hub : Clever Cloud et d’autres acteurs saisissent le Conseil d’État

18 mars 2024 à 06:00
Entrée du Conseil d'Etat

Un groupe composé d’associations, d’entreprises et de particuliers vient de saisir le Conseil d’État. Il s’oppose au stockage des informations du projet EMC2 dans le cloud de Microsoft, ce qui représenterait les données médicales de 300 000 à 600 000 Français.

Ce recours fait suite à la décision de la CNIL, le 21 décembre dernier, d’autoriser ce stockage. On se souvient que la Commission semblait « coincée » dans sa formulation, forcée de reconnaitre la légalité de ce stockage en vertu du Data Privacy Framework. Ce dernier, pour rappel, consacre l’adéquation des mesures de sécurité et de vie privée entre l’Europe et les États-Unis.

Le groupe, dont fait partie Clever Cloud, a prévu une conférence de presse ce matin à 8h30. L’audience, elle, aura lieu demain au Conseil d’état. Nexedi, Rapid.space ainsi que des associations telles l’Open Internet Project et l’Association de défense des libertés constitutionnelles sont également présentes.

Il est officiellement demandé au Conseil d’état d’annuler la décision de la CNIL, « ou du moins la transmission d’une question préjudicielle à la CJUE ». Dans ce cas de figure, le groupe tenterait de faire sauter le DPF. Le communiqué de Clever Cloud rappelle d’ailleurs que les deux précédents cadres d’échanges entre Europe et États-Unis avaient sauté en 2015 et 2020, respectivement avec les arrêtés Schrems I et II.

« C’est un recours osé et bien construit, assorti d’une question préjudicielle. C’est tout ce que l’on souhaitait », nous a répondu le député Philippe Latombe, interrogé sur le sujet.

☕️ SpaceX va déployer des centaines de satellites espions pour le renseignement états-unien

18 mars 2024 à 13:42
"Nothing Is Beyond Our Reach", le patch de NROL-39, l'un des satellites espion de la NRO

SpaceX prépare le déploiement d’un réseau de centaines de satellites espions dotés de capacités d’imagerie de la Terre et pouvant fonctionner en essaim sur des orbites basses, pour le compte du renseignement états-unien, révèle l’agence Reuters.

L’unité commerciale Starshield de SpaceX aurait en effet signé en 2021 un contrat classifié de 1,8 milliard de dollars avec le National Reconnaissance Office (NRO), le service de renseignement en charge des satellites espions.

Le réseau, destiné à « étendre considérablement » les capacités de télédétection du gouvernement américain, sera composé de grands satellites équipés de capteurs d’imagerie, ainsi que d’un plus grand nombre de satellites relais pour transmettre les données d’imagerie et d’autres communications à travers le réseau « à l’aide de lasers intersatellites », ont déclaré deux des sources de l’agence.

Le programme « améliorerait considérablement » la possibilité, pour les services de renseignement et les militaires, de « repérer rapidement des cibles potentielles presque partout dans le monde », précise Reuters. « Personne ne pourra se cacher », explique l’une des sources au sujet de la portée du système.

Une douzaine de prototypes ont été lancés depuis 2020, parmi d’autres satellites sur les fusées Falcon 9 de SpaceX, ont indiqué trois des sources de l’agence de presse, qui précise que le Pentagone « est déjà un gros client de SpaceX ». La société utilise ses fusées Falcon 9 pour lancer des charges militaires dans l’espace.

Une base de données du gouvernement américain consacrée aux objets en orbite montre que plusieurs missions de SpaceX ont déployé des satellites que ni l’entreprise ni le gouvernement n’ont jamais reconnus, souligne l’agence.

Le réseau Starshield prévu sera distinct de Starlink, la constellation commerciale à large bande de SpaceX, qui compte environ 5 500 satellites dans l’espace pour fournir un accès Internet quasi mondial aux consommateurs, aux entreprises et aux agences gouvernementales.

La Chine prévoit également de commencer à construire ses propres constellations de satellites, et le Pentagone a par ailleurs mis en garde contre les menaces d’armes spatiales de la Russie, qui pourraient être capables de désactiver des réseaux entiers de satellites, conclut Reuters.

Données de santé : les instances européennes s’accordent sur un Espace commun

18 mars 2024 à 15:24
Fumar puede matar
Drapeaux de l’Union européenne

Vendredi, la Commission européenne, le Parlement et le Conseil se sont mis d’accord sur l’espace européen des données de santé. Le règlement, qui doit encore être formellement adopté par le Parlement et le Conseil, établit un cadre pour l’utilisation des données de santé, pour les citoyens de l’Union comme pour les professionnels de santé et la recherche.

Beaucoup de mouvement en ce moment pour les données de santé. Aussi personnelles que sensibles, elles ont alimenté l’actualité avec les fuites géantes chez Viamedis et Almerys, prestataires du tiers payant. Des fuites dont l’ampleur a été largement dépassée la semaine dernière par le « casse » chez France Travail, qui pourrait concerner 43 millions de personnes.

Les données de santé sont surtout au cœur de débats vifs sur leur utilisation et leur stockage. En France, le Health Data Hub doit théoriquement servir de guichet unique. Seulement, le stockage des données dans le cloud de Microsoft (Azure) fait polémique et alimente les discussions sur la souveraineté française dans le domaine des données sensibles.

Récemment, la décision de la CNIL d’autoriser à nouveau le stockage des données du projet EMC2 a mis le feu aux poudres. C’est sans surprise que l’on a appris il y a quelques jours qu’un recours devant le Conseil d’État avait été déposé par un groupe comprenant des entreprises (dont Clever Cloud), des associations et des particuliers. L’audience aura lieu demain et la décision est attendue dans les jours suivants.

C’est dans ce contexte chargé que la Commission européenne s’est félicitée vendredi 15 mars d’un accord entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union sur l’espace européen des données de santé ou EHDS (Health European Data Space).

Cet espace européen « libérera le potentiel des données de santé pour le développement de traitements et de dispositifs innovants et vitaux, ainsi que pour une meilleure prise de décision en matière de santé, le tout avec des garanties solides en matière de protection des données et de sécurité. Notre Union de la santé repose sur la coopération, et l’espace européen des données de santé sera l’un des exemples les plus forts et les plus emblématiques de ce que nous pouvons réaliser lorsque nous nous unissons », s’est félicitée Stella Kyriakides, commissaire à la santé.

Un espace européen, pour quoi faire ?


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☕️ Fuite de données chez Fujitsu

19 mars 2024 à 05:50
des données numériques passées à la loupe

Le conglomérat technologique Fujitsu a expliqué vendredi 15 mars avoir repéré « la présence de logiciels malveillants sur plusieurs ordinateurs de l’entreprise et, à la suite d’une enquête interne, avoir découvert que des fichiers contenant des données personnelles et des informations relatives aux clients ont pu être illégalement extraits », selon TechCrunch.

L’entreprise explique avoir « rapidement déconnecté les ordinateurs concernés » et avoir renforcé ses mesures de sécurité. Elle n’a précisé ni le type de logiciels malveillants détectés, ni le type d’informations personnelles concernées, ni qui elles concernent.

☕️ Apple discuterait avec Google d’une intégration de Gemini dans iOS 18

19 mars 2024 à 05:52
AI IA

Selon Bloomberg, Apple serait en négociations avec Google pour inclure le grand modèle de langage Gemini dans iOS 18. Concurrent de GPT-4 d’OpenAI, il serait au cœur des fonctions d’IA dans le prochain système mobile.

Il s’agirait d’une aubaine immense pour Google, en retard dans la course à l’IA face au duo formé par OpenAI et Microsoft. Une extension, en quelque sorte, de l’accord qui lie déjà l’entreprise avec Apple, avec son moteur de recherche installé par défaut sur deux milliards d’appareils Apple.

Toujours selon Bloomberg, Apple chercherait à faire exécuter autant que possible les tâches liées à l’IA directement sur les appareils, sans passer par ses serveurs.

Si la rumeur s’avérait fondée, cela signifierait qu’Apple est très en retard dans ce domaine. Elle aurait dans ses cartons son propre modèle, nommé Ajax, mais ne serait manifestement pas prête. On peut s’étonner toutefois que les entreprises en soient encore aux négociations, alors que la première bêta d’iOS 18 doit arriver dans trois mois environ.

Enfin, Apple discuterait de cette même option avec d’autres entreprises, dont OpenAI. Mais il semblerait que les échanges avec Google soient les plus avancés.

☕️ Mozilla lance DidThis, une plateforme « sociale » centrée sur les projets personnels

19 mars 2024 à 05:53
Logo de la fondation Mozilla

« Les grandes plateformes de médias sociaux nous exposent de plus en plus à des comportements toxiques. Les groupes d’intérêt et les forums peuvent être peu accueillants ou intimidants pour les nouveaux venus. Ces mauvaises expériences poussent de plus en plus de personnes à délaisser le web ouvert pour se réfugier dans les enclaves protégées de ce que l’on appelle le « web douillet » », explique Mozilla.

La réponse de la fondation ? Un service nommé DidThis, centré sur les projets personnels. On peut y publier des textes, photos, liens et documenter le parcours d’un projet. Ce peut être n’importe quoi, d’un tricot à de la cuisine, en passant par le travail du bois, tous les arts créatifs, une construction, etc.

On peut y enregistrer ses progrès et les commenter. Le service reprend en quelque sorte le modèle d’un journal, mais avec une dimension sociale. Par défaut, les profils et les publications sont privés. On peut ensuite partager les mises à jour avec des personnes spécifiques, des groupes, sur la plateforme ou en dehors.

Pour l’instant, les fonctions communautaires sont très limitées. C’est une volonté de Mozilla, qui veut éviter toute dimension de viralité et de toxicité.

La disponibilité est tout aussi limitée. Seule l’application iOS est disponible, et uniquement pour les États-Unis et le Canada. Pour les versions Android et web, on peut s’inscrire sur liste d’attente. Il s’agit pour l’instant d’une expérience, et Mozilla ne dit pas quand elle sera utilisable dans d’autres marchés.

Publicité : en réponse aux critiques, Meta propose de baisser ses abonnements

19 mars 2024 à 16:30
Il dit qu'il voit pas le rapport

En novembre, Meta lançait une formule d’abonnement pour se débarrasser des publicités sur Facebook et Instagram. C’était la réponse de l’entreprise à l’Europe. Les critiques sont rapidement apparues. Meta a une nouvelle idée pour mieux faire passer la pilule : baisser ses tarifs.

Il était reproché à Meta de ne pas laisser le choix aux utilisateurs, qui étaient forcés d’afficher des publicités comportementales. Une manière de faire peu en phase avec le RGPD. Début 2023, l’entreprise avait été condamnée à 390 millions d’euros par la Commission européenne pour cette même raison. Il lui était réclamé une solution.

Réponse du berger à la bergère ? Un abonnement pour enlever toutes les publicités. Au prix fort : 9,99 euros pour un compte quand la formule est souscrite depuis le web, ou 12,99 euros quand elle passe par une application mobile, pour répercuter la commission prise par Apple et Google. Ensuite, il faudra ajouter 6 euros (ou 8 euros depuis une application mobile) pour chaque compte supplémentaire renseigné dans l’Espace Comptes.

Comme on pouvait s’en douter, la méthode avait fortement déplu à la Commission et engendré une avalanche de critiques. L’association noyb, notamment, avait dénoncé la pratique, fustigeant Meta pour ne pas laisser vraiment le choix : le problème résidait dans le pistage publicitaire, pas dans l’affichage de publicités sur ces réseaux sociaux. Il n’est toujours pas possible de refuser ce pistage sur la version gratuite.

Meta propose de réduire nettement le prix de l’abonnement


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☕️ Royaume-Uni : plus d’un an de prison ferme pour avoir partagé une image de son sexe

20 mars 2024 à 05:35
Balance de la justice

Pour la première fois, en application de la nouvelle loi britannique Online Safety Act, un homme a été condamné à quinze mois de prison ferme pour avoir envoyé des photos non sollicitées de son pénis à une fille de 15 ans et à une femme adulte.

Cette dernière avait pris des captures d’écran du message reçu sur WhatsApp et porté plainte.
Auprès des magistrats, l’auteur, Nicholas Hawkes, a admis avoir partagé des images de ses parties génitales « susceptibles de causer de la peur, de la détresse ou de l’humiliation », ont déclaré les autorités.

L’auteur des publications était déjà enregistré au fichier des « délinquants sexuels ».

☕️ Mustafa Suleyman (cofondateur de DeepMind) est CEO de Microsoft AI

20 mars 2024 à 05:49
Microsoft Copilot

Microsoft continue de grandement miser sur l’intelligence artificielle et annonce une recrue de choix : Mustafa Suleyman. C’est l’un des cofondateurs de DeepMind, une société spécialisée dans l’IA rachetée par Google.

Il est resté deux ans chez Google après le rachat, avant de fonder une autre start-up : Inflection AI. Il est désormais CEO de la nouvelle division Microsoft AI et vice-président de Microsoft. « Je dirigerai tous les produits et recherches d’IA grand public, y compris Copilot, Bing et Edge », indique-t-il sur Twitter.

L’entreprise récupère aussi Karén Simonyan au passage, aussi passé par DeepMind et cofondateur d’Inflection AI. Par ailleurs, il est scientifique en chef, sous la direction de Mustafa Suleyman, tandis que ce dernier rend directement compte à Satya Nadella.

« Plusieurs membres de l’équipe Inflection ont choisi de rejoindre Mustafa et Karén chez Microsoft », ajoute l’entreprise. Une histoire qui n’est pas sans rappeler l’épisode OpenAI avec le départ express de Sam Altman, accueilli avec son équipe à bras ouverts par Microsoft.

☕️ Steam revoit son partage familial de fond en comble (et en mieux)

20 mars 2024 à 06:21
Logo de Steam

La plateforme permet désormais de tester en bêta les « familles Steam ». Prenant en charge jusqu’à six personnes dans un même foyer (Steam vérifiera ce point), ce mode autorise les membres à mettre en commun leur bibliothèque de jeux.

Le système annoncé par Steam semble bien conçu. Chaque personne d’une famille peut ainsi accéder aux jeux des autres, les installer et y jouer. À condition que le jeu prenne en charge cette capacité et ne fasse pas partie des quelques cas non supportés, comme les titres réclamant un compte tiers ou un abonnement.

Les titres obtenus par le partage familial sont rassemblés dans la colonne de gauche de la Bibliothèque. Chaque joueur au sein du groupe a ses propres sauvegardes et succès. Le jeu hors ligne est même pris en charge. Plusieurs personnes ne pourront cependant pas jouer au même jeu en même temps : au-delà de la première, il faudra acheter une licence supplémentaire par personne.

Le nouveau partage familial s’accompagne aussi d’un nouveau contrôle parental, pour se mettre en phase avec ce que l’on trouve habituellement dans ce type de mécanisme. Par exemple, les parents pourront paramétrer plus finement les titres auxquels ont accès leurs enfants, bloquer les achats et le tchat, recevoir un rapport d’activité, valider une demande de temps supplémentaire, etc.

☕️ Le Bloc-notes de Windows aura bientôt un correcteur orthographique

21 mars 2024 à 05:41
Windows 11

Si le Bloc-notes est longtemps resté inchangé dans Windows, la version pour Windows 11 a déjà reçu de nombreuses améliorations. L’année dernière, il a notamment reçu des onglets et un enregistrement automatique des modifications.

Selon l’utilisateur PhantomOcean3 sur X, à qui l’on doit diverses autres découvertes, une prochaine mouture de l’application sera munie d’un correcteur orthographique. À la manière de celui trouvé dans Word (souvent pas bien malin d’ailleurs dans ses suggestions), il disposera même d’une correction automatique pour les fautes courantes.

Pour ne pas risquer de l’imposer dans des cas inutiles, le Bloc-notes devrait laisser l’utilisateur choisir les types de fichiers sur lesquels appliquer la correction : txt, md, srt, ass, lrc et lic. Les options de l’application viennent en outre d’être remaniées et réparties en trois catégories dans la dernière révision pour le canal Canary : Apparence, Formatage du texte et À l’ouverture.

PanhtomOcean3 a effectué des manipulations inconnues pour débloquer ces fonctions, mais on imagine qu’elles apparaîtront bientôt dans un canal Insider de Windows.

☕️ Il y aura bien un Office 2024 cette année

21 mars 2024 à 05:42
Logo de Microsoft Office

On ne sait jamais quand Microsoft arrêtera la commercialisation des licences perpétuelles d’Office, mais ce n’est visiblement pas cette année, ni dans trois ans. L’éditeur a garanti qu’il y aurait au moins encore une autre version après la nouvelle.

Office 2024 sera disponible pour les personnes n’aimant pas l’idée d’un abonnement. Il s’agira d’un instantané des améliorations apportées tous les mois par les formules 365 et contenant Word, Excel, PowerPoint et Outlook.

Ces versions sont toujours garanties cinq ans. À l’inverse des abonnements toutefois, elles ne reçoivent que des correctifs de bugs et de sécurité. Les fonctions ne sont pas améliorées dans le temps. Il n’y a pas non plus de fonctions de collaboration, le passage à 1 To pour OneDrive, des capacités dopées à l’IA ni d’accès au Copilot.

Le prix de la licence est toujours de 149 euros, mais il sera cette fois 10 % plus cher pour la branche LTSC réservée aux entreprises.

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