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☕️ La formule gratuite de GeForce Now affichera de la publicité à partir du 5 mars

28 février 2024 à 06:01
Logo de GeForce Now

Certains diront que c’était couru d’avance : la formule gratuite de GeForce Now affichera des publicités à compter du 5 mars, dans moins d’une semaine.

The Verge rapportait il y a deux jours que le changement était en préparation pour le 28 février, mais que NVIDIA avait confirmé l’erreur.

Pour nos confrères, l’ajout de la publicité semble une erreur tactique. Le service de streaming de jeux vidéo est en effet impressionnant dans ses capacités, mais pas la version gratuite. Limitée techniquement, elle ne permet que des sessions d’une heure. La publicité s’affichera d’ailleurs pendant le temps d’attente au lancement d’un jeu.

NVIDIA a promis l’arrivée d’un pass d’une journée. Commercialisé 7,99 dollars, il débloquera toutes les fonctions de la version Ultimate pendant 24 heures, avec la puissance d’une RTX 4080 et la compatibilité G-Sync. En attendant, la formule Ultimate est proposée à 21,99 euros par mois, ou 109 euros pour six mois.

Au cours des derniers mois, la plupart des sociétés proposant une forme de streaming ou une autre ont augmenté leurs tarifs et introduit des publicités dans des formules plus accessibles. Toutes citent à chaque fois l’augmentation des coûts opérationnels.

Le Forum sur l’information et la démocratie propose de taxer l’IA pour financer la sécurité de l’information

28 février 2024 à 13:00
Technology ain't neutral 101
representation onirique du pouvoir et de l'argent qui circule en ligne grâce aux outils numériques.

Le Forum sur l’information et la démocratie publie ce 28 février un riche rapport sur les moyens d’assurer le contrôle démocratique de l’IA dans l’espace informationnel. Next y a eu accès en avant-première.

Créer un système de certification des entreprises créatrices de systèmes d’intelligence artificielle (IA) ; créer des règles spécifiques donnant aux médias et aux journalistes le droit de savoir (comment leur contenu est utilisé), le droit de se retirer (opt out) et le droit à une compensation équitable en cas d’utilisation de leurs productions pour l’entraînement de modèles ; taxer les revenus des constructeurs de systèmes d’IA pour financer la sécurisation de l’espace public numérique et l’éducation du grand public au fonctionnement de ces nouvelles technologies…

Telles sont certaines des multiples recommandations formulées par le Forum sur l’information et la démocratie dans le riche rapport de 150 pages qu’il publie ce 28 février. Un projet de plus parmi les multiples travaux en cours à travers la planète pour encadrer l’IA ? Oui et non : auprès de Next, la Policy manager du Forum Katharina Zügel pointe que la plupart des projets de lois et de traités « se penchent sur l’IA au sens large. Avec ce travail-ci, le Forum sur l’information et la Démocratie s’intéresse spécifiquement aux effets de ces technologies sur l’espace informationnel ».

Par ailleurs, le rapport ne se cantonne pas à la question de la régulation, mais propose une approche plus holistique : « on y aborde les questions de réglementations et de gouvernance, mais on y formule aussi des recommandations pour les développeurs et les déployeurs d’IA, on réfléchit à des mécanismes d’incitations pour encourager le déploiement de systèmes éthiques, on s’intéresse au rôle des citoyens, des organisations de la société civile, du monde académique… »

Inclusion, travail de recherche et mécanismes de promotion de la confiance


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Google paye des éditeurs d’information pour entraîner une nouvelle plateforme d’IA générative

28 février 2024 à 14:00
🎧 Age of Anxiety II
des journaux

Selon les informations d’Adweek, Google a lancé un nouveau programme avec lequel elle demande à des médias indépendants de tester une nouvelle plateforme d’outils génératifs contre rémunération « à cinq chiffres » sur l’année.

Le mois dernier, Google a lancé un programme privé à destination de plusieurs éditeurs indépendants, selon les informations d’Adweek. Le principe : leur fournir en avant-première l’accès à une nouvelle plate-forme d’intelligence artificielle, en échange de données analytiques et de retours des testeurs.

Pour les éditeurs, l’accord implique d’utiliser une suite d’outils pour créer un volume préétabli de contenus pendant un an. En face, ces médias reçoivent une somme mensuelle qui, au total, aboutit à un montant « à cinq chiffres » sur l’année, ainsi que des outils pour créer des publications adaptées à leur ligne éditoriale.

De la « bouillie d’IA » pour pas cher ?


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Sécurité des routeurs : le FBI démontre une nouvelle fois l’ampleur du problème

28 février 2024 à 14:28
Retravaillons les bases
Photo d'une pince coupante

Dans un communiqué, le FBI présente le compte rendu d’une opération de nettoyage dans de nombreux routeurs utilisés pour perpétrer des attaques. Les résultats, en demi-teinte, illustrent la complexité d’une situation qui dure depuis longtemps : le manque de suivi dans la sécurité des routeurs.

Le 15 février, le FBI a annoncé les résultats d’une vaste opération menée contre un réseau qui comprenait « des centaines de routeurs » de type SOHO (Small office & Home office, petits bureaux et bureaux à domicile). Cette infection, de type botnet, était orchestrée – selon le FBI – par le GRU, la direction générale des renseignements de l’État-Major des Forces armées de la fédération de Russie. Le groupe a reçu plusieurs sobriquets avec le temps : APT 28, Sofacy Group, Forest Blizzard, Pawn Storm, Fancy Bear et Sednit.

La campagne sort toutefois de l’ordinaire : les pirates n’ont pas infecté directement les équipements visés, ils ont repris une infection précédente. En l’occurrence, ils se sont tournés vers des routeurs de la gamme EdgeRouter d’Ubiquiti, très présents dans les petites structures, déjà infectés par le malware Moobot. Ce dernier avait pu être installé à cause de configurations par défaut non modifiées, en particulier le mot de passe administrateur. Il s’agit pourtant d’une règle élémentaire de sécurité.

L’opération du FBI s’est faite conjointement avec des partenaires internationaux, sans préciser lesquels. On sait cependant que la fondation Shadowserver et le Threat Center de Microsoft ont joué un rôle. « Dans cette affaire, les services de renseignement russes se sont tournés vers des groupes criminels pour les aider à cibler les routeurs des particuliers et des entreprises, mais le ministère de la Justice a déjoué leur stratagème. Nous continuerons à perturber et à démanteler les outils cyber malveillants du gouvernement russe qui mettent en péril la sécurité des États-Unis et de nos alliés », s’est enorgueillie l’agence.

APT28 s’est glissé dans un botnet existant


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[Màj] Vente des contenus d’Automattic à MidJourney et OpenAI : JetPack non concerné

29 février 2024 à 07:40
C'était automatique
Deux requins étiquetés par portions avec les marques des entreprises d'IA génératives nagent dans l'océan

404 Media a eu accès à des documents internes d’Automattic, entreprise qui possède Tumblr et WordPress.com, montrant qu’elle prépare la vente de contenus publiés par ses utilisateurs à MidJourney et OpenAI.

Mise à jour du 29 février 2024 à 8h40 : Ajout de la réaction de Brandon Kraft, directeur de l’ingénierie des produits JetPack chez Automattic, expliquant que les sites utilisant ce plugin ne sont pas concernés.

Article publié initialement le 28 février à 16h12 :

Le site d’information spécialisé 404 Media, créé par des anciens de Vice, a révélé qu’Automattic, maison mère de Tumblr et WordPress.com, envisage sérieusement de vendre l’accès à certaines données de ses utilisateurs aux entreprises d’intelligence artificielle générative Midjourney et OpenAI.

En phase de préparation


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☕️ Axel Springer et 32 autres médias déposent une plainte à 2,1 milliards d’euros contre Google

29 février 2024 à 05:54
Balance de la justice

Accompagné de 32 autres médias européens, le groupe allemand Axel Springer a déposé plainte le 28 février contre Google, dénonçant ses pratiques publicitaires. Ils demandent 2,1 milliards d’euros de dommages et intérêts.

Aux côtés de l’éditeur allemand du tabloïd Bild, du journal Die Welt ou du média spécialisé Politico, Reuters rapporte la présence de groupes médias implantés en Autriche (comme Krone), en Belgique (DPG Media), en Bulgarie, en République Tchèque, au Danemark (TV2, Danmark A/S), en Finlande, en Hongrie, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Norvège, en Pologne, en Espagne (Prensa Iberica), en Suisse (Ringier) et en Suède.

Leurs avocats déclarent que « les entreprises de médias concernées ont subi des pertes dues à la moindre compétitivité du marché », cette dernière étant « le résultat direct de l’inconduite de Google ».

Ils citent par ailleurs l’amende de 220 millions d’euros prononcée par l’Autorité de la concurrence française contre Google en 2021, ainsi que les travaux de la Commission européenne sur ses pratiques anti-concurrentielles dans le domaine publicitaire.

☕️ Telegram va ouvrir largement sa plateforme de publicité

29 février 2024 à 05:55
Les icones des applications telegram signal whatsapp line et wechat affichées sur un écran de smartphone.

Sur sa propre plateforme, Pavel Durov a annoncé l’ouverture en mars de la plateforme publicitaire de Telegram « à tous les annonceurs dans près de cent nouveaux pays ».

Les propriétaires de canaux Telegram recevront 50 % des revenus faits via la publicité affichée sur leurs canaux. Les paiements se feront exclusivement dans la cryptomonnaie Toncoins déjà utilisée par Telegram pour d’autres fonctionnalités. Le PDG de Telegram espère créer un « cercle vertueux dans lequel les créateurs de contenu pourront soit encaisser leurs Toncoins, soit les réinvestir dans la promotion et l’amélioration de leurs chaînes ».

☕️ Apple aurait mis fin au développement de son véhicule électrique

29 février 2024 à 05:56
logo apple en devanture de boutique

Selon le souvent bien informé Mark Gurman (Bloomberg), Apple aurait stoppé son projet Titan. Ce dernier existait depuis au moins 2014 et visait le développement d’un véhicule électrique.

La mise à mort du projet aurait été annoncée en interne mardi. Toujours selon Gurman, 2 000 personnes travaillaient sur ce projet. Jeff Williams, directeur des opérations, et Kevin Lynch, vice-président chargé du projet, seraient à l’œuvre en ce moment pour reclasser les employés concernés.

Gurman ajoute qu’une bonne partie devrait être transférée vers la division en charge de l’intelligence artificielle. Un domaine où Apple est attendue de pied ferme, la société étant la seule des « big techs » à ne rien avoir annoncé encore dans le domaine de l’IA générative.

Il n’est pas certain cependant que tout le monde puisse être recasé à d’autres postes. Fermer une division de 2 000 personnes entraine souvent des licenciements. C’est ce que pense Gurman : une vague serait prévue, dont l’ampleur est inconnue.

Bloomberg rapporte également que la situation financière de l’entreprise poserait question. Le Vision Pro représente son seul vrai nouveau secteur d’activité depuis le lancement de l’Apple Watch en 2015. La voiture était donc attendue, quand bien même le tarif de 100 000 dollars était envisagé, sans que l’on sache à quoi il correspondait.

Comme l’indiquent toutefois nos confrères de MacGeneration, au moins une partie du travail effectué par les équipes devrait pouvoir être réexploité. C’est notamment le cas de tout ce qui touche à l’IA, puisque Apple rêvait d’un véhicule très largement automatisé.

Tim Cook, PDG de l’entreprise, vient d’ailleurs de promettre que l’année 2024 serait chargée en intelligence artificielle générative pour Apple. On ne sait pas encore sous quelle forme, mais Cook a évoqué son arrivée dans des produits cette année. Les yeux se tournent logiquement vers iOS 18 et macOS 15, dont la présentation devrait avoir lieu au printemps à la WWDC.

☕️ La conférence Ignite de Microsoft se déroulera du 18 au 22 novembre

29 février 2024 à 06:08
Logo de la conférence Ignite 2023 de Microsoft

Il y a deux semaines, Microsoft donnait rendez-vous pour sa Build annuelle les 21, 22 et 23 mai au Seattle Convention Center. C’est le lieu de rendez-vous pour les experts, ingénieurs et développeurs.

On apprend maintenant que l’autre grand rendez-vous annuel, la conférence Ignite se tiendra du 18 au 22 novembre à Chicago. Cet événement n’était pas revenu dans cette ville depuis 2015. Sans aucune surprise, le maitre mot de ces journées sera : intelligence artificielle.

☕️ Prime Video : la publicité dans les films et séries à partir du 9 avril

29 février 2024 à 06:17
Logo Prime Video

Fin 2023, le géant du Net annonçait l’arrivée de publicité dans ses programmes, avec une mise en place effective au 29 janvier 2024. Il est possible de les enlever, en payant 2,99 dollars par mois.

On a découvert par la suite que cela permettait de réactiver le Dolby Atmos et Vision. C’était auparavant inclus dans l’offre de base (avec l’abonnement Prime), mais Amazon s’était bien gardé d’expliquer que ces options nécessitaient aussi de payer.

On attendait de savoir quand ce sera le tour de la France. Nous le savons désormais : le 9 avril 2024. « Les films et séries Prime Video incluront de la publicité en quantité limitée. Cela nous permettra de continuer à investir dans des contenus attractifs et d’augmenter nos investissements sur le long terme », se justifie l’éditeur dans un email envoyé à ses abonnés.

Comme aux États-Unis, il est possible de passer à la caisse : « Nous proposerons également une nouvelle option sans publicité pour 1,99 euro de plus par mois ».

☕️ Plus de 650 licenciements chez Electronic Arts

29 février 2024 à 06:26
Licenciement

Electronic Arts va licencier 5 % de ses effectifs, soit un peu plus de 650 personnes, selon Engadget qui se fonde sur un document déposé à la SEC (Securities and Exchange Commission). Le FPS Star Wars développé par Respawn (qui appartient à EA) serait annulé, ajoute IGN.

Selon le site Layoffs.fyi qui tient les comptes, on est à 182 compagnies qui ont annoncé des licenciements depuis le début de l’année, pour plus de 46 000 employés sur le carreau.

☕️ Tails est disponible en version 6.0

29 février 2024 à 06:37
Tails

Tails est un système d’exploitation amnésique et anonyme. C’est pour cela qu’il est prisé par les journalistes, défenseurs des libertés et lanceurs d’alerte. La version 6.0 vient d’être mise en ligne, avec Debian 12 (Bookworm) et GNOME 43 aux commandes.

La sécurité est toujours au cœur du système d’exploitation, en témoigne par exemple une nouvelle protection contre les périphériques USB : « lorsque vous n’êtes pas à votre ordinateur, Tails 6.0 ignore tout périphérique USB branché lorsque votre écran est verrouillé ».

Signalons aussi l’arrivée d’un mode sombre et/ou liseuse (les deux sont combinables), des captures d’écran plus simples, le montage automatique de périphériques externes, la détection d’erreur sur le stockage persistant, etc.

Les logiciels sont également mis à jour : Tor passe en version 13.0.10, Electrum en 4.3.4, KeePassXC en 2.7.4, etc. Tous les détails se trouvent dans les notes de version.

Dans l’ombre, l’ANSSI diffuse ses indicateurs de compromission

29 février 2024 à 07:37
Pierre, feuille, CSIRT
ANSSI

Depuis le début de l’année 2020, l’ANSSI propose des « marqueurs » de compromission pour détecter, et donc traiter au plus vite, une menace sur le réseau d’une entreprise. Ces indicateurs, « qualifiés ou non par l’ANSSI, sont partagés à des fins de prévention ». Les premiers ont été mis en ligne en février 2020 suite à l’attaque de Bouygues Construction par le groupe de pirates TA2101 avec le rançongiciel Maze.

Comme nous l’expliquions récemment, l’ANSSI ne publie quasiment plus aucun indicateur de compromission depuis maintenant deux ans. L’année dernière, une seule exception avec FIN 12 en septembre 2023. Il faut remonter à décembre 2021 pour retrouver un indicateur. En 2021, six indicateurs ont été mis en ligne, contre cinq en 2020, la première année des indicateurs.

Lors de la conférence de presse sur le panorama des cybermenaces, et alors que la pression des attaquants se fait de plus en plus forte (notamment par des Russes), nous avons demandé à Vincent Strubel (directeur général de l’ANSSI) et Mathieu Feuillet (sous-directeur opérations) pourquoi les indicateurs étaient aux abonnés absents.

Ne pas dévoiler trop vite son jeu


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Plan France THD : stupeur et tremblements suite aux coupes budgétaires

29 février 2024 à 10:21
Ça va couper chérie !
la guerre et la jungle de la fibre en France parodiée en référence à Platoon

Les premières réactions en réponse à l’annonce des 155 millions d’euros sabrés dans le Plan France Très Haut Débit (THD) étaient la surprise, l’incompréhension et l’indignation. Et maintenant ? Il reste beaucoup de questions. Le financement du projet de fibrer Mayotte sauterait selon Ariel Turpin, contacté par Next.

Le décret n° 2024-124 du 21 février 2024 « portant annulation de crédits » n’a certainement pas fini de faire parler de lui. Au programme, la suppression de 10 milliards d’euros du budget de l’État, dont 904 millions (excusez du peu) pour la recherche et à l’enseignement supérieur.

Sur le Plan France Très Haut Débit (déploiement de la fibre en France), près de 117 millions d’euros (116 811 505 euros précisément, soit 27 % de son budget 2024) sont sabrés. Près de 38 millions d’euros (37 811 505 euros) d’autorisations d’engagement sont aussi annulés.

La différence entre autorisations d’engagement et crédits de paiement est détaillée sur cette page du ministère de l’Économie. Les autorisations d’engagement sont « la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées », elles « sont entièrement consommées dès l’origine de la dépense ». Les crédits de paiement représentent de leur côté « la limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l’année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations d’engagement ».

Sans surprise, les réactions sont vives du côté des fédérations et des associations impliquées dans le déploiement de la fibre en France. D’autant que le FTTH a vocation à remplacer le cuivre comme service universel. Les lignes permettant d’utiliser le xDSL sont d’ailleurs en train d’être coupées (la procédure s’étendra jusqu’en 2030).

Inquiétude, indignation et aucune concertation


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Chine, Russie… Joe Biden veut interdire l’envoi de données sensibles américaines à six pays

29 février 2024 à 14:30
Fort de roquefort
Photo de la Maison-Blanche

Joe Biden a publié hier un décret présidentiel demandant officiellement au ministère de la Justice de rédiger des règles strictes sur la vente de données à l’encontre de six pays, dont la Chine et la Russie. Sur fond de tensions géopolitiques, la Maison-Blanche souhaite mieux protéger certaines catégories d’informations personnelles sensibles.

Le nouveau décret présidentiel « constitue la mesure la plus importante jamais prise par un président pour protéger la sécurité des données des Américains », indique la Maison-Blanche. Il « autorise le procureur général à empêcher le transfert à grande échelle de données personnelles d’Américains vers des pays préoccupants et prévoit des garanties pour d’autres activités susceptibles de permettre à ces pays d’accéder à des données sensibles ».

Plus de données sensibles pour six pays


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☕️ KDE 6 disponible en version finale

29 février 2024 à 14:47
KDE Plasma 6

La nouvelle version majeure de KDE est là. Du moins, elle le sera prochainement, quand les paquets correspondants seront arrivés dans les distributions classiques. Ce sera notamment le cas de Fedora 40, mais elle ne sera a priori pas présente dans la prochaine Kubuntu. Les systèmes en rolling release, comme Arch Linux, sont normalement servis depuis hier.

Les nouveautés de KDE 6 sont aussi importantes que nombreuses, comme nous l’avions indiqué dans un article dédié en décembre, lors de la première bêta. Sous le capot, les développeurs ont bouclé deux gros travaux : le passage à Qt6 et la compatibilité complète avec Wayland.

Les personnes qui souhaiteraient tester KDE 6 avant son arrivée dans les distributions peuvent récupérer l’image ISO de KDE neon. Cette distribution est proposée par l’équipe de KDE, sur une base Ubuntu LTS, et inclut toujours la dernière révision de l’environnement.

OpenAI contre-attaque et accuse le New York Times d’avoir « hacké » ses produits

29 février 2024 à 15:27
Façade du bâtiment du New York Times

Alors que l’entreprise d’intelligence artificielle est, depuis décembre, visée par une plainte du journal américain, OpenAI répond maintenant devant les tribunaux en accusant le New York Times d’appuyer son action judiciaire sur le hacking de ses modèles.

En décembre dernier, le New York Times attaquait OpenAI et Microsoft pour violation du copyright. Le journal considère que les deux entreprises leaders du monde de l’IA générative ont violé le copyright de ses archives et le concurrencent de manière déloyale.

Dans sa plainte, le média américain affirme que Microsoft et OpenAI ont utilisé des millions de ses articles pour entrainer leurs grands modèles de langage au cœur de leurs outils d’intelligence artificielle générative ChatGPT, Bing Chat et Copilot.

OpenAI a d’abord, en janvier, répondu sur le terrain de la communication publique en expliquant qu’elle considérait que l’entrainement de ses modèles sur des contenus accessibles était un usage raisonnable encadré par le « fair use » des contenus sous copyright aux États-Unis.

Mais le leader de l’IA générative passe maintenant à la contre-offensive juridique. Dans une déclaration écrite [PDF] déposée lundi 26 février à la cour fédérale du District sud de New York, OpenAI explique à la justice américaine qu’elle considère que le journal a dû « hacker » ses produits pour sortir ses exemples.

« Hack » et violation des conditions d’utilisation

Alors que dans sa plainte, le New York Times vantait la qualité de ses articles, mettant en avant son travail important de production de journalisme de « classe internationale », d’investigation, d’informations exclusives, de journalisme spécialisé, de critique et d’analyse, etc., les avocats d’OpenAI rétorquent que « les allégations contenues dans la plainte du Times ne répondent pas aux normes journalistiques rigoureuses qui font sa renommée ».

Le journal américain reproche à OpenAI et à Microsoft une concurrence déloyale en fournissant aux utilisateurs de leurs outils des contenus quasi-complets. Pour prouver ses accusations, le New York Times a assorti sa plainte de plusieurs exemples qui permettent de constater que les utilisateurs de ChatGPT peuvent accéder au quasi-verbatim de ses articles sous paywall.

Mais l’entreprise argue que le journal a utilisé de façon problématique son outil pour en arriver là. « La vérité, qui apparaîtra au cours de cette affaire, est que le Times a payé quelqu’un pour hacker les produits d’OpenAI », affirment les avocats de l’entreprise d’IA générative dans leur déclaration écrite.

Ils ajoutent qu’ « il leur a fallu des dizaines de milliers de tentatives pour générer les résultats hautement anormaux » qui servent d’exemples dans la plainte du New York Times, suggérant que cela n’a rien d’une utilisation ordinaire.

Pour les avocats d’OpenAI, « contrairement aux allégations de la plainte, ChatGPT n’est en aucun cas un substitut à un abonnement au New York Times. Dans le monde réel, les gens n’utilisent pas ChatGPT ou tout autre produit d’OpenAI à cette fin. Ils ne le pourraient d’ailleurs pas ».

Bug ou feature ?

Comme dans sa communication publiée le mois dernier, l’entreprise assure que c’est l’exploitation d’un bug dans son système qui a permis de générer ces exemples. Elle rappelle qu’elle s’est « engagée à [le] corriger » et que l’exploitation de ce « bug » viole « de manière flagrante les conditions d’utilisation d’OpenAI ».

Une partie de la discussion devrait tourner autour de cette question, que nous connaissons bien dans le numérique : est-ce un bug ou une fonctionnalité ? Ou encore, est-ce une erreur corrigeable ou une propriété du système mis en place qui peut être atténuée ou cachée, mais inhérente à la conception ? Mais alors que les utilisateurs sont habitués à se poser cette question, ici, c’est la justice américaine qui va devoir trancher.

« Fair use » ou « vol »

L’autre sujet sur lequel les avocats du New York Times et ceux d’OpenAI vont argumenter pendant cette action en justice est la qualification de « fair use » pour l’usage de millions de contenus afin d’entraîner les IA génératives.

Dans sa plainte, le journal affirme n’avoir « jamais donné l’autorisation à aucune entité, y compris les accusés, d’utiliser son contenu à des fins d’IA générative ». Mais OpenAI considère que « qu’il est clair depuis longtemps que l’utilisation non consommatrice de matériel protégé par le copyright (comme la formation de grands modèles de langage) est protégée par le « fair use » ».

L’entreprise donne des exemples d’utilisation du fair use en montrant avec ironie que le New York Times l’utilise (ce qui n’est pas très étonnant) mais aussi que le fair use a été utilisé en justice pour « protéger des innovations utiles comme l’enregistrement vidéo à domicile, la recherche sur internet, les outils de recherche de livres, la réutilisation d’API, et bien d’autres encore ».

Mais ici, nous sommes dans un cas un peu différent puisque c’est l’utilisation de millions de contenus entiers par une seule entité commerciale qui est pointée par le journal. C’est d’ailleurs en ce sens que ce cas est très suivi : il pourrait instaurer une jurisprudence sur l’utilisation massive par les entreprises d’IA génératives de contenus créés par d’autres.

[MàJ] Dépôt de bilan de Point de Contact : désaccords entre le spécialiste des signalements et le CIPDR

7 mars 2024 à 08:20
Silence éloquent

Spécialisée dans le signalement des contenus illicites, Point de Contact a entamé les démarches pour déposer le bilan suite à un défaut de financement. Auprès de Next, son président revient sur ses difficultés et le secrétariat d’État chargé de la citoyenneté et de la ville explique la suspension d’une subvention jusqu’ici versée annuellement.

Mise à jour du 7 mars 09h20 : ajout des réactions de Point de Contact à la réponse du CIPDR

Mise à jour du 6 mars 13h20 : ajout des réponses du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR)

Article publié initialement le 29 février à 17h49 :

Privée de financements, l’association Point de Contact, spécialisée depuis 26 ans dans la fourniture d’outils pour signaler les contenus illicites en ligne, a entamé les démarches pour déposer le bilan.

« En 2023, sur un total de plus de 30 000 signalements reçus, nous en avons transmis 10 000 aux autorités », indique son président Jean-Christophe Le Toquin. En 2022, les trois quarts de ces remontées concernaient de l’exploitation sexuelle de mineurs.

L’association a par ailleurs lancé en novembre 2023 l’initiative DISRUPT pour aider les victimes mineures et majeures de diffusion non consentie de contenus intimes. En quatre mois, elle revendique 700 signalements de publications de ce type.

Faute d’argent, cela dit, la structure semi-publique devrait fermer. Habituellement, « nous avons un budget de 600 000 euros, dont un tiers vient de la Commission européenne, un tiers de l’État français, et un tiers de nos membres, qui regroupent une série de petits fournisseurs de technologies et les grandes plateformes », explique son président.

Sauf que l’année passée, « patatras ». L’association espérait reconduire l’accord triennal selon lequel le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) lui accordait une subvention de 226 000 euros. « Je m’interroge vraiment sur le bénéfice collectif » de cet abandon, indique Jean-Christophe Le Toquin. « Aujourd’hui, il n’y a pas équivalent à ce que nous faisons. Que l’on meure, en quoi ça aide les victimes, l’écosystème [de protection des internautes, ndlr], l’État, même ? »

Auprès de Next, le CIPDR explique que les « nombreux contrôles et inspections diligentés dans le cadre du fonds Marianne » ont provoqué l’ouverture d’une mission d’audit interservices, et que cette dernière a relevé plusieurs éléments qui l’on conduit « à ne pas attribuer de subvention en 2023 ». Parmi eux : un défaut d’accomplissement des missions financées en 2022, un faible nombre de signalements adressés à la plateforme PHAROS, et un non-respect de certaines règles de subventionnements.

Point de Contact rejette les accusations et s’étonne de découvrir les problématiques relatives au nombre de signalements par voie de presse.

Course de fonds


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☕️ Vivaldi 6.6 peut forcer le thème sombre sur tous les sites

1 mars 2024 à 05:38
Vivaldi

Le navigateur reçoit sa première mise à jour majeure de 2024, avec encore une fois bon nombre de nouvelles fonctions. L’une des principales est l’ajout dans les paramètres d’une section « Apparence du site web » permettant de forcer un thème sombre sur tous les sites.

Parmi les autres nouveautés, signalons une traduction décrite comme beaucoup plus rapide et de meilleure qualité pour Vivaldi Translate (issue d’une collaboration avec Lingvanex). Vivaldi précise que 108 langues sont prises en charge et qu’elle ne collecte aucune information « sur vous ou les pages que vous visitez ».

Vivaldi 6.6 introduit également une fonction amplement réclamée par la communauté, selon l’éditeur : le support des panneaux latéraux par les extensions. Ces dernières peuvent maintenant utiliser l’API Side Panel pour influer sur les panneaux existants ou en créer de nouveaux.

De nouveaux filtres ont aussi été ajoutés dans la recherche du client Mail, par exemple pour trouver du texte dans le message ou uniquement dans l’en-tête, cibler un dossier spécifique, une plage de dates, un destinataire ou un expéditeur, un objet, etc.

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