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☕️ Apple rétablit le compte développeur d’Epic Sweden AB

11 mars 2024 à 05:58
Apple vs EU : le bras de fer

La nouvelle a été confirmée à MacRumors. Apple ne fournit pratiquement aucune explication : « Epic s’est engagée à respecter les règles, y compris notre politique sur le DMA, dans nos conversations avec l’entreprise. En conséquence, Epic Sweden AB a été de nouveau autorisée à signer le contrat de développement et rejoindre le programme Apple Developer ».

Rappelons que ce compte avait été brutalement fermé par Apple la semaine dernière. Cupertino n’avait que peu expliqué ses raisons. La société s’était contentée d’affirmer que le comportement passé d’Epic laissant présager que les conditions du contrat ne seraient pas honorées. En outre, Apple n’avait pas apprécié les critiques d’Epic à l’encontre des changements annoncés par la pomme pour se conformer au DMA.

Rapidement, la Commission européenne avait indiqué qu’elle se penchait sur l’affaire, exigeant d’Apple des « explications supplémentaires ». Il est probable que la pression politique ait motivé Apple à changer son fusil d’épaule.

☕️ TikTok pourrait être interdite aux États-Unis

11 mars 2024 à 05:59
TikTok

Jeudi 7 mars, un nouveau projet de loi a été présenté aux États-Unis qui pourrait pousser l’entreprise chinoise ByteDance à vendre sa filiale responsable de l’application sur le sol américain, explique TechCrunch.

Ce projet intitulé « Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act » (loi sur la protection des Américains contre les applications contrôlées par des adversaires étrangers) veut rendre illégale la distribution de logiciels ayant des liens avec des adversaires des États-Unis. La commission de l’énergie et du commerce de la Chambre des représentants ayant approuvé le texte à l’unanimité le 7 mars dernier, il devrait maintenant être présenté à la Chambre le mardi 12 ou le mercredi 13 mars.

TechCrunch indique que le texte cite explicitement TikTok et que l’App Store d’Apple et Google Play ne pourraient plus proposer l’application s’il est adopté, sauf si ByteDance vend l’application dans un délai de six mois.

Selon Reuters, le président Joe Biden a déclaré qu’il signerait la loi si la chambre l’adoptait.

Donald Trump s’est inquiété de cette possible interdiction, expliquant que « si vous vous débarrassez de TikTok, Facebook … doublera son chiffre d’affaires ». L’ancien président américain avait pourtant essayé d’interdire TikTok et WeChat en 2020, mais n’avait pas obtenu gain de cause.

☕️ Le bitcoin reste à plus de 60 000 euros

11 mars 2024 à 05:58
Bitcoin

Après de fortes hausses en 2021 (à plus de 50 000 euros), le bitcoin était redescendu aux alentours des 20 000 euros. Fin 2023, une tendance à la hausse s’est réinstallée pour grimper à plus de 60 000 euros cette fois-ci.

La barrière symbolique a été dépassée le 4 mars et la cryptomonnaie est restée au-dessus des 60 000 euros quasiment toute la semaine. En ce lundi matin, elle est à plus de 62 000 euros. Bien malin celui qui arrivera à prédire la suite…

☕️ SpaceX pourrait lancer son troisième test en vol de Starship dès le 14 mars

11 mars 2024 à 06:23
Starship

L’entreprise américaine semble être prête, mais il lui reste à obtenir le feu vert pour le décollage, comme elle l’explique dans un communiqué : « Le troisième vol d’essai de Starship pourrait être lancé dès le 14 mars, sous réserve de l’approbation réglementaire ».

SpaceX détaille les différentes procédures qu’elle compte tester lors de cette mission : « la combustion et l’ascension des deux étages, l’ouverture et fermeture de la porte de la charge utile de Starship, une démonstration de transfert d’ergols pendant la phase de descente de l’étage supérieur, le tout premier rallumage d’un moteur Raptor dans l’espace et une rentrée contrôlée de Starship ».

Starship devrait venir se poser dans l’océan Indien si tout se passe bien. Une diffusion en direct est prévue et débutera 30 minutes avant le lancement. La date est encore à confirmer.

Dans les télécoms, la fibre est en tête des litiges

11 mars 2024 à 08:57
Surprenant ? Non…

La Médiatrice des Communications Électroniques (Valérie Alvarez) a présenté vendredi dernier son rapport d’activité sur l’année 2023. L’occasion de prendre la température en regardant ce qui se passe du côté des litiges. Les grandes lignes ne devraient surprendre personne.

Les détails sont toutefois intéressants à analyser. La médiatrice note, par exemple, une forte hausse des « demandes d’indemnisations trop importantes, non justifiées ou non argumentées de la part des consommateurs ».

Moins de litiges, mais beaucoup de demandes irrecevables

Ses services ont reçu 7 631 demandes l’année dernière (84 % en ligne et 16 % par courrier), en baisse de 15 % par rapport à 2022. Le médiateur explique que cela confirme « la tendance baissière du volume de saisines constatée en 2022, qui avait été amorcée en 2018 et 2019 mais enrayée par les deux années de pandémie ».

La médiation des télécoms y voit le « fruit d’une meilleure gestion des clients par les professionnels et aussi du ralentissement du déploiement et des raccordements à la fibre optique ». En effet, de nombreux litiges concernent l’installation de la fibre optique dans les logements.

37 % seulement de dossiers recevables, à cause de clients trop pressés


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L’armée française veut devenir « le n°1 en Europe de l’IA militaire et dans le Top 3 mondial »

11 mars 2024 à 09:34
Résoudre un conflit à l'Amiad
L'IA sur le terrain militaire

La nouvelle Agence ministérielle de l’intelligence artificielle de défense (Amiad), dirigée par un Polytechnicien passé par Google, sera dotée de son propre supercalculateur classifié, d’une enveloppe d’environ 300 millions d’euros par an, et de 300 ingénieurs, chercheurs, doctorants civils et militaires.

Dans une interview aux Échos, Sébastien Lecornu, ministre des Armées, annonce la création d’une Agence ministérielle de l’intelligence artificielle de défense (Amiad).

Elle « sera dotée de moyens importants, avec une enveloppe d’environ 300 millions d’euros par an », sur les 2 milliards d’euros qui seront dévolus à l’intelligence artificielle en matière de défense entre 2024 et 2030.

« Surtout, elle sera dotée de son propre supercalculateur classifié », précise le ministre, qui « sera le plus gros calculateur dédié à l’IA et classifié en Europe ». Situé au Mont-Valérien à Suresnes, il permettra de « traiter souverainement des données secret-défense » (classification remplacée par « Très Secret » depuis 2021, ndlr) et « non protégées », mais pourra aussi profiter à d’autres ministères, ainsi qu’aux entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD).

Les armées pourront non seulement tester l’IA embarquée dans les systèmes d’armes « en maintenant un fort degré de protection », détaille le ministre, mais les industries de défense pourront aussi l’utiliser et le nourrir avec leurs données, « sans crainte d’espionnage ». Certaines entreprises de défense, les grandes comme les PME, pourront ainsi « travailler sur un espace militarisé secret ».

« Nous allons très vite lancer la procédure d’acquisition, afin de mettre en service ce supercalculateur en 2025 », via un investissement « qui sera sans doute compris entre 200 et 300 millions d’euros ».

De Villani à Google en passant par la DGA


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Le groupe de pirates russe Midnight Blizzard augmente la pression sur Microsoft

11 mars 2024 à 13:48
Une fuite dans le nuage
Le logo de Microsoft cassé fuit et une flaque s'est formée sur sa droite

Après avoir expliqué en janvier que des pirates russes du groupe Midnight Blizzard ont réussi à avoir accès aux boites mails de ses dirigeants, Microsoft annonce qu’ils ont, depuis, essayé de récupérer du code source et accéder à des systèmes internes.

Dans un billet de blog publié vendredi 8 mars, Microsoft indique que le groupe de pirates russe Midnight Blizzard (aussi connu sous le nom de Nobelium ou Cozy Bear, par ailleurs accusé de travailler pour un ou plusieurs services de renseignement russe) est toujours très activement en train de cibler la multinationale. Cette fois, leurs cibles sont des dépôts de code source et d’autres systèmes internes, ajoute l’entreprise.

Midnight Blizzard s’appuierait sur sa précédente attaque pour récupérer des données plus importantes : « ces dernières semaines, nous avons obtenu la preuve que Midnight Blizzard utilisait des informations initialement exfiltrées de nos systèmes de messagerie d’entreprise pour obtenir, ou tenter d’obtenir, un accès non autorisé. Il s’agit notamment d’accéder à certains dépôts de code source et à d’autres systèmes internes de l’entreprise. À ce jour, nous n’avons trouvé aucune preuve que les systèmes clients hébergés par Microsoft aient été compromis », déclare l’entreprise.

Microsoft a aussi prévenu la Securities and Exchange Commission (SEC, l’organisme américain de contrôle des marchés financiers) en utilisant les mêmes termes que dans son billet de blog.

Des conséquences encore floues


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GPU et IA (générative) : des annonces tous azimuts sur la HBM3E

11 mars 2024 à 14:15
High Bankable Memory

Les trois principaux fabricants de mémoire HBM (Micron, Samsung et SK Hynix) ont récemment annoncé de nouvelles puces HBM3E. Les promesses sont les mêmes : débits et densités toujours plus importants. Les fabricants de cartes graphiques sautent sur l’occasion pour doper leurs GPU. L’intelligence artificielle, notamment générative, est évidemment en ligne de mire.

La HBM (High Bandwidth Memory) est, comme son nom l’indique, de la mémoire avec une bande passante élevée. On la retrouve, par exemple, dans les cartes graphiques haut de gamme, utilisées particulièrement pour tout ce qui touche à l’intelligence artificielle.

La première génération est sortie en 2013. La HBM2 arrive en 2016, avec plusieurs générations au fil des années. Citons la HBM2E officialisée par le JEDEC bien longtemps après les premiers modules des fabricants. Elle correspond à la troisième génération de mémoire HBM2. Vient ensuite l’officialisation de la HBM3 en 2022. Le débit par broche atteint 6,4 Gb/s pour un débit maximum par puce de 819 Go/s.

AMD et NVIDIA lorgnent sur la HBM3E pour leur GPU haut de gamme


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☕️ Le CEA, le CNRS et Inria lancent un programme pour une robotique adaptée à l’être humain

12 mars 2024 à 05:40
Des robots jouets alignés et un peu ridicules

Dans le cadre du plan France 2030, le CEA, le CNRS et Inria vont piloter le programme national de recherche « Robotique organique » lancé ce lundi 11 mars, explique un communiqué de presse commun [PDF]. Il sera financé à hauteur de 34 millions d’euros sur huit ans.

« L’objectif est de créer une nouvelle génération de robots, capables d’interactions fluides et naturelles avec les utilisateurs et d’adaptation sociale dans leurs interactions », indiquent les trois institutions.

Dans leur communiqué, elles expliquent être consciente que « malgré d’immenses progrès technologiques, des questions demeurent quant à l’intégration des robots dans nos vies et notre société. Il est primordial aujourd’hui de concevoir la robotique différemment, afin qu’elle soit plus proche de l’homme et de la nature, plus souple et moins gourmande en ressources ».

☕️ Accord des pays européens sur les travailleurs des plateformes comme Uber et Deliveroo

12 mars 2024 à 05:41
Une femme avec de longues tresses ouvre un sac Uber Eats

Après plusieurs semaines de discussions, les États membres de l’Union européenne (UE) ont trouvé un accord sur la directive sur les travailleurs des plateformes.

La présidence belge du Conseil de l’UE s’est exclamé sur X : « De meilleures conditions de travail pour les livreurs de repas à domicile ! […] Cela améliorera les droits et les conditions de plus de 28,5 millions d’Européens travaillant dans ce secteur ».

Euractiv explique que les votes en faveur du texte « dans un esprit de compromis » de la Grèce et de l’Estonie, qui s’abstenaient jusque-là, ont brisé la minorité de blocage formée par l’Allemagne et la France.

Les pays européens devront donc créer une présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes. Mais, alors que le texte présenté en décembre comprenait une liste de critères, le texte adopté laisse toute latitude aux États pour décider ce qui fait qu’un travailleur de plateforme doit être considéré comme un salarié de l’entreprise.

La directive contient aussi une partie sur la gestion automatisée des ressources humaines avec une interdiction du traitement de données comme l’état psychologique des travailleurs, l’appartenance religieuse ou la sexualité. Les conversations privées et les activités des travailleurs en dehors de la plateforme ne peuvent, elles non plus, être collectées, remarque Euractiv.

Enfin, le texte prévoit que les décisions à propos de la rémunération, le licenciement ou la suspension doivent être prises par un humain et non décidées par un algorithme.

☕️ La Chine a elle aussi un plan pour se débarrasser des entreprises de la tech’ états-uniennes

12 mars 2024 à 05:55
Spiderman sur la Grande muraille de Chine

La Chine tente depuis des années de renforcer sa production dans tous les secteurs afin de parvenir à l’autosuffisance, rapporte Geo, et donc de se débarrasser des technologies états-uniennes.

Des sources anonymes ont confié au Wall Street Journal qu’une directive chinoise diffusée en septembre 2022, « Document 79 », vise à « Delete A », soit « effacer les États-Unis » dans le secteur de la tech.

Elle demande aux entreprises nationalisées de fournir chaque semestre un rapport sur le remplacement progressif de leurs logiciels américains par des équivalents chinois. Or, plus de 60 des 100 plus grandes entreprises chinoises sont possédées par le gouvernement, relève Geo.

Le South China Morning Post estime de son côté que le remplacement des technologies et équipements chinois de Huawei et ZTE aurait d’ores et déjà coûté quelque 5 milliards de dollars aux États-Unis.

Mais selon Jack Corrigan, un analyste du centre pour la Sécurité des Technologies Émergentes interrogé par la Commission d’examen des questions économiques et de sécurité des États-Unis et de la Chine, « éliminer toutes les [technologies et services] chinois des réseaux américains serait d’un coût prohibitif, voire impossible ».

☕️ Sam Altman de retour au conseil d’administration d’OpenAI

12 mars 2024 à 05:55
Illustration Back to the future Job

En novembre, OpenAI a vécu une semaine pour le moins agitée. L’entreprise a limogé son CEO Sam Altman, avant de le réintégrer quelques jours plus tard, avec un nouveau conseil d’administration.

Sam Altman était de nouveau CEO, mais sans faire partie du « board ». C’est désormais le cas, comme l’indique la société dans un communiqué. Nous ne savons toutefois toujours pas pourquoi Sam Altman avait été viré aussi rapidement par l’ancien conseil d’administration.

Quoiqu’il en soit, trois nouvelles personnes sont également ajoutées au conseil d’administration : Sue Desmond-Hellmann (ex-CEO de la fondation Bill and Melinda Gates), Nicole Seligman (ex-vice-présidente de Sony Corporation) et Fidji Simo (CEO et présidente de Instacart, ex-vice-présidente de Facebook).

Elles ont toutes les trois « de l’expérience dans la direction d’organisations mondiales et les environnements réglementaires complexes, y compris des antécédents dans les domaines de la technologie, des organisations à but non lucratif et de la gouvernance des conseils d’administration. Ils travailleront en étroite collaboration avec les membres actuels du conseil d’administration, Adam D’Angelo, Larry Summers et Bret Taylor, ainsi qu’avec Sam et la haute direction d’OpenAI », précise le communiqué.

☕️ Bobby Kotick (ex-Activision) souhaiterait racheter… TikTok

12 mars 2024 à 05:48
TikTok

Alors qu’une interdiction aux États-Unis plane de nouveau au-dessus de la tête de TikTok, le Wall Street Journal rapporte que Bobby Kotick (ex-patron d’Activision Blizzard avant le rachat par Microsoft) serait intéressé par un rachat de filiale américaine de TikTok.

« Kotick est à la recherche de partenaires. Lors d’un diner à une table à laquelle se trouvait notamment le PDG d’OpenAI Sam Altman, […] Kotick a lancé l’idée de s’associer pour acheter TikTok, selon des personnes familières avec la situation. OpenAI pourrait utiliser TikTok pour l’aider à former ses modèles d’IA », explique le Wall Street Journal.

Bobby Kotick aurait également « exprimé son intérêt » à cette opération au cofondateur de ByteDance, Zhang Yiming. Toujours selon nos confrères, le coût d’une telle opération se chiffrerait en centaines de milliards de dollars.

SFR revoit ses offres Fibre : « plus simples », du 8 Gb/s symétrique pour 44,99 euros par mois

12 mars 2024 à 09:07
Mais pas pour tout le monde…
FR BOx 8X

Après le lancement de la Freebox Ultra avec un débit symétrique de 8 Gb/s, SFR répond du tac au tac avec également jusqu’à 8 Gb/s sur son forfait Fibre Premium. Le site a été mis à jour il y a déjà plusieurs jours, mais aucune communication officielle n’avait été faite. C’est désormais le cas, avec une nouvelle brochure tarifaire.

La marque au carré rouge utilise pour rappel la technologie XGS-PON (X pour 10, S pour symétrique) pour son réseau « 10 Gb/s » alors que Free passe par du 10G-EPON (Ethernet Passive Optical Network). Nous avons déjà détaillé les deux technologies par ici.

8 Gb/s symétrique, mais toujours « sous réserve d’éligibilité »

Comme c’était déjà le cas en 2022 lors du lancement de la Box 8X, les 8 Gb/s sont accessibles « sous réserve d’éligibilité ». Comprenez que tout le monde ne peut pas en profiter, loin de là. Nous avions interrogé le fournisseur d’accès lors du lancement de son offre, qui nous précisait alors être « à près de 2 millions de prises éligibles ».

Nous avons testé sur plusieurs lignes : nous avons du 8 Gb/s symétrique, mais aussi beaucoup de 2 Gb/s partagés et 1 Gb/s. Attention également au test d’éligibilité, qui semble parfois s’emmêler les pinceaux, si l’on en croit des retours sur le forum La Fibre.

C’est une différence importante avec Free qui affirme pour rappel que sa nouvelle offre Freebox Ultra (8 Gb/s symétrique) est disponible pour « l’ensemble du pays […] soit près de 35 millions de foyers en France ». De son côté, SFR ne donne pas le nombre de lignes éligibles aux 8 Gb/s symétriques. Nous avons de nouveau interrogé le service presse.

Quoi qu’il en soit, pour profiter du 8 Gb/s il faut disposer du « module SFR Box 8X fourni sur demande ».

La première ligne testée ne permet pas d’avoir du 8 Gb/s symétrique, la seconde oui.

Pas d’engagement, pas de promotion… sauf sur Netflix ou Disney+


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La Commission européenne épinglée pour son utilisation de Microsoft 365 sans protéger suffisamment les données personnelles

12 mars 2024 à 13:26
Balayer devant son cloud
Drapeaux de l’Union européenne

Selon le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD), la Commission européenne a enfreint, dans son utilisation de Microsoft 365, certaines règles de protection clés du règlement sur le traitement des données à caractère personnel par les institutions (à ne pas confondre avec le RGPD). La commission a jusqu’au 9 décembre pour se mettre en règle.

Lundi 11 mars, le CEPD, l’autorité de contrôle indépendante des institutions européennes sur la protection des données, a épinglé la Commission européenne elle-même, car elle n’a pas respecté le règlement relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel par les institutions, organes et organismes de l’Union.

C’est le résultat de son enquête sur l’utilisation de Microsoft 365 par la Commission menée depuis mai 2021, après l’arrêt Schrems II.

Des données personnelles traitées en dehors de l’UE pas assez protégées


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☕️ Apple va permettre, sous conditions, de télécharger une application iOS depuis un site

12 mars 2024 à 14:41
iPhone 15

Dans un énième changement suite à l’entrée en vigueur des nouveaux règlements européens (DMA), Apple ouvre un peu plus son écosystème. Il avait déjà été annoncé que des boutiques alternatives à l’App Store pourraient être ouvertes, mais la société va plus loin avec Web Distribution qui sera disponible au printemps.

Comme son nom l’indique, cette fonctionnalité « permettra à des développeurs de distribuer leurs applications iOS aux utilisateurs de l’UE, directement à partir d’un site leur appartenant ». De leur côté, les utilisateurs devront d’abord « autoriser le développeur à installer des applications », cela se passera dans les paramètres de l’iPhone ». Cette fonctionnalité existe déjà sur Android.

Il faudra évidemment respecter plusieurs règles, notamment être membre de « l’Apple Developer Program depuis au moins deux années consécutives et disposer d’une app avec plus d’un million de premières installations en un an sur iOS, dans l’UE et au cours de l’année civile précédente ». Des frais peuvent également s’appliquer.

Deux autres changements sont indiqués : « les marketplaces peuvent choisir de proposer un catalogue d’applications provenant uniquement du développeur de la place de marché ». Enfin, plus de liberté est laissée pour la gestion des promotions sur un site externe.

SiPearl : le CPU Rhea2 dès 2025, dans un supercalculateur exascale européen en 2026

12 mars 2024 à 15:00
Dur passage de la théorie à la rhéalisation
SiPearl

SiPearl est une entreprise française (basée à Maisons-Laffitte) chargée de développer des processeurs pour les supercalculateurs exaflopiques européens. La société a pris du retard pour son premier processeur Rhea, mais la suite devrait s’accélérer. Rhea2 est prévu pour 2025 et fait les yeux doux au supercalculateur Jules Verne.

Session de rattrapage sur les partenariats et l’organisation de SiPearl

SiPearl a multiplié les partenariats en 2022 avec des sociétés de renom : AMD, Graphcore, Intel et NVIDIA. En avril 2023, la société bouclait un tour de table avec 90 millions d’euros (avec une participation d’Arm, d’Atos via sa branche Eviden et de French Tech Souveraineté). But de l’opération : pouvoir enfin « lancer Rhea, le microprocesseur basse consommation dédié au HPC ».

En septembre dernier, Marie-Anne Garigue (directrice de la communication chez SiPearl) nous expliquait que la commercialisation du processeur Rhea allait se faire en deux temps. Une annonce début 2024 – on l’attend toujours – quand « tous les tests auront été faits », puis la commercialisation dans le « courant de l’année », soit avec deux ans de retard.

Durant les derniers mois, SiPearl a renforcé son équipe. Cornelia Emmerlich est la nouvelle directrice juridique depuis février de cette année. Elle représente donc le groupe auprès des partenaires et des autorités publiques. Elle est aussi chargée « du pilotage juridique des prochains tours de financement ». De nationalité allemande, elle a « mené l’essentiel de sa carrière en France et en Allemagne dans de grands groupes internationaux ». Ce sont les deux pays où les supercalculateurs exascales seront installés, probablement pas une coïncidence.

En octobre 2023, SiPearl nommait Ian Jenks (présenté comme un spécialiste des sociétés technologiques) comme président de son conseil d’administration. On y retrouve aussi des représentants de French Tech Souveraineté, d’Eviden, deux d’Arm et d’un de la Banque Européenne d’Investissement. La liste complète est disponible ici.

Le supercalculateur JUPITER exploitera (entre autres) des CPU Rhea…


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« Gig economy » : un accord européen pour encadrer le travail via des plateformes

12 mars 2024 à 15:26
Présomption de salariat
Drapeau de l'Europe

Après plusieurs phases de blocages, notamment de la France, l’Union européenne trouve un accord sur son projet de directive relative au travail de plateformes.

Le 11 mars, les pays de l’Union européenne ont trouvé un accord sur la directive relative au travail via des plateformes numériques. Le but de la législation : mettre de l’ordre dans la « gig economy », celle des Uber et des Amazon. Par l’intermédiaire de ces grandes plateformes numériques, le secteur employait en effet plus de 28 millions de personnes à travers l’Union européenne en 2022 (l’Union estime qu’elles seront 43 millions en 2025).

L’annonce est un progrès dans un travail législatif riche en débats entre des pays inquiets de voir le texte européen empiéter sur leurs propres cadres relatifs au travail. Après avoir formé une minorité de blocage avec l’Allemagne et la France, cela dit, l’Estonie et la Grèce ont finalement voté en faveur du texte.

Avant d’entrer en vigueur, la directive doit encore être ratifiée par le Conseil européen et le Parlement. Les États auront ensuite deux ans pour l’adapter à leurs textes nationaux.

Présomption de salariat


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☕️ IA et recrutement : un simple prénom peut pousser les modèles génératifs à la discrimination

13 mars 2024 à 05:25
Des textes partent de trois groupes de personnes pour en faire un quatrième au-dessus d'eux.

Comme dans d’autres industries, l’intelligence artificielle, notamment générative, intéresse le monde des ressources humaines.

Entre autres usages, ces outils permettent d’évaluer et de hiérarchiser rapidement une multiplicité de profils. Une entreprise comme OpenAI vend d’ailleurs ChatGPT à des entreprises de divers secteurs, vantant les capacités de ses technologies pour des tâches aussi spécifiques, notamment en matière de recrutement.

Problème, constate Bloomberg dans une enquête qui reproduit la méthodologie de travaux scientifiques sur la question : ChatGPT reproduit, voire amplifie des biais existants dans le monde hors ligne. Et lorsqu’on lui demande, à plusieurs reprises, de classer 1 000 CV, la machine tend à privilégier des prénoms caractéristiques de certains types de population.

Les noms spécifiques à la communauté noire-américaine étaient les moins susceptibles d’être classés parmi les meilleurs candidats pour un poste d’analyste financier, par exemple. Pour le même type d’emploi, les noms spécifiques aux femmes asiatiques avaient les meilleures chances d’être classées tout en haut de la pile.

Le média a reproduit le test sur quatre métiers différents, et globalement, les prénoms féminins sont mieux classés que ceux des hommes.

« Bien que ce test soit une version simplifiée d’un processus de travail classique des ressources humaines, il a permis de montrer que les noms sont une source de biais » dans la machine, écrit Bloomberg, biais « susceptibles d’affecter les décisions d’embauche ». D’autant plus qu’une personne sur deux interrogées par le Pew Research Center est convaincue que l’IA peut faire mieux que les humains en matière de gestion non discriminante des candidatures.

OpenAI déclare interdire l’usage de ses technologies à des fins d’automatisation des processus de recrutement.

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