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☕️ VMware Workstation Pro et Fusion Pro deviennent gratuits en usage personnel

15 mai 2024 à 15:30
Personne offrant un cadeau

Comme nous l’indiquions dernièrement, VMware s’est lancé dans un grand ménage de ses licences depuis le rachat par Broadcom. Les licences perpétuelles disparaissent et l’éditeur se focalise sur les produits serveurs et cloud, au détriment des produits « front ».

Dans la foulée, il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. Les clients de virtualisation Workstation Pro (Windows, Linux) et Fusion Pro (Mac) peuvent maintenant être utilisés gratuitement pour un usage personnel.

La seule condition pour utiliser les logiciels est de s’inscrire sur le site de VMware pour un avoir un compte. L’usage commercial, lui, reste payant.

Google fait un all-in sur l’IA avec Gemini

15 mai 2024 à 15:15
From Google I/O to Google I/A
Illustration de Flock sur I/O 2024 axé sur l'IA

Google a donné hier soir le top départ de sa conférence I/O 2024. Comme prévu, il n’a pratiquement été question que d’intelligence artificielle. Bon gré mal gré, l’entreprise diffuse Gemini dans tous ses produits, confirmant que pas un service n’y échappera. Dans la masse, certaines annonces sont particulièrement intéressantes.

Pas question pour Google de se laisser distancer. Face à la toute-puissance d’OpenAI et de ses modèles GPT, la firme de Mountain View persiste et signe : elle sait où elle va. Les annonces de la conférence I/O vont ainsi toutes dans la même direction, du renforcement des modèles existants aux nouvelles fonctions affiliées Gemini dans les services de l’entreprise.

Si une partie des annonces concerne les développeurs, d’autres touchent directement les utilisateurs finaux. En revanche, tout ce qui concerne Android 15 ne sera dévoilé que ce soir. Concernant la partie matérielle, nous sommes déjà revenus sur le nouveau TPU de 6e génération.

On commence avec les annonces liées à Gemini. Nous en reviendrons plus tard sur les autres apports, notamment ceux pour Android.

Gemini 1.5 Pro grimpe à deux millions de jetons


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☕️ Starliner encore repoussée, une fuite d’hélium détectée

15 mai 2024 à 14:23

Après plusieurs années de retard, on pourrait se dire qu’on n’est plus à quelques jours près. La capsule habitable Starliner de Boeing qui doit concurrencer Crew Dragon de SpaceX n’a toujours pas décollé. Le lancement est entaché de plusieurs problèmes depuis des années.

C’était au début une vanne sur l’étage supérieur du lanceur (Atlas V), qui a été réparée et testée. Mais dans la foulée, une petite fuite d’hélium a été détectée dans le module de service de la capsule. « L’hélium est utilisé dans les systèmes de propulseurs des engins spatiaux pour permettre aux propulseurs de s’allumer et n’est ni combustible ni toxique », précise Boeing.

« Les équipes visent maintenant une date de lancement au plus tôt à 22h43 le mardi 21 mai, pour effectuer des tests supplémentaires ». Atlas V et Starliner restent pour l’instant en place (à la verticale) dans le lancement spatial-41. Les astronautes sont pour le moment retournés avec leur famille à Houston, ajoute la NASA.

Boeing est actuellement confronté à une série noire avec ses avions, avec une multiplication des incidents. Les retards et les problèmes à répétition de Starliner viennent s’ajouter, sans oublier Elon Musk qui en profite pour tacler allègrement le retard de son concurrent.

☕️ Ryzen 5 8400F et 7 8700F : deux CPU AM5, USB4 et PCIe 4.0

15 mai 2024 à 14:14

Au début de l’année, AMD lançait ses APU Ryzen de la série 8000G, des CPU avec une partie graphique intégrée, contrairement à la série 7000. Voilà qu’AMD a décidé de lancer deux nouvelles références se terminant pas un F. Vous l’aurez certainement compris, il s’agit de processeurs sans partie graphique.

Le Ryzen 5 8400F dispose de 6 cœurs (4,2 GHz, 4,7 GHz en boost) et 12 threads, contre 8 cœurs (4,1 GHz, 5 GHz en boost) et 16 threads pour le Ryzen 7 8700F. Cette fois, AMD ne mélange pas les architectures Zen 4 et 4C puisque tous les cœurs sont des Zen 4. Pour le reste, ils reprennent les caractéristiques techniques de la série 8000, notamment l’impasse sur le PCIe 5.0 pour n’avoir que 16 lignes PCIe 4.0 utilisables.

Seul le Ryzen 7 8700F dispose du moteur Ryzen AI pour les calculs liés à l’intelligence artificielle. Celui-ci n’est disponible que s’il « est associé à une carte graphique Radeon compatible avec accélération AI », précise AMD.

Le Ryzen 5 8400F est vendu aux alentours de 210 euros chez les revendeurs mis en avant par AMD, contre 330 euros pour le Ryzen 7 8700F.

Le Ryzen 5 8400F se place donc en face du Ryzen 5 7600X (fréquence plus rapide, cache L3 plus important et PCIe 5.0) et même au-dessus du Ryzen 5 7600 que l’on trouve à un peu plus de 200 euros.

Nous avons actualisé notre tableau comparatif des processeurs Ryzen avec une architecture Zen 4 pour le grand public (socket AM5) :

Sûreté dans les transports : extension de la vidéosurveillance algorithmique

15 mai 2024 à 11:09
Mais ce n'est qu'une expérimentation
Dessin de Flock remplaçant les anneaux olympiques par des caméras de vidéosurveillance

Les députés examinent aujourd’hui une proposition de loi sur la sûreté dans les transports, qui vise notamment à autoriser de nouvelles expérimentations en matière de vidéosurveillance algorithmique (VSA). Un texte critiqué par les ONG de défense des droits numériques.

Ce mercredi 15 mai, en commission, les députés examinent une proposition de loi déposée le 28 décembre par le député Philippe Tarabot (Les Républicains) et relative « à la sûreté dans les transports ».

Auprès du Monde, son rapporteur Clément Beaune ne cache pas que cette proposition de loi s’inscrit dans la droite ligne des lois « sécurité globale » de 2021, Jeux Olympiques de 2023 et Savary (relative à la lutte contre les incivilités, les atteintes à la sécurité publique et les actes terroristes dans les transports collectifs) de 2016.

Alors qu’Amnesty International appelle les parlementaires à ancrer dans la loi une interdiction de recours à la reconnaissance faciale dans l’espace public, l’ancien ministre insiste de son côté sur le fait que ce texte-ci « ne permet pas l’utilisation de la reconnaissance faciale ou d’outils biométriques ». Il permet, en revanche, l’usage de traitements algorithmiques sur les captations de vidéosurveillance réalisées par les agents.

La Quadrature du Net, de son côté, critique autant le fond que la forme : le texte est étudié en procédure accélérée, ce qui signifie qu’il ne fera l’objet que d’une lecture par Chambre. Le but : la rendre opérationnelle avant l’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques.

Spécialiste des enjeux de surveillance, l’association déclare ne pas avoir été auditionnée et estime que la rapidité du processus empêche les parlementaires d’être correctement informés sur les enjeux posés par les technologies dont il est question.

La technologie pour « sécuriser l’offre de service »

En pratique, c’est le chapitre III du texte, intitulé « une sécurisation de l’offre de service par la technologie », qui concentre le gros des critiques. En l’état, celui-ci prévoit que « dans l’exercice de leurs missions […] et dans le cadre de la prévention des atteintes à l’ordre public, les agents assermentés […] peuvent procéder, au moyen de caméras individuelles, à un enregistrement audiovisuel de leurs interventions lorsque se produit ou est susceptible de se produire un incident, eu égard aux circonstances de l’intervention ou au comportement des personnes concernées. »

L’enregistrement est déclaré non permanent, et a « pour finalités la prévention des incidents au cours des interventions des agents assermentés […] le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves ainsi que la formation et la pédagogie des agents. Lorsque la sécurité des agents est menacée, les images captées et enregistrées au moyen de caméras individuelles peuvent être transmises en temps réel au poste de commandement du service concerné. »

Les caméras doivent être portées « de façon apparente », un « signal visuel » doit témoigner de l’enregistrement en cours, et les personnes enregistrées en être informées. « Les enregistrements audiovisuels, hors le cas où ils sont utilisés dans le cadre d’une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire, sont effacés au bout de trente jours. »

L’article 8 bis donne aussi, « à titre expérimental », l’autorisation pour les « conducteurs des services réguliers de transport public par autobus ou autocars » de recourir aux caméras individuelles, pour les mêmes raisons.

L’article 11 permet par ailleurs aux opérateurs de transport public de « mettre en œuvre un système consistant en la captation, la transmission et l’enregistrement du son dans les véhicules qu’ils utilisent » pour leur service régulier. Et ce, pour les mêmes motifs qu’ils sont autorisés à réaliser des enregistrements audiovisuels.

Craintes durables envers les expérimentations de vidéosurveillance algorithmique

Le traitement algorithmique des flux collectés, de son côté, est encadré par l’article 9 de la proposition de loi. La Quadrature du Net critique un « quasi copié-collé de l’article 10 de la loi relative aux Jeux olympiques », en ce qu’il permet, « à titre expérimental et jusqu’à 1er janvier 2027 », de « mettre en œuvre des logiciels de traitement de données non biométriques pour extraire et exporter les images ainsi réquisitionnées » pour analyser les images recueillies, lorsqu’il existe « une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner » que les personnes enregistrées ont « commis ou tenté de commettre une infraction ».

L’article 10 de la proposition de loi sur la sûreté dans les transports donne aux services internes de sécurité de la SNCF et de la RATP l’autorisation de « collecter et traiter des données sensibles, à l’exception des données génétiques, biométriques ou concernant la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle d’une personne physique ».

En 2023, le Conseil constitutionnel a déclaré l’article 10 du texte précédent (qui permet aussi l’usage de drones) constitutionnel. Cela dit, comme elle le critiquait déjà lors des travaux sur la loi relative aux Jeux olympiques, Amnesty International souligne que de la vidéosurveillance algorithmique à la reconnaissance faciale, « il n’y a qu’un pas ».

La Quadrature du Net considère par ailleurs qu’un projet d’expérimentation sur trois ans comme celui proposé par le texte ne sert qu’à « banaliser et légitimer » des technologies testées illégalement, et dont l’usage ultime consiste à « augmenter le contrôle de l’espace public, réduisant ainsi l’anonymat et les libertés qu’on y exerce ». Et d’illustrer comment, même sans reconnaissance faciale ou biométrique, l’étendue des contrôles déjà rendue possible par les technologies de VSA est large.

Sans compter qu’au sujet de la reconnaissance faciale, des expérimentations sont déjà réalisées, encore une fois de manière illégale.

IA : Google présente Trillium, ses TPU de 6e génération

15 mai 2024 à 10:50
T là ou TPU là ?

Les Tensor Processing Unit sont des puces développées par Google pour l’intelligence artificielle, de l’entraînement à l’inférence. La société vient d’annoncer sa sixième génération, qu’elle présente comme 4,7x plus performante que la génération précédente.

Hier, lors de la keynote d‘ouverture de la conférence I/O, Google a tiré tous azimuts sur l’intelligence artificielle (nous y reviendrons). La société s’en amuse elle-même avec un décompte officiel : durant son discours, Sundar Pichai y a fait référence pas moins de 121 fois, c’est du moins le décompte fait par… une IA.

Mais pour utiliser des intelligences artificielles, il faut des machines capables de les entrainer et de les faire tourner. Si NVIDIA et ses GPU règnent en maitres sur le haut du panier dans le monde des datacenters, de nombreuses autres sociétés développent leurs propres puces. C’est le cas de Google avec ses Tensor Processing Unit (TPU). Il s’agit d’ASIC (circuits intégrés spécifiques aux applications) conçus « pour accélérer les charges de travail de machine learning ».

TPU v6 : 4,7x plus performantes que les v5e

La sixième génération a été annoncée hier. Elle devrait logiquement s’appeler TPU v6, mais Google n’utilise pas cette appellation dans son communiqué. L’entreprise se contente d’un nom de code : Trillium. Comme nous l’avions déjà détaillé, la précédente génération comportait deux versions : v5e et v5p. Les premières visent le meilleur rapport performances/prix, tandis que les secondes (lancées plus tard) misent tout sur les performances.

Bien évidemment, Google compare sa sixième génération de TPU aux v5e, pas aux V5p. Il est ainsi question d’un maximum de « 4,7 fois plus » de performances par puce, sans savoir à quoi cela correspond exactement.

Si on se base sur les 197 TFLOP du v5e en blfoat16, on arriverait à un maximum théorique de 926 TFLOP, soit deux fois plus que les performances du v5p. Mais le 4.7x pourrait aussi renvoyer à un cas particulier, impossible donc en l’état d’en savoir plus.

Quoi qu’il en soit, pour arriver à cette hausse des performances, Google explique avoir augmenté la taille de ses unités de multiplication matricielle (MXU) et la fréquence d’horloge de sa puce, sans préciser dans quelles mesures.

Bande passante HBM et ICI doublée

Google annonce aussi avoir « doublé la capacité et la bande passante de la mémoire HBM, ainsi que la bande passante Interchip Interconnect (ICI) par rapport au TPU v5e ». On passerait ainsi à 1 638 Go/s sur la mémoire (en prenant 819 Go/s pour le v5e) , ce qui reste en dessous des 2 765 Go/s du v5p.

La bande passante de l’ICI est de 1 600 Gb/s sur v5e, on doit donc arriver à 3 200 Gb/s sur Trillium (TPU v6), contre 4 800 Gb/s sur v5p.

Pour en terminer avec les chiffres, Google affirme que son TPU Trillium est « plus de 67 % plus économe en énergie que le v5e ». Mais comme l’entreprise ne donne pas de chiffre sur la consommation, impossible d’en savoir plus.

« Trillium est équipé de la troisième génération de SparseCore », un accélérateur permettant « d’accélérer l’intégration de charges de travail lourdes ». Google affirme que ses TPU Trillium « permettent de former plus rapidement la prochaine vague de modèles et de servir les modèles avec une latence réduite et un coût moindre ». Une phrase que l’on peut ressortir à chaque nouvelle génération.

Jusqu’à 256 TPU Trillium par pod

Ces TPU de la génération Trillium peuvent être assemblée par paquet de 256 pour former un pod, exactement comme les v5e. Les v5p peuvent s’agglutiner par paquet de 8 960 pour rappel, contre 4 096 pour les v4 et 1 024 pour les v3. Des centaines de pods peuvent s’interconnecter pour former un système capable de délivrer plusieurs péta-opérations par seconde.

Sundar Pichai a indiqué durant la conférence que Trillium sera disponible pour les clients d’ici à la fin de l’année, tout comme le CPU maison Axion d’ailleurs. Il faudra attendre début 2025 pour les GPU Blackwell de NVIDIA.

Stack Overflow face à une révolte contre son accord avec OpenAI

15 mai 2024 à 08:53
La pile de données

Après la signature du contrat avec OpenAI permettant à l’entreprise d’entrainer ses grands modèles de langage sur les contenus publiés sur son site, Stack Overflow fait face à des utilisateurs mécontents qui ont essayé de supprimer leurs anciens posts. Le site a bloqué toutes les possibilités de retirer le contenu qu’il héberge.

En début de semaine dernière, Stack Overflow a annoncé la signature d’un contrat avec OpenAI. Mais depuis et comme l’a repéré The Verge, une partie de la communauté du site est en colère, certains utilisateurs s’opposent à ce que les questions et réponses qu’ils ont rédigées pendant des années soient vendues et utilisées pour alimenter l’entrainement des modèles d’OpenAI.

Ainsi, comme il l’explique sur son compte Mastodon, l’utilisateur benui a essayé en début de semaine dernière de supprimer ses réponses les mieux notées. Mais il s’est rendu compte que ce n’était pas possible, car Stack Overflow ne permet pas de supprimer des réponses acceptées considérant qu’elles participent à la connaissance bâtie par la communauté de ses utilisateurs.

Benui a finalement décidé de modifier ses réponses en les remplaçant par un message critiquant l’accord avec OpenAI. Mais il explique qu’une heure après, des modérateurs avaient remis la réponse initiale et suspendu son compte pour 7 jours.

Questions et réponses sous licence Creative Commons BY-SA

Depuis, d’autres utilisateurs ont aussi témoigné de cette impossibilité de manifester son refus de l’utilisation de son contenu dans le cadre de l’accord entre Stack Overflow et OpenAI.

Les conditions générales du site expliquent que « vous ne pouvez pas révoquer l’autorisation donnée à Stack Overflow de publier, distribuer, stocker et utiliser ce contenu et de permettre à d’autres personnes d’avoir des droits dérivés pour publier, distribuer, stocker et utiliser ce contenu ».

Le site impose aussi à tous ses utilisateurs de la licence Creative Commons 4.0 BY-SA qui est la licence la plus permissive. Cette licence, utilisée aussi par Wikipédia, permet à n’importe qui, dans n’importe quel but, même commercial, de réutiliser le contenu.

Rappelons aussi qu’il existe déjà depuis quelques années un outil permettant de télécharger l’intégralité de Stack Overflow. Ce projet a été mis en place en collaboration avec le français Kiwix et récupère (« scrap ») les questions/réponses du site pour créer des versions « hors ligne ».

Même sans les accords commerciaux de Stack Overflow, des entreprises peuvent se servir d’une version hors ligne comportant toutes les questions/réponses en licence Creative Commons BY-SA pour entrainer leurs modèles.

Des utilisateurs qui se sentent trahis

Mais Christian Hujer, utilisateur du site, explique sous l’annonce de Stack Overflow que le problème pour lui va au-delà des aspects légaux : « je me sens bafoué, trompé, trahi et exploité ». Lui aussi ajoute qu’il va supprimer son compte, même s’il sait que ses questions et réponses ne seront pas supprimées avec.

Cette fronde des utilisateurs de Stack Overflow n’est pas sans rappeler celle qu’a connue Reddit l’année dernière contre le passage de son API en payant. Le réseau social a finalement réussi à « normaliser » la situation après des mois de remous au sein de sa communauté. On ne sait pas si le mouvement de protestation de la communauté de Stack Overflow va suivre cette voie et à quelle vitesse, mais ce genre d’accords risque de freiner les utilisateurs à participer à la vie de plateformes de ce genre.

Quelles traces relient Dmitry Khoroshev au rançongiciel LockBit ?

15 mai 2024 à 08:27
Pinned

Accusé d’être le développeur et administrateur du rançongiciel LockBit, le Russe de 31 ans avait laissé de nombreuses traces révélant qu’il avait commencé à développer des logiciels malveillants dès l’âge de 18 ans, avant de se spécialiser dans les ransomwares sophistiqués codés en C et C++.

Les autorités britanniques et états-uniennes, pas plus qu’Europol, n’ont expliqué comment elles étaient arrivées à identifier Dmitry Yuryevich Khoroshev comme le principal développeur et administrateur du rançongiciel LockBit.

Pour autant, relève le journaliste Brian Krebs, connu pour documenter la cybercriminalité, le département du Trésor lui a associé deux adresses e-mail, un portefeuille Bitcoin, deux numéros de passeport russe, sa date de naissance (17 avril 1993) et même son numéro d’identification fiscale.

Poster US proposant une récompense de 10M$ pour toute information sur LockBitSupp

Une recherche dans la base de données de Constella (un « data lake » de 1 trillion – soit un million de millions, ou 1 000 000 000 000 – d’actifs compromis) permet par ailleurs de découvrir de nombreux documents officiels du gouvernement russe liés à Dmitri Yurievich Khoroshev. On y trouve aussi deux adresses email ayant fait de la publicité pour la vente d’escaliers en bois (webmaster@stairwell.ru et admin@stairwell.ru), qui utilisaient le même mot de passe : 225948.

DomainTools indique que le site stairwell.ru a été rattaché pendant plusieurs années à un certain « Dmitrij Ju Horoshev » et à l’adresse électronique pin@darktower.su. Selon Constella, cette dernière a été utilisée en 2010 par un certain Dmitry Yurievich Khoroshev de Voronezh, en Russie, pour enregistrer un compte chez le fournisseur d’hébergement firstvds.ru.

De Khoroshev à Pin puis NeroWolfe


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☕️ Arm se lancerait pleinement dans l’intelligence artificielle en 2025

15 mai 2024 à 06:09

Selon Nikkei Asia, la société compterait se lancer dans le développement de puces dédiées pour l’intelligence artificielle l’année prochaine, avec un prototype dès le printemps 2025. Bien évidemment, aucun détail n’est pour le moment donné.

Le développement sera assuré par Arm (avec la participation de son principal actionnaire SoftBank), dans le but ensuite de scinder la branche IA et de la placer sous le contrôle de SoftBank, selon nos confrères. « SoftBank négocie déjà avec Taiwan Semiconductor Manufacturing Corp. [TSMC, ndlr] et d’autres afin de sécuriser la capacité de production ».

Selon Nikkei, Arm disposerait d’une fenêtre intéressante : « NVIDIA est actuellement en tête du domaine mais ne peut pas répondre à la demande croissante. SoftBank y voit une opportunité ». Arm n’est pas le seul en piste, loin de là. De nombreuses sociétés (y compris en France) se sont déjà lancées dans la conception de puces pour l’intelligence artificielle.

Hier — 14 mai 2024Next.ink

☕️ Suivez la conférence d’ouverture de la Google I/O à 19h

14 mai 2024 à 15:40
Logo de la Google I/O 2024

Google donnera le coup d’envoi de sa conférence I/O à 19h, heure française.

La société est attendue au tournant, dans un monde désormais régi par les annonces sur l’intelligence artificielle. Cette dernière devrait une nouvelle fois occuper une majorité de l’espace consacré aux nouveautés.

La Google I/O est consacrée aux développeurs. L’entreprise y dévoile en général des apports pour Android, Chrome, ChromeOS, Google Play, etc. Android 15 devrait y faire une première apparition et les rumeurs évoquent également un nouveau dongle Chromecast.

Rhea1 : enfin des détails techniques sur le CPU pour les supercalculateurs européens

14 mai 2024 à 14:04
Un lancement avant Ariane 6 ?
Processeur Rhea1

SiPearl donne enfin des détails sur son processeur Rhea1 pensé pour les supercalculateurs. On apprend notamment qu’il exploitera 80 cœurs Arm Neoverse V1. Il n’arrivera qu’en 2025, en retard sur ce qui était encore prévu il y a quelques mois.

En septembre dernier, nous avions rencontré les équipes de SiPearl, une société française (basée à Maisons-Laffitte) en charge de développer le processeur européen pour le HPC (calcul haute performance). Il sera notamment dans JUPITER, le premier supercalculateur exascale européen (financé en partie par la Commission européenne) qui sera installé en Allemagne.

Il y a un an, SiPearl bouclait un tour de table de 90 millions d’euros auprès d’Arm, Eviden (Atos), le fonds d’investissement European Innovation Council (EIC) et French Tech Souveraineté. Cette manne lui a permis ainsi de régler ses soucis financiers, de recruter et d’aller de l’avant. Marie-Anne Garigue, directrice de la communication de la société, affirmait que les soucis étaient uniquement financiers, pas techniques.

80 cœurs Arm Neoverse V1…

On sait depuis longtemps que le processeur sera articulé autour de cœurs Arm Neoverse v1. On connait désormais leur nombre : 80 cœurs par CPU. Le Neoverse V1 est pour rappel un dérivé du Cortex-X1, mais pensé pour les datacenters. Arm a depuis lancé les Neoverse V2 (dérivés du Cortex-X3) et récemment le Neoverse V3. NVIDIA utilise par exemple 72 cœurs Arm Neoverse V2 pour la partie CPU de sa puce GH200 Grace Hopper Superchip et de sa nouvelle GB200 Grace Blackwell Superchip. Même chose chez Amazon avec son SoC Graviton4 et chez Google avec l’Axion.

…avec des extensions vectorielles évolutives

Revenons à SiPearl et son Rhea1. Chacun des 80 cœurs Neoverse V1 sera accompagné de « deux unités SVE  [Scalable Vector Extension ou extension vectorielle évolutive, ndlr] de 256 bits », comme c‘est le cas par défaut avec les cœurs Neoverse V1. Ces deux unités sont d’ailleurs une différence importante avec les Cortex-X1. Selon SiPearl, elles permettent « des calculs vectoriels rapides tout en optimisant l’espace et l’énergie utilisée ». Arm ajoute qu’elles proposent « de meilleures performances HPC et IA/ML ». L’entreprise est un peu plus loquace et ajoute que « SVE a été inventé en collaboration avec Fujitsu pour le projet Fugaku [un supercalculateur qui a pendant un temps occupé la première place du Top500, ndlr] et permet une programmation agnostique en largeur vectorielle. SVE permet l’exécution de code de vecteurs allant de 128b à 2048b de large sur Neoverse V1 sans nécessiter de recompilation ».

HBM, DDR5,104 lignes PCIe 5.0 et CMN-700

Côté mémoire, Rhea1 dispose de « quatre piles HBM » (dans d’autres documents, il est précisé HBM2e) et de « quatre interfaces DDR5 », prenant en charge deux DIMM par canal. On retrouve aussi 104 lignes PCIe Gen 5 avec une répartition 6x 16 lignes + 2x 4 lignes (soit 104 lignes au total, le compte est bon). SiPearl précise qu’un « réseau maillé cohérent sur puce (NoC) haute performance arm Neoverse CMN-700 [CMN pour Coherent Mesh Network, ndlr] pour interconnecter les éléments de calcul et d'entrée/sortie » est aussi de la partie. Là encore, c’est dans le package proposé par Arm avec sa plateforme Neoverse V1. Le CMN-700 peut gérer jusqu’à 256 cœurs par die, selon Arm.

Multiples langages : C++, GO, Rust, TensorFlow, PyTorch

Côté programmation, le CPU Rhea1 « sera supporté par une large gamme de compilateurs, de bibliothèques et d'outils, allant des langages de programmation traditionnels tels que C/C++, Go et Rust aux structures d'intelligence artificielle modernes comme TensorFlow ou PyTorch ».

Rhea1 n’arrivera finalement qu’en 2025

On apprend par contre que le processeur aura encore du retard puisque « les premiers échantillons de Rhea1 seront disponibles en 2025 ». En effet, en septembre dernier, SiPearl nous expliquait que la commercialisation se ferait dans le « courant de l’année » 2024. En avril 2023, après la levée de fonds, l’entreprise annonçait « une commercialisation début 2024 ». Le supercalculateur européen JUPITER devra donc lui aussi attendre, puisqu’il est prévu qu’il intègre les processeurs Rhea1. La Commission européenne expliquait il y a peu que « le supercalculateur JUPITER devrait être accessible à un large éventail d’utilisateurs européens à partir de la fin de 2024 ».

Rhea2 aussi en 2025 ?

Rhea2 était prévu pour 2025 aux dernières nouvelles, avec une technologie « dual chiplet » permettant d’intégrer plus de cœurs sur une même puce. La société ne précise pas si le calendrier de la seconde génération glisse lui aussi.

☕️ Epic condamnée à 1,1 million d’euros pour avoir poussé les enfants à acheter dans Fortnite

14 mai 2024 à 12:57

L’autorité des marchés néerlandaise ACM explique dans un communiqué de presse avoir donné deux amendes d’un total de 1 125 000 euros à Epic Games pour pratiques commerciales déloyales visant des enfants dans le jeu Fortnite.

L’ACM a épinglé les pratiques de pression qui encourageaient les enfants à acheter des éléments dans le jeu avec des phrases comme « Obtenez-le maintenant » ou « Achetez maintenant ».

L’autorité considère que « Fortnite est destiné aux enfants et le jeu les attire. En raison de leur âge, les enfants sont plus vulnérables à certaines pratiques commerciales que les consommateurs moyens ». Elle rappelle que « les publicités qui incitent directement les enfants à faire des achats constituent une pratique commerciale agressive illégale, quelles que soient les circonstances ». L’ACM a décidé d’une amende de 562 500 euros pour ces pratiques.

Mais durant son enquête, l’ACM a aussi pu constater que le jeu affichait des comptes à rebours « trompeurs » de 24h qui poussaient les enfants à acheter rapidement un objet, alors que celui-ci était toujours disponible à la vente à la fin du décompte. « Les minuteries créent un sentiment de rareté. Les enfants ont donc été poussés à prendre des décisions d’achat rapidement, car ils avaient l’impression de ne pas pouvoir profiter des articles proposés », explique l’autorité néerlandaise. Une autre amende de 562 500 euros a donc été infligée à Epic Games.

L’ACM explique que les comptes à rebours n’étaient pas toujours « trompeurs », ce qui ajoutait à la confusion. Elle considère que la complexité inutile ajoutée ici est un « dark pattern ».

Epic Games doit abandonner ces pratiques d’ici le 10 juin, selon l’injonction faite par l’autorité néerlandaise.

L’entreprise a expliqué avoir déjà supprimé les comptes à rebours de la boutique de Fortnite. Elle affiche maintenant la date et l’heure locale à laquelle chaque objet sera supprimé, ceci pour tous les utilisateurs de Fortnite dans le monde.

Elle a informé l’autorité qu’elle n’allait afficher aux joueurs néerlandais de moins de 18 ans que les objets disponibles pendant 48 heures ou plus.

Dans un communiqué qu’a obtenu l’AFP, Epic Games conteste la décision en affirmant que « les résultats [de l’enquête de l’ACM] contiennent des erreurs factuelles importantes sur le fonctionnement de Fortnite et de la boutique d’objets ». Elle ajoute que les changements vont entrainer une « mauvaise expérience pour les joueurs ».

Windows 11 24H2 activera par défaut BitLocker sur les nouvelles installations

14 mai 2024 à 10:01
Quelques belles colères en perspective

La prochaine évolution majeure de Windows 11 présentera un changement important sur les nouvelles installations : l’activation par défaut du chiffrement BitLocker. Cette décision ne sera pas sans conséquences dans certains cas.

BitLocker est une technologie de chiffrement logiciel pour les partitions. Elle existe depuis Vista et est traditionnellement fournie avec les éditions Pro et Enterprise de Windows. Depuis Windows 10 Pro, il n’est ainsi pas rare de trouver dans le commerce des ordinateurs portables dont le disque est déjà chiffré.

En théorie, ce chiffrement intégral, basé sur XTS-AES 128 ou 256 bits, permet la protection des données. En effet, en cas de vol de l’appareil, les données ne seront pas accessibles sans la clé. C’est du moins l’effet recherché, car cette protection n’est pas absolue.

Microsoft a dans l’idée de généraliser BitLocker à l’ensemble des versions de Windows 11, y compris l’édition Famille, sur toutes les nouvelles installations. À moins que l’éditeur ne communique abondamment sur ce changement, il y aura cependant des problèmes.

BitLocker par défaut sur les installations Windows 11 24H2


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OpenAI présente GPT-4o, Claude devient disponible en Europe

14 mai 2024 à 09:40
IA pas de fin ?
Ces cartes illustrées sont les dos d'un jeu de cartes original assemblant 56 mots A et I et des diagrammes d'échecs, faisant partie d'une expérimentation plus large de jeux analogiques sur l'I.A. Il explore une redéfinition alternative de l'I.A. en tant qu'unités d'un langage social avant une construction mathématique. Son but est d'examiner certains des principes de l'apprentissage automatique comme l'interprétation, la classification, la priorisation, en tant que composants de l'interaction humaine, avant son encodage. Les mains, les bouches et les caractères manuscrits sont choisis comme imagerie pour visualiser les sources et les choix humains exprimés à travers nos architectures techniques. La modularité associative et générative d'un jeu de cartes ouvre une représentation plus intemporelle de l'I.A., pour envisager différemment notre relation à la technologie.

Loin de s’arrêter, la course aux nouvelles versions de grands modèles de langage continue avec la présentation de GPT-4o par OpenAI, qui veut rester le leader. Pendant ce temps-là, Anthropic, l’un des challengers, annonce que son modèle Claude 3, qui rivalise avec GPT-4 est désormais disponible en Europe. Sans oublier la Google I/O de ce soir, qui fera à nouveau la part belle à l’IA.

OpenAI a annoncé lundi 13 mai sur son blog une nouvelle version de son modèle GPT-4, GPT-4o. O comme omni. OpenAI veut pousser l’accent sur le fait que son nouveau modèle peut traiter des données venant de textes écrits, de son mais aussi d’images et cela, en temps réel. Ce qui était déjà le cas des autres modèles de la famille GPT-4.

L’entreprise explique dans ce billet que cette nouvelle version est « plus rapide » tout en étant 50 % moins chère que GPT-4 Turbo, jusqu’ici le modèle le plus puissant de l’entreprise.

Siri et les autres dépassés techniquement

Pour la présentation de GPT-4o, OpenAI a publié des vidéos de démonstration où des employés de l’entreprise utilisent leur téléphone comme un compagnon numérique (à voix féminine) qui peut interagir avec eux et simuler une conversation humaine, ainsi qu’analyser en temps réel l’image prise par la caméra du téléphone.

Dans toutes ces démos, qui pour l’instant doivent être prises comme telles, la voix simule de façon très fidèle les intonations et les traits d’humour que pourrait avoir un être humain dans ce genre de conversation, allant jusqu’à rappeler le film Her.

Sur son site, OpenAI propose dès maintenant l’accès à GPT-4o via son API pour 5 dollars par million de jetons en entrée et 15 dollars par million de jetons en sortie. GPT-4 Turbo reste pour l’instant accessible avec un prix deux fois plus élevé. La version 3.5 utilisée par le premier ChatGPT est disponible à un prix 10 fois moins important que GPT-4o.

Ces démonstrations montrent qu’OpenAI a les moyens techniques de surpasser les assistants vocaux comme Siri, Alexa et autre Google Assistant.

Mais, si GPT-4o est bien multimodal et peut théoriquement prendre en entrée des sons et de la parole, OpenAI a bridé son API qui refuse donc ce type d’entrée. « Nous reconnaissons que les modalités audio du GPT-4o présentent une variété de nouveaux risques », explique l’entreprise.

« Au cours des semaines et des mois à venir, nous travaillerons sur l’infrastructure technique, la facilité d’utilisation par le biais du post-entrainement et la sécurité nécessaire pour lancer les autres modalités. Par exemple, lors du lancement, les sorties audio seront limitées à une sélection de voix prédéfinies et respecteront nos politiques de sécurité existantes », ajoute OpenAI.

Ce n’est pas la première fois que l’entreprise tourne sa communication sur des capacités impressionnantes de ses modèles tout en expliquant brider l’outil ou même ne pas le rendre public. C’était déjà le cas dès la sortie du premier ChatGPT. Et on se souvient aussi de la présentation de Sora, toujours inaccessible au grand public.

Ce bridage concerne aussi la version de GPT-4o utilisée dès maintenant par ChatGPT.

Niveau performances de chat, GPT-4o semble dépasser ses concurrents. En effet, nos confrères d’Ars Technica expliquent qu’OpenAI a testé, avant sa présentation officielle, cette version déguisée derrière le nom im-also-a-good-gpt2-chatbot dans la Chatbot Arena de Lmsys, un site qui permet aux visiteurs de comparer deux à deux les réponses des chatbots. « Il est devenu le modèle le plus fort de l’arène », a twitté Lmsys.

Claude disponible en Europe

De son côté, Anthropic, la startup créée par d’ancien d’OpenAI justement, vient d’annoncer que son assistant Claude était dès à présent disponible en Europe.

L’assistant est disponible en version Web, en application iOS et dans la batterie d’outils du « team plan » vendu aux entreprises.

Les utilisateurs européens avaient jusque-là accès à l’API permettant d’utiliser les modèles de langage de la famille Claude. Mais la startup n’avait pas ouvert l’accès à son chatbot aux utilisateurs de la zone UE, sans doute pour des raisons de compatibilité avec le RGPD.

En mars dernier, Anthropic a sorti la version 3 de sa famille de modèles de langage Claude. Celle-ci rivalise avec la famille GPT-4 d’OpenAI, même si, comme on l’a vu ci-dessus, GPT-4o semble les dépasser tous en ce qui concerne la fonction de chat.

Google en embuscade ?

L’annonce d’OpenAI intervient dans un moment opportun puisque l’entreprise a révélé son nouveau modèle la veille de la conférence Google I/O. L’entreprise, avec ses modèles Gemini, promet de concentrer ses annonces sur l’IA générative.

☕️ 7 000 artistes français demandent une meilleure rémunération aux acteurs du streaming

14 mai 2024 à 08:42
Une personne zappe sur un écran

À la veille du Festival de Cannes 2024, qui s’ouvre ce 14 mai, 7 000 artistes français du monde du cinéma et de la musique ont signé une lettre ouverte pour demander une « juste rémunération » aux plateformes de streaming.

Initiée par l’Adami, l’organisme de gestion collective des droits des artistes-interprètes, la tribune rassemble les signatures d’acteurs comme Reda Kateb, Jean-Pierre Darroussin ou Agnès Jaoui, et de musiciens comme Pomme ou Miossec.

Faisant clairement référence au bras de fer engagé par les actrices et acteurs américains lors du mouvement de grève qui a agité Hollywood pendant 118 jours en 2023, le texte souligne que la directive européenne d’avril 2019 relative aux droits d’auteur et à la rémunération des artistes-interprètes a été transposée au droit français en 2021. 


Trois ans plus tard, elle regrette qu’aucun accord n’ait encore été trouvé entre les plateformes de streaming et les représentants des artistes, « laissant les acteurs et actrices dans l’expectative la plus totale ».

☕️ Réseaux sociaux : une semaine de pause améliore l’estime de soi des jeunes filles

14 mai 2024 à 08:37
Une jeune fille assise sur un canapé se prend en selfie

Les réseaux sociaux peuvent avoir des effets négatifs sur la santé mentale, en particulier celle des jeunes filles, mais comment lutter contre le phénomène ?

Selon une nouvelle étude de l’université de York publiée dans le journal Body Image, une simple pause d’une semaine loin des réseaux sociaux permet d’améliorer significativement l’estime de soi.

Menée auprès de 66 étudiantes de 17 à 24 ans, l’étude a consisté à interroger les participantes sur leur estime de soi globale, et plus spécifiquement en matière de performance, de liens sociaux et d’apparence avant et après le test.

Les chercheuses s’intéressaient en particulier aux rapports des enquêtées à leur propre corps, et formulaient l’hypothèse que les plus attachées à un idéal de minceur promu sur les réseaux sociaux bénéficieraient le plus d’une pause dans leur usage de ces plateformes.

Résultat : l’étude montre une amélioration nette de l’estime de soi globale des participantes qui ont suspendu pendant sept jours leur usage des réseaux sociaux. L’amélioration était visible dans tous les sous-domaines, et en particulier dans l’image perçue par les participantes de leur propre corps.

Une autre étude, ayant elle aussi relevé des niveaux de satisfaction de vie et d’affect positif « significativement plus élevés » chez les jeunes femmes ayant abandonné Instagram pendant 7 jours que chez celles ayant continué à l’utiliser, n’avait par contre identifié « aucun effet significatif » chez les jeunes hommes.

☕️ iOS 17.5 et macOS 14.5 disponibles en versions finales

14 mai 2024 à 05:53
iPhone 15

Nouvelles mises à jour importantes pour les plateformes Apple. Comme d’habitude, c’est iOS qui présente le plus d’apports.

iOS 17.5 introduit ainsi la possibilité d’installer des applications depuis des sites web, toujours dans l’idée de plaire à la Commission européenne, mais avec le même genre de limitations que les boutiques tierces.

Le système officialise également la nouvelle détection de suivi des balises développée conjointement avec Google. On y trouve aussi un mode réparation, qui permet de confier son appareil à une boutique sans devoir attendre trop longtemps, à cause de la protection contre le vol. iOS 17.5 corrige également 15 failles de sécurité.

Le programme de macOS 14.5 est beaucoup plus court : la mise à jour ne présente que des corrections de bugs. Du moins en France, puisque l’application News+ reçoit quelques apports, mais n’y est pas disponible.

Même chose pour tvOS 17.5, dont la liste des nouveautés n’est pas connue, mais qui devrait essentiellement contenir des corrections. Quant à watchOS 10.5, il n’y a rien à se mettre sous la dent, en dehors d’un nouveau fond d’écran Pride (certes réussi) et quelques corrections de bugs.

À partir d’avant-hierNext.ink

Les États-Unis auraient étendu l’obligation de surveillance (FISA) aux data centers

13 mai 2024 à 14:13
La NSA sur un petit nuage
La Section 702 de la loi sur la surveillance du renseignement étranger (Foreign Intelligence Surveillance Act – FISA)

Jusqu’alors réservée aux seules compagnies de téléphonie et aux fournisseurs de services Internet états-uniens, l’obligation de surveiller certaines « communications de non-Américains à l’étranger » à la demande du renseignement US, y compris s’ils communiquent avec des Américains, aurait été étendue aux data centers.

Pour rappel, la Section 702 du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) autorise la NSA, voire le FBI, à accéder aux « communications de non-Américains à l’étranger », y compris s’ils communiquent avec des Américains.

Jusqu’alors, seuls les compagnies de téléphonie et fournisseurs de services Internet étaient contraints de répondre aux demandes FISA, en tant qu’« electronic communication service provider » (ECSP).

Or, le périmètre des ECSP a récemment été élargi et concerne désormais « tout autre fournisseur de services ayant accès à des équipements qui sont ou peuvent être utilisés pour transmettre ou stocker des communications filaires ou électroniques », ainsi que leurs « custodians » (que l’on pourrait traduire par « gardiens », ou « dépositaires »), et non plus seulement leurs « employés ».

Le nombre d’entreprises concernées serait « extrêmement faible »


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☕️ « Choose France » : Microsoft et Amazon promettent plus de 5 milliards d’euros d’investissements à eux deux

13 mai 2024 à 13:18
Des billets de cinquante euros.

Le sommet Choose France, qui a eu lieu ce lundi à Versailles, met l’intelligence artificielle et l’informatique quantique à l’honneur.

Microsoft a annoncé 4 milliards d’euros d’investissement « au service de l’intelligence artificielle », selon son président. Amazon prévoit 1,23 milliard d’euros pour la création d’un nouveau data center, et IBM 45 millions d’euros et 50 emplois dans l’informatique quantique.

Alors qu’une autre industrie mise en valeur pendant ce sommet est celle de la décarbonation, la France fait valoir ses avantages énergétiques pour attirer les acteurs de l’IA, quand bien même cette dernière s’avère coûteuse d’un point de vue environnemental (en énergie, en eau, en matières premières, etc).

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