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☕️ IBM ouvre son « premier datacenter quantique » en Europe

1 octobre 2024 à 14:39

IBM annonce en grande pompe « le premier datacenter quantique d’IBM (IBM Quantum Data Center) situé en dehors des États-Unis ». Situé à Ehningen, en Allemagne, et accessible via la plateforme IBM Quantum, il a été inauguré mardi en présence du chancelier allemand Olaf Scholz.

Qu’est-ce qu’un « datacenter quantique » ? Selon IBM il semblerait que ce soit simplement un centre de données équipé d’un ordinateur quantique. Ce que propose déjà OVHcloud depuis plusieurs mois en France par exemple, avec son MosaiQ et ses deux qubits photoniques.

Revenons à l’annonce d’IBM. Le centre de données d’Ehningen « comprend deux nouveaux systèmes IBM Quantum à une échelle utile basés sur le processeur Eagle, et il sera bientôt doté d’un nouveau système IBM Quantum basé sur le processeur Heron ».

Eagle est un processeur quantique avec 127 qubits, annoncé en 2021. De son côté, Heron a été présenté fin 2023 et dispose de 133 qubits. En plus d’avoir plus de qubits, avec Heron « les taux d’erreur ont été considérablement améliorés, offrant une amélioration cinq fois supérieure par rapport aux précédents records établis par le processeur IBM Eagle », affirme l’entreprise.

IBM ne précise pas s’il s’agit de qubits physiques ou logiques, et dans le premier cas combien cela donne de qubits logiques utilisables dans les calculs. Ce manque de précision avait déjà été relevé par Éric Brier (vice-président et CTO Cyber Defence Solutions chez Thales) lors d’une conférence pendant les Assises de Monaco.

Cela peut grandement changer la donne. Par exemple, Microsoft annonce 12 qubits logiques pour 56 qubits physique sur sa machine H2, contre respectivement 4 qubits logiques et 30 qubits physiques sur la version précédente.

IBM affirme enfin que « lorsque le système basé sur IBM Heron sera disponible au datacenter quantique d’IBM en Europe, il s’agira du troisième IBM Heron installé dans la flotte de systèmes quantiques d’IBM […] Heron permet de multiplier par 16 les performances et par 25 la vitesse des précédents ordinateurs quantiques d’IBM, tels qu’ils ont été mesurés il y a deux ans ».

Baromètre du SAV : tous les produits tech ne se valent pas

1 octobre 2024 à 14:19
Imprimantes et écouteurs sans fil, même combat
Baromètre du SAV : tous les produits tech ne se valent pas

Chaque année depuis maintenant sept ans, le groupe Fnac Darty propose son Baromètre du SAV. Il « analyse et compare la durabilité des appareils et des marques sur près de 100 familles de produits », réparties dans dix univers. Quels sont les enseignements de l’édition 2024 ?

Le baromètre couvre de larges domaines. Cela va de l’informatique au gros électroménager, en passant par le son, la télévision, etc. Sa méthodologie combine l’analyse réalisée en interne par le SAV des deux enseignes, sur un périmètre qui couvre 1 149 744 pannes d’août 2023 à juillet 2024, à une étude client (un sondage) réalisé par l’institut Harris Interactive auprès de 9 300 clients. Pour les trottinettes, le baromètre analyse 9 582 réparations réalisées chez Repair and run.

Drones qui rient, appareils photos qui pleurent

La plus grosse progression, en matière de durabilité, revient à l’univers Son, Appareils Photos et Drones avec 5 points de plus en un an. Mais ce bon score cache une grosse disparité : les appareils photo compacts chutent de 15 points, tandis que les drones augmentent de 15 points.

Deux catégories sont en baisse : hygiène, soins et beauté (- 3 points), ainsi que mobilité urbaine (- 1 point) qui ne comprend que les trottinettes électriques.

Les consoles et les ordinateurs portables sont plus durables

Passons au détail de l’informatique. Les consoles sont en hausse de 9 points. L’enseigne précise que « 56 % des interventions SAV effectuées sur les consoles sont des réparations sans pièce. Une partie de ces défaillances produits pourraient être évitées grâce à de bons réflexes d’entretien ». Il s’agit de dépoussiérer la console, désinfecter les manettes et faire les mises à jour système régulièrement.

Le score des ordinateurs portables aussi monte, de 3 points. Le trio de tête est composé d’Apple, de HP et de Lenovo. Acer et Asus ne sont pas loin derrière, Microsoft par contre est plus à la traine. Là encore, « 67 % des interventions SAV effectuées sur les ordinateurs portables sont des réparations sans pièce ».

Les ordinateurs de bureau perdent un point par rapport à l’année dernière. Le trio de tête est composé d’Apple, Asus et Lenovo. HP qui était deuxième est maintenant quatrième. 68 % des réparations s’effectuent sans changer de pièce. Que ce soit sur les fixes ou les portables, Fnac Darty propose peu ou prou les mêmes conseils que sur les consoles (dépoussiérer, mettre à jour).

Signalons enfin la présence d’une catégorie PC Gamer, dont on se demande toujours un peu quelle est sa pertinence (c’est quoi un « PC Gamer » ?) . Quoi qu’il en soit, HP, Dell et Acer occupent les trois premières places, suivis par Asus, Lenovo et MSI.

Les imprimantes, les cartouches et l’obsolescence

Dans le domaine des imprimantes à encre, Canon, HP et Epson se tiennent dans un mouchoir de poche sur le jet d’encre, avec des scores assez faibles de 81 à 88 points, sur 200. Sur les imprimantes lasers, c’est le grand écart entre les 121 points de Brother et les 53 de HP. Entre 83 et 84 % des interventions ne nécessitent pas de changer de pièce, mais dans les conseils, on retrouve un discours déjà bien rodé de la part des fabricants : « Utilisez des cartouches [ou toners, ndlr] du constructeur pour éviter des problèmes de compatibilité ».

L’utilisation de cartouches « compatibles » est un sujet sensible, sur lequel les fabricants sont régulièrement accusés d’obsolescence programmée, sans parler des marges importantes sur leur vente. « Les imprimantes sont devenues l’archétype de la culture du jetable », expliquait en 2021 l’association Hop (Halte à l’Obsolescence Programmée).

« Souvent vendues à perte avec le but d’effectuer les bénéfices avec la vente de cartouches […], les imprimantes domestiques – et leurs consommables – ne sont pratiquement jamais conçues dans une optique de réparabilité ou de durabilité ».

Smartphones : 146 points pour Apple, 57 pour Logicom

Passons aux smartphones, avec là encore un podium dominé par Apple avec 146 points sur la durabilité. Honor et Samsung complètent le trio de tête à 129 et 127. Oppo, Xiaomo, Motorola et Google sont à 114 points ou plus. À moins de 60 points, on retrouve Nokia et Logicom.

« 85 % des interventions SAV effectuées sur les smartphones sont des réparations sans pièce », affirme Fnac Darty. Les conseils sont de « brancher le téléphone avant que la batterie n’atteigne un niveau critique », de « recharger le téléphone avec un câble adapté » et de faire les mises à jour de sécurité… du moins quand elles sont proposées.

La durée de vie des produits augmente… mais pas pour tous

Dans l’ensemble, le Baromètre du SAV de Fnac Darty « révèle une avancée majeure sur certaines catégories de produits : l’âge moyen des produits réparés a augmenté de 10 mois pour les Plaques de cuisson gaz, de 7 mois pour les Micro-ondes, de 5 mois pour les Lave-linges Hublot et Lave-vaisselles. En revanche, l’âge moyen des produits réparés régresse sur les TV Oled (- 11 mois), et les Aspirateurs Robots (- 4 mois). En moyenne, l’âge des produits réparés augmente de 2 mois ».

Autre enseignement intéressant, le parcours de réparation d’un produit conduit trop souvent à l’abandon rapide des tentatives : « 62 % des sondés [9 933 clients Darty, ndlr] n’ont pas essayé de contacter un réparateur car 48 % d’entre eux jugent instantanément leur produit irréparable, 19 % pensent qu’il est plus simple de remplacer que de réparer et 18 % par crainte du prix ».

Sur les 38 % restants qui envisagent une réparation, « 42 % abandonnent face à l’incertitude du résultat (pas de garantie de réparation possible). Le prix (31 %) et la disponibilité des pièces (21 %) restent des freins majeurs ». Au final, 20 % (des 38 %) tentent une réparation eux-mêmes et 18 % ont sollicité un réparateur.

Le bonus réparation existe, il a même été renforcé

Il existe pour rappel un bonus réparation pour vous aider financièrement à remettre en état un appareil, à condition de passer par un réparateur labellisé « Qualirépar ». Depuis le 1ᵉʳ janvier de cette année, il a été modifié avec des montants doublés pour les lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge, aspirateurs et téléviseurs. De plus, 24 nouveaux équipements sont éligibles.

La « casse accidentelle » est prise en charge à hauteur de 25 euros, pour les écrans de téléphone portable par exemple. Enfin, depuis le 1ᵉʳ février, les réparations à distance par un réparateur labellisé sont également couvertes.

Hop souffle le chaud et le froid : une bonne initiative, mais…

L’association Hop revient sur ce baromètre, notamment pour saluer cette initiative alors que les études larges sur la réparation sont rares. Pendant un temps, nos confrères de Hardware.fr proposaient un bilan des SAV en se basant sur les chiffres de LDLC (ils appartiennent au même groupe), mais le site a cessé ses activités éditoriales depuis maintenant plus de six ans.

Quoi qu’il en soit, Hop précise que le résultat « est à prendre avec précaution » car l’analyse porte « sur des retours du SAV Fnac Darty qui interviennent dans le cadre des garanties légales de conformité (minimum 2 ans), sur les données de réparation hors garantie dans le cadre de Darty max (l’abonnement proposé par le distributeur) et sur les enquêtes client·es post-achat ». Mais comme elle le reconnait elle-même, c’est toujours mieux que rien.

Renouvellement à marche forcée

Hop regrette que certaines marques ne « jouent pas le jeu de la durabilité ».

C’est notamment le cas sur les écouteurs sans fil : « leur score de durabilité s’élève en moyenne à 55/200. Avec des pièces détachées disponibles en moyenne pendant seulement 2 ans et demi. En bas du podium de cette catégorie de produits, on retrouve les marques JBL, Jabra, Sony et Marshall [12 points seulement sur 200, ndlr]. Les écouteurs qu’elles mettent sur le marché ne dépassent pas les 50/200 en durabilité ».

Apple s’en tire bien mieux avec 99 points, contre 57 pour les seconds du classement. Comme quoi c’est possible d’avoir presque la moyenne.

Hop souligne aussi que le baromètre indique que seulement « 14 % des achats concernent le renouvellement d’un équipement qui fonctionne encore ». Dans 46 % des cas, l’appareil ne fonctionne plus et dans 40 %, c’est lié à une envie, un besoin, un cadeau (les smartphones doivent largement contribuer à cette catégorie…).

Néanmoins, l’association tient à rappeler que « ce chiffre masque une réalité plus contrastée. On constate que 36 % des achats de téléviseurs sont intervenus pour renouveler un appareil fonctionnant encore. Ce chiffre s’élève à 26 % pour les achats de smartphones et 23 % pour certains ordinateurs ».

Mais, même en prenant en compte les chiffres de Fnac Darty, on se rend compte que dans plus d’un cas sur deux (54 %) le remplacement d’un produit concerne un appareil qui fonctionnait encore. Dans le numérique, le cout environnemental est le plus important lors de la fabrication de l’appareil, l’utiliser le plus longtemps possible permet donc de réduire son empreinte annuelle.

Quid de la méthodologie ?

De plus amples informations sur la méthodologie et les indicateurs sont disponibles sur cette page.

Spam téléphonique : des protections renforcées sur les appels et les SMS

1 octobre 2024 à 12:35
Ça va couper chérie, v2
Spam téléphonique : des protections renforcées sur les appels et les SMS

À partir d’aujourd’hui, les opérateurs coupent les appels non authentifiés. On vous explique le fonctionnement (et les limitations) de ce mécanisme. On en profite pour revenir sur un renforcement de la sécurité sur les noms des expéditeurs de SMS (OAdC) mis en place début 2023.

Le MAN (Mécanisme d’Authentification des Numéros) a été mis en place par le législateur afin « d’apporter une brique supplémentaire dans les mécanismes de protection des consommateurs ». Cela découle de la loi n° 2020 - 901 du 24 juillet 2020 (ou Loi Naegelen) visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux.

Dans l’article 10 de la loi du 24 juillet 2020, il est indiqué que « les opérateurs sont tenus de s’assurer que, lorsque leurs clients utilisateurs finals utilisent un numéro issu du plan de numérotation établi par l’autorité comme identifiant d’appelant pour les appels et messages qu’ils émettent, ces utilisateurs finals sont bien affectataires dudit numéro ou que l’affectataire dudit numéro a préalablement donné son accord pour cette utilisation ».

Ne pas être trompé sur l’identité de la personne

Son but est de « garantir que toute personne recevant un appel ou un message ne soit pas trompée sur l’identité de la personne à l’origine de cette communication ». Il arrive presque deux ans après la protection renforcée de l’OAdC, un identifiant permettant de personnaliser le nom de l’expéditeur d’un SMS (nous allons y revenir).


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☕️ Free Family : jusqu’à quatre forfaits 5G à 9,99 euros pendant un an, puis 15,99 euros par mois

1 octobre 2024 à 08:48

Free vient d’annoncer du changement pour ses offres groupées fixe et mobile. Désormais, « les abonnés Freebox peuvent ainsi bénéficier de 4 Forfaits Free 5G à 9,99 euros par mois pendant 1 an, puis 15,99 euros par mois ». La réduction est donc de 10 euros par mois la première année, puis 4 euros ensuite, dans la limite de quatre forfaits par client Freebox.

Free précise que les « avantages Free Family sont proposés à tous les nouveaux abonnés Freebox (Freebox Révolution Light, Freebox Pop, Freebox Ultra Essentiel et Freebox Ultra) ainsi qu’aux abonnés Freebox existants pour toute nouvelle souscription d’un Forfait Free 5G à compter du 1ᵉʳ octobre 2024 ».

Les abonnés Freebox Pop gardent toujours leur premier Forfait Free 5G à 9,99 euros par mois sans limite de durée et peuvent donc en avoir trois de plus à 9,99 euros par mois, mais pendant un an seulement. Ensuite, le prix passera à 15,99 euros par mois.

Jusqu’à présent, les conditions différaient suivant les forfaits. Les abonnés Freebox Ultra avaient droit à une remise de 10 euros par mois pendant un an (soit 9,99 euros pour le forfait Free 5G), puis le tarif passait à 15,99 euros par mois. Pour les autres Freebox, c’était 15,99 euros par mois pendant un an, puis 19,99 euros par mois.

☕️ Le Royaume-Uni clôt son enquête sur les investissements d’Amazon dans Anthropic

1 octobre 2024 à 06:40
Le Royaume-Uni clôt son enquête sur les investissements d’Amazon dans Anthropic

Comme plusieurs autres régulateurs, la Competition and Markets Authority (CMA) du Royaume-Uni a lancé des enquêtes sur les investissements massifs des géants du Net dans les sociétés spécialisées dans l’IA générative.

La CMA s’est ainsi penchée sur les « partenariats » entre Alphabet et Amazon avec Anthropic. Dans le second cas, l’enquête est désormais close. L’autorité « a décidé que le partenariat d’Amazon avec Anthropic ne relevait pas des dispositions relatives aux fusions au titre de l’Enterprise Act 2002 ». Elle motive sa décision dans ce document.

Amazon a pour rappel investi 4 milliards de dollars dans Anthropic. Cette manne financière est assortie de plusieurs autres éléments, notamment « un accord non exclusif pour la fourniture de calcul par AWS à Anthropic, comprenant l’utilisation des puces Trainium et Inferentia », « un engagement non exclusif à long terme d’Anthropic à fournir un accès à ses modèles sur Amazon Bedrock », etc.

Les deux entreprises se félicitent de cette conclusion, comme le rapporte l’Usine Digital. Pour un porte-parole d’Amazon, la CMA « reconnaît son absence de compétence concernant cette collaboration ». Chez Anthropic, on rappelle que la société est « indépendante et nos partenariats stratégiques et relations avec les investisseurs ne diminuent en rien notre indépendance en matière de gouvernance d’entreprise ou notre liberté de partenariat ».

Une enquête similaire a été lancée sur Google, mais ouverte plus tard (le 30 juillet). Elle est toujours en cours si l’on en croit la page dédiée sur le site de la CMA.

☕️ L’AFP ciblée par une cyberattaque

1 octobre 2024 à 06:02
L’AFP ciblée par une cyberattaque

Depuis maintenant un mois, la France est régulièrement la cible de cyberattaques. De nombreuses boutiques et revendeurs en ligne en ont fait les frais avec des fuites de données. Dernier en date : le site Meilleurtaux, avec une longue liste de données personnelles dans la nature.

Via un communiqué des plus succincts, l’Agence France-Presse (AFP) explique être la cible d’une attaque sur son système informatique. Ses équipes sont évidemment « mobilisées avec le soutien et l’expertise de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) ».

« Les autorités compétentes ont été saisies en France » et « l’incident est en cours de qualification et de traitement. La rédaction et tous les services de l’AFP continuent à assurer la couverture de l’actualité dans le monde entier ».

Nos confrères ne donnent aucune précision quant à la motivation des pirates ni sur leur identité. L’annonce a été faite samedi, sans mise à jour depuis.

☕️ #LIDD : Eloi, en quête d’un disparu avec une plongée dans les réseaux sociaux

1 octobre 2024 à 04:00

Ce lien nous a été proposé par aware2. Il s’agit en l’occurrence d’un replay de France Télévision sur une mini-série documentaire en six épisodes. Les réseaux sociaux y occupent une place importante. La lecture des six épisodes d’une trentaine de minutes chacun nécessite la création d’un compte (gratuit).

« Le 7 mars 2020, Eloi Rolland, âgé de 18 ans alors, disparaît mystérieusement sur la route de Piha Beach, en Nouvelle-Zélande. Quelques jours plus tard, le pays ferme ses frontières en raison de la pandémie mondiale. Le matin même de sa disparition, Eloi a posté un carré noir sur sa page Facebook. Il n’en faut pas beaucoup plus aux enquêteurs locaux pour conclure au suicide du jeune Français. […] Des messages recueillis sur la page dédiée à la disparition d’Eloi remettent en question toute l’enquête. Une plongée dans les réseaux sociaux d’Eloi raconte une tout autre histoire ».

Hier — 30 septembre 2024Next.ink

[Édito] Parler féminisme n’est pas l’apanage des femmes, parler réseaux sociaux celui des « jeunes »

30 septembre 2024 à 15:17
Crache ton venin
[Édito] Parler féminisme n’est pas l’apanage des femmes, parler réseaux sociaux celui des « jeunes »

Oui, dans notre société, les stéréotypes de genre sont une réalité, notamment pour les femmes dans les nouvelles technologies. Oui, les conséquences sont réelles et il faut en parler. Non, il n’est pas nécessaire de toujours tout comparer à la situation des hommes.

« Les problèmes, les problèmes », pourrait être un tout aussi bon sous-titre. Sur Next, l’arrivée de Mathilde a permis d’élargir notre ligne sur les enjeux de société et nous diriger vers de nouvelles problématiques, notamment la place des femmes dans la tech. C’était un choix totalement assumé.

Mais pourquoi n’en avons-nous pas parlé avant, ou alors seulement du bout des lèvres, par petites touches ? Ce n’était pas faute de vouloir ni de pouvoir, mais plutôt un sentiment – voire une peur, soyons honnête – de ne pas être légitime dans certains propos.

Qui suis-je, quelle est ma légitimité ?

Plongeons dans ma tête deux secondes : moi, moche et méchant homme blanc hétéro de (presque) 50 ans (oui), en quoi suis-je légitime à parler des violences (numériques) faites aux femmes – alors qu’elles sont principalement faites par des hommes – ou des injustices qu’elles vivent au quotidien ? Ai-je bien cerné le problème et suis-je en capacité d’en parler ?

D’ailleurs, ce n’est pas seulement en parler, mais comme pour tout sur Next, c’est en parler correctement. Et puis, pourquoi serais-je concerné ? Je ne pense pas être sexiste ou misogyne. Autant de questions qui ont fait que, pendant un temps, nous avons malheureusement laissé ce sujet à d’autres. Cela ne doit plus être le cas.

Il est temps de prendre le taureau par les cornes. C’est un vrai problème de société qui nous concerne tous. Mathilde n’a pas vocation à descendre seule dans l’arène face aux hordes de commentaires qu’elle se prend à chaque fois ou presque sur la question des stéréotypes et du sexisme dans le numérique.

Je ne me sens pas assez compétent ? Comme si c’était une excuse valable : il existe de nombreuses expertes, des références bibliographiques, des études, des articles… Bref, des tonnes de connaissances sur lesquelles s’appuyer pour apprendre, comprendre et analyser. Nous le faisons déjà au quotidien pour nos actus, rien de neuf ni d’insurmontable.


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☕️ X pourra revenir au Brésil après avoir payé une amende de 1,7 million d’euros

30 septembre 2024 à 09:59
X pourra revenir au Brésil après avoir payé une amende de 1,7 million d’euros

Le 2 septembre, la Cour suprême du Brésil confirmait la suspension du réseau social X. Une décision forte, après des mois d’opposition entre Elon Musk (patron du réseau social) et la plus haute instance judiciaire brésilienne. Nous avons déjà longuement détaillé les raisons de ce bras de fer.

En fin de semaine dernière, X affirmait avoir « répondu à toutes les exigences de la Cour suprême du Brésil et demandait la levée de sa suspension dans le pays », expliquait l’AFP en se basant sur les déclarations d’une source policière proche du dossier.

Vendredi, le juge Alexandre Moraes a refusé « de débloquer le réseau social et conditionné sa réactivation dans le pays au paiement de près d’1,7 million d’euros », ajoutent nos confrères. Ce montant est la combinaison de deux sanctions.

La première, pour avoir « ignoré pendant deux jours un ordre de désactiver un serveur qui lui avait permis de contourner temporairement son blocage le 18 septembre », quand bien même X avait expliqué que c’était la conséquence « involontaire et temporaire » d’un changement technique. La seconde, pour ne pas avoir nommé de représentant légal au mois d’août, avant la nomination à ce poste de Rachel de Oliveira Villa Nova.

Nous avons tenté d’accéder à X.com via un VPN au Brésil, sans succès. Notre connexion passait sans problème depuis d’autres pays d’Amérique latine, et depuis la France bien évidemment.

Arm voudrait aussi racheter Intel, mais à la découpe

30 septembre 2024 à 09:36
Grosse commande de popcorn chez AMD
Arm voudrait aussi racheter Intel, mais à la découpe

Qualcomm, Apollo Global Management et maintenant Arm : les rumeurs de proposition d’achats se multiplient autour d’Intel. Le marché des CPU/SoC est en évolution rapide et la période difficile pour Intel, avec des pertes financières importantes.

On rembobine un peu la bande. Le début de l’histoire remonte à la semaine dernière, quand le Wall Street Journal a affirmé que Qualcomm avait approché Intel en vue d’un rachat.

Une discussion avec Apollo Global Management serait aussi en cours. Cette société, spécialisée dans la gestion d’actifs, proposerait un investissement de 5 milliards de dollars, sous forme d’une prise de participation.

Here comes a new challenger : Arm

Le marché évolue rapidement, notamment avec la technologie Arm qui prend de plus en plus de place (RISC-V qui se prépare en coulisse). Apple utilise Arm pour développer ses propres puces Apple Silicon, avec un certain succès, tandis que Microsoft a sauté le pas pour sa dernière génération de Surface, avec les Snapdragon X Elite/Plus de Qualcomm.

Parallèlement, les temps sont durs pour Intel, qui a en ce moment un genou à terre (nous allons y revenir). Avec sa proposition de rachat (même à l’état de rumeur), Qualcomm enfonce le clou. Un coup dur pour l’image d’Intel, d’autant qu’il y a quelques mois/années, une telle proposition n’était pas envisageable.

Et voilà qu’un nouvel acteur entrerait dans la danse : Arm, comme l’explique Bloomberg. Détail intéressant, l’entreprise ne voudrait racheter qu’une partie : la division produits du fabricant, laissant de côté Intel Foundry, qui sera bientôt une filiale indépendante.

Intel aurait répondu rapidement à cette proposition avec un « non » ferme, selon les sources de nos confrères. Intel et Arm ont refusé de commenter l’affaire auprès de nos confrères.

Des pertes chez Intel, des bénéfices chez Qualcomm

Attardons-nous deux minutes sur le paysage actuel et les forces en présence. Pendant qu’Intel pleure sur ses résultats financiers, Qualcomm est à la fête. Dans son dernier bilan comptable (clos le 23 juin, publié le 31 juillet), Qualcomm revendique un chiffre d’affaires de 9,393 milliards de dollars avec 2,129 milliards de dollars de bénéfices nets, en hausse de respectivement 11 et 18 %.

Côté Intel, ce n’est pas la même musique (bilan clos le 29 juin, publié le 1ᵉʳ aout) : si les revenus sont de 12,8 milliards de dollars (en légère baisse de 1 %), l’entreprise enregistre surtout des pertes de 1,6 milliard de dollars sur le trimestre, contre un bénéfice net de 1,5 milliard de dollars un an auparavant.

Niveau finances, Arm est loin d’Intel et Qualcomm sur son chiffre d’affaires, avec « seulement » 939 millions de dollars au dernier trimestre, en hausse de 39 % sur un an. Le bénéfice net est pour sa part de 223 millions de dollars, en hausse de 112 %.

Les temps sont durs pour Intel

Les déboires financiers d’Intel ont conduit à de profonds changements. Il y a notamment le licenciement de 15 % de son personnel d’ici à la fin de l’année (soit environ 15 000 personnes) et une réorientation stratégique importante. Elle consiste en une séparation de son activité fonderie (Intel Foundry), qui va ainsi devenir une filiale. Puisque la porte de la scission est entre-ouverte, Arm tente de faire ses emplettes.

Intel annonçait aussi une rationalisation de ses investissements, dont le gel d’un projet d’usines à plus de 30 milliards de dollars en Allemagne. Au début du mois, le fondeur revoyait ses plans pour la fabrication des CPU en abandonnant le procédé de gravure 20A. Officiellement, c’était pour se concentrer sur le 18A qui donnait de bons résultats, mais aussi pour « optimiser [ses] investissements en ingénierie ». Bref, une réduction des coûts sur tous les segments pour essayer de limiter les dégâts.

Résultat des courses, les puces Arrow Lake sont « construites principalement à l’aide de partenaires externes et packagés par Intel Foundry ». Intel s’appuie déjà beaucoup sur son partenaire TSMC pour certaines parties de ses CPU. Sur Lunar Lake, c’est le cas des tuiles E-core et P-core (technologie N3B), alors que la génération précédente exploitait la technologie Intel 4. Il faudra donc attendre 2025 avec Panther Lake et Clearwater Forest pour que la production revienne chez Intel (18A).

Pour ne rien arranger, Intel a mis des mois à réagir, puis à identifier et à corriger le souci (enfin les soucis) rencontré par ses utilisateurs sur plusieurs de ses processeurs, des Core i5 à i9 de 13ᵉ et 14ᵉ générations. Pas moins de quatre scénarios ont été identifiés et un troisième microcode a été mis en ligne la semaine dernière.

Pas de quoi redorer le blason de l’entreprise, qui affirme néanmoins à qui veut l’entendre que les autres CPU et les dernières générations Lunar Lake et Arrow Lake ne sont pas touchés. L’image de marque en prend néanmoins un coup, à ajouter au bilan financier et annonces qui en ont découlées.

x86, Arm, RISC-V : le marché évolue rapidement

Ce ne sont pas les seuls problèmes d’Intel. En plus de l’arrivée massive d’Arm, le marché continue d’évoluer rapidement et la suite se prépare déjà en coulisse avec l’architecture RISC-V. L’année dernière, cinq entreprises (Robert Bosch GmbH, Infineon Technologies AG, Nordic Semiconductor, NXP Semiconductors et Qualcomm Technologies) ont annoncé la création d’une entreprise commune.

Comme nous l’expliquions alors, Arm et Qualcomm sont deux partenaires proches, mais aussi en guerre ouverte, avec un passage par la case justice. Arm accuse Qualcomm d’utiliser illégalement certaines de ses technologies, suite au rachat de Nuvia. Qualcomm est l’un des principaux clients d’Arm, puisqu’il exploite ses technologies depuis longtemps dans ses puces Snapdragon pour les mobiles.

Arm, Intel et Qualcomm valorisées entre 102 et 187 milliards de dollars

L’année dernière, Arm est entrée en bourse, avec succès. Lancée à 51 dollars, l’action est rapidement montée à plus de 60 dollars, pour atteindre aujourd’hui 145 dollars, soit quasiment trois fois plus qu’au lancement. Arm est ainsi valorisée 153 milliards de dollars, contre 102 milliards de dollars pour Intel et 187 milliards de dollars pour Qualcomm.

Côté Intel, ça va un peu mieux. Après l’annonce de ses résultats catastrophiques en aout, l’action avait dévissé de près de 40 % en bourse. Depuis le début du mois et l’intérêt de plusieurs entreprises pour un rachat, l’action remonte doucement, mais surement. Elle a déjà repris près de 30 %. Avec 24 dollars au cours actuel, l’action est encore loin de son niveau de juillet (entre 30 et 35 dollars).

AI Camera pour Raspberry Pi : un capteur optique à 80 euros, avec IA intégrée

30 septembre 2024 à 09:00
Une framboise sous stéroïde
AI Camera pour Raspberry Pi : un capteur optique à 80 euros, avec IA intégrée

La fondation Raspberry Pi vient d’annoncer un nouveau capteur optique (de chez Sony) pour son micro-ordinateur : l’AI Camera. Comme son nom l’indique, elle intègre des fonctionnalités liées à l’intelligence artificielle. Elle est notamment « conçue pour classifier des personnes/animaux/objets ».

Début juin, la fondation Raspberry Pi présentait un module AI (ou AI Kit), mais qui n’était compatible qu’avec la dernière itération du micro-ordinateur : le Raspberry Pi 5. Ce NPU externe vendu 79,50 euros promet des performances jusqu’à 13 TOPS pour l’intelligence artificielle, mais il fallait acheter un capteur optique en plus pour en profiter pleinement.

Un capteur IMX500 de Sony, avec IA intégrée

La fondation revient aujourd’hui avec une « AI Camera », compatible cette fois avec tous les modèles Raspberry Pi, y compris les Zero. L’AI Camera est annoncée à 70 dollars par la fondation et on la trouve à 80,40 euros chez Kubii, soit au même niveau que le module AI.

Le module utilise un capteur IMX500 de Sony, qui se suffit à lui-même pour la partie intelligence artificielle. En effet, comme l’explique Sony, l’IMX500 « combine un capteur d’image avec un ISP et de la SRAM intégrée dédiée pour permettre un traitement d’IA » en local. Il est combiné avec un micro-contrôleur maison – le RP2040 – « pour la gestion des réseaux de neurones et du firmware ».

Côté caractéristiques techniques, l’IMX500 est annoncé pour 12,3 Mpx (4 056 x 3 040 px) avec la possibilité d’enregistrer des vidéos en 60 fps, et jusqu’à 240 fps si on se limite au 1080p. Avec le traitement IA, la sortie vidéo est par contre limitée à 30 fps. La mémoire interne est de 84 Mo, à la fois pour le firmware, les poids du réseau de neurones et les calculs.

« Conçue pour classifier des personnes/animaux/objets »

« Grâce à la suite d’outils IA de Sony, les modèles de réseaux neuronaux existants utilisant des frameworks tels que TensorFlow ou PyTorch peuvent être transformés pour fonctionner efficacement sur la caméra AI », affirme la fondation.

Elle ajoute qu’« un processeur de signal d’image (ISP) intégré exécute les étapes de traitement d’image de base sur la trame du capteur (principalement la conversion Bayer vers RGB et le recadrage/remise à l’échelle) et envoie la trame traitée directement dans l’accélérateur d’IA. Une fois que le modèle de réseau neuronal l’a traité, elle est transférée vers le Raspberry Pi avec la trame Bayer via le bus de caméra CSI-2 ». La puissance de calcul n’est toutefois pas précisée.

Selon Kubii, ce système est « conçu pour classifier des personnes/animaux/objets, localiser avec précision les objets et silhouettes, réaliser le suivi des objets en mouvements en temps réel à travers des séquences vidéo,… ». Le revendeur affirme que, selon Sony, le traitement ne prendrait que « 3,1 millisecondes pour la reconnaissance d’objets ».

AI Kit ou AI Camera ?

Si vous vous demandez s’il faut acheter le module AI ou la caméra AI, la fondation apporte des éléments de réponse : « Le kit AI a des performances théoriques supérieures à celles de la caméra AI et peut prendre en charge une gamme plus large de modèles, mais il n’est compatible qu’avec Raspberry Pi 5 ».

De son côté, la caméra AI est une solution plus compacte et moins chère si vous n’avez pas déjà de capteur et un Raspberry Pi d’ancienne génération. Kubbi annonce une compatibilité du Raspberry Pi 3 au 5, avec les Zero et Zero 2W en prime.

De la documentation pour les développeurs est disponible par ici. Sony en propose également sur cette page.

☕️ Meilleurtaux laisse aussi fuiter une ribambelle de données personnelles

30 septembre 2024 à 08:04
Meilleurtaux laisse aussi fuiter une ribambelle de données personnelles

Voilà une semaine qui commence sur les chapeaux de roues avec une nouvelle fuite de données personnelles, et pas des moindres.

Boulanger, Cultura, DiviaMobilités, Truffaut, Cybertek et Grosbill (qui font partie du même groupe), l’Assurance retraite, RED by SFR et donc maintenant Meilleurtaux, comme on peut le voir sur X. À chacun son tour…

Dans un email envoyé à ses clients, le courtier en ligne explique avoir été la cible d’une « attaque externe sur [ses] systèmes informatiques ». Des données « ont été exposées : votre identité, vos coordonnées postales et téléphoniques, votre situation professionnelle, vos revenus, votre situation familiale, votre date de naissance, votre nationalité et votre pays de naissance ».

MeilleurTaux vient d'avoir une belle fuite de données…. pic.twitter.com/hCfduXEe4f

— Valentin (@ElFisherPrice_) September 27, 2024

La société ne semble communiquer que par email. Aucun message sur les réseaux sociaux, rien sur la page d’accueil de son site ni dans la partie communiqué de presse. On est loin des recommandations de l’ANSSI.

Nous avons demandé des précisions, notamment sur le nombre de personnes touchées, la sécurité des comptes (identifiants et/ou mot de passes).

☕️ Mon réseau mobile : l’Arcep propose « une interface entièrement revisitée », en bêta

30 septembre 2024 à 06:08

Depuis 2018, l’Arcep (régulateur des télécoms) fournit un site pour connaitre la couverture mobile des quatre opérateurs nationaux disposant de leur propre réseau. Le site propose des informations sur la qualité de service en voix/SMS et data, avec les différentes technologies (2G à 5G).

Depuis peu, le régulateur propose une nouvelle version de site, en bêta pour le moment, avec une nouvelle interface :

« Une attention particulière a été portée à la lisibilité des cartes de couverture, qui s’adaptent dynamiquement au niveau de zoom, garantissant une expérience fluide et intuitive, quel que soit le contexte de navigation. Elle permet aussi de découvrir des informations techniques détaillées sur les antennes radio telles que leurs hauteurs, leurs orientations ou encore les technologies qu’elles utilisent ».

L’Arcep indique également que de nouveaux outils de diagnostic de la couverture mobile sont mis à disposition, de même que des statistiques territoriales adaptées à la zone sélectionnée. Un fond de plan satellite est aussi de la partie et on peut superposer les cartes de couverture théorique de deux opérateurs.

Le régulateur lance un appel à contribution, avec un Framaforms dédié pour les retours. La mise en ligne de la version finale est prévue pour le premier semestre 2025.

☕️ #LIDD : spurious correlations, quand corrélation n’est pas causalité !

30 septembre 2024 à 04:00

Tyler Vigen propose une démonstration facile à comprendre de la différence entre corrélation et causalité. Dans l’exemple ci-dessous, on peut voir une belle similitude entre les votes pour les démocrates dans l’Indiana et le nombre de recherche sur Google pour savoir pourquoi 11 ne se prononce pas « onety one ».

Bien évidemment, aucun rapport entre les deux, mais une manière de rappeler qu’il faut faire attention aux liens que certains font parfois entre deux séries d’événements. Il y a en bien d’autres, n’hésitez pas à utiliser le mode « random » et à nous faire part de vos trouvailles les plus marquantes.

À partir d’avant-hierNext.ink

669e édition des #LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche

28 septembre 2024 à 22:00
669e édition des #LIDD : Liens Intelligents Du Dimanche

Les aléas ont fait que les LIDD ont connu une pause prolongée ces derniers mois, mais les revoilà ! avec notre sélection des liens les plus intéressants de ces dernières semaines. Ils proviennent des commentaires les plus intéressants, utiles et/ou originaux de la semaine, mais aussi de nos recherches.

Le récap’ pour ceux qui traient (ou qui ne sont pas du matin)

Cette semaine, l’équipe vous a proposé un civet de calculatrice TI-84 accompagné de sa sauce Internet et relevé d’une touche de ChatGPT pour la transformer en « appareil de triche ». Les modifications sont aussi bien matérielles que logicielles.

Dans un genre différent mais toujours avec un aspect bidouille, un moddeur un peu fou s’est amusé à booter Linux (une Debian) sur le tout premier processeur : le 4004 d’Intel. Un travail qui demande pas mal d’habileté et de modifications pour dépasser les limites de l’époque. On parle pour rappel d’un CPU de 1971 pour un système d’exploitation qui date (pour la 1ʳᵉ version) de 1991, soit il y a plus de 30 ans.

La France en Vrai : Pour une poignée de gigabits

Via Franceinfo, France 3 Bourgogne-Franche-Comté propose une émission sur l’accès à Internet dans certains territoires, qui se sentent un peu (beaucoup) oubliés : « À deux heures de Paris, des villageois en zone blanche d’internet s’organisent pour amener une connexion à très haut débit chez eux ».

Mouais bof ? Alors j’ai l’argument massue : « le documentaire est excellent, à voir toutes affaires cessantes », signé Stéphane Bortzmeyer. Son accroche pour vous motiver : « Vous croyez que l’Internet, ce sont forcément de gros opérateurs capitalistes ? Dans un endroit reculé du fond de la France en vrai, des types avec des autocollants sur leurs PC coopèrent pour faire un vrai Internet, fondé sur la coopération »

Charlie Chaplin, les Talibans

Arte propose un documentaire pour le moins inédit sur l’humour et la guerre. On s’éloigne du numérique et de la tech, mais cela n’en reste pas moins un lien intelligent pour le coup.

« Un jeune acteur afghan, Karim Asir, décide de devenir le Charlie Chaplin afghan, rêvant de transformer le monde par la pantomime et l’humour. Au milieu des bombes et des décombres, il donne des représentations où le rire se révèle être sa seule arme. Lorsque Kaboul tombe aux mains des talibans le 15 août 2021, Karim reçoit des menaces de mort et commence à craindre pour sa vie. Il est alors contraint de faire un choix particulièrement difficile. Le rire a-t-il finalement le pouvoir de changer le monde ? ».

GIEC, un autre machin onusien ?

Chez France Culture, on s’intéresse au GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). C’est LSD, la série documentaire, qui s’y colle et nous « plonge dans les méandres de l’IPCC, de l’ » Intergovernmental Panel on Climate Change »», que le paléoclimatologie français Jean Jouzel, a appelé le GIEC, le « Groupe d’Experts Intergouvernementaux sur l’Évolution du Climat  » ».

Le podcat se compose de quatre épisodes : Une naissance ambiguë, Comment ça marche ?, Des scientifiques en rébellion et De la rébellion à l’action. Vous avez quatre heures, 4x1 h pour être précis.

Une horloge spéciale, et Reddit, police judiciaire

Une horloge originale, avec des lignes et des rectangles. Ça n’a l’air de rien, mais attention à ne pas vous faire envouter, vous risqueriez de rapidement vous laisser surprendre à perdre du temps en regardant le temps se perdre sur votre écran.

Internet, c’est aussi un endroit où tout peut arriver, pour le meilleur, pour le pire et… pour le reste. L’histoire du jour est pour le moins surprenante, comme nous l’a présentée un amateur de liens intelligents/idiots : « Pendant 4 ans des redditeurs ont recherché ardemment l’identité d’une femme dont le visage était imprimé aux côtés de celui d’autres célébrités sur un rideau de douche produit par une entreprise Finlandaise dans les années ~ 2008. Ceci est leur histoire »… (vous aussi vous l’avez en tête ?)

Comme toujours, n’hésitez pas à nous partager vos trouvailles, que ce soit via les commentaires (même si cette semaine, je dois bien l’avouer, je n’ai pas eu le temps de tous les lire… mais ça va revenir) ou n’importe quel autre moyen. Simplement, il faudra prévoir un délai supplémentaire pour les pigeons voyageurs.

Protection des données : de graves lacunes, un best of de ce qu’il ne faut pas faire

27 septembre 2024 à 07:38
Résumé (pas) foireux : facepalm
Protection des données : de graves lacunes, un best of de ce qu’il ne faut pas faire

Par le prisme des incidents ciblant des entités du secteur social, l’ANSSI dresse un bien triste et inquiétant état des lieux de la sécurité informatique. Si le rapport cible la profession, bien d’autres entités et sociétés devraient s’en inspirer pour vérifier si elles appliquent les bonnes règles.

Dans l’introduction de son rapport, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information rappelle à juste titre que « l’année 2023 et le début de l’année 2024 ont été marqués par de nombreux incidents ciblant des entités du secteur social gérant des données à caractère personnel ».

Des fuites massives sur des dizaines de millions de personnes

Nous en parlions d’ailleurs dans un édito au début de l’année. Les fuites ont même commencé en 2022 avec un demi-million de personnes à l’Assurance Maladie. C’est très peu comparé à la suite. En effet, ce sont 10 millions de personnes dont les données ont fuité chez Pôle emploi, 33 millions chez deux prestataires du tiers payant (Viamedis et Almerys) et enfin un « all-in » de France Travail avec 43 millions de personnes concernées.

On y retrouve des données personnelles comme les nom, prénom, numéro de Sécurité sociale, date de naissance ainsi que les adresses email et physique. Avec la taille gigantesque des bases de données, il faudrait avoir de la chance pour passer entre les gouttes. Une fois ces données dans la nature, il n’est plus possible de les changer pour une bonne partie d’entre elles.

L’ANSSI relève « des insuffisances de protection »


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☕️ Vie privée, anonymat : Tails se place sous l’aile de Tor

26 septembre 2024 à 13:42
Vie privée, anonymat : Tails se place sous l’aile de Tor

Les deux projets visent le même but : préserver votre vie privée. Nous avons d’un côté Tails, un système d’exploitation portable, amnésique et anonyme, que vous pouvez démarrer sur presque « n’importe quel ordinateur à partir d’un DVD, d’une clé USB ou d’une carte SD ».

Tails utilise déjà « le réseau Tor pour protéger votre vie privée en ligne et vous aider à contourner la censure ». Les données circulent pour rappel via des « serveurs aléatoires (aussi appelés relais) dans le réseau Tor. Le dernier relais du circuit (le « relais de sortie ») envoie ensuite le trafic vers l’Internet public ».

Aujourd’hui, Tails et Tor « unissent leurs forces et fusionnent leurs opérations ». Tor explique dans un billet de blog que, fin 2023, Tails l’a approché avec ce projet de fusion. Tails « était devenu trop important pour sa structure existante » et cherchait donc une alternative.

« Faire tourner Tails sous forme de projet indépendant pendant 15 ans a représenté un effort considérable, mais pas forcément pour les raisons auxquelles on pourrait s’attendre. Le plus difficile n’était pas l’aspect technique, mais la gestion de toutes les tâches critiques comme la recherche de fonds, la gestion des finances ou des ressources humaines », confie intrigeri, chef de file du projet Tails OS.

Le mariage est désormais acté, Tails est intégré dans la structure du projet Tor pour « une meilleure collaboration » et une « réduction des frais généraux » de fonctionnement. Le changement ne devrait pas être compliqué ni révolutionnaire puisque « les développeurs de Tor et Tails collaborent étroitement depuis 2015 ».

☕️ Air France annonce du Wi-Fi gratuit et très haut débit avec Starlink dès 2025

26 septembre 2024 à 13:25

Dans un communiqué, la compagnie aérienne annonce qu’elle proposera progressivement dès 2025 « une qualité de service de connectivité en très haut débit, pour une expérience « comme à la maison ». Ce nouveau service [sera] totalement gratuit dans toutes les cabines de voyage ».

Tous les avions et tous les passagers, à partir de 2025

Les clients La Première peuvent se connecter directement, les autres devront passer par leur compte Flying Blue (gratuit). « À terme, il sera disponible sur l’ensemble des avions de la compagnie en remplacement de l’offre actuelle », explique l’entreprise.

Il sera possible de consulter les actualités, « jouer à des jeux vidéo en réseau et bien sûr de regarder la télévision, des films et des séries en streaming », et ce sur plusieurs appareils par voyageur si besoin. Pour cela, Air France utilise le réseau Starlink de SpaceX.

Actuellement, Air France propose trois offres. Le Pass Message pour communiquer « gratuitement avec vos proches en utilisant vos applications de messagerie instantanée », le Pass surf pour consulter « vos emails et naviguer sur internet », ainsi que le Pass Stream avec du streaming de films ou séries. La compagnie revendique actuellement que 90 % de ses avions sont équipés du Wi-Fi.

United Airlines aussi à partir de 2025

Quelques jours auparavant, United Airlines avait déjà sauté le pas, là aussi avec Starlink. La promesse était la même : un accès à Internet haut débit et gratuit dans les avions. « Les tests commenceront début 2025 » et le déploiement sur des vols commerciaux arrivera plus tard dans l’année. La couverture complète de la flotte devrait quant à elle prendre des années.

D’autres compagnies se lancent également, comme Hawaiian Airlines qui « propose désormais une connexion Wi-Fi Starlink rapide et gratuite sur l’ensemble de sa flotte Airbus ». Selon Marissa Villegas (porte-parole de la compagnie aérienne) interrogée par SpaceNews, les 19 Boeing 717 utilisés pour des voyages de courtes distances ne sont pas concernés. Un accord avec SpaceX avait déjà été annoncé il y a plus de deux ans.

Starlink propose une offre dédiée pour l’aviation :

Promotions bidons, remises farfelues : la CJUE sacralise la règle des « 30 derniers jours »

26 septembre 2024 à 12:45
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Promotions bidons, remises farfelues : la CJUE sacralise la règle des « 30 derniers jours »

Dans un arrêt, la Cour de justice de l’Union européenne confirme qu’une « réduction de prix annoncée dans une publicité doit être calculée sur la base du prix le plus bas des 30 derniers jours ». Qu’importe si le revendeur mentionne sur sa publicité le prix le plus bas des 30 derniers jours.

Il y a maintenant plus de deux ans, une disposition issue de la directive européenne sur les règles de protection des consommateurs est venue mettre de l’ordre dans les annonces parfois tonitruantes de réduction de prix. Les professionnels avaient en effet une grande liberté dans le choix du prix de références (ou prix barré) pour calculer la réduction affichée en gros sur les sites… avec évidemment de nombreux excès.

Affichage des promotions : les règles à respecter

Depuis mai 2022, la règle est imposée et le calcul doit se baser sur le « prix le plus bas pratiqué par le professionnel à l’égard de tous les consommateurs au cours des trente derniers jours précédant l’application de la réduction de prix ». La DGCCRF précise que, « en cas de réductions de prix successives, le prix de référence est celui pratiqué avant l’application de la première réduction de prix ».

Le professionnel reste libre de choisir la manière d’afficher la réduction : une valeur absolue (- 10 euros), un pourcentage (- 15 %), un prix barré, etc. Précision importante : « Une offre promotionnelle qui serait systématiquement renouvelée jusqu’à être permanente serait constitutive d’une pratique commerciale trompeuse de nature à induire le consommateur en erreur ».

Le cas Aldi…

Dans un arrêt publié ce jour, la Cour de justice de l’Union européenne rappelle, s’il en était besoin, qu’une « réduction de prix annoncée dans une publicité doit être calculée sur la base du prix le plus bas des 30 derniers jours ». Elle avait été interrogée par une juridiction allemande, elle-même saisie par l’association Verbraucherzentrale Baden-Württemberg eV.

Le fond du problème était « la manière dont le discounter Aldi Süd fait de la publicité dans ses prospectus hebdomadaires au moyen de réductions de prix ou de « prix chocs » ». Publicité qui est distribuée aussi bien en version papier que sur Internet.


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☕️ Violation de données personnelles : une mesure correctrice ou une amende n’est pas obligatoire

26 septembre 2024 à 09:13
Violation de données personnelles : une mesure correctrice ou une amende n’est pas obligatoire

L’affaire était montée jusqu’à la Cour de justice de l’Union européenne. Elle a débuté en Allemagne, quand une Caisse d’épargne « a constaté que l’une de ses employés avait consulté à plusieurs reprises, sans y être habilitée, des données à caractère personnel d’un client ».

La Caisse d’épargne avait alors échangé avec l’employée, qui « avait confirmé par écrit qu’elle n’avait ni copié ni conservé les données, qu’elle ne les avait pas transmises à des tiers et qu’elle ne le ferait pas à l’avenir ». Des mesures disciplinaires avaient été prises à son encontre, mais la Caisse avait décidé de ne pas informer le client, car elle estimait « qu’il n’y avait pas de risque élevé pour lui ».

L’incident a été notifié au commissaire à la protection des données du Land. Le client, qui a pris « incidemment connaissance de cet incident », a introduit une réclamation auprès de ce même commissaire pour que des sanctions soient prononcées. « Ayant entendu la Caisse d’épargne, le commissaire à la protection des données a informé le client qu’il n’estimait pas nécessaire de prendre des mesures correctrices à l’égard de la Caisse d’épargne ».

Le client n’était pas satisfait et s’est donc tourné vers une juridiction allemande, « en lui demandant d’enjoindre au commissaire à la protection des données d’intervenir contre la Caisse d’épargne et, en particulier, de lui infliger une amende ». La juridiction s’est tournée vers la Cour de justice en lui demandant d’interpréter le règlement général sur la protection des données dans ce cas précis.

La Cour répond « qu’en cas de constatation d’une violation de données à caractère personnel, l’autorité de contrôle n’est pas obligée de prendre une mesure correctrice, en particulier d’imposer une amende administrative, lorsque cela n’est pas nécessaire pour remédier à l’insuffisance constatée et garantir le plein respect du RGPD ».

La Cour de justice de l’Union européenne ne fait que répondre à la juridiction allemande, elle ne tranche pas le litige national. La CJUE rappelle qu’il appartient maintenant « à la juridiction nationale de résoudre l’affaire conformément à la décision de la Cour ». Désormais, cette « décision lie, de la même manière, les autres juridictions nationales qui seraient saisies d’un problème similaire ».

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