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Pourquoi le gĂ©ant maritime français CMA CGM investit autant dans l’IA

7 avril 2025 Ă  08:47
Et les Mistral Gagnants
Pourquoi le gĂ©ant maritime français CMA CGM investit autant dans l’IA

CMA CGM tire tous azimuts sur l’intelligence artificielle. L’armateur de porte-containers français vient d’investir 100 millions d’euros dans la start-up française Mistral, avec qui il travaillait dĂ©jĂ . Mais cela n’a rien d’exclusif : CMA CGM exploite aussi les algorithmes d’OpenAI, Google, Microsoft, Salesforce
 comme nous l’expliquait SĂ©verine GrĂ©goire.

Hier, le gĂ©ant français du transport maritime CMA CGM et la start-up française d’intelligence artificielle Mistral ont annoncĂ© un partenariat de 100 millions d’euros, comme le rapporte Reuters. Rodolphe SaadĂ©, patron de l’armateur, s’intĂ©resse depuis longtemps Ă  l’intelligence artificielle. Fin 2023, il lançait Kyutai avec deux partenaires de choix : Xavier Niel et Eric Schmidt (ancien patron de Google).

Un partenariat sur cinq ans, avec un accent sur la partie média

« Ce partenariat sur cinq ans se concentrera en particulier sur la branche « mĂ©dias Â» du conglomĂ©rat [suite au rachat de la branche mĂ©dia d’Altice, ndlr], qui dĂ©tient la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision BFM TV ou le journal La Tribune, ainsi que sur le service client des activitĂ©s logistiques et maritimes du groupe Â», expliquent nos confrĂšres. Pour la partie mĂ©dia, il sera notamment question de « la vĂ©rification des faits Â».

Dans le cadre de ce partenariat, des « employĂ©s de Mistral travailleront au siĂšge de CMA CGM Ă  Marseille Â». Le groupe possĂšde dans ses locaux un incubateur de start-up sur l’IA : Ze Box. Ce n’est pas la premiĂšre fois que CMA CGM se lance dans l’IA, elle l’utilise depuis longtemps pour la gestion de sa flotte et de ses Ă©quipes.

CMA CGM a déjà un partenariat de cinq ans avec Google

Nous avions rencontrĂ© Ă  Marseille SĂ©verine GrĂ©goire (responsable du dĂ©partement IA chez CMA CGM) fin janvier pour une prĂ©sentation des travaux de l’armateur de porte-conteneurs. Elle expliquait que la roadmap du groupe sur l’intelligence artificielle tournait « autour de trois piliers principaux que sont les opĂ©rations, les clients et Ă©videmment les collaborateurs Â».


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☕ Avec iOS 18.4, d’anciennes applications supprimĂ©es rĂ©apparaissent

7 avril 2025 Ă  08:24

L’arrivĂ©e d’iOS 18.4 a sonnĂ© en Europe le top dĂ©part pour le bouquet de services Apple Intelligence. Il s’agit de l’une des mises Ă  jour intermĂ©diaires les plus touffues jamais proposĂ©es pour iPhone. Du moins pour les personnes ayant un modĂšle compatible, car l’IA de la pomme est rĂ©servĂ©e aux modĂšles les plus rĂ©cents : iPhone 15 Pro et tous les iPhone 16 (classique, Pro et 16e).

Comme signalĂ© par MacRumors, de nombreux fils de discussion sont apparus sur Reddit (ici, lĂ , ou encore lĂ ) ainsi que sur les propres forums d’Apple pour Ă©voquer un drĂŽle de souci : d’anciennes applications supprimĂ©es sont de retour.

L’origine du problĂšme n’est pas encore comprise, mais il s’agit probablement d’un bug introduit par le systĂšme. Les applications rĂ©installĂ©es avaient Ă©tĂ© supprimĂ©es il y a plusieurs mois, voire il y a plusieurs annĂ©es. Le problĂšme ne semble pas une consĂ©quence de la fonction TĂ©lĂ©chargements automatique, qui permet normalement de rĂ©percuter les installations faites sur d’autres appareils. Des utilisateurs affirment ainsi que leur iPhone est le seul appareil Apple qu’ils possĂšdent.

Au sein de l’équipe, nous avons pu observer ce comportement sur un appareil : deux applications supprimĂ©es il y a longtemps, rĂ©installĂ©es et prĂ©sentes dans le dossier « Ajouts rĂ©cents Â». Sur d’autres iPhone de la rĂ©daction, tout semblait normal.

PrĂ©cisions que l’appareil concernĂ© n’est pas jailbreakĂ© et n’a jamais utilisĂ© de boutique alternative. Il a Ă©tĂ© utilisĂ© pour tester les bĂȘtas d’iOS 18.4 et le problĂšme ne s’est manifestĂ© qu’en fin de cycle, avec la premiĂšre Release Candidate ou la version finale. Il ne semble cependant pas liĂ© Ă  la phase bĂȘta, car les tĂ©moignages Ă©voquent principalement l’installation de la mise Ă  jour en usage courant.

Quoi qu’il en soit, le problĂšme n’est pas trĂšs grave, puisqu’il suffit de supprimer les quelques applications Ă©ventuellement de retour. Il faut simplement jeter un Ɠil et vĂ©rifier que de vieux fantĂŽmes ne sont pas revenus hanter votre tĂ©lĂ©phone.

France TĂ©lĂ©visions : l’audiovisuel public face aux dĂ©fis de l’IA gĂ©nĂ©rative

7 avril 2025 Ă  08:01
Smart TV
France TĂ©lĂ©visions : l’audiovisuel public face aux dĂ©fis de l’IA gĂ©nĂ©rative

DĂ©ployĂ© dans les prochains jours, le portail medIAgen permettra bientĂŽt aux quelque 9 000 salariĂ©s du groupe France TĂ©lĂ©visions d’utiliser l’intelligence artificielle gĂ©nĂ©rative dans leurs travaux quotidiens. L’occasion d’essayer de mieux comprendre comment, et pourquoi, l’audiovisuel public aborde le sujet de l’IA, entre enjeux d’usages, de coĂ»ts et de responsabilitĂ©s


En gestation depuis deux ans, le projet s’apprĂȘte Ă  ĂȘtre dĂ©ployĂ© Ă  grande Ă©chelle au sein du groupe France TĂ©lĂ©visions. « L’ensemble des salariĂ©s auront accĂšs Ă  un portail dans lequel ils pourront utiliser gratuitement Mistral, Claude, Llama ou ChatGPT dans leur derniĂšre version en date, avec la garantie que les donnĂ©es qu’ils soumettront ou les documents qu’ils uploaderont resteront uniquement au niveau de leur compte personnel Â», explique Ă  Next FrĂ©dĂ©ric Brochard, directeur des technologies de France TĂ©lĂ©visions.

BientÎt une IA générative pour tous les salariés

Ce projet, baptisĂ© medIAgen, constitue la rĂ©ponse de l’audiovisuel public face Ă  la vague des usages grand public associĂ©s Ă  l’intelligence artificielle, intervenue depuis le lancement de ChatGPT fin 2022. « On voit dĂ©jĂ  en interne qu’une part significative de trafic pointe vers les solutions d’IA gĂ©nĂ©rative, or comme toutes les entreprises, nous faisons face Ă  des problĂ©matiques de coĂ»ts et de sĂ©curitĂ©. On ne peut pas laisser fuiter nos donnĂ©es internes et il n’est pas possible de prendre une licence individuelle Ă  ChatGPT pour tout le monde. Nous avons donc pris le parti de proposer un accĂšs sĂ©curisĂ©, avec une solution dont le coĂ»t va se rĂ©vĂ©ler infĂ©rieur Ă  5 ou 6 euros par individu, alors qu’on donne accĂšs en illimitĂ© Ă  quatre LLM Â», prĂ©cise Romuald Rat, directeur du Techlab de France TĂ©lĂ©visions.


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☕ Donald Trump accorde de nouveau 75 jours pour la vente TikTok

7 avril 2025 Ă  07:30

Fin janvier, dans les premiĂšres heures suivant son investiture, Donald Trump signait un dĂ©cret pour accorder 75 jours afin de mettre en place la vente ou l’interdiction de TikTok. Le 47ᔉ prĂ©sident des États-Unis vient d’accorder de nouveau 75 jours Ă  la plateforme.

Il affirme que son administration a « fait d’énormes progrĂšs Â» dans ce dossier, mais qu’un accord « nĂ©cessite plus de travail pour s’assurer que toutes les approbations nĂ©cessaires sont signĂ©es Â». « Nous espĂ©rons continuer Ă  travailler de bonne foi avec la Chine, qui, je le comprends, n’est pas trĂšs satisfaite de nos tarifs rĂ©ciproques Â», ajoute le prĂ©sident. La Chine a pour rappel rĂ©pondu du tac au tac avec 34 % de taxe sur les importations des États-Unis.

« Nous ne voulons pas que TikTok disparaisse Â», rĂ©affirme Donald Trump. Plusieurs personnalitĂ©s et sociĂ©tĂ©s sont sur les rangs, rĂ©sume le Parisien : « le « Project Liberty Â» de l’entrepreneur Frank McCourt, propriĂ©taire de l’Olympique de Marseille, le youtubeur MrBeast Â». Citons Ă©galement Perplexity AI, Amazon, Blackstone, Microsoft, Walmart


TikTok

☕ Le gestionnaire de paquets APT 3.0 est disponible avec sa nouvelle interface

7 avril 2025 Ă  07:02

La version 3.0 du gestionnaire de paquets APT est dĂ©sormais disponible. AnnoncĂ©e par le projet Debian, elle propose une nouvelle interface se voulant nettement plus lisible que celle disponible jusqu’à prĂ©sent.

APT 3.0 se distingue en particulier par son affichage en colonnes et son utilisation des couleurs. En rouge, par exemple, toutes les suppressions, et en vert les ajouts. La barre de progression est elle aussi rĂ©visĂ©e, avec un fonctionnement plus souple et l’utilisation d’Unicode.

APT 2.8 Ă  gauche, APT 3.0 Ă  droite

La nouvelle mouture ne revoit pas que sa lisibilitĂ©. On y trouve de nouvelles fonctions, comme un solveur permettant de revenir Ă  des versions stables des paquets (via –solver), un autoremove plus efficace, le support de –target-release, une option –comment pour l’historique, la prise en charge des miroirs non compressĂ©s pour les miroirs partiels, le calcul correct de la taille du noyau dans /boot, le remplacement de GnuTLS et gcrypt par OpenSSL, ou encore le support des transactions et du comptage des mises Ă  jour pour pkgDepCache.

On se souvient qu’APT 3.0 Ă©tait prĂ©sent dans Ubuntu 24.10, mais il s’agissait d’une prĂ©version. Cette version finale devrait ĂȘtre graduellement disponible sur toutes les distributions basĂ©es sur Debian et Ubuntu. APT 3.0 sera prĂ©sent dans Debian 13 et Ubuntu 25.04.

☕ Tails 6.14.1 apporte un peu de souplesse Ă  Tor Browser sur la gestion des fichiers

7 avril 2025 Ă  06:18

Nouvelle mouture pour la distribution Linux centrĂ©e sur la sĂ©curitĂ© et la vie privĂ©e. Une version 6.14.1 qui peut surprendre, car la 6.14 n’a pas Ă©tĂ© publiĂ©e. L’équipe de dĂ©veloppement s’en explique dans un billet, indiquant qu’un problĂšme important a Ă©tĂ© dĂ©couvert Ă  la derniĂšre minute, nĂ©cessitant un correctif.

Tails 6.14.1 se distingue surtout par un changement notable dans le navigateur Tor Browser. La technologie de confinement utilisĂ©e pour la sĂ©curitĂ© est dĂ©sormais plus souple. Ainsi, plutĂŽt que de limiter l’écriture des fichiers dans le seul dossier TĂ©lĂ©chargements et la lecture Ă  quelques rĂ©pertoires, les accĂšs peuvent se faire maintenant sur l’ensemble des dossiers.

L’équipe indique que cette amĂ©lioration est permise par XDG Desktop Portal, qui fournit un accĂšs Ă  des fonctions standards d’un systĂšme comme les fenĂȘtres de dialogue pour les fichiers, le presse-papiers ou encore l’ouverture des liens. Dans le cas prĂ©sent, ce framework est utilisĂ© pour Flatpak au sein de Tails, autorisant un « relĂąchement Â» du confinement opĂ©rĂ© par AppArmor.

La nouvelle version corrige Ă©galement deux problĂšmes d’accessibilitĂ© dans Tor Browser, qui empĂȘchaient d’utiliser les fonctions de texte et de curseurs agrandis.

À partir d’avant-hierNext.ink

#Flockotron3000 : vos chefs-d’Ɠuvre disponibles !

Par : Flock
5 avril 2025 Ă  11:37
FaaS : Flack as as Service
#Flockotron3000 : vos chefs-d’Ɠuvre disponibles !

Autant vous le dire tout de suite, le Flockotron3000 a beaucoup souffert mardi dernier et je ne sais pas si je dois remercier votre enthousiasme dĂ©bridĂ©. J’étais parti chez moji pour cramer cette infamie technique et voilĂ  que je constate comme Sam Altman chez lui, que vous avez fait fondre les cartes graphiques sur place ! J’ai essayĂ© d’éteindre l’incendie avec le jerrican d’essence que j’avais dans les mains, sans succĂšs.

Faut dire qu’il Ă©tait peu rempli, j’avais tentĂ© juste avant de siphonner la voiture Ă©lectrique du boss et j’ai vu quelques Ă©toiles ! Les pompiers ont Ă©tĂ© sympas, en plus de me rĂ©animer, ils ont sauvĂ© quelques « dessins Â» qui bourraient l’imprimante, comme une Chouffe triple fermentation le ferait pour le gosier d’un dev local.

Tous vos prompts sont partis en fumĂ©e, sauf une petite dizaine, ce qui est dĂ©jĂ  dix fois trop. J’avoue que je ne sais que penser de vos tentatives, qui parfois se sont mĂ©langĂ©es : vous ĂȘtes capables du meilleur comme du pire !

C’est un scandale, encore merci et bravo, je ne vous fĂ©licite pas, bisous et bon weekend ! 🙂


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[Màj] : les sites de la NOAA temporairement sauvés, le contrat AWS prendra fin en juillet

7 avril 2025 Ă  06:43
[Màj] : les sites de la NOAA temporairement sauvés, le contrat AWS prendra fin en juillet

L’agence amĂ©ricaine NOAA, qui a en charge notamment des donnĂ©es sur le climat et la mĂ©tĂ©orologie, s’apprĂȘte Ă  supprimer une quantitĂ© importante de sites internet via une simple annulation d’un contrat avec des hĂ©bergeurs cloud.

Mise Ă  jour du 7 avril : alors que la menace d’une disparition de plusieurs sites de la NOAA planait le week-end dernier, ceux-ci sont encore disponibles. L’agence a finalement affirmĂ© Ă  Bloomberg qu’ « il n’y aura pas d’interruption de service Â» et que « tous les sites de recherche de la NOAA resteront en ligne ». Selon Axios, l’arrĂȘt du contrat avec AWS a Ă©tĂ© repoussĂ© au 31 juillet 2025, ce qui doit permettre Ă  l’agence de trouver une solution de repli.

Article originel publiĂ© le 4 avril Ă  17h28 :

De nombreux sites de la NOAA, l’agence d’observation ocĂ©anique et atmosphĂ©rique qui s’occupe aussi des donnĂ©es mĂ©tĂ©orologiques aux États-Unis, vont sans doute devenir inaccessibles dĂšs ce week-end. En cause ? Un contrat de prestations d’hĂ©bergement dans divers cloud a Ă©tĂ© annulĂ© par sa direction, selon Bloomberg.

Cette agence est, comme de nombreuses agences fĂ©dĂ©rales amĂ©ricaines et notamment les agences scientifiques, visĂ©e par le DOGE et l’administration de Donald Trump depuis son retour au pouvoir. Elle s’est dĂ©jĂ  sĂ©parĂ©e de certains de ses locaux et par deux fois d’une partie de son personnel.

Elle semble aussi particuliĂšrement visĂ©e pour son rĂŽle extrĂȘmement important dans l’information sur le climat et la mĂ©tĂ©orologie. Bloomberg explique qu’un contrat signĂ© pour l’ensemble du bureau de la recherche ocĂ©anique et atmosphĂ©rique de l’agence a Ă©tĂ© visĂ© pour une « rĂ©siliation anticipĂ©e Â», selon des documents internes que le mĂ©dia a pu consulter.

Les services d’Amazon, de Google et de WordPress sur le point d’ĂȘtre coupĂ©s

« En consĂ©quence, la quasi-totalitĂ© des sites web externes dĂ©pendant des services d’Amazon, de Google et de WordPress sont sur le point de disparaĂźtre tĂŽt samedi matin Ă  Washington, effaçant ainsi de la vue du public l’essentiel du travail de l’unitĂ©, qui comprend la recherche en sciences du climat et de l’environnement », explique notre consƓur Lauren Rosenthal. La NOAA n’a pas rĂ©pondu Ă  sa demande de commentaire.

Cette information fait mouche avec une alerte lancĂ©e sur le forum du projet Safeguarding Research & Culture. Celui-ci Ă©mane de la volontĂ© de certains chercheurs, notamment l’historien allemand Henrik Schönemann de l’universitĂ© de Humboldt Ă  Berlin, de crĂ©er « une infrastructure alternative pour l’archivage et la diffusion du patrimoine culturel et des connaissances scientifiques ». L’alerte concerne une cinquantaine de sites de la NOAA et on y retrouve rien de moins que le site de l’agence dĂ©diĂ© Ă  la recherche : https://research.noaa.gov/.

« Ce qui est prĂ©vu d’ĂȘtre supprimĂ©, ce sont les services basĂ©s sur AWS pour la NOAA Â», expliquent les chercheurs, Ă©voquant une mise hors-ligne dĂšs ce vendredi soir. Mais des questions se posent aussi sur les donnĂ©es ouvertes hĂ©bergĂ©es elles aussi sur AWS.

Selon une note interne obtenue par Bloomberg, la rĂ©siliation du contrat pourrait aussi affecter d’autres activitĂ©s de recherche de l’agence : le laboratoire qui surveille les tempĂȘtes « violentes Â» pour le pays (le National Severe Storms Laboratory) et celui chargĂ© de l’innovation en climatologie (le Earth Prediction Innovation Center) utilisent des services de cloud computing externes pour un systĂšme de prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques Ă  grande Ă©chelle.

Le rĂ©seau national de l’agence menacĂ© aussi

Les chercheurs de l’agence ont d’autres raisons d’ĂȘtre prĂ©occupĂ©s : deux autres contrats arrivent Ă  leur fin concernant le support de N-Wave, son rĂ©seau national qui « s’étend sur toute la zone contiguĂ« des États-Unis jusqu’à l’Alaska et HawaĂŻ, atteignant les sites de terrain Ă©loignĂ©s, les grands campus, les centres de donnĂ©es et les installations de supercalculateurs ». Ils sont dĂ©jĂ  sous le coup d’une extension trĂšs brĂšve de cinq jours qui doit se terminer samedi pour l’un et lundi pour l’autre, selon Bloomberg.

☕ Amazon teste un agent IA pour acheter des produits sur d’autres sites

4 avril 2025 Ă  15:08

Amazon a prĂ©sentĂ© hier soir une fonction nommĂ©e « Buy for me Â», destinĂ©e Ă  simplifier encore un peu plus les achats. Contrairement Ă  d’autres agents IA que l’on a pu voir jusqu’à prĂ©sent, notamment chez Opera, il n’est pas question cette fois d’écrire une demande et de laisser l’intĂ©gralitĂ© du processus de dĂ©couverte et d’achat Ă  un agent.

Cette fonction, disponible en bĂȘta pour un petit groupe de personnes aux États-Unis, a un pĂ©rimĂštre nettement plus restreint. Comme l’indique Amazon dans son billet, « Buy for me Â» veut simplifier les achats pour des produits prĂ©sentĂ©s par la boutique Amazon, mais disponibles depuis d’autres, notamment les sites officiels des entreprises concernĂ©es.

La fonction, prĂ©sente dans les applications Android et iOS, s’affiche sous forme d’un bouton dĂ©diĂ©, accompagnant certains rĂ©sultats. S’il est actionnĂ© par l’internaute, il lance une procĂ©dure d’achat sur le site officiel du fabricant, de maniĂšre automatisĂ©e.

Mais si cette fonction est plus restreinte dans ses cas d’usage, elle demande une grande confiance en Amazon. Car contrairement Ă  ce que l’on a dĂ©jĂ  pu voir, c’est toute la procĂ©dure d’achat qui se retrouve gĂ©rĂ©e par l’agent, y compris le paiement. Ce qui suppose que l’IA accĂšde aux informations de la carte bancaire. L’achat est considĂ©rĂ© comme externe. « La livraison, les retours et les Ă©changes, ainsi que le service client sont gĂ©rĂ©s par la boutique de la marque Â», prĂ©cise Amazon.

Le gĂ©ant du commerce en ligne prĂ©cise dans son billet que ces opĂ©rations sont chiffrĂ©es et qu’il n’accĂšde pas aux donnĂ©es des autres sites. Il affirme qu’il ne tient aucun historique de ces actions et qu’il s’agit simplement d’apporter une commoditĂ©. En outre, la prĂ©sence de cette fonction sur des produits se fait Ă  la demande des fabricants et Amazon assure que les clients peuvent observer toutes les Ă©tapes d’un processus dĂ©crit comme « transparent Â». Le tout repose sur Amazon Bedrock et utilise le modĂšle Nova maison, ainsi que les modĂšles Claude d’Anthropic (dont la version 3.7 est sortie fin fĂ©vrier), sans plus de prĂ©cision.

« Gagner la confiance est la pierre angulaire du succĂšs des agents d’IA Â», dĂ©clare Amazon dans son billet. À voir dĂ©sormais si la clientĂšle se laissera sĂ©duire par un processus automatisĂ© impliquant des informations bancaires. Ajoutons que ce n’est pas la premiĂšre fois qu’Amazon tente ce type d’approche automatisĂ©e. En 2018, nous avions ainsi testĂ© la commande de pizza via Alexa, avec des rĂ©sultats particuliĂšrement dĂ©cevants.

ÉlectricitĂ© : « oubliez les datacenters, la climatisation est la vĂ©ritable bĂȘte noire »

4 avril 2025 Ă  14:57
L’élĂ©phant dans la piĂšce
ÉlectricitĂ© : « oubliez les datacenters, la climatisation est la vĂ©ritable bĂȘte noire »

Il n’y a pas que les datacenters qui façonnent le monde Ă  cause de leur consommation Ă©lectrique. La climatisation aussi est fortement consommatrice d’électricité  et cela ne va pas aller en s’arrangeant.

L’arrivĂ©e de l’IA gĂ©nĂ©rative a bousculĂ© le numĂ©rique et soulĂšve de nombreuses questions (droit d’auteur, Ă©thique, biais, hallucinations
). Se pose aussi la question de l’empreinte Ă©cologique de datacenters toujours plus gros, partout dans le monde, avec des GPU toujours plus puissants.

La douce/triste « folie Â» de l’IA gĂ©nĂ©rative

Le tout avec une consommation Ă©lectrique toujours plus importante, sur des zones bien prĂ©cises. L’augmentation de la densitĂ© Ă©lectrique par baie et l’expansion des datacenters posent d’ailleurs des contraintes sur le choix de l’emplacement physique allouĂ© Ă  ces derniers.

Avec les images et les vidĂ©os de l’IA gĂ©nĂ©rative, on passe encore dans une autre dimension. Les chiffres de l’utilisation des IA peuvent donner le tournis, preuve en est encore rĂ©cemment avec un tweet de Brad Lightcap (COO d’OpenAI) : « PremiĂšre semaine de folie pour les images dans ChatGPT : plus de 130 millions d’utilisateurs ont gĂ©nĂ©rĂ© plus de 700 millions (!) d’images Â». Il se garde d’ailleurs bien de dĂ©tailler l’empreinte environnementale d’une telle utilisation.

BientĂŽt 1 000 TWh pour les datacenters ?

Dans un rapport publiĂ© fin 2024, l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA, sous l’égide de l’ONU) expliquait que « les datacenters avaient consommĂ© environ 460 TWh d’électricitĂ© en 2022. Cette consommation pourrait s’élever Ă  plus de 1 000 TWh d’ici 2026, soit plus d’un tiers de l’électricitĂ© produite par les centrales nuclĂ©aires du monde entier l’annĂ©e derniĂšre, et Ă  peu prĂšs l’équivalent de la consommation d’électricitĂ© du Japon Â». À titre de comparaison, en 2023, la consommation d’électricitĂ© en France Ă©tait de 445,4 TWh.

L’Agence donne quelques chiffres d’anticipation. En Chine, la demande devrait doubler pour atteindre 400 TWh en 2030. En Irlande, la consommation des datacenters (5,3 TWh) reprĂ©sentait 17 % du total du pays et devrait atteindre 32 % d’ici fin 2026. Elle ajoute au passage que la consommation cumulĂ©e d’Amazon, Microsoft, Google et Meta « a plus que doublĂ© entre 2017 et 2021 pour s’établir Ă  environ 72 tĂ©rawattheures (TWh) ».

Par exemple, pour Meta, la consommation des datacenters était de 14,975 TWh en 2023, contre 6,966 TWh en 2020. Elle a donc quasiment doublé en trois ans.

« On devrait parler davantage de climatisation Â»â€Š

Dans un article publiĂ© sur MIT Review, Casey Crownhart (journaliste spĂ©cialisĂ©e sur le climat et l’énergie) explique que l’on « devrait parler davantage de climatisation Â». Elle met cette problĂ©matique (bien moins mĂ©diatisĂ©e) en balance avec la consommation des datacenters largement plus prĂ©sente dans les dĂ©bats. Avec ce sous-titre volontairement provocateur : « oubliez les datacenters, la climatisation est la vĂ©ritable bĂȘte noire Â»

Elle commence par rappeler le cercle vicieux de la climatisation et du rĂ©chauffement climatique : « Ă€ mesure que les tempĂ©ratures augmentent, le besoin en refroidissement augmente. De plus en plus de centrales Ă©lectriques Ă  combustibles fossiles sont alors mises en service pour rĂ©pondre Ă  cette demande, augmentant ainsi la tempĂ©rature de la planĂšte Â».


qui reprĂ©sente 2 000 TWh, et plus 5 000 TWh en 2050 ?

Selon une Ă©tude publiĂ©e mi-2024 par l’organisation Ă  but non lucratif Our World in Data (qui travaille en partenariat avec l’universitĂ© d’Oxford), sur l’annĂ©e 2022 « la climatisation reprĂ©sentait 7 % de l’électricitĂ© mondiale et 3 % des Ă©missions de carbone ». Sur la base d’une consommation mondiale de 29 000 TWh en 2022, la climatisation reprĂ©senterait un peu plus de 2 000 TWh. À mettre en face des 460 TWh des datacenters.

Selon une projection de l’Agence internationale de l’énergie (IEA, une organisation internationale fondĂ©e Ă  l’OCDE), le nombre de climatiseurs devrait fortement augmenter dans les annĂ©es Ă  venir. De 2 milliards d’unitĂ©s Ă  la fin des annĂ©es 2010, elle prĂ©voit prĂšs de 3 milliards en 2030 et plus de 5 milliards en 2050. À ce moment-lĂ , la consommation Ă©lectrique pourrait grimper entre 3 500 et 5 000 TWh.

La Chine dope la croissance, l’Europe n’est pas en reste

Comme le rappelle Le Monde, les Ă©volutions sont variables selon les continents : « Le nombre de mĂ©nages africains Ă©quipĂ©s en climatisation n’a enregistrĂ© qu’une trĂšs faible hausse au cours des vingt derniĂšres annĂ©es, passant de 4 % Ă  6 % aujourd’hui. DopĂ©e par la Chine, l’Asie a en revanche vu son taux d’équipement exploser de 19 % Ă  47 % sur la mĂȘme pĂ©riode Â». En Europe, la proportion de mĂ©nages Ă©quipĂ©s d’une climatisation pourrait doubler et atteindre 40 % (55 % en France) d’ici 2050.

Les climatiseurs, contrairement aux datacenters, ont tendance Ă  s’allumer Ă  peu prĂšs en mĂȘme temps dans une zone. « Dans certaines rĂ©gions des États-Unis, par exemple, les climatiseurs peuvent reprĂ©senter plus de 70 % de la demande d’énergie rĂ©sidentielle aux moments oĂč le rĂ©seau est le plus sollicitĂ© Â», affirme Casey Crownhart. Les climatiseurs sont rĂ©partis un peu partout alors que les datacenters concentrent la consommation en certains points prĂ©cis (nĂ©cessitant des lignes dĂ©diĂ©es). Signalons aussi que certains datacenters ont recours Ă  la climatisation.

Notre consƓur termine quand mĂȘme par une bonne nouvelle : « nous assistons Ă  des innovations dans la technologie de refroidissement Â». Elle explique que certains proposent par exemple un stockage de l’énergie pour se recharger lorsque l’énergie est disponible Ă  bas coĂ»t, et de nouvelles technologies de refroidissement. Cela ne suffira certainement pas Ă  combler la hausse prĂ©vue de la consommation de la climatisation.

C’est quoi cette histoire d’EU OS ?

4 avril 2025 Ă  13:35
Encore une bonne intention ?
C’est quoi cette histoire d’EU OS ?

Ces derniers temps, on parle beaucoup d’une initiative baptisĂ©e « EU OS Â». Il s’agirait d’une distribution Linux dĂ©veloppĂ©e par l’Union europĂ©enne pour ses propres besoins. EU OS n’est cependant pas un systĂšme existant, ni mĂȘme un projet de l’Union.

EU OS est un nom gĂ©nĂ©rique, choisi Ă  dessein par Robert Riemann, auteur de l’initiative. Ce physicien et informaticien travaille actuellement dans l’équipe du ContrĂŽleur europĂ©en de la protection des donnĂ©es (CEPD), un organe indĂ©pendant chargĂ© de veiller au respect la lĂ©gislation et la jurisprudence en matiĂšre de protection des donnĂ©es par les institutions et organes de l’Union. Riemann est en quelque sorte aux premiĂšres loges sur les questions de souverainetĂ© numĂ©rique.

Son initiative est centrĂ©e sur ce thĂšme. Elle est personnelle – dans le sens oĂč elle n’émane pas officiellement d’une instance europĂ©enne – mais est conçue pour attirer l’attention. Elle est en outre suffisamment Ă©toffĂ©e dans sa vision pour interroger les Ă©ventuelles bonnes volontĂ©s. MĂȘme si certains choix peuvent sembler curieux, voire bloquants.

De quoi parle-t-on ?

EU OS est prĂ©sentĂ© comme un projet. L’auteur est cependant transparent sur les objectifs : c’est un proof-of-concept (dĂ©monstration de faisabilitĂ©) visant Ă  explorer l’idĂ©e d’un systĂšme d’exploitation souverain pour les instances publiques de l’Union europĂ©enne. Comme Robert Riemann l’indique, EU OS « n’est techniquement pas un nouveau systĂšme d’exploitation Â»


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Jusqu’à 240 watts sur un cñble USB : on vous explique Power Delivery

4 avril 2025 Ă  12:53
Suffisant pour alimenter Doom ?
Jusqu’à 240 watts sur un cñble USB : on vous explique Power Delivery

Power Delivery a dĂ©jĂ  plus de 12 ans. Cette norme, bien pratique, permettait Ă  ces dĂ©buts de grimper jusqu’à 100 watts dans un cĂąble USB. On est maintenant Ă  240 watts
 bien loin des 2,5 watts des dĂ©buts de l’USB. Il faut nĂ©anmoins faire attention Ă  plusieurs points quand on achĂšte un cĂąble ou un chargeur.

En effet, les premiers ports USB Ă©taient en 5 volts seulement avec une intensitĂ© maximale de 500 mA, soit 2,5 watts. Avec USB 3.x l’intensitĂ© est passĂ©e Ă  900 mA, soit 4,5 watts. Si c’est suffisant pour des clĂ©s USB, des souris et des claviers, c’est loin de faire l’affaire pour charger des tĂ©lĂ©phones, des tablettes, des ordinateurs, etc. Bien plus grave, on ne peut pas brancher sereinement des mini-frigos USB.

De 10 Ă  100 watts : that escalated quickly

DĂšs 2010, l’USB Implementers Forum prĂ©sente le Battery Charging Specification 1.2 qui permet d’augmenter la puissance de charge jusqu’à 7,5 voire 10 watts dans certains cas avec une intensitĂ© de 1,5 ou 2 ampĂšres. On est encore loin des dizaines de watts.


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☕ Datacenter : iliad finalise la vente de 50 % d’OpCore Ă  InfraVia

4 avril 2025 Ă  12:26

L’acquisition de 50 % du capital d’OpCore par le fonds d’infrastructure français InfraVia est dĂ©sormais finalisĂ©e. « Ă€ travers ce partenariat, le Groupe iliad et Infravia vont doter OpCore d’une structure financiĂšre Ă  mĂȘme de libĂ©rer ses perspectives d’hypercroissance par le dĂ©veloppement de nouveaux datacenters de plusieurs centaines de mĂ©gawatts en France et en Europe. Plusieurs projets de construction sont dĂ©jĂ  en cours Â», indiquent les deux entreprises, dĂ©jĂ  partenaires de longue date dans les investissements autour de la fibre, dans un communiquĂ© commun.

L’opĂ©ration, initialement annoncĂ©e le 4 dĂ©cembre dernier, valorise l’entreprise Ă  hauteur de 860 millions d’euros. Elle confĂšre Ă  OpCore (anciennement Scaleway Datacenter) une structure financiĂšre et un accĂšs Ă  de nouveaux fonds propres qui doivent permettre Ă  l’entreprise d’aller plus facilement lever de la dette bancaire pour financer la crĂ©ation de ses futurs centres de donnĂ©es. Elle permet dans le mĂȘme temps Ă  iliad de rĂ©duire son endettement, sans perdre le contrĂŽle d’une activitĂ© considĂ©rĂ©e comme stratĂ©gique.

« Nous allons investir avec notre partenaire InfraVia 2,5 milliards d’euros dans notre plateforme de datacenters OpCore pour devenir la premiĂšre plateforme indĂ©pendante europĂ©enne Â», promettait Ă  cette occasion Thomas Reynaud, directeur gĂ©nĂ©ral du groupe iliad.

En France, OpCore revendique à ce stade plus de 50 MW de capacités opérées à ce jour sur cinq datacenters en région parisienne, ainsi que deux en région lyonnaise et un en région marseillaise, commercialisés sous la marque Free Pro.

Les nord-corĂ©ens de Lazarus ciblent le monde de la crypto via de faux entretiens d’embauche

4 avril 2025 Ă  10:59
Pwnd
Les nord-corĂ©ens de Lazarus ciblent le monde de la crypto via de faux entretiens d’embauche

Le groupe de pirates Lazarus, liĂ© Ă  l’état nord-corĂ©en, a mis en place un systĂšme de piratage visant le monde de la cryptomonnaie, notamment en organisant de faux entretiens d’embauche et en poussant Ă  l’installation de logiciels malveillants via des techniques de social engineering.

En octobre dernier, nous nous Ă©tions faits l’écho de la propagation d’une arnaque au recrutement qui cible les dĂ©veloppeurs amateurs de crypto. Les soupçons se tournaient vers Lazarus, groupe de pirates nord-corĂ©en auquel est aussi attribuĂ© l’immense vol de cryptoactifs, d’une valeur approchant 1,5 milliard de dollars, rĂ©vĂ©lĂ© en fĂ©vrier dernier.

L’éditeur de logiciel de cybersĂ©curitĂ© français Sekoia confirme dans un rapport que le groupe de pirates est Ă  l’origine d’une campagne d’arnaque au recrutement de ce type. « Il utilise des sites web d’entretiens d’embauche lĂ©gitimes pour exploiter la tactique ClickFix et installer des portes dĂ©robĂ©es pour Windows et macOS », explique l’entreprise française.

Le ClickFix est une tactique d’ingĂ©nierie sociale qui « consiste Ă  afficher de faux messages d’erreur dans les navigateurs web pour tromper les utilisateurs et les inciter Ă  copier et Ă  exĂ©cuter un code PowerShell malveillant donnĂ©, ce qui finit par infecter leurs systĂšmes », expliquait Sekoia en octobre dernier. DĂ©tectĂ©e en mai 2024, cette tactique est dĂ©jĂ  qualifiĂ©e de « tristement cĂ©lĂšbre Â» par Sekoia.

Windows et MacOS, deux variantes

Selon l’entreprise de sĂ©curitĂ©, la chaine d’infection utilisĂ©e par Lazarus ciblerait les systĂšmes d’exploitation Windows et MacOS de deux façons diffĂ©rentes. Sur le premier, le groupe de pirates passerait par un script VBS puis un script NodeJS et sur le second via un script Bash puis le malware FrostyFerret pour rĂ©cupĂ©rer le mot de passe systĂšme. Mais Ă  la fin, ils utiliseraient un virus, nommĂ© GolangGhost par Sekoia, Ă©crit en GO. Ce code a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© partiellement Ă©tudiĂ© par les spĂ©cialistes de cybersĂ©curitĂ© Sonatype et dmpdump. Sekoia explique que GolangGhost est prĂ©vu pour fonctionner sur Windows et macOS et permet de mettre en place une porte dĂ©robĂ©e puis de voler des donnĂ©es via Chrome.

Sous MacOS, FrostyFerret affiche une fausse fenĂȘtre indiquant que le navigateur web Chrome a besoin d’accĂ©der Ă  la camĂ©ra ou au microphone. Ensuite, le malware demande Ă  l’utilisateur de saisir le mot de passe du systĂšme. Celui-ci est ensuite rĂ©cupĂ©rĂ© et envoyĂ© vers un espace Dropbox.

Essentiellement des acteurs de la CeFi utilisés comme appùts

En analysant cette attaque, Sekoia a rĂ©cupĂ©rĂ© 184 invitations diffĂ©rentes pour des entretiens d’embauche. Parmi ces invitations, elle a trouvĂ© 14 noms d’entreprises utilisĂ©s pour inciter la victime Ă  complĂ©ter le processus de demande. Parmi elles, Coinbase est celle dont le nom est le plus utilisĂ© par Lazarus pour attirer l’attention de ses proies :

Sekoia fait remarquer que 9 des 14 entreprises « proposent des services financiers centralisĂ©s (CeFi), c’est-Ă -dire des services financiers construits autour des crypto-monnaies qui s’appuient sur des intermĂ©diaires, tels que des Ă©changes et des plateformes de prĂȘt, pour faciliter les transactions Â». L’entreprise de sĂ©curitĂ© rappelle que « ces plateformes sont dites « centralisĂ©es Â» car elles obligent les utilisateurs Ă  faire confiance Ă  une entitĂ© centrale pour gĂ©rer les fonds, traiter les transactions et assurer la sĂ©curitĂ© ». Archblock est la seule plateforme de services financiers dĂ©centralisĂ©s (DeFi) dĂ©tectĂ©e par Sekoia comme cible de Lazarus.

Lazarus vise des profils moins tech

Mais si les dĂ©veloppeurs amateurs de crypto sont ciblĂ©s, l’analyse de Sekoia montre qu’ils ne sont ni les seuls, ni la principale cible. En effet, l’entreprise explique qu’ « il s’agit principalement de postes de responsables axĂ©s sur le dĂ©veloppement commercial, la gestion des actifs, le dĂ©veloppement de produits ou de spĂ©cialistes de la finance dĂ©centralisĂ©e Â». Et elle explique que c’est un changement important s’agissant des attaques de Lazarus qui, jusque-lĂ , « visaient principalement les dĂ©veloppeurs et les ingĂ©nieurs en informatique Â».

Sekoia livre une liste des faux sites d’entretiens que l’entreprise a dĂ©tectĂ©s :

50 ans de hardware chez Microsoft : du « pirate » des années 80 au musée des oubliés

4 avril 2025 Ă  09:44
Le hard, parfois c’est hard
50 ans de hardware chez Microsoft : du « pirate » des années 80 au musée des oubliés

Pour les 50 ans de Microsoft, Next vous propose un retour sur le hardware de l’entreprise. On dĂ©bute dans les annĂ©es 80 avec des « cartes Â» d’extension maison surprenantes, pour finir avec des CPU, en passant par des produits pour le moins Ă©tranges !

Nous vous avons dĂ©jĂ  proposĂ© une rĂ©trospective sur l’histoire de son produit phare – Windows (et son ancĂȘtre MS-DOS). Car oui, il y a eu une longue pĂ©riode avant Windows et son interface graphique. Au dĂ©but des annĂ©es 80, c’était MS-DOS qui Ă©tait Ă  l’honneur, mais aussi une gamme de produits que l’on pourrait estampiller Microsoft Hardware.

Durant plusieurs dĂ©cennies, la sociĂ©tĂ© a proposĂ© de nombreux produits : manettes de jeu, webcams, routeurs, smartphones, montres connectĂ©es, lecteurs MP3, consoles de jeux, etc. Depuis quelques annĂ©es maintenant, ce sont les ordinateurs et tablettes Surface qui sont Ă  l’honneur, avec toujours des Xbox Ă©videmment.

Microsoft : « roi Â» du hack hardware dans les annĂ©es 80 !

Le premier produit hardware de Microsoft Ă©tait la (Z-80) SoftCard pour l’ordinateur Apple II (qui Ă©tait livrĂ© par dĂ©faut avec Apple DOS). Elle permettait Ă  l’ordinateur d’exĂ©cuter le systĂšme d’exploitation C/PM de Digital Research. Ce systĂšme Ă©tait utilisĂ© par les Amstrad CPC, Commodore 128, Osborne 1 et ZX Spectrum (pour ne citer qu’eux).


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☕ WordPress : Automattic licencie 16 % de ses effectifs

4 avril 2025 Ă  09:24

Matt Mullenweg, CEO d’Automattic, a dĂ©voilĂ© mercredi les contours d’un vaste plan de restructuration, annoncĂ© le jour mĂȘme en interne, qui passe essentiellement par le licenciement de 16 % des effectifs. L’entreprise ne prĂ©cise pas le nombre exact de salariĂ©s concernĂ©s, mais sa page A propos livre de façon indirecte le dĂ©tail : le 20 mars dernier, elle mentionnait des Ă©quipes composĂ©es de 1 781 personnes. Au 4 avril, elle n’évoque plus que 1 495 « Automatticians Â», ce qui correspondrait Ă  286 dĂ©parts officialisĂ©s au cours des deux derniers jours.

« Bien que notre chiffre d’affaires continue de croĂźtre, Automattic Ă©volue dans un marchĂ© hautement concurrentiel et la technologie connaĂźt une Ă©volution sans prĂ©cĂ©dent. Pour accompagner nos clients et nos produits, nous devons amĂ©liorer notre productivitĂ©, notre rentabilitĂ© et notre capacitĂ© d’investissement Â», justifie Matt Mullenweg. Le plan de restructuration permettrait selon lui de redonner un surcroĂźt d’agilitĂ© Ă  l’entreprise, Ă©liminer certains silos et amĂ©liorer la qualitĂ© gĂ©nĂ©rale des produits Ă©ditĂ©s par Automattic.

Cette vague de licenciement intervient aprĂšs une pĂ©riode troublĂ©e pour l’écosystĂšme commercial de WordPress, qui a vu Matt Mullenweg s’écharper publiquement avec son concurrent WP Engine, l’accusant d’utiliser la marque WordPress de façon abusive et de ne pas collaborer assez au projet open source Ă©ponyme. En rĂ©action Ă  cette affaire et suite Ă  une manche juridique perdue face Ă  WP Engine, Automattic avait annoncĂ© dĂ©but janvier « rĂ©duire ses contributions au projet WordPress Â».

En octobre dernier, suite Ă  ce conflit, Matt Mullenweg affirmait qu’Automattic Ă©tait Ă  court d’employĂ©s.

IA : OpenAI et Anthropic ciblent les Ă©tudiants

4 avril 2025 Ă  08:54
Aie confiance, crois en moi, que je puisse veiller sur toi
IA : OpenAI et Anthropic ciblent les Ă©tudiants

OpenAI et Anthropic viennent tous deux de lancer une offensive en direction du monde universitaire outre-Atlantique. Le premier choisit de rendre son abonnement ChatGPT Plus gratuit pour tous les Ă©tudiants aux États-Unis et au Canada jusqu’au mois de mai. Le second mise sur la crĂ©ation d’une offre dĂ©diĂ©e, Claude for Education.

Les Ă©tudiants d’aujourd’hui sont les professionnels de demain, et cette logique, qui explique en partie pourquoi des Ă©diteurs comme Microsoft courtisent le monde de l’éducation, n’a pas Ă©chappĂ© aux tĂ©nors de l’intelligence artificielle gĂ©nĂ©rative, comme l’illustrent deux annonces quasi simultanĂ©es.

ChatGPT Plus gratuit pour les Ă©tudiants
 pendant deux mois

La premiĂšre Ă©mane d’OpenAI, qui vient de lancer une offre d’essai promotionnelle dĂ©diĂ©e Ă  son abonnement payant, ChatGPT Plus. L’entreprise dirigĂ©e par Sam Altman offre aux Ă©tudiants deux mois d’accĂšs gratuits (valables jusqu’au 31 mai 2025), sous rĂ©serve qu’ils soient inscrits dans un Ă©tablissement supĂ©rieur, aux États-Unis ou au Canada. Le statut d’étudiant sera vĂ©rifiĂ© au travers du systĂšme SheerID, indique OpenAI.

Il appartiendra ensuite aux Ă©tudiants ayant souscrit l’abonnement de rĂ©silier avant le 31 mai ou, Ă  dĂ©faut de s’acquitter du montant de l’abonnement, soit 20 dollars par mois. « Votre abonnement se renouvelle automatiquement au tarif mensuel standard de ChatGPT Plus, sauf rĂ©siliation. Si vous ne souhaitez plus continuer, veuillez rĂ©silier avant la premiĂšre date de facturation suivant la pĂ©riode promotionnelle Â», avertit l’éditeur.

OpenAI cible ici directement l’utilisateur final, alors que l’entreprise mĂšne en parallĂšle une politique de conquĂȘte commerciale tournĂ©e vers les Ă©tablissements supĂ©rieurs avec une offre dĂ©diĂ©e, ChatGPT Edu, qui propose notamment des possibilitĂ©s plus poussĂ©es en matiĂšre d’administration, de sĂ©curitĂ© et de crĂ©ation d’agents personnalisĂ©s.

Anthropic lance Claude for Education

Concurrent d’OpenAI avec ses modĂšles Claude, Anthropic lance justement sa propre offensive en la matiĂšre. L’entreprise a en effet annoncĂ© mercredi le lancement de Claude for Education, une offre qui vise Ă  fournir aux Ă©tablissements supĂ©rieurs un accĂšs personnalisĂ© Ă  ses outils d’IA gĂ©nĂ©rative. Anthropic promet notamment une « nouvelle expĂ©rience Claude qui guide le processus de raisonnement des Ă©lĂšves plutĂŽt que de fournir des rĂ©ponses, contribuant ainsi Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences de pensĂ©e critique Â».

En attendant de voir ce que recouvre cette derniĂšre, Anthropic ne cache pas son ambition de contribuer Ă  amĂ©liorer le taux de pĂ©nĂ©tration de ses IA parmi le public des Ă©tudiants. Le lancement de Claude for Education s’accompagne ainsi d’accords commerciaux avec plusieurs grands campus (Northeastern University Ă  Boston, London School of Economics and Political Science (LSE), Champlain College au Canada), dont les Ă©tudiants accĂšderont gratuitement aux outils d’Anthropic.

La sociĂ©tĂ© prĂ©sente Ă©galement un programme d’étudiants ambassadeurs, Ă  qui elle promet un accĂšs privilĂ©giĂ© Ă  ses Ă©quipes, mais aussi une formule de crĂ©dits gratuits pour les Ă©tudiants qui souhaiteraient Ă©laborer leurs projets d’étude grĂące Ă  Claude. Anthropic annonce par ailleurs rejoindre Ă  cette occasion le consortium Internet2 et collaborer avec la ed tech amĂ©ricaine Instructure pour interfacer Claude avec la plateforme d’apprentissage Canvas LMS.

Études : les bĂ©nĂ©fices de l’IA toujours contestĂ©s

« L’IA change ce que signifie ĂȘtre parĂ© Ă  l’emploi et, en tant qu’établissement tournĂ© vers l’avenir, Champlain offre aux Ă©tudiants la possibilitĂ© d’utiliser l’IA afin qu’ils puissent ĂȘtre opĂ©rationnels dĂšs l’obtention de leur diplĂŽme Â», se rĂ©jouit Alex Hernandez, prĂ©sident du Champlain College, citĂ© par Anthopic.

Si la capacitĂ© Ă  utiliser l’IA gĂ©nĂ©rative, comprendre leurs atouts et se prĂ©munir de leurs limites constitue assurĂ©ment un atout, plusieurs Ă©tudes alertent dĂ©jĂ  sur les risques associĂ©s Ă  l’omniprĂ©sence de ces outils dans les cursus Ă©tudiants. Des chercheurs de Microsoft, en partenariat avec l’universitĂ© de Carnegie Mellon, ont par exemple rĂ©cemment conclu que l’utilisation de l’IA gĂ©nĂ©rative contribuait Ă  une diminution de l’esprit critique.

☕ Le CNRS se demande ce qu’est la conscience et si l’IA peut y accĂ©der

4 avril 2025 Ă  08:14

Dans son Journal, le CNRS se pose des questions existentielles autour de la conscience : « Quand commence-t-elle et oĂč finit-elle ? Comment la mesurer ? Et l’IA en est-elle douĂ©e ? Â». De quoi ouvrir de nombreux dĂ©bats


L’article s’articule autour de cinq questions avec des rĂ©ponses de plusieurs chercheurs, notamment Catherine Tallon-Baudry, (directrice de recherche CNRS au Laboratoire de neurosciences cognitives computationnelles Ă  Paris) et Jean-RĂ©my Hochmann (directeur de recherche CNRS Ă  l’Institut des sciences cognitives Marc-Jeannerod).

La question des intelligences artificielles est Ă©videmment abordĂ©e par le CNRS : « une intelligence artificielle (IA) pourrait-elle, Ă  terme, ĂȘtre consciente ? Si l’on dĂ©finit la conscience uniquement par la capacitĂ© Ă  traiter l’information et Ă  raisonner, certaines intelligences artificielles pourraient dĂ©jĂ  ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme conscientes. Mais si la conscience implique nĂ©cessairement une dimension organique, subjective et sensible, alors les machines en sont encore trĂšs loin ».

Boite de conserve avec du faux cerveau en cube pixelisé par Flock

D’aprĂšs le Journal, les chercheurs suggĂšrent que, chez les humains, « les structures de base, cognitives et neuronales, qui permettent la conscience sont dĂ©jĂ  en place trĂšs tĂŽt, peut-ĂȘtre dĂšs la naissance Â». Mais la conscience est-elle seulement dans le cerveau ? Catherine Tallon-Baudry soutient l’idĂ©e que « la conscience rĂ©sulte d’une interaction complexe entre le cerveau et le corps – un aspect souvent nĂ©gligĂ© par les thĂ©ories classiques », explique le CNRS.

Quoi qu’il en soit, n’attendez pas une rĂ©ponse tranchĂ©e (il faudrait dĂ©jĂ  s’accorder sur le sens prĂ©cis de la question et des mots utilisĂ©s). L’article termine par une autre question : « une intelligence artificielle pourrait-elle un jour devenir consciente ? Â». Vous avez deux heures.

Windows 11, la drîle d’histoire

4 avril 2025 Ă  07:09
« Pas si pire »
Windows 11, la drîle d’histoire

À l’occasion des 50 ans de Microsoft, nous avons republiĂ© notre dossier sur l’histoire de Windows. Le dernier de la sĂ©rie, Windows 11, est pourtant un cas Ă  part : sa genĂšse est floue et personne ne l’attendait. Son arrivĂ©e sonne surtout une fin de vie difficile pour Windows 10 et comme un prĂ©lude Ă  un Windows 12 dans un monde dominĂ© par l’IA et le cloud.

Windows 10 devait ĂȘtre le dernier. Ce n’était pas une figure de style : Microsoft l’avait prĂ©sentĂ© ainsi lors d’une confĂ©rence Ignite en 2015, un « systĂšme d’exploitation en tant que service Â».

Initialement, le systĂšme Ă©tait pensĂ© pour Ă©voluer une Ă  deux fois par an, via des mises Ă  jour majeures lui apportant petit Ă  petit amĂ©liorations et nouvelles fonctions. C’est effectivement ce qu’a fait l’éditeur, Ă  un rythme plus ou moins rĂ©gulier. Toutefois, la carriĂšre de Windows 10 n’a pas Ă©tĂ© de tout repos, son parcours ayant Ă©tĂ© Ă©maillĂ© Ă  plusieurs reprises de mises Ă  jour problĂ©matiques.

Notre dossier sur l’histoire de Windows :

Un mystérieux projet Sun Valley

Nous sommes donc en 2021 et le monde s’est habituĂ© Ă  un Windows Ă©voluant petit Ă  petit, en fonction des usages et besoins. La premiĂšre moitiĂ© de l’annĂ©e est marquĂ©e par des rumeurs insistantes autour d’un projet nommĂ© Sun Valley. Nous nous en Ă©tions fait l’écho Ă  plusieurs reprises. Et pour cause : il Ă©tait prĂ©sentĂ© comme un grand renouvellement de l’interface, une modernisation tenant compte de l’évolution des canons esthĂ©tiques. Un « flat design Â» moins flat et moins austĂšre (Windows 10 avait poussĂ© fort ce curseur, certains le qualifiant de « monochrome Â»).

Ces rumeurs plongeaient elles-mĂȘmes leurs racines dans un projet annoncĂ© en octobre 2019 : Windows 10X. L’objectif de Microsoft Ă©tait alors de concevoir un systĂšme taillĂ© spĂ©cifiquement pour les appareils Ă  deux Ă©crans tactiles. On parle d’interface adaptĂ©e, de barre des tĂąches centrĂ©e, de configurations d’écrans dĂ©pendant du contexte, d’un nouveau menu DĂ©marrer
 Le projet a par la suite Ă©voluĂ©, pour ĂȘtre finalement annulĂ©.

En revanche, le travail accompli sur le projet n’est pas complĂštement perdu. On parle alors d’une mise Ă  jour consĂ©quente pour Windows 10, prĂ©vue pour l’automne 2021. Mais en mai de cette annĂ©e, lors de la confĂ©rence Build, Satya Nadella, PDG de l’entreprise, lance une bombe : l’entreprise se dit prĂȘte pour la « nouvelle gĂ©nĂ©ration Â» de Windows.

Une surprise gùchée

Tout s’enchaine alors trĂšs vite. Un Ă©vĂšnement spĂ©cial est annoncĂ© pour le 24 juin. Tout le monde ne parle plus alors que de « Windows 11 Â» comme successeur logique. Une semaine avant la confĂ©rence de prĂ©sentation, le secret est brisĂ© par un forum chinois : une prĂ©version du systĂšme a fuitĂ© et des captures arrivent dans la presse amĂ©ricaine, puis internationale. DĂ©jĂ , des rĂ©actions circonspectes apparaissent, la cohĂ©rence de l’ensemble Ă©tant mise en doute.


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☕ Amazon va lancer les 27 premiers satellites de sa constellation Kuiper

4 avril 2025 Ă  06:56

Le gĂ©ant du Net prĂ©pare depuis des annĂ©es un concurrent Ă  Starlink de SpaceX : Kuiper. Les premiers prototypes ont Ă©tĂ© lancĂ©s fin 2023 et il est cette fois-ci question de commencer le « dĂ©ploiement Ă  grande Ă©chelle du rĂ©seau Internet par satellite Â». En France, des stations de base ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© autorisĂ©es par l’Arcep.

Cette mission se nomme Atlas V Kuiper 1 pour Kuiper Atlas 01. Elle sera lancĂ©e Ă  bord d’une fusĂ©e Atlas V de United Launch Alliance (ULA) depuis Cap Canaveral (Floride). Elle « dĂ©ploiera 27 satellites Ă  une altitude de 450 kilomĂštres au-dessus de la Terre ». Le lancement est programmĂ© pour le 9 avril. Amazon affirme que ce sera « la charge utile la plus lourde jamais transportĂ©e par la fusĂ©e Atlas V d’ULA Â».

L’entreprise indique avoir largement revu sa copie depuis ses prototypes : « Nous avons amĂ©liorĂ© les performances de tous les systĂšmes et sous-systĂšmes Ă  bord, y compris les antennes rĂ©seau, les processeurs, les panneaux solaires, les systĂšmes de propulsion et les liaisons optiques entre les satellites. De plus, les satellites sont recouverts d’un film miroir diĂ©lectrique unique Ă  Kuiper qui disperse la lumiĂšre du soleil pour les rendre moins visibles pour les astronomes au sol Â».

Amazon prĂ©voit ensuite 7 autres lancements sur Atlas V, 38 supplĂ©mentaires sur Vulcan Centaur d’ULA et 30 autres chez des partenaires tels qu’Arianespace, Blue Origin et SpaceX.

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