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Aujourd’hui — 17 mai 2024Next - Articles gratuits

☕️ Firefox 126 est là, le RTX Video Super Resolution de NVIDIA pris en charge

17 mai 2024 à 13:39
Logo de Firefox

La nouvelle mouture du navigateur est en ligne depuis hier. On y trouve plusieurs nouveautés intéressantes, comme une amélioration de la fonction « Copier sans le pistage du site », rajoutée en novembre et qui prend maintenant en compte les URL imbriquées.

Firefox 126 supporte également le standard de compression zstd et le décodage matériel de l’AV1 pour les Mac équipés de puces M3.

Mais le plus gros ajout est sans conteste la prise en charge de deux fonctions de NVIDIA : RTX Video Super Resolution et RTX Video HDR. La première fonctionne comme un DLSS pour les vidéos, pour en améliorer la qualité. L’autre retravaille les vidéos pour les convertir en HDR10.

Dans les deux cas, ce support n’est présent que sous Windows (10 ou 11). Il faut une GeForce RTX de la série 2000 ou plus récente, ainsi qu’un pilote en version 550 au moins. Les options liées à la vidéo doivent être activées dans le panneau de contrôle NVIDIA et le HDR doit être coché dans les paramètres de Windows. Il faut donc un écran compatible.

Côté sécurité, Firefox 126 colmate 17 failles, dont deux critiques.

Écoconception des services numériques : le référentiel est là, avec ses ambitions et limites

17 mai 2024 à 07:00
Et maintenant ?
Une bouteille à la mer numérique par Flock

Le référentiel général de l’écoconception des produits est désormais en ligne. Ce document, très attendu, constitue un premier jet et a la mission délicate de faire bouger les lignes. Il n’est cependant pas contraignant et ambitionne surtout, pour l’instant, la collecte des connaissances et des retours d’expérience.

Ces dernières années, en France, plusieurs agences mettent l’accent sur la sobriété énergétique. Par extension, la sobriété numérique devient un sujet prégnant, nos usages augmentant continuellement.

L’Arcep et l’Arcom, en lien avec l’ADEME, publient donc ce référentiel, après la consultation publique d’octobre dernier. L’objectif est clair : intégrer dès la conception des pratiques vertueuses en matière de minimisation de l’empreinte environnementale. La rédaction du document a également bénéficié du concours de la CNIL, de la DINUM et d’Inria.

Écoconception : de quoi parle-t-on ?

Avant de plonger dans le référentiel, son périmètre et ses objectifs, il faut s’arrêter un instant sur l’écoconception proprement dite. La définition courante – et reprise par le document – est « l’intégration des caractéristiques environnementales dans la conception du produit en vue d’améliorer la performance environnementale du produit tout au long de son cycle de vie ».

Une définition qui résume à elle seule l’objectif général du référentiel : minimiser autant que possible la consommation d’énergie et de ressources. Le Graal devient alors un service ayant nécessité le strict minimum à son fonctionnement et n’envoyant que la juste quantité d’informations.

Tout le monde est concerné (ou presque)

Le périmètre du référentiel est vaste. Les serveurs, terminaux, box internet, réseaux d’opérateurs, centres de données, les infrastructures logicielles et plus généralement les services numériques sont concernés. On trouve donc aussi bien des sites web que des API (Application Programming Interface), des systèmes d’exploitation, des systèmes d’intelligence artificielle (SIA), tout le SaaS (Software as a Service), les registres de blockchains, plateformes vidéo et autres services en ligne.

En d’autres termes, tout ce qui touche de près ou de loin au numérique. Mais le référentiel ne se veut pas une bible parée à toutes les utilisations. Comme indiqué, il ne fait « pas obstacle à l’existence de documents d’écoconception complémentaires, plus exhaustifs ou spécifiques à certaines catégories de produits ou services numériques ». Par exemple, un référentiel dédié aux objets connectés (IoT).

Le document se voulant généraliste et un « socle commun de bonnes pratiques », tous les métiers liés au numérique sont concernés. Tout ce qui touche à la gestion des projets, à la maîtrise d’ouvrage, à l’UX (user experience), aux éléments graphiques, au marketing, à l’ingénierie logicielle ou système, ou encore à la publication de contenus est visé.

Quatre axes majeurs

Pour parvenir à maitriser la consommation des services numériques, les trois agences proposent quatre axes principaux d’action.

D’abord, en soulageant les terminaux. Si la fabrication de ces derniers n’entre pas dans le périmètre du texte, il est possible d’influer sur ce qu’ils utilisent. Par exemple, en veillant à ce que les services aient une consommation mesurée de ressources, pour s’assurer que des appareils anciens puissent continuer à les utiliser.

Les autres idées comprennent l’adaptation du service au contexte (par exemple, optimiser la vidéo pour la taille de l’écran, pour éviter la 4K sur un smartphone), la possibilité d’utiliser le service sur le plus grand nombre possible d’appareils (interfaces tactiles et claviers physiques), l’usage de l’open source « comme levier de prolongation de la durée des services » (et donc des terminaux et des objets connectés), ainsi que la disponibilité des mises à jour essentielles pendant toute la durée de vie des terminaux. Le référentiel souhaite également que les services puissent être utilisés sur des versions antérieures des systèmes d’exploitation et navigateurs.

Deuxième axe, la promotion de la sobriété face à la captation de l’attention. Et c’est là un vaste chantier qui s’ouvre pour les agences, car elles souhaitent la restriction des murs de contenus infinis, du déclenchement automatique des vidéos, des notifications intempestives et autres. Le référentiel milite pour des informations claires, la fin des dark patterns (appelés « procédés manipulatoires »), des fonctions telles qu’un bouton ou un mode économie d’énergie. Il est également question de limiter la captation des données et métadonnées à des fins publicitaires.

Troisième axe, la diminution des ressources mobilisées pendant tout le cycle de vie du service. Les pistes avancées sont nombreuses : interroger les appareils pour adapter les ressources consommées aux besoins réels, réduire le poids des contenus multimédias, limiter les requêtes aux serveurs, minimiser les ressources nécessaires aux calculs asynchrones, favoriser les hébergeurs efficients et limiter l’utilisation de technologies énergivores. La blockchain et l’apprentissage automatique (donc les IA) sont citées.

Enfin, pour son dernier axe, le référentiel veut promouvoir la transparence, essentiellement avec une approche « par la donnée ». Par exemple, « a minima » par la publication de chiffres sur les émissions de gaz à effet de serre, la consommation énergétique, ainsi que la consommation en eau et en ressources abiotiques minéraux/métaux. Il n’est cependant pas toujours facile d’avoir des chiffres fiables sur lesquels se baser. De même, par la sélection d’un hébergeur transparent sur ses performances environnementales. Enfin, par la publication des objectifs environnementaux.

Comment s’articule le RGSEN pour les structures intéressées ?

Puisque l’on parle d’un référentiel non contraignant, les structures intéressées par son contenu doivent le prendre en main, via un kit d’autoévaluation, en vue d’une déclaration d’écoconception. Celle-ci, si validée, permet alors à l’entreprise (ou autre) d’en faire la communication, notamment à des fins d’image publique, voire dans sa publicité.

Le référentiel propose ainsi 78 critères (91 dans le document soumis à consultation en octobre), présentés sous forme de questions. Chacun est accompagné d’une fiche pratique pour en expliquer les tenants et aboutissants. Un indice de priorisation est également présent pour chaque critère. Il tient compte de l’impact estimé sur l’empreinte environnementale, de sa portée systémique, de ses éventuels effets indirects sur d’autres secteurs et du niveau d’ambition de sa mise en œuvre. Le référentiel, dans sa première édition finalisée, comprend trois niveaux : Prioritaire, Recommandé et Modéré.

L’ensemble permet de calculer un score. Le calcul tient compte des niveaux, puisque chacun possède un facteur de pondération : 1,5 pour Prioritaire, 1,25 pour Recommandé et 1 pour Modéré. L’obtention du score se calcule en divisant les points obtenus par le nombre maximal de points, puis en multipliant le résultat par 100.

Comme le reste, ces niveaux se présentent comme très généralistes. Le document précise même qu’il s’agit d’informations données « à titre indicatif », puisque la difficulté d’implémentation peut fortement varier d’un service à l’autre et selon le contexte.

Il fallait cependant que le référentiel tienne compte de cette mise en œuvre et donne des pistes.

Des critères nombreux et variés

Le référentiel propose une liste de 78 critères répartis entre les trois niveaux de priorité. Chaque élément est accompagné d’un degré de difficulté : Faible, Modéré ou Fort.

Les 30 premiers éléments sont prioritaires et sont mis en avant car les plus à même d’avoir un impact significatif sur la sobriété numérique. Certains sont directement liés à la stratégie et posent la question de l’intérêt même du service, surtout après pondération de ses impacts environnementaux. Certaines modifications sur un service peuvent en effet amener à revoir intégralement son fonctionnement, voire sa conception. Des objectifs ont-ils été fixés pour réduire ces impacts ? A-t-il été conçu avec des technologies ouvertes et interopérables ?

Une partie des éléments a trait à la conception-même du produit et semblent « évidents », dans la mesure où ces questions interviennent presque à chaque fois : lister les profils matériels pouvant servir à accéder au service, la possible utilisation sur d’anciens modèles de terminaux ou versions d’un système d’exploitation, le type de maintenance prévue, etc. Ou, pour deux éléments classés « Fort », une garantie de démarche de réduction des impacts environnementaux imposée aux fournisseurs et la prise en compte des impacts dans la sélection des services tiers.

Après la stratégie et les spécifications, on trouve six autres rubriques : architecture, expérience et interface utilisateur (UX et UI), contenus, frontend, backend, hébergement et algorithmie. Selon le niveau de priorité, certaines rubriques sont d’ailleurs vides. Par exemple, il n’y a rien pour le frontend en « Prioritaire », aucun critère « Modéré » pour l’algorithmie, etc.

Certaines rubriques attirent également l’attention au regard de l’actualité. L’algorithmie, justement, parce qu’elle renvoie directement à l’IA. Les questions posées par le référentiel ne sont donc pas étonnantes : une phase d’entrainement est-elle réellement nécessaire ? Le niveau de complexité est-il minimisé et proportionnel à l’usage effectif ? La quantité de données a-t-elle été limitée au strict nécessaire ? La stratégie d’inférence est-elle optimisée ?

L’hébergement est également un point important. Les questions posées sont classiques et portent sur la mise en place d’une démarche de réduction de l’empreinte, la gestion durable des équipements ou encore d’un PUE minimisé.

Autre exemple, la vidéo. Le référentiel revient sur l’idée courante d’une adaptation de la qualité selon l’usage, avec mise en avant d’un mode sobriété qui enverrait par exemple du 480p sur smartphone. Les questions posées concernent aussi bien la qualité que la technologie de compression utilisée, la capacité à moduler le flux selon l’appareil visé, etc.

Autant de fiches pratiques que de critères

Dans le document, on remarque vite que la partie la plus intéressante se trouve dans les annexes. Ce sont elles qui contiennent les questions et surtout les fiches pratiques qui les accompagnent.

Ces fiches sont essentielles, car elles détaillent ce qui se cache derrière chaque question : les enjeux, la mise en œuvre, les moyens de tests et de contrôle et une rubrique pour « aller plus loin ».

Pour reprendre le cas de la vidéo, la fiche technique commence par rappeler qu’elle représentait 66 % du trafic internet en 2023 et rappelle les principaux objectifs. Les codecs AV1, VP9 et HEVC sont mis en avant pour leur efficacité, mais peuvent entrainer une consommation supplémentaire d’énergie si leur décodage n’est pas pris matériellement en charge par la puce, le CPU devant alors s’en occuper.

Côté mise en œuvre, le codage à débit variable doit être préféré, selon la fiche, éventuellement avec un plafond maximal pour que « les contenus plus complexes restent lisibles avec une connexion internet à bas débit ». On retrouve bien sûr l’idée d’adaptation de la qualité visuelle en fonction du support, quitte à tenir compte de la présence de texte pour augmenter le début, afin d’en préserver la netteté.

Viennent ensuite plusieurs points à valider afin de remplir le critère : le débit variable, la présence des vidéos dans une définition inférieure à 720p, l’utilisation de codecs accélérés matériellement par la majorité du parc existant et le résumé de tous les choix techniques dans la déclaration d’écoconception.

Il s’agit bien sûr d’un exemple, mais toutes les fiches sont bâties sur le même modèle. Elles sont plus techniques et concrètes que le reste du document et en constituent d’ailleurs la vraie matière.

Derrière l’évidente volonté, les vœux pieux ?

Le document donne de très nombreuses pistes et propulse sous les feux de la rampe une thématique destinée à prendre de l’ampleur. Ne serait-ce que parce que le coût de l’énergie, même si actuellement en baisse, ne reviendra sans doute plus aux anciens niveaux. L’écologie fonctionne mieux quand elle signifie une baisse de la facture. Mais l’énergie n’est qu’une partie du problème, puisque la consommation des matériaux tient également une bonne place dans le référentiel.

On en revient ainsi à l’idée première : n’utiliser que ce qui est réellement nécessaire. Et là, certaines idées peuvent devenir des vœux pieux, à moins de déclencher un sursaut mondial et d’accorder l’ensemble des violons. Reprenons l’exemple des services qui devraient être disponibles sur les anciens systèmes d’exploitation et appareils. Ce seul point ouvre une cascade d’autres.

Il faudrait en effet décider les constructeurs de terminaux à entretenir leurs produits sur une durée bien plus longue qu’actuellement. Si Apple fournit en général au moins cinq ans de mises à jour à ses iPhone, le monde des smartphones Android ressemble plus à une jungle. On espère d’ailleurs que la décision de Google de fournir sept ans de mises à jour majeures (et donc au moins autant de mineures) à toute sa gamme Pixel 8 fera tache d’huile dans l’industrie. Moins de modèles, plus de support ?

Une équation loin d’être évidente, car la plupart des fournisseurs de terminaux et de services sont étrangers. On voit mal comment la France pourrait par exemple convaincre un Samsung de multiplier par deux ou trois la durée de support de ses appareils mobiles. Un règlement européen entrera en vigueur en juin 2025, justement sur les « exigences en matière d’écoconception — smartphones, téléphones portables autres que smartphones, téléphones sans fil et tablettes ». Il est notamment question de proposer « des mises à jour du système d’exploitation pendant au moins cinq ans après la mise sur le marché du produit ».

Autre problème potentiel, certains services ne peuvent plus fonctionner avec d’anciennes versions de systèmes d’exploitation ou de navigateurs pour des raisons de sécurité. C’est le cas des applications bancaires, qui tolèrent mal par exemple les appareils Android rootés.

Même constat pour les mesures liées à la captation d’attention. Comment motiver Meta à revoir le fonctionnement de ses murs de contenus infinis, alors qu’ils sont l’essence de services tels que Facebook et Instagram ?

Un premier pas

Le référentiel a le mérite de défricher le terrain de l’écoconception. Il n’est pas contraignant et n’aurait pas pu l’être, car valable uniquement pour la France.

Le maître-mot du RGSEN est « sobriété » et, à lui seul, permet d’ancrer un peu la réflexion de l’écoconception dans les consciences. Il entraine des questions comme « A-t-on besoin de ce service ? » ou « Cet usage est-il raisonné ? Approprié ? ».

Le chemin à parcourir est cependant encore bien long. On le sait depuis longtemps, la consommation du numérique est surtout drainée par la fabrication des appareils. Une part importante de l’économie est fondée sur le renouvellement régulier des produits, longtemps considérés comme (presque) jetables.

Le document rappelle cependant que si le numérique ne représente actuellement que 2,5 % de l’empreinte carbone en France, ses usages sont amenés à exploser d’ici 2030. L’ADEME estime ainsi que le trafic sera multiplié par 6 et que le nombre d’appareils bondira de 65 %, porté par l’explosion des objets connectés. L’empreinte carbone du carbone augmenterait alors de 45 % et la consommation de ressources abiotiques (métaux et minéraux) de 14 %.

Comme le dit le référentiel lui-même, il ne s’agit pas de révolutionner l’industrie du numérique, mais d’établir « une base de connaissances et recommandations commune permettant d’accompagner les démarches volontaires d’écoconception ». Dans cette optique, il se veut un « outil d’action et de sensibilisation ».

De la même manière que les rapports de l’Arcep sur la consommation du numérique s’enrichissent à chaque édition, il sera intéressant de suivre l’évolution du référentiel.

Nous reviendrons dans un deuxième temps sur certains aspects du RGSEN, notamment ses limites et défis.

À partir d’avant-hierNext - Articles gratuits

☕️ VMware Workstation Pro et Fusion Pro deviennent gratuits en usage personnel

15 mai 2024 à 15:30
Personne offrant un cadeau

Comme nous l’indiquions dernièrement, VMware s’est lancé dans un grand ménage de ses licences depuis le rachat par Broadcom. Les licences perpétuelles disparaissent et l’éditeur se focalise sur les produits serveurs et cloud, au détriment des produits « front ».

Dans la foulée, il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. Les clients de virtualisation Workstation Pro (Windows, Linux) et Fusion Pro (Mac) peuvent maintenant être utilisés gratuitement pour un usage personnel.

La seule condition pour utiliser les logiciels est de s’inscrire sur le site de VMware pour avoir un compte. L’usage commercial, lui, reste payant.

☕️ Suivez la conférence d’ouverture de la Google I/O à 19h

14 mai 2024 à 15:40
Logo de la Google I/O 2024

Google donnera le coup d’envoi de sa conférence I/O à 19h, heure française.

La société est attendue au tournant, dans un monde désormais régi par les annonces sur l’intelligence artificielle. Cette dernière devrait une nouvelle fois occuper une majorité de l’espace consacré aux nouveautés.

La Google I/O est consacrée aux développeurs. L’entreprise y dévoile en général des apports pour Android, Chrome, ChromeOS, Google Play, etc. Android 15 devrait y faire une première apparition et les rumeurs évoquent également un nouveau dongle Chromecast.

☕️ iOS 17.5 et macOS 14.5 disponibles en versions finales

14 mai 2024 à 05:53
iPhone 15

Nouvelles mises à jour importantes pour les plateformes Apple. Comme d’habitude, c’est iOS qui présente le plus d’apports.

iOS 17.5 introduit ainsi la possibilité d’installer des applications depuis des sites web, toujours dans l’idée de plaire à la Commission européenne, mais avec le même genre de limitations que les boutiques tierces.

Le système officialise également la nouvelle détection de suivi des balises développée conjointement avec Google. On y trouve aussi un mode réparation, qui permet de confier son appareil à une boutique sans devoir attendre trop longtemps, à cause de la protection contre le vol. iOS 17.5 corrige également 15 failles de sécurité.

Le programme de macOS 14.5 est beaucoup plus court : la mise à jour ne présente que des corrections de bugs. Du moins en France, puisque l’application News+ reçoit quelques apports, mais n’y est pas disponible.

Même chose pour tvOS 17.5, dont la liste des nouveautés n’est pas connue, mais qui devrait essentiellement contenir des corrections. Quant à watchOS 10.5, il n’y a rien à se mettre sous la dent, en dehors d’un nouveau fond d’écran Pride (certes réussi) et quelques corrections de bugs.

☕️ Vivaldi 6.7 sait enfin endormir automatiquement les onglets inactifs

30 avril 2024 à 07:30
Vivaldi

La version 6.7 de Vivaldi était un peu passée sous nos radars. Elle embarque pourtant des améliorations bienvenues, dont l’hibernation des onglets inactifs, permettant d’en décharger les ressources. Cette fonction est active pour tous les types d’onglets, qu’ils soient seuls, en groupes ou en espaces de travail.

Le fonctionnement de ce Memory Saver est à peu près le même que sur les autres navigateurs. Les onglets en hibernation sont grisés et cliquer dessus relance le chargement des ressources. Il s’agit cependant d’une option, désactivée par défaut. On la trouve dans les réglages du navigateur, section Onglets. Elle laisse le choix entre Automatique et le choix d’une durée entre une, deux, trois et six heures d’inactivité.

Vivaldi indique que ce fonctionnement aura un impact positif sur l’utilisation mobile d’un ordinateur portable.

Parmi les autres nouveautés, signalons un agrégateur de flux plus efficace dans la détection des flux lors de la navigation (particulièrement sur Reddit, GitHub et YouTube), la possibilité d’envoyer une sélection d’onglets dans un nouvel espace de travail, des capacités d’export supplémentaires pour les mots de passe et flux, ainsi que le support de la juxtaposition native des fenêtres dans macOS.

☕️ Aux États-Unis, Threads sur le point de dépasser X (Twitter)

26 avril 2024 à 12:00
threads instagram facebook

Selon les données d’Apptopia, Threads compte désormais plus d’utilisateurs quotidiens que X.

En hausse de 55 % par rapport à décembre, 28 millions d’utilisateurs actifs lancent ainsi l’application de Meta quotidiennement, contre 22 millions en moyenne pour X (17 millions en décembre).

La hausse constatée du côté de X reste à relativiser dans la mesure où d’autres relevés, comme ceux de Sensor Tower, enregistrent une baisse de 19 % de l’usage quotidien entre octobre 2022 et le premier trimestre 2024.

Threads devient par ailleurs la troisième plus téléchargée de l’App Store d’Apple, note Business Insider, quand X tombe en 41e place.

☕️ La FCC rétablit la réglementation sur la neutralité du net aux États-Unis

26 avril 2024 à 06:04
structure de fils métalliques interconnectée

Le régulateur des télécoms américain, la Federal Communications Commission (FCC), a voté mercredi 25 avril le rétablissement des réglementations empêchant les fournisseurs d’accès internet (FAI) des États-Unis de fournir un service de qualité différente selon la nature des informations (messagerie vs streaming, par exemple) ou le fournisseur de contenus, explique le New York Times.

Ce principe de « neutralité du net », défendu depuis la mise en place du réseau, avait été établi dans une réglementation il y a près de 10 ans par le gouvernement d’Obama. Mais Donald Trump l’avait fait abroger.

La FCC l’a donc remise en place lors d’un vote de trois voix contre deux. Ce vote rétablit aussi un plus grand contrôle de la FCC sur les FAI, notamment sur les pannes et sur les questions de sécurité.

☕️ Batterie de nouveautés pour Dropbox, dont le chiffrement de bout en bout pour les équipes

25 avril 2024 à 05:19
Logo de Dropbox

Dans un billet de blog, l’entreprise a présenté toute une série de nouveautés, dont plusieurs liées à la sécurité. On trouve ainsi un chiffrement de bout en bout intégré pour les dossiers d’équipe et la possibilité d’ajouter une clé unique provenant d’un service compatible FIPS 140-2 de niveau 3.

Dropbox renforce également certains outils d’administration. Le tableau de bord central permet ainsi de gérer les membres de l’équipe et les invitations. Le centre de confiance rassemble tout ce qui touche aux audits, à la sécurité, la fiabilité, la conformité et la confidentialité. Tous les ajouts mentionnés sont disponibles pour les clients Advanced, Business Plus et Enterprise.

Le service se dote surtout de plusieurs capacités très attendues, comme la coréalisation en temps réel sur les fichiers Office (Word, Excel et PowerPoint). La capacité fait son apparition en bêta, à laquelle tout le monde peut s’inscrire. Dropbox ajoute aussi la compatibilité OneDrive pour sa fonction Replay.

Enfin, la version web se dote de plusieurs nouvelles fonctions. On peut ainsi prévisualiser un fichier ou un dossier en le survolant à la souris, épingler des éléments en accès rapide dans la barre latérale, organiser le contenu via des filtres dynamiques, ou encore afficher des fichiers similaires grâce à des « suggestions intelligentes » tenant compte du contexte.

☕️ Ariane 6 : le corps central se tient debout sur la rampe de lancement

25 avril 2024 à 04:45
ESA Ariane 6

Dans un communiqué, l’Agence spatiale européenne explique que, depuis le 24 avril 2024, « le corps central de la nouvelle fusée européenne Ariane 6, qui s’envolera pour la première fois vers l’espace, a été déplacé à la verticale sur la rampe de lancement ». Une étape qui, pour une fois, s’est faite dans les délais, du moins ceux annoncés en mars.

Le premier booster de la fusée Ariane 6 du vol inaugural est prêt depuis le mois de mars, tandis que le second est censé être terminé depuis début avril. La suite est déjà connue : « Les passagers de la première Ariane 6 doivent arriver en mai, prêts à être intégrés ». Ensuite, les différents partenaires d’Ariane 6 (ESA, CNES et ArianeGroup) visent une date de lancement comprise entre le 15 juin et le 31 juillet 2024.

L’ESA rappelle que ce nouveau lanceur lourd, attendu depuis des années, doit redonner à l’Europe « une grande puissance et une grande flexibilité, avec un coût inférieur à celui de ses prédécesseurs. La configuration du lanceur – avec un étage principal amélioré, deux ou quatre boosters puissants et un nouvel étage supérieur redémarrable – offrira à l’Europe une plus grande efficacité et davantage de possibilités, car elle pourra lancer plusieurs missions sur différentes orbites en un seul vol. Son étage supérieur se désorbitera à la fin de la mission ».

☕️ Hubble fête ses 34 ans

24 avril 2024 à 05:32
ESA Little Dumbbell Nebula

C’est en effet le 24 avril 1990 que la navette spatiale Discovery décollait du Centre spatial Kennedy avec un précieux chargement à son bord : le télescope spatial Hubble. Il est nommé ainsi en hommage à Edwin Hubble, décédé en 1953.

Nous avons déjà détaillé les trois premières décennies du télescope dans de précédents articles. Il est pour rappel désormais épaulé par le télescope James Webb, en place au point de Lagrange L2 depuis maintenant un peu plus de deux ans.

Ce 34e anniversaire est l’occasion pour la NASA et l’ESA de mettre en ligne des images capturées par Hubble de la nébuleuse du Petit Haltère. Elle se trouve à 3400 années-lumière de la Terre, dans la constellation circumpolaire nord de Persée.

« L’étoile primaire est en train de s’effondrer pour former une naine blanche. C’est l’un des restes stellaires les plus chauds connus, avec une température torride de 120 000 °C, soit 24 fois la température de surface de notre Soleil », explique l’Agence spatiale européenne.

☕️ Android 15 : la bêta 1.1 corrige plusieurs soucis, dont le NFC

23 avril 2024 à 07:01
Logo d'Android 14

Il y a une semaine, Google a mis en ligne la première beta d’Android 15. Comme nous l’expliquions alors, de nombreux utilisateurs se plaignaient de problèmes avec le NFC lors du paiement sans contact.

C’est corrigé avec la bêta 1.1. Les notes de version sont les suivantes :

  • Correction de différents problèmes liés à la technologie NFC qui interféraient avec les applications de portefeuille et d’autres opérations système dépendantes de la technologie NFC
  • Correction d’un problème qui entraînait parfois le plantage de l’écran des paramètres Options pour les développeurs
  • Correction d’un problème qui empêchait certains appareils d’effectuer correctement la mise à jour vers la version bêta 1
  • Correction d’un problème de rognage du texte lors des tentatives d’impression

La mise à jour est automatiquement proposée aux utilisateurs avec la bêta 1, tandis que les autres peuvent directement passer à la 1.1 s’ils disposent d’un smartphone compatible.

☕️ Proton Mail ajoute la surveillance du dark web à la recherche de fuites de données

23 avril 2024 à 05:05
Proton Mail

Nouvelle corde à l’arc des abonnés payants pour Proton Mail. Le service propose désormais de surveiller le dark web pour y trouver les éventuelles fuites de données qui impliqueraient l’un des 19 domaines de l’entreprise.

« Notre système vous alertera s’il détecte des fuites de données relatives à l’un de vos comptes sur des sites web tiers. Vous recevrez des informations complètes sur la violation, y compris les données compromises et le service affecté, le cas échéant. En outre, nous vous expliquons ce que vous pouvez faire pour protéger votre identité numérique et minimiser les risques de violations futures », indique Proton dans son annonce.

Dans le cas où la fuite de données contiendrait des mots de passe, l’alerte envoyée contiendra une pastille rouge. Proton proposera alors de changer le mot de passe. Une pastille orange signifiera que le mot de passe n’a pas été volé, mais que des informations personnelles sont quand même impliquées, avec les risques que l’on connait sur le phishing.

La fonction sera enrichie à l’avenir, notamment avec des notifications pour les applications mobiles sur Android et iPhone. La surveillance des domaines personnalisés est aussi prévue, de même que les adresses de récupération et externes.

☕️ Speedy victime d’un « incident de cybersécurité », des données personnelles compromises

22 avril 2024 à 05:58
Photo d'un immeuble troué de part en part

L’entreprise spécialisée dans l’entretien et la réparation automobile Speedy explique sur son site avoir été victime d’un « incident de cybersécurité […] Il est possible que certaines de vos données personnelles aient été compromises ». Lesquelles ? Rien n’est indiqué.

Speedy ne donne par contre aucun détail : « Nous avons immédiatement mobilisé nos équipes d’experts et nos partenaires spécialisés dans la gestion de ce type d’incident, afin de prendre les mesures de protection nécessaires, puis mener les investigations appropriées […] Nous avons notifié cet incident aux autorités (CNIL) ».

On apprécie que l’entreprise affiche un bandeau rouge en haut de son site pour informer ses clients. On y apprend aussi que « la prise de rendez-vous est momentanément indisponible », là encore sans plus de détails.

Après le Slip Français la semaine dernière, les emplettes des pirates continuent donc bon train.

☕️ Thunderbird va intégrer du code Rust, en commençant par le support d’Exchange

22 avril 2024 à 05:53

Le client email se prépare à une nouvelle version majeure. Cette mouture ESR (Extended Support Release) sera la première à intégrer du code écrit en Rust, avec les avantages qu’on lui connait : ses bonnes performances et son aspect memory safe.

Plusieurs composants vont être ainsi ajoutés, dont un particulièrement attendu : le support intégré d’Exchange Web Services (EWS). Cette prise en charge nécessite actuellement l’installation d’une extension.

L’intégration rendrait l’utilisation plus simple, d’autant que le support lui-même serait amélioré dans le nouveau module. Selon les développeurs, les performances seront également meilleures. Autre avantage, la présence de Rust dans Firefox depuis un moment déjà, permettant aux développeurs de Thunderbird de réutiliser l’infrastructure existante pour les tests et l’intégration continue.

Si l’ajout d’un support intégré d’Exchange sera une nouveauté majeure, de nombreuses autres sont prévues. On retrouve ainsi la synchronisation des paramètres par le compte Mozilla, une nouvelle base de données pour les messages, des améliorations pour la présentation en colonne et en vue Cartes, un mode sombre complet ou encore Account Hub, un panneau centralisé de gestion des comptes.

☕️ Google rassemble ses équipes Android et Appareils

19 avril 2024 à 05:34

C’est à travers un billet de blog de Sundar Pichai, CEO de Google, que l’entreprise annonce la nouvelle. Désormais, toutes les personnes travaillant sur les produits Pixel, Android, Chrome, Photos et Google One travailleront ensemble, au sein d’une seule division baptisée sobrement Platforms and Devices.

Rick Osterloh, jusqu’ici chargé des appareils et services, pilote cette nouvelle division. Hiroshi Lockheimer, qui dirigeait les équipes Android et Chrome, l’assistera durant la transition. Il sera ensuite appelé à développer de nouveaux projets chez Alphabet, sans précision.

Le changement n’est pas sans rappeler celui déjà vu fin mars chez Microsoft, avec un rapprochement similaire entre le matériel et le logiciel. Une réunion qui a du sens, une intégration poussée pouvant mener à une meilleure expérience utilisateur. C’est le modèle d’Apple depuis longtemps, même si Cupertino va beaucoup plus loin : le contrôle sur le système d’exploitation est total, là où Google et Microsoft fournissent Android et Windows au reste du marché.

Pichai annonce une autre fusion. Les équipes travaillant sur de nouveaux modèles d’IA au sein de Google Research seront intégrés à la division DeepMind.

« Cela simplifiera le développement en concentrant la construction de modèles à forte intensité de calcul en un seul endroit et en établissant des points d’accès uniques pour les AP qui cherchent à prendre ces modèles et à construire des applications d’IA générative », ajoute le patron.

☕️ « Projet Nimbus » : Google licencie 28 salariés qui ont manifesté contre un contrat cloud avec Israël

19 avril 2024 à 05:32
Logo de Google sur un ordinateur portable

Google a annoncé mercredi avoir licencié 28 employés qu’elle accuse d’avoir participé à une manifestation mardi contre un contrat passé entre l’entreprise, Amazon et le gouvernement d’Israël nommé « projet Nimbus », explique Reuters.

Ce contrat de 1,2 milliard de dollars inclut de l’informatique « en nuage » mais aussi des outils d’intelligence artificielle.

L’entreprise explique qu’un petit nombre d’employés ont manifesté dans ses locaux en perturbant le travail dans certains bureaux. Ceux-ci affirment que le contrat permet le développement d’outils militaires par le gouvernement israélien.

« Le fait d’entraver physiquement le travail d’autres employés et de les empêcher d’accéder à nos installations constitue une violation manifeste de nos politiques et un comportement totalement inacceptable », a déclaré l’entreprise.

Les manifestants ont publié sur Medium un texte qui déclarant que « les salariés de Google ont le droit de protester pacifiquement contre les conditions de travail. Ces licenciements sont clairement des représailles ». Ils affirment que certaines personnes licenciées n’ont pas directement participé à la manifestation.

Ce contrat est remis en cause par des salariés de Google depuis un certain temps déjà.

☕️ Changer de Cap demande aux administrations de garantir la sécurité des données des Français

19 avril 2024 à 05:19
France Travail piraté

43 millions de personnes « potentiellement » concernées par l’attaque de France Travail début 2024, 10 millions de personnes touchées par le vol de données de Majorel, le prestataire privé de pôle emploi en août 2023, 10 000 allocataires concernées par l’exposition des données de la CAF de Gironde en janvier 2023…

« Dire que cela commence à faire – vraiment – beaucoup est un euphémisme », s’indigne le collectif Changer de Cap, qui qualifie l’attitude des administrations en matière de cybersécurité de « désinvolte ».

Le collectif rappelle que la loi Informatique et Libertés comme le RGPD impose à ces acteurs de « prévenir toute violation des données personnelles », et s’étonne que des entités comme France Travail, opérateur de service essentiel, n’aient pas été plus diligentes dans la protection de leurs systèmes et des informations que ceux-ci hébergent.

Il regrette, enfin, le manque d’information des victimes (c’est-à-dire des demandeurs d’emploi), ainsi que l’absence de mentions de la responsabilité de France Travail dans la récente fuite.

☕️ Des ondes gravitationnelles de la « fusion d’une étoile à neutrons et d’un objet compact inconnu »

18 avril 2024 à 05:19
figuration abstraite proche de la forme d'ondes gravitationnelles

Dans un communiqué, l’Observatoire de Paris explique que des chercheurs ont observé « une fusion particulière de deux astres […], GW230529, dont l’une des composantes de nature incertaine a une masse plus grande que ce qui est attendu pour des étoiles à neutrons et plus faible que ce qui est attendu pour des trous noirs ».

La détection des ondes gravitationnelles de cet événement remonte au 29 mai 2023, durant la première partie de la quatrième période d’observation des détecteurs LIGO-Virgo-KAGRA. Dans le cas présent, seul LIGO-Livingston a détecté des ondes gravitationnelles.

Cela fait maintenant des années que les scientifiques pensent qu’il n’existe pas d’astre compact (étoile à neutrons, trou noir…) dont la masse se situe entre trois et cinq masses solaires, c’est ce qu’on appelle le « mass gap ». « La raison en est que les étoiles à neutrons ont une masse maximale autour de 3 masses solaires et que la formation d’un trou noir stellaire avec une masse aussi faible est difficile ».

« GW230529 est le premier candidat pour un système binaire avec une composante dans ce “mass gap” » explique l’Observatoire de Paris, car un des deux objets a une masse de 3,6 Soleils. Si la probabilité que ce soit une étoile à neutrons est faible, elle n’est pas nulle reconnaissent les chercheurs. Le second est très certainement une étoiles à neutrons dont la masse serait entre 1,2 et 2 masses solaires.

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