☕️ En Suède, la grève contre Tesla se poursuit depuis quatre mois
Le mouvement dure depuis la fin octobre.
Des salariés suédois refusent de reprendre le travail tant que Tesla n’acceptera pas de signer l’accord collectif sur les salaires, dans un pays où les négociations entre employeurs et syndicats font partie intégrante de l’organisation des conditions de travail.
En décembre, postiers et transporteurs s’étaient joints aux mécanos suédois. Puis ce sont des syndicats danois, norvégiens et finlandais qui ont rejoint le mouvement, ces pays reposants aussi sur une culture de négociations de conventions collectives et des syndicats puissants.
Même des fonds de pension se sont joints aux protestations, PensionDanmark déclarant à l’époque qu’il céderait sa participation. Plusieurs autres, dont le fonds souverain norvégien, septième plus gros investisseur de Tesla, se sont réunis pour envoyer un courrier commun à l’entreprise.
Mi-février, le mouvement s’est encore étendu pour atteindre les employés des stations de recharge. Le syndicat Seko a déclaré qu’il arrêterait la maintenance et l’installation de stations de recharge Tesla.
Au même moment, cela dit, le journal DN rapportait qu’IF Metall, le syndicat à l’origine de la grève, avait du mal à convaincre les mécaniciens Tesla à continuer le mouvement.