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☕️ La conférence Ignite de Microsoft se déroulera du 18 au 22 novembre

29 février 2024 à 06:08
Logo de la conférence Ignite 2023 de Microsoft

Il y a deux semaines, Microsoft donnait rendez-vous pour sa Build annuelle les 21, 22 et 23 mai au Seattle Convention Center. C’est le lieu de rendez-vous pour les experts, ingénieurs et développeurs.

On apprend maintenant que l’autre grand rendez-vous annuel, la conférence Ignite se tiendra du 18 au 22 novembre à Chicago. Cet événement n’était pas revenu dans cette ville depuis 2015. Sans aucune surprise, le maitre mot de ces journées sera : intelligence artificielle.

☕️ Prime Video : la publicité dans les films et séries à partir du 9 avril

29 février 2024 à 06:17
Logo Prime Video

Fin 2023, le géant du Net annonçait l’arrivée de publicité dans ses programmes, avec une mise en place effective au 29 janvier 2024. Il est possible de les enlever, en payant 2,99 dollars par mois.

On a découvert par la suite que cela permettait de réactiver le Dolby Atmos et Vision. C’était auparavant inclus dans l’offre de base (avec l’abonnement Prime), mais Amazon s’était bien gardé d’expliquer que ces options nécessitaient aussi de payer.

On attendait de savoir quand ce sera le tour de la France. Nous le savons désormais : le 9 avril 2024. « Les films et séries Prime Video incluront de la publicité en quantité limitée. Cela nous permettra de continuer à investir dans des contenus attractifs et d’augmenter nos investissements sur le long terme », se justifie l’éditeur dans un email envoyé à ses abonnés.

Comme aux États-Unis, il est possible de passer à la caisse : « Nous proposerons également une nouvelle option sans publicité pour 1,99 euro de plus par mois ».

☕️ Plus de 650 licenciements chez Electronic Arts

29 février 2024 à 06:26
Licenciement

Electronic Arts va licencier 5 % de ses effectifs, soit un peu plus de 650 personnes, selon Engadget qui se fonde sur un document déposé à la SEC (Securities and Exchange Commission). Le FPS Star Wars développé par Respawn (qui appartient à EA) serait annulé, ajoute IGN.

Selon le site Layoffs.fyi qui tient les comptes, on est à 182 compagnies qui ont annoncé des licenciements depuis le début de l’année, pour plus de 46 000 employés sur le carreau.

☕️ Tails est disponible en version 6.0

29 février 2024 à 06:37
Tails

Tails est un système d’exploitation amnésique et anonyme. C’est pour cela qu’il est prisé par les journalistes, défenseurs des libertés et lanceurs d’alerte. La version 6.0 vient d’être mise en ligne, avec Debian 12 (Bookworm) et GNOME 43 aux commandes.

La sécurité est toujours au cœur du système d’exploitation, en témoigne par exemple une nouvelle protection contre les périphériques USB : « lorsque vous n’êtes pas à votre ordinateur, Tails 6.0 ignore tout périphérique USB branché lorsque votre écran est verrouillé ».

Signalons aussi l’arrivée d’un mode sombre et/ou liseuse (les deux sont combinables), des captures d’écran plus simples, le montage automatique de périphériques externes, la détection d’erreur sur le stockage persistant, etc.

Les logiciels sont également mis à jour : Tor passe en version 13.0.10, Electrum en 4.3.4, KeePassXC en 2.7.4, etc. Tous les détails se trouvent dans les notes de version.

☕️ KDE 6 disponible en version finale

29 février 2024 à 14:47
KDE Plasma 6

La nouvelle version majeure de KDE est là. Du moins, elle le sera prochainement, quand les paquets correspondants seront arrivés dans les distributions classiques. Ce sera notamment le cas de Fedora 40, mais elle ne sera a priori pas présente dans la prochaine Kubuntu. Les systèmes en rolling release, comme Arch Linux, sont normalement servis depuis hier.

Les nouveautés de KDE 6 sont aussi importantes que nombreuses, comme nous l’avions indiqué dans un article dédié en décembre, lors de la première bêta. Sous le capot, les développeurs ont bouclé deux gros travaux : le passage à Qt6 et la compatibilité complète avec Wayland.

Les personnes qui souhaiteraient tester KDE 6 avant son arrivée dans les distributions peuvent récupérer l’image ISO de KDE neon. Cette distribution est proposée par l’équipe de KDE, sur une base Ubuntu LTS, et inclut toujours la dernière révision de l’environnement.

OpenAI contre-attaque et accuse le New York Times d’avoir « hacké » ses produits

29 février 2024 à 15:27
Façade du bâtiment du New York Times

Alors que l’entreprise d’intelligence artificielle est, depuis décembre, visée par une plainte du journal américain, OpenAI répond maintenant devant les tribunaux en accusant le New York Times d’appuyer son action judiciaire sur le hacking de ses modèles.

En décembre dernier, le New York Times attaquait OpenAI et Microsoft pour violation du copyright. Le journal considère que les deux entreprises leaders du monde de l’IA générative ont violé le copyright de ses archives et le concurrencent de manière déloyale.

Dans sa plainte, le média américain affirme que Microsoft et OpenAI ont utilisé des millions de ses articles pour entrainer leurs grands modèles de langage au cœur de leurs outils d’intelligence artificielle générative ChatGPT, Bing Chat et Copilot.

OpenAI a d’abord, en janvier, répondu sur le terrain de la communication publique en expliquant qu’elle considérait que l’entrainement de ses modèles sur des contenus accessibles était un usage raisonnable encadré par le « fair use » des contenus sous copyright aux États-Unis.

Mais le leader de l’IA générative passe maintenant à la contre-offensive juridique. Dans une déclaration écrite [PDF] déposée lundi 26 février à la cour fédérale du District sud de New York, OpenAI explique à la justice américaine qu’elle considère que le journal a dû « hacker » ses produits pour sortir ses exemples.

« Hack » et violation des conditions d’utilisation

Alors que dans sa plainte, le New York Times vantait la qualité de ses articles, mettant en avant son travail important de production de journalisme de « classe internationale », d’investigation, d’informations exclusives, de journalisme spécialisé, de critique et d’analyse, etc., les avocats d’OpenAI rétorquent que « les allégations contenues dans la plainte du Times ne répondent pas aux normes journalistiques rigoureuses qui font sa renommée ».

Le journal américain reproche à OpenAI et à Microsoft une concurrence déloyale en fournissant aux utilisateurs de leurs outils des contenus quasi-complets. Pour prouver ses accusations, le New York Times a assorti sa plainte de plusieurs exemples qui permettent de constater que les utilisateurs de ChatGPT peuvent accéder au quasi-verbatim de ses articles sous paywall.

Mais l’entreprise argue que le journal a utilisé de façon problématique son outil pour en arriver là. « La vérité, qui apparaîtra au cours de cette affaire, est que le Times a payé quelqu’un pour hacker les produits d’OpenAI », affirment les avocats de l’entreprise d’IA générative dans leur déclaration écrite.

Ils ajoutent qu’ « il leur a fallu des dizaines de milliers de tentatives pour générer les résultats hautement anormaux » qui servent d’exemples dans la plainte du New York Times, suggérant que cela n’a rien d’une utilisation ordinaire.

Pour les avocats d’OpenAI, « contrairement aux allégations de la plainte, ChatGPT n’est en aucun cas un substitut à un abonnement au New York Times. Dans le monde réel, les gens n’utilisent pas ChatGPT ou tout autre produit d’OpenAI à cette fin. Ils ne le pourraient d’ailleurs pas ».

Bug ou feature ?

Comme dans sa communication publiée le mois dernier, l’entreprise assure que c’est l’exploitation d’un bug dans son système qui a permis de générer ces exemples. Elle rappelle qu’elle s’est « engagée à [le] corriger » et que l’exploitation de ce « bug » viole « de manière flagrante les conditions d’utilisation d’OpenAI ».

Une partie de la discussion devrait tourner autour de cette question, que nous connaissons bien dans le numérique : est-ce un bug ou une fonctionnalité ? Ou encore, est-ce une erreur corrigeable ou une propriété du système mis en place qui peut être atténuée ou cachée, mais inhérente à la conception ? Mais alors que les utilisateurs sont habitués à se poser cette question, ici, c’est la justice américaine qui va devoir trancher.

« Fair use » ou « vol »

L’autre sujet sur lequel les avocats du New York Times et ceux d’OpenAI vont argumenter pendant cette action en justice est la qualification de « fair use » pour l’usage de millions de contenus afin d’entraîner les IA génératives.

Dans sa plainte, le journal affirme n’avoir « jamais donné l’autorisation à aucune entité, y compris les accusés, d’utiliser son contenu à des fins d’IA générative ». Mais OpenAI considère que « qu’il est clair depuis longtemps que l’utilisation non consommatrice de matériel protégé par le copyright (comme la formation de grands modèles de langage) est protégée par le « fair use » ».

L’entreprise donne des exemples d’utilisation du fair use en montrant avec ironie que le New York Times l’utilise (ce qui n’est pas très étonnant) mais aussi que le fair use a été utilisé en justice pour « protéger des innovations utiles comme l’enregistrement vidéo à domicile, la recherche sur internet, les outils de recherche de livres, la réutilisation d’API, et bien d’autres encore ».

Mais ici, nous sommes dans un cas un peu différent puisque c’est l’utilisation de millions de contenus entiers par une seule entité commerciale qui est pointée par le journal. C’est d’ailleurs en ce sens que ce cas est très suivi : il pourrait instaurer une jurisprudence sur l’utilisation massive par les entreprises d’IA génératives de contenus créés par d’autres.

☕️ Vivaldi 6.6 peut forcer le thème sombre sur tous les sites

1 mars 2024 à 05:38
Vivaldi

Le navigateur reçoit sa première mise à jour majeure de 2024, avec encore une fois bon nombre de nouvelles fonctions. L’une des principales est l’ajout dans les paramètres d’une section « Apparence du site web » permettant de forcer un thème sombre sur tous les sites.

Parmi les autres nouveautés, signalons une traduction décrite comme beaucoup plus rapide et de meilleure qualité pour Vivaldi Translate (issue d’une collaboration avec Lingvanex). Vivaldi précise que 108 langues sont prises en charge et qu’elle ne collecte aucune information « sur vous ou les pages que vous visitez ».

Vivaldi 6.6 introduit également une fonction amplement réclamée par la communauté, selon l’éditeur : le support des panneaux latéraux par les extensions. Ces dernières peuvent maintenant utiliser l’API Side Panel pour influer sur les panneaux existants ou en créer de nouveaux.

De nouveaux filtres ont aussi été ajoutés dans la recherche du client Mail, par exemple pour trouver du texte dans le message ou uniquement dans l’en-tête, cibler un dossier spécifique, une plage de dates, un destinataire ou un expéditeur, un objet, etc.

☕️ Surveillance des contenus pédosexuels : la proposition européenne devrait être plus ciblée

1 mars 2024 à 05:41
Le logo du Comité européen de la protection des données (EDPB en anglais, CEPD en français)

La CNIL revient sur deux déclarations adoptées mi-février par le Comité européen de la protection des données (CEPD, composé de représentants des 27 CNIL européennes) au sujet de la proposition de règlement établissant des règles en vue de prévenir et de combattre les abus sexuels sur enfants (cf nos articles sur #ChatControl), et d’une « clarification de la notion d’établissement principal ».

Se disant « conscient de l’importance de la lutte contre les abus sexuels sur enfants en ligne », le CEPD prend ainsi acte des « nombreuses améliorations » apportées par le compromis du Parlement européen, « telles que l’exemption des communications chiffrées de bout-en-bout des injonctions de détection ».

« Il constate cependant que des difficultés subsistent », note la CNIL. En particulier, la proposition de règlement « ne devrait pas porter une atteinte excessive au respect de la vie privée, en permettant la surveillance indiscriminée des communications privées ».

En l’état, la portée des injonctions de détection est en effet « trop générale » et n’offre « aucune garantie quant au fait qu’elles viseront uniquement les personnes susceptibles d’être impliquées dans la transmission de matériel pédopornographique ».

Le CEPD appelle ainsi les co-législateurs à s’« assurer que tout nouveau texte sur ce sujet respecte pleinement les droits fondamentaux à la protection des données et au respect de la vie privée ».

La présidence belge du Conseil de l’UE a depuis indiqué qu’elle présentera le 1ᵉʳ mars sa nouvelle approche pour « obtenir un mandat de négociation avec le Parlement intégrant notamment, des propositions sur le ciblage des injonctions de surveillance ».

Le CEPD précise par ailleurs qu’il revient au responsable de traitement de prouver la qualification de l’un de ses établissements comme « établissement principal au sein de l’UE », et rappelle son obligation de coopération.

☕️ Proton Pass a son application pour Windows

1 mars 2024 à 05:44
Proton Pass

Le gestionnaire de mots de passe avait déjà son application mobile pour Android et iOS, son extension pour navigateurs (Firefox et Brave/Chrome/Edge) et même son application web. Proton Pass a maintenant une application dédiée pour Windows.

Contrairement aux extensions et à la version web, Proton Pass pour Windows est disponible hors connexion, ce mode fonctionnant uniquement pour les abonnés payants (Pass Plus ou Unlimited). Open source comme les autres, elle utilise le protocole Argon2 pour chiffrer de bout en bout.

Pour rappel, Proton Pass est l’un des rares services du genre à permettre un nombre illimité de mots de passe et d’appareils connectés dans sa version gratuite.

La formule payante déverrouille l’authentification à deux facteurs (dommage que ce soit encore une option payante), un nombre illimité d’alias pour la fonction « hyde my emails », la possibilité de créer plusieurs coffres-forts, leur partage ou encore la fonction Sentinel, qui surveille les éventuelles fuites de données.

Des applications pour macOS et Linux sont prévues pour « bientôt ».

☕️ L’UFC-Que Choisir porte plainte auprès de la CNIL contre Meta

1 mars 2024 à 05:46

L’alternative paiement ou publicité comportementale de Meta mise en place sur Facebook et Instagram est de nouveau attaquée.

La première plainte a été déposée par noyb auprès de la CNIL autrichienne en novembre dernier. 19 associations européennes (dont l’UFC-Que Choisir) avaient embrayé début décembre en s’adressant au réseau européen des autorités de protection des consommateurs (CPC).

L’UFC-Que Choisir passe cette fois au niveau national pour une plainte en solo auprès de la CNIL et « demande à l’autorité française de contraindre Meta à se conformer aux règles et principes du RGPD ».

Dans son communiqué, l’association de consommateurs déplore que le nouvel abonnement de Meta soit « un écran de fumée destiné à détourner l’attention du consommateur quant au traitement illicite de ses données personnelles ».

Comme dans les autres plaintes, l’UFC pointe que Meta ne respecterait pas les conditions d’un consentement « éclairé et donné librement » comme l’impose le RGPD. Mais elle ajoute que « Meta ne démontre pas limiter la collecte de données, au contraire. L’entreprise aspire simplement toutes les données possibles et imaginables ».

« En réalité, l’entreprise fait usage de technologies dites « espionnes » présentes dans la majorité des applications et sites web afin d’effectuer un profilage constant des consommateurs, lequel est basé sur l’analyse en temps réel de leurs activités, leur géolocalisation, leur personnalité, leurs comportements, leurs attitudes, leurs émotions… » ajoute l’association.

☕️ France-IX propose MAPS : Microsoft Azure Peering Service

1 mars 2024 à 05:57
Fibre optique

Microsoft explique que son Azure Peering Service « est un service réseau qui améliore la connectivité aux services cloud Microsoft comme Microsoft 365, Dynamics 365, les services SaaS (Software as a Service), Azure ou les services Microsoft accessibles via l’Internet public ».

Lors de son Tour Lyon, France-IX expliquait que son service serait disponible au niveau national, redondant avec 2x 100G dédiés avec Microsoft et deux serveurs de routes dédiés. MAPS permet, selon France-IX, d’avoir « une connexion fiable et performante, à faible latence, pour vous connecter à Azure ».

Pour le lancement de ce service, une présentation est organisée le jeudi 4 avril. Les places sont gratuites, mais en nombre limité.

☕️ Orange Bank signe des accords avec la BNP : Hello bank! en France, Cetelem en Espagne

1 mars 2024 à 05:45
Des billets de cinquante euros.

L’été dernier, Orange entrait en négociation exclusive avec BNP Paribas pour céder son activité Bank. L’opérateur avait pour rappel annoncé son intention de se recentrer sur son cœur de métier. On arrive désormais au terme des négociations avec la « signature de plusieurs accords ».

Ainsi, « Hello bank!, la banque mobile de BNP Paribas, propose aux clients d’Orange Bank en France une offre exclusive et met à leur disposition un parcours simplifié et un accompagnement dédié pour bénéficier de ses offres de banque au quotidien et de sa gamme complète de solutions (épargne, crédits, assurance, bourse, cashback) ».

En Espagne, c’est toujours BNP Paribas qui rafle la mise, mais via une autre marque : Cetelem. L’accord commercial signé permet d’« assurer une solution de continuité aux clients d’Orange Bank en Espagne ». « Que ce soit en France ou en Espagne, les clients peuvent toujours utiliser les comptes et services bancaires jusqu’à réception d’une communication personnalisée d’Orange Bank leur indiquant les prochaines étapes à venir », explique Orange Bank.

☕️ Atlanta demande à Microsoft de lui restituer un terrain ou de créer les emplois promis

4 mars 2024 à 05:52
Vue de la ville d'Atlanta

Microsoft a fait l’acquisition en 2021 d’un vaste terrain de 36,42 hectares. Acheté auprès de la ville d’Atlanta, il était assorti d’une condition : créer 15 000 emplois. C’était la promesse faite par Microsoft, qui avait en projet d’y établir un vaste complexe à ce moment.

Toutefois, le projet ne semble pas avoir avancé d’un iota. Dans une interview à Bloomberg, le maire de la ville, Andre Dickens, a déclaré qu’il rencontrerait Microsoft cette semaine. Avec une exigence : tenir la promesse de créer 15 000 emplois ou rendre le terrain. La ville se dit en effet prête à le racheter pour d’autres projets.

Les plans de l’entreprise auraient été révisés pendant la pandémie de Covid-19. Neowin, de son côté, fait remarquer qu’Atlanta est l’une des villes américaines avec le plus haut taux d’inoccupation des locaux. Selon la société de courtage Cushman & Wakefield Plc, il serait de 24 %.

Bloomberg ajoute que 20 % des bureaux financés par des titres adossés à des créances hypothécaires d’entreprises n’ont pas payé de taxes foncières depuis au moins trois mois, représentant un gros manque à gagner pour la ville.

☕️ Intel présente sa « nouvelle » société Altera, spécialisée dans les puces FPGA

4 mars 2024 à 05:56
Logo d'Altera

Dans un communiqué, Intel a annoncé le lancement d’une nouvelle filiale. Baptisée Altera, elle commercialise des circuits FPGA (programmables) et dispose même d’une gamme déjà présentée, Agilex.

Cette gamme comprend les modèles :

  • Agilex 9, présentés comme les convertisseurs de données les plus rapides du marché et « idéaux » pour des applications comme les radars et l’aérospatiale militaire. Ils sont disponibles en masse.
  • Agilex 7, en séries F et I et dont la production vient de débuter. Ils sont orientés aux applications gourmandes en bande passante, notamment les centres de données et les infrastructures réseau. Le rapport performances/watt est présenté comme deux fois meilleur que les solutions concurrentes.
  • Agilex 5, disponible à la vente, un produit FPGA « infusé avec de l’IA » destiné aux applications embarquées et de pointe. Il est censé présenter les « meilleures performances de sa catégorie » et un rapport performances/watt 1,6x supérieur aux solutions concurrentes.
  • Agilex 3, bientôt disponible, pour le cloud, les communications et la périphérie, et taillé pour la faible consommation d’énergie et les fonctions à faible complexité.

On remarque le découpage 3-5-7-9 identique au découpage qu’Intel pratique sur ses gammes Core depuis des années.

Signalons tout de même que l’entreprise n’est pas neuve. Elle a été fondée en 1985 et rachetée en 2015 par Intel. Elle a alors été intégrée et renommée PSG (Programmable Solutions Group). Ce n’est qu’au courant de l’automne dernier qu’Intel a décidé d’en faire une filiale dont elle détiendrait une majorité des parts.

☕️ La Maison-Blanche exhorte les développeurs à abandonner C et C++ pour Rust

4 mars 2024 à 05:59
Ferris the crab, unofficial mascot for Rust

« La Maison-Blanche exhorte les développeurs à abandonner C et C++ », titre Le Monde Informatique.

Les entreprises IT « peuvent empêcher l’introduction de multiples vulnérabilités dans l’écosystème numérique en adoptant des langages sécurisés », explique en effet l’Office of the National Cyber Director (ONCD) de la Maison-Blanche. Il invite les développeurs à réduire le risque de cyberattaques en utilisant des langages protégés contre les débordements de mémoire tampon, les lectures hors limites (out-of-bounds reads) et les fuites de mémoire.

LMI relève que des études récentes de Microsoft et de Google indiquent en effet « qu’environ 70 % de toutes les failles de sécurité sont dues à des problèmes de sécurité de la mémoire », et qu’une fiche d’information de la NSA sur la cybersécurité datant de novembre 2022 mentionne, en plus de Rust, les langages C#, Go, Java, Ruby et Swift, comme sécurisés.

Dans son rapport de 19 pages, l’ONCD cite le C et le C++ comme deux exemples de langages présentant des vulnérabilités en matière de sécurité de la mémoire, et qualifie Rust comme sûr.

L’un des objectifs du rapport de l’ONCD serait de « transférer la responsabilité de la cybersécurité des particuliers et des petites entreprises vers les grands groupes, les entreprises IT et le gouvernement américain ». Ils sont, souligne le communiqué de presse de la Maison-Blanche, « plus à même de gérer une menace en constante évolution ».

L’abandon du C et du C++ sera « long et difficile », estime Josh Aas, directeur exécutif et cofondateur de l’Internet Security Research Group (ISRG), à l’origine de Let’s Encrypt. « Il faut un effort soutenu pour amener les gens à penser autrement, et des communications comme celle-ci contribuent à rappeler l’importance de la sécurité », a ajouté le dirigeant.

« Il est clair que nous devons écrire et déployer de nouveaux codes, mais pour y parvenir, nous avons besoin de ressources et que des dirigeants à tous les niveaux, du gouvernement au secteur privé, en fassent une priorité », a-t-il insisté. « Les dirigeants concernés doivent être sensibilisés à ce problème et savoir qu’ils seront soutenus s’ils cherchent à le résoudre ».

☕️ Elon Musk dépose plainte contre OpenAI pour rupture de contrat

4 mars 2024 à 06:00
Elon Musk regarde l'objectif

Le patron de Twitter (nouvellement X) vient de déposer plainte contre OpenAI pour rupture de contrat. Ce que reproche Musk ? OpenAI est devenue une société à but lucratif, alors que son objectif à sa création – il était l’un des cofondateurs – était de travailler pour le plus grand bénéfice de l’humanité.

Musk a démissionné du conseil d’administration en 2018 à cause de potentiels conflits d’intérêt avec son poste de PDG chez Tesla, qui travaillait sur ses propres technologies d’intelligence artificielle.

L’action a été repérée par Courthouse News. Le document lié renseigne avec précision sur ce qu’Elon Musk reproche à OpenAI en plus de la rupture de contrat, à savoir la violation de l’obligation fiduciaire et les pratiques commerciales déloyales.

Le grand patron, qui déclarait il y a un an que l’IA était l’un des plus grands dangers pour l’avenir de la civilisation, vise nommément Sam Altman, CEO d’OpenAI, et Gregory Brockman, son président. Mais Microsoft est également citée, même si ni la société ni son PDG, Satya Nadella, ne sont ciblés par la plainte.

« OpenAI a été transformée en une filiale de facto à code source fermé de la plus grande entreprise technologique du monde : Microsoft. Sous la houlette de son nouveau conseil d’administration, l’entreprise ne se contente pas de développer une IAG [intelligence artificielle générale, ndlr], elle la perfectionne afin de maximiser les profits de Microsoft, plutôt que de servir les intérêts de l’humanité », peut-on lire dans la plainte.

☕️ Le nombre de compromissions de comptes d’OpenAI et Roblox a explosé en 2023

4 mars 2024 à 06:02
Kaspersky Digital Footprint Intelligence

Kaspersky a découvert que les logins et mots de passe de 34 millions d’utilisateurs de Roblox, d’un peu plus d’1 million d’utilisateurs de l’outil de conception graphique en ligne Canva avaient été compromis par des logiciels malveillants et divulgués sur le dark web ou des chaînes Telegram ces trois dernières années.

L’éditeur d’antivirus russe a également découvert que le nombre de fuites d’identifiants et mots de passe des utilisateurs des services d’OpenAI, y compris ChatGPT, avaient été multipliées par 33 en 2023 : 3 807 en 2021, 20 348 en 2022 et 663 719 en 2023.

Kaspersky relève que le nombre de comptes Roblox compromis a, de son côté, augmenté de 231 %, passant d’environ 4 700 000 en 2021 à 15 500 000 en 2023.

« Les enfants font partie du public le plus vulnérable, car ils sont sensibles à différents types d’ingénierie sociale », explique Yuliya Novikova, responsable de Kaspersky Digital Footprint Intelligence. « Par exemple, les cybercriminels peuvent dissimuler des infostealers dans des fichiers contenant des codes de triche pour tromper les jeunes joueurs. Dans certains cas, cette tromperie peut sembler authentique, car des liens de téléchargement malveillants peuvent être affichés sur des plateformes de médias sociaux légitimes et populaires comme YouTube ».

Le nombre de posts sur le dark web vendant ou achetant des comptes Steam a de son côté atteint un pic d’environ 10 000 entre 2021 et 2023, alors que les annonces liées à des comptes Roblox volés sont pour leur part restées inférieures à 150.

« Les criminels ciblent les comptes de jeu pour voler des objets de valeur, tels que de l’argent réel, de la monnaie de jeu et divers objets de jeu, comme des skins coûteux », précise Novikova. « Les comptes Steam semblent plus attrayants pour les cybercriminels en raison de la possibilité d’y trouver et d’y voler de l’argent réel. Les comptes Roblox peuvent être exploités pour voler des Robux, la monnaie du jeu, ou des objets du jeu, ou encore pour accéder à des comptes premium qui permettent de transférer des objets vers d’autres comptes ».

☕️ Meta pourrait être interdit d’utiliser ce nom au Brésil

4 mars 2024 à 06:03
Les logos de Facebook et Meta dans des carrés en 3D sur un fond grisé dégradé

La maison mère d’Instagram et de Facebook pourrait ne plus avoir le droit d’utiliser le nom de « Meta » d’ici 30 jours au Brésil. En effet, selon Reuters, une entreprise locale d’informatique l’a attaqué en justice, considérant subir un préjudice depuis ce changement de nom survenu en 2021.

Celle-ci, nommée Meta Serviços et situé dans la ville de Barueri, a déposé son nom à l’Inpi brésilien en 2000. Mais elle a expliqué devant une cour de l’État de São Paulo que, depuis que l’entreprise de Mark Zuckerberg a changé de nom, elle a fait l’objet de plus de 100 procédures judiciaires erronées et que ses profils Instagram ont été désactivés pour usurpation d’identité.

La multinationale pourrait devoir payer 100 000 reais (environ 18 600 euros) par jour si elle ne se conforme pas au jugement. Mais elle peut encore faire appel.

☕️ iOS 17.4 laissera finalement créer des web apps

4 mars 2024 à 06:06
iPhone 15

Sa documentation technique avait été mise à jour pour indiquer que ce ne serait plus possible. Mais surprise : iOS 17.4 laissera finalement les utilisateurs européens créer des web apps.

Pour rappel, cette version du système mobile va entériner les changements apportés par Apple pour s’accorder au DMA, donc la possibilité d’installer des boutiques tierces. Autre changement majeur, les navigateurs tiers pourront enfin intégrer leur propre moteur.

Seulement, ce changement avait un coût : l’impossibilité d’installer des web apps, avec leurs notifications et leur propre espace de stockage. Apple avait expliqué qu’à cause du DMA, elle devait autoriser les autres moteurs, mais qu’il serait bien trop complexe de remettre en place l’infrastructure permettant aux PWA d’être utilisées de manière sécurisée pour tous les navigateurs. Surtout en regard du faible nombre d’utilisateurs.

Alors que l’on se demandait comment des sociétés comme Microsoft et NVIDIA allaient faire pour leurs services de jeux vidéo en streaming, renversement de situation : les web apps seront finalement là. Apple a envoyé un communiqué à plusieurs médias américains, dont 9to5mac, pour confirmer la nouvelle.

La solution retenue par Apple ? Simple, remettre la fonction en l’état comme elle l’était depuis iOS 16.4. Les PWA s’installeront simplement par Safari au lieu de passer par un autre navigateur. Peu intuitif une fois qu’un autre navigateur a été déclaré par défaut (notamment avec l’écran de sélection instauré par iOS 17.4), mais au moins fonctionnel.

La société indique avoir reçu des réactions et questions de la part des développeurs, ce qui a manifestement influé sur sa décision.

Apple aura toujours un sujet de moins à traiter avec la Commission européenne, qui se penchait sur la question. Selon les rumeurs, cette dernière se préparerait à annoncer une amende de 500 millions d’euros à l’encontre de la firme pour abus de position dominante. Ce qui n’empêche pas Apple de se plaindre à répétition au sujet du DMA (qui entrera en vigueur dans quelques jours), comme nous le verrons plus tard aujourd’hui.

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