Techniques Spatiales@techspatiales.bsky.socialposted: Je ne sais avec quel niveau de sérieux il faut prendre cette déclaration.
Mais si effectivement SpaceX se retire du ravitaillement habité+cargo de l'ISS, la station passe en mode survie avec un Soyouz tous les 8 mois qui assure un équipage de 3 personnes. Soit quasi plus de science.
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Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Je vous laisse juges de la pertinence d'utiliser les critiques de la CdC parues, hier sur l'absence d'implication politique sur la question du devenir de ces déchets FAVL, comme argument contre la production nucléaire actuelle et future, à présent !
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: À noter, pour finir, qu'une grosse partie des déchets FAVL reste à produire et n'apparaît donc pas dans cet inventaire.
À produire... Lors du démantèlement des réacteurs UNGG.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Mais si l'on récapitule, ces 95% se répartissent en :
→ 48% pour les déchets historiques du parc nucléaire UNGG
→ 15% pour le parc actuel
→ 32% pour l'industrie minière dont
–→ 14% pour celle de l'uranium
–→ 18% pour celle des terres rares et du zirconium.Graphique représentant les chiffres énoncés
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: L'inventaire comporte encore de nombreuses lignes mais on va pouvoir s'arrêter là : on a déjà couvert 95% du volume. Le reste est assez anecdotique et y'en a partout.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: la production de zirconium n'est pas une activité proprement nucléaire. Et il s'agit là encore de radioactivité naturelle issue de la mine.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: ⨀ 3 800 m³ (3%) de déchets pulvérulents contaminés au thorium et à l'uranium naturels issus du traitement de minerais pour la production de zirconium. L'utilisateur du ici était l'industrie nucléaire mais en soit,
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: ⨀ 4 100 m³ (3%) de déchets technologiques divers de l'usine Orano la Hague non compatibles avec un stockage en surface.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: ⨀ 8 400 m³ (7%) de déchets de graphite issus de chemises de combustibles de réacteurs UNGG.
⨀ 7 400 m³ (6%) de boues contaminées au thorium et à l'uranium naturels issus du traitement de l'uranium. Donc radioactivité naturelle aussi, pour l'industrie nucléaire cependant.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: ⨀ 9 600 m³ (8%) de stériles miniers contaminés au thorium et à l'uranium naturels issus du traitement de minerais pour l'extraction d'uranium. Donc radioactivité naturelle aussi, issue d'une activité minière aussi, mais au profit du nucléaire cette fois.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: ⨀ 18 500 m³ (15%) de résidus solides contaminés au thorium et à l'uranium naturels issus du traitement de minerais pour l'extraction de terres rares. Pas une activité nucléaire du tout, radioactivité naturelle.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: L'occasion de rappeler que le traitement permet de séparer les matières valorisables et les déchets dans le combustible usé, afin d'éviter de tout stocker comme déchet de haute activité. Donc ces FA-VL ce sont aussi des HA en moins, à ne pas oublier.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: ⨀ 14 000 m³ (11%) de mêmes fûts d'enrobés bitumineux mais cette fois produits dans la station de traitement des effluents 3 de l'usine Orano la Hague. Ce que ça veut dire, c'est que là on sera sur du traitement de combustibles d'origine civile et essentiellement issus du parc actuel.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Soit à des fins civiles, soit à des fins militaires ; mais en tout cas des réacteurs arrêtés depuis une trentaine d'années, pas du parc actuel, et d'une technologie qu'on ne verra plus jamais construite.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: auraient été immergés pour assurer une dilution progressive et à la bonne échelle de temps, de leur faible activité. Et, s'agissant de Marcoule, on peut en déduire qu'il s'agit essentiellement d'effluents du traitement de combustibles de réacteurs Uranium naturel - graphite - gaz (UNGG).
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: À fin 2023, les déchets de faible activité à vie longue déjà inventoriés étaient constitués de :
⨀ 50 000 m³ (41%) de fûts d'enrobés bitumineux produits avant 1995 à Marcoule. Ce sont des effluents issus du traitement du combustible nucléaire, essentiellement. Le genre de déchets qui, il y a 60 ans,
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Ensuite, ce qui me semblerait intéressant serait de faire un zoom sur leur provenance. Parce que des « c'est la preuve qu'il faut sortir du nucléaire », on va en voir...
Et l'inventaire de ces déchets est en OpenData sur le site de l'inventaire national. inventaire.andra.fr/les-donnees-...
L'Inventaire national en Open data(inventaire.andra.fr) Retrouvez l'inventaire de l'intégralité des matières et déchets radioactifs présents sur le territoire français mis à jour chaque année par l'Andra.
Quoted post from Tristan K.@tristankamin.bsky.social: Okay c'est super intéressant. Mais ça attaque totalement la pertinence du graphique que je présentais où j'agglomère tout ce qui ne va pas en surface.
Tristan K.@tristankamin.bsky.socialposted: Déjà, pour tuer dans l'oeuf les « ce sujet gênant dont on ne parle pas » : bsky.app/profile/tris...
Quoted post from Tristan K.@tristankamin.bsky.social: Les déchets passibles de stockage géologique viennent soudainement de bondir en volume. En cause, l'inventaire de déchets de faible activité à vie longue a explosé (de 104 à 122 000 m3). À fouiller.Courbe montrant l'évolution de l'inventaire de déchets à vie longue de 2013 à 2023. Stable sur la période 2013-2020, hausse importante en 2021-22 et bond en 2023.
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