21 euros pour un SSD de 2,5 pouces, voilà de quoi redonner une seconde vie à quelques vieux ordinateurs ou ajouter un peu de stockage à moindre coût. Que peut-on attendre pour ce prix ? Nous en avons testé et démonté un.
Le prix des SSD ne cesse de baisser au fil des années. La barre symbolique d’un euro par Go a été dépassée au début des années 2010. La descente du prix au Go a ensuite été rapide durant cette décennie. 35 centimes par Go aux alentours de 2015, 15 à 20 centimes le Go en 2018, moins de 10 centimes en 2019 et jusqu’à 5 centimes en 2024.
Au gré des promotions, il est parfois possible de descendre encore plus bas. C’est le cas de l’Acer SA100 de 480 Go en S-ATA (447 Go une fois formaté, selon l’explorateur de fichiers de Windows 11), qui a été vendu il y a quelques jours à 20,99 euros par Amazon. Nous en avons commandé un pour voir ce qu’il propose pour ce prix.
On commence avec les classiques ATTO Disk Benchmark 4.01, CrystalDiskMark 8.0.6 et HD Tune Pro 6.10.
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Il y a deux ans, lors de ses Open Tech Days, Orange proposait une démonstration de la fibre optique (FTTH) avec un débit maximum théorique de 50 Gb/s. Cette technologie est sortie des laboratoires pour une démonstration dans des conditions réelles. C’était déjà le cas l’année dernière, avec un client résidentiel flashé à plus de 41 Gb/s.
Nous avons déjà longuement expliqué ce qu’étaient le PON (Passive Optical Network) et surtout la version déployée pour la première génération de fibre optique en France : le G-PON. Le G signifie simplement Gigabyte (jusqu’à 2,5 Gb/s en débit descendant).
Orange passe de 10 à 50 Gb/s, le 25 Gb/s laissé de côté
Le passage au 10 Gb/s est arrivé avec le 10G-EPON chez Free et le XGS-PON chez les autres fournisseurs d’accès à Internet (X pour 10 et S pour Symétrique). Orange nous avait déjà prévenu qu’il comptait sauter le 25 Gb/s : « c’est quelque chose qui est développé par Nokia, mais on ne le fera pas ». Le FAI nous confirmait ainsi qu’il passerait directement au 50G-PON, qui serait alors « la troisième génération de PON d’Orange ».
« Après deux gigabits par seconde (G-PON), puis 8 gigabits par seconde (XGS-PON), 40 Gigabits par seconde (50G-PON) sera le standard de demain des systèmes de transmission des réseaux d’accès fibre (FTTH) », affirme Orange dans un communiqué.
Un changement de carte réseau et de box suffit
Afin de démontrer le fonctionnement de sa technologie, le FAI avait organisé cette semaine « un test de performance réalisé par deux joueurs, Crimson à Lyon et Kayane à Marseille ». En quoi consistait-il ? Une partie de 2XKO… pas sûr que ce soit la meilleure manière de tester un débit.
La fibre utilisée pour connecter les deux joueurs n’avait rien de particulier, c’était celle déjà déployée par les opérateurs, quels qu’ils soient ; pas besoin de la changer. Orange précise qu’un « simple changement de carte réseau dans l’équipement situé dans les centraux optiques permettra à Orange de connecter un client fibre au 50G-PON ».
Comme prévu, les trois technologies co-existent sur une même fibre : selon le client (et sa carte réseau), la box peut recevoir du G-PON, du XGS-PON et/ou du 50G-PON. Techniquement, rien n’empêcherait en effet d’avoir les trois technologies à la fois.
G-PON, XGS-PON et 50G-PON passent dans la même fibre
Orange propose une explication du fonctionnement des trois technologies en parallèle : « Au central, la carte réseau intégrera un module optique Multi-PON-Module (MPM) qui inclut les trois technologies photoniques PON. Chez le client, la box sera équipée de la technologie PON adéquate en relation avec l’offre de service souscrite ».
Ce fonctionnement est rendu possible par l’utilisation, pour chaque technologie, de fréquences différentes qui ne se chevauchent pas. « Particulièrement soutenue par Orange, la triple coexistence de trois technologies PON sur la même infrastructure fibre a été rendue possible au standard ITU-T par la spécification d’un spectre optique (longueur d’onde) pour permettre cette triple coexistence. C’est l’option « US3 » du spectre », se vantait l’opérateur l’année dernière.
L’enjeu de la température
Comme on peut le voir, les bandes pour le 50G-PON sont relativement étroites comparées à celles des deux autres technologies, ce qui implique que le laser passant dans la fibre ne bouge pas de sa longueur d’onde, pour ne pas déborder sur G-PON ni sur XGS-PON.
Le laser doit donc rester à une température stable car « un laser qui varie en température est un laser dont la longueur d’onde varie », nous expliquait Orange.
Pour la société, la solution n’était pas bien compliquée : « on va devoir réguler [la température] dans la box […] On peut le faire. Ça coûte un peu plus cher, mais c’est quelque chose qu’on saura faire ». La consommation électrique augmentera fatalement, « mais pas extrêmement plus » affirmait Orange, sans donner de chiffres précis.
Répartition des technologies PON suivant les fréquences (US correspond à up-stream et DS à down-stream).
Une première en France ? Pas si vite…
Il est amusant de voir Orange affirmer qu’il « s’agit d’une première en France, qui fait suite aux expérimentations menées en laboratoire »… occultant complètement une expérimentation menée l’année dernière sur son propre réseau opérationnel en France métropolitaine :
« En février 2024 en Bretagne, lors d’un essai terrain, Orange a connecté un client résidentiel fibre à un équipement dédié 50G-PON sur une infrastructure FTTH opérationnelle à laquelle d’autres clients commerciaux sont aussi connectés en G-PON et XGS-PON. Un trafic Ethernet de plus de 41 Gbit/s [soit plus de 5 Go/s, ndlr] a été mesuré sur le lien du client connecté au 50G-PON, tout en maintenant la qualité des connexions des autres clients ».
Le déploiement n’est pas pour tout de suite : « Dans le futur, [les systèmes 50G-PON] permettront d’augmenter la capacité des réseaux pour des usages avancés des entreprises, notamment celles qui ont des sites de grande taille, puis pour des usages résidentiels, quand les besoins seront avérés ».
L’année dernière, le discours était déjà le même : « La triple coexistence du G-PON, XGS-PON et 50G-PON sera possible dès que les premiers besoins de déploiement à 50 Gbit/s seront nécessaires ». Orange avait, pour rappel, trainé des pieds avant de proposer du 10 Gb/s à ses clients, faute d’un réel besoin, se justifiait l’opérateur.
Il y a deux ans, lors de ses Open Tech Days, Orange proposait une démonstration de la fibre optique (FTTH) avec un débit maximum théorique de 50 Gb/s. Cette technologie est sortie des laboratoires pour une démonstration dans des conditions réelles. C’était déjà le cas l’année dernière, avec un client résidentiel flashé à plus de 41 Gb/s.
Nous avons déjà longuement expliqué ce qu’étaient le PON (Passive Optical Network) et surtout la version déployée pour la première génération de fibre optique en France : le G-PON. Le G signifie simplement Gigabyte (jusqu’à 2,5 Gb/s en débit descendant).
Orange passe de 10 à 50 Gb/s, le 25 Gb/s laissé de côté
Le passage au 10 Gb/s est arrivé avec le 10G-EPON chez Free et le XGS-PON chez les autres fournisseurs d’accès à Internet (X pour 10 et S pour Symétrique). Orange nous avait déjà prévenu qu’il comptait sauter le 25 Gb/s : « c’est quelque chose qui est développé par Nokia, mais on ne le fera pas ». Le FAI nous confirmait ainsi qu’il passerait directement au 50G-PON, qui serait alors « la troisième génération de PON d’Orange ».
« Après deux gigabits par seconde (G-PON), puis 8 gigabits par seconde (XGS-PON), 40 Gigabits par seconde (50G-PON) sera le standard de demain des systèmes de transmission des réseaux d’accès fibre (FTTH) », affirme Orange dans un communiqué.
Un changement de carte réseau et de box suffit
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Sauvegarder ses données régulièrement fait partie d’une bonne hygiène numérique. Mais savez-vous que vous pouvez « cloner » votre Windows en quelques clics, puis le relancer sur n’importe quelle autre machine ? On vous explique les quelques étapes, avec un outil officiel de Microsoft.
Une application avec des données enregistrées dans un coin, un document stocké dans un répertoire inhabituel, une configuration précise d’un logiciel… le risque de perdre une information est plus ou moins important selon les utilisateurs.
Imaginons, par exemple, que je réinstalle mon ordinateur portable avec Linux. Tout se passe bien, j’installe tous les logiciels et là c’est le drame : je n’ai pas sauvegardé ma configuration Wireguard… Deux solutions : aller voir l’équipe réseau de moji et leur demander pour la 56 234ᵉ fois une configuration (avec des moqueries méritées au passage), ou bien lancer mon Windows virtualisé, ouvrir Wireguard et récupérer la configuration à la source. Voici justement comment en réaliser une copie virtuelle.
Créer un Virtual Hard Disk (VHD) d’un disque physique
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C’est la fin de la 3G chez Free Mobile. Les clients qui sont encore sur cette technologie en voie d’extinction passeront uniquement par de l’itinérance sur le réseau d’Orange, avec donc un débit de 384 kb/s maximum. L’annonce intervient alors que l’Arcep vient tout juste de valider la prolongation de l’itinérance, au grand dam de Bouygues Telecom.
Free a le sens du timing. La semaine dernière, l’Arcep validait la prolongation jusqu’à fin 2028 de son contrat d’itinérance avec Orange sur la 2G et la 3G. Comme nous l’expliquions alors (en analysant les retours), Bouygues Telecom dénonçait un « avantage concurrentiel » pour Free Mobile. L’itinérance ne devrait « pas avoir pour objet de permettre à un opérateur d’éteindre son réseau en propre au moins trois ans avant ses concurrents », expliquait Bouygues Telecom.
Jusqu’à présent il était indiqué : « service accessible sur le réseau Free Mobile en 3G/3G+ dans les bandes de fréquences 900 MHz et 2100 MHz, en itinérance 2G/3G sur tout ou une partie du réseau d’un opérateur historique partenaire ».
Désormais, il est précisé : « Service accessible en itinérance 2G/3G sur le réseau de l’opérateur historique partenaire ». Plus aucune mention d’un réseau Free Mobile en propre.
Autre changement : les débits. Auparavant le débit maximum en réception en 3G était de 21 Mb/s ou 384 kbit/s en itinérance sur le réseau Orange, désormais les 21 Mb/s ont disparu pour laisser place uniquement aux 384 kb/s en itinérance, sur le réseau d’Orange donc.
Réutiliser les fréquences de la 3G pour améliorer débits et couverture de la 4G
Dans un email envoyé à ses clients, Free Mobile annonce une « amélioration du réseau 4G et [une] évolution du réseau 3G ». L’évolution dont il est question est funeste, comme nous venons de le voir. Mais cette « évolution » permet de récupérer des fréquences dans les 900 et 2100 MHz, deux bandes utilisées par Free Mobile pour la 4G. Les fréquences sont pour rappel neutres technologiquement, les opérateurs peuvent donc y déployer les technologies qu’ils veulent.
« À compter du 15 décembre 2025, une partie des fréquences utilisées pour la 3G de Free Mobile sera affectée au réseau 4G pour permettre d’améliorer les débits et d’élargir la couverture en 4G », ajoute Free Mobile.
Dans ses retours à l’Arcep, Bouygues Telecom tirait à boulet rouge sur cette prolongation, la quatrième du genre depuis la signature du contrat en 2011 (Bouygues était opposé à toutes les prolongations). Dans sa dernière missive, l’opérateur parlait d’« un avantage que ses concurrents, dont Bouygues Telecom, ne seront pas en mesure de répliquer car tenus de maintenir l’exploitation d’un réseau 3G en propre ». Bouygues Telecom prévoit d’éteindre sa 3G fin 2029.
Les mises en service de Free Mobile s’étaient déroulées en juin, soit quelques semaines seulement avant que Free et Orange transmettent un avenant (en juillet) pour prolonger leur contrat d’itinérance jusqu’au 31 décembre 2025. L’accord était validé par le régulateur des télécoms début décembre 2022 et, au 1ᵉʳ janvier 2023, plus aucun site 2G Free Mobile n’était en service.
Pour résumer, Free active des sites 2G avant de transmettre un avenant à son contrat, puis les ferme cinq mois plus tard dès que c’est validé. En 3G, rebelote : Free décide de fermer totalement son réseau juste après la validation par l’Arcep de la prolongation de l’accord d’itinérance jusqu’à l’extinction de la 3G.
Au dernier décompte, 5,9 millions de terminaux étaient encore sur les réseaux 2G et 3G. Chez Orange, la 2G va fermer progressivement à partir de mars 2026 (jusqu’à fin 2026), tandis que ce sera fin 2028 pour la 3G. Free n’avait pas communiqué sur la fin de la 3G, nous savons désormais que, comme pour la 2G, ça sera calé sur l’extinction d’Orange.
C’est la fin de la 3G chez Free Mobile. Les clients qui sont encore sur cette technologie en voie d’extinction passeront uniquement par de l’itinérance sur le réseau d’Orange, avec donc un débit de 384 kb/s maximum. L’annonce intervient alors que l’Arcep vient tout juste de valider la prolongation de l’itinérance, au grand dam de Bouygues Telecom.
Free a le sens du timing. La semaine dernière, l’Arcep validait la prolongation jusqu’à fin 2028 de son contrat d’itinérance avec Orange sur la 2G et la 3G. Comme nous l’expliquions alors (en analysant les retours), Bouygues Telecom dénonçait un « avantage concurrentiel » pour Free Mobile. L’itinérance ne devrait « pas avoir pour objet de permettre à un opérateur d’éteindre son réseau en propre au moins trois ans avant ses concurrents », expliquait Bouygues Telecom.
Jusqu’à présent il était indiqué : « service accessible sur le réseau Free Mobile en 3G/3G+ dans les bandes de fréquences 900 MHz et 2100 MHz, en itinérance 2G/3G sur tout ou une partie du réseau d’un opérateur historique partenaire ».
Désormais, il est précisé : « Service accessible en itinérance 2G/3G sur le réseau de l’opérateur historique partenaire ». Plus aucune mention d’un réseau Free Mobile en propre.
Autre changement : les débits. Auparavant le débit maximum en réception en 3G était de 21 Mb/s ou 384 kbit/s en itinérance sur le réseau Orange, désormais les 21 Mb/s ont disparu pour laisser place uniquement aux 384 kb/s en itinérance, sur le réseau d’Orange donc.
Réutiliser les fréquences de la 3G pour améliorer débits et couverture de la 4G
Dans un email envoyé à ses clients, Free Mobile annonce une « amélioration du réseau 4G et [une] évolution du réseau 3G ». L’évolution dont il est question est funeste, comme nous venons de le voir. Mais cette « évolution » permet de récupérer des fréquences dans les 900 et 2100 MHz, deux bandes utilisées par Free Mobile pour la 4G. Les fréquences sont pour rappel neutres technologiquement, les opérateurs peuvent donc y déployer les technologies qu’ils veulent.
« À compter du 15 décembre 2025, une partie des fréquences utilisées pour la 3G de Free Mobile sera affectée au réseau 4G pour permettre d’améliorer les débits et d’élargir la couverture en 4G », ajoute Free Mobile.
Dans ses retours à l’Arcep, Bouygues Telecom tirait à boulet rouge sur cette prolongation, la quatrième du genre depuis la signature du contrat en 2011 (Bouygues était opposé à toutes les prolongations). Dans sa dernière missive, l’opérateur parlait d’« un avantage que ses concurrents, dont Bouygues Telecom, ne seront pas en mesure de répliquer car tenus de maintenir l’exploitation d’un réseau 3G en propre ». Bouygues Telecom prévoit d’éteindre sa 3G fin 2029.
Les mises en service de Free Mobile s’étaient déroulées en juin, soit quelques semaines seulement avant que Free et Orange transmettent un avenant (en juillet) pour prolonger leur contrat d’itinérance jusqu’au 31 décembre 2025. L’accord était validé par le régulateur des télécoms début décembre 2022 et, au 1ᵉʳ janvier 2023, plus aucun site 2G Free Mobile n’était en service.
Pour résumer, Free active des sites 2G avant de transmettre un avenant à son contrat, puis les ferme cinq mois plus tard dès que c’est validé. En 3G, rebelote : Free décide de fermer totalement son réseau juste après la validation par l’Arcep de la prolongation de l’accord d’itinérance jusqu’à l’extinction de la 3G.
Au dernier décompte, 5,9 millions de terminaux étaient encore sur les réseaux 2G et 3G. Chez Orange, la 2G va fermer progressivement à partir de mars 2026 (jusqu’à fin 2026), tandis que ce sera fin 2028 pour la 3G. Free n’avait pas communiqué sur la fin de la 3G, nous savons désormais que, comme pour la 2G, ça sera calé sur l’extinction d’Orange.
On peut sauvegarder 1 000 fois une page ET 1 000 pages une fois
1 000 milliards de pages sauvegardées, c’est le palier atteint par Internet Archive avec sa machine à voyager dans le temps ou Wayback Machine. Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, l’organisation « n’a pas eu de période de repos ». Internet Archive continue de consulter des centaines de millions de pages par jour.
En ce mois d’octobre, Internet Archive annonce que sa Wayback Machine « devrait atteindre une étape unique en son genre » : 1 billion de pages Web archivées. L’organisation affirme ainsi être « le plus grand dépôt public de l’histoire d’Internet ». Alors avant toute chose, entendons-nous bien sur le terme billion !
En France et aux États-Unis, deux échelles différentes sont utilisées : la longue en France, la courte aux États-Unis. Sur les milliers et les millions, rien ne change, mais ça se complique rapidement après. Les billions de l’échelle courte des États-Unis sont des milliards en France (10⁹ dans les deux cas), mais surtout les trillions de l’échelle courte sont des… billions de l’échelle longue (10¹²). On s’arrêtera là, mais sachez que pour ne rien arranger les trillions existent aussi dans l’échelle longue et sont des quintillions de l’échelle courte (10¹⁸).
1 000 milliards de pages en presque 30 ans
Quand Internet Archive annonce donc un trillion de pages dans son échelle américaine, cela donne un billion de pages Web pour la France ou encore 1 000 milliards de pages si cela est plus parlant. L’organisation en profite pour remettre en avant son appel aux dons pour « archiver le prochain billion ».
À l’occasion des 25 ans d’Internet Archive, nous avions consacré tout un dossier à ce projet, lancé par Brewster Kahle en 1996. Il était alors question de « collecter des instantanés des sites web de tous les candidats à la présidentielle de 1996 ». Il faudra attendre octobre 2001 pour que la « machine à voyager dans le temps » – ou Wayback Machine – débarque.
Depuis le retour de Trump, « il n’y a pas eu de période de repos »
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NRJ Mobile propose aussi de la 5G illimitée, sans condition ni engagement, pour 17,49 euros par mois. La data est illimitée, mais il faudra passer par l’espace client tous les 500 Go pour remettre une pièce dans la machine.
Hier, SFR lançait deux nouveaux forfaits avec de la 5G+, le nom commercial de la 5G SA StandAlone qui ne nécessite pas un cœur de réseau en 4G pour fonctionner.
L’opérateur coupait l’herbe sous le pied de NRJ Mobile, un opérateur virtuel racheté par Bouygues Telecom en 2020, dans le cadre du rachat plus vaste de l’opérateur virtuel d’Euro-Information Telecom. Cet été, Bouygues Telecom et le groupe NRJ annonçaient la prolongation pour cinq ans (jusqu’en 2030 donc) de leur accord permettant à Bouygues Telecom de continuer à utiliser la marque NRJ Mobile.
« Le seul forfait illimité 5G accessible à tous et sans engagement »
Ce 17 octobre 2025, NRJ Mobile teasait en effet une annonce, prévue pour le mardi 21 octobre, avec rien de moins que le « goat » de ses forfaits à venir. C’est donc hier en fin de journée que l’opérateur a présenté sa nouvelle offre : de la data illimitée, pour 17,49 euros par mois sans engagement. La carte SIM est à 1 euro.
Alors que SFR affirmait être « le premier opérateur à proposer la data illimitée sans condition de détenir une Box », NRJ Mobile répond avec « le seul forfait illimité 5G accessible à tous et sans engagement » (l’illimité 5G+ de SFR est avec engagement de deux ans). NRJ Mobile aussi ajoute qu’il est « inutile par exemple d’être client fixe pour en bénéficier ».
NRJ Mobile affirme que les « utilisateurs profitent ainsi d’une liberté totale, pour naviguer, streamer, jouer et même partager leur connexion pour le télétravail, sans se soucier des dépassements ». Enfin presque…
En effet, comme indiqué dans les notes de bas de page du communiqué de presse et du site, profiter de l’illimité demandera quelques manipulations pour les plus gros consommateurs. Le débit est par défaut réduit au-delà de 500 Go en France métropolitaine, mais le « rétablissement du débit [est] gratuit depuis l’Espace Client de manière illimitée ».
Le reste du forfait ne réserve pas de surprise. Il comprend évidemment des « appels et SMS/MMS illimités depuis Europe et DOM vers la France métropolitaine et vers Europe et DOM. 42Go d’Internet en Europe et DOM (en plus des Go en France) ».
Vous avez demandé les conditions générales, veuillez patienter…
L’opérateur n’a pas encore mis à jour sa brochure tarifaire (elle est toujours daté du 26 mai 2025), impossible donc de savoir s’il y a des conditions particulières sur les usages, comme c’est le cas chez SFR. La marque au carré rouge parle en effet d’un usage raisonnable, de quoi la quantité de data pourrait être réduite à 100 Go.
SFR donne quelques exemples de ce qu’il considère comme déraisonnable : des « usages en continu fortement consommateurs de bande passante (de type peer-to-peer ou téléchargement par exemple) de nature à saturer le réseau sur une zone donnée, et pouvant nuire aux utilisateurs SFR sur cette zone, et/ou d’usage via un matériel autre qu’un équipement à usage mobile ».
Chez NRJ Mobile, les actuelles conditions générales de service (26 mai 2025) précisent uniquement le cas général de l’usage des réseaux : « Pour l’ensemble de nos services des mesures de gestion de trafic raisonnables ou exceptionnelles (notamment la priorisation des communications ou la réduction des débits, en cas de congestion) peuvent être mises en œuvre pour optimiser l’accès de tous au Réseau. Ces mesures peuvent avoir pour effet d’allonger provisoirement la durée de téléchargement de contenus (page internet, e-mail ou encore impacter la qualité des vidéos etc.) ».
5G illimitée* sur les réseaux Free Mobile, SFR et Bouygues Telecom
Quel que soit l’opérateur, la 5G illimitée s’accompagne toujours d’une « * », au-delà des conditions floues sur les usages jugés raisonnables par l’opérateur.
Chez Free Mobile elle est réservée aux clients qui disposent également d’une Freebox, chez SFR il faut s’engager pendant deux ans et chez NRJ Mobile (Bouygues Telecom) il faut réactiver le débit tous les 500 Go. Ne reste donc qu’Orange à ne pas proposer une telle offre sur le mobile.
NRJ Mobile propose aussi de la 5G illimitée, sans condition ni engagement, pour 17,49 euros par mois. La data est illimitée, mais il faudra passer par l’espace client tous les 500 Go pour remettre une pièce dans la machine.
Hier, SFR lançait deux nouveaux forfaits avec de la 5G+, le nom commercial de la 5G SA StandAlone qui ne nécessite pas un cœur de réseau en 4G pour fonctionner.
L’opérateur coupait l’herbe sous le pied de NRJ Mobile, un opérateur virtuel racheté par Bouygues Telecom en 2020, dans le cadre du rachat plus vaste de l’opérateur virtuel d’Euro-Information Telecom. Cet été, Bouygues Telecom et le groupe NRJ annonçaient la prolongation pour cinq ans (jusqu’en 2030 donc) de leur accord permettant à Bouygues Telecom de continuer à utiliser la marque NRJ Mobile.
« Le seul forfait illimité 5G accessible à tous et sans engagement »
Ce 17 octobre 2025, NRJ Mobile teasait en effet une annonce, prévue pour le mardi 21 octobre, avec rien de moins que le « goat » de ses forfaits à venir. C’est donc hier en fin de journée que l’opérateur a présenté sa nouvelle offre : de la data illimitée, pour 17,49 euros par mois sans engagement. La carte SIM est à 1 euro.
Alors que SFR affirmait être « le premier opérateur à proposer la data illimitée sans condition de détenir une Box », NRJ Mobile répond avec « le seul forfait illimité 5G accessible à tous et sans engagement » (l’illimité 5G+ de SFR est avec engagement de deux ans). NRJ Mobile aussi ajoute qu’il est « inutile par exemple d’être client fixe pour en bénéficier ».
NRJ Mobile affirme que les « utilisateurs profitent ainsi d’une liberté totale, pour naviguer, streamer, jouer et même partager leur connexion pour le télétravail, sans se soucier des dépassements ». Enfin presque…
En effet, comme indiqué dans les notes de bas de page du communiqué de presse et du site, profiter de l’illimité demandera quelques manipulations pour les plus gros consommateurs. Le débit est par défaut réduit au-delà de 500 Go en France métropolitaine, mais le « rétablissement du débit [est] gratuit depuis l’Espace Client de manière illimitée ».
Le reste du forfait ne réserve pas de surprise. Il comprend évidemment des « appels et SMS/MMS illimités depuis Europe et DOM vers la France métropolitaine et vers Europe et DOM. 42Go d’Internet en Europe et DOM (en plus des Go en France) ».
Vous avez demandé les conditions générales, veuillez patienter…
L’opérateur n’a pas encore mis à jour sa brochure tarifaire (elle est toujours daté du 26 mai 2025), impossible donc de savoir s’il y a des conditions particulières sur les usages, comme c’est le cas chez SFR. La marque au carré rouge parle en effet d’un usage raisonnable, de quoi la quantité de data pourrait être réduite à 100 Go.
SFR donne quelques exemples de ce qu’il considère comme déraisonnable : des « usages en continu fortement consommateurs de bande passante (de type peer-to-peer ou téléchargement par exemple) de nature à saturer le réseau sur une zone donnée, et pouvant nuire aux utilisateurs SFR sur cette zone, et/ou d’usage via un matériel autre qu’un équipement à usage mobile ».
Chez NRJ Mobile, les actuelles conditions générales de service (26 mai 2025) précisent uniquement le cas général de l’usage des réseaux : « Pour l’ensemble de nos services des mesures de gestion de trafic raisonnables ou exceptionnelles (notamment la priorisation des communications ou la réduction des débits, en cas de congestion) peuvent être mises en œuvre pour optimiser l’accès de tous au Réseau. Ces mesures peuvent avoir pour effet d’allonger provisoirement la durée de téléchargement de contenus (page internet, e-mail ou encore impacter la qualité des vidéos etc.) ».
5G illimitée* sur les réseaux Free Mobile, SFR et Bouygues Telecom
Quel que soit l’opérateur, la 5G illimitée s’accompagne toujours d’une « * », au-delà des conditions floues sur les usages jugés raisonnables par l’opérateur.
Chez Free Mobile elle est réservée aux clients qui disposent également d’une Freebox, chez SFR il faut s’engager pendant deux ans et chez NRJ Mobile (Bouygues Telecom) il faut réactiver le débit tous les 500 Go. Ne reste donc qu’Orange à ne pas proposer une telle offre sur le mobile.
La semaine dernière, Bouygues Telecom, Free et Orange déposaient une offre commune pour racheter SFR. À 17 milliards d’euros, elle a immédiatement été refusée par Altice France. Nous expliquions alors que ce n’était que le début d’une partie de poker menteur… et la suite de la partie n’a pas tardé à arriver.
Comme toujours en pareille situation, il y a d’un côté les acheteurs qui veulent en tirer le prix le plus bas et de l’autre les vendeurs (Patrick Drahi et ses créanciers) qui en veulent un maximum ; d’autant qu’ils ont ferré un gros poisson à trois têtes.
Après SFR, c’est au tour d’actionnaires d’Altice France (qui détiennent 45 % du capital) de répondre, de manière indirecte. Au Figaro, un proche des créanciers explique que « c’est une proposition très basse en termes de prix, ils ne la trouvent pas très sérieuse ». Un autre ne la juge pas pour autant « indécente ».
Boutique SFR – crédit Altice France
Patrick Drahi et les créanciers d’Altice poursuivent le même but : faire monter le prix pour en tirer le plus possible. Mais il ne faut pas trop trainer non plus car il n’est pas certain que les trois concurrents maintiennent leur offre pendant des mois, la fenêtre de la consolidation peut aussi se refermer. Sans compter que, même si accord était trouvé, la procédure serait très longue avant d’arriver à son terme.
Selon nos confrères, l’accord entre Altice France et ses créanciers « prévoit que pour une offre valorisant Altice à 23,6 milliards d’euros et qui correspondrait à une distribution de 8,122 milliards d’euros pour les actionnaires d’Altice, le milliardaire pourra se passer de l’aval des créanciers ». Avec l’offre d’achat d’une partie de la marque au carré rouge pour 17 milliards d’euros, cela valoriserait SFR dans son ensemble à 21 milliards d’euros.
La partie de poker menteur ne fait que commencer. La parole est maintenant aux trois partenaires du moment.
La semaine dernière, Bouygues Telecom, Free et Orange déposaient une offre commune pour racheter SFR. À 17 milliards d’euros, elle a immédiatement été refusée par Altice France. Nous expliquions alors que ce n’était que le début d’une partie de poker menteur… et la suite de la partie n’a pas tardé à arriver.
Comme toujours en pareille situation, il y a d’un côté les acheteurs qui veulent en tirer le prix le plus bas et de l’autre les vendeurs (Patrick Drahi et ses créanciers) qui en veulent un maximum ; d’autant qu’ils ont ferré un gros poisson à trois têtes.
Après SFR, c’est au tour d’actionnaires d’Altice France (qui détiennent 45 % du capital) de répondre, de manière indirecte. Au Figaro, un proche des créanciers explique que « c’est une proposition très basse en termes de prix, ils ne la trouvent pas très sérieuse ». Un autre ne la juge pas pour autant « indécente ».
Boutique SFR – crédit Altice France
Patrick Drahi et les créanciers d’Altice poursuivent le même but : faire monter le prix pour en tirer le plus possible. Mais il ne faut pas trop trainer non plus car il n’est pas certain que les trois concurrents maintiennent leur offre pendant des mois, la fenêtre de la consolidation peut aussi se refermer. Sans compter que, même si accord était trouvé, la procédure serait très longue avant d’arriver à son terme.
Selon nos confrères, l’accord entre Altice France et ses créanciers « prévoit que pour une offre valorisant Altice à 23,6 milliards d’euros et qui correspondrait à une distribution de 8,122 milliards d’euros pour les actionnaires d’Altice, le milliardaire pourra se passer de l’aval des créanciers ». Avec l’offre d’achat d’une partie de la marque au carré rouge pour 17 milliards d’euros, cela valoriserait SFR dans son ensemble à 21 milliards d’euros.
La partie de poker menteur ne fait que commencer. La parole est maintenant aux trois partenaires du moment.
SFR saute le pas de la 5G+ et de la data illimitée pour ses clients grand public… enfin illimité tant que l’usage est raisonnable. L’opérateur en profite pour tacler Free Mobile sur les conditions de la data illimitée sur son forfait 5G.
SFR vient d’annoncer du nouveau sur le mobile avec deux forfaits : une offre spéciale Illimité 5G+ et une autre avec 250 Go 5G+.
5G+ est pour rappel le nom commercial utilisé par les opérateurs français pour parler de la 5G SA, c’est-à-dire la 5G StandAlone, en opposition à la 5G NSA (Non StandAlone) qui s’appuie sur un cœur de réseau 4G et qui était la première version déployée de la 5G.
5G+ illimité chez SFR… sauf « usage déraisonnable »
SFR propose déjà de la 5G+ à ses clients, via des options Slice Entreprise et Plus de sa branche SFR Business. Cette fois, le grand public aussi peut en profiter. Comme son nom l’indique, l’Offre Spéciale Illimité 5G+ propose « Internet mobile illimité en 4G / 5G / 5G+ en France métropolitaine dont 100 Go partageables avec SFR Multi ».
Il s’agit d’illimité avec certaines conditions tout de même :
« Accès réservé à un usage strictement personnel et privé et uniquement via un équipement à usage mobile. En cas d’usages en continu fortement consommateurs de bande passante (de type peer-to-peer ou téléchargement par exemple) de nature à saturer le réseau sur une zone donnée, et pouvant nuire aux utilisateurs SFR sur cette zone, et/ou d’usage via un matériel autre qu’un équipement à usage mobile, le client sera notifié par SMS de son usage déraisonnable.
En cas de récidive suite à cette notification, le client est informé que le bénéfice de l’internet mobile en illimité lui sera supprimé, et l’accès internet sera limité mensuellement à 100 Go. 100 Go/mois à partager avec les lignes additionnelles dans le cadre de SFR Multi ».
39,99 euros par mois, engagement de 24 mois
Le forfait propose évidemment appels, SMS et MMS illimités vers la France, mais aussi vers l’Union Européenne, la Suisse, Andorre, les USA, le Canada, la Chine, Israël et les fixes de 100 destinations. Pour l’accès à Internet, « 100 Go depuis l’UE/DOM, la Suisse et Andorre et 35 Go depuis plus de 70 destinations hors Europe », notamment les États-Unis.
Le forfait est proposé à 39,99 euros par mois avec un engagement de 24 mois et un téléphone subventionné. Les clients Box SFR bénéficient d’une réduction de 8 euros par mois. La carte SIM est à 10 euros. SFR inclut aussi 1 To de stockage sur son cloud maison dans son forfait.
Le deuxième forfait, sans engagement cette fois, est à 26,99 euros par mois, ou 21,99 euros pour les clients Box SFR. Il propose 250 Go 5G+ en France, avec appels et SMS illimités. Vous avez également « 100 Go depuis l’UE/DOM, la Suisse, Andorre et 35 Go depuis plus de 70 destinations hors Europe ». Pas de SFR Cloud cependant.
La 5G+ de SFR plafonne à 80 Mb/s en upload
Sur sa carte de couverture, SFR annonce des « débits descendants maximum théoriques (association des fréquences 4G et 5G dans les zones couvertes) de 2 Gb/s en bande de fréquence 3,5 GHz et de 995 Mb/s en bande de fréquence 2100 MHz ».
En 5G+, le « débit descendant maximum théorique [est] de 1,3 Gb/s et [le] débit montant maximum théorique de 80 Mb/s ». C‘est donc en dessous des 2 Gb/s en download (via l’agrégation de fréquences). Mais aussi en upload avec deux fois moins que ce que propose l’opérateur sur sa Box 5G qui est à 150 Mb/s.
Guerre de la data illimitée
On note enfin une pique adressée directement à Free Mobile : « SFR devient le premier opérateur à proposer la data illimitée sans condition de détenir une Box ». L’opérateur propose en effet 350 Go de fair use à l’ensemble de ses clients (débit réduit ensuite), mais les abonnés Freebox ont droit à de la data illimité… depuis maintenant huit ans.
Pour le moment, ni Bouygues Telecom ni Orange ne proposent à leurs clients des forfaits avec de la 4G ou 5G illimitée.
Rappelons enfin que SFR est dans une délicate situation financière, plombé par sa dette. Bouygues Telecom, Free et Orange ont déposé officiellement une offre de rachat à 17 milliards d’euros. La demande a été refusée, mais elle pose les bases de discussions sur les conditions et les montants.
SFR saute le pas de la 5G+ et de la data illimitée pour ses clients grand public… enfin illimité tant que l’usage est raisonnable. L’opérateur en profite pour tacler Free Mobile sur les conditions de la data illimitée sur son forfait 5G.
SFR vient d’annoncer du nouveau sur le mobile avec deux forfaits : une offre spéciale Illimité 5G+ et une autre avec 250 Go 5G+.
5G+ est pour rappel le nom commercial utilisé par les opérateurs français pour parler de la 5G SA, c’est-à-dire la 5G StandAlone, en opposition à la 5G NSA (Non StandAlone) qui s’appuie sur un cœur de réseau 4G et qui était la première version déployée de la 5G.
5G+ illimité chez SFR… sauf « usage déraisonnable »
SFR propose déjà de la 5G+ à ses clients, via des options Slice Entreprise et Plus de sa branche SFR Business. Cette fois, le grand public aussi peut en profiter. Comme son nom l’indique, l’Offre Spéciale Illimité 5G+ propose « Internet mobile illimité en 4G / 5G / 5G+ en France métropolitaine dont 100 Go partageables avec SFR Multi ».
Il s’agit d’illimité avec certaines conditions tout de même :
« Accès réservé à un usage strictement personnel et privé et uniquement via un équipement à usage mobile. En cas d’usages en continu fortement consommateurs de bande passante (de type peer-to-peer ou téléchargement par exemple) de nature à saturer le réseau sur une zone donnée, et pouvant nuire aux utilisateurs SFR sur cette zone, et/ou d’usage via un matériel autre qu’un équipement à usage mobile, le client sera notifié par SMS de son usage déraisonnable.
En cas de récidive suite à cette notification, le client est informé que le bénéfice de l’internet mobile en illimité lui sera supprimé, et l’accès internet sera limité mensuellement à 100 Go. 100 Go/mois à partager avec les lignes additionnelles dans le cadre de SFR Multi ».
39,99 euros par mois, engagement de 24 mois
Le forfait propose évidemment appels, SMS et MMS illimités vers la France, mais aussi vers l’Union Européenne, la Suisse, Andorre, les USA, le Canada, la Chine, Israël et les fixes de 100 destinations. Pour l’accès à Internet, « 100 Go depuis l’UE/DOM, la Suisse et Andorre et 35 Go depuis plus de 70 destinations hors Europe », notamment les États-Unis.
Le forfait est proposé à 39,99 euros par mois avec un engagement de 24 mois et un téléphone subventionné. Les clients Box SFR bénéficient d’une réduction de 8 euros par mois. La carte SIM est à 10 euros. SFR inclut aussi 1 To de stockage sur son cloud maison dans son forfait.
Le deuxième forfait, sans engagement cette fois, est à 26,99 euros par mois, ou 21,99 euros pour les clients Box SFR. Il propose 250 Go 5G+ en France, avec appels et SMS illimités. Vous avez également « 100 Go depuis l’UE/DOM, la Suisse, Andorre et 35 Go depuis plus de 70 destinations hors Europe ». Pas de SFR Cloud cependant.
La 5G+ de SFR plafonne à 80 Mb/s en upload
Sur sa carte de couverture, SFR annonce des « débits descendants maximum théoriques (association des fréquences 4G et 5G dans les zones couvertes) de 2 Gb/s en bande de fréquence 3,5 GHz et de 995 Mb/s en bande de fréquence 2100 MHz ».
En 5G+, le « débit descendant maximum théorique [est] de 1,3 Gb/s et [le] débit montant maximum théorique de 80 Mb/s ». C‘est donc en dessous des 2 Gb/s en download (via l’agrégation de fréquences). Mais aussi en upload avec deux fois moins que ce que propose l’opérateur sur sa Box 5G qui est à 150 Mb/s.
Guerre de la data illimitée
On note enfin une pique adressée directement à Free Mobile : « SFR devient le premier opérateur à proposer la data illimitée sans condition de détenir une Box ». L’opérateur propose en effet 350 Go de fair use à l’ensemble de ses clients (débit réduit ensuite), mais les abonnés Freebox ont droit à de la data illimité… depuis maintenant huit ans.
Pour le moment, ni Bouygues Telecom ni Orange ne proposent à leurs clients des forfaits avec de la 4G ou 5G illimitée.
Rappelons enfin que SFR est dans une délicate situation financière, plombé par sa dette. Bouygues Telecom, Free et Orange ont déposé officiellement une offre de rachat à 17 milliards d’euros. La demande a été refusée, mais elle pose les bases de discussions sur les conditions et les montants.
Ce matin, l’actualité était chargée autour de l’hébergeur roubaisien OVHcloud. Un an à peine après son arrivée, Benjamin Revcolevschi quitte ses fonctions de directeur général, reprises par Octave Klaba, fondateur de l’entreprise. La société publie ses résultats annuels et dévisse en bourse.
Dans un communiqué, OVHcloud annonce faire (encore) « évoluer sa gouvernance avec la réunification des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général ». Benjamin Revcolevschi quitte donc l’entreprise et c’est Octave Klaba qui endosse de nouveau les deux casquettes.
OVHcloud pousse Benjamin Revcolevschi vers la sortie
Benjamin Revcolevschi était arrivé dans l’entreprise en avril 2024 comme directeur général adjoint avec une intégration au comité exécutif. Il y a tout juste un an, il prenait la place de Michel Paulin qui démissionnait de ses fonctions de directeur général d’OVHcloud, sans explication sur les motifs de son départ. Benjamin Revcolevschi devait être en poste « pour la durée restant à courir du mandat d’administrateur de Michel Paulin, soit jusqu’en 2026 », mais son mandat s’est arrêté avant.
Michel Paulin et Octave Klaba ont travaillé en duo pendant six ans, avec une vraie complicité entre les deux. L’idylle n’était visiblement pas la même avec Benjamin Revcolevschi et le duo n’aura duré qu’un an. Le communiqué de rupture est évidemment rempli de remerciements, d’encouragements pour la suite et de politesses. La décision n’en reste pas moins abrupte.
En effet, le conseil d’administration a décidé hier de mettre officiellement « fin à la dissociation des fonctions de président et de directeur général, ce qui entraîne la fin du mandat de Benjamin Revcolevschi ». Le même conseil « a voté à l’unanimité la nomination d’Octave Klaba au poste de Président-Directeur Général d’OVH Groupe à compter du 20 octobre 2025 ».
Pour rappel, la participation de la famille Klaba est toujours largement majoritaire dans l’entreprise : 81,3 % du capital et 82 % des droits de vote. La famille était à 68 % il y a un an, avant de lancer un vaste plan de rachat d’action à 9 euros. Les décisions du conseil d’administration sont donc les siennes.
OVHcloud veut « rapprocher vision, stratégie et exécution »
Pour Octave Klaba, il s’agit de piloter le « nouveau plan stratégique de cinq ans, durant lequel nos clients pourront profiter des dix dernières années d’investissements massifs déployés dans les datacenters et le software ». Il présentera « dans les tout prochains mois » son plan stratégique pour les années 2026 à 2030.
Le fondateur de l’entreprise explique aussi que « le contexte géopolitique, l’essor du marché du cloud et de l’IA nous demandent de nous développer plus rapidement afin de garder un temps d’avance. C’est la raison pour laquelle, le conseil d’administration a décidé de rapprocher vision, stratégie et exécution ».
Ce n’est pas la première fois qu’Octave Klaba jongle avec les casquettes. On se souviendra qu’en 2015 il avait laissé la place de directeur général à Laurent Allard pour devenir CTO (directeur technique) et « (enfin) se consacrer à la technique et l’innovation » selon ses propres mots.
Deux ans plus tard (début 2017), ce même Octave Klaba reprenait la casquette de directeur général. Durant l’été 2018, Michel Paulin arrivait à la tête d’OVH (avant le changement de nom). C’est presque à se demander quand OVHcloud va annoncer l’arrivée d’un nouveau directeur général…
Un chiffre d’affaires en hausse de 9,3 %
Aujourd’hui, OVHcloud publie également ses résultats annuels. L’entreprise dépasse de peu le milliard d’euros (1,085) de chiffre d’affaires, en hausse de 9,3 % sur un an (données comparables). C’est tout de même un point de moins que les 10,3 % de 2024.
L’année dernière, après sa prise de fonction de DG, Benjamin Revcolevschi, nous annonçait une « nouvelle phase de développement » qui s’inscrivait « d’abord dans une croissance qui reste une croissance solide, prédictible ». Le directeur général prévoyait entre 9 et 11 % et souhaitait la « maintenir durablement autour de 10 % environ ». Avec 9,3 %, OVHcloud est dans la limite basse.
520,2 millions d‘euros (+ 8 %) sont réalisés en France, 316,8 millions d’euros (+ 10 %) dans le reste de l’Europe et il reste donc 247,6 millions d’euros (+ 12 %) pour le reste du monde. « La région a bénéficié de la très bonne dynamique aux États-Unis qui connait un CAGR entre FY 2023 et FY 2025 de plus de 20 % », indique l’entreprise.
Le cloud privé est toujours le principal moteur avec 671,6 millions d‘euros (+ 8 %) soit 62 % du chiffre d’affaires, mais le cloud public affiche la plus grosse croissance avec 20 % de mieux pour atteindre 219,2 millions d’euros. Le webcloud est à 193,8 millions (+ 9 %).
OVHcloud précise que « après avoir développé les 40 produits Cloud Public, l’effort est concentré sur leur déploiement dans la configuration en « Région 3-AZ ». Le déploiement est en cours à Paris et la région de Milan sera disponible début 2026 ».
400 000 euros de bénéfices et 1,1 milliard de dette
De 38,4 % de marge EBITDA, la société atteint cette fois-ci son objectif de dépasser les 40 % avec 40,4 %. L’entreprise affiche enfin un petit bénéfice de 0,4 million d’euros sur son exercice 2025, contre des pertes de 10,3 millions d’euros en 2024.
La dette d’OVHcloud a largement augmenté puisqu’elle est passée de 667 millions d’euros au 31 aout 2024 à 1,103 milliard d’euros au 31 août 2025. À cette date, « l’intégralité de la dette du Groupe est couverte et affiche un taux d’intérêt moyen de 4,3 %, toutes marges et commissions comprises. Le levier d’endettement atteint 2,7x au 31 août 2025, en ligne avec la politique d’endettement ». On est très loin de la dette colossale de SFR qui était de 24 milliards d’euros au début de l’année.
OVHcloud dévisse de 15 % en bourse
En bourse, la nouvelle n’a pas vraiment réjoui les investisseurs puisque l’action dévisse de près de 15 % et passe en dessous des 10 euros mardi matin. C’est toujours un peu plus que lors du programme de rachat d’actions il y a un an et deux fois plus que le plus bas historique à moins de 5 euros en mai 2024.
L’entreprise est cotée depuis octobre 2021, avec une introduction à 18,50 euros l’action avant de grimper à 24 euros pour redescendre à 10 euros un an plus tard.
Ce matin, l’actualité était chargée autour de l’hébergeur roubaisien OVHcloud. Un an à peine après son arrivée, Benjamin Revcolevschi quitte ses fonctions de directeur général, reprises par Octave Klaba, fondateur de l’entreprise. La société publie ses résultats annuels et dévisse en bourse.
Dans un communiqué, OVHcloud annonce faire (encore) « évoluer sa gouvernance avec la réunification des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général ». Benjamin Revcolevschi quitte donc l’entreprise et c’est Octave Klaba qui endosse de nouveau les deux casquettes.
OVHcloud pousse Benjamin Revcolevschi vers la sortie
Benjamin Revcolevschi était arrivé dans l’entreprise en avril 2024 comme directeur général adjoint avec une intégration au comité exécutif. Il y a tout juste un an, il prenait la place de Michel Paulin qui démissionnait de ses fonctions de directeur général d’OVHcloud, sans explication sur les motifs de son départ. Benjamin Revcolevschi devait être en poste « pour la durée restant à courir du mandat d’administrateur de Michel Paulin, soit jusqu’en 2026 », mais son mandat s’est arrêté avant.
Michel Paulin et Octave Klaba ont travaillé en duo pendant six ans, avec une vraie complicité entre les deux. L’idylle n’était visiblement pas la même avec Benjamin Revcolevschi et le duo n’aura duré qu’un an. Le communiqué de rupture est évidemment rempli de remerciements, d’encouragements pour la suite et de politesses. La décision n’en reste pas moins abrupte.
En effet, le conseil d’administration a décidé hier de mettre officiellement « fin à la dissociation des fonctions de président et de directeur général, ce qui entraîne la fin du mandat de Benjamin Revcolevschi ». Le même conseil « a voté à l’unanimité la nomination d’Octave Klaba au poste de Président-Directeur Général d’OVH Groupe à compter du 20 octobre 2025 ».
Pour rappel, la participation de la famille Klaba est toujours largement majoritaire dans l’entreprise : 81,3 % du capital et 82 % des droits de vote. La famille était à 68 % il y a un an, avant de lancer un vaste plan de rachat d’action à 9 euros. Les décisions du conseil d’administration sont donc les siennes.
OVHcloud veut « rapprocher vision, stratégie et exécution »
Pour Octave Klaba, il s’agit de piloter le « nouveau plan stratégique de cinq ans, durant lequel nos clients pourront profiter des dix dernières années d’investissements massifs déployés dans les datacenters et le software ». Il présentera « dans les tout prochains mois » son plan stratégique pour les années 2026 à 2030.
Le fondateur de l’entreprise explique aussi que « le contexte géopolitique, l’essor du marché du cloud et de l’IA nous demandent de nous développer plus rapidement afin de garder un temps d’avance. C’est la raison pour laquelle, le conseil d’administration a décidé de rapprocher vision, stratégie et exécution ».
Ce n’est pas la première fois qu’Octave Klaba jongle avec les casquettes. On se souviendra qu’en 2015 il avait laissé la place de directeur général à Laurent Allard pour devenir CTO (directeur technique) et « (enfin) se consacrer à la technique et l’innovation » selon ses propres mots.
Deux ans plus tard (début 2017), ce même Octave Klaba reprenait la casquette de directeur général. Durant l’été 2018, Michel Paulin arrivait à la tête d’OVH (avant le changement de nom). C’est presque à se demander quand OVHcloud va annoncer l’arrivée d’un nouveau directeur général…
Un chiffre d’affaires en hausse de 9,3 %
Aujourd’hui, OVHcloud publie également ses résultats annuels. L’entreprise dépasse de peu le milliard d’euros (1,085) de chiffre d’affaires, en hausse de 9,3 % sur un an (données comparables). C’est tout de même un point de moins que les 10,3 % de 2024.
L’année dernière, après sa prise de fonction de DG, Benjamin Revcolevschi, nous annonçait une « nouvelle phase de développement » qui s’inscrivait « d’abord dans une croissance qui reste une croissance solide, prédictible ». Le directeur général prévoyait entre 9 et 11 % et souhaitait la « maintenir durablement autour de 10 % environ ». Avec 9,3 %, OVHcloud est dans la limite basse.
520,2 millions d‘euros (+ 8 %) sont réalisés en France, 316,8 millions d’euros (+ 10 %) dans le reste de l’Europe et il reste donc 247,6 millions d’euros (+ 12 %) pour le reste du monde. « La région a bénéficié de la très bonne dynamique aux États-Unis qui connait un CAGR entre FY 2023 et FY 2025 de plus de 20 % », indique l’entreprise.
Le cloud privé est toujours le principal moteur avec 671,6 millions d‘euros (+ 8 %) soit 62 % du chiffre d’affaires, mais le cloud public affiche la plus grosse croissance avec 20 % de mieux pour atteindre 219,2 millions d’euros. Le webcloud est à 193,8 millions (+ 9 %).
OVHcloud précise que « après avoir développé les 40 produits Cloud Public, l’effort est concentré sur leur déploiement dans la configuration en « Région 3-AZ ». Le déploiement est en cours à Paris et la région de Milan sera disponible début 2026 ».
400 000 euros de bénéfices et 1,1 milliard de dette
De 38,4 % de marge EBITDA, la société atteint cette fois-ci son objectif de dépasser les 40 % avec 40,4 %. L’entreprise affiche enfin un petit bénéfice de 0,4 million d’euros sur son exercice 2025, contre des pertes de 10,3 millions d’euros en 2024.
La dette d’OVHcloud a largement augmenté puisqu’elle est passée de 667 millions d’euros au 31 aout 2024 à 1,103 milliard d’euros au 31 août 2025. À cette date, « l’intégralité de la dette du Groupe est couverte et affiche un taux d’intérêt moyen de 4,3 %, toutes marges et commissions comprises. Le levier d’endettement atteint 2,7x au 31 août 2025, en ligne avec la politique d’endettement ». On est très loin de la dette colossale de SFR qui était de 24 milliards d’euros au début de l’année.
OVHcloud dévisse de 15 % en bourse
En bourse, la nouvelle n’a pas vraiment réjoui les investisseurs puisque l’action dévisse de près de 15 % et passe en dessous des 10 euros mardi matin. C’est toujours un peu plus que lors du programme de rachat d’actions il y a un an et deux fois plus que le plus bas historique à moins de 5 euros en mai 2024.
L’entreprise est cotée depuis octobre 2021, avec une introduction à 18,50 euros l’action avant de grimper à 24 euros pour redescendre à 10 euros un an plus tard.
OVHcloud vient d’annoncer une nouvelle architecture de refroidissement pour ses datacenters, plus exactement une baie de 5ᵉ génération qui s’appuie « sur l’usage de l’intelligence artificielle pour réduire la consommation d’électricité et d’eau ».
Chez OVHcloud, baies, serveurs et refroidissement maison
OVHcloud développe donc des baies (c’est l’occasion de relire notre dossier sur les serveurs et les baies) pour y mettre son propre matériel, y compris le système de refroidissement et les waterblocks. Le watercooling y a d’ailleurs été mis en place il y a plus de 20 ans.
Avec sa « cinquième itération de baie », OVHcloud annonce jusqu’à 30 % de moins sur l’eau et jusqu’à 50 % de réduction sur la « consommation électrique du refroidissement ». Attention, on ne parle bien que du système de refroidissement, cela ne change rien à la consommation des serveurs… qui dépend en très grande partie du modèle et de leur taux de charge.
La principale nouveauté de cette cinquième génération est un « agencement des serveurs dans des grappes connectées en série pour leur refroidissement ». Au sein d’un cluster, les serveurs restent en parallèle pour faciliter la maintenance.
Les « inrack CDU » disparaissent
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Le premier satellite en orbite remonte à 1957 avec Spoutnik (1965 pour le premier Français, Asterix). Le nombre d’objets artificiels placés en orbite augmentait doucement au fil des ans, mais SpaceX est venu bouleverser cet équilibre. L’entreprise américaine dépasse désormais les 10 000 satellites en orbite… une part importante de l’ensemble des satellites lancés par les humains.
Cet été, nous faisions le point sur le nombre de lancements de satellites Starlink par SpaceX. Ils servent pour rappel de relais de communication afin de proposer un accès à Internet à des clients équipés d’une petite parabole maison, ou directement à des smartphones.
Entre 2019, année du premier lancement, et 2021, le rythme a augmenté doucement, mais surement. En 2021, un peu moins de 1 000 satellites étaient placés en orbite via 19 lancements. La course s’est accélérée par la suite avec plus de 1 700 satellites en 2022, puis près de 2 000 en 2023, mais avec quasiment deux fois plus de lancements.
Nous avons regroupé dans le tableau ci-dessous le nombre de lancements par an, avec le nombre de satellites envoyés sur l’année :
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Sans surprise, l’Arcep valide la prolongation de l’itinérance des clients Free Mobile sur le réseau d’Orange en 2G et 3G. Le plus intéressant est cette fois encore dans les doléances exprimées par Bouygues Telecom (nous les avons analysées) dénonçant plusieurs « effets anti-concurrentiels ».
En juin de cette année, Free Mobile et Orange annonçaient pour la quatrième fois une modification de leur contrat d’itinérance en 2G et 3G. Il avait été signé en 2011, puis modifié en 2016, 2020 et 2022. Avec le nouvel avenant de 2025, l’itinérance doit désormais se terminer en 2028, en même temps que la 2G et la 3G.
Itinérance Free Mobile chez Orange : ça continue encore et encore
Les conditions restent plus ou moins les mêmes : débits de 384 kb/s maximum, plafonnement du trafic data 2G/3G à 1 % du trafic total de Free Mobile en propre, et incitation tarifaire pour réduire le nombre de clients Free Mobile utilisant le réseau 2G/3G d’Orange.
La loi permet pour rappel à l’Arcep de demander des modifications de contrat de partage de réseaux mobiles si elle estime cela nécessaire. Une consultation était lancée dans la foulée de l’annonce du prolongement. Sans grande surprise, et « après examen approfondi, l’Autorité conclut qu’il n’apparait pas nécessaire de demander à Free Mobile et Orange de modifier leur contrat ».
Pour le régulateur, cet accord ne fait pas obstacle à « l’exercice d’une concurrence effective et loyale entre les opérateurs au bénéfice des utilisateurs et au développement de l’investissement, de l’innovation et de la compétitivité dans le secteur des communications électroniques ».
Bouygues Telecom dénonce un « avantage concurrentiel » pour Free Mobile
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Quand on parle de l’entraînement et de l’utilisation de l’intelligence artificielle, on l’associe à de grosses cartes graphiques. Pourquoi les GPU sont-ils à ce point plébiscités et pas les CPU ? Les deux pourtant font des calculs !
Pour ce deuxième numéro de #Nextquick, on va répondre à une question : pourquoi les processeurs graphiques (GPU, pour Graphic Processing Units) sont incontournables dans le monde de l’IA ? La réponse courte tient en quelques mots : l’intelligence artificielle exploite énormément les calculs matriciels et vectoriels, domaine dans lequel les GPU excellent. La version longue nécessite plus de détails.
À l’origine, les cartes graphiques sont arrivées avec le développement de la 3D pour calculer toujours plus de pixels afin d’améliorer le rendu dans les jeux vidéo. Pendant 30 ans, les GPU (la puce principale sur la carte graphique) ont vu leur puissance de calcul augmenter de façon continue.
Des cœurs dans le GPU pensés pour l’IA
Un CPU moderne dispose généralement de quelques cœurs, voire de quelques dizaines de cœurs, alors que sur un GPU, ces cœurs se comptent en centaines, voire en milliers. Dans l’architecture Blackwell, la dernière en date de NVIDIA, il y a plus de 20 000 cœurs CUDA et 640 Tensor.
Sans entrer dans tous les détails, les Tensor Cores sont spécialement pensés pour les besoins de l’intelligence artificielle. Ils permettent des calculs en virgule flottante avec une précision réduite (4, 6 ou 8 bits) là où les CUDA s’arrêtent à 16 bits.
La différence est très importante : les nombres FP4 prennent deux fois moins de place en mémoire que les FP8, mais sont aussi moins précis. On passe à un rapport quatre avec les FP16, etc. Deux dossiers à lire sur ce sujet :
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L’Arcep, l’Autorité de régulation des télécoms, vient de mettre à jour plusieurs de ses cartes avec des données actualisées. C’est le cas de l’état de la couverture mobile par département en France avec des chiffres du deuxième trimestre, celle pour la France métropolitaine arrive.
Sur l’IPv6, le régulateur « enrichit et met à jour sa carte interactive de l’IPv6 dans le monde : plus de données, plus de précision, plus de transparence ». L’historique remonte désormais à octobre 2013, la couverture est élargie à 229 pays (au lieu de 100) et les données sont actualisées tous les mois (au lieu de tous les deux mois). Enfin, la méthodologie et la fiabilité du classement IPv6 des 100 pays avec le plus grand nombre d’internautes « ont été revues et renforcées ».
La France est maintenant à la deuxième place, avec un taux de 71,8 % derrière l’Inde à 75,4 %. Toujours selon l’Arcep, l’Hexagone était en tête en juin 2025.
L’Autorité publie également cette semaine les résultats de son enquête 2025 sur la qualité de service à la Réunion, issus de plus de 177 000 mesures pour quatre opérateurs mobiles : Orange, SRR, Zeop Mobile et Telco OI.
Pour la voix, SRR arrive en tête, suivi par Zeop mobile et Orange pour les appels maintenus sans perturbation. Orange est par contre en première position sur la qualité des appels, suivi de Zeop mobile, puis de SRR. « Telco OI se situe en retrait sur ces deux indicateurs ». Sur l’Internet mobile, Zeop est en tête, Orange et SRR deuxièmes ex aequo. « Telco OI se situe derrière les autres opérateurs ».