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☕️ Fedora 42 : vers un installeur Wayland et une édition KDE à part entière

15 novembre 2024 à 14:50

Depuis plusieurs versions, l’une des nouveautés prévues est la bascule de l’installeur Anaconda vers WebUI. Comme Ubuntu l’a déjà fait avec Flutter, il s’agit de réécrire complètement le processus d’installation pour le moderniser et lui apporter de nouvelles fonctions. Dans le cas d’Ubuntu, on a pu voir, par exemple, des options d’accessibilité ajoutées dès le début de l’installation.

Pourtant, WebUI n’arrive pas. Il est à nouveau prévu pour Fedora 42, qui arrivera au printemps prochain. Mais parallèlement, l’équipe de développement travaille sur un autre projet : abandonner complètement X11 via le passage du processus d’installation à Wayland. Le serveur d’affichage a beau être utilisé par défaut depuis Fedora 25, X11 est toujours présent.

Dans la proposition faite par l’équipe, on apprend qu’elle veut se débarrasser de l’ensemble des dépendances X11 dans les images ISO d’installation. Dans la foulée, Xorg serait également supprimé dans les distributions CentOS Stream et bien sûr RHEL.

Comme l’indique l’équipe, ce n’est pas si simple. Il faut notamment supprimer TigerVNC, qui permet l’installation à distance avec interface graphique. L’idée serait de le remplacer par Gnome Remote Desktop (grd), avec à la clé une sécurité accrue et de meilleures performances.

Il faudrait également abandonner libXklavier (qui gère la disposition des claviers), à cause d’instabilités avec Wayland. Dans ce cas, c’est un peu le « bazar », car Wayland n’a pas d’API unifiée pour la gestion du clavier. L’équipe n’a pas les moyens de maintenir une solution personnalisée pour chaque spin (variante) de Fedora. Notant que plusieurs environnements de bureau se sont orientés vers l’API systemd-localed, elle recommande donc cette approche.

Fedora 42 s’annonce, quoi qu’il en soit, comme une version importante, avec des modifications majeures, comme le rapporte 9to5Linux. Par exemple, l’activation de Copy on Write sur DNF et RPM dans toutes les variantes du système, de nouveaux scripts d’installation pour le média Live ou encore l’unification de /usr/bin et /usr/sbin.

Enfin, KDE devrait être propulsé sur le devant de la scène avec Fedora 42, relevait récemment Phoronix. Une proposition de faire du spin KDE une édition officielle à part entière a été acceptée. En clair, il s’agirait d’une nouvelle édition de Fedora, proposée au même niveau que l’actuelle Workstation, toujours basée sur GNOME. Les deux devraient être proposées côte à côte, en reconnaissance du travail fourni par les développeurs du Fedora KDE Special Interest Group (SIG).

☕️ DeepL Voice fournit des sous-titres traduits en temps réel

15 novembre 2024 à 11:14

La société allemande, spécialisée dans la traduction, manquait depuis plusieurs années d’un service permettant d’afficher immédiatement des sous-titres traduits à partir de sources audio. Alors que de nombreuses entreprises s’y sont mises, dont Google et Microsoft, DeepL comble enfin cette absence.

Dans son billet de blog, DeepL cite plusieurs études pour étayer son propos. Ainsni, selon le NBER (National Bureau of Economic Research), 33,8 % du temps passé en réunion serait perdu à cause de problèmes de compréhension entre les participants. Pour Axios HQ, il en coûte aux entreprises jusqu’à 54 860 dollars par employé et par an, toujours à cause des incompréhensions et du temps perdu.

DeepL se propose bien sûr de réduire cette f(r)acture avec son nouveau produit. À TechCrunch, la société explique qu’il s’agissait de la demande la plus fréquente des clients depuis 2017. Pourquoi avoir mis tout ce temps ? Parce qu’elle a développé son propre modèle de langage, plutôt que de s’appuyer sur un modèle existant, comme GPT.

DeepL Voice se destine donc avant tout aux entreprises. Le nouveau service est divisé en deux versions : l’une pour les réunions, l’autre pour les conversations. Dans la première, des cadres apparaissent près des participants pour traduire ce qu’ils disent. DeepL met largement en avant les gains de temps quand les réunions réunissent des personnes d’un peu partout dans le monde.

Dans la seconde, c’est le téléphone qui sert d’interface entre deux personnes. Là encore, les cas d’usages envisagés se font toujours dans un cadre professionnel, par exemple quand un employé s’adresse à un client étranger.

Par TechCrunch, on apprend aussi plusieurs éléments importants. D’abord, que DeepL Voice n’est pas disponible sous forme d’API que les applications peuvent intégrer comme elles le souhaitent. DeepL travaille spécifiquement avec d’autres entreprises pour intégrer sa technologie. Dans le cadre des réunions, le seul produit à en bénéficier est pour l’instant Teams de Microsoft. Il n’est pas non plus question pour l’instant d’une intégration par exemple dans les navigateurs sous forme d’extension.

DeepL indique également que rien n’est sauvegardé. Les données vocales sont bien envoyées vers les serveurs, mais rien n’y serait stocké, ni pour des questions d’archivage ni pour l’entrainement des modèles. Il est possible, comme le notent nos confrères, que tout le monde ne soit pas à l’aise à l’idée que tous ses propos soient envoyés à une entreprise pour analyse. DeepL a cependant cherché à rassurer en indiquant que la question du RGPD ou de toute autre réglementation du même acabit était travaillée avec ses clients.

Avec les PC Copilot+, Microsoft propose de la traduction automatique, mais vers une poignée de langues pour l’instant. Cette solution qui exploite le NPU des machines a néanmoins l’avantage d’être locale.

☕️ DeepL Voice fournit des sous-titres traduits en temps réel

15 novembre 2024 à 11:14

La société allemande, spécialisée dans la traduction, manquait depuis plusieurs années d’un service permettant d’afficher immédiatement des sous-titres traduits à partir de sources audio. Alors que de nombreuses entreprises s’y sont mises, dont Google et Microsoft, DeepL comble enfin cette absence.

Dans son billet de blog, DeepL cite plusieurs études pour étayer son propos. Ainsi, selon le NBER (National Bureau of Economic Research), 33,8 % du temps passé en réunion serait perdu à cause de problèmes de compréhension entre les participants. Pour Axios HQ, il en coûte aux entreprises jusqu’à 54 860 dollars par employé et par an, toujours à cause des incompréhensions et du temps perdu.

DeepL se propose bien sûr de réduire cette f(r)acture avec son nouveau produit. À TechCrunch, la société explique qu’il s’agissait de la demande la plus fréquente des clients depuis 2017. Pourquoi avoir mis tout ce temps ? Parce qu’elle a développé son propre modèle de langage, plutôt que de s’appuyer sur un modèle existant, comme GPT.

DeepL Voice se destine donc avant tout aux entreprises. Le nouveau service est divisé en deux versions : l’une pour les réunions, l’autre pour les conversations. Dans la première, des cadres apparaissent près des participants pour traduire ce qu’ils disent. DeepL met largement en avant les gains de temps quand les réunions réunissent des personnes d’un peu partout dans le monde.

Dans la seconde, c’est le téléphone qui sert d’interface entre deux personnes. Là encore, les cas d’usages envisagés se font toujours dans un cadre professionnel, par exemple quand un employé s’adresse à un client étranger.

Par TechCrunch, on apprend aussi plusieurs éléments importants. D’abord, que DeepL Voice n’est pas disponible sous forme d’API que les applications peuvent intégrer comme elles le souhaitent. DeepL travaille spécifiquement avec d’autres entreprises pour intégrer sa technologie. Dans le cadre des réunions, le seul produit à en bénéficier est pour l’instant Teams de Microsoft. Il n’est pas non plus question pour l’instant d’une intégration par exemple dans les navigateurs sous forme d’extension.

DeepL indique également que rien n’est sauvegardé. Les données vocales sont bien envoyées vers les serveurs, mais rien n’y serait stocké, ni pour des questions d’archivage ni pour l’entrainement des modèles. Il est possible, comme le notent nos confrères, que tout le monde ne soit pas à l’aise à l’idée que tous ses propos soient envoyés à une entreprise pour analyse. DeepL a cependant cherché à rassurer en indiquant que la question du RGPD ou de toute autre réglementation du même acabit était travaillée avec ses clients.

Avec les PC Copilot+, Microsoft propose de la traduction automatique, mais vers une poignée de langues pour l’instant. Cette solution, qui exploite le NPU des machines, a néanmoins l’avantage d’être locale.

OpenAI lance son ChatGPT à l’assaut des autres applications sur ordinateur

15 novembre 2024 à 09:54
Le confort, c'est le pouvoir
OpenAI lance son ChatGPT à l’assaut des autres applications sur ordinateur

OpenAI a annoncé coup sur coup deux évolutions importantes pour ses applications de bureau. D’abord, une disponibilité générale de la version pour Windows, y compris pour les utilisateurs gratuits. Ensuite, la possibilité sur Mac de puiser du contexte dans plusieurs environnements de développement.

L’application Windows disponible pour tous

L’application a évolué durant la période de test. Elle dispose d’un plus grand nombre de fonctions, comme la possibilité d’utiliser la webcam de l’ordinateur pour prendre une photo et l’envoyer dans la conversation. De nouvelles options sont également apparues, comme le choix du raccourci pour appeler la fenêtre de l’application (Alt + Space par défaut) ou encore la possibilité de faire varier la taille du texte via les raccourcis Ctrl + et Ctrl -. On trouve aussi dans les paramètres un bouton pour vérifier la disponibilité d’une mise à jour.

Parmi les autres ajouts importants de ces derniers mois, l’application a reçu une barre latérale dans laquelle on peut fouiller l’historique de ses interactions avec ChatGPT. On peut bien sûr utiliser les derniers modèles de l’entreprise (dont 4o), mais de manière limitée. Même chose pour le mode vocal, apparu pendant la bêta : tout le monde peut l’utiliser, mais il y a une limite en version gratuite, qui disparait avec l’abonnement.

Les versions pour ordinateurs de bureau se récupèrent depuis le site officiel d’OpenAI.

Sur Mac, ChatGPT peut fouiller les IDE

Parallèlement, la version Mac de ChatGPT s’ouvre aux autres applications. Elle était sortie avant celle pour Windows et explore donc de nouveaux horizons. Comme OpenAI l’annonce dans un tweet, cette ouverture commence par plusieurs environnements de développement intégrés : VS Code, Xcode, Terminal et iTerm2.

La société montre quelques exemples dans une courte vidéo publiée sur X. On peut voir l’application ChatGPT aller puiser directement dans le code dans Xcode et s’en servir comme contexte. Il faut cependant cliquer sur l’onglet Xcode dans l’application pour qu’elle passe dans ce mode spécifique. Cliquer sur l’onglet permet à ChatGPT d’aller « lire » l’environnement de développement et de récupérer des informations.

Dans une autre démonstration faite à TechCrunch, une fenêtre Xcode contenait le code d’un programme modélisant le système solaire, mais avec des trous. Depuis ChatGPT, le développeur a demandé à ce que le code manquant soit ajouté pour modéliser les planètes absentes, ce que l’application a réussi à faire. Selon les cas, tout le code contenu dans la fenêtre principale est envoyé, ou seulement les 200 dernières lignes. On peut aussi surligner la partie du code que l’on estime intéressante pour que ChatGPT la priorise pour son contexte.

Uniquement du texte pour l’instant

Il y a cependant plusieurs limites actuellement, dont la plus importante : le code fourni par ChatGPT ne peut pas être envoyé dans l’environnement. Il faut donc le copier puis le coller pour le tester. Difficile donc pour l’instant de le comparer à des modules beaucoup plus intégrés comme le Copilot de GitHub ou Cursor. En outre, il n’est pas toujours possible pour ChatGPT d’aller lire directement dans un environnement. Dans le cas de Visual Studio Code, il faut installer une extension.

La « faute » au mécanisme que l’application ChatGPT utilise pour lire les informations sur Mac : le propre lecteur d’écran de macOS, une fonction d’accessibilité du système servant de base à VoiceOver. Comme l’indique TechCrunch, la fonction est généralement fiable, mais n’arrive parfois pas à lire les informations. En outre, elle est limitée au texte. ChatGPT, dans ses interactions avec les autres applications, ne peut donc puiser du contexte que dans l’écrit.

La fonction est nommée « Work with Apps » et doit à terme fonctionner avec n’importe quel type d’application. Les environnements de développement sont les premiers visés car ils sont l’un des scénarios les plus courants d’utilisation avec l’IA générative.

L’agent polyvalent, nouvelle frontière ?

Les interactions avec les autres applications semblent être la prochaine grande étape. Plusieurs approches sont possibles. OpenAI semble davantage s’orienter vers des agents, mais cela signifie travailler la compatibilité au cas par cas.

Mercredi, Bloomberg indiquait ainsi qu’OpenAI préparait un agent polyvalent nommé Operator. Il serait prévu pour 2025 et aurait pour mission de s’interfacer avec d’autres applications pour devenir une sorte d’aide pour de nombreuses activités. Un touche-à-tout qui entrerait alors en compétition avec d’autres tentatives dans ce domaine, notamment le dernier Claude 3.5 Sonnet, qui dispose d’un nouveau mécanisme en bêta nommé Computer Use. Ce dernier, passant par des captures temporaires, veut comprendre les demandes en analysant ce qui est présent dans l’écran, pour ensuite simuler des frappes au clavier ou des clics de souris.

Les avantages et inconvénients varient selon les approches. Celle d’Anthropic avec son dernier Claude est plus générale. Mais selon les données publiées par l’entreprise, même son dernier modèle n’est pas encore capable de prouesses dans la réalisation des tâches, puisque seuls 49 % des actions demandées sur l’écran ont abouti.

OpenAI ne donne pas de chiffre, mais il est probable qu’il soit bien plus élevé. Le mécanisme Work with Apps ne passe pas en effet par des captures et n’est donc pas tributaire d’une analyse d’images pour comprendre le contexte : les informations lui sont fournies par une API système. En contrepartie, OpenAI doit se contenter du texte, et uniquement à partir des applications dont la compatibilité a été spécifiquement travaillée, là où Anthropic peut « agir » sur tout ce qui est présent dans l’écran. En outre, OpenAI ne dit rien sur la disponibilité de Work with Apps sur Windows.

Sur ce dernier, Microsoft a d’ailleurs étrangement supprimé des capacités dans son application Copilot, comme nous l’avions noté dans notre article sur la mise à jour majeure 24H2. Il est probable que l’éditeur ait des plans en réserve

OpenAI lance son ChatGPT à l’assaut des autres applications sur ordinateur

15 novembre 2024 à 09:54
Le confort, c'est le pouvoir
OpenAI lance son ChatGPT à l’assaut des autres applications sur ordinateur

OpenAI a annoncé coup sur coup deux évolutions importantes pour ses applications de bureau. D’abord, une disponibilité générale de la version pour Windows, y compris pour les utilisateurs gratuits. Ensuite, la possibilité sur Mac de puiser du contexte dans plusieurs environnements de développement.

L’application Windows disponible pour tous

L’application a évolué durant la période de test. Elle dispose d’un plus grand nombre de fonctions, comme la possibilité d’utiliser la webcam de l’ordinateur pour prendre une photo et l’envoyer dans la conversation. De nouvelles options sont également apparues, comme le choix du raccourci pour appeler la fenêtre de l’application (Alt + Space par défaut) ou encore la possibilité de faire varier la taille du texte via les raccourcis Ctrl + et Ctrl -. On trouve aussi dans les paramètres un bouton pour vérifier la disponibilité d’une mise à jour.

Parmi les autres ajouts importants de ces derniers mois, l’application a reçu une barre latérale dans laquelle on peut fouiller l’historique de ses interactions avec ChatGPT. On peut bien sûr utiliser les derniers modèles de l’entreprise (dont 4o), mais de manière limitée. Même chose pour le mode vocal, apparu pendant la bêta : tout le monde peut l’utiliser, mais il y a une limite en version gratuite, qui disparait avec l’abonnement.

Les versions pour ordinateurs de bureau se récupèrent depuis le site officiel d’OpenAI.

Sur Mac, ChatGPT peut fouiller les IDE

Parallèlement, la version Mac de ChatGPT s’ouvre aux autres applications. Elle était sortie avant celle pour Windows et explore donc de nouveaux horizons. Comme OpenAI l’annonce dans un tweet, cette ouverture commence par plusieurs environnements de développement intégrés : VS Code, Xcode, Terminal et iTerm2.

La société montre quelques exemples dans une courte vidéo publiée sur X. On peut voir l’application ChatGPT aller puiser directement dans le code dans Xcode et s’en servir comme contexte. Il faut cependant cliquer sur l’onglet Xcode dans l’application pour qu’elle passe dans ce mode spécifique. Cliquer sur l’onglet permet à ChatGPT d’aller « lire » l’environnement de développement et de récupérer des informations.

Dans une autre démonstration faite à TechCrunch, une fenêtre Xcode contenait le code d’un programme modélisant le système solaire, mais avec des trous. Depuis ChatGPT, le développeur a demandé à ce que le code manquant soit ajouté pour modéliser les planètes absentes, ce que l’application a réussi à faire. Selon les cas, tout le code contenu dans la fenêtre principale est envoyé, ou seulement les 200 dernières lignes. On peut aussi surligner la partie du code que l’on estime intéressante pour que ChatGPT la priorise pour son contexte.

Uniquement du texte pour l’instant

Il y a cependant plusieurs limites actuellement, dont la plus importante : le code fourni par ChatGPT ne peut pas être envoyé dans l’environnement. Il faut donc le copier puis le coller pour le tester. Difficile donc pour l’instant de le comparer à des modules beaucoup plus intégrés comme le Copilot de GitHub ou Cursor. En outre, il n’est pas toujours possible pour ChatGPT d’aller lire directement dans un environnement. Dans le cas de Visual Studio Code, il faut installer une extension.

La « faute » au mécanisme que l’application ChatGPT utilise pour lire les informations sur Mac : le propre lecteur d’écran de macOS, une fonction d’accessibilité du système servant de base à VoiceOver. Comme l’indique TechCrunch, la fonction est généralement fiable, mais n’arrive parfois pas à lire les informations. En outre, elle est limitée au texte. ChatGPT, dans ses interactions avec les autres applications, ne peut donc puiser du contexte que dans l’écrit.

La fonction est nommée « Work with Apps » et doit à terme fonctionner avec n’importe quel type d’application. Les environnements de développement sont les premiers visés car ils sont l’un des scénarios les plus courants d’utilisation avec l’IA générative.

L’agent polyvalent, nouvelle frontière ?

Les interactions avec les autres applications semblent être la prochaine grande étape. Plusieurs approches sont possibles. OpenAI semble davantage s’orienter vers des agents, mais cela signifie travailler la compatibilité au cas par cas.

Mercredi, Bloomberg indiquait ainsi qu’OpenAI préparait un agent polyvalent nommé Operator. Il serait prévu pour 2025 et aurait pour mission de s’interfacer avec d’autres applications pour devenir une sorte d’aide pour de nombreuses activités. Un touche-à-tout qui entrerait alors en compétition avec d’autres tentatives dans ce domaine, notamment le dernier Claude 3.5 Sonnet, qui dispose d’un nouveau mécanisme en bêta nommé Computer Use. Ce dernier, passant par des captures temporaires, veut comprendre les demandes en analysant ce qui est présent dans l’écran, pour ensuite simuler des frappes au clavier ou des clics de souris.

Les avantages et inconvénients varient selon les approches. Celle d’Anthropic avec son dernier Claude est plus générale. Mais selon les données publiées par l’entreprise, même son dernier modèle n’est pas encore capable de prouesses dans la réalisation des tâches, puisque seuls 49 % des actions demandées sur l’écran ont abouti.

OpenAI ne donne pas de chiffre, mais il est probable qu’il soit bien plus élevé. Le mécanisme Work with Apps ne passe pas en effet par des captures et n’est donc pas tributaire d’une analyse d’images pour comprendre le contexte : les informations lui sont fournies par une API système. En contrepartie, OpenAI doit se contenter du texte, et uniquement à partir des applications dont la compatibilité a été spécifiquement travaillée, là où Anthropic peut « agir » sur tout ce qui est présent dans l’écran. En outre, OpenAI ne dit rien sur la disponibilité de Work with Apps sur Windows.

Sur ce dernier, Microsoft a d’ailleurs étrangement supprimé des capacités dans son application Copilot, comme nous l’avions noté dans notre article sur la mise à jour majeure 24H2. Il est probable que l’éditeur ait des plans en réserve

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Clés d’accès (passkeys) : après la théorie, place à la pratique !

13 novembre 2024 à 08:27
Simplicité quantique
Clés d’accès (passkeys) : après la théorie, place à la pratique !

Dans un précédent article, nous avons expliqué le fonctionnement des clés d’accès, ou passkeys. Nous allons maintenant nous pencher sur leur utilisation, avec plusieurs cas pratiques. Nous verrons également les problématiques qui peuvent se poser dans leur gestion et les améliorations que les éditeurs ont encore à leur apporter.

Avant de commencer, faisons un bref rappel de ce que sont les clés d’accès. Elles sont fondées sur le protocole WebAuthentication et ont été créées pour remplacer les mots de passe. Leur fonctionnement est basé sur le chiffrement à clé publique. Quand le système ou une application génère une clé d’accès, il crée en fait deux clés : l’une publique, stockée sur le serveur, l’autre privée, stockée dans une zone sécurisée sur l’appareil de l’utilisateur.

Les clés d’accès sont faites pour simplifier la connexion aux services : elles ne nécessitent plus de retenir une information. Les mots de passe comportent en effet depuis longtemps des faiblesses inhérentes : ils doivent être complexes, uniques et contenir si possible tous les types de caractères, même spéciaux. On peut utiliser des phrases de passe, mais elles doivent également être uniques, toujours dans l’optique de ne pas pouvoir réutiliser l’information sur plusieurs applications et services.

Puisque les clés d’accès ont été créées au sein de l’alliance FIDO, tous les systèmes des grandes entreprises de la tech les prennent en charge, qu’il s’agisse d’Apple, de Google ou de Microsoft. Nous examinerons également la situation sous Linux. En revanche, les clés d’accès ne sont pas disponibles dans tous les services, y compris de grands groupes tels que Meta. Ainsi, ni Instagram ni Facebook n’y ont droit. En revanche, WhatsApp peut les utiliser.

Un premier cas : WhatsApp

Nous allons commencer par un cas simple, car WhatsApp est essentiellement présent sur un smartphone, qui sert de point de repère. Pour nos manipulations, nous utilisons un iPhone, mais un smartphone Android ne présente aucune différence majeure ici.


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☕️ Signal peut créer des liens pour rejoindre des appels en cours ou des réunions

12 novembre 2024 à 16:41

L’application de conversation, du même nom que le protocole de communication chiffré de bout en bout (utilisé notamment par WhatsApp), modernise largement ses capacités et veut séduire les entreprises. Elle vient ainsi chasser sur les terres de Google Meet, Zoom et autres, notamment avec la création de liens d’appels.

Il ne s’agit pas seulement de liens pour des appels existants. Depuis le nouvel onglet Appels, un raccourci « Créer un lien » est désormais présent. Une interface classique apparait alors, dans laquelle on peut configurer le nom, l’approbation d’un administrateur (activée par défaut), la copie et le partage. Il suffit ensuite d’envoyer le lien aux contacts.

Ce fonctionnement, qui a fait le succès de services comme Meet chez Google, s’accompagne de quelques autres fonctions tout aussi classiques. Par exemple, la possibilité de lever la main pour demander à parler. De même, on peut envoyer des émojis pour réagir à l’intervention d’une personne. Les réactions apparaissent sur la gauche de la vidéo, accompagnées du nom des personnes. L’activation/désactivation du micro et de la caméra est également plus simple.

Enfin, la version de l’application pour ordinateurs intègre plus de choix pour l’affichage des participants. « Vous pouvez désormais choisir de les afficher en mode grille, en mode barre latérale ou en mode haut-parleur », indique Signal sur son blog.

Pour profiter des nouveautés, il faut posséder la dernière version (7.32.0) de l’application, qui a été mise à jour sur toutes les plateformes.

☕️ L’Europe demande à Apple de mettre fin au géoblocage dans ses services

12 novembre 2024 à 16:07

Nouvelles frictions entre l’Europe et Apple. Dans un communiqué paru aujourd’hui, la Commission et le réseau des CPC (organismes de défense des consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir fait partie) demandent à Apple de bien vouloir arrêter ses pratiques de géoblocage sur plusieurs de ses services : App Store, Apple Arcade, Music, iTunes Store, Books et Podcasts.

De quoi s’agit-il ? Du choix de ne proposer certains services ou contenus que dans des pays spécifiques. Conséquence, les différents consommateurs au sein de l’Union n’ont pas accès à la même chose, ni même ne voient parfois la même interface.

L’enquête, menée sous la coordination de la Commission par les autorités nationales compétentes de Belgique, d’Allemagne et d’Irlande, pointe plusieurs problèmes, répartis dans trois catégories. L’accès en ligne d’abord. « Les services multimédias d’Apple ont une interface différente selon les pays de l’UE/EEE », accuse la Commission. Les consommateurs ne peuvent voir que l’interface conçue pour leur pays. Il est très difficile d’en changer.

Même chose pour les méthodes de paiement : on ne peut payer un service dans un pays qu’avec les moyens de paiement émis dans ce dernier. Quant à l’App Store, les consommateurs européens ne peuvent télécharger que les applications présentes dans leur pays. Il n’est pas possible d’aller récupérer des applications, jeux et autres sur les boutiques des voisins.

Or, toujours dans une optique liée au marché unique, le Règlement sur le géoblocage et la Directive sur les services sont clairs : ces pratiques sont illégales.

« Le règlement sur le géoblocage interdit toute discrimination injustifiée entre les clients de l’UE sur la base de leur nationalité, de leur résidence ou de leur lieu d’établissement lorsqu’ils souhaitent acheter des biens et des services à des commerçants situés dans un autre État membre. La directive sur les services exige que les conditions générales d’accès à un service ne contiennent pas de dispositions discriminatoires relatives à la nationalité ou au lieu de résidence du destinataire du service, à moins qu’elles ne soient directement justifiées par des critères objectifs », explique ainsi la Commission.

Comme l’indique le communiqué, Apple a maintenant un mois pour répondre. La société n’aura que deux solutions : soit apporter des justifications crédibles à la Commission et au réseau des CPC, soit harmoniser ses pratiques dans l’Union européenne.

☕️ Signal peut créer des liens pour rejoindre des appels en cours ou des réunions

12 novembre 2024 à 16:41

L’application de conversation, du même nom que le protocole de communication chiffré de bout en bout (utilisé notamment par WhatsApp), modernise largement ses capacités et veut séduire les entreprises. Elle vient ainsi chasser sur les terres de Google Meet, Zoom et autres, notamment avec la création de liens d’appels.

Il ne s’agit pas seulement de liens pour des appels existants. Depuis le nouvel onglet Appels, un raccourci « Créer un lien » est désormais présent. Une interface classique apparait alors, dans laquelle on peut configurer le nom, l’approbation d’un administrateur (activée par défaut), la copie et le partage. Il suffit ensuite d’envoyer le lien aux contacts.

Ce fonctionnement, qui a fait le succès de services comme Meet chez Google, s’accompagne de quelques autres fonctions tout aussi classiques. Par exemple, la possibilité de lever la main pour demander à parler. De même, on peut envoyer des émojis pour réagir à l’intervention d’une personne. Les réactions apparaissent sur la gauche de la vidéo, accompagnées du nom des personnes. L’activation/désactivation du micro et de la caméra est également plus simple.

Enfin, la version de l’application pour ordinateurs intègre plus de choix pour l’affichage des participants. « Vous pouvez désormais choisir de les afficher en mode grille, en mode barre latérale ou en mode haut-parleur », indique Signal sur son blog.

Pour profiter des nouveautés, il faut posséder la dernière version (7.32.0) de l’application, qui a été mise à jour sur toutes les plateformes.

☕️ L’Europe demande à Apple de mettre fin au géoblocage dans ses services

12 novembre 2024 à 16:07

Nouvelles frictions entre l’Europe et Apple. Dans un communiqué paru aujourd’hui, la Commission et le réseau des CPC (organismes de défense des consommateurs, dont l’UFC-Que Choisir fait partie) demandent à Apple de bien vouloir arrêter ses pratiques de géoblocage sur plusieurs de ses services : App Store, Apple Arcade, Music, iTunes Store, Books et Podcasts.

De quoi s’agit-il ? Du choix de ne proposer certains services ou contenus que dans des pays spécifiques. Conséquence, les différents consommateurs au sein de l’Union n’ont pas accès à la même chose, ni même ne voient parfois la même interface.

L’enquête, menée sous la coordination de la Commission par les autorités nationales compétentes de Belgique, d’Allemagne et d’Irlande, pointe plusieurs problèmes, répartis dans trois catégories. L’accès en ligne d’abord. « Les services multimédias d’Apple ont une interface différente selon les pays de l’UE/EEE », accuse la Commission. Les consommateurs ne peuvent voir que l’interface conçue pour leur pays. Il est très difficile d’en changer.

Même chose pour les méthodes de paiement : on ne peut payer un service dans un pays qu’avec les moyens de paiement émis dans ce dernier. Quant à l’App Store, les consommateurs européens ne peuvent télécharger que les applications présentes dans leur pays. Il n’est pas possible d’aller récupérer des applications, jeux et autres sur les boutiques des voisins.

Or, toujours dans une optique liée au marché unique, le Règlement sur le géoblocage et la Directive sur les services sont clairs : ces pratiques sont illégales.

« Le règlement sur le géoblocage interdit toute discrimination injustifiée entre les clients de l’UE sur la base de leur nationalité, de leur résidence ou de leur lieu d’établissement lorsqu’ils souhaitent acheter des biens et des services à des commerçants situés dans un autre État membre. La directive sur les services exige que les conditions générales d’accès à un service ne contiennent pas de dispositions discriminatoires relatives à la nationalité ou au lieu de résidence du destinataire du service, à moins qu’elles ne soient directement justifiées par des critères objectifs », explique ainsi la Commission.

Comme l’indique le communiqué, Apple a maintenant un mois pour répondre. La société n’aura que deux solutions : soit apporter des justifications crédibles à la Commission et au réseau des CPC, soit harmoniser ses pratiques dans l’Union européenne.

☕️ Chez Apple, la position des objets perdus peut être partagée avec des tiers

12 novembre 2024 à 09:07

iOS 18.2, dont la bêta 3 est sortie hier pour les développeurs, intègre une évolution importante du réseau Localiser (Find My). Lorsque l’on perd un objet compatible, on peut désormais se servir d’un appareil ou de la version web d’iCloud pour générer un lien de suivi et l’envoyer à un tiers.

Ce lien est valable sept jours, mais on peut stopper sa validité à tout moment. Une fois ouvert, il permet à la personne tierce (physique ou morale) d’obtenir les mêmes informations de suivi en temps réel de l’objet. Le partage des données se fait avec un chiffrement de bout en bout.

Apple annonce également avoir travaillé avec une quinzaine de compagnies aériennes pour qu’elles prennent en charge cette fonction : Aer Lingus, Air Canada, Air New Zealand, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, Delta Air Lines, Eurowings, Iberia, KLM Royal Dutch Airlines, Lufthansa, Qantas, Singapore Airlines, Swiss International Air Lines, Turkish Airlines, United, Virgin Atlantic et Vueling.

Ce support devrait être effectif dans quelques mois, assure Apple. Il pourra être exploité pour tout appareil compatible : iPhone sous iOS 18.2, iPad sous iPadOS 18.2, Mac sous macOS 15.2, l’ensemble des AirTags et tous les produits tiers certifiés pour le réseau Localiser. Comme dans le cas classique, le partage des informations se fera sur une base volontaire. Les compagnies aériennes ne pourront pas récupérer automatiquement les données de géolocalisation.

Parallèlement, Apple indique avoir noué un partenariat avec SITA, un spécialiste du transport aérien dont « le système de suivi des bagages [est] utilisé par plus de 500 compagnies aériennes et agents d’escale dans plus de 2 800 aéroports à travers le monde ».

« Cette collaboration avec Apple permettra aux compagnies aériennes qui utilisent notre solution WorldTracer, leader sur le marché, de mettre en œuvre la fonction Share Item Location pour une gestion plus efficace des bagages, ce qui constituera un avantage considérable pour les passagers », a déclaré Nicole Hogg, directrice de la division Bagages de SITA.

Ce type de capacité existe déjà dans des produits tiers comme Tile Tracker. La fonction reste néanmoins un ajout important dans la fonction Localiser.

☕️ Chez Apple, la position des objets perdus peut être partagée avec des tiers

12 novembre 2024 à 09:07

iOS 18.2, dont la bêta 3 est sortie hier pour les développeurs, intègre une évolution importante du réseau Localiser (Find My). Lorsque l’on perd un objet compatible, on peut désormais se servir d’un appareil ou de la version web d’iCloud pour générer un lien de suivi et l’envoyer à un tiers.

Ce lien est valable sept jours, mais on peut stopper sa validité à tout moment. Une fois ouvert, il permet à la personne tierce (physique ou morale) d’obtenir les mêmes informations de suivi en temps réel de l’objet. Le partage des données se fait avec un chiffrement de bout en bout.

Apple annonce également avoir travaillé avec une quinzaine de compagnies aériennes pour qu’elles prennent en charge cette fonction : Aer Lingus, Air Canada, Air New Zealand, Austrian Airlines, British Airways, Brussels Airlines, Delta Air Lines, Eurowings, Iberia, KLM Royal Dutch Airlines, Lufthansa, Qantas, Singapore Airlines, Swiss International Air Lines, Turkish Airlines, United, Virgin Atlantic et Vueling.

Ce support devrait être effectif dans quelques mois, assure Apple. Il pourra être exploité pour tout appareil compatible : iPhone sous iOS 18.2, iPad sous iPadOS 18.2, Mac sous macOS 15.2, l’ensemble des AirTags et tous les produits tiers certifiés pour le réseau Localiser. Comme dans le cas classique, le partage des informations se fera sur une base volontaire. Les compagnies aériennes ne pourront pas récupérer automatiquement les données de géolocalisation.

Parallèlement, Apple indique avoir noué un partenariat avec SITA, un spécialiste du transport aérien dont « le système de suivi des bagages [est] utilisé par plus de 500 compagnies aériennes et agents d’escale dans plus de 2 800 aéroports à travers le monde ».

« Cette collaboration avec Apple permettra aux compagnies aériennes qui utilisent notre solution WorldTracer, leader sur le marché, de mettre en œuvre la fonction Share Item Location pour une gestion plus efficace des bagages, ce qui constituera un avantage considérable pour les passagers », a déclaré Nicole Hogg, directrice de la division Bagages de SITA.

Ce type de capacité existe déjà dans des produits tiers comme Tile Tracker. La fonction reste néanmoins un ajout important dans la fonction Localiser.

☕️ VMware rend Workstation et Fusion gratuits en usage commercial

12 novembre 2024 à 07:34

Le rachat de VMware par Broadcom n’en finit plus de créer des vagues. L’acquéreur a largement écrémé la liste des produits disponibles et revu la commercialisation de ceux restants, préférant un système de packs, au grand dam de plusieurs entreprises qui ont porté plainte.

VMware Workstation et Fusion, les clients de virtualisation pour Windows et macOS, étaient rapidement devenus gratuits pour un usage personnel. Désormais, ils le sont aussi pour un usage commercial. Le changement est effectif dès maintenant.

Fedora 41 dans WMware Workstation 17.6.1 pour Windows

Les entreprises se servant de ces logiciels voient leurs licences actuelles durer jusqu’à la fin de l’engagement. Après expiration, la licence passera automatiquement en utilisation gratuite. Il y a cependant une différence de taille : hors des ressources fournies par Broadcom, il n’y aura plus de support dédié à contacter. Dans son annonce, Broadcom pousse vers la communauté, la documentation et la base de connaissances.

Le passage au tout gratuit pourrait laisser penser qu’un abandon de ces produits est sur le tapis. Broadcom assure cependant que l’investissement sera continu, que ses ingénieurs s’engagent à maintenir des « normes élevées de stabilité, avec des mises à jour opportunes et des performances fiables », et que la croissance « sera centrée sur le client ».

On peut télécharger Workstation et Fusion depuis le site de Broadcom, particulièrement complexe à naviguer et qui nécessite un compte (c’était déjà le cas avec VMware avant le rachat).

☕️ VMware rend Workstation et Fusion gratuits en usage commercial

12 novembre 2024 à 07:34

Le rachat de VMware par Broadcom n’en finit plus de créer des vagues. L’acquéreur a largement écrémé la liste des produits disponibles et revu la commercialisation de ceux restants, préférant un système de packs, au grand dam de plusieurs entreprises qui ont porté plainte.

VMware Workstation et Fusion, les clients de virtualisation pour Windows et macOS, étaient rapidement devenus gratuits pour un usage personnel. Désormais, ils le sont aussi pour un usage commercial. Le changement est effectif dès maintenant.

Fedora 41 dans WMware Workstation 17.6.1 pour Windows

Les entreprises se servant de ces logiciels voient leurs licences actuelles durer jusqu’à la fin de l’engagement. Après expiration, la licence passera automatiquement en utilisation gratuite. Il y a cependant une différence de taille : hors des ressources fournies par Broadcom, il n’y aura plus de support dédié à contacter. Dans son annonce, Broadcom pousse vers la communauté, la documentation et la base de connaissances.

Le passage au tout gratuit pourrait laisser penser qu’un abandon de ces produits est sur le tapis. Broadcom assure cependant que l’investissement sera continu, que ses ingénieurs s’engagent à maintenir des « normes élevées de stabilité, avec des mises à jour opportunes et des performances fiables », et que la croissance « sera centrée sur le client ».

On peut télécharger Workstation et Fusion depuis le site de Broadcom, particulièrement complexe à naviguer et qui nécessite un compte (c’était déjà le cas avec VMware avant le rachat).

Sept ans plus tard, la faille Spectre continue de hanter les processeurs AMD et Intel

7 novembre 2024 à 09:48
Un nouveau dossier Warren
Sept ans plus tard, la faille Spectre continue de hanter les processeurs AMD et Intel

Des chercheurs ont récemment montré que la faille Spectre (dévoilée début 2018) pouvait encore faire parler d’elle. Même si le cas exploré est déjà corrigé, l’attaque se voulait pratique et peu complexe. Elle rappelle également la volée de bois vert de Linus Torvalds contre les multiples modifications du noyau pour tenir compte des bugs dans le matériel.

Avant de parler de cette découverte, il faut revenir à ce qu’est Spectre. Révélée en même temps que Meltdown, elle réside dans le fonctionnement de pratiquement tous les processeurs Intel, AMD et ARM depuis 1995, déclenchant une frénésie de correctifs. À cette époque, ces entreprises ont intégré une fonctionnalité dans leurs processeurs permettant d’exécuter spéculativement les instructions, la prédiction de branchement.

Sur la base d’hypothèses considérées comme vraisemblables, les processeurs peuvent tenter de prédire les instructions qui seront exécutées au sein d’une application. Si l’hypothèse est vérifiée, le processeur a gagné du temps, entrainant une hausse des performances. Si elle est erronée, la branche spéculative est abandonnée et l’exécution reprend son rythme normal.


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☕️ La nouvelle Kindle Colorsoft a un problème de bande jaune

7 novembre 2024 à 07:01

Amazon a lancé il y a quelques semaines de nouvelles liseuses Kindle dont, pour la première fois, un modèle avec un écran couleur, nommé Colorsoft. Des utilisateurs ont cependant constaté qu’une bande jaune pouvait apparaître sur le bas de l’écran.

Sur Reddit, on trouve ainsi des témoignages ainsi qu’une photo illustrant le problème. Certaines personnes indiquent que cette apparence jaunie s’étend aussi sur les cotés de l’écran. D’autres encore signalent que le texte est moins net sur cette Kindle, notamment face à la Paperwhite.

Source : TheVloginator, Reddit

Plusieurs utilisateurs indiquent avoir contacté Amazon pour signaler le problème. L’entreprise aurait à chaque fois laissé le choix entre l’envoi d’une liseuse neuve ou le remboursement. À un utilisateur, l’entreprise déclare qu’une mise à jour corrigera le problème.

L’entreprise a d’ailleurs confirmé le problème il y a quelques heures à Neowin : « Un petit nombre de clients ont signalé la présence d’une bande jaune au bas de l’écran. Nous prenons la qualité de nos produits au sérieux – les clients qui remarquent ce problème peuvent s’adresser à notre service clientèle pour obtenir un remplacement ou un remboursement, et nous procédons aux ajustements nécessaires pour garantir que les nouveaux appareils ne connaîtront pas ce problème à l’avenir ».

Un porte-parole a ajouté que la société s’attendait à « des décalages dans les dates de disponibilité » et travaillait à résoudre rapidement le problème. Il n’a pas été fait mention d’une mise à jour logicielle.

☕️ La nouvelle Kindle Colorsoft a un problème de bande jaune

7 novembre 2024 à 07:01

Amazon a lancé il y a quelques semaines de nouvelles liseuses Kindle dont, pour la première fois, un modèle avec un écran couleur, nommé Colorsoft. Des utilisateurs ont cependant constaté qu’une bande jaune pouvait apparaître sur le bas de l’écran.

Sur Reddit, on trouve ainsi des témoignages ainsi qu’une photo illustrant le problème. Certaines personnes indiquent que cette apparence jaunie s’étend aussi sur les cotés de l’écran. D’autres encore signalent que le texte est moins net sur cette Kindle, notamment face à la Paperwhite.

Source : TheVloginator, Reddit

Plusieurs utilisateurs indiquent avoir contacté Amazon pour signaler le problème. L’entreprise aurait à chaque fois laissé le choix entre l’envoi d’une liseuse neuve ou le remboursement. À un utilisateur, l’entreprise déclare qu’une mise à jour corrigera le problème.

L’entreprise a d’ailleurs confirmé le problème il y a quelques heures à Neowin : « Un petit nombre de clients ont signalé la présence d’une bande jaune au bas de l’écran. Nous prenons la qualité de nos produits au sérieux – les clients qui remarquent ce problème peuvent s’adresser à notre service clientèle pour obtenir un remplacement ou un remboursement, et nous procédons aux ajustements nécessaires pour garantir que les nouveaux appareils ne connaîtront pas ce problème à l’avenir ».

Un porte-parole a ajouté que la société s’attendait à « des décalages dans les dates de disponibilité » et travaillait à résoudre rapidement le problème. Il n’a pas été fait mention d’une mise à jour logicielle.

☕️ Proton Drive veut séduire les entreprises avec plusieurs nouveautés

6 novembre 2024 à 15:29

Proton vient d’annoncer plusieurs nouveautés importantes pour son service Drive de stockage à distance, y compris pour Docs.

Ce dernier reçoit ainsi un « mode suggestion chiffré de bout en bout », qui permet notamment aux utilisateurs d’un même document partagé de proposer des modifications. Le suivi de celles-ci est également assuré, de même que le contrôle des versions. Dans son communiqué, Proton met largement en avant sa sécurité face à des solutions plus connues comme Google Docs et Notion.

Les améliorations portées à Proton Drive sont clairement orientées vers les entreprises. Drive reçoit ainsi enfin une fonction de lien public, avec possibilité d’ajouter une date d’expiration. Drive reçoit également une section « Partagé avec moi » pour centraliser l’accès aux fichiers partagés par d’autres personnes.

S’il s’agit d’améliorations importantes pour Proton Drive, on remarque qu’il s’agit de fonctions proposées depuis longtemps par l’ensemble des solutions de stockage distant. Proton veut manifestement séduire les entreprises et a davantage de chances d’y arriver avec les capacités annoncées aujourd’hui.

« Avec les derniers ajouts à Proton Drive, nous établissons une nouvelle norme en matière de collaboration sécurisée », assure ainsi Anant Vijay Singh, chef produit Proton Drive :

« Le mode Suggestion de Proton Docs, la première fonctionnalité d’édition collaborative chiffrée de bout en bout au monde, est spécialement conçu pour les utilisateurs professionnels afin de protéger les informations et documents sensibles. Cet engagement en faveur d’une collaboration sécurisée est au cœur de notre mission : garantir une confidentialité totale lors de l’édition de documents, si sécurisée que même Proton ne peut pas accéder à ces données. Ce niveau de confidentialité et de sécurité est inégalé par les grandes entreprises technologiques ».

Face au DMA, Apple veut montrer un visage raisonnable

6 novembre 2024 à 14:46
Je t'aime moi non plus
Face au DMA, Apple veut montrer un visage raisonnable

Dans un rapport publié le 1er novembre, Apple fait le point sur sa conformité avec le DMA. La société n’a jamais caché son agacement face au cadre européen et le redit dans le document. Elle revient sur l’ensemble des travaux effectués pour le marché européen dans un format qui se veut rassurant. Mais la situation n’est pas si simple.

Aucune autre grande entreprise américaine n’a autant fustigé le DMA qu’Apple. La société n’a eu de cesse de rappeler ce qu’elle pensait du nouveau cadre européen, qui force les grandes entreprises du numérique à de multiples obligations pour préserver la concurrence en Europe.

Apple commence par râler

Le rapport publié le 1er novembre [PDF] ne fait pas exception. Même si le ton général se veut de bonne volonté, la firme à la pomme lance plusieurs piques déjà observées dans un précédent document, dans lequel elle se lamentait des changements à opérer dans ses produits.

« Le DMA exige des modifications de ce système qui entraînent des risques accrus pour les utilisateurs et les développeurs. Il s’agit notamment de nouvelles voies pour les logiciels malveillants, les fraudes et les escroqueries, les contenus illicites et préjudiciables, ainsi que d’autres menaces pour la vie privée et la sécurité. Ces changements compromettent également la capacité d’Apple à détecter, prévenir et prendre des mesures contre les applications malveillantes sur iOS et iPadOS, et à aider les utilisateurs touchés par des problèmes liés à des applications téléchargées en dehors de l’App Store », affirme ainsi Apple.

On se rappelle que l’entreprise avait assuré plus tôt dans l’année que les iPhone européens seraient moins sécurisés à cause de ces changements, mais qu’ils resteraient les smartphones les plus sécurisés au monde.

Pour compenser cette « baisse » de la sécurité, Apple dit avoir mis en place des mesures de protection spécifiques, dont la notarisation des applications iOS/iPadOS, une autorisation à demander pour les éditeurs de places de marché, ou encore des informations sur les paiements alternatifs. Apple déclare cependant que des risques subsistent et qu’elle continuera à ajouter des protections et à réclamer à la Commission le droit d’en implanter d’autres. La société ne donne pas de précisions sur les mesures envisagées.

Apple ajoute que les nouvelles options pour l’Europe sont présentes depuis Xcode 15.3, iOS 17.4 et iPadOS 18. La société dit être engagée « dans des conversations constructives » avec la Commission européenne, celle-ci ayant déclenché deux enquêtes de conformité pour iOS. Des changements sont également prévus pour adapter le plan de conformité, y compris sur iPadOS en fonction du résultat des enquêtes.

Sur la distribution alternative des applications

L’essentiel du rapport est tourné vers la liste des modifications apportées par Apple à ses produits. Premier exemple, la distribution alternative des applications sur les boutiques tierces et par le web. On peut donc installer des applications depuis d’autres sources que l’App Store, en bénéficiant des mises à jour automatiques et de leurs notifications, de l’intégration au système ou encore de la sauvegarde/restauration. Pour le web, Apple indique simplement que la capacité existe.

La firme ne détaille en revanche pas les capacités exactes de ces processus, ni les problèmes que peuvent rencontrer les développeurs et éditeurs dans cette distribution alternative. Sur le web, il faut ainsi remplir des conditions très précises, notamment être déjà un éditeur reconnu avec au moins une application ayant rencontré un joli succès. Pour les boutiques tierces, c’est également complexe et des sociétés comme Microsoft se sont interrogées sur la pérennité financière au vu des conditions actuelles, notamment la redevance que réclame Apple sur toutes les applications utilisant les règles européennes.

En outre, Apple rappelle une fois encore que cette distribution alternative n’est pas sans poser de problèmes. Elle présenterait ainsi « des risques accrus pour la vie privée, la sécurité et la sûreté des utilisateurs et des développeurs ». La société donne des exemples : « Il s’agit notamment des risques liés à l’installation de logiciels qui compromettent l’intégrité du système avec des logiciels malveillants ou d’autres codes malveillants, à la distribution de logiciels piratés, à l’exposition à des contenus illicites, répréhensibles et nuisibles en raison de normes de contenu et de modération moins strictes, et à des risques accrus d’escroqueries, de fraudes et d’abus ».

Apple veut également faire comprendre à la Commission que toutes les fonctions d’iOS/iPadOS ne sont pas disponibles dans ce mode, dont tout ce qui touche à l’aspect financier des applications. Par exemple les remboursements, la surveillance des achats in-app dans le contrôle familial ou encore le partage des achats en famille. Chaque boutique a ses propres règles et mécanismes.

La société précise pour le reste que les applications et places de marché se gèrent comme les autres, et qu’il est possible de déclarer une place de marché par défaut dans iOS.

Les autres mesures de conformité

Dans la suite du document, Apple liste les autres mesures mises en place pour l’Europe. Elle revient ainsi sur l’écran de choix du navigateur, dont nous avions expliqué le fonctionnement. Il s’agit, pour l’essentiel, d’une liste des douze navigateurs les plus utilisés (dont Safari), dans un ordre aléatoire. Avant la fin de l’année, iPadOS aura également son écran de sélection.

On reste dans les navigateurs avec la possibilité de proposer un autre moteur de rendu que WebKit. Apple évoque des « critères spécifiques » à remplir pour les éditeurs, ainsi qu’un engagement « à respecter des exigences permanentes en matière de fonctionnement, de confidentialité et de sécurité, y compris des mises à jour de sécurité opportunes pour faire face aux menaces et vulnérabilités émergentes ». Mozilla avait cependant tiré à boulet rouge sur cette capacité, car elle n’est valable que pour l’Europe. Il faudrait donc que les éditeurs maintiennent deux versions en parallèle.

Viennent ensuite les applications par défaut. Outre le navigateur, iOS 17.4 a introduit des réglages pour la boutique d’applications et de paiement sans contact. Apple évoque également l’arrivée prochaine d’un nouvel écran dans Paramètres pour rassembler tous les choix par défaut : client e-mail, messagerie, appels, filtrage des appels, navigateur, mots de passe et, curieusement, claviers. Cette nouvelle section est disponible dans l’actuelle bêta d’iOS 18.2. Au printemps 2025 (en même temps qu’Apple Intelligence en Europe ?), la société assure qu’elle ajoutera dans cette rubrique le choix des applications de navigation et de traduction.

La même mise à jour introduira aussi la possibilité de désinstaller les applications App Store, Messages, Appareil photo, Photos et Safari. Là encore, cette capacité peut être testée dans la bêta 2 d’iOS 18.2.

Apple met également en avant ses efforts en faveur de l’interopérabilité, rappelant ses 250 000 API pour les développeurs (dont plusieurs milliers ajoutées pour la conformité au DMA). Elle assure écouter les demandes des développeurs avec attention et ajouter des solutions si elles sont validées. Le processus d’examen comprend une phase initiale pour déterminer si la demande entre dans le champ du DMA (plus spécifiquement son article 6, paragraphe 7), un plan de projet provisoire, puis le développement et la publication de la solution.

Et de rappeler enfin tous les engagements pris pour les développeurs, les nombreux rapports que l’entreprise émet pour le suivi de leurs projets, les retours et analyses sur les pannes, les informations commerciales sur les achats et abonnements, etc. L’entreprise braque aussi les projecteurs sur son respect des données personnelles. « Apple met en place des règles et des mécanismes d’approbation pour s’assurer que toute utilisation de données personnelles dans le champ d’application est conforme au RGPD », affirme-t-elle.

Une première sanction liée au DMA ?

Bien que le rapport se veuille rassurant, les piques d’Apple contre le DMA sont connues et répétées. Et l’entreprise a beau mettre en avant sa conformité à une loi qu’elle estime déraisonnable, la Commission européenne pourrait ne pas être d’accord.

On savait que l’instance enquêtait sur les annonces de conformité présentées par Apple en mars dernier. Thierry Breton, alors encore en poste, l’avait clairement indiqué. Or, selon Reuters et Bloomberg, l’Europe se préparerait à infliger à la pomme ce qui serait la première sanction liée au DMA.

La Commission aurait dans le collimateur les barrières de l’entreprise à la souscription des abonnements en dehors de l’App Store. Des pratiques nommées anti-steering, sur lesquelles l’Europe avait officiellement annoncé l’ouverture d’une enquête cet été. Selon Reuters et Bloomberg, la sanction pourrait être prononcée dès ce mois de novembre. Rappelons qu’Apple a déjà été condamnée à 1,8 milliard d’euros d’amende au printemps dernier pour ces pratiques.

L’enquête aurait donc été rapide. On se souvient qu’Apple a fini par lâcher un peu de lest, notamment face à un Spotify ne décolérant pas. Le leader du streaming musical pestait depuis longtemps contre l’impossibilité d’afficher les tarifs des formules proposées ailleurs que dans l’App Store. Spotify a également tiré à boulets rouges sur la commission perçue par Apple. Pour rappel, en cas d’abonnement, elle est de 30 % la première année, puis 15 % à partir de la deuxième. Spotify, tout comme un nombre croissant d’entreprises (dont Disney très récemment), ont supprimé la possibilité de s’abonner via l’App Store pour se concentrer sur leur propre site web.

☕️ Proton Drive veut séduire les entreprises avec plusieurs nouveautés

6 novembre 2024 à 15:29

Proton vient d’annoncer plusieurs nouveautés importantes pour son service Drive de stockage à distance, y compris pour Docs.

Ce dernier reçoit ainsi un « mode suggestion chiffré de bout en bout », qui permet notamment aux utilisateurs d’un même document partagé de proposer des modifications. Le suivi de celles-ci est également assuré, de même que le contrôle des versions. Dans son communiqué, Proton met largement en avant sa sécurité face à des solutions plus connues comme Google Docs et Notion.

Les améliorations portées à Proton Drive sont clairement orientées vers les entreprises. Drive reçoit ainsi enfin une fonction de lien public, avec possibilité d’ajouter une date d’expiration. Drive reçoit également une section « Partagé avec moi » pour centraliser l’accès aux fichiers partagés par d’autres personnes.

S’il s’agit d’améliorations importantes pour Proton Drive, on remarque qu’il s’agit de fonctions proposées depuis longtemps par l’ensemble des solutions de stockage distant. Proton veut manifestement séduire les entreprises et a davantage de chances d’y arriver avec les capacités annoncées aujourd’hui.

« Avec les derniers ajouts à Proton Drive, nous établissons une nouvelle norme en matière de collaboration sécurisée », assure ainsi Anant Vijay Singh, chef produit Proton Drive :

« Le mode Suggestion de Proton Docs, la première fonctionnalité d’édition collaborative chiffrée de bout en bout au monde, est spécialement conçu pour les utilisateurs professionnels afin de protéger les informations et documents sensibles. Cet engagement en faveur d’une collaboration sécurisée est au cœur de notre mission : garantir une confidentialité totale lors de l’édition de documents, si sécurisée que même Proton ne peut pas accéder à ces données. Ce niveau de confidentialité et de sécurité est inégalé par les grandes entreprises technologiques ».

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