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IA : Meta et Spotify fustigent l’Europe et sa « structure réglementaire fragmentée »

20 septembre 2024 à 14:35
Il y a la bonne Europe et la mauvaise Europe
IA : Meta et Spotify fustigent l’Europe et sa « structure réglementaire fragmentée »

Dans une lettre ouverte, des dizaines d’entreprises, menées par Meta, ont lancé une charge contre l’Union européenne. Dans ce plaidoyer, elles réclament un cadre juridique clair pour ne pas entraver l’innovation. Meta, à la tête de la colonne, oppose régulation et innovation, dans une ambiance tendue entre l’Europe et les grandes sociétés américaines.

La lettre, publiée hier, réunit un lot d’entreprises, d’institutions diverses et de chercheurs. On y retrouve ainsi Nabla, CampusAI, SAP, Spotify, Criteo, Kornia AI, Essilor Luxottica, Bineric AI, Prada, Pirelli, ou encore les universités de Milan et de Harvard.

Le groupe, mené par Meta et Spotify – régulièrement associées dans le domaine de l’intelligence artificielle – dit craindre que l’Europe rate le coche de l’intelligence artificielle, laisse filer des milliards d’euros d’investissements et accentue son retard technologique.

Une Europe « moins compétitive et moins innovante »

« La réalité est que l’Europe est devenue moins compétitive et moins innovante par rapport à d’autres régions et qu’elle risque maintenant de prendre encore plus de retard dans l’ère de l’IA en raison de décisions réglementaires incohérentes », déclarent-ils. Pourquoi ? À cause de « l’absence de règles cohérentes ».

En conséquence, l’Europe pourrait selon les signataires « passer à côté de deux pierres angulaires de l’innovation en matière d’IA » : l’évolution des modèles ouverts et les modèles multimodaux. « La différence entre les modèles textuels et les modèles multimodaux est comparable à la différence entre un seul sens et les cinq sens », affirme la lettre ouverte. Un seul exemple est donné : Llama, « modèle ouvert d’avant-garde », développé par Meta.

Or, ces modèles peuvent aussi bien stimuler la recherche scientifique et la productivité qu’ajouter des « centaines de milliards d’euros à l’économie européenne ». Les auteurs en veulent pour preuve les améliorations permises dans la recherche médicale et la préservation des langues. La lettre mentionne des exemples provenant de HuggingFace, qui n’est pas signataire de la lettre ouverte.

Sans ces modèles et les outils qui les accompagnent, « le développement de l’IA se fera ailleurs, privant les Européens des avancées technologiques dont bénéficient les États-Unis, la Chine et l’Inde », prévient la lettre.

Éléments de langage

Toujours selon les signataires, la grande force de l’Union européenne dans le domaine réside dans son marché unique et son « corpus réglementaire commun Mais la prise de décision réglementaire serait, « devenue fragmentée et imprévisible, tandis que les interventions des autorités européennes de protection des données ont créé une énorme incertitude quant aux types de données qui peuvent être utilisées pour former des modèles d’IA ».

Le risque ? Multiple selon la lettre. D’abord, selon des études non citées, l’IA générative pourrait accroitre le PIB mondial de 10 %. Les citoyens européens pourraient « être privés de cette croissance ». Tout ce qui touche à la prochaine génération d’IA en source ouverte, ainsi que les produits et services qui l’en découleront, ne prendraient alors pas en compte « les connaissances, la culture ou les langues européennes ».

L’Union européenne risque également de passer à côté d’autres innovations, « comme l’assistant d’IA Meta, qui est en passe de devenir l’assistant d’IA le plus utilisé au monde d’ici à la fin de l’année ». Une menace à peine voilée. Yann LeCun, qui dirige la recherche en IA chez Meta, l’a également pointé sur X. Parlant de Llama, il a indiqué : « La prochaine version sera multimodale et comprendra les informations visuelles. Cependant, Meta ne diffusera pas cette version dans l’UE en raison de restrictions réglementaires concernant l’utilisation de contenus affichés publiquement par des utilisateurs de l’UE ».

Aussi, les signataires espèrent que les régulateurs européens se reprendront. « Nous avons besoin de décisions harmonisées, cohérentes, rapides et claires dans le cadre des règlements de l’UE sur les données, qui permettent d’utiliser les données européennes dans la formation à l’IA au profit des Européens », ajoutent-ils, projetant un éclairage plus cru sur leurs intentions.

Une opposition franche entre innovation et régulation

La lettre est problématique à plus d’un titre. Elle ambitionne de faire craindre l’immense opportunité ratée d’investissements capables de mettre l’Europe au même niveau que les États-Unis, la Chine ou l’Inde. Elle brosse un portrait mortifère : l’Union européenne est en train de rater sa chance, à cause de régulations trop lourdes. Un bourbier dans lequel se débattraient les entreprises, qui cherchent à innover et à faire bénéficier les citoyens européens de ces nouvelles technologies. Curieusement d’ailleurs, l’AI Act n’est jamais évoqué.

Cette lettre ouverte, qui semble essentiellement avoir été écrite par Meta, n’est pas sans rappeler les communications d’Apple contre le DMA. L’émotion et la crainte plutôt que des données et statistiques précises. Des éléments de langage souvent efficaces, mais qui masquent mal les ambitions d’une grande entreprise américaine face à l’Europe. Apple a par exemple déclaré que le retard de son bouquet de fonctions en IA en Europe était dû à sa législation.

Qu’il s’agisse de Meta, Microsoft, Apple, Amazon ou Google, la course à l’IA est devenu le mètre-étalon du progrès technologique. Même si Apple n’a pris le train qu’avec beaucoup de retard – et s’est retrouvée en partie coincée par le manque de mémoire vive dans ses produits – elle est, comme les autres, lancée dans une vaste course. Or, toutes ces entreprises sont très friandes de données et le réservoir européen leur est en grande partie fermé, notamment à cause du RGPD.

Meta a fait l’expérience de ce règlement, puisqu’elle a été condamnée plusieurs fois pour l’avoir enfreint : 390 millions d’euros en janvier 2023, 1,2 milliard d’euros quatre mois plus tard. L’entreprise de Mark Zuckerberg n’apprécie sans doute pas non plus le DMA, puisque ses formules « payer ou accepter » sont incompatibles aussi bien avec la loi sur les marchés numériques qu’avec le RGPD. Meta a également été forcée de mettre en pause son projet d’entrainer ses IA avec les données de ses utilisateurs européens.

Les compères Meta et Spotify

Il n’est pas surprenant de voir Meta et Spotify main dans la main dans cette lettre ouverte. Les entreprises sont très proches sur les questions d’intelligence artificielle depuis plusieurs années.

L’arrivée de cette lettre ouverte n’est d’ailleurs pas une surprise. Le 23 aout, Spotify et Meta avaient publié un communiqué allant déjà dans ce sens. Tous les éléments de langage étaient déjà en place. Mark Zuckerberg et Daniel Ek (CEO de Spotify) expliquaient ainsi pourquoi, selon eux, l’Europe devait adopter l’IA open source : « elle risque de prendre du retard en raison d’une réglementation incohérente et complexe ».

On retrouvait également la « structure réglementaire fragmentée », « des réglementations qui se chevauchent » et « des conseils incohérents sur la manière de s’y conformer ». Spotify allait jusqu’à évoquer une « aversion au risque » pour caractériser l’attitude européenne.

Un discours cohérent, mais double. Car les deux chefs d’entreprise se sont rejoints dans un autre domaine : leur guerre commune contre Apple. Et quand la firme de Cupertino a commencé à se plaindre du cadre européen et à présenter ses adaptations, Daniel Ek et Mark Zuckerberg ont critiqué son attitude face au DMA et sa « mauvaise foi », notamment les conditions financières proposées. Spotify, très impliquée auprès de la Commission européenne pour tout ce qui touche à Apple, n’hésitait alors pas à qualifier « d’extorsion » les propositions de la pomme.

Aucun problème en Europe ?

Au vu des éléments abordés par Spotify, il n’est pas impossible que le géant suédois du streaming veuille tout simplement utiliser les modèles multimodaux de Meta pour ses propres besoins. Une alliance technologique qui lui permettrait de garder sa première place, les recommandations musicales étant un facteur clé de fidélisation.

Pour autant, si toutes ces communications semblent aller surtout dans le sens de Meta, les problèmes pointés sont-ils illusoires ? Pas tout à fait. D’un côté, le RGPD pose différents problèmes depuis son adoption, car il existe des différences d’interprétation en fonction des pays membres. L’harmonisation n’est pas totale. De l’autre, un DMA encore jeune et une Europe soucieuse de montrer qu’elle a désormais suffisamment d’outils pour imposer ses propres volontés.

Rien n’empêche Meta et Spotify de pointer les carences observées dans le cadre juridique européen, mais les deux entreprises sont plus silencieuses quand il est à leur avantage.

IA : Meta et Spotify fustigent l’Europe et sa « structure réglementaire fragmentée »

20 septembre 2024 à 14:35
Il y a la bonne Europe et la mauvaise Europe
IA : Meta et Spotify fustigent l’Europe et sa « structure réglementaire fragmentée »

Dans une lettre ouverte, des dizaines d’entreprises, menées par Meta, ont lancé une charge contre l’Union européenne. Dans ce plaidoyer, elles réclament un cadre juridique clair pour ne pas entraver l’innovation. Meta, à la tête de la colonne, oppose régulation et innovation, dans une ambiance tendue entre l’Europe et les grandes sociétés américaines.

La lettre, publiée hier, réunit un lot d’entreprises, d’institutions diverses et de chercheurs. On y retrouve ainsi Nabla, CampusAI, SAP, Spotify, Criteo, Kornia AI, Essilor Luxottica, Bineric AI, Prada, Pirelli, ou encore les universités de Milan et de Harvard.

Le groupe, mené par Meta et Spotify – régulièrement associées dans le domaine de l’intelligence artificielle – dit craindre que l’Europe rate le coche de l’intelligence artificielle, laisse filer des milliards d’euros d’investissements et accentue son retard technologique.

Une Europe « moins compétitive et moins innovante »

« La réalité est que l’Europe est devenue moins compétitive et moins innovante par rapport à d’autres régions et qu’elle risque maintenant de prendre encore plus de retard dans l’ère de l’IA en raison de décisions réglementaires incohérentes », déclarent-ils. Pourquoi ? À cause de « l’absence de règles cohérentes ».

En conséquence, l’Europe pourrait selon les signataires « passer à côté de deux pierres angulaires de l’innovation en matière d’IA » : l’évolution des modèles ouverts et les modèles multimodaux. « La différence entre les modèles textuels et les modèles multimodaux est comparable à la différence entre un seul sens et les cinq sens », affirme la lettre ouverte. Un seul exemple est donné : Llama, « modèle ouvert d’avant-garde », développé par Meta.

Or, ces modèles peuvent aussi bien stimuler la recherche scientifique et la productivité qu’ajouter des « centaines de milliards d’euros à l’économie européenne ». Les auteurs en veulent pour preuve les améliorations permises dans la recherche médicale et la préservation des langues. La lettre mentionne des exemples provenant de HuggingFace, qui n’est pas signataire de la lettre ouverte.

Sans ces modèles et les outils qui les accompagnent, « le développement de l’IA se fera ailleurs, privant les Européens des avancées technologiques dont bénéficient les États-Unis, la Chine et l’Inde », prévient la lettre.

Éléments de langage

Toujours selon les signataires, la grande force de l’Union européenne dans le domaine réside dans son marché unique et son « corpus réglementaire commun Mais la prise de décision réglementaire serait, « devenue fragmentée et imprévisible, tandis que les interventions des autorités européennes de protection des données ont créé une énorme incertitude quant aux types de données qui peuvent être utilisées pour former des modèles d’IA ».

Le risque ? Multiple selon la lettre. D’abord, selon des études non citées, l’IA générative pourrait accroitre le PIB mondial de 10 %. Les citoyens européens pourraient « être privés de cette croissance ». Tout ce qui touche à la prochaine génération d’IA en source ouverte, ainsi que les produits et services qui l’en découleront, ne prendraient alors pas en compte « les connaissances, la culture ou les langues européennes ».

L’Union européenne risque également de passer à côté d’autres innovations, « comme l’assistant d’IA Meta, qui est en passe de devenir l’assistant d’IA le plus utilisé au monde d’ici à la fin de l’année ». Une menace à peine voilée. Yann LeCun, qui dirige la recherche en IA chez Meta, l’a également pointé sur X. Parlant de Llama, il a indiqué : « La prochaine version sera multimodale et comprendra les informations visuelles. Cependant, Meta ne diffusera pas cette version dans l’UE en raison de restrictions réglementaires concernant l’utilisation de contenus affichés publiquement par des utilisateurs de l’UE ».

Aussi, les signataires espèrent que les régulateurs européens se reprendront. « Nous avons besoin de décisions harmonisées, cohérentes, rapides et claires dans le cadre des règlements de l’UE sur les données, qui permettent d’utiliser les données européennes dans la formation à l’IA au profit des Européens », ajoutent-ils, projetant un éclairage plus cru sur leurs intentions.

Une opposition franche entre innovation et régulation

La lettre est problématique à plus d’un titre. Elle ambitionne de faire craindre l’immense opportunité ratée d’investissements capables de mettre l’Europe au même niveau que les États-Unis, la Chine ou l’Inde. Elle brosse un portrait mortifère : l’Union européenne est en train de rater sa chance, à cause de régulations trop lourdes. Un bourbier dans lequel se débattraient les entreprises, qui cherchent à innover et à faire bénéficier les citoyens européens de ces nouvelles technologies. Curieusement d’ailleurs, l’AI Act n’est jamais évoqué.

Cette lettre ouverte, qui semble essentiellement avoir été écrite par Meta, n’est pas sans rappeler les communications d’Apple contre le DMA. L’émotion et la crainte plutôt que des données et statistiques précises. Des éléments de langage souvent efficaces, mais qui masquent mal les ambitions d’une grande entreprise américaine face à l’Europe. Apple a par exemple déclaré que le retard de son bouquet de fonctions en IA en Europe était dû à sa législation.

Qu’il s’agisse de Meta, Microsoft, Apple, Amazon ou Google, la course à l’IA est devenu le mètre-étalon du progrès technologique. Même si Apple n’a pris le train qu’avec beaucoup de retard – et s’est retrouvée en partie coincée par le manque de mémoire vive dans ses produits – elle est, comme les autres, lancée dans une vaste course. Or, toutes ces entreprises sont très friandes de données et le réservoir européen leur est en grande partie fermé, notamment à cause du RGPD.

Meta a fait l’expérience de ce règlement, puisqu’elle a été condamnée plusieurs fois pour l’avoir enfreint : 390 millions d’euros en janvier 2023, 1,2 milliard d’euros quatre mois plus tard. L’entreprise de Mark Zuckerberg n’apprécie sans doute pas non plus le DMA, puisque ses formules « payer ou accepter » sont incompatibles aussi bien avec la loi sur les marchés numériques qu’avec le RGPD. Meta a également été forcée de mettre en pause son projet d’entrainer ses IA avec les données de ses utilisateurs européens.

Les compères Meta et Spotify

Il n’est pas surprenant de voir Meta et Spotify main dans la main dans cette lettre ouverte. Les entreprises sont très proches sur les questions d’intelligence artificielle depuis plusieurs années.

L’arrivée de cette lettre ouverte n’est d’ailleurs pas une surprise. Le 23 aout, Spotify et Meta avaient publié un communiqué allant déjà dans ce sens. Tous les éléments de langage étaient déjà en place. Mark Zuckerberg et Daniel Ek (CEO de Spotify) expliquaient ainsi pourquoi, selon eux, l’Europe devait adopter l’IA open source : « elle risque de prendre du retard en raison d’une réglementation incohérente et complexe ».

On retrouvait également la « structure réglementaire fragmentée », « des réglementations qui se chevauchent » et « des conseils incohérents sur la manière de s’y conformer ». Spotify allait jusqu’à évoquer une « aversion au risque » pour caractériser l’attitude européenne.

Un discours cohérent, mais double. Car les deux chefs d’entreprise se sont rejoints dans un autre domaine : leur guerre commune contre Apple. Et quand la firme de Cupertino a commencé à se plaindre du cadre européen et à présenter ses adaptations, Daniel Ek et Mark Zuckerberg ont critiqué son attitude face au DMA et sa « mauvaise foi », notamment les conditions financières proposées. Spotify, très impliquée auprès de la Commission européenne pour tout ce qui touche à Apple, n’hésitait alors pas à qualifier « d’extorsion » les propositions de la pomme.

Aucun problème en Europe ?

Au vu des éléments abordés par Spotify, il n’est pas impossible que le géant suédois du streaming veuille tout simplement utiliser les modèles multimodaux de Meta pour ses propres besoins. Une alliance technologique qui lui permettrait de garder sa première place, les recommandations musicales étant un facteur clé de fidélisation.

Pour autant, si toutes ces communications semblent aller surtout dans le sens de Meta, les problèmes pointés sont-ils illusoires ? Pas tout à fait. D’un côté, le RGPD pose différents problèmes depuis son adoption, car il existe des différences d’interprétation en fonction des pays membres. L’harmonisation n’est pas totale. De l’autre, un DMA encore jeune et une Europe soucieuse de montrer qu’elle a désormais suffisamment d’outils pour imposer ses propres volontés.

Rien n’empêche Meta et Spotify de pointer les carences observées dans le cadre juridique européen, mais les deux entreprises sont plus silencieuses quand il est à leur avantage.

☕️ Google synchronise enfin les clés d’accès (passkeys) sur tous les appareils

20 septembre 2024 à 08:00

La gestion des clés d’accès est un élément crucial de leur succès. Devant à terme remplacer les mots de passe, elles sont considérées comme plus sécurisées et plus simples à utiliser. Mais leur disponibilité est un point essentiel et toutes les questions ne sont pas encore réglées, notamment tout ce qui touche à leur passation d’un éditeur à un autre.

Chez Google, on se décide enfin à les synchroniser sur l’ensemble des appareils à travers Chrome. Le navigateur gère en effet les clés d’accès depuis longtemps, mais on ne pouvait les enregistrer dans le Gestionnaire de mots de passe que sur Android.

L’ajout de clés d’accès peut maintenant se faire depuis Windows, macOS, Linux et Android. ChromeOS est également compatible, mais seulement en bêta pour l’instant. Dès qu’une clé a été entrée, le gestionnaire la synchronise aux autres appareils.

Enfin, Google ajoute un code PIN pour protéger le Gestionnaire de mots de passe dans Chrome, sur toutes les plateformes. Sur Android, l’identification biométrique reste privilégiée.

☕️ Sur Linux, Vivaldi sera aussi distribué en Snap

20 septembre 2024 à 07:09

Jon von Tetzchner, fondateur et CEO de l’entreprise, annonce dans un billet que le navigateur sera dorénavant distribué sous forme de paquet snap, en plus de ceux existant en DEB et RPM.

« Linux a toujours été un écosystème diversifié, avec de nombreuses distributions répondant à différents besoins, préférences et cas d’utilisation. Cependant, cette diversité s’accompagne souvent du défi d’assurer la compatibilité des logiciels et la facilité d’installation entre les différentes distributions. C’est là que Snap intervient », explique von Tetzchner.

Le fondateur, ancien d’Opera, rappelle que les snap s’exécutent en environnement bac à sable, apportant une couche supplémentaire de sécurité. Mais ce qui intéresse Vivaldi, c’est surtout qu’une fois le snap créé, il peut être distribué tel quel à toutes les distributions prenant le format en charge, Ubuntu en tête. Vivaldi a d’ailleurs intégré le dépôt principal Snapcraft.io.

Les utilisateurs ont-ils intérêt à passer par ce nouveau paquet ? Question de choix personnel, car les fonctions sont les mêmes. Le format snap est pratique, mais est contesté.

Des distributions comme Linux Mint, bien que basées sur Ubuntu, n’intègrent pas le support et ne permettent même pas de l’installer facilement. Mozilla, après avoir distribué Firefox en snap pendant des années, a provoqué une vague de soulagement en proposant aussi un paquet DEB.

☕️ Google synchronise enfin les clés d’accès (passkeys) sur tous les appareils

20 septembre 2024 à 08:00

La gestion des clés d’accès est un élément crucial de leur succès. Devant à terme remplacer les mots de passe, elles sont considérées comme plus sécurisées et plus simples à utiliser. Mais leur disponibilité est un point essentiel et toutes les questions ne sont pas encore réglées, notamment tout ce qui touche à leur passation d’un éditeur à un autre.

Chez Google, on se décide enfin à les synchroniser sur l’ensemble des appareils à travers Chrome. Le navigateur gère en effet les clés d’accès depuis longtemps, mais on ne pouvait les enregistrer dans le Gestionnaire de mots de passe que sur Android.

L’ajout de clés d’accès peut maintenant se faire depuis Windows, macOS, Linux et Android. ChromeOS est également compatible, mais seulement en bêta pour l’instant. Dès qu’une clé a été entrée, le gestionnaire la synchronise aux autres appareils.

Enfin, Google ajoute un code PIN pour protéger le Gestionnaire de mots de passe dans Chrome, sur toutes les plateformes. Sur Android, l’identification biométrique reste privilégiée.

☕️ Sur Linux, Vivaldi sera aussi distribué en Snap

20 septembre 2024 à 07:09

Jon von Tetzchner, fondateur et CEO de l’entreprise, annonce dans un billet que le navigateur sera dorénavant distribué sous forme de paquet snap, en plus de ceux existant en DEB et RPM.

« Linux a toujours été un écosystème diversifié, avec de nombreuses distributions répondant à différents besoins, préférences et cas d’utilisation. Cependant, cette diversité s’accompagne souvent du défi d’assurer la compatibilité des logiciels et la facilité d’installation entre les différentes distributions. C’est là que Snap intervient », explique von Tetzchner.

Le fondateur, ancien d’Opera, rappelle que les snap s’exécutent en environnement bac à sable, apportant une couche supplémentaire de sécurité. Mais ce qui intéresse Vivaldi, c’est surtout qu’une fois le snap créé, il peut être distribué tel quel à toutes les distributions prenant le format en charge, Ubuntu en tête. Vivaldi a d’ailleurs intégré le dépôt principal Snapcraft.io.

Les utilisateurs ont-ils intérêt à passer par ce nouveau paquet ? Question de choix personnel, car les fonctions sont les mêmes. Le format snap est pratique, mais est contesté.

Des distributions comme Linux Mint, bien que basées sur Ubuntu, n’intègrent pas le support et ne permettent même pas de l’installer facilement. Mozilla, après avoir distribué Firefox en snap pendant des années, a provoqué une vague de soulagement en proposant aussi un paquet DEB.

Hier — 19 septembre 2024Flux principal

☕️ DMA : l’Europe veut guider Apple vers une meilleure interopérabilité

19 septembre 2024 à 14:39

Décidément, la Commission européenne a du travail avec Apple. Dans un récent communiqué, elle annonce l’ouverture de deux procédures de spécification, en vue « d’aider Apple à se conformer à ses obligations en matière d’interopérabilité », en vertu du DMA.

L’article 8, paragraphe 2 de la loi sur les marchés numériques permet à la Commission de préciser les mesures qu’un contrôleur d’accès (« gatekeeper ») doit appliquer pour « assurer le respect effectif des obligations substantielles du DMA ». En l’occurrence, la Commission veut aider Apple à mettre en œuvre certains changements liés à l’interopérabilité d’iOS et iPadOS.

La première procédure porte sur la connectivité d’iOS, plus spécifiquement les caractéristiques et fonctionnalités utilisées « pour et par les appareils connectés ». Ces derniers comprennent les montres connectées, les écouteurs et autres casques de réalité virtuelle. La Commission compte donc intervenir pour préciser un certain nombre de points, notamment tout ce qui touche aux notifications, à l’appairage des produits et leur connectivité.

L’autre procédure « porte sur le processus mis en place par Apple pour traiter les demandes d’interopérabilité soumises par les développeurs et les tiers pour iOS et iPadOS ». La Commission veut s’assurer que ce processus est « transparent, rapide et équitable ». Objectif : que les développeurs concernés sachent où ils mettent les pieds.

La Commission se donne six mois pour préparer ses observations et instructions. Au terme de ce délai, elle publiera un rapport préliminaire pour exposer ses conclusions et mesures envisagées, afin que les tiers concernés puissent faire remonter leurs observations.

« Aujourd’hui, c’est la première fois que nous utilisons les procédures de spécification dans le cadre du DMA pour guider Apple vers le respect effectif de ses obligations en matière d’interopérabilité par le biais d’un dialogue constructif », a indiqué Margrethe Vestager, commissaire chargée de la concurrence. « Ce processus apportera de la clarté aux développeurs, aux tiers et à Apple ».

☕️ DMA : l’Europe veut guider Apple vers une meilleure interopérabilité

19 septembre 2024 à 14:39

Décidément, la Commission européenne a du travail avec Apple. Dans un récent communiqué, elle annonce l’ouverture de deux procédures de spécification, en vue « d’aider Apple à se conformer à ses obligations en matière d’interopérabilité », en vertu du DMA.

L’article 8, paragraphe 2 de la loi sur les marchés numériques permet à la Commission de préciser les mesures qu’un contrôleur d’accès (« gatekeeper ») doit appliquer pour « assurer le respect effectif des obligations substantielles du DMA ». En l’occurrence, la Commission veut aider Apple à mettre en œuvre certains changements liés à l’interopérabilité d’iOS et iPadOS.

La première procédure porte sur la connectivité d’iOS, plus spécifiquement les caractéristiques et fonctionnalités utilisées « pour et par les appareils connectés ». Ces derniers comprennent les montres connectées, les écouteurs et autres casques de réalité virtuelle. La Commission compte donc intervenir pour préciser un certain nombre de points, notamment tout ce qui touche aux notifications, à l’appairage des produits et leur connectivité.

L’autre procédure « porte sur le processus mis en place par Apple pour traiter les demandes d’interopérabilité soumises par les développeurs et les tiers pour iOS et iPadOS ». La Commission veut s’assurer que ce processus est « transparent, rapide et équitable ». Objectif : que les développeurs concernés sachent où ils mettent les pieds.

La Commission se donne six mois pour préparer ses observations et instructions. Au terme de ce délai, elle publiera un rapport préliminaire pour exposer ses conclusions et mesures envisagées, afin que les tiers concernés puissent faire remonter leurs observations.

« Aujourd’hui, c’est la première fois que nous utilisons les procédures de spécification dans le cadre du DMA pour guider Apple vers le respect effectif de ses obligations en matière d’interopérabilité par le biais d’un dialogue constructif », a indiqué Margrethe Vestager, commissaire chargée de la concurrence. « Ce processus apportera de la clarté aux développeurs, aux tiers et à Apple ».

Fedora 41 bêta : une version riche en évolutions techniques et désormais sans X11

19 septembre 2024 à 13:53
Chapeau bas
Fedora 41 bêta : une version riche en évolutions techniques et désormais sans X11

La bêta de Fedora 41 est disponible au téléchargement. Elle comporte d’importants changements sous le capot, en plus du nouveau noyau 6.11 et d’un GNOME 47 qu’elle sera la première à utiliser. Outre une modernisation générale des paquets et la disponibilité de DNF 5, Fedora 41 introduit un nouveau Spin (variante) basé sur Mir et nommé Miracle.

L’arrivée d’une nouvelle Fedora est toujours un « évènement ». Il s’agit du laboratoire à ciel ouvert de Red Hat et la distribution Linux est souvent la première à adopter les technologies sur lesquelles travaille l’éditeur. Longtemps avant tout le monde, dès Fedora 25 (en 2016), le serveur d’affichage Wayland a ainsi été adopté par défaut. L’arrivée d’une nouvelle version est donc toujours à suivre de près, car elle permet d’observer les grandes tendances technologiques dans Linux, du moins pour la plupart des distributions, y compris Ubuntu.

Fedora 41 n’échappe pas à la règle. Après une mouture 40 relativement sage, la nouvelle propose de nombreux changements, la plupart importants et sous le capot. Nous allons surtout nous attarder sur la version Workstation, basée sur GNOME.

Un noyau 6.11 rouillé

Première évolution notable, le noyau 6.11, sorti il y a quelques jours à peine. La plupart des améliorations concernent le support matériel. On y trouve par exemple la prise en charge des puces Bluetooth/WLAN pour les plateformes Qualcomm, un nouveau type de mappage permettant au noyau de supprimer des pages à la volée quand la pression sur la mémoire se fait trop forte, le support du hotplug pour le processeur virtuel sur les systèmes ACPI AArch64, la gestion du CCPC (Collaborative Processor Performance Control) rapide dans le pilote amd-pstate cpufreq, etc.

Le noyau Linux 6.11 introduit également plusieurs nouveautés liées au langage Rust, dont l’inclusion provoque des remous chez les développeurs. Linus Torvalds s’est d’ailleurs récemment exprimé à ce sujet. On y trouve ainsi l’ajout d’une version minimale de la chaine d’outils, le support des pilotes de blocs écrits en Rust, ainsi que des abstractions Rust pour le chargement de microprogrammes.

GNOME 47 et ses multiples changements

Autre grosse évolution apportée par Fedora 41, GNOME 47, dont la version finale est sortie hier. Nommée « Denver », elle présente une longue liste de nouveautés. La personnalisation de la couleur d’accentuation est ainsi enfin gérée dans l’environnement, avec une présentation rappelant largement ce qu’Ubuntu permet depuis longtemps.


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☕️ iOS 18 : un drôle de plantage pour Messages

19 septembre 2024 à 08:31
iOS 18 : un drôle de plantage pour Messages

C’est un drôle de bug, aussi spécifique que désagréable quand il intervient. Sur iOS 18, il est en effet possible de faire planter l’application Messages quand, dans une conversation de groupe, une personne partage un cadran d’Apple Watch. Dès qu’une autre personne cherche à répondre directement à ce message, l’application plante.

Non seulement ce plantage intervient pour la personne ayant répondu au partage du cadran, mais elle le fait chez tous les participants de la conversation.

Un bug d’autant plus pénible que pour l’instant, la seule méthode pour ne plus y avoir à faire est de redémarrer l’appareil, ouvrir Messages et supprimer la conversation. Une solution loin d’être idéale, puisque cela signifie la perte de toutes les informations, photos et vidéos qui avaient été éventuellement partagées.

9to5mac, qui rapporte le problème, indique que le problème est en partie présent sur les dernières bêtas d’iOS/iPadOS 18.1 et macOS 15.1. Il s’agit donc d’un problème qu’Apple n’avait pas encore vu. La firme ne s’est pas exprimée sur le sujet, mais on imagine qu’un correctif devrait rapidement arriver.

☕️ Sur Discord, les appels audio et vidéo passent au chiffrement de bout en bout

19 septembre 2024 à 08:02

La plateforme d’échange a annoncé mardi soir un changement important dans ses communications audio et vidéo : elles sont désormais chiffrées de bout en bout. Cette nouveauté est en cours de déploiement.

« Aujourd’hui, nous allons commencer à migrer la voix et la vidéo dans les DM, les DM de groupe, les canaux vocaux et les flux Go Live pour utiliser l’E2EE [End-to-End Encryption, ndlr]. Vous pourrez confirmer que les appels sont chiffrés de bout en bout et procéder à la vérification des autres participants à ces appels », explique Discord.

La société a développé un protocole spécifique. Nommé DAVE, elle en a publié le livre blanc sur GitHub, de même que les bibliothèques ayant servi à l’implémentation. Ces dernières sont d’ailleurs sous licence MIT, question de transparence selon Discord.

L’entreprise dit également s’être appuyée sur les audits réalisés par la société de sécurité indépendante Trail of Bits. Elle publie d’ailleurs leurs résultats pour l’examen de la conception et de sa mise en œuvre. Discord explique nombre de ses choix techniques, notamment l’utilisation du standard Messaging Layer Security (MLS).

S’agit-il d’une étape vers un chiffrement de bout en bout pour l’intégralité de la plateforme ? Non, indique Discord, pour des raisons de modération. Les conversations textuelles sur les salons ou par messagerie directe resteront sur leur chiffrement classique.

« La sécurité est indissociable de notre produit et de nos politiques. Alors que l’audio et la vidéo seront chiffrés de bout en bout, les messages sur Discord continueront à suivre notre approche de modération du contenu », indique Discord.

☕️ La suite iWork mise à jour pour profiter des nouveautés d’iOS 18 et macOS Sequoia

19 septembre 2024 à 06:46

Chaque fois qu’Apple publie de nouvelles versions de ses plateformes à l’automne, elle enchaine avec des mises à jour significatives pour iWork, sa suite bureautique. La version 14.2 suit ainsi l’arrivée d’iOS 18 et macOS Sequoia, avec souvent des apports spécifiques.

Sur iOS 18 (et donc iPadOS 18) par exemple, Pages apporte un nouveau navigateur de documents, décrit comme plus simple à manipuler. Pour les autres versions, on peut pincer l’Apple Pencil Pro « pour changer rapidement d’outil, d’épaisseur de trait et de couleur ». Sur macOS, Pages 14.2 n’apporte que des correctifs et des améliorations de performances.

Pour Keynote, c’est un peu plus copieux. Sur iOS 18 et macOS Sequoia, les images et vidéos HDR s’affichent avec une plus grande plage dynamique. On retrouve le nouveau navigateur de documents, le nouveau geste pour le Pencil Pro ainsi que des corrections de bugs. On note l’arrivée d’un geste « Toucher deux fois » l’Apple Watch pour passer à la diapositive suivante (requiert watchOS 11). Sur Sequoia, on peut lancer un diaporama pendant un appel FaceTime pour partager automatiquement la fenêtre de présentation.

Quant au tableur Numbers, il gagne les mêmes nouveautés générales déjà vues, à savoir le nouveau navigateur de documents, le geste du Pencil Pro, des corrections de bugs et des améliorations de performances.

Ces mises à jour sont disponibles dans l’App Store, que ce soit sur iOS/iPadOS ou macOS.

☕️ iOS 18 : un drôle de plantage pour Messages

19 septembre 2024 à 08:31
iOS 18 : un drôle de plantage pour Messages

C’est un drôle de bug, aussi spécifique que désagréable quand il intervient. Sur iOS 18, il est en effet possible de faire planter l’application Messages quand, dans une conversation de groupe, une personne partage un cadran d’Apple Watch. Dès qu’une autre personne cherche à répondre directement à ce message, l’application plante.

Non seulement ce plantage intervient pour la personne ayant répondu au partage du cadran, mais elle le fait chez tous les participants de la conversation.

Un bug d’autant plus pénible que pour l’instant, la seule méthode pour ne plus y avoir à faire est de redémarrer l’appareil, ouvrir Messages et supprimer la conversation. Une solution loin d’être idéale, puisque cela signifie la perte de toutes les informations, photos et vidéos qui avaient été éventuellement partagées.

9to5mac, qui rapporte le problème, indique que le problème est en partie présent sur les dernières bêtas d’iOS/iPadOS 18.1 et macOS 15.1. Il s’agit donc d’un problème qu’Apple n’avait pas encore vu. La firme ne s’est pas exprimée sur le sujet, mais on imagine qu’un correctif devrait rapidement arriver.

☕️ Sur Discord, les appels audio et vidéo passent au chiffrement de bout en bout

19 septembre 2024 à 08:02

La plateforme d’échange a annoncé mardi soir un changement important dans ses communications audio et vidéo : elles sont désormais chiffrées de bout en bout. Cette nouveauté est en cours de déploiement.

« Aujourd’hui, nous allons commencer à migrer la voix et la vidéo dans les DM, les DM de groupe, les canaux vocaux et les flux Go Live pour utiliser l’E2EE [End-to-End Encryption, ndlr]. Vous pourrez confirmer que les appels sont chiffrés de bout en bout et procéder à la vérification des autres participants à ces appels », explique Discord.

La société a développé un protocole spécifique. Nommé DAVE, elle en a publié le livre blanc sur GitHub, de même que les bibliothèques ayant servi à l’implémentation. Ces dernières sont d’ailleurs sous licence MIT, question de transparence selon Discord.

L’entreprise dit également s’être appuyée sur les audits réalisés par la société de sécurité indépendante Trail of Bits. Elle publie d’ailleurs leurs résultats pour l’examen de la conception et de sa mise en œuvre. Discord explique nombre de ses choix techniques, notamment l’utilisation du standard Messaging Layer Security (MLS).

S’agit-il d’une étape vers un chiffrement de bout en bout pour l’intégralité de la plateforme ? Non, indique Discord, pour des raisons de modération. Les conversations textuelles sur les salons ou par messagerie directe resteront sur leur chiffrement classique.

« La sécurité est indissociable de notre produit et de nos politiques. Alors que l’audio et la vidéo seront chiffrés de bout en bout, les messages sur Discord continueront à suivre notre approche de modération du contenu », indique Discord.

☕️ La suite iWork mise à jour pour profiter des nouveautés d’iOS 18 et macOS Sequoia

19 septembre 2024 à 06:46

Chaque fois qu’Apple publie de nouvelles versions de ses plateformes à l’automne, elle enchaine avec des mises à jour significatives pour iWork, sa suite bureautique. La version 14.2 suit ainsi l’arrivée d’iOS 18 et macOS Sequoia, avec souvent des apports spécifiques.

Sur iOS 18 (et donc iPadOS 18) par exemple, Pages apporte un nouveau navigateur de documents, décrit comme plus simple à manipuler. Pour les autres versions, on peut pincer l’Apple Pencil Pro « pour changer rapidement d’outil, d’épaisseur de trait et de couleur ». Sur macOS, Pages 14.2 n’apporte que des correctifs et des améliorations de performances.

Pour Keynote, c’est un peu plus copieux. Sur iOS 18 et macOS Sequoia, les images et vidéos HDR s’affichent avec une plus grande plage dynamique. On retrouve le nouveau navigateur de documents, le nouveau geste pour le Pencil Pro ainsi que des corrections de bugs. On note l’arrivée d’un geste « Toucher deux fois » l’Apple Watch pour passer à la diapositive suivante (requiert watchOS 11). Sur Sequoia, on peut lancer un diaporama pendant un appel FaceTime pour partager automatiquement la fenêtre de présentation.

Quant au tableur Numbers, il gagne les mêmes nouveautés générales déjà vues, à savoir le nouveau navigateur de documents, le geste du Pencil Pro, des corrections de bugs et des améliorations de performances.

Ces mises à jour sont disponibles dans l’App Store, que ce soit sur iOS/iPadOS ou macOS.

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Snap : nouvelles lunettes Spectacles, nouveautés IA et simplification de Snapchat

18 septembre 2024 à 12:58
Foudingue !
Snap : nouvelles lunettes Spectacles, nouveautés IA et simplification de Snapchat

Snap vient d’annoncer une série de nouveautés, dont ses nouvelles lunettes Spectacles de cinquième génération, de nouvelles capacités centrées sur l’IA, une révision du design de son application star et de nouvelles possibilités pour les créateurs de contenus.

Les nouvelles Spectacles de réalité augmentée, qui tournent sur Snap OS, pèsent 226 grammes seulement et sont équipées de deux capteurs infrarouges pour suivre les mouvements de la main. Le nouveau moteur optique a été entièrement conçu pour afficher des informations de type réalité augmentée sur les verres.

Snap vante la clarté et la netteté des images affichées, grâce à l’utilisation de la technologie LCoS (cristaux liquides sur silicium) dans les quatre projecteurs (guidage d’ondes), répartis par paire sur chaque branche. La latence d’affichage du contenu ne serait que de 13 ms et la fréquence de projection de 120 Hz. Le champ de vision n’est pas énorme, avec 46° en diagonale (contre 26,3 dans la version précédente), tandis que la résolution est de 37 pixels par degré. Point intéressant, les verres peuvent se teinter pour que le contenu soit toujours clairement visible.

Les usages restent à inventer

Ces Spectacles de cinquième génération embarquent deux SoC Snapdragon de Qualcomm, de référence inconnue. Elles sont là pour se répartir la charge des calculs et du traitement des capteurs. Pour leur refroidissement, Snap utilise des chambres à vapeur de titane. Tout cet équipement, lié au faible poids des lunettes, ne laisse que peu de place pour la batterie : l’autonomie est d’un maximum de 45 minutes seulement. Elles se rechargent via un câble USB-C et peuvent s’utiliser en continu quand elles sont branchées.

Les lunettes ne sont pas prévues pour être vendues dans le commerce auprès du grand public. Elles ne sont disponibles qu’aux développeurs, et uniquement en cas d’abonnement Lens Studio à 99 dollars par mois.

Chez The Verge, nos confrères n’ont pas semblé convaincus par l’utilisation, même si l’amélioration de la qualité d’image est significative depuis la précédente génération. Ils se demandent dans quelle mesure les développeurs pourraient s’investir dans la création de cas d’usage puisqu’il n’y a pas vraiment de marché. Evan Spiegel, CEO de Snap, estime cependant que ce type de lunettes ne deviendra réellement un marché qu’à la fin de la décennie.

Les lunettes sont compatibles avec tous les smartphones, dès lors qu’ils disposent au moins d’Android 12 ou iOS 16.

Du neuf dopé à l’IA dans Lens Studio 5.0

Puisque les nouvelles lunettes ne sont disponibles que pour les développeurs et créateurs abonnés à Lens Studio, que propose la nouvelle version 5.0 de ce dernier ? De l’IA, encore de l’IA, toujours de l’IA.

Easy Lens en est le meilleur exemple. L’outil permet de générer de nouvelles lentilles en la décrivant simplement par un prompt. Selon Snap, il est conçu pour permettre à toute personne de se lancer dans la création de lentilles, quel que soit leur niveau. Le processus a également été pensé pour le prototypage et l’expérimentation. L’outil est disponible en bêta depuis hier soir.

De nouveaux outils font en outre leur apparition dans la GenAI Suite. Celle-ci est conçue pour simplifier le travail lié à l’entrainement des données. Snap y introduit une bibliothèque d’animations, dans laquelle on peut choisir parmi plusieurs centaines de mouvements, que l’on peut assembler.

Parmi les autres outils, citons Body Morph, qui génère des personnes, costumes ou tenues en 3D à partir d’un texte ou d’une image (donc encore du prompt).

Une nouvelle interface pour Snapchat

L’application star s’apprête à recevoir une vaste simplification de son interface. Le plus gros changement est un passage de cinq onglets à seulement trois.

La nouvelle interface présente ainsi un onglet pour les messages et Stories avec les amis, un pour l’appareil photo (et ses fameux filtres, les lentilles) et un onglet « Pour Vous ». Ce dernier concentre les vidéos plein écran provenant d’éditeurs et créateurs. La Snap Map est déménagée dans le premier onglet et Spotlight dans Pour Vous. L’appareil photo reste la vue par défaut à l’ouverture de l’application.

Sans surprise, l’objectif de cette refonte est de simplifier l’utilisation de Snapchat. Ce nouveau design, d’ailleurs baptisé « Simple Snapchat », pourrait gommer la réputation de Snapchat comme application complexe à prendre en main, tant dans la répartition des informations que le maniement général de l’interface.

Il y a cependant un autre objectif. La majeure partie des gains financiers de Snap provient de la publicité qui accompagne les contenus générés par les éditeurs et créateurs. Le nouvel onglet « Pour Vous », qui les rassemble tous, est aussi conçu pour mieux mettre en avant ces contenus et inciter les utilisateurs à y passer plus de temps.

Snap ayant déjà fait face aux réactions très négatives sur de précédentes refontes, le nouveau design sera déployé très lentement. La société veut s’assurer que les retours seront pris en compte avant de généraliser davantage sa nouvelle interface.

Nouvelles fonctions IA pour les abonnés Snapchat+

L’abonnement payant Snapchat+ a été lancé l’année dernière. Disponible à 4,49 euros par mois (24,99 euros pour 6 mois ou 45,99 euros par an), il débloque divers suppléments, comme des badges de profil spécifiques, la possibilité d’épingler un profil comme Meilleur ami, du contenu supplémentaire pour les Bitmojis, des fonctions en plus pour les Stories (statistiques, envoi d’émoji personnalisé…), personnalisation des notifications et des discussions, etc.

Snap s’en sert également pour y présenter en avance ses nouvelles fonctions, notamment tout ce qui touche à l’IA. L’offre va donc être renforcée avec plusieurs nouvelles fonctions, dont My Selfie. Elle permet d’utiliser les selfies d’une personne abonnée pour générer des images dans « des poses créatives ». Peuvent également être présents les amis, à la condition qu’ils soient également abonnés.

Dans Souvenirs (qui peut stocker les photos et vidéos précédemment réalisées), l’IA peut également générer automatiquement des légendes pour accompagner les contenus. En outre, de nouveaux filtres de type réalité augmentée peuvent être appliqués.

L’assistant MyAI, alimenté par ChatGPT, reçoit aussi un petit coup de fouet. Snap le présente comme plus apte à répondre aux problématiques du quotidien. Il peut par exemple traduire du texte sur une photo, comme le menu d’un restaurant, identifier des plantes, comprendre les panneaux de stationnement, etc. Un concurrent direct de Google Lens, en somme.

Développement de la communauté et profils des jeunes utilisateurs

Tous les comptes des utilisateurs âgés de 16 et 17 ans ont désormais par défaut les paramètres de sécurité les plus élevés. Un nouveau design de profil est mis en place pour simplifier le passage d’un compte personnel à un compte public. « S’ils veulent se connecter avec leurs vrais amis, c’est personnel. Et s’ils choisissent d’atteindre un public plus large, c’est public », résume Snap.

Le profil public peut maintenant être personnalisé, par exemple en y épinglant des Snaps en haut. Les modèles permettent également de publier rapidement des contenus depuis des photos et vidéos déjà prises. L’idée, selon Snap, est ainsi de pouvoir profiter de ses vacances et de publier un récapitulatif après coup. Ces modèles sont accompagnés de musiques provenant « d’artistes de premier plan et émergents ».

Entre autres nouveautés ciblant les créateurs de contenus, il y a Réponses et Citation. Une personne peut ainsi répondre directement au Snap d’un créateur de contenu ou le commenter publiquement. Cette réponse ou ce message peut ensuite être transformé en réponse photo ou vidéo.

Snap : nouvelles lunettes Spectacles, nouveautés IA et simplification de Snapchat

18 septembre 2024 à 12:58
Foudingue !
Snap : nouvelles lunettes Spectacles, nouveautés IA et simplification de Snapchat

Snap vient d’annoncer une série de nouveautés, dont ses nouvelles lunettes Spectacles de cinquième génération, de nouvelles capacités centrées sur l’IA, une révision du design de son application star et de nouvelles possibilités pour les créateurs de contenus.

Les nouvelles Spectacles de réalité augmentée, qui tournent sur Snap OS, pèsent 226 grammes seulement et sont équipées de deux capteurs infrarouges pour suivre les mouvements de la main. Le nouveau moteur optique a été entièrement conçu pour afficher des informations de type réalité augmentée sur les verres.

Snap vante la clarté et la netteté des images affichées, grâce à l’utilisation de la technologie LCoS (cristaux liquides sur silicium) dans les quatre projecteurs (guidage d’ondes), répartis par paire sur chaque branche. La latence d’affichage du contenu ne serait que de 13 ms et la fréquence de projection de 120 Hz. Le champ de vision n’est pas énorme, avec 46° en diagonale (contre 26,3 dans la version précédente), tandis que la résolution est de 37 pixels par degré. Point intéressant, les verres peuvent se teinter pour que le contenu soit toujours clairement visible.

Les usages restent à inventer

Ces Spectacles de cinquième génération embarquent deux SoC Snapdragon de Qualcomm, de référence inconnue. Elles sont là pour se répartir la charge des calculs et du traitement des capteurs. Pour leur refroidissement, Snap utilise des chambres à vapeur de titane. Tout cet équipement, lié au faible poids des lunettes, ne laisse que peu de place pour la batterie : l’autonomie est d’un maximum de 45 minutes seulement. Elles se rechargent via un câble USB-C et peuvent s’utiliser en continu quand elles sont branchées.

Les lunettes ne sont pas prévues pour être vendues dans le commerce auprès du grand public. Elles ne sont disponibles qu’aux développeurs, et uniquement en cas d’abonnement Lens Studio à 99 dollars par mois.

Chez The Verge, nos confrères n’ont pas semblé convaincus par l’utilisation, même si l’amélioration de la qualité d’image est significative depuis la précédente génération. Ils se demandent dans quelle mesure les développeurs pourraient s’investir dans la création de cas d’usage puisqu’il n’y a pas vraiment de marché. Evan Spiegel, CEO de Snap, estime cependant que ce type de lunettes ne deviendra réellement un marché qu’à la fin de la décennie.

Les lunettes sont compatibles avec tous les smartphones, dès lors qu’ils disposent au moins d’Android 12 ou iOS 16.

Du neuf dopé à l’IA dans Lens Studio 5.0

Puisque les nouvelles lunettes ne sont disponibles que pour les développeurs et créateurs abonnés à Lens Studio, que propose la nouvelle version 5.0 de ce dernier ? De l’IA, encore de l’IA, toujours de l’IA.

Easy Lens en est le meilleur exemple. L’outil permet de générer de nouvelles lentilles en la décrivant simplement par un prompt. Selon Snap, il est conçu pour permettre à toute personne de se lancer dans la création de lentilles, quel que soit leur niveau. Le processus a également été pensé pour le prototypage et l’expérimentation. L’outil est disponible en bêta depuis hier soir.

De nouveaux outils font en outre leur apparition dans la GenAI Suite. Celle-ci est conçue pour simplifier le travail lié à l’entrainement des données. Snap y introduit une bibliothèque d’animations, dans laquelle on peut choisir parmi plusieurs centaines de mouvements, que l’on peut assembler.

Parmi les autres outils, citons Body Morph, qui génère des personnes, costumes ou tenues en 3D à partir d’un texte ou d’une image (donc encore du prompt).

Une nouvelle interface pour Snapchat

L’application star s’apprête à recevoir une vaste simplification de son interface. Le plus gros changement est un passage de cinq onglets à seulement trois.

La nouvelle interface présente ainsi un onglet pour les messages et Stories avec les amis, un pour l’appareil photo (et ses fameux filtres, les lentilles) et un onglet « Pour Vous ». Ce dernier concentre les vidéos plein écran provenant d’éditeurs et créateurs. La Snap Map est déménagée dans le premier onglet et Spotlight dans Pour Vous. L’appareil photo reste la vue par défaut à l’ouverture de l’application.

Sans surprise, l’objectif de cette refonte est de simplifier l’utilisation de Snapchat. Ce nouveau design, d’ailleurs baptisé « Simple Snapchat », pourrait gommer la réputation de Snapchat comme application complexe à prendre en main, tant dans la répartition des informations que le maniement général de l’interface.

Il y a cependant un autre objectif. La majeure partie des gains financiers de Snap provient de la publicité qui accompagne les contenus générés par les éditeurs et créateurs. Le nouvel onglet « Pour Vous », qui les rassemble tous, est aussi conçu pour mieux mettre en avant ces contenus et inciter les utilisateurs à y passer plus de temps.

Snap ayant déjà fait face aux réactions très négatives sur de précédentes refontes, le nouveau design sera déployé très lentement. La société veut s’assurer que les retours seront pris en compte avant de généraliser davantage sa nouvelle interface.

Nouvelles fonctions IA pour les abonnés Snapchat+

L’abonnement payant Snapchat+ a été lancé l’année dernière. Disponible à 4,49 euros par mois (24,99 euros pour 6 mois ou 45,99 euros par an), il débloque divers suppléments, comme des badges de profil spécifiques, la possibilité d’épingler un profil comme Meilleur ami, du contenu supplémentaire pour les Bitmojis, des fonctions en plus pour les Stories (statistiques, envoi d’émoji personnalisé…), personnalisation des notifications et des discussions, etc.

Snap s’en sert également pour y présenter en avance ses nouvelles fonctions, notamment tout ce qui touche à l’IA. L’offre va donc être renforcée avec plusieurs nouvelles fonctions, dont My Selfie. Elle permet d’utiliser les selfies d’une personne abonnée pour générer des images dans « des poses créatives ». Peuvent également être présents les amis, à la condition qu’ils soient également abonnés.

Dans Souvenirs (qui peut stocker les photos et vidéos précédemment réalisées), l’IA peut également générer automatiquement des légendes pour accompagner les contenus. En outre, de nouveaux filtres de type réalité augmentée peuvent être appliqués.

L’assistant MyAI, alimenté par ChatGPT, reçoit aussi un petit coup de fouet. Snap le présente comme plus apte à répondre aux problématiques du quotidien. Il peut par exemple traduire du texte sur une photo, comme le menu d’un restaurant, identifier des plantes, comprendre les panneaux de stationnement, etc. Un concurrent direct de Google Lens, en somme.

Développement de la communauté et profils des jeunes utilisateurs

Tous les comptes des utilisateurs âgés de 16 et 17 ans ont désormais par défaut les paramètres de sécurité les plus élevés. Un nouveau design de profil est mis en place pour simplifier le passage d’un compte personnel à un compte public. « S’ils veulent se connecter avec leurs vrais amis, c’est personnel. Et s’ils choisissent d’atteindre un public plus large, c’est public », résume Snap.

Le profil public peut maintenant être personnalisé, par exemple en y épinglant des Snaps en haut. Les modèles permettent également de publier rapidement des contenus depuis des photos et vidéos déjà prises. L’idée, selon Snap, est ainsi de pouvoir profiter de ses vacances et de publier un récapitulatif après coup. Ces modèles sont accompagnés de musiques provenant « d’artistes de premier plan et émergents ».

Entre autres nouveautés ciblant les créateurs de contenus, il y a Réponses et Citation. Une personne peut ainsi répondre directement au Snap d’un créateur de contenu ou le commenter publiquement. Cette réponse ou ce message peut ensuite être transformé en réponse photo ou vidéo.

☕️ Apple stoppe la diffusion d’iPadOS 18 à cause de blocages sur les iPad Pro M4

18 septembre 2024 à 06:44
Apple stoppe la diffusion d’iPadOS 18 à cause de blocages sur les iPad Pro M4

Les derniers iPad Pro, équipés de puces M4, semblent avoir un problème avec le dernier système d’exploitation. Sur Reddit, on peut lire les retours d’utilisateurs mécontents de se retrouver avec une tablette « briquée », comme le rapporte MacRumors.

Le symptôme est une interruption pendant l’installation d’iPadOS 18, aboutissant à une tablette qui refuse de s’allumer. Le problème n’a pas surgi chez tout le monde. Il semblait se manifester uniquement chez les personnes qui avaient d’abord installé iPadOS 17.7. Ce dernier est sorti pour rappel lundi soir en même temps qu’iPadOS 18, qui n’était proposé qu’optionnellement.

« Nous avons temporairement supprimé la mise à jour iPadOS 18 pour les modèles M4 d’iPad Pro, car nous travaillons à la résolution d’un problème qui a un impact sur un petit nombre d’appareils », a déclaré Apple à MacRumors.

La mise à jour sera bien sûr de retour quand le problème aura été résolu. En attendant, des personnes avec des iPad Pro M4 briqués ont indiqué être allées en Apple Store pour se faire remplacer leur tablette.

☕️ Apple stoppe la diffusion d’iPadOS 18 à cause de blocages sur les iPad Pro M4

18 septembre 2024 à 06:44
Apple stoppe la diffusion d’iPadOS 18 à cause de blocages sur les iPad Pro M4

Les derniers iPad Pro, équipés de puces M4, semblent avoir un problème avec le dernier système d’exploitation. Sur Reddit, on peut lire les retours d’utilisateurs mécontents de se retrouver avec une tablette « briquée », comme le rapporte MacRumors.

Le symptôme est une interruption pendant l’installation d’iPadOS 18, aboutissant à une tablette qui refuse de s’allumer. Le problème n’a pas surgi chez tout le monde. Il semblait se manifester uniquement chez les personnes qui avaient d’abord installé iPadOS 17.7. Ce dernier est sorti pour rappel lundi soir en même temps qu’iPadOS 18, qui n’était proposé qu’optionnellement.

« Nous avons temporairement supprimé la mise à jour iPadOS 18 pour les modèles M4 d’iPad Pro, car nous travaillons à la résolution d’un problème qui a un impact sur un petit nombre d’appareils », a déclaré Apple à MacRumors.

La mise à jour sera bien sûr de retour quand le problème aura été résolu. En attendant, des personnes avec des iPad Pro M4 briqués ont indiqué être allées en Apple Store pour se faire remplacer leur tablette.

☕️ Instagram bascule tous les utilisateurs mineurs dans des comptes plus protégés

17 septembre 2024 à 15:23

C’est un changement important que démarre Instagram. Tous les utilisateurs âgés de moins de 18 ans vont avoir droit à un nouveau type de compte. L’application ne leur laissera pas le choix : cette bascule sera automatique, sans possibilité de la refuser.

Ce nouveau type de compte « adolescent » contient plusieurs caractéristiques. D’une part, ils sont tous privés par défaut. En outre, impossible pour les autres personnes sur le réseau social de leur envoyer des messages privés s’ils ne sont pas déjà amis. Ces deux réglages peuvent être modifiés, à la condition que l’utilisateur ait au moins 16 ans et qu’un contrôle parental soit présent. Pour les autres, ils sont figés.

Le contrôle parental, justement, est renforcé. Les parents pourront ainsi voir à qui des messages ont été envoyés durant les sept derniers jours, mais sans accéder au contenu. Si le contrôle parental est actif, les adolescents d’au moins 16 ans pourront demander un assouplissement de certaines règles. On retrouve d’autres outils classiques, comme la possibilité de bloquer l’utilisation de l’application pendant une plage horaire ou l’instauration d’une durée maximale d’utilisation.

D’autres changements sont prévus pour un peu plus tard. Par exemple, un mode veille viendra réduire automatiquement au silence les notifications entre 22 h et 7 h. Il sera également demandé aux adolescents de choisir des sujets dans une liste de thématiques – parmi lesquels les animaux, les sports, les voyages – pour peupler les recommandations de contenus dans le fil et dans l’onglet Découvrir.

Point intéressant, Instagram indique que des contrôles seront effectués sur l’âge déclaré par les utilisateurs, pour ne pas faire sauter ces limites en mentant simplement sur le chiffre. La filiale de Meta évoque des technologies maison, mais ne donne aucun détail à ce sujet. De même, les comptes adolescents seront automatiquement placés dans le mode le plus restrictif sur les contenus sensibles.

Cette bascule va intervenir au cours des 60 prochaines jours aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie. Puis viendra l’Union européenne « dans le courant de l’année ». Un galop d’essai pour Meta, puisque ce type de compte sera répercuté sur d’autres services de l’entreprise en début d’année prochaine.

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