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Aujourd’hui — 26 juin 2024Flux principal

☕️ AirPods : Apple déploie de nouveaux firmwares pour colmater une importante faille

26 juin 2024 à 09:29

Le plus souvent, Apple ne donne aucun détail sur le contenu des firmwares (micrologiciels) déployés pour ses écouteurs. Cette fois, une fiche technique nous apprend qu’une faille de sécurité est colmatée, a signalé hier soir MacRumors.

Selon Apple, l’exploitation de cette faille permettrait à un individu malintentionné de prendre le contrôle du périphérique. La vulnérabilité réside dans la manière dont ce dernier cherche des appareils auxquels il s’est déjà connecté.

Les AirPods de 2ᵉ et 3ᵉ générations, Pro et Max sont concernés. La dernière révision du micrologiciel pour chacun est la suivante :

  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (USB-C) : 6F8
  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (Lightning) : 6F8
  • AirPods Pro (1re génération) : 6A326
  • AirPods (3e génération) : 6A326
  • AirPods (2e génération) : 6A326
  • AirPods Max : 6A326

Les Powerbeats Pro et Beats Fit Pro sont également mis à jour.

Pour rappel, on peut consulter la révision du micrologiciel en se rendant dans Réglages > Bluetooth, puis en appuyant sur le « i » à droite du périphérique dans la liste.

Il n’y a rien à faire de spécial pour déclencher la mise à jour. Apple indique simplement que les écouteurs doivent être en charge et liés en Bluetooth à un iPhone, iPad ou Mac connecté en Wi-Fi.

☕️ AirPods : Apple déploie de nouveaux firmwares pour colmater une importante faille

26 juin 2024 à 09:29

Le plus souvent, Apple ne donne aucun détail sur le contenu des firmwares (micrologiciels) déployés pour ses écouteurs. Cette fois, une fiche technique nous apprend qu’une faille de sécurité est colmatée, a signalé hier soir MacRumors.

Selon Apple, l’exploitation de cette faille permettrait à un individu malintentionné de prendre le contrôle du périphérique. La vulnérabilité réside dans la manière dont ce dernier cherche des appareils auxquels il s’est déjà connecté.

Les AirPods de 2ᵉ et 3ᵉ générations, Pro et Max sont concernés. La dernière révision du micrologiciel pour chacun est la suivante :

  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (USB-C) : 6F8
  • AirPods Pro (2e génération) avec boîtier de charge MagSafe (Lightning) : 6F8
  • AirPods Pro (1re génération) : 6A326
  • AirPods (3e génération) : 6A326
  • AirPods (2e génération) : 6A326
  • AirPods Max : 6A326

Les Powerbeats Pro et Beats Fit Pro sont également mis à jour.

Pour rappel, on peut consulter la révision du micrologiciel en se rendant dans Réglages > Bluetooth, puis en appuyant sur le « i » à droite du périphérique dans la liste.

Il n’y a rien à faire de spécial pour déclencher la mise à jour. Apple indique simplement que les écouteurs doivent être en charge et liés en Bluetooth à un iPhone, iPad ou Mac connecté en Wi-Fi.

☕️ Retard d’Apple Intelligence en Europe : une victoire, selon la Commission

26 juin 2024 à 08:40

Apple a prévenu que plusieurs fonctions ne seraient pas disponibles tout de suite en Europe, dont Apple Intelligence. Deux autres nouveautés étaient concernées : Recopie de l’iPhone et le partage d’écran SharePlay, sans que l’on sache vraiment pourquoi.

Ce n’était pas une surprise pour Apple Intelligence. On savait déjà que le bouquet de fonctions IA n’arriverait qu’aux États-Unis dans un premier temps, en anglais seulement et pour un périmètre restreint d’appareils, probablement à cause des exigences en mémoire vive.

Apple n’a pas réellement expliqué ces retards. L’entreprise s’est contentée de reprendre sa litanie contre le DMA, qu’elle accuse de tous les maux. On se souvient notamment qu’elle a affirmé que les iPhone européens seraient moins bien protégés que les autres, même s’ils restaient les plus sécurisés des smartphones.

« La décision d’Apple de suspendre le déploiement des fonctionnalités d’IA pour les iPhone dans l’Union par crainte de contrevenir à la loi est un signe d’inquiétude pour le reste du monde », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la concurrence. Une décision fêtée comme une victoire, en somme.

La Commission européenne, interrogée par Numerama, va dans le même sens. « Pour l’Union européenne, c’est un message positif. Les très grandes plateformes n’ont jamais été régulées auparavant, elles mettaient ce qu’elles voulaient en place. Aujourd’hui, ça montre à quel point que les plus grandes plateformes du monde sont concernées par les législations », a déclaré le porte-parole Thomas Regnier.

« Apple a décidé de manière unilatérale de ne pas lancer des fonctions dans l’Union européenne », ajoute le porte-parole, qui nie toute implication de l’Europe dans ce choix.

☕️ Retard d’Apple Intelligence en Europe : une victoire, selon la Commission

26 juin 2024 à 08:40

Apple a prévenu que plusieurs fonctions ne seraient pas disponibles tout de suite en Europe, dont Apple Intelligence. Deux autres nouveautés étaient concernées : Recopie de l’iPhone et le partage d’écran SharePlay, sans que l’on sache vraiment pourquoi.

Ce n’était pas une surprise pour Apple Intelligence. On savait déjà que le bouquet de fonctions IA n’arriverait qu’aux États-Unis dans un premier temps, en anglais seulement et pour un périmètre restreint d’appareils, probablement à cause des exigences en mémoire vive.

Apple n’a pas réellement expliqué ces retards. L’entreprise s’est contentée de reprendre sa litanie contre le DMA, qu’elle accuse de tous les maux. On se souvient notamment qu’elle a affirmé que les iPhone européens seraient moins bien protégés que les autres, même s’ils restaient les plus sécurisés des smartphones.

« La décision d’Apple de suspendre le déploiement des fonctionnalités d’IA pour les iPhone dans l’Union par crainte de contrevenir à la loi est un signe d’inquiétude pour le reste du monde », a déclaré Margrethe Vestager, vice-présidente de la Commission européenne et commissaire à la concurrence. Une décision fêtée comme une victoire, en somme.

La Commission européenne, interrogée par Numerama, va dans le même sens. « Pour l’Union européenne, c’est un message positif. Les très grandes plateformes n’ont jamais été régulées auparavant, elles mettaient ce qu’elles voulaient en place. Aujourd’hui, ça montre à quel point que les plus grandes plateformes du monde sont concernées par les législations », a déclaré le porte-parole Thomas Regnier.

« Apple a décidé de manière unilatérale de ne pas lancer des fonctions dans l’Union européenne », ajoute le porte-parole, qui nie toute implication de l’Europe dans ce choix.

☕️ Google tiendra son évènement Pixel le 13 août

26 juin 2024 à 06:30

En 2024, Google organise son évènement Pixel beaucoup plus tôt que d’habitude. L’entreprise donne généralement rendez-vous à la rentrée ou au début de l’automne, peu de temps après l’évènement d’Apple.

9to5Google dit ainsi avoir reçu son invitation pour l’évènement Made by Google. Le texte est court, renvoyant simplement à la démonstration de ses dernières nouveautés en matière d’IA, d’Android et d’appareils Pixel.

Google présentera son Pixel 9, dont la déclinaison Pro pourrait cette année être disponible en deux tailles, dont une XL. Peut-être en écho à la gamme Pro Max des iPhone, les plus grandes tailles se vendant davantage. Une page officielle pour le téléphone avec un petit teaser vient d’ailleurs d’être mise en ligne.

Selon nos confrères, une variante Fold (pliable) du smartphone est attendue, de même qu’une montre Pixel Watch 3 et des écouteurs Pixel Buds Pro 2.

☕️ Google tiendra son évènement Pixel le 13 août

26 juin 2024 à 06:30

En 2024, Google organise son évènement Pixel beaucoup plus tôt que d’habitude. L’entreprise donne généralement rendez-vous à la rentrée ou au début de l’automne, peu de temps après l’évènement d’Apple.

9to5Google dit ainsi avoir reçu son invitation pour l’évènement Made by Google. Le texte est court, renvoyant simplement à la démonstration de ses dernières nouveautés en matière d’IA, d’Android et d’appareils Pixel.

Google présentera son Pixel 9, dont la déclinaison Pro pourrait cette année être disponible en deux tailles, dont une XL. Peut-être en écho à la gamme Pro Max des iPhone, les plus grandes tailles se vendant davantage. Une page officielle pour le téléphone avec un petit teaser vient d’ailleurs d’être mise en ligne.

Selon nos confrères, une variante Fold (pliable) du smartphone est attendue, de même qu’une montre Pixel Watch 3 et des écouteurs Pixel Buds Pro 2.

Hier — 25 juin 2024Flux principal

Au Royaume-Uni, Microsoft reconnait l’absence de souveraineté pour les données policières

25 juin 2024 à 15:21
Oups

Microsoft a reconnu, auprès de l’autorité de la police écossaise, qu’elle ne pouvait pas garantir la souveraineté des données hébergées dans son infrastructure Azure. L’information fait écho aux inquiétudes en France sur la Plateforme des données de santé (HDH). Pour le député Philippe Latombe, c’est la preuve que les données sensibles ne peuvent pas être confiées à Microsoft.

Avec le cloud, on le sait, les données voyagent. Les règles souples qui gouvernent la plupart des « hyperscalers » raisonnent en termes d’efficacité et de rapidité de traitement, avant toute autre considération. Quand la sensibilité et la souveraineté des données deviennent des paramètres prépondérants, les ennuis commencent.

Au Royaume-Uni, la partie 3 de la Data Protection Act (DPA) de 2018 pose que pour les entreprises traitant des données très sensibles et pour les administrations, les informations ne doivent pas sortir des frontières du pays. Si elles sont placées sur des serveurs, ces derniers doivent se trouver sur le sol britannique. C’est notamment le cas pour la police.

Or, selon des documents partiellement révélés, Microsoft ne peut garantir la souveraineté des données de police stockées dans Azure. Explications.

Les données ne tiennent pas en place


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☕️ iOS 18, macOS Sequoia : les Beta 2 sont là, RCS et Recopie de l’iPhone « disponibles »

25 juin 2024 à 06:37

Apple a publié hier soir la Beta 2 de toutes les nouvelles plateformes présentées lors de la WWDC, il y a deux semaines. Ces nouvelles préversions corrigent bon nombre de bugs constatés sur les premières.

On y trouve également plusieurs apports mis en avant par Apple durant la conférence et qui n’étaient pas encore présents. C’est le cas notamment du support de RCS dans iOS 18, promis par Apple. Si l’on en croit 9to5Mac, un réglage correspondant est apparu. Il n’est cependant présent que chez les testeurs dont l’opérateur de téléphonie a préparé le terrain pour l’iPhone, affirment nos confrères. AT&T et T-Mobile sont par exemple compatibles aux États-Unis.

Sur macOS Sequoia, on note l’arrivée de Recopie de l’iPhone. La fonction permet pour rappel d’accéder à son iPhone via une fenêtre dédiée, avec une intégration profonde et la visibilité des notifications. Bien que la fonction soit présente, elle est par défaut bloquée en Europe, Apple avait prévenu. Nos confrères d’iGeneration ont cependant publié une méthode pour contourner le problème.

Rappelons qu’il s’agit de préversions des systèmes à destination des développeurs. Les bêtas publiques arriveront début juillet et devraient contenir moins de bugs. Il est cependant conseillé de faire très attention à l’installation si vous n’avez qu’un seul appareil, car des bugs peuvent casser la compatibilité avec des applications existantes.

☕️ iOS 18, macOS Sequoia : les Beta 2 sont là, RCS et Recopie de l’iPhone « disponibles »

25 juin 2024 à 06:37

Apple a publié hier soir la Beta 2 de toutes les nouvelles plateformes présentées lors de la WWDC, il y a deux semaines. Ces nouvelles préversions corrigent bon nombre de bugs constatés sur les premières.

On y trouve également plusieurs apports mis en avant par Apple durant la conférence et qui n’étaient pas encore présents. C’est le cas notamment du support de RCS dans iOS 18, promis par Apple. Si l’on en croit 9to5Mac, un réglage correspondant est apparu. Il n’est cependant présent que chez les testeurs dont l’opérateur de téléphonie a préparé le terrain pour l’iPhone, affirment nos confrères. AT&T et T-Mobile sont par exemple compatibles aux États-Unis.

Sur macOS Sequoia, on note l’arrivée de Recopie de l’iPhone. La fonction permet pour rappel d’accéder à son iPhone via une fenêtre dédiée, avec une intégration profonde et la visibilité des notifications. Bien que la fonction soit présente, elle est par défaut bloquée en Europe, Apple avait prévenu. Nos confrères d’iGeneration ont cependant publié une méthode pour contourner le problème.

Rappelons qu’il s’agit de préversions des systèmes à destination des développeurs. Les bêtas publiques arriveront début juillet et devraient contenir moins de bugs. Il est cependant conseillé de faire très attention à l’installation si vous n’avez qu’un seul appareil, car des bugs peuvent casser la compatibilité avec des applications existantes.

À partir d’avant-hierFlux principal

Apple Intelligence : la mémoire vive comme facteur limitant ?

24 juin 2024 à 09:19
L'ombre d'un soupçon de précipitation
Apple intelligence par Flock

La courte liste d’appareils compatibles avec Apple Intelligence a surpris. S’agissait-il vraiment d’un manque de puissance ou d’un stratagème de l’entreprise pour créer une grande vague de renouvellement ? Apple l’affirme, ce n’était qu’une question de puissance. La mémoire vive, cependant, semble avoir été le vrai facteur limitant.

La conférence d’ouverture de la WWDC d’Apple a fait la part belle à l’IA. Sous l’appellation « Apple Intelligence », l’entreprise veut proposer une longue liste de fonctions pour simplifier le quotidien, dont un nouveau Siri nettement plus dynamique que l’actuel.

Mais avant que tout soit disponible, il reste deux grandes barrières. D’une part, les premières fonctions n’arriveront qu’à l’automne, en anglais et aux États-Unis uniquement. Les autres marchés ne commenceront à en voir la couleur que l’année prochaine. On ne sait quels pays auront la priorité, ni quand. En revanche, on sait que l’Europe n’est pas prioritaire, la faute au DMA selon Apple, qui continue de rouspéter contre le nouveau cadre réglementaire.

L’autre gros problème est la compatibilité matérielle. Si les Mac et iPad s’en sortent relativement bien en réclamant au minimum un M1, la liste des iPhone se résume à un seul appareil : le 15 Pro (et sa déclinaison Max). Un seul appareil : Apple cherche-t-elle à rendre brutalement tous ses appareils ringards et à créer une frénésie de renouvellements ?

Ce n’est « pas un stratagème  », assure Apple

C’est la question posée à l’entreprise par John Gruber (Daring Fireball) dans un entretien avec John Giannandrea, responsable de l’IA et de l’apprentissage automatique chez Apple, Greg Joswiak, responsable du marketing, et Craig Federighi, responsable de l’ingénierie logicielle. En résumé, la réponse des responsables est sans surprise : « bien sûr que non ».

Giannandrea commence par expliquer que « l’inférence des grands modèles de langage est incroyablement couteuse en termes de calcul ». « La combinaison de la bande passante de l’appareil, de la taille de l’Apple Neural Engine et de la puissance de l’appareil permet d’exécuter ces modèles suffisamment rapidement pour qu’ils soient utiles. En théorie, vous pourriez exécuter ces modèles sur un très vieil appareil, mais ils seraient tellement lents qu’ils ne seraient pas utiles », ajoute-t-il.

 « Ce n’est donc pas un stratagème pour vendre de nouveaux iPhone ? », a demandé John Gruber pour confirmation ». « Non, pas du tout », a répondu Greg Joswiak. Et d’ajouter que si la volonté avait été effectivement de vendre un maximum de produits récents, la compatibilité des iPad et Mac ne serait pas remontée jusqu’à la puce M1.

Une simple question de NPU ?


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☕️ DMA : Apple Intelligence et d’autres nouveautés n’arriveront pas en Europe cette année

24 juin 2024 à 08:05

Apple a déclaré que plusieurs nouveautés annoncées à la WWDC n’arriveront pas cette année en Europe. Selon Cupertino, c’est la faute du DMA.

« En raison des incertitudes réglementaires engendrées par la loi sur les marchés numériques (DMA), nous ne pensons pas pouvoir proposer trois de ces fonctionnalités – iPhone Mirroring, améliorations du partage d’écran SharePlay et Apple Intelligence – à nos utilisateurs de l’Union européenne cette année », a indiqué Fred Sainz, porte-parole de l’entreprise, à The Verge.

« Nous craignons en particulier que les exigences d’interopérabilité de la DMA ne nous obligent à compromettre l’intégrité de nos produits, au risque de porter atteinte à la vie privée des utilisateurs et à la sécurité des données. Nous nous engageons à collaborer avec la Commission européenne pour tenter de trouver une solution qui nous permettrait de fournir ces fonctionnalités à nos clients de l’UE sans compromettre leur sécurité », a ajouté l’entreprise.

Rappelons qu’Apple Intelligence désigne l’ensemble des fonctions liées à l’IA présentées il y a deux semaines. iPhone Mirroring désigne de son côté la fonction de macOS Sequoia permettant d’avoir une recopie complète de son iPhone sur un Mac, avec intégration poussée et gestion des notifications. Quant au partage d’écran SharePlay, il permet de montrer son écran à une autre personne.

On constate qu’Apple n’a pas modifié son narratif dans sa confrontation avec l’Europe. L’entreprise n’aime pas le DMA et l’a largement fait savoir. Elle s’est plainte notamment que le nouveau cadre réglementaire allait entrainer une baisse de sécurité sur les appareils au sein de l’Union.

Cette dernière ne cache plus, de son côté, ses doutes sur le train de mesures présentées par Apple en adaptation au DMA, dont les modifications portées à iOS 17.4. Elle a déjà infligé une amende de 1,8 milliard d’euros à Apple pour ses pratiques dans le monde du streaming musical, amende dont l’entreprise a fait appel. La Commission européenne a également accusé Apple d’abus de position dominante dans le domaine du paiement sans contact.

☕️ DMA : Apple Intelligence et d’autres nouveautés n’arriveront pas en Europe cette année

24 juin 2024 à 08:05

Apple a déclaré que plusieurs nouveautés annoncées à la WWDC n’arriveront pas cette année en Europe. Selon Cupertino, c’est la faute du DMA.

« En raison des incertitudes réglementaires engendrées par la loi sur les marchés numériques (DMA), nous ne pensons pas pouvoir proposer trois de ces fonctionnalités – iPhone Mirroring, améliorations du partage d’écran SharePlay et Apple Intelligence – à nos utilisateurs de l’Union européenne cette année », a indiqué Fred Sainz, porte-parole de l’entreprise, à The Verge.

« Nous craignons en particulier que les exigences d’interopérabilité de la DMA ne nous obligent à compromettre l’intégrité de nos produits, au risque de porter atteinte à la vie privée des utilisateurs et à la sécurité des données. Nous nous engageons à collaborer avec la Commission européenne pour tenter de trouver une solution qui nous permettrait de fournir ces fonctionnalités à nos clients de l’UE sans compromettre leur sécurité », a ajouté l’entreprise.

Rappelons qu’Apple Intelligence désigne l’ensemble des fonctions liées à l’IA présentées il y a deux semaines. iPhone Mirroring désigne de son côté la fonction de macOS Sequoia permettant d’avoir une recopie complète de son iPhone sur un Mac, avec intégration poussée et gestion des notifications. Quant au partage d’écran SharePlay, il permet de montrer son écran à une autre personne.

On constate qu’Apple n’a pas modifié son narratif dans sa confrontation avec l’Europe. L’entreprise n’aime pas le DMA et l’a largement fait savoir. Elle s’est plainte notamment que le nouveau cadre réglementaire allait entrainer une baisse de sécurité sur les appareils au sein de l’Union.

Cette dernière ne cache plus, de son côté, ses doutes sur le train de mesures présentées par Apple en adaptation au DMA, dont les modifications portées à iOS 17.4. Elle a déjà infligé une amende de 1,8 milliard d’euros à Apple pour ses pratiques dans le monde du streaming musical, amende dont l’entreprise a fait appel. La Commission européenne a également accusé Apple d’abus de position dominante dans le domaine du paiement sans contact.

☕️ TypeScript 5.5 disponible avec une longue liste de nouveautés

24 juin 2024 à 06:55

Nouvelle mouture pour le langage de script. Il s’agit pour rappel d’un sur-ensemble syntaxique de JavaScript créé par Microsoft il y a 12 ans. Libre et open source (licence Apache 2.0), il apporte plusieurs éléments importants, comme le typage fort et la création de classes et interfaces.

La mouture 5.5 ajoute bon nombre de nouveautés. C’est le cas des prédicats de type déduits, avec une analyse du flux de contrôle pour suivre l’évolution du type des variables au fur et à mesure qu’elles se déplacent dans le code. Puisque l’on parle de flux de contrôle, TypeScript 5.5 peut réduire les expressions de forme obj[key] quand obj et key sont constants.

Signalons aussi la reprise de la balise de commentaire @import (même syntaxe que pour les importations ECMAScript), l’inclusion d’un contrôle syntaxique de base pour les expressions régulières, la prise en charge des nouvelles méthodes Set d’ECMAScript, les déclarations isolées, une meilleure fiabilité de l’éditeur, l’ajout de l’API transpileDeclaration ou encore des améliorations de performances.

TypeScript peut être essayé au sein du navigateur ou récupéré via npm, un paquet NuGet ou sous forme d’extension Visual Studio.

☕️ TypeScript 5.5 disponible avec une longue liste de nouveautés

24 juin 2024 à 06:55

Nouvelle mouture pour le langage de script. Il s’agit pour rappel d’un sur-ensemble syntaxique de JavaScript créé par Microsoft il y a 12 ans. Libre et open source (licence Apache 2.0), il apporte plusieurs éléments importants, comme le typage fort et la création de classes et interfaces.

La mouture 5.5 ajoute bon nombre de nouveautés. C’est le cas des prédicats de type déduits, avec une analyse du flux de contrôle pour suivre l’évolution du type des variables au fur et à mesure qu’elles se déplacent dans le code. Puisque l’on parle de flux de contrôle, TypeScript 5.5 peut réduire les expressions de forme obj[key] quand obj et key sont constants.

Signalons aussi la reprise de la balise de commentaire @import (même syntaxe que pour les importations ECMAScript), l’inclusion d’un contrôle syntaxique de base pour les expressions régulières, la prise en charge des nouvelles méthodes Set d’ECMAScript, les déclarations isolées, une meilleure fiabilité de l’éditeur, l’ajout de l’API transpileDeclaration ou encore des améliorations de performances.

TypeScript peut être essayé au sein du navigateur ou récupéré via npm, un paquet NuGet ou sous forme d’extension Visual Studio.

☕️ Tor Browser 13.5 améliore son letterboxing et sa gestion des passerelles

21 juin 2024 à 09:11
Logo de Tor

Cela faisait un petit moment que Tor Browser n’avait pas reçu de mise à jour significative. Huit mois après Tor Browser 13, la mouture 13.5 est disponible, aussi bien sur ordinateur que pour les smartphones Android.

Le plus gros changement intervient sur le letterboxing. Il s’agit d’une technique visant à appliquer une marge autour du site web que l’on visite lors du redimensionnement de la fenêtre. La taille de cette dernière peut servir en effet pour établir l’empreinte de l’internaute (fingerprinting).

Comme l’indique l’équipe de développement, le fonctionnement donne satisfaction, mais pas sa perception. Les utilisateurs ont souvent l’impression d’être confrontés à un problème d’affichage. En outre, le letterboxing ne disposant d’aucune option liée, il n’est pas possible d’établir un lien entre ce que l’on voit et un fonctionnement « normal » du navigateur.

Plusieurs changements sont donc introduits. D’une part, de petites améliorations visuelles pour rendre l’ensemble moins abrupt. D’autre part, des options dédiées dans la section Général des paramètres du navigateur. Enfin, l’ajout d’une action – double-clic dans la zone grise – pour redimensionner la fenêtre à la taille du site affiché.

Tor Browser 13.5 améliore également les paramètres de connexion, dans l’optique de faciliter l’établissement de ponts dans les pays où Internet est censuré. Les cartes de connexion sont ainsi concentrées dans une seule, plus compacte. Les cartes des passerelles sont en outre étiquetées avec leur source (quelle que soit leur provenance). Le partage des cartes est simplifié : à partir de trois, on peut les partager d’une traite. Enfin, une section « Trouver plus de passerelles » fait son apparition.

Les messages d’erreurs sur les sites .onion ont aussi été modifiés. L’équipe dit avoir reçu des retours signalant une « certaine confusion » dans leur affichage. Les nouveaux messages sont plus cohérents avec le type d’informations renvoyé habituellement par Firefox (qui sert de fondation à Tor Browser, pour rappel).

À noter enfin que Tor Browser est la dernière version pour Windows 8.1 et les moutures antérieures du système. Même chose pour macOS 10.14 (Mojave) et versions précédentes.

☕️ Tor Browser 13.5 améliore son letterboxing et sa gestion des passerelles

21 juin 2024 à 09:11
Logo de Tor

Cela faisait un petit moment que Tor Browser n’avait pas reçu de mise à jour significative. Huit mois après Tor Browser 13, la mouture 13.5 est disponible, aussi bien sur ordinateur que pour les smartphones Android.

Le plus gros changement intervient sur le letterboxing. Il s’agit d’une technique visant à appliquer une marge autour du site web que l’on visite lors du redimensionnement de la fenêtre. La taille de cette dernière peut servir en effet pour établir l’empreinte de l’internaute (fingerprinting).

Comme l’indique l’équipe de développement, le fonctionnement donne satisfaction, mais pas sa perception. Les utilisateurs ont souvent l’impression d’être confrontés à un problème d’affichage. En outre, le letterboxing ne disposant d’aucune option liée, il n’est pas possible d’établir un lien entre ce que l’on voit et un fonctionnement « normal » du navigateur.

Plusieurs changements sont donc introduits. D’une part, de petites améliorations visuelles pour rendre l’ensemble moins abrupt. D’autre part, des options dédiées dans la section Général des paramètres du navigateur. Enfin, l’ajout d’une action – double-clic dans la zone grise – pour redimensionner la fenêtre à la taille du site affiché.

Tor Browser 13.5 améliore également les paramètres de connexion, dans l’optique de faciliter l’établissement de ponts dans les pays où Internet est censuré. Les cartes de connexion sont ainsi concentrées dans une seule, plus compacte. Les cartes des passerelles sont en outre étiquetées avec leur source (quelle que soit leur provenance). Le partage des cartes est simplifié : à partir de trois, on peut les partager d’une traite. Enfin, une section « Trouver plus de passerelles » fait son apparition.

Les messages d’erreurs sur les sites .onion ont aussi été modifiés. L’équipe dit avoir reçu des retours signalant une « certaine confusion » dans leur affichage. Les nouveaux messages sont plus cohérents avec le type d’informations renvoyé habituellement par Firefox (qui sert de fondation à Tor Browser, pour rappel).

À noter enfin que Tor Browser est la dernière version pour Windows 8.1 et les moutures antérieures du système. Même chose pour macOS 10.14 (Mojave) et versions précédentes.

Vivaldi 6.8 intègre Courrier 2.0 et affiche la consommation mémoire en temps réel

21 juin 2024 à 07:38
Ça vaut un petit coup d’œil
Vivaldi

Nouvelle mouture importante pour le navigateur, qui s’est fait une spécialité des « power users ». La plus grosse nouveauté de cette version 6.8 est la présence de Courrier 2.0, avec une solide liste d’apports pour le client email intégré.

Tout d’abord, Courrier réalise un préchargement des courriels sur les 30 derniers jours. Cette durée peut être modifiée : un jour, une semaine, un mois, un an ou sans limite. Pour les durées plus importantes bien sûr, l’utilisation du disque grimpe en conséquence, prévient Vivaldi. Les messages préchargés peuvent être consultés hors connexion.

Le préchargement permet l’indexation des contenus et une recherche plus rapide. Autre apport, lié, l’affichage des deux ou trois premières lignes du message dans la colonne des emails. Ces informations ne sont présentes que si la disposition verticale est active. Elle peut également être désactivée dans les options, si les utilisateurs préfèrent l’ancien affichage.

Réponse rapide et annulation des actions

Courrier 2.0 présente d’autres améliorations. On trouve par exemple un nouveau champ de réponse rapide. Il permet une interface simplifiée pour répondre au dernier courrier d’une discussion : un cadre, un bouton Envoyer et une case cochée pour l’inclusion du texte précédent. L’ensemble se gère à la manière d’une messagerie instantanée. Jusqu’ici, il fallait obligatoirement passer par la nouvelle fenêtre de composition.

Enfin, Courrier retient maintenant jusqu’à 200 actions et permet de les annuler. Les actions concernées sont toutes celles en lien avec le traitement des messages : classement, déplacement, marquage, etc.

Consommation en temps réel des onglets et autres

En plus de Courrier 2.0, Vivaldi 6.8 présente plusieurs ajouts intéressants. Il affiche par exemple la consommation en temps réel de chaque onglet. Pour savoir combien un site consomme, il suffit de laisser un instant le curseur de la souris sur son onglet. L’information sera indiquée en bas du petit encadré qui apparait alors. Attention, il faut que l’aperçu des onglets soit activé dans les options. Maj + Esc permet toujours d’afficher le gestionnaire des tâches, avec des informations plus complètes.

Le navigateur améliore également son mode Pause. Ce dernier permet pour rappel de masquer tout le contenu des onglets et des panneaux, et d’en couper tous les sons. Vivaldi 6.8 modifie le bouton de reprise pour lui ajouter un mouvement de respiration : le bouton grandit et rapetisse.

Le navigateur ajoute aussi une commande rapide pour créer un espace de travail. Depuis une sélection de plusieurs onglets (Ctrl + clic), on peut maintenant appuyer sur Ctrl + E (ou Command + E sur Mac) pour appeler les commandes et saisir « Créer un nouvel espace ». Il faudra ensuite lui donner un nom.

Enfin, deux petites améliorations sympathiques. La première concerne le champ d’adresses : lors de la saisie d’une adresse, si le site correspondant est déjà ouvert dans un onglet, Vivaldi propose de s’y rendre avec un bouton apparaissant à droite du résultat. On note d’ailleurs que l’affichage des résultats a été inversé : le nom d’abord, l’adresse exacte ensuite.

La seconde se trouve dans le module d’importation des données depuis d’autres navigateurs. Il prend désormais en charge les extensions de tous les navigateurs basés sur Chromium. Après l’importation, les extensions sont dans un état désactivé. On est automatiquement redirigé vers leur page de gestion pour les activer manuellement. L’étape permet de vérifier que toutes les extensions sont bel et bien souhaitées.

Vivaldi 6.8 intègre Courrier 2.0 et affiche la consommation mémoire en temps réel

21 juin 2024 à 07:38
Ça vaut un petit coup d’œil
Vivaldi

Nouvelle mouture importante pour le navigateur, qui s’est fait une spécialité des « power users ». La plus grosse nouveauté de cette version 6.8 est la présence de Courrier 2.0, avec une solide liste d’apports pour le client email intégré.

Tout d’abord, Courrier réalise un préchargement des courriels sur les 30 derniers jours. Cette durée peut être modifiée : un jour, une semaine, un mois, un an ou sans limite. Pour les durées plus importantes bien sûr, l’utilisation du disque grimpe en conséquence, prévient Vivaldi. Les messages préchargés peuvent être consultés hors connexion.

Le préchargement permet l’indexation des contenus et une recherche plus rapide. Autre apport, lié, l’affichage des deux ou trois premières lignes du message dans la colonne des emails. Ces informations ne sont présentes que si la disposition verticale est active. Elle peut également être désactivée dans les options, si les utilisateurs préfèrent l’ancien affichage.

Réponse rapide et annulation des actions

Courrier 2.0 présente d’autres améliorations. On trouve par exemple un nouveau champ de réponse rapide. Il permet une interface simplifiée pour répondre au dernier courrier d’une discussion : un cadre, un bouton Envoyer et une case cochée pour l’inclusion du texte précédent. L’ensemble se gère à la manière d’une messagerie instantanée. Jusqu’ici, il fallait obligatoirement passer par la nouvelle fenêtre de composition.

Enfin, Courrier retient maintenant jusqu’à 200 actions et permet de les annuler. Les actions concernées sont toutes celles en lien avec le traitement des messages : classement, déplacement, marquage, etc.

Consommation en temps réel des onglets et autres

En plus de Courrier 2.0, Vivaldi 6.8 présente plusieurs ajouts intéressants. Il affiche par exemple la consommation en temps réel de chaque onglet. Pour savoir combien un site consomme, il suffit de laisser un instant le curseur de la souris sur son onglet. L’information sera indiquée en bas du petit encadré qui apparait alors. Attention, il faut que l’aperçu des onglets soit activé dans les options. Maj + Esc permet toujours d’afficher le gestionnaire des tâches, avec des informations plus complètes.

Le navigateur améliore également son mode Pause. Ce dernier permet pour rappel de masquer tout le contenu des onglets et des panneaux, et d’en couper tous les sons. Vivaldi 6.8 modifie le bouton de reprise pour lui ajouter un mouvement de respiration : le bouton grandit et rapetisse.

Le navigateur ajoute aussi une commande rapide pour créer un espace de travail. Depuis une sélection de plusieurs onglets (Ctrl + clic), on peut maintenant appuyer sur Ctrl + E (ou Command + E sur Mac) pour appeler les commandes et saisir « Créer un nouvel espace ». Il faudra ensuite lui donner un nom.

Enfin, deux petites améliorations sympathiques. La première concerne le champ d’adresses : lors de la saisie d’une adresse, si le site correspondant est déjà ouvert dans un onglet, Vivaldi propose de s’y rendre avec un bouton apparaissant à droite du résultat. On note d’ailleurs que l’affichage des résultats a été inversé : le nom d’abord, l’adresse exacte ensuite.

La seconde se trouve dans le module d’importation des données depuis d’autres navigateurs. Il prend désormais en charge les extensions de tous les navigateurs basés sur Chromium. Après l’importation, les extensions sont dans un état désactivé. On est automatiquement redirigé vers leur page de gestion pour les activer manuellement. L’étape permet de vérifier que toutes les extensions sont bel et bien souhaitées.

Émulation, upscaling, compatibilité : Microsoft veut amener les joueurs sur les PC Copilot+

20 juin 2024 à 15:48
De « bonnes conditions »
Nouveaux Surface Laptop et Pro

Dans le sillage du lancement officiel des PC Copilot+, Microsoft veut convaincre que ces machines ne sont pas faites que pour le travail itinérant. Dans un billet, la société fait le point sur les jeux vidéo et les améliorations portées à la mise à jour 24H2 pour les machines Arm. La situation n’est pas sans rappeler celle d’Apple.

Pour Microsoft, les PC Copilot+ ne sont pas un marché de niche. Il s’agit même de l’avenir. Un avenir fait de puces Arm surtout, mais dont l’étiquette pourra s’étendre à d’autres quand les conditions seront remplies (et adoubées). On l’a vu avec AMD, Intel et NVIDIA récemment.

Quand l’entreprise déclare officiellement qu’elle n’avait pas pu faire ce genre de machine durant les vingt dernières années, c’est une claque à Intel. C’est la dernière transition d’Apple qui recommence. Mais Microsoft n’est pas la seule à décider cette fois. Le marché du PC est très différent. Particulièrement hétérogène, il faut arriver à renouveler les habitudes avec de nouveaux produits générant du désir.

Les PC Copilot+ sont ainsi présentés comme des machines à tout faire, puissantes, hautement transportables et taillées pour le futur, grâce au NPU des Snapdragon X Plus et Elite.  Microsoft tente maintenant de faire passer une autre idée : ces PC permettent aussi de jouer dans de bonnes conditions.

Émulation et upscaling maison


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