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Comment revendre son iPhone 14 facilement ?

13 septembre 2024 à 15:34
iPhone 14

La revente de l'iPhone 14 représente non seulement une opportunité financière mais aussi un geste écologique. Voici comment procéder simplement et efficacement.

Comment préparer votre iPhone 14 pour la vente ?

Avant de mettre votre iPhone 14 sur le marché, évaluez son état esthétique et technique pour optimiser la reprise de votre iPhone 14. Un appareil bien entretenu peut se vendre plus cher. Vérifiez l'écran, la batterie, et autres composantes pour s'assurer qu'elles fonctionnent correctement.

Le prix de vente de votre iPhone 14 dépendra de plusieurs facteurs tels que la capacité de stockage et la couleur du modèle. Des caractéristiques telles que un écran intact ou une batterie en bon état peuvent également influencer le prix final.

Où et comment vendre votre iPhone 14 ?

Optez pour une plateforme de vente en ligne reconnue ou des marchés spécialisés dans les produits technologiques d'occasion. Cela vous assure une plus grande visibilité et un processus de vente sécurisé. De plus, ces plateformes offrent souvent des services de support client et des garanties qui protègent à la fois les vendeurs et les acheteurs. Assurez-vous de lire les avis et les retours d'expériences des autres utilisateurs pour choisir le site le plus fiable.

Une fois que vous avez trouvé un acheteur, assurez-vous que toutes les conditions de vente sont clairement définies. Proposez des options de paiement sécurisées et, si possible, arrangez une remise en main propre pour éviter les complications. Il est également conseillé de documenter la transaction par écrit pour avoir une preuve en cas de besoin ultérieur.

Les avantages écologiques et économiques de la revente

En choisissant de revendre votre iPhone 14, vous contribuez directement à l'économie circulaire. Cela permet de réduire les déchets électroniques et d'éviter la production de nouveaux appareils, économisant ainsi des ressources précieuses. Chaque smartphone revendu est un pas de plus vers une planète plus verte.

La revente de votre iPhone ne bénéficie pas seulement à l'environnement, elle est également avantageuse pour votre portefeuille. Vous obtenez un retour financier qui peut être investi dans un nouveau modèle ou utilisé selon vos besoins. Pour l'acheteur, acquérir un iPhone 14 d'occasion représente une économie substantielle comparée à l'achat d'un modèle neuf, tout en bénéficiant d'une technologie de pointe à moindre coût.

Maximisez le retour sur la vente de votre iPhone 14

Pour garantir que vous obteniez le meilleur prix possible pour votre iPhone 14, Certideal effectue une évaluation détaillée de votre appareil. Ils prennent en compte l'état physique, les fonctionnalités opérationnelles, et la capacité de stockage. Assurez-vous que votre appareil est en bon état et que toutes les fonctionnalités sont opérationnelles pour maximiser l'offre.

Certideal simplifie la vente de votre iPhone 14 grâce à une plateforme conviviale. Vous pouvez obtenir une estimation rapidement en ligne, et si elle vous convient, envoyer votre appareil sans frais supplémentaires. Le paiement est effectué rapidement une fois que l'état de l'appareil a été vérifié et approuvé, ce qui rend le processus très pratique pour les vendeurs.

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Fioul : dépêchez-vous de remplir votre cuve dès maintenant !

12 septembre 2024 à 08:30
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Le prix du fioul domestique est très bas en ce début du mois de septembre. C’est le moment de remplir votre cuve pour passer l’hiver au chaud, mais surtout pour faire une belle économie !

Le prix du fioul est très bas en ce moment

En ce mois de septembre 2024, le prix du fioul domestique atteint des niveaux historiquement bas. En effet, selon les données récentes, le prix du litre de fioul est passé de 1,37 € en septembre 2023 à 1,14 € en septembre 2024. Ainsi, cette situation inédite offre aux consommateurs une opportunité idéale pour remplir leur cuve en prévision de l'hiver. La principale raison de cette baisse significative du prix du fioul réside dans une faible demande sur le marché mondial. Conséquence : les entreprises de livraison sont débordées par une demande en forte hausse. De fait, cette dynamique engendre une augmentation significative des commandes.

Les tensions géopolitiques et économiques internationales, ainsi que les fluctuations saisonnières de la demande énergétique, influencent également ces prix. En général, les prix de l’énergie baissent pendant les mois plus chauds, avant de remonter à l'approche de l'hiver, lorsque la demande de chauffage augmente. De ce fait, il est recommandé de profiter de cette période de faiblesse des prix pour se prémunir contre une éventuelle hausse dans les semaines à venir.

Les avantages de remplir sa cuve maintenant

L’avantage principal de remplir sa cuve de fioul en septembre réside dans les économies réalisées sur la facture énergétique. En effet, vous pourriez économiser plusieurs centaines d’euros en remplissant votre cuve dès à présent. Cela constitue une opportunité financière non négligeable, surtout pour les ménages à faibles revenus ou pour ceux cherchant à optimiser leurs dépenses énergétiques.

De plus, cette baisse des prix n’est probablement que temporaire. La demande mondiale d’énergie pourrait repartir à la hausse dans les prochaines semaines, ce qui entraînerait une remontée des prix. En anticipant ce moment, les consommateurs peuvent se prémunir contre une hausse soudaine du coût du fioul, en assurant leur approvisionnement à des tarifs avantageux.

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Nestlé Waters va éviter un procès malgré de lourdes infractions

11 septembre 2024 à 12:30
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Nestlé Waters vient d’accepter de sortir le chéquier pour régler un litige. L’entreprise, qui détient de nombreuses marques comme Perrier, Vittel ou Contrex, s'évite ainsi un procès pour des forages illégaux à plusieurs endroits.

Nestlé Waters condamné à 2 millions d’euros d’amende

L’entreprise suisse Nestlé Waters échappe aux tribunaux. En effet, il vient de conclure une convention judiciaire d'intérêt public (CJIP) avec le parquet d’Épinal. Cette procédure, qui permet d’éviter un procès, fait suite à deux enquêtes distinctes. D’une part, des forages illégaux. De l’autre, pour tromperie sur les méthodes de traitement de ses eaux minérales, notamment l'utilisation de filtres à charbon actif et d'ultraviolets sans autorisation. En contrepartie du paiement de cette amende, Nestlé Waters évite d’être jugé en audience publique, ce qui aurait pu ternir encore plus sa réputation dans un contexte déjà délicat.

Selon Frédéric Nahon, procureur d’Épinal, cette CJIP est « la plus importante en matière environnementale signée à ce jour en France ». En plus de l’amende de 2 millions d’euros, Nestlé Waters s’engage dans un plan de restauration écologique. En effet, l’entreprise va investir dans la renaturation de cours d'eau locaux. Mais aussi, dans la réparation de zones humides endommagées par ses activités dans les Vosges. Le tout, avec une supervision de l’Office français de la biodiversité pendant deux ans. De fait, cet effort inclut un investissement de 1,1 million d’euros. Par ailleurs, l’entreprise va devoir indemniser les associations de défense de l’environnement. Montant total : 516 800 euros.

Des enjeux environnementaux

Ces deux enquêtes préliminaires révèlent que Nestlé Waters exploite certains forages sans autorisation. Par ailleurs, la société a été accusée de tromperie pour avoir utilisé des méthodes de traitement non autorisées pour ses eaux minérales, notamment pour la marque Perrier. Ces pratiques avaient déjà conduit à la destruction de millions de bouteilles en raison d'une contamination par des matières fécales.

Par ailleurs, ces irrégularités génèrent une vive controverse. En effet, elles remettent en question les pratiques environnementales du groupe, déjà régulièrement accusé de surexploitation des ressources en eau dans des zones touchées par la sécheresse.

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Énergie : une énorme taxe pourrait faire mal à EDF

10 septembre 2024 à 14:00
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Un big-bang à venir dans le secteur de l’électricité ? Face à la dégradation des finances publiques, Bercy imagine une nouvelle taxe sur les énergéticiens. Elle pourrait ainsi toucher davantage le géant de l'énergie français, EDF, que les autres entreprises.

Une nouvelle taxe sur le marché de l’électricité

Face à une situation des comptes publics critique, le ministère de l’Économie planche sur une nouvelle taxe. En effet, cette dernière, initialement prévue pour s’appliquer aux superprofits des entreprises énergétiques, se transforme. Désormais, elle concerne majoritairement le géant de l'énergie en France, EDF. Les centrales nucléaires d’EDF, ainsi que ses barrages hydrauliques, sont directement visés, tandis que les autres énergéticiens comme TotalEnergies et Engie, principalement axés sur le gaz et l’hydraulique, y seront également soumis. Cette taxe doit permettre de tirer profit des revenus générés par la capacité installée des infrastructures énergétiques sur le territoire français.

L’idée derrière cette taxe est claire : l’État cherche des moyens pour respecter la trajectoire budgétaire et combler les déficits. Jean-René Cazeneuve, rapporteur général du Budget, explique que la taxation des capacités installées est un moyen efficace de récupérer une part des revenus importants générés par les infrastructures énergétiques d’EDF.

Impact sur EDF et le secteur de l’énergie

En effet, ces revenus résultent de l’exploitation des centrales nucléaires et des barrages. De fait, le géant de l’énergie est un contributeur important dans ce nouveau cadre fiscal. Pour EDF, cette taxe de 3 milliards d’euros pourrait avoir des conséquences significatives. D'une part, sur ses résultats financiers que sur sa capacité à investir dans la transition énergétique.

Alors que l’entreprise s’engage dans une politique d’investissements massifs pour moderniser son parc nucléaire et développer des énergies renouvelables, une ponction fiscale de cette envergure pourrait ralentir ces efforts. De plus, cette nouvelle pression fiscale pourrait se traduire par une augmentation des prix de l’électricité. Et donc, avoir un impact direct sur les ménages français.

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Énergie : il faut baisser d’urgence les taxes selon la Cour des comptes

9 septembre 2024 à 12:00
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La Cour des comptes vient de publier un avis explosif. Ce dernier pointe le besoin très important de baisser les taxes sur l’électricité et le carburant. Le prix de l’énergie est trop élevé pour les ménages. Il faut une action d’urgence.

Une baisse des taxes sur l’énergie selon la Cour des comptes

Dans un avis, la Cour des comptes dénonce une fiscalité sur l’énergie excessivement complexe et inéquitable. Actuellement, les taxes sur l'énergie représentent plus de 40 % de la facture énergétique moyenne d’un ménage français. Ainsi, en 2021, ces prélèvements ont rapporté 60 milliards d’euros à l’État, dont 15 milliards issus de la TVA. Cependant, selon la Cour des comptes, la France se situe dans la moyenne européenne en termes de taxation énergétique.

Le principal problème réside dans la répartition inégale des taxes. En effet, certains consommateurs, notamment les ménages aisés ou les entreprises exonérées, bénéficient d'avantages fiscaux injustifiés. Par exemple, le kérosène et le fioul maritime ne sont pas taxés. En revanche, des réductions sont accordées au secteur du transport routier, aux agriculteurs ou encore au secteur du BTP. Par ailleurs, ces exonérations représentent environ 16 milliards d’euros de niches fiscales. Cette somme ne rentre pas dans les caisses de l’État chaque année.

Une fiscalité qui ne contribue pas à la décarbonation

Le rapport de la Cour des comptes met également en lumière l’échec de la fiscalité énergétique en tant qu’outil de politique climatique. En effet, contrairement aux intentions de la France en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la structure actuelle des taxes ne permet pas de contribuer efficacement à la décarbonation du pays. Les tentatives de « verdissement » de la fiscalité énergétique se sont fracassées sur l’autel des mouvements sociaux, comme les gilets jaunes ou la colère des agriculteurs.

La Cour des comptes appelle donc à une réforme des taxes sur le gaz, le carburant et l’électricité, non seulement pour améliorer la justice fiscale mais aussi pour contribuer à la transition énergétique. Mais surtout, il y a urgence. En effet, la réforme du marché carbone européen approche. Cependant, cette dernière devrait provoquer une hausse importante des prix de l'énergie. Dès 2027, les prix du gaz et du carburant pourraient augmenter de 11 % à 13 %. À moyen terme, la baisse prévue de la consommation de gaz et de pétrole pourrait entraîner une chute des recettes fiscales liées à l'énergie. Cette perte est estimée à 13 milliards d'euros d’ici 2030 et 30 milliards d’ici 2050.

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PowerHat : qu’est-ce que ce chapeau solaire ?

9 septembre 2024 à 07:30
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EcoFlow frappe fort avec le PowerHat, un chapeau solaire conçu pour recharger vos appareils électroniques en plein air. Destiné aux amateurs de randonnée, de camping et de plage, ce produit combine simplicité d’utilisation et performance énergétique, le tout grâce à l’énergie solaire. Ce chapeau innovant pourrait bien devenir le prochain incontournable des baroudeurs qui cherchent à rester connectés en pleine nature sans craindre de tomber à court de batterie.

 

PowerHat : un chapeau léger high-tech

Le PowerHat de la marque chinoise EcoFlow intègre des panneaux solaires en silicium monocristallin, capables de fournir une puissance de 12 watts en plein soleil. Ces panneaux, habilement placés sur la bordure du chapeau, permettent de recharger deux appareils simultanément grâce à ses ports USB-A et USB-C. La capacité de charge est idéale pour un usage nomade, offrant la possibilité de recharger un smartphone en 3 à 4 heures selon l’ensoleillement.

Avec sa batterie interne de 4 000 mAh, le PowerHat vous assure de recharger votre téléphone et autres appareils électroniques tels qu'un GPS ou une lampe torche, même lorsque le soleil n'est plus au rendez-vous. Côté design, le chapeau affiche une robustesse pratique : il est en effet résistant à la poussière et à l’eau grâce à sa certification IP65. Autre atout du PowerHat : celui-ci ne pèse que 370 g.

 

EcoFlow : des innovations solaires à la chaîne

Le PowerHat n'est qu'une des nombreuses innovations qu'EcoFlow propose dans le domaine des solutions solaires. En plus de ce chapeau révolutionnaire, l’entreprise développe des produits de plus en plus sophistiqués, à l’image de la batterie Powerstream, un kit solaire pour balcon, qui permet aux citadins de générer leur propre électricité à partir de panneaux photovoltaïques. EcoFlow a également lancé le GLACIER, un compresseur portable capable de refroidir de 30°C à 0°C en seulement 15 à 20 minutes, parfait pour les baroudeurs qui souhaitent garder leurs aliments frais sans être dépendants d’une source d’électricité continue.

Autre innovation majeure, la PowerOcean, une batterie de 45 kWh, qui permet aux foyers de stocker leur propre énergie solaire, ou encore la batterie DELTA Pro Ultra, un générateur hybride intelligent conçu pour la maison, combinant énergie solaire et alimentation sur secteur pour une autonomie totale.

Vous l'aurez compris, la marque chinoise EcoFlow ne cesse d'innover et de réinventer l’usage de l’énergie solaire, en proposant des solutions pratiques et accessibles pour le quotidien. Qu’il s’agisse de recharger son téléphone en pleine randonnée ou d’alimenter sa maison en énergie renouvelable, la marque s’impose comme un acteur clé de la transition énergétique. Reste à voir si ces produits, en dehors de leurs promesses, sont durables dans le temps.

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Électricité : le Royaume-Uni veut décarboner sa production d’ici 2030

6 septembre 2024 à 08:00
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Depuis quelques semaines, le gouvernement travailliste détient les clés du pouvoir au Royaume-Uni. Parmi ses priorités : la décarbonation de son électricité. L’objectif ambitieux est fixé à 2030.

Une électricité décarbonée dès 2030 au Royaume-Uni

Dès son entrée en fonction, le gouvernement britannique annonce des mesures décisives pour accélérer la transition énergétique. Parmi elles, la signature d’accords facilitant la mise en place de 131 projets d’énergies renouvelables. Ainsi, ces projets, totalisant 9,6 gigawatts, permettront de fournir de l’électricité à 11 millions de foyers. De fait, ce chiffre témoigne de l'ampleur de l'ambition britannique en matière de décarbonation. En effet, ces projets incluent principalement des installations d’éoliennes offshore et des fermes solaires, mais aussi des projets d'éolien terrestre.

Par ailleurs, l'accélération des investissements dans le nucléaire, notamment avec le soutien au projet EDF à Sizewell, souligne l’importance du nucléaire dans le mix énergétique britannique. Le gouvernement s’engage à cofinancer ce projet à hauteur de 5,5 milliards de livres (environ 6,5 milliards d’euros). Ainsi, cela renforce son engagement à garantir une transition durable et efficace.

Les défis du financement et des prix de l’énergie

Pour se donner les moyens de ses ambitions, le gouvernement veut créer un fonds spécial. Ainsi, les discussions débutent au Parlement britannique. Ce dernier, doté de 8,3 milliards de livres sterling, doit permettre d’atteindre un objectif ambitieux : une production d’énergie 100% décarbonnée dès 2030. Pour trouver les ressources financières, le gouvernement britannique compte puiser dans les taxes sur les profits des grands groupes pétroliers et gaziers. Le nom, lui, est déjà trouvé : ce sera la société publique Great British Energy.

Cependant, de nombreux experts estiment que le timing reste très difficile, voire carrément impossible à tenir. Et pourtant, il s’agit de l’une des cinq grandes priorités du nouvel exécutif britannique pour remettre, selon eux, le pays à flot après plusieurs années de gouvernement conservateur.

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EPR de Flamanville : encore un couac, le réacteur s’arrête automatiquement

5 septembre 2024 à 08:00
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Après des années de retard et un surcoût énorme, le lancement de l’EPR de Flamanville a enfin été acté en début de semaine. Mais voilà, le réacteur vient de s’arrêter automatiquement. Pour l’instant, la raison n’est pas connue ; des contrôles sont en cours.

L’EPR de Flamanville s’arrête tout seul

Le réacteur de l’EPR de Flamanville vient de s’arrêter automatiquement. Pourtant, ce dernier venait de démarrer sa première réaction nucléaire. Marquant ainsi la fin d’un chantier colossal plombé par les retards et les surcoûts. Toutefois, dès le lendemain matin, le réacteur s’est arrêté de manière automatique, conformément aux systèmes de sécurité mis en place dans ce type d’installation. Depuis, EDF communique sur cet événement pour rassurer le grand public. En effet, l’entreprise précise que les équipes en charge procèdent à des contrôles techniques. De plus, elles suivent les procédures habituelles pour identifier la cause de cet arrêt et envisager une reprise en toute sécurité.

D’après les premiers éléments communiqués par la porte-parole d’EDF, cet arrêt serait dû à une mise en configuration inappropriée de l’installation. En clair, une étape dans la configuration du réacteur avant son démarrage aurait pu provoquer cet arrêt automatique. Néanmoins, cette situation, bien que maîtrisée, souligne la complexité des tests et des vérifications nécessaires pour la mise en service d’un réacteur de cette envergure. EDF réaffirme que l’arrêt automatique du réacteur est un dispositif prévu lors de la conception du réacteur, garantissant ainsi la sécurité du site et des installations.

Un processus long et complexe : les enjeux du démarrage

Le démarrage d’un réacteur nucléaire, en particulier de l’EPR de Flamanville, est un processus long et complexe. De fait, l’opération nécessite de multiples tests et essais. Selon EDF, des arrêts automatiques comme celui-là peuvent survenir. Néanmoins, ils ne mettent pas en péril le processus de démarrage de la fusion nucléaire.

Le groupe EDF précise que le réacteur de Flamanville doit toujours être raccordé au réseau électrique d’ici la fin de l’automne 2024. Cependant, cette étape ne surviendra que lorsque le réacteur atteindra 25 % de sa puissance nominale. Ce type d’arrêt n’est donc pas une surprise pour les équipes techniques. En effet, elles suivent un protocole rigoureux. Le but : minimiser les risques et assurer une montée en puissance progressive et sécurisée. Enfin, d’autres cas d’arrêt automatique, comme en Finlande, ont déjà été observés.

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Le gaz russe dépasse les importations américaines en Europe pour le deuxième trimestre 2024

4 septembre 2024 à 17:34
gaz importations

Au cours du second trimestre 2024, l’Union européenne (UE) a enregistré une hausse surprenante des importations de gaz naturel en provenance de Russie, surpassant celles des États-Unis pour la première fois depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Avant cet événement, c’était la Norvège qui dominait le marché en tant que principal fournisseur, suivie par les États-Unis. Cependant, la tendance a récemment changé, souligne Ben McWilliams, chercheur au think tank Bruegel.

Une diminution des importations américaines

Selon McWilliams, cette bascule des importations vers la Russie est principalement due à une réduction des achats de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, avec des sites de stockage européens presque saturés à 92,4 % de leur capacité et une faible demande durant l’été. Les achats ‘au comptant’ ont nettement diminué, reflétant une adaptation des stratégies d’approvisionnement face à des réserves pleines.

L’UE se trouve également dans une situation complexe en raison des contrats à long terme avec la Russie, qui ne sont pas présents dans le cadre du GNL américain. Des pays comme l’Autriche, la Hongrie, et la Slovaquie restent donc liés à des engagements difficiles à rompre malgré les tensions politiques.

 

Vers une autonomie énergétique plus affirmée ?

L’augmentation des importations de gaz russe, malgré les implications géopolitiques, souligne les défis de l’UE dans sa tentative de diversifier ses sources d’énergie. Ville Niinistö, eurodéputé finlandais, critique vivement cette dépendance qui, selon lui, soutient indirectement l’économie russe et ses actions militaires contre l’Ukraine. « Importer du gaz russe équivaut à soutenir l’économie russe et la guerre contre l’Ukraine », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le site Euractiv.

Bien qu’une interdiction à l’échelle de l’UE soit politiquement difficile à envisager, des pays comme l’Autriche s’engagent individuellement à réduire leur dépendance au gaz russe, prévoyant une cessation totale des importations pour 2027. Cette initiative souligne une volonté de renforcer la sécurité énergétique nationale tout en respectant les nouvelles règles du marché du gaz de l’UE ajustées en 2023.

 

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EPR de Flamanville : la production d’électricité démarre enfin

3 septembre 2024 à 08:00
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C’est la bonne fois pour l’EPR de Flamanville. Avec 12 ans de retard, le réacteur nucléaire de dernière génération vient enfin de commencer à produire de l’électricité.

L’EPR de Flamanville démarre sa production d’électricité

Le réacteur EPR de Flamanville commence à produire de l’électricité, après une série de retards. En effet, sa mise en service arrive avec 12 ans de retard. Initialement prévue pour 2012, la mise en service a été retardée à plusieurs reprises en raison de divers problèmes techniques et réglementaires. Par ailleurs, les équipes d’EDF, après avoir reçu l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), viennent de lancer la réaction en chaîne nécessaire à la production d’électricité.

Toutefois, le réacteur devra atteindre le quart de sa capacité nominale avant d’être connecté au réseau national. Cette dernière étape doit avoir lieu à la fin de l’automne 2024. Le chantier de l’EPR de Flamanville est devenu un symbole des défis techniques colossaux associés à la construction de réacteurs nucléaires de nouvelle génération. Initialement, il devait coûter 3,3 milliards d’euros. Cependant, le budget a explosé pour atteindre 19,1 milliards d’euros, selon une estimation de la Cour des comptes en 2020.

Des prochaines étapes décisives

De plus, les problèmes techniques, comme des soudures défectueuses et des erreurs de conception, entraînent de longs retards et des révisions du calendrier à la pelle. À cela se sont ajoutées des difficultés politiques et sociales, notamment après l’accident nucléaire de Fukushima en 2011. En effet, ce dernier a ravivé les débats sur l’avenir du nucléaire en France.

La production d’électricité par l’EPR de Flamanville, est une première étape dans un long processus de mise en service complète. En effet, le couplage au réseau, prévu pour la fin de l’automne, sera une étape clé pour assurer la fourniture d’électricité aux foyers français. Si tout se passe comme prévu, le réacteur, avec sa capacité de 1650 MW, pourrait alimenter jusqu’à trois millions de foyers. De fait, il va renforcer ainsi la position de la France en tant que leader dans le domaine du nucléaire.

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Linky : refuser son installation vous coûtera de l’argent dès 2025

2 septembre 2024 à 06:00
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La phase de transition est bientôt terminée. En clair, les foyers qui refusent l’installation d’un compteur Linky seront facturés. Ils devront payer leurs relevés. Une mesure en vigueur dès l’été 2025.

En refusant le Linky, vous devrez passer à la caisse

À compter de l’été 2025, Enedis, le gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, commencera à facturer les clients qui refusent toujours d’installer un compteur Linky. En effet, cette mesure a été décidée dans une délibération de 2022 par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). De fait, les clients concernés vont devoir payer des frais de “relève résiduelle. Ces derniers couvrent les coûts liés au relevé manuel des anciens compteurs. Néanmoins, le montant exact de cette facturation n’est pas encore connu. En revanche, il sera déterminé par la CRE dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité, ce dernier devant entrer en vigueur en 2025.

La décision de facturer les récalcitrants vise à sanctionner ce que la CRE considère comme un “choix délibéré” de ne pas se conformer aux nouvelles normes. En effet, à partir de 2025, les utilisateurs qui ne seront pas équipés de Linky sont perçus comme ayant fait un choix conscient, sauf dans les cas où une impossibilité technique empêche l’installation du compteur. Cependant, cette situation est rarissime.

Plus de 37,2 millions de compteurs installés

Les frais de “relève résiduelle” vont inclure non seulement le coût du passage d’un technicien, mais aussi les dépenses liées aux contrôles des anciens compteurs, sans oublier les relances effectuées auprès des clients pour la transmission de leur index de consommation.

Depuis l’introduction des compteurs Linky, plus de 37,2 millions d’unités sont en marche en France. Pour les propriétaires qui n’ont pas encore adopté le compteur vert, l’été 2025 marquera la fin d’une phase de transition. Pour rappel, l’installation des compteurs intelligents est une directive européenne. De plus, leur installation est inscrite dans la loi.

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Électricité : Singapour tente par tous les moyens de décarboner sa production

28 août 2024 à 07:30
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Singapour est un État riche, mais surtout très énergivore. Ainsi, pour tenter d’atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050, il lorgne désormais sur les forêts de ses voisins ! Objectif : produire de l’électricité verte.

Singapour veut produire de l’électricité verte rapidement

Singapour ambitionne de produire deux gigawatts d’énergie solaire d’ici 2030. Cependant, l’espace disponible pour construire de vastes fermes solaires est insuffisant sur place. À titre de comparaison, cette énergie pourrait alimenter plusieurs centres de données de la cité-État, lesquels sont parmi les plus énergivores au monde. En effet, ils représentent déjà 7 % de la consommation nationale d’électricité, et même jusqu’à 12 % d’ici 2030. Ainsi, le contexte pousse Singapour à explorer des options au-delà de ses frontières.

L’Australie a récemment annoncé un projet ambitieux : construire la plus grande centrale solaire au monde dans le nord du pays, capable de produire assez d’énergie pour alimenter trois millions de foyers. Singapour, qui dépend fortement des importations de pétrole et de gaz, voit dans ce projet une opportunité. L’idée serait d’acheminer cette énergie propre à Singapour via un câble sous-marin de 4 300 kilomètres. Ce projet, bien que prometteur, est suspendu à l’approbation des autorités énergétiques de Singapour, du gouvernement indonésien et des communautés aborigènes australiennes.

Les forêts tropicales de Malaisie et d’Indonésie

Outre l’Australie, Singapour regarde également vers les forêts tropicales de la Malaisie et de l’Indonésie pour son approvisionnement en énergie. L’autorité singapourienne du marché de l’énergie vient d’accorder des autorisations pour importer un gigawatt du Cambodge, deux gigawatts d’Indonésie, et 1,2 gigawatt du Vietnam. Ces importations seraient un mélange d’énergie solaire, éolienne, mais aussi hydroélectrique.

Pour assurer sa sécurité énergétique, Singapour ne peut se permettre de dépendre d’une seule source d’énergie. Ainsi, le gouvernement cherche des solutions alternatives. Il mise sur des partenariats avec d’autres pays pour assurer ses besoins en électricité verte. Néanmoins, le chemin est encore long, car Singapour doit atteindre son pic d’émissions de carbone en 2030.

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Gaz : l’Italie exploite un nouveau gisement pour assurer son approvisionnement

27 août 2024 à 09:30
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L’Italie continue d’exploiter des gisements de gaz. Elle vient même d’ouvrir le robinet de l’un de ses principaux réservoirs pour assurer son indépendance énergétique. Le gouvernement récuse les accusations concernant des pratiques allant à l’encontre de la transition énergétique.

L’Italie va exploiter un important gisement de gaz

ENI, le géant italien des hydrocarbures, débute l’extraction du gisement de gaz Argo Cassiopea. Découvert il y a vingt ans, ce dernier est situé au sud de la Sicile, près de Licata. Le gaz, transporté via des canalisations sous-marines, est ensuite acheminé vers le sud de l’île avant d’être injecté dans le réseau national. Par ailleurs, il s’agit d’un projet crucial pour l’Italie. En effet, il pourrait permettre d’injecter jusqu’à 1,5 milliard de mètres cubes de gaz par an dans le réseau, selon les autorités.

Le ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Gilberto Pichetto, qualifie cette étape de « déterminante pour augmenter la sécurité et l’indépendance énergétique du pays ». En effet, malgré une production nationale de gaz relativement faible, l’Italie consomme une grande quantité de gaz naturel. Soit environ 35 % de son énergie totale. En 2023, sur les 61 milliards de mètres cubes consommés, seuls 3 milliards provenaient de la production intérieure. Tout le reste provient d’Algérie, le principal fournisseur pour l’Italie depuis le début de la guerre en Ukraine.

Critiques et enjeux environnementaux

Cependant, ce projet ne fait pas l’unanimité. En effet, les écologistes soulignent les limites de ce gisement. Avec une capacité estimée à 10 milliards de mètres cubes, ce gisement serait épuisé en dix ans. De plus, selon eux, plutôt que de se concentrer sur des ressources fossiles polluantes comme le gaz, l’Italie devrait investir davantage dans les énergies renouvelables.

Cette critique s’inscrit dans un contexte où la Première ministre d’extrême droite, Giorgia Meloni, poursuit la politique de son prédécesseur, Mario Draghi. Ainsi, elle renforce les accords de fourniture de gaz avec des pays comme l’Algérie et la Libye. Ces accords visent non seulement à assurer la sécurité énergétique de l’Italie. Mais aussi à faire du pays un « hub énergétique », facilitant le transit des ressources africaines vers l’Europe.

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Nucléaire : une première étape vers des travaux débute à Fukushima

23 août 2024 à 07:30
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14 ans après le terrible accident nucléaire à la centrale japonaise de Fukushima, des travaux sont envisagés. Objectif : enlever les matières radioactives. Une première opération délicate va débuter.

Une opération dans l’un des réacteurs nucléaires endommagés

L’entreprise TEPCO annonce l’envoi d’une sonde robotisée à l’intérieur du réacteur numéro deux de la centrale nucléaire de Fukushima. Équipée d’un bras téléguidé, cette sonde doit prélever des échantillons de débris radioactifs pour les étudier. Ainsi, selon les experts de TEPCO, ce prélèvement représente une étape cruciale vers le déclassement de la centrale. En effet, cette opération qui vise à démanteler les installations de manière sûre et à gérer les déchets nucléaires sans impacter l’environnement.

Cependant, la difficulté majeure de cette mission réside dans l’extrême dangerosité des débris, solidifiés après avoir fondu lors de l’accident. Ces débris de combustible sont hautement radioactifs, rendant impossible toute intervention humaine directe. Par conséquent, TEPCO doit développer des robots spécialisés capables de résister aux radiations pour mener à bien cette opération.

Fukushima, un chantier qui s’annonce extrêmement long

Les débris nucléaires de Fukushima représentent environ 880 tonnes de matériaux hautement radioactifs. Ces derniers sont répartis dans trois des six réacteurs de la centrale. Ainsi, la gestion de ces débris est aujourd’hui le plus grand défi du projet de déclassement de Fukushima. Une première tentative d’intervention en février 2024 avait vu l’échec d’un mini-robot en forme de serpent, incapable d’atteindre les débris en raison de problèmes techniques. De fait, cette nouvelle mission est donc cruciale pour évaluer l’état des débris et surtout, définir les prochaines étapes du démantèlement.

Toutefois, TEPCO reste prudent quant aux résultats, affirmant que le succès de l’opération dépendra des conditions réelles sur le terrain. Par ailleurs, le gouvernement japonais et TEPCO insistent sur la nécessité de procéder avec une extrême prudence, la sécurité étant la priorité absolue. De fait, les opérations de décontamination et de démantèlement continuent de représenter un fardeau financier et technologique considérable pour le Japon.

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Solaire : la Banque des Territoires lance un projet ambitieux

22 août 2024 à 12:30
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La Banque des Territoires développe un projet important sur le solaire. L’organisme d’État vient de s’associer avec Amarenco. Objectif : produire plusieurs centaines de gigawattheures par an d’ici 2028.

La Banque des Territoires investit dans le solaire

La Banque des Territoires s’associe avec Amarenco, un producteur indépendant d’énergie solaire. Ensemble, les deux entités lancent un projet ambitieux dans le domaine du solaire en France. Dans les faits, cet accord vise à financer des installations photovoltaïques, tant sur toiture qu’au sol. Par ailleurs, l’objectif est de produire 730 gigawattheures (GWh) par an d’ici 2028. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large de transition énergétique. Depuis plusieurs années, la Banque des Territoires joue un rôle clé en soutenant des initiatives pour favoriser l’utilisation des énergies renouvelables.

La Banque des Territoires, à travers ce partenariat, renforce son engagement dans la transition énergétique. Par exemple, dans le cadre de ce projet, les deux entités viennent de créer une plateforme commune. Baptisée Valorix Green, elle est détenue à 49 % par la Banque des Territoires et à 51 % par Amarenco. Cette dernière permet de soutenir financièrement Amarenco et de renforcer sa capacité d’investissement. Mais surtout, elle continue de déployer des projets solaires à grande échelle.

Les ambitions d’Amarenco

Pour Amarenco, ce partenariat représente un véritable coup d’accélérateur. En effet, la société a levé près de 500 millions d’euros depuis 2020. Récemment, elle a atteint le seuil des 500 mégawatts (MW) d’énergie solaire installés en Europe. Avec plus de 200 employés dans le monde, Amarenco voit dans ce projet une opportunité unique de croissance et d’expansion sur le marché européen.

Par ailleurs, grâce à ce projet, l’entreprise s’assure une pérennité économique à moyen terme. Le secteur du solaire étant en pleine croissance, les voyants sont donc tous au vert.

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Solaire : Energix signe un gros contrat avec Google

21 août 2024 à 07:30
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L’entreprise Energix s’associe avec le géant du numérique Google. L’accord va permettre à la firme de Mountain View de bénéficier d’un approvisionnement électrique lié à l’activité solaire d’Energix.

Un accord entre Energix et Google pour le solaire

Pour sécuriser ses activités dans le futur, le géant Google négocie directement avec les fournisseurs d’énergie. Ainsi, la firme vient de signer un partenariat stratégique avec Energix. Ce dernier repose sur la fourniture initiale de 1,5 gigawatt-crête d’énergie solaire. De fait, cela devrait permettre d’alimenter les projets de Google jusqu’en 2030. Par ailleurs, cette capacité pourrait être étendue, selon les termes de l’accord, offrant une flexibilité pour l’adaptation à l’augmentation des besoins énergétiques de la firme, notamment avec l’essor de ses centres de données dédiés à l’intelligence artificielle. En effet, ces derniers sont de gros consommateurs d’électricité.

Ce contrat s’inscrit dans une tendance croissante parmi les géants de la technologie, comme Google, qui cherchent à sécuriser des sources d’énergie renouvelable pour réduire leur empreinte carbone. Ce besoin est d’autant plus pressant avec l’accélération de l’IA, qui nécessite des infrastructures énergétiques robustes et durables. De fait, l’apport du solaire d’Energix est une aubaine pour l’entreprise.

Impact de la loi sur la réduction de l’inflation

Un élément clé de cet accord est la participation fiscale offerte par Google à Energix. En effet, cette participation permet à Energix de bénéficier de crédits d’énergie renouvelable dans le cadre de la loi sur la réduction de l’inflation, signée par le président Joe Biden. Cette loi permet aux entreprises d’acquérir des crédits d’énergie renouvelable, favorisant ainsi le développement de projets de stockage d’énergie propre aux États-Unis.

L’accord est donc également gagnant pour Energix. Avec l’octroi de ces crédits, elle va pouvoir accélérer les projets de développement d’infrastructures solaires ou éoliennes. Ainsi, à terme, ce deal devrait lui permettre de développer de nouveaux marchés.

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La Chine va construire 11 nouveaux réacteurs nucléaires

20 août 2024 à 10:00
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La Chine poursuit ses investissements dans le nucléaire. Le pays possède déjà 56 réacteurs, et vient de valider la construction de 11 nouveaux. Objectif affiché : atteindre la neutralité carbone en 2060.

La Chine investit un montant colossal dans des réacteurs nucléaires

Pékin approuve un investissement majeur de 220 milliards de yuans, soit environ 27,8 milliards d’euros. Ainsi, la Chine valide la construction de 11 nouveaux réacteurs nucléaires, répartis sur cinq sites différents. Cette initiative fait partie d’une stratégie plus large visant à diversifier les sources d’énergie. Mais surtout, surtout à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. De fait, les nouveaux réacteurs seront installés dans les provinces du Jiangsu, Shandong, Zhejiang, Guangdong et Guangxi, toutes stratégiquement situées pour maximiser l’efficacité du réseau énergétique national.

À titre de comparaison, la Chine possède déjà 56 réacteurs nucléaires en opération, ce qui la place au même niveau que la France en termes de capacité nucléaire. Cependant, avec 94 réacteurs, les États-Unis restent en tête à l’échelle mondiale. Ce nouvel investissement est donc crucial pour la Chine. Non seulement pour combler l’écart avec les États-Unis mais aussi pour s’imposer comme un leader incontournable dans le domaine du nucléaire.

Objectifs environnementaux et défis

L’un des principaux moteurs de cet investissement est l’objectif de la Chine de parvenir à la neutralité carbone d’ici 2060. En se concentrant sur le nucléaire, Pékin espère réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Pour rappel, la Chine est actuellement le plus grand émetteur au monde. Toutefois, la récente approbation de plusieurs centrales à charbon par le gouvernement chinois soulève des questions sur la cohérence de sa politique environnementale.

Malgré ces contradictions, l’ajout de 11 nouveaux réacteurs représente un pas significatif vers la transition énergétique du pays. La construction doit durer 5 ans. Par ailleurs, les entreprises China National Nuclear Power, State Power Investment Corp et CGN Power Co sont parmi les principaux acteurs industriels impliqués dans ce projet. Il s’agit donc également d’une bonne nouvelle pour l’économie chinoise.

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Le Johan Cruijff Arena héberge le premier match 100 % renouvelable

19 août 2024 à 13:59
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Le Johan Cruijff Arena, situé au cœur d’Amsterdam, est devenu un modèle mondial en matière d’innovation énergétique. En effet, ce stade emblématique où l’Ajax accueille ses adversaires s’est illustré en organisant un match de football entièrement alimenté par des sources d’énergie renouvelable, une première mondiale.

Le stade d’Amsterdam dispose d’un système de stockage énergétique de pointe

Le Johan Cruijff Arena a pris une longueur d’avance dans l’utilisation des énergies renouvelables en intégrant dès 2018 un système de batteries innovant. Ce système, initialement de 3 MW, a été renforcé pour atteindre une capacité de 8,6 MWh, ce qui représente une avancée technologique majeure. Cette capacité de stockage est suffisante pour alimenter environ 20 000 foyers pendant une heure. L’originalité du dispositif réside dans l’utilisation de batteries de seconde main issues de véhicules électriques, une solution à la fois écologique et économique qui réduit la demande de nouvelles ressources.

Le stade est équipé de 4 200 panneaux solaires, produisant une quantité importante d’énergie renouvelable. Cette énergie est utilisée pour les événements, et est aussi stockée dans les batteries pour une utilisation future ou pour stabiliser le réseau en cas de besoin. Le Johan Cruijff Arena a ainsi opté pour une approche résolument durable, minimisant l’empreinte carbone de ses opérations tout en assurant une résilience énergétique pour le quartier environnant.

Une première mondiale : un match de football 100% vert

Le premier match 100 % renouvelable de l’histoire s’est déroulé le 15 août 2024. Lors de cet événement historique, toutes les infrastructures du stade, y compris l’éclairage du terrain, les systèmes de ventilation, les ascenseurs, et même les équipements de restauration, ont fonctionné exclusivement grâce à l’énergie verte. L’électricité nécessaire était générée par des panneaux solaires et des éoliennes locales, tandis que le surplus d’énergie était stocké et redistribué grâce au système de batteries.

Le Johan Cruijff Arena ne se contente pas d’alimenter ses événements en énergie renouvelable. Le stade s’est fixé pour objectif de devenir un modèle de neutralité énergétique d’ici 2030. Cette ambition se traduit par des initiatives telles que l’optimisation de la consommation grâce à des systèmes de gestion intelligente de l’énergie et la mise en place d’éclairages LED haute performance qui réduisent la consommation globale. De plus, le stade collabore avec des partenaires locaux pour accroître sa capacité de production d’énergie verte, en particulier grâce aux parcs solaires et éoliens situés à proximité.

Mieux : après 2030, le stade espère même que ses événements soient en mesure de consommer moins d’énergie que celle que le stade produit, ce qui permettrait la redistribution du surplus dans le réseau local.

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EPR de Flamanville : son démarrage contesté devant la justice

26 juillet 2024 à 13:00
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Des associations écologistes contestent devant la justice le démarrage de l’EPR de Flamanville. Depuis plusieurs semaines, le site est progressivement mis en marche par EDF.

Le démarrage de l’EPR de Flamanville est-il en danger ?

Le 7 mai 2024, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) autorise la mise en service de l’EPR de Flamanville. Ce dernier est exploité par EDF, après un chantier complexe marqué par de nombreux problèmes techniques et surtout un retard de douze ans. Ainsi, cette décision, selon les associations écologistes, a été prise “sous la contrainte de délais très serréspour éviter les conséquences juridiques d’un énième report.

Par conséquent, plusieurs d’entre elles déposent un recours devant le Conseil d’État contre cette décision. Elles déposent également une plainte contre X à Cherbourg et à Paris. De leur côté, Greenpeace et France Nature Environnement Normandie s’associent à ces actions judiciaires. Dans les faits, les plaignants dénoncent des “irrégularités constatées par l’ASN sur des pièces de l’EPR” et réclament une enquête approfondie.

Problèmes de sécurité et accusations de fraude

Les associations soulignent que cette autorisation intervient alors que des questions cruciales restent sans réponse. Par ailleurs, elles estiment que des “problèmes de contrefaçons, falsifications et suspicions de fraude” persistent dans la filière nucléaire. D’ailleurs, l’ASN avait signalé, en début d’année 2024, trois situations de fraudes avérées à la justice, sans plus de précisions. Un courrier de l’autorité adressé au PDG d’EDF, Luc Rémont, en mars 2024, met en lumière des risques d’irrégularités au sein de la chaîne d’approvisionnement des matériels destinés aux réacteurs nucléaires, y compris l’EPR de Flamanville.

Les contestations mettent également en lumière les pressions économiques et temporelles entourant le projet. En effet, initialement prévue pour 2012, la mise en service de l’EPR a été repoussée à plusieurs reprises, notamment en 2017 et en 2020. La nouvelle échéance visait le 10 avril 2024. Malgré le dépassement de cette date, l’ASN a tout de même autorisé la mise en service du réacteur.

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Carburant : le gazole XTL, ce nouveau carburant débarque en France

25 juillet 2024 à 07:52
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Du changement dans le secteur stratégique du carburant. Désormais, le gazole a un concurrent : le gazole XTL. Ce dernier est plus écologique que le premier… mais aussi beaucoup plus cher !

Un nouveau carburant disponible en France

Le gazole XTL, également connu sous le nom de diesel synthétique, est un biocarburant innovant. En effet, il se compose entièrement de matières premières renouvelables. Dans les faits, sa fabrication repose sur l’utilisation de gaz naturel, de déchets plastiques et de biomasse. Le tout offre une alternative durable au gazole classique. Contrairement aux carburants fossiles, le gazole XTL contribue à une réduction drastique des émissions de CO2. Ainsi, elle pourrait atteindre jusqu’à 90 % par rapport aux carburants traditionnels.

En termes de performance, le gazole XTL n’a rien à envier au gazole traditionnel. Ce carburant synthétique offre non seulement une meilleure performance moteur, surtout au démarrage, mais aussi une consommation réduite permettant de parcourir plus de kilomètres avec le même plein. De plus, sans oublier une baisse conséquente des nuisances sonores. Ainsi, il est proposé dans de plus en plus de stations-service françaises depuis quelques jours.

Un coût très élevé

En optant pour le gazole XTL, les automobilistes peuvent ainsi réduire leur impact écologique sans avoir à modifier leurs véhicules actuels. Car oui, ce biocarburant est entièrement compatible avec les moteurs diesel existants. Enfin, pas tous. Par exemple, les véhicules Peugeot, Citroën, Mercedes, Volkswagen, DS et Opel doivent être munis d’un sticker XTL pour être compatibles. Par ailleurs, les véhicules Renault et Dacia répondant à la norme Euro 6 sont également compatibles. Cependant, les propriétaires de Volvo devront se passer de ce biocarburant.

Mais surtout, les automobilistes devront aussi regarder leur porte-monnaie. En effet, le gazole XTL coûte bien plus cher que la version traditionnelle. Généralement, son prix est au-dessus de 2 euros le litre, de quoi faire réfléchir les conducteurs.

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