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Sèche-serviette électrique : notre sélection des modèles les plus économiques

8 novembre 2024 à 10:57

Quoi de plus déplaisant que d’attraper une serviette humide au sortir de la douche ? Pour vous éviter ce désagrément, nous avons sélectionné pour vous 3 sèche-serviettes électriques qui vous garantiront une sortie de douche douillette et bien chaude…

Avant tout, définissons clairement ce qu’est un sèche-serviettes, que beaucoup de personnes confondent avec un chauffage de salle de bain. À strictement parler, un sèche-serviettes n’est pas destiné à chauffer la pièce, mais simplement à accélérer le séchage de la serviette mouillée et à la chauffer pour une sensation agréable après la douche. C’est pourquoi la plupart des modèles ne dépassent pas 500 W ; l’observation de cette puissance est aussi un bon moyen de repérer l’usage du produit en parcourant rapidement une fiche technique. Et n’oubliez pas que si la taille du sèche-serviettes détermine bien souvent la puissance de chauffage, elle détermine aussi le nombre de serviettes que l’on pourra mettre dessus. Pour voir plus grand, certains constructeurs proposent en option des rallonges perpendiculaires pour suspendre un plus grand nombre de serviettes.

Autre caractéristique du sèche-serviettes, son cœur de chauffe, généralement dénué de liquide caloporteur, s’échauffe plus vite de façon à vous accueillir plus rapidement après le bain dans une serviette confortable. Mais il ne faudra pas oublier de couper ce chauffage après utilisation, sans quoi il consommera plus qu’un « vrai » chauffage. C’est pourquoi il vaut mieux privilégier un modèle doté, a minima, d’une minuterie, d’une programmation, ou d’une commande à distance, par exemple en Wi-Fi via une appli sur smartphone. Certains modèles, généralement les mieux dotés, cumulent les fonctions de sèche-serviettes et de chauffage. Dans ce cas, vérifiez qu’il dispose d’un système de chauffe adapté à sa fonction de chauffage (chauffage à inertie, système PTC…).

Carrera Cayenne Jupiter 500 W : abordable et complet

Voici le sèche-serviettes performant et abordable par excellence. Avec son cœur de chauffe sans fluide et ses nombreuses fonctions, le Jupiter LCD 500 W de Cayenne est un incontournable des premiers prix. Ce cœur de chauffe assure une montée en température rapide – mais un refroidissement également rapide – pour sécher une serviette après une douche, ou la chauffer avant. Attention, ses 500 W ne lui permettent pas de chauffer une salle de bain complète. En plus de chauffer les serviettes, il pourra servir de petit complément au chauffage principal grâce à son programmateur à plusieurs modes (arrêt, hors gel, éco, confort, marche forcée, programmation, fil pilote…). Petit plus, son afficheur numérique simplifie l’utilisation et indique clairement la température et l’état actuel.

  • Dimensions : 54,5 × 9 × 98 cm
  • Poids : 6 kg
  • Puissance : 500 W (existe aussi en 750 W)
  • Matière : aluminium

Create Warm Towel Mini 150 W : un mini-sèche-serviettes

Pour ceux qui n’ont pas besoin de faire sécher moult serviettes, le constructeur Create a imaginé ce sèche-serviettes Warm Towel Mini capable d’accueillir une grosse sortie-de-bain ou plusieurs petites serviettes. Il est possible d’augmenter sa capacité en choisissant l’option « étagère » qui ajoute un bras perpendiculaire à l’appareil pour y poser quelques serviettes supplémentaires. Autre option, des pieds permettent de le poser à même le sol sans avoir à le fixer au mur, et ainsi de le déplacer à sa guise.

Pour le reste, ce modèle est dénué de fonctions évoluées et propose simplement un mode de chauffe continu ou un fonctionnement sur minuterie de 1h à 8h. Son thermostat est un thermostat de sécurité, sans réglage possible de la température ; la température indiquée sur l’afficheur correspond à la température ambiante de la pièce où il se trouve. Notez que le Create Warm Towel Mini 150 W se décline en blanc et en noir.

  • Dimensions : 8 × 55,8 × 52,3 cm
  • Poids : 3 kg
  • Puissance : 150 W
  • Matière : aluminium

Create Warm Towel Pro : sèche-serviettes et chauffage

Avec le WarmTowel Pro, on entre dans un autre monde. Il ne s’agit plus que d’un simple sèche-serviettes, mais aussi d’un chauffage de salle de bain. Son fonctionnement est réparti sur deux systèmes de chauffage : un sèche-serviette de 500 W sur des barres en aluminium et un chauffage soufflant de type PTC de 1500 W (radiateur à coefficient de température positif). Ce système à base de céramique garantit un fonctionnement optimal dans une salle de bain et en toute sécurité : plus la température augmente, plus la résistance électrique augmente, ce qui fait que la température s’autorégule en augmentant. Gros point fort à ce prix : en plus d’être livré avec une télécommande, ce chauffage est connecté en Wi-Fi (2,4 GHz ; attention lors de l’installation) et peut donc être commandé depuis l’appli d’un smartphone.

Le Create Warm Towel Pro se décline en deux coloris (noir et blanc) et peut s’agrémenter d’une barre perpendiculaire optionnelle pour augmenter sa capacité.

  • Dimensions : 101 × 13 × 55 cm
  • Poids : 5,5 kg
  • Puissance : 500 + 1500 W
  • Matière : aluminium et céramique

FAQ : tout savoir sur les sèche-serviettes électriques

Qu’est-ce qu’un sèche-serviettes électrique ?

Un sèche-serviettes électrique est un appareil conçu pour réchauffer et sécher les serviettes dans une salle de bain. Contrairement à un chauffage classique, il n’est pas systématiquement destiné à chauffer toute la pièce, mais à apporter une sensation de confort en offrant des serviettes sèches et chaudes. Il est généralement installé au mur, et son design en barres ou en plaques permet d’y poser des serviettes.

Comment fonctionne un sèche-serviettes sans fluide ?

Un sèche-serviettes sans fluide utilise un cœur de chauffe en aluminium ou en céramique qui chauffe plus rapidement qu’un modèle à fluide. Ce type de sèche-serviettes permet une montée en température rapide, idéale pour réchauffer rapidement les serviettes après la douche. Cependant, il refroidit également plus vite une fois éteint, ce qui limite sa capacité à chauffer la salle de bain.

Quelle puissance choisir pour un sèche-serviettes électrique ?

La puissance d’un sèche-serviettes électrique se situe généralement entre 150 et 1500 watts. Pour un usage de séchage uniquement, une puissance de 150 à 500 W est souvent suffisante. Si l’appareil doit aussi chauffer la salle de bain, un modèle de plus de 1000 W est recommandé, avec une technologie adaptée, comme un radiateur soufflant PTC.

Un sèche-serviettes peut-il remplacer un chauffage de salle de bain ?

Un sèche-serviettes classique de faible puissance ne peut pas remplacer un chauffage de salle de bain. Cependant, certains modèles haut de gamme combinent une fonction de sèche-serviettes avec un système de chauffage supplémentaire, souvent par soufflerie, pour réchauffer la pièce plus efficacement.

Quels sont les avantages d’un sèche-serviettes connecté ?

Un sèche-serviettes connecté permet de contrôler l’appareil à distance via une application smartphone. Cela offre la possibilité de programmer la mise en chauffe avant de prendre sa douche, de gérer l’intensité et la durée de chauffe, et d’économiser de l’énergie en l’éteignant à distance.

Comment entretenir un sèche-serviettes électrique ?

Pour entretenir un sèche-serviettes électrique, il est conseillé de dépoussiérer régulièrement les barres ou la surface de l’appareil. Certains modèles nécessitent également une vérification de la fixation murale, notamment ceux qui supportent des charges lourdes. Enfin, il est recommandé de vérifier le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité dans le tableau électrique (disjoncteur différentiel).

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Test Shelly EM : un module Wifi pour mesurer sa consommation d’électricité et piloter ses appareils

15 octobre 2024 à 14:55

Nous vous proposons ici une découverte du module Shelly EM sous forme d’installation et de prise en main à destination des utilisateurs les moins pointus dans le domaine électrique.

Dans la catégorie « maîtrise de la consommation et domotique », nous testons aujourd’hui un module Shelly EM destiné à mesurer la consommation — ou inversement, la production — d’un appareil électrique, d’une prise, d’un ensemble d’appareils, ou même de tout un logement. Ce petit boîtier permet aussi de contrôler des appareils grâce à un commutateur de relais, et donc d’adapter les dépenses énergétiques, voire même de créer des scénarios.

Présentation

Le Shelly EM est un module intelligent conçu pour surveiller et gérer la consommation/production électrique en temps réel. Particulièrement utile dans le cadre de la domotique, ce dispositif permet aux utilisateurs de suivre la consommation énergétique d’une habitation ou d’appareils spécifiques. Chaque module Shelly EM est capable de mesurer jusqu’à deux circuits électriques distincts (par exemple, comme nous le ferons dans cette prise en main, l’ensemble de la consommation d’une maison et celle d’un chauffe-eau).

Ce module fonctionne via une connexion Wi-Fi, ce qui permet de le contrôler et de consulter les données depuis l’application mobile dédiée Shelly Smart Control ou depuis l’interface web Shelly en cloud. Il est également compatible avec divers systèmes de gestion domotique comme Google Home, Amazon Alexa ou encore Home Assistant, facilitant ainsi l’intégration dans un écosystème de maison connectée.

Comme nous le disions plus haut, le Shelly EM est capable de mesurer la consommation électrique (en kWh), mais aussi de surveiller la production d’énergie — ce qui est en fait une consommation négative d’énergie —, ce qui s’avère particulièrement pratique, notamment pour les systèmes d’énergie renouvelable comme les panneaux solaires.

La mesure passe par une pince ampèremétrique qui est généralement livrée en kit avec le module Shelly EM. Prenez donc garde à ne pas acheter le module seul, sans quoi il ne servirait pas à grand-chose. Il est généralement vendu en kit avec une ou deux pinces. Comptez environ 55 € pour le Shelly EM avec une pince 50 A et jusqu’à 75 € avec deux pinces 120 A. Des boitiers au format DIN sont vendus séparément ou peuvent être imprimés en 3D pour installer plus proprement ce boitier dans le tableau électrique. Sinon, la version Pro est directement intégrée dans un module DIN. Elle dispose en plus de leds pour indiquer différents états (Power, Wi-Fi, LAN, Out et Count) et d’un port Ethernet.

En plus de son rôle de mesure et de surveillance, le Shelly EM dispose d’un connecteur de relais pour couper ou rétablir l’alimentation de certains appareils, permettant ainsi un contrôle optimisé de la consommation énergétique et une gestion automatique du démarrage des appareils.

Facile à installer

Voilà pour la théorie et la présentation. Passer à la pratique refroidit généralement bien des personnes, puisqu’il va falloir connecter le Shelly EM au tableau électrique. Cependant, rassurez-vous, nous n’aurions pas traité ce module dans nos colonnes s’il n’était pas utilisable par n’importe quel bricoleur qui n’a pas peur d’approcher un tableau électrique et qui sait reconnaître un neutre et une phase. Si c’est votre cas, vous en savez déjà assez pour connecter un module Shelly EM.

L’installation à proprement parler n’est donc pas bien compliquée. Après avoir pris toutes les mesures de sécurité qui s’imposent quand on intervient sur le tableau électrique, il faut commencer par alimenter le module à partir d’une phase (connecteur L du Shelly EM) et d’un neutre (connecteur N) d’une ligne du tableau électrique.

Après cela, la première pince de mesure se branche sur les connecteurs P1+ et P1-. Dans le cas où une deuxième pince serait utilisée, il faudrait bien entendu la connecter aux ports P2+ et P2-. Il ne faut pas hésiter à couper le connecteur de la pince, puisque ce connecteur n’est pas compatible avec le Shelly EM. Après le raccordement, il ne reste qu’à ouvrir la pince et à y faire passer le câble de la phase dont on souhaite mesurer la consommation/production. Prenez le temps de vérifier le sens de pose de la pince après l’avoir refermée.

Un pictogramme avec un K fléché vers un L indique le sens de circulation de l’énergie. Par défaut, avec une installation réalisée dans le bon sens, la mesure de consommation sera positive. Si ce n’est pas le cas, il suffit de vérifier et éventuellement d’inverser le sens de la pince. Autre solution : inverser les câbles dans les connecteurs P+ et P- si la pince n’est pas très accessible. Bien entendu, dans la même logique, en cas de mesure sur un câble de production (photovoltaïque par exemple), le chiffre devrait être négatif (une consommation négative en quelque sorte).

Dans notre cas, nous avons repiqué l’alimentation du module sur une ligne du tableau électrique. Nous avons ensuite placé une pince de mesure sur le câble qui part vers le ballon d’eau chaude, histoire de mesurer sa consommation électrique et de vérifier qu’il se déclenchait bien pendant les heures creuses. La seconde pince a été placée sur l’arrivée électrique générale de la maison, de façon à mesurer la consommation de l’ensemble du logement.

L’appli Shell Smart Control

La finalisation de l’installation passe par l’application Shelly Smart Control (iOS et Android) pour connecter le module au réseau Wi-Fi de la maison. L’opération est réalisée en quelques secondes en suivant les indications affichées sur l’appli. Après cela, chaque entrée de mesure (chaque pince) peut être affectée à une pièce de la maison. Ce qui s’avère pratique quand on souhaite installer de nombreux modules dans le logement.

Il ne reste plus qu’à exploiter les données affichées en temps réel, par heure, par jour, etc. Nous ne nous attarderons pas ici sur le logiciel Shelly Smart Control, qui demanderait à lui seul un guide complet pour en présenter toutes les options, mais sachez qu’il est à la portée de toute personne qui a été capable d’installer le module sur le tableau. Dans notre cas, nous avons pu vérifier que notre ballon d’eau chaude se mettait bien en route à partir de 2 h du matin et que le cycle de chauffe se terminait avant le passage en heures pleines (7 h). Nous avons même pu voir qu’il lui fallait 3 h de fonctionnement avant d’atteindre la température programmée, après quoi il passait en stabilisation.

De la même manière, nous pouvons observer les mesures de l’ensemble de la maison sur la période souhaitée (par heures sur les dernières 24 h, par heures sur un jour spécifique, par jour sur une semaine spécifique, par jour sur les 7 derniers jours, par jours sur les 30 derniers jours, par jours sur un mois spécifique).

Un relais pour déclencher automatiquement des appareils

Pour aller plus loin, il est possible de connecter un relais à la borne « O » (borne contact à 2 A) du Shelly EM. L’appareil connecté au relais — et pas directement au Shelly EM — sera ainsi déclenché de différentes façons dans l’appli Shelly : soit par pression manuelle sur un bouton, soit par programmation sur des plages horaires, soit via des conditions de consommation à définir dans l’appli.

Schéma de câblage du commutateur de relais (sortie « O » du Shelly EM)

Les utilisateurs de panneaux photovoltaïques peuvent ainsi envisager de nombreux scénarios de déclenchement d’appareils spécifiques (chauffe-eau, pompe de piscine, pompe à chaleur…) en fonction de l’ensoleillement, et donc de la production électrique : le Shelly EM mesure la production des panneaux et déclenche le relais de l’appareil quand un certain niveau de production est atteint. Il est possible de couper automatiquement le relais après un temps défini de fonctionnement ou via une autre condition de mesure sur la production, par exemple lorsqu’elle descend sous un certain seuil.

ℹ️ En toute transparence

➡️ Cet essai a été réalisé librement par un journaliste de Révolution Énergétique.

➡️ Le produit testé nous a été envoyé gratuitement par la marque, à notre initiative et sans contreparties.

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Test panneau solaire prêt à brancher Supersola 370 Wc : et la conso tombe à zéro !

23 septembre 2024 à 15:36

Les kits de panneaux solaires se démocratisent et ils sont de plus en plus simples à installer. Voici le test du modèle de Supersola, un exemple de facilité d’installation…

On les trouve partout ! Les kits de panneaux solaires prêts à brancher (plug and play) sont aujourd’hui vendus dans la plupart des grandes surfaces de bricolage, et même dans certains magasins Lidl, comme vous avez pu le découvrir dans notre test du panneau solaire à 199 € ; un test qui avait mis en évidence quelques lacunes – forcément excusables à ce petit prix — que les panneaux plus chers essaient de gommer. Parmi eux, on trouve le modèle de Supersola, d’une puissance de 370 Wc, vendu 699 € (livraison offerte), que nous avons eu l’occasion de tester pendant quelques semaines.

Présentation du kit Supersola

Le kit Supersola est livré dans un grand carton dont la taille est équivalente à celle d’un très grand téléviseur (autour de 77 pouces) ou d’un vélo. Il faut impérativement être deux pour manipuler les 55 kg de l’ensemble. Il s’agira du seul impératif de l’installation, car les opérations sont extrêmement simples, pour ne pas dire inexistantes tant ce système est plug-n-play. On ne trouve d’ailleurs rien d’autre à l’intérieur de l’emballage que le panneau lui-même et la notice d’installation.

Fiche technique du kit solaire Supersola

Puissance installée

370 Wc

Type de branchement

À brancher sur une prise domestique reliée au réseau

Type d’installation

Posé, à lester (eau)

Type de kit

Monobloc (micro onduleur intégré)

Longueur

182 cm

Largeur

112 cm

Profondeur

46 cm

Poids (sans lest)

55 kg

Poids (avec lest)

110 kg

Inclinaison

20°

Consommation en veille

0,05 W

Garantie

5 à 15 ans selon l’élément

Hormis les traditionnelles informations techniques et mises en garde légales, le contenu de cette notice pourrait se résumer en deux phrases tellement l’installation est facile et rapide. Il suffit de sortir le panneau de son emballage, de déplier son pied pour le poser sur un support plat, de connecter le câble au panneau et à une prise électrique pour que la production démarre. C’est tout ! Non, nous n’avons oublié aucune étape, tout est dit ! Ah si, il faudra tout de même remplir les ballasts d’eau pour alourdir les 55 kg de la bête et la parer pour affronter les pires tempêtes. Chacun des ballasts peut contenir presque 14 litres d’eau, pour un total de 55 kg supplémentaires et un poids final de 110 kg donc. Vous perdrez votre toiture avant de perdre votre panneau solaire.

Le panneau solaire et son emballage / Images : Révolution Énergétique – VL.

C’est avant l’installation qu’il faudra consacrer le plus de temps au projet, de façon à choisir l’emplacement le plus adapté au Supersola. Sachez par exemple qu’il faut prévoir une surface au sol d’environ 2 m² pour installer le panneau, qui mesure environ 182 × 110 cm. Et cette surface doit être capable de soutenir le poids de l’engin. Autre petite contrainte commune à l’installation de tous les panneaux solaires, ils doivent se situer à proximité d’une prise électrique, et donc à portée du câble. Supersola prévoit un câble de 5 mètres. Le panneau est livré avec un second câble de 5 mètres destiné à y raccorder un second panneau — il est ainsi possible de connecter 3 panneaux en série — et qui peut aussi servir de rallonge au premier câble. La longueur maximale totale jusqu’à la prise électrique atteint ainsi 10 mètres. Notez également que la prise électrique de raccordement doit être elle-même en état de délivrer du courant électrique, puisque c’est ce courant qui permettra au mini-onduleur intégré au Supersola de fonctionner.

Ce panneau n’est donc pas fait pour alimenter en électricité un logement ou tout autre abri non relié au réseau électrique national. Enfin, dernier point à étudier avec l’emplacement – même s’il est toujours possible de déplacer le panneau ultérieurement -, celui de l’exposition au soleil. Il faut en effet placer le panneau à un endroit où il sera exposé le plus longtemps à un soleil plein sud, en prenant soin de limiter les ombres projetées par les arbres, murs et autres obstacles situés aux alentours. Il n’est pas indispensable que le panneau soit exposé au soleil toute la journée ; il faut surtout maximiser la période où le soleil se trouve au zénith. Une terrasse, un emplacement au milieu d’un jardin, un toit plat sont par exemple des emplacements à privilégier.
Hormis ces points qui demandent une petite réflexion avant l’installation, le panneau Supersola ne demande donc aucune connaissance technique. Une fois branché, il délivre directement ses premiers watts après quelques secondes, le temps que le mini-onduleur intégré se mette en route et convertisse le courant électrique continu des panneaux en courant alternatif compatible avec le réseau électrique.

Câbles et branchement du kit solaire Supersola / Images : Révolution Énergétique – VL.

Pourquoi un kit photovoltaïque ?

Le kit photovoltaïque Supersola est destiné à subvenir à la consommation de fond d’un logement, c’est-à-dire tous ces appareils qui consomment de l’électricité quasiment en permanence (réfrigérateur, box internet, VMC, quelques appareils en veille, etc.). Pour réaliser ce test, nous avons installé un panneau Supersola plein sud au sol, au bout d’une terrasse qui n’est ombragée qu’en tout début de matinée et en fin de journée. Avec le boitier de prise électrique connecté (optionnel) fourni par Supersola, nous avons ainsi pu mesurer une consommation journalière maximale de 2 kWh/jour (sur notre site de test sur la côte vendéenne) pendant les journées les plus ensoleillées de ce mois de septembre 2024, ce qui correspond aux estimations du site AutoCalSol et, surtout, ce qui permet d’effacer la consommation de fond d’un logement. À titre d’information, le panneau délivre ainsi 320 W réels (pour 370 Wc nominaux) en pointe au meilleur moment d’une journée de septembre.

Le kit solaire Supersola posé sur la terrasse / Image : Révolution Énergétique – VL.

Et la consommation tombe à zéro !

Nous avons d’ailleurs pu vérifier sur le graphique de consommation journalière d’Enedis que cette consommation est parfois tombée à zéro, ce qui n’arrivait jamais avant l’installation du panneau, et qu’elle diminuait sur les autres plages horaires (ensoleillées).

Pour aller un peu plus loin dans cette analyse, nous avons comparé la production photovoltaïque du panneau Supersola à celle simulée par l’outil du site AutoCalSol. Alors que l’outil évalue la production mensuelle moyenne d’une journée de septembre à 1,72 kWh (toujours sur notre site de test), nous avons de notre côté mesuré une production de… 1,69 kWh/jour pendant nos 11 jours de mesure. Un résultat à la fois excellent et très proche des mesures simulées. Le panneau Supersola remplit donc parfaitement son contrat et délivre la puissance promise.

Nous avons même pris une claque en le comparant à une installation vieillissante en toiture (13 ans). En ramenant la production de la toiture à une échelle comparable à celle du kit Supersola (ratio de 8,1 : 3 000 Wc contre 370 Wc), ce dernier produisait presque deux fois plus de courant que la toiture ; il faut dire que la technologie de cette dernière est ancienne et que l’onduleur — qui n’a pas encore été remplacé — donne de sérieux signes de fatigue. La comparaison avec le panneau Supersola aura donc permis de mettre ce point en évidence. Autre avantage du panneau Supersola par rapport à l’ancienne installation sur toiture, sa compacité lui permet de revendiquer la même puissance sur une surface 60 % plus petite que celle du panneau de toiture. Ce test a donc été l’occasion de mesurer les progrès réalisés en termes de rendement lors de cette décennie.

Capture de l’application montrant la production / Image : Révolution Énergétique – VL.

4 à 6 ans pour amortir l’achat

Si l’on utilise les chiffres annuels d’AutoCalSol (puisqu’ils sont comparables à ceux mesurés lors de notre test), on peut estimer que le Supersola produira à l’année environ 500 kWh (toujours sur la côte vendéenne), soit une économie de l’ordre de 135 €/an (avec un prix actuel de 0,27 € en heures pleines). En tenant compte du prix d’achat du panneau (699 € pour rappel), il faudra environ 5 années avant d’amortir le prix d’achat ; et il faut bien entendu s’assurer que la consommation de fond du logement sera la plus possible supérieure à la production du kit, sans quoi le surplus serait perdu. Le kit s’amortit donc en 4 à 6 ans, en fonction de sa situation géographique.

Et pour ceux qui ont une grosse consommation de fond, il est possible de brancher jusqu’à 3 panneaux en série pour augmenter proportionnellement la puissance produite et atteindre environ 1 500 kWh/an.

Notre avis

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