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Aujourd’hui — 30 janvier 2025Flux principal

☕️ Netflix intègre le téléchargement par saisons à ses applis iPhone et iPad

30 janvier 2025 à 13:54


Déployé de longue date sur Android, le téléchargement en un clic d’une saison complète de série a fait son apparition mercredi dans les applications iPhone et iPad de Netflix. Jusqu’ici, les clients iOS ne proposaient le téléchargement qu’à l’unité : il fallait donc manuellement rapatrier chaque épisode souhaité pour le consulter hors ligne.

Les épisodes sont ensuite accessibles dans la zone dédiée de l’espace Mon Netflix. Il faudra en revanche les effacer un par un pour libérer l’espace de stockage associé.

Utile par exemple pour les voyages ou les séjours en zone blanche, cette fonctionnalité aurait été « particulièrement demandée », affirme Netflix, qui présentait quelques jours plus tôt ses résultats financiers pour le dernier trimestre 2024.

La société américaine indiquait alors avoir conclu l’année 2024 sur un total de 302 millions d’abonnés dans le monde, avec un chiffre d’affaires annuel ayant pour la première fois dépassé le cap symbolique des 10 milliards de dollars, dont 1,87 milliard de dollars de bénéfice net.

Netflix a aussi, à cette occasion, annoncé de nouvelles augmentations de tarifs aux États-Unis, au Canada, au Portugal et en Argentine. Sur son marché domestique, Netflix fait ainsi passer l’abonnement standard de 15,49 dollars par mois à 17,99 dollars, tandis que la formule avec publicité passe de 6,99 dollars à 7,99 dollars par mois.

Des augmentations que la société justifie à la fois par l’ajout de nouvelles fonctionnalités, comme cette option de téléchargement en un clic, et par la richesse de son catalogue. « Quand vous vous apprêtez à demander une augmentation de prix, vous avez intérêt à vous assurer de disposer des produits et de l’engagement nécessaires pour la soutenir. Et j’ai l’impression que c’est précisément le cas que nous allons rencontrer en 2025 », a fait valoir Theodore A. Sarandos, co-CEO de Netflix, dans un échange avec les analystes financiers (PDF).

☕️ Netflix intègre le téléchargement par saisons à ses applis iPhone et iPad

30 janvier 2025 à 13:54


Déployé de longue date sur Android, le téléchargement en un clic d’une saison complète de série a fait son apparition mercredi dans les applications iPhone et iPad de Netflix. Jusqu’ici, les clients iOS ne proposaient le téléchargement qu’à l’unité : il fallait donc manuellement rapatrier chaque épisode souhaité pour le consulter hors ligne.

Les épisodes sont ensuite accessibles dans la zone dédiée de l’espace Mon Netflix. Il faudra en revanche les effacer un par un pour libérer l’espace de stockage associé.

Utile par exemple pour les voyages ou les séjours en zone blanche, cette fonctionnalité aurait été « particulièrement demandée », affirme Netflix, qui présentait quelques jours plus tôt ses résultats financiers pour le dernier trimestre 2024.

La société américaine indiquait alors avoir conclu l’année 2024 sur un total de 302 millions d’abonnés dans le monde, avec un chiffre d’affaires annuel ayant pour la première fois dépassé le cap symbolique des 10 milliards de dollars, dont 1,87 milliard de dollars de bénéfice net.

Netflix a aussi, à cette occasion, annoncé de nouvelles augmentations de tarifs aux États-Unis, au Canada, au Portugal et en Argentine. Sur son marché domestique, Netflix fait ainsi passer l’abonnement standard de 15,49 dollars par mois à 17,99 dollars, tandis que la formule avec publicité passe de 6,99 dollars à 7,99 dollars par mois.

Des augmentations que la société justifie à la fois par l’ajout de nouvelles fonctionnalités, comme cette option de téléchargement en un clic, et par la richesse de son catalogue. « Quand vous vous apprêtez à demander une augmentation de prix, vous avez intérêt à vous assurer de disposer des produits et de l’engagement nécessaires pour la soutenir. Et j’ai l’impression que c’est précisément le cas que nous allons rencontrer en 2025 », a fait valoir Theodore A. Sarandos, co-CEO de Netflix, dans un échange avec les analystes financiers (PDF).

Cracked.io, Nulled.to… le FBI saisit plusieurs sites de pirates informatiques [Màj]

30 janvier 2025 à 14:10
Fissures chez les crackers
Cracked.io, Nulled.to… le FBI saisit plusieurs sites de pirates informatiques [Màj]

Plusieurs sites réputés pour héberger des outils et des communautés centrés sur le piratage informatique pointent désormais vers les DNS du FBI. Leurs serveurs ont fait l’objet d’une saisie dans la nuit, orchestrée par le FBI avec le concours de nombreuses autres autorités internationales. Nom de code de ce coup de filet : « Opération Talent ».

Mise à jour, jeudi 30 janvier, 15h10 : Europol a confirmé jeudi vers 15 heures l’organisation de l’opération Talent, et livré quelques données chiffrées relatives aux deux principales cibles de ce coup de filet, les forums Cracked.io et Nulled.to.

« Ces sites fonctionnaient comme des guichets uniques, utilisés non seulement pour des discussions sur la cybercriminalité, mais aussi comme des places de marché pour des biens illégaux et de la cybercriminalité en tant que service, telle que des données volées, des logiciels malveillants ou des outils de piratage », affirme l’agence européenne. L’agence indique par ailleurs que les deux forums totalisaient 10 millions de membres, et que l’économie associée aurait permis aux administrateurs de générer un chiffre d’affaires de l’ordre d’un million d’euros.

Europol confirme également la saisie de Sellix.io et StarkRDP, au motif que ces deux services étaient promus sur les forums cités précédemment, mais aussi administrés par les mêmes personnes.

Toujours d’après Europol, l’opération s’est déroulée entre les 28 et 30 janvier. Elle a conduit à l’arrestation de deux suspects (dont la nationalité n’a pas encore été précisée), à sept perquisitions, ainsi qu’à la saisie de 17 serveurs et environ 300 000 euros de cash et de cryptomonnaies.

En France, l’opération a notamment bénéficié du concours de l’Office Anti-cybercriminalité.

Publication initiale, jeudi 30 janvier, 9h04 :

« Ce site, ainsi que les informations relatives aux clients et aux victimes de ce site, ont été saisis par une coalition internationale de forces de l’ordre », affiche désormais une bannière inscrite en page d’accueil de plusieurs adresses réputées dans la communauté des pirates informatiques telles que Cracked.io, Nulled.to, Starkrdp.io, Mysellix.io, et Sellix.io.

Quelques heures avant cette bannière, les signes avant-coureurs d’une opération de grande ampleur avaient été détectés sur les réseaux sociaux : la zone DNS des noms de domaine concernés avait été en effet modifiée pour pointer vers deux adresses à l’intitulé explicite : ns1.fbi.seized.gov et ns2.fbi.seized.gov, ce qui se vérifie aisément jeudi matin. D’après nos constatations, une partie des ressources normalement situées derrière ces noms de domaine étaient encore accessibles jeudi matin.

Mercredi, les administrateurs de Cracked.io ont commencé par signaler un incident technique par l’intermédiaire de leur compte Telegram, évoquant la possibilité d’une reprise de service sous 24 heures. Quelques heures plus tard, leur compte a confirmé la saisie. « Maintenant que tout le monde y voit plus clair sur la situation, Cracked.io a été saisi dans le cadre de l’opération talent sans que les raisons spécifiques ne soient communiquées. Nous attendons toujours les documents juridiques officiels du data center et du gestionnaire de domaine. Nous vous tiendrons informés de ces détails quand nous les aurons, écrit le compte, avant de commenter : triste journée en effet pour notre communauté. »

Cracked.io et Nulled.to se présentent comme deux forums abritant des communautés qui mêlent aussi bien de véritables pirates informatiques que des script kiddies en recherche de sensation. Il y circule de façon plus ou moins discrète des logiciels, outils et techniques d’attaque informatique. Sellix et Mysellix proposent quant à eux la création simplifiée de boutiques en ligne dédiées à des produits illégaux, qu’il s’agisse de drogue ou de données personnelles issues de piratage.

La bannière affichée par le FBI évoque une large coalition internationale : il y figure huit drapeaux, dont celui de la France, et le logo de nombreuses forces de l’ordre, dont Europol. À ce stade, les autorités concernées n’ont pas encore communiqué.

Cracked.io, Nulled.to… le FBI saisit plusieurs sites de pirates informatiques [Màj]

30 janvier 2025 à 14:10
Fissures chez les crackers
Cracked.io, Nulled.to… le FBI saisit plusieurs sites de pirates informatiques [Màj]

Plusieurs sites réputés pour héberger des outils et des communautés centrés sur le piratage informatique pointent désormais vers les DNS du FBI. Leurs serveurs ont fait l’objet d’une saisie dans la nuit, orchestrée par le FBI avec le concours de nombreuses autres autorités internationales. Nom de code de ce coup de filet : « Opération Talent ».

Mise à jour, jeudi 30 janvier, 15h10 : Europol a confirmé jeudi vers 15 heures l’organisation de l’opération Talent, et livré quelques données chiffrées relatives aux deux principales cibles de ce coup de filet, les forums Cracked.io et Nulled.to.

« Ces sites fonctionnaient comme des guichets uniques, utilisés non seulement pour des discussions sur la cybercriminalité, mais aussi comme des places de marché pour des biens illégaux et de la cybercriminalité en tant que service, telle que des données volées, des logiciels malveillants ou des outils de piratage », affirme l’agence européenne. L’agence indique par ailleurs que les deux forums totalisaient 10 millions de membres, et que l’économie associée aurait permis aux administrateurs de générer un chiffre d’affaires de l’ordre d’un million d’euros.

Europol confirme également la saisie de Sellix.io et StarkRDP, au motif que ces deux services étaient promus sur les forums cités précédemment, mais aussi administrés par les mêmes personnes.

Toujours d’après Europol, l’opération s’est déroulée entre les 28 et 30 janvier. Elle a conduit à l’arrestation de deux suspects (dont la nationalité n’a pas encore été précisée), à sept perquisitions, ainsi qu’à la saisie de 17 serveurs et environ 300 000 euros de cash et de cryptomonnaies.

En France, l’opération a notamment bénéficié du concours de l’Office Anti-cybercriminalité.

Publication initiale, jeudi 30 janvier, 9h04 :

« Ce site, ainsi que les informations relatives aux clients et aux victimes de ce site, ont été saisis par une coalition internationale de forces de l’ordre », affiche désormais une bannière inscrite en page d’accueil de plusieurs adresses réputées dans la communauté des pirates informatiques telles que Cracked.io, Nulled.to, Starkrdp.io, Mysellix.io, et Sellix.io.

Quelques heures avant cette bannière, les signes avant-coureurs d’une opération de grande ampleur avaient été détectés sur les réseaux sociaux : la zone DNS des noms de domaine concernés avait été en effet modifiée pour pointer vers deux adresses à l’intitulé explicite : ns1.fbi.seized.gov et ns2.fbi.seized.gov, ce qui se vérifie aisément jeudi matin. D’après nos constatations, une partie des ressources normalement situées derrière ces noms de domaine étaient encore accessibles jeudi matin.

Mercredi, les administrateurs de Cracked.io ont commencé par signaler un incident technique par l’intermédiaire de leur compte Telegram, évoquant la possibilité d’une reprise de service sous 24 heures. Quelques heures plus tard, leur compte a confirmé la saisie. « Maintenant que tout le monde y voit plus clair sur la situation, Cracked.io a été saisi dans le cadre de l’opération talent sans que les raisons spécifiques ne soient communiquées. Nous attendons toujours les documents juridiques officiels du data center et du gestionnaire de domaine. Nous vous tiendrons informés de ces détails quand nous les aurons, écrit le compte, avant de commenter : triste journée en effet pour notre communauté. »

Cracked.io et Nulled.to se présentent comme deux forums abritant des communautés qui mêlent aussi bien de véritables pirates informatiques que des script kiddies en recherche de sensation. Il y circule de façon plus ou moins discrète des logiciels, outils et techniques d’attaque informatique. Sellix et Mysellix proposent quant à eux la création simplifiée de boutiques en ligne dédiées à des produits illégaux, qu’il s’agisse de drogue ou de données personnelles issues de piratage.

La bannière affichée par le FBI évoque une large coalition internationale : il y figure huit drapeaux, dont celui de la France, et le logo de nombreuses forces de l’ordre, dont Europol. À ce stade, les autorités concernées n’ont pas encore communiqué.

Hier — 29 janvier 2025Flux principal

Apple se relance dans le financement à 0 % avec Cetelem

29 janvier 2025 à 15:33
Argent trop cher
Apple se relance dans le financement à 0 % avec Cetelem

Deux ans après une expérience non concluante avec Alma, Apple retente en France la mise en place de solutions de financement pour favoriser les ventes de ses produits, en boutique comme en ligne. Cette fois, la marque s’associe à Cetelem, l’enseigne crédit conso du groupe BNP Paribas.

Le paiement fractionné fait son grand retour chez Apple. La marque officialise aujourd’hui un nouveau partenariat avec le groupe BNP Paribas, qui se traduit par la mise en place de nouvelles offres de financements, dont le fameux « taux à 0 % », qui permet d’échelonner le paiement d’un achat sans supporter les coûts traditionnellement associés à un crédit. Ces solutions sont distribuées aussi bien en boutique physique que sur les versions numériques (Web ou application) de l’Apple Store.

Des taux d’intérêts qui varient selon le produit et le délai de remboursement

« Les mensualités permettent aux clients de répartir les coûts d’achat des produits Apple de manière simple et flexible, sur l’iPhone, le Mac, l’iPad, l’Apple Watch, l’Apple Vision Pro et certains accessoires », résume BNP Paribas Personal Finance, qui opère le service sous sa marque Cetelem.

Le 0 % n’est cependant proposé que dans un certain nombre de cas. Cetelem et Apple modulent en effet le taux proposé en fonction des produits sélectionnés et de la durée de remboursement envisagée.

Pour l’achat d’un iPhone, le 0 % est par exemple proposé sur 12 ou 24 mois, mais pour un MacBook Air ou un Mac Mini, le taux à 0 % n’est proposé que sur un remboursement en 18 mois, contre 20 mois pour un iPad Pro. Pour les accessoires enfin, le 0 % est limité à 4 mois. Au-delà, le crédit est associé à un taux débiteur de 8,16 %.

Une page dédiée liste les « offres en cours », ce qui signifie que les taux et les durées associées sont susceptibles de varier. D’après les Echos, le 0 % sur 24 mois proposé pour l’achat d’un iPhone constitue justement une offre promotionnelle de lancement, valable uniquement pendant trois mois.

La reprise d’un ancien appareil ou la souscription d’un contrat AppleCare+ (assurance optionnelle) modifient également les conditions du crédit proposées. « Si vous souscrivez un contrat AppleCare+ pour votre nouvel appareil, un financement au taux débiteur de 0 % vous sera accordé. La durée dépend de l’option de financement que vous avez sélectionnée pour votre appareil », précise ainsi Apple. Cette solution de crédit n’est en revanche pas proposée pour les achats effectués sur les sites Apple Store Éducation et Entreprises.

Un rapide test sur un panier contenant un iPhone, deux coques et une paire d’AirPods montre que le téléphone est associé à un crédit à 0% sur 24 mois, tandis que les écouteurs bénéficient de ce taux réduit pour seulement 4 mois. Les coques ne sont quant à elles pas couvertes par le financement.

« Nous sommes guidés par l’exigence de qualité et l’excellence du service clients, et nos équipes ont à cœur de répondre aux clients Apple en France », déclare Franck Vignard Rosez, directeur général de BNP Paribas Personal Finance France, dans un communiqué (PDF). La formule est générique, mais elle n’est pas totalement anodine lorsque la société de crédit évoque Apple.

Apple et le crédit, des amours contrariées

En 2022, la marque à la pomme avait en effet mené une première expérience autour du paiement fractionné et du crédit à la consommation avec la startup française Alma. Lancée en juillet, elle avait été interrompue trois mois plus tard, sans aucun commentaire des deux parties, mais les témoignages d’internautes, laissés notamment sur les forums d’Apple, laissaient entendre que le parcours utilisateur à la souscription posait quelques problèmes.

En France, Apple est toujours passée par des sociétés tierces pour ses solutions de financement. Aux États-Unis en revanche, la société a tenté pendant quelque temps d’opérer elle-même son propre service, sous l’appellation Apple Pay Later. Annoncée en mai 2023, cette fonctionnalité a pris fin en octobre 2024.

Apple se relance dans le financement à 0 % avec Cetelem

29 janvier 2025 à 15:33
Argent trop cher
Apple se relance dans le financement à 0 % avec Cetelem

Deux ans après une expérience non concluante avec Alma, Apple retente en France la mise en place de solutions de financement pour favoriser les ventes de ses produits, en boutique comme en ligne. Cette fois, la marque s’associe à Cetelem, l’enseigne crédit conso du groupe BNP Paribas.

Le paiement fractionné fait son grand retour chez Apple. La marque officialise aujourd’hui un nouveau partenariat avec le groupe BNP Paribas, qui se traduit par la mise en place de nouvelles offres de financements, dont le fameux « taux à 0 % », qui permet d’échelonner le paiement d’un achat sans supporter les coûts traditionnellement associés à un crédit. Ces solutions sont distribuées aussi bien en boutique physique que sur les versions numériques (Web ou application) de l’Apple Store.

Des taux d’intérêts qui varient selon le produit et le délai de remboursement

« Les mensualités permettent aux clients de répartir les coûts d’achat des produits Apple de manière simple et flexible, sur l’iPhone, le Mac, l’iPad, l’Apple Watch, l’Apple Vision Pro et certains accessoires », résume BNP Paribas Personal Finance, qui opère le service sous sa marque Cetelem.

Le 0 % n’est cependant proposé que dans un certain nombre de cas. Cetelem et Apple modulent en effet le taux proposé en fonction des produits sélectionnés et de la durée de remboursement envisagée.

Pour l’achat d’un iPhone, le 0 % est par exemple proposé sur 12 ou 24 mois, mais pour un MacBook Air ou un Mac Mini, le taux à 0 % n’est proposé que sur un remboursement en 18 mois, contre 20 mois pour un iPad Pro. Pour les accessoires enfin, le 0 % est limité à 4 mois. Au-delà, le crédit est associé à un taux débiteur de 8,16 %.

Une page dédiée liste les « offres en cours », ce qui signifie que les taux et les durées associées sont susceptibles de varier. D’après les Echos, le 0 % sur 24 mois proposé pour l’achat d’un iPhone constitue justement une offre promotionnelle de lancement, valable uniquement pendant trois mois.

La reprise d’un ancien appareil ou la souscription d’un contrat AppleCare+ (assurance optionnelle) modifient également les conditions du crédit proposées. « Si vous souscrivez un contrat AppleCare+ pour votre nouvel appareil, un financement au taux débiteur de 0 % vous sera accordé. La durée dépend de l’option de financement que vous avez sélectionnée pour votre appareil », précise ainsi Apple. Cette solution de crédit n’est en revanche pas proposée pour les achats effectués sur les sites Apple Store Éducation et Entreprises.

Un rapide test sur un panier contenant un iPhone, deux coques et une paire d’AirPods montre que le téléphone est associé à un crédit à 0% sur 24 mois, tandis que les écouteurs bénéficient de ce taux réduit pour seulement 4 mois. Les coques ne sont quant à elles pas couvertes par le financement.

« Nous sommes guidés par l’exigence de qualité et l’excellence du service clients, et nos équipes ont à cœur de répondre aux clients Apple en France », déclare Franck Vignard Rosez, directeur général de BNP Paribas Personal Finance France, dans un communiqué (PDF). La formule est générique, mais elle n’est pas totalement anodine lorsque la société de crédit évoque Apple.

Apple et le crédit, des amours contrariées

En 2022, la marque à la pomme avait en effet mené une première expérience autour du paiement fractionné et du crédit à la consommation avec la startup française Alma. Lancée en juillet, elle avait été interrompue trois mois plus tard, sans aucun commentaire des deux parties, mais les témoignages d’internautes, laissés notamment sur les forums d’Apple, laissaient entendre que le parcours utilisateur à la souscription posait quelques problèmes.

En France, Apple est toujours passée par des sociétés tierces pour ses solutions de financement. Aux États-Unis en revanche, la société a tenté pendant quelque temps d’opérer elle-même son propre service, sous l’appellation Apple Pay Later. Annoncée en mai 2023, cette fonctionnalité a pris fin en octobre 2024.

À partir d’avant-hierFlux principal

DeepSeek : pourquoi une telle déflagration sur le marché de l’IA ?

28 janvier 2025 à 11:40
Tout ce qui brille n'est pas or
DeepSeek : pourquoi une telle déflagration sur le marché de l’IA ?

Coup de tonnerre sur le marché de l’intelligence artificielle : la startup chinoise DeepSeek aurait développé, avec un investissement de départ dérisoire, un modèle dont les performances égalent, voire dépassent, celles des ténors américains du secteur. Cerise sur le gâteau : son modèle, DeepSeek-R1, est publié en open source. L’annonce a provoqué un véritable séisme à Wall Street, où toutes les valeurs liées à l’IA ont dévissé lundi. Elle soulève aussi tout un lot d’interrogations, de rumeurs et d’accusations, alors même que les États-Unis viennent d’annoncer un plan à 500 milliards de dollars en faveur de l’IA…

Les boursicoteurs connaissent l’adage : « les arbres ne montent pas jusqu’au ciel ». À Wall Street, la journée de lundi a pris la forme d’une séance d’élagage pour les valeurs américaines les plus emblématiques de la course à l’intelligence artificielle. NVIDIA, leader incontesté du secteur, a reculé de 16,9 % sur la journée, soit l’équivalent de 600 milliards de dollars de valorisation perdus en seulement quelques heures. Même topo chez Broadcom, avec 17,4 % effacés en une seule séance.

Une IA aussi douée que gpt-4o entraînée pour une somme dérisoire

Au départ de cette dégringolade historique, se trouve une startup chinoise, DeepSeek, fondée en 2023 et globalement inconnue jusqu’au week-end dernier.

La société sort du bois le 20 janvier dernier, avec une annonce formulée sur les réseaux sociaux : elle affirme avoir mis au point plusieurs modèles d’IA, nourris à l’apprentissage par renforcement et doués, pour certains, de capacités de raisonnement, avec des performances qui seraient supérieures à celles des derniers modèles en date d’OpenAI. Pour appuyer ses dires, elle partage un article de présentation technique (PDF), et publie DeepSeek-V3, son grand modèle de langage (LLM) sur GitHub, dont nous analyserons plus en détail le fonctionnement et les promesses dans un article dédié.

Des modèles open source, il y en a déjà beaucoup, chez les grands noms états-uniens de l’IA comme chez des acteurs plus modestes. Mais DeepSeek attire rapidement l’attention, d’abord, parce que la startup évoque des tarifs défiant toute concurrence : DeepSeek-R1, son modèle capable de raisonnement, est accessible à partir de 0,14 dollar par million de tokens en entrée, et 2,19 dollars par million de tokens en sortie.


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☕️ Android : fin de partie pour le navigateur open source Kiwi

27 janvier 2025 à 08:51


« Kiwi Browser est maintenant archivé. Il ne sera plus maintenu après janvier 2025 », annonce la page d’accueil du projet sur Github. Créé en 2018 par Arnaud Granal et basculé en open source à partir de 2020, ce navigateur Android basé sur Chromium s’était rapidement forgé une petite réputation pour son bloqueur de publicités intégré, son mode nuit et sa capacité à accepter des extensions Chrome. Après sept ans de travaux, son concepteur a toutefois indiqué sa volonté de rendre son tablier.

« Le « problème », c’est que Kiwi représente un million de téléchargements par mois, c’est « trop », donc les utilisateurs s’accumulent au fil du temps et ils veulent tous des nouveautés et des mises à jour (ce qui est raisonnable », explique le fondateur de Kiwi sur le canal Discord dédié au logiciel. Les navigateurs sont difficiles à maintenir, ils exigent un engagement de long terme, j’ai commencé Kiwi comme un à côté, et c’était il y a presque sept ans », justifie-t-il encore.

Sur Github, Arnaud Granal précise que le code utilisé par Kiwi pour gérer les extensions est désormais intégré au canal Canary de Microsoft Edge. Le navigateur reste accessible au téléchargement, mais il a déjà été déréférencé du Google Play Store, et son concepteur recommande de ne plus l’utiliser. « Bien que votre installation du navigateur Kiwi fonctionne encore pendant un certain temps, il est essentiel d’explorer des alternatives comme Microsoft Edge Canary, Vivaldi Browser ou Mozilla Firefox pour rester en sécurité et à jour ».

☕️ Android : fin de partie pour le navigateur open source Kiwi

27 janvier 2025 à 08:51


« Kiwi Browser est maintenant archivé. Il ne sera plus maintenu après janvier 2025 », annonce la page d’accueil du projet sur Github. Créé en 2018 par Arnaud Granal et basculé en open source à partir de 2020, ce navigateur Android basé sur Chromium s’était rapidement forgé une petite réputation pour son bloqueur de publicités intégré, son mode nuit et sa capacité à accepter des extensions Chrome. Après sept ans de travaux, son concepteur a toutefois indiqué sa volonté de rendre son tablier.

« Le « problème », c’est que Kiwi représente un million de téléchargements par mois, c’est « trop », donc les utilisateurs s’accumulent au fil du temps et ils veulent tous des nouveautés et des mises à jour (ce qui est raisonnable », explique le fondateur de Kiwi sur le canal Discord dédié au logiciel. Les navigateurs sont difficiles à maintenir, ils exigent un engagement de long terme, j’ai commencé Kiwi comme un à côté, et c’était il y a presque sept ans », justifie-t-il encore.

Sur Github, Arnaud Granal précise que le code utilisé par Kiwi pour gérer les extensions est désormais intégré au canal Canary de Microsoft Edge. Le navigateur reste accessible au téléchargement, mais il a déjà été déréférencé du Google Play Store, et son concepteur recommande de ne plus l’utiliser. « Bien que votre installation du navigateur Kiwi fonctionne encore pendant un certain temps, il est essentiel d’explorer des alternatives comme Microsoft Edge Canary, Vivaldi Browser ou Mozilla Firefox pour rester en sécurité et à jour ».

Renaud Chaput : « Si nos politiques étudiaient le sujet, ils viendraient sur Mastodon »

24 janvier 2025 à 16:17
Confiance décentralisée
Renaud Chaput : « Si nos politiques étudiaient le sujet, ils viendraient sur Mastodon »

Alors que le débat fait rage autour des politiques de modération des réseaux sociaux américains, le projet open source Mastodon a annoncé l’évolution prochaine de sa gouvernance. Il affiche l’ambition de s’imposer comme une alternative durable et éthique aux grandes plateformes privées, de X à Meta en passant par l’étoile montante Bluesky. Comment compte-t-il y parvenir ? Next fait le point avec Renaud Chaput, directeur technique du projet.

Mastodon a annoncé le 13 janvier dernier une évolution à venir de sa gouvernance, avec la volonté affichée de mettre le projet à l’abri de toute velléité de prise de contrôle, qu’elle soit le fait d’un individu ou de capitaux privés.

Hasard ou coïncidence, cette déclaration intervient dans un contexte de débat tendu autour de la façon dont les réseaux sociaux américains abordent les problématiques de liberté d’expression, alors même que leurs dirigeants les plus emblématiques, Elon Musk (X) et Mark Zuckerberg (Meta), jouent sans ambages la carte de la proximité idéologique avec Donald Trump.

L’occasion était donc toute trouvée d’approfondir la stratégie et les perspectives de développement de Mastodon avec Renaud Chaput qui, outre ses activités personnelles, endosse la casquette de directeur technique du projet.

>> L’équipe du projet Mastodon a procédé à une annonce importante en matière de gouvernance. Le calendrier de cette annonce est-il à rapprocher de l’actualité récente, faut-il y voir une forme de moment propice ?

Le moment actuel constitue bien sûr pour nous une opportunité importante, mais nos annonces sont indépendantes de l’actualité récente, ce sont des sujets sur lesquels nous travaillons depuis longtemps. Nous savons que Mastodon a besoin de grossir, à plus forte raison quand nos concurrents, Threads ou Bluesky par exemple, s’appuient sur des sociétés qui disposent de beaucoup d’argent et d’investissements. Notre modèle à nous est basé sur des dons et du bénévolat, puisque dans notre projet open source, la plupart des contributeurs ne sont pas payés.

Or, pour avoir de l’argent, il nous faut une structure solide. Nous avons donc mené un gros travail autour de ce que doit être cette structure, de la forme que doit prendre sa gouvernance et de l’endroit où elle doit être basée. Il y a sans doute une forme de moment propice dans l’actualité, mais cette annonce arrive aussi et surtout parce que maintenant tout est prêt pour avancer. Disons que nous faisons d’une pierre deux coups !

D’un autre côté, il y a déjà eu un moment où nous avons peut-être loupé la marche. En novembre 2022 [moment du rachat de Twitter par Elon Musk, ndlr], il y a eu une grosse migration vers Mastodon. Plusieurs millions de personnes ont créé des comptes, ou plutôt essayé de créer des comptes. Nos serveurs n’étaient pas forcément très stables à l’époque, nous n’étions pas prêts à faire x20 ou 30 en trafic.

>> Si l’on se fie à ses chiffres, Bluesky semble sortir comme le grand gagnant de ces migrations

Bluesky ou Threads ont plus profité de la vague que nous, c’est certain. Notre budget annuel doit représenter à peu près le coût d’un ingénieur pour Meta, donc les choses avancent moins vite. C’est une question de moyens, mais ce sont aussi des opportunités, puisque nous sommes là sur le long terme.

« Un réseau social qui repose sur des incitations monétaires finira forcément par mal tourner »

Nous avons un désaccord fondamental sur le modèle des réseaux sociaux. De notre point de vue, un réseau social qui repose sur des incitations monétaires finira forcément par mal tourner. Il y a des investisseurs à contenter, donc il faut faire de l’argent. Pour faire de l’argent, il faut monétiser, donc mettre en place des pratiques hostiles aux utilisatrices et aux utilisateurs, que ce soit de la pub, de la vente de données, le fait de choisir les contenus que l’on veut exposer ou favoriser. Les gens qui s’engueulent par exemple font des vues, donc c’est bon pour la pub. Et on pense que la cause de tout ça réside dans le besoin de valorisation.


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☕️ L’option « rester connecté » sera bientôt activée par défaut sur les comptes Microsoft

24 janvier 2025 à 09:52


Microsoft va bientôt modifier le comportement de la brique d’authentification utilisée dans l’accès à ses services en ligne grand public, à l’image de OneDrive ou de la messagerie Outlook.com. « À partir de février 2025, vous resterez connecté automatiquement, sauf si vous vous déconnectez ou utilisez la navigation privée », indique l’éditeur sur l’une de ses pages de support.

L’écran « Rester connecté ? » (illustré ci-dessous), aujourd’hui proposé lors du processus d’authentification, devrait donc disparaître. Cette « simplification » signifie toutefois qu’il n’est plus possible de clore sa session en fermant la fenêtre ou l’onglet de son navigateur.

La mesure n’aura pas nécessairement d’impact sur les utilisateurs des services Microsoft qui disposent de leurs propres terminaux, et qui demandaient probablement déjà à rester connectés. Elle peut en revanche induire un changement d’habitude pour ceux qui passent par des machines partagées, en famille, au travail, ou dans des espaces de type bibliothèque, cybercafé, etc.

À ces derniers, Microsoft recommande donc soit de se déconnecter manuellement à la fin de leur session (via un clic sur l’image de profil), soit d’utiliser ses services en navigation privée. Cette dernière prévient l’enregistrement, en local, de données liées à l’historique, aux cookies ou aux données de sites.

Les Samsung Galaxy S25, S25+ et S25 Ultra font la part belle à l’IA

23 janvier 2025 à 13:45
En 2025 ? Quelle surprise…
Les Samsung Galaxy S25, S25+ et S25 Ultra font la part belle à l’IA

Samsung a dévoilé mercredi soir sa nouvelle ligne de smartphones haut de gamme, déclinée en trois modèles : les Galaxy S25, S25+ et S25 Ultra. Outre des améliorations sur le plan de la photo et des composants de dernière génération, c’est surtout par le logiciel que les nouveaux venus cherchent à séduire. L’IA constitue sans surprise le cœur de la promesse.

Des interactions intuitives, sans effort, grâce à une parfaite adéquation entre l’expérience logicielle et l’assemblage du matériel : telle est en substance la promesse – pas tout à fait inédite – formulée mercredi soir par Samsung. Le constructeur sud-coréen présentait en effet à San Diego son fer de lance en matière de smartphones haut de gamme : la série des Galaxy S25, pour l’instant déclinée en trois modèles.

De l’extérieur, des changements discrets

Au programme : trois smartphones – Galaxy S25, Galaxy S25+ et Galaxy S25 Ultra –, dont les lignes esthétiques restent globalement fidèles à celles de la génération précédente. Samsung parvient à gagner quelques points au niveau de l’épaisseur (7,2 mm contre 7,6 mm pour le S24), mais se montre conservateur au niveau des écrans, toujours à bords arrondis.

Le S25 reste ainsi sur une dalle 6,2 pouces full HD, tandis que le S25+ conserve son écran 6,7 pouces QHD. Le S25 Ultra gagne quant à lui 0,1 pouce de surface visible, à 6,9 pouces, toujours en QHD. Les trois modèles profitent d’un affichage dynamique jusqu’à 120 Hz. Samsung fait appel à un verre de protection Gorilla Glass Victus 2 sur les S25 et S25+. Le S25 Ultra reçoit quant à lui un nouveau verre de protection, le Corning Gorilla Armor 2, censé résister à des chutes allant jusqu’à 2,2 mètres et présenter de très bonnes propriétés anti-reflets.

Un SoC dernier cri

Sous le capot, les changements sont moins anecdotiques, avec l’introduction, sur les trois appareils, d’un SoC dernier cri, version légèrement personnalisée du Snapdragon 8 Elite présenté par Qualcomm en octobre dernier.

La plateforme, qui supplante donc les processeurs Exynos (Samsung), utilisés ponctuellement sur de précédentes générations de smartphones Galaxy, promet des performances en hausse significative (Qualcomm parle de 45 % de gains par rapport à la Snapdragon 8 Gen 3, et de la prise en charge de Vulkan ou du Ray Tracing sur la partie GPU). Accompagnée de 12 Go de mémoire vive au sein des S25, elle autorise également une meilleure gestion de l’alimentation électrique, et une connectivité conforme aux derniers standards en vigueur.

Outre leur prise en charge de la 5G, les trois Galaxy S25 affichent ainsi une compatibilité Wi-Fi 7 et Bluetooth 5.4, du fait de l’intégration, au sein du Snapdragon 8 Elite, du système FastConnect 7900. Samsung propose par ailleurs une charge à 25 W sur les S25 (batterie 4 000 mAh) et S25+ (4 900 mAh), qui monte à 45 W sur le S25 Ultra (5 000 mAh).

Côté photo, les Galaxy S25 et S25+ reprennent la formule basée sur trois capteurs arrière de 50, 12 et 10 Mpx avec zooms optiques de x2 et x3, contre 12 Mpx en façade. Le S25 Ultra dispose quant à lui de quatre capteurs arrière de 200, 50, 10 et 50 Mpx avec zooms optiques x2, x3, x5 et x10. Sur ce dernier, le changement le plus notable par rapport au S24 Ultra est donc le passage de l’ultra grand-angle de 12 à 50 Mpx. Samsung évoque également l’enregistrement en HDR 10 bits, désormais activé par défaut.

Android 15 et One UI 7

Sur le volet logiciel, Samsung capitalise au maximum sur ses partenariats avec Qualcomm et Google. Livrés sous Android 15 équipé de la surcouche maison One UI 7, les S25 se veulent ainsi, dans le discours de Samsung, la démonstration de la façon dont on peut placer l’IA au cœur d’un environnement mobile. Dans les faits, bon nombre des fonctionnalités présentées se retrouvent dans Gemini Live et les Pixel 9 de Google, même si Samsung enrobe différemment les différentes briques IA de son logiciel.

Le S25 intègrent notamment la recherche multimodale (voix, texte, image) héritée de la fonctionnalité Circle to Search de Google. Samsung y ajoute un « agent », présenté sous la forme d’une barre d’information, chargé de prédire les informations dont l’utilisateur aura besoin en fonction du contexte (agenda de la journée, météo, suggestions d’itinéraires, etc.), en plus bien sûr de répondre aux commandes formulées en langage naturel. « Demandez simplement une photo spécifique dans la Galerie Samsung pour la trouver de façon intuitive, ou ajustez la taille des polices d’affichage dans les Paramètres », illustre le constructeur.

L’IA s’invite également dans les applications de productivité (transcription automatique et résumé d’un appel) ou de loisir (IA générative pour la création de dessins ou la retouche photo).

Un « Personal Data Engine »

Afficher un résumé des informations de la journée à venir suppose bien sûr d’avoir analysé des contenus tels que l’agenda, les courriers électroniques ou les messages reçus. Sur ce point, Samsung ne s’étend pas beaucoup dans sa communication francophone. Le constructeur se révèle légèrement plus disert dans ses communiqués américains (voir note 6 en bas de page), évoquant un « Personal Data Engine » dont le fonctionnement peut être désactivé par l’utilisateur, et dont les capacités d’analyse ne porteraient que sur les applications Samsung natives.

Reste à voir le fonctionnement exact de ce moteur, notamment vis-à-vis des polémiques suscitées, dans l’univers PC, par la fonctionnalité Recall de Microsoft.

Côté sécurité, les S25 disposent toujours des outils de Samsung pour l’entreprise, à commencer par Knox Vault (gestion des accès). Ils s’ouvrent par ailleurs à la « cryptographie post-quantique ».

Sept ans de mise à jour

Samsung promet enfin pour la série Galaxy S25 un cycle garanti de « sept générations de mises à niveau du système d’exploitation et sept années de mises à jour de sécurité ». Le sud-coréen emboîte ainsi le pas à la démarche engagée par Google.

La disponibilité commerciale de ces trois nouveaux smartphones est fixée au 7 février prochain, dans une large variété de coloris et des options de stockage allant de 128 Go à 1 To (uniquement pour le S25 Ultra). Les prix sont similaires à ceux de la génération S24 au lancement. Comptez 899 euros pour un S25 de 128 Go, 1 169 euros pour un S25+ en 256 Go et 1 469 euros pour le S25 Ultra en 256 Go.

Les Samsung Galaxy S25, S25+ et S25 Ultra font la part belle à l’IA

23 janvier 2025 à 13:45
En 2025 ? Quelle surprise…
Les Samsung Galaxy S25, S25+ et S25 Ultra font la part belle à l’IA

Samsung a dévoilé mercredi soir sa nouvelle ligne de smartphones haut de gamme, déclinée en trois modèles : les Galaxy S25, S25+ et S25 Ultra. Outre des améliorations sur le plan de la photo et des composants de dernière génération, c’est surtout par le logiciel que les nouveaux venus cherchent à séduire. L’IA constitue sans surprise le cœur de la promesse.

Des interactions intuitives, sans effort, grâce à une parfaite adéquation entre l’expérience logicielle et l’assemblage du matériel : telle est en substance la promesse – pas tout à fait inédite – formulée mercredi soir par Samsung. Le constructeur sud-coréen présentait en effet à San Diego son fer de lance en matière de smartphones haut de gamme : la série des Galaxy S25, pour l’instant déclinée en trois modèles.

De l’extérieur, des changements discrets

Au programme : trois smartphones – Galaxy S25, Galaxy S25+ et Galaxy S25 Ultra –, dont les lignes esthétiques restent globalement fidèles à celles de la génération précédente. Samsung parvient à gagner quelques points au niveau de l’épaisseur (7,2 mm contre 7,6 mm pour le S24), mais se montre conservateur au niveau des écrans, toujours à bords arrondis.

Le S25 reste ainsi sur une dalle 6,2 pouces full HD, tandis que le S25+ conserve son écran 6,7 pouces QHD. Le S25 Ultra gagne quant à lui 0,1 pouce de surface visible, à 6,9 pouces, toujours en QHD. Les trois modèles profitent d’un affichage dynamique jusqu’à 120 Hz. Samsung fait appel à un verre de protection Gorilla Glass Victus 2 sur les S25 et S25+. Le S25 Ultra reçoit quant à lui un nouveau verre de protection, le Corning Gorilla Armor 2, censé résister à des chutes allant jusqu’à 2,2 mètres et présenter de très bonnes propriétés anti-reflets.

Un SoC dernier cri

Sous le capot, les changements sont moins anecdotiques, avec l’introduction, sur les trois appareils, d’un SoC dernier cri, version légèrement personnalisée du Snapdragon 8 Elite présenté par Qualcomm en octobre dernier.

La plateforme, qui supplante donc les processeurs Exynos (Samsung), utilisés ponctuellement sur de précédentes générations de smartphones Galaxy, promet des performances en hausse significative (Qualcomm parle de 45 % de gains par rapport à la Snapdragon 8 Gen 3, et de la prise en charge de Vulkan ou du Ray Tracing sur la partie GPU). Accompagnée de 12 Go de mémoire vive au sein des S25, elle autorise également une meilleure gestion de l’alimentation électrique, et une connectivité conforme aux derniers standards en vigueur.

Outre leur prise en charge de la 5G, les trois Galaxy S25 affichent ainsi une compatibilité Wi-Fi 7 et Bluetooth 5.4, du fait de l’intégration, au sein du Snapdragon 8 Elite, du système FastConnect 7900. Samsung propose par ailleurs une charge à 25 W sur les S25 (batterie 4 000 mAh) et S25+ (4 900 mAh), qui monte à 45 W sur le S25 Ultra (5 000 mAh).

Côté photo, les Galaxy S25 et S25+ reprennent la formule basée sur trois capteurs arrière de 50, 12 et 10 Mpx avec zooms optiques de x2 et x3, contre 12 Mpx en façade. Le S25 Ultra dispose quant à lui de quatre capteurs arrière de 200, 50, 10 et 50 Mpx avec zooms optiques x2, x3, x5 et x10. Sur ce dernier, le changement le plus notable par rapport au S24 Ultra est donc le passage de l’ultra grand-angle de 12 à 50 Mpx. Samsung évoque également l’enregistrement en HDR 10 bits, désormais activé par défaut.

Android 15 et One UI 7

Sur le volet logiciel, Samsung capitalise au maximum sur ses partenariats avec Qualcomm et Google. Livrés sous Android 15 équipé de la surcouche maison One UI 7, les S25 se veulent ainsi, dans le discours de Samsung, la démonstration de la façon dont on peut placer l’IA au cœur d’un environnement mobile. Dans les faits, bon nombre des fonctionnalités présentées se retrouvent dans Gemini Live et les Pixel 9 de Google, même si Samsung enrobe différemment les différentes briques IA de son logiciel.

Le S25 intègrent notamment la recherche multimodale (voix, texte, image) héritée de la fonctionnalité Circle to Search de Google. Samsung y ajoute un « agent », présenté sous la forme d’une barre d’information, chargé de prédire les informations dont l’utilisateur aura besoin en fonction du contexte (agenda de la journée, météo, suggestions d’itinéraires, etc.), en plus bien sûr de répondre aux commandes formulées en langage naturel. « Demandez simplement une photo spécifique dans la Galerie Samsung pour la trouver de façon intuitive, ou ajustez la taille des polices d’affichage dans les Paramètres », illustre le constructeur.

L’IA s’invite également dans les applications de productivité (transcription automatique et résumé d’un appel) ou de loisir (IA générative pour la création de dessins ou la retouche photo).

Un « Personal Data Engine »

Afficher un résumé des informations de la journée à venir suppose bien sûr d’avoir analysé des contenus tels que l’agenda, les courriers électroniques ou les messages reçus. Sur ce point, Samsung ne s’étend pas beaucoup dans sa communication francophone. Le constructeur se révèle légèrement plus disert dans ses communiqués américains (voir note 6 en bas de page), évoquant un « Personal Data Engine » dont le fonctionnement peut être désactivé par l’utilisateur, et dont les capacités d’analyse ne porteraient que sur les applications Samsung natives.

Reste à voir le fonctionnement exact de ce moteur, notamment vis-à-vis des polémiques suscitées, dans l’univers PC, par la fonctionnalité Recall de Microsoft.

Côté sécurité, les S25 disposent toujours des outils de Samsung pour l’entreprise, à commencer par Knox Vault (gestion des accès). Ils s’ouvrent par ailleurs à la « cryptographie post-quantique ».

Sept ans de mise à jour

Samsung promet enfin pour la série Galaxy S25 un cycle garanti de « sept générations de mises à niveau du système d’exploitation et sept années de mises à jour de sécurité ». Le sud-coréen emboîte ainsi le pas à la démarche engagée par Google.

La disponibilité commerciale de ces trois nouveaux smartphones est fixée au 7 février prochain, dans une large variété de coloris et des options de stockage allant de 128 Go à 1 To (uniquement pour le S25 Ultra). Les prix sont similaires à ceux de la génération S24 au lancement. Comptez 899 euros pour un S25 de 128 Go, 1 169 euros pour un S25+ en 256 Go et 1 469 euros pour le S25 Ultra en 256 Go.

☕️ Cisco corrige une faille critique dans Meeting Management

23 janvier 2025 à 09:40


Cisco a publié mercredi une alerte de sécurité relative à la découverte d’une faille critique au sein de Meeting Management, sa solution serveur dédiée à la gestion et à l’hébergement des rendez-vous organisés via téléconférence.

La vulnérabilité, qui hérite d’un 9,9/10 sur l’échelle de sévérité CVSS, se situe au niveau de l’API REST de Cisco Meeting Management. Elle permet à un attaquant de s’octroyer des droits administrateurs sur l’installation visée.

« Cette vulnérabilité existe parce qu’une autorisation appropriée n’est pas appliquée aux utilisateurs de l’API REST », précise le constructeur américain. Faute de rustine possible, la mise à jour s’impose donc sans délai, estime Cisco, qui indique toutefois n’avoir pas été informé, à ce stade, d’une éventuelle exploitation malveillante.

La découverte de la faille est portée au crédit de Ben Leonard-Lagarde, de Modux.

☕️ Cisco corrige une faille critique dans Meeting Management

23 janvier 2025 à 09:40


Cisco a publié mercredi une alerte de sécurité relative à la découverte d’une faille critique au sein de Meeting Management, sa solution serveur dédiée à la gestion et à l’hébergement des rendez-vous organisés via téléconférence.

La vulnérabilité, qui hérite d’un 9,9/10 sur l’échelle de sévérité CVSS, se situe au niveau de l’API REST de Cisco Meeting Management. Elle permet à un attaquant de s’octroyer des droits administrateurs sur l’installation visée.

« Cette vulnérabilité existe parce qu’une autorisation appropriée n’est pas appliquée aux utilisateurs de l’API REST », précise le constructeur américain. Faute de rustine possible, la mise à jour s’impose donc sans délai, estime Cisco, qui indique toutefois n’avoir pas été informé, à ce stade, d’une éventuelle exploitation malveillante.

La découverte de la faille est portée au crédit de Ben Leonard-Lagarde, de Modux.

Trump signe un décret repoussant de 75 jours la vente ou l’interdiction de TikTok

21 janvier 2025 à 09:00
La mèche rallongée
Trump signe un décret repoussant de 75 jours la vente ou l’interdiction de TikTok

Dès son investiture, Donald Trump a pris la décision de repousser l’échéance d’une éventuelle fermeture de TikTok aux États-Unis en signant un décret. 75 jours de répit pour ByteDance et pour le gouvernement du nouveau président américain pour gérer ce dossier brulant.

Donald Trump l’avait promis, dimanche, alors que TikTok venait d’annoncer la suspension de son service aux États-Unis : une fois à la Maison blanche, il signerait, dès le jour de son investiture, un décret visant à créer un délai nécessaire à la recherche d’une solution relative à l’interdiction programmée du réseau social d’origine chinoise.

Le DOGE en place

Le décret en question a bien paru lundi, au milieu d’une salve de textes visant à imprimer, dès les premières heures, la marque du nouvel occupant de la Maison blanche sur l’administration et les politiques publiques des États-Unis.

Outre l’installation confirmée du ministère de l’efficacité (DOGE), confié à Elon Musk, Donald Trump a signé, en date du 20 janvier, un executive order (décret) revenant sur l’entrée en vigueur de la loi « Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act » (loi sur la protection des Américains contre les applications contrôlées par des adversaires étrangers).

Délai nécessaire

Le désormais 47ᵉ président des États-Unis invoque, dans le texte du décret, la nécessité de disposer d’un délai nécessaire pour l’application de cette loi vis-à-vis de TikTok.

« J’ai l’intention de consulter mes conseillers, notamment les responsables des départements et agences concernés, sur les préoccupations de sécurité nationale posées par TikTok, et de rechercher une solution qui protège la sécurité nationale tout en sauvant une plateforme utilisée par 170 millions d’Américains. Mon administration doit également examiner les renseignements sensibles liés à ces préoccupations et évaluer la suffisance des mesures d’atténuation prises par TikTok à ce jour », écrit Donald Trump.

Le délai s’applique aussi aux magasins d’applications

Il enjoint par conséquent au Procureur général de ne prendre aucune mesure visant à faire appliquer la loi dans un délai de 75 jours, et avertit le département de la Justice que ce délai de 75 jours concerne également les partenaires tels qu’Apple ou Google (via leurs magasins d’applications) qui pourraient être visés par la loi, au titre de leur participation à la fourniture d’accès à TikTok. Il prononce par ailleurs un effet rétroactif au 19 janvier, date de l’entrée en vigueur programmée de la loi.

Dimanche, Donald Trump avait exprimé le souhait que la sortie de crise se fasse par l’intermédiaire de la création d’une coentreprise englobant TikTok associant à 50% les États-Unis avec un autre actionnaire potentiel. « Sans l’approbation des États-Unis, il n’y a pas de TikTok. Avec notre accord, (TikTok) vaut des centaines de milliards de dollars, voire des milliers de milliards », affirmait-il, sans préciser plus avant la nature du montage financier imaginé.

TikTok, dont le directeur général assistait lundi à l’investiture de Donald Trump à Washington, s’était réjoui que le nouveau président intercède en faveur de ses activités américaines. Le réseau social n’a en revanche pas communiqué sur le projet de cession imaginé par la nouvelle administration.

Trump signe un décret repoussant de 75 jours la vente ou l’interdiction de TikTok

21 janvier 2025 à 09:00
La mèche rallongée
Trump signe un décret repoussant de 75 jours la vente ou l’interdiction de TikTok

Dès son investiture, Donald Trump a pris la décision de repousser l’échéance d’une éventuelle fermeture de TikTok aux États-Unis en signant un décret. 75 jours de répit pour ByteDance et pour le gouvernement du nouveau président américain pour gérer ce dossier brulant.

Donald Trump l’avait promis, dimanche, alors que TikTok venait d’annoncer la suspension de son service aux États-Unis : une fois à la Maison blanche, il signerait, dès le jour de son investiture, un décret visant à créer un délai nécessaire à la recherche d’une solution relative à l’interdiction programmée du réseau social d’origine chinoise.

Le DOGE en place

Le décret en question a bien paru lundi, au milieu d’une salve de textes visant à imprimer, dès les premières heures, la marque du nouvel occupant de la Maison blanche sur l’administration et les politiques publiques des États-Unis.

Outre l’installation confirmée du ministère de l’efficacité (DOGE), confié à Elon Musk, Donald Trump a signé, en date du 20 janvier, un executive order (décret) revenant sur l’entrée en vigueur de la loi « Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act » (loi sur la protection des Américains contre les applications contrôlées par des adversaires étrangers).

Délai nécessaire

Le désormais 47ᵉ président des États-Unis invoque, dans le texte du décret, la nécessité de disposer d’un délai nécessaire pour l’application de cette loi vis-à-vis de TikTok.

« J’ai l’intention de consulter mes conseillers, notamment les responsables des départements et agences concernés, sur les préoccupations de sécurité nationale posées par TikTok, et de rechercher une solution qui protège la sécurité nationale tout en sauvant une plateforme utilisée par 170 millions d’Américains. Mon administration doit également examiner les renseignements sensibles liés à ces préoccupations et évaluer la suffisance des mesures d’atténuation prises par TikTok à ce jour », écrit Donald Trump.

Le délai s’applique aussi aux magasins d’applications

Il enjoint par conséquent au Procureur général de ne prendre aucune mesure visant à faire appliquer la loi dans un délai de 75 jours, et avertit le département de la Justice que ce délai de 75 jours concerne également les partenaires tels qu’Apple ou Google (via leurs magasins d’applications) qui pourraient être visés par la loi, au titre de leur participation à la fourniture d’accès à TikTok. Il prononce par ailleurs un effet rétroactif au 19 janvier, date de l’entrée en vigueur programmée de la loi.

Dimanche, Donald Trump avait exprimé le souhait que la sortie de crise se fasse par l’intermédiaire de la création d’une coentreprise englobant TikTok associant à 50% les États-Unis avec un autre actionnaire potentiel. « Sans l’approbation des États-Unis, il n’y a pas de TikTok. Avec notre accord, (TikTok) vaut des centaines de milliards de dollars, voire des milliers de milliards », affirmait-il, sans préciser plus avant la nature du montage financier imaginé.

TikTok, dont le directeur général assistait lundi à l’investiture de Donald Trump à Washington, s’était réjoui que le nouveau président intercède en faveur de ses activités américaines. Le réseau social n’a en revanche pas communiqué sur le projet de cession imaginé par la nouvelle administration.

☕️ Edits : Meta prépare une app de montage vidéo dédiée à Instagram, alternative à CapCut

20 janvier 2025 à 09:02


Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ? Adam Mosseri, patron d’Instagram chez Meta, a annoncé dimanche la sortie prochaine d’une application mobile de montage vidéo dédiée à son réseau social. Baptisée Edits, l’application en question se présente comme une alternative au très populaire CapCut, et le calendrier de l’annonce ne doit probablement rien au hasard. CapCut, propriété de Bytedance, a en effet suspendu ses accès dimanche aux États-Unis, dans le sillage de TikTok.

« Il se passe beaucoup de choses en ce moment, mais quoi qu’il arrive, c’est notre travail de fournir les meilleurs outils possibles aux créateurs », justifie Adam Mosseri dans une série de messages publiée sur Threads. L’application Edits est dans un premier temps annoncée sur iOS, avant la sortie programmée d’une déclinaison Android.

Meta a d’ores et déjà mis en ligne la fiche dédiée à Edits sur l’App Store d’Apple. L’entreprise y liste les principales fonctions attendues, parmi lesquelles l’export automatique vers tous les réseaux sociaux, l’édition image par image des vidéos, la création d’animations assistée par IA ou l’intégration d’un catalogue de polices, d’effets sonores et visuels. Edits promet par ailleurs une optimisation automatique du son (suppression des bruits de fond, isolation de la voix). Sans oublier, bien sûr, la génération automatique de sous-titres, qui fait partie des fonctionnalités phares ayant contribué à la popularité de CapCut.

« Edits est plus qu’une application de montage vidéo, c’est une suite complète d’outils créatifs. Il y aura un onglet dédié à l’inspiration, un autre pour garder une trace de toutes les idées que vous pourriez avoir, un appareil photo de bien meilleure qualité… », liste Adam Mosseri. Côté prise de vue, Edits promet ainsi des réglages manuels « pour la résolution, la fréquence d’images et la plage dynamique, ainsi que des commandes de flash et de zoom améliorées ».

Elle se veut enfin pensée pour les créateurs professionnels de contenus, avec une brique dédiée à l’analyse de l’audience des Reels (le format court d’Instagram), capable d’afficher des indicateurs et des suggestions visant à doper la popularité des vidéos.

Sur l’App Store, la sortie d’Edits est pour l’instant fixée au 13 mars 2025.

☕️ Apple liste les applications suspendues de son Store dans le sillage de TikTok

20 janvier 2025 à 07:08


Apple a listé, dans un communiqué, les applications éditées par ByteDance faisant l’objet d’une suspension d’accès sur son Store. Repérée par TechCrunch, la démarche présente un caractère inédit : en temps normal, Apple ne livre aucun détail sur la façon dont son App Store est modéré, que ce soit selon ses propres règles ou à la demande d’une autorité tierce.

Outre CapCut, Lemon8 et bien sûr TikTok, Apple évoque les applications suivantes : TikTok Studio, TikTok Shop Seller Center, Hypic, Lark – Team Collaboration, Lark – Room Display, Lark Room Controller, Gauth AI Study Companion et le jeu Marvel Snap.

« Apple est tenue de respecter les lois en vigueur dans les juridictions où elle opère. Conformément à la loi sur la protection des Américains contre les applications contrôlées par des adversaires étrangers, les applications développées par ByteDance Ltd. et ses filiales, notamment TikTok, CapCut, Lemon8 et d’autres, ne seront plus disponibles au téléchargement ou aux mises à jour sur l’App Store pour les utilisateurs aux États-Unis à compter du 19 janvier 2025 », écrit Apple.

La firme précise que les applications déjà installées sur les terminaux d’utilisateurs vivant aux États-Unis ou transitant par le pays ne sont pas désinstallées. « Mais elles ne peuvent pas être téléchargées à nouveau si elles ont été supprimées ou restaurées, ou si vous passez à un nouvel appareil. Les achats intégrés et les nouveaux abonnements ne sont plus possibles ».

La situation devrait cependant rapidement évoluer : dimanche soir, TikTok a rétabli l’accès à son service aux États-Unis suite à la promesse formulée par Donald Trump. Quelques heures avant son investiture, le président élu a annoncé qu’il prendrait, dès lundi, un décret conférant un délai supplémentaire au réseau social chinois pour se mettre en conformité avec la nouvelle loi. Il a par ailleurs affirmé que ce décret prendrait soin d’exonérer de toute responsabilité les entreprises tierces, à l’image par exemple d’Apple, par lesquelles TikTok aurait pu rendre son service disponible avant publication du texte.

☕️ #LIDD : elle raconte son histoire d’amour avec ChatGPT

20 janvier 2025 à 05:57


Ayrin a 28 ans. Elle est mariée, mais son époux, Joe, a dû retourner vivre chez ses parents. Pour combler l’absence, Ayrin traîne sur Internet. Elle y découvre un certain Leo, avec qui elle développe une relation de plus en plus fusionnelle. Certaines semaines, elle passe jusqu’à 50 heures à discuter avec lui. Tout y passe, des petits riens du quotidien aux états d’âme les plus sérieux, en passant par des échanges plus… pimentés, qui amènent Ayrin à se poser des questions. Ne serait-elle pas tombée amoureuse de Leo, qui n’est autre qu’une IA, en l’occurrence, ChatGPT ?

Cette drôle d’histoire d’amour est racontée par Kashmir Hill du New York Times, dans un long article qui illustre à la fois la place prise par l’IA dans la vie d’Ayrin et l’envergure d’un phénomène que d’aucuns pensaient cantonné à la fiction, même s’il est apparu dès les premiers mois suivant la mise en ligne de ChatGPT. Elle y décrit notamment comment certaines communautés se sont forgées autour de l’utilisation d’outils d’IA générative comme compagnons de vie, quitte à contourner les garde-fous mis en place par les éditeurs d’IA pour pousser la conversation jusqu’au plus intime.

Un écran invitant à interroger ChatGPT
Photo de Levart_Photographer sur Unsplash

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