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Reçu aujourd’hui — 10 octobre 2025

On démonte un interrupteur connecté (Wi-Fi) de 63 A pour tableau électrique (DIN)

10 octobre 2025 à 11:37
Pour le remontage, c’est pas gagné…
On démonte un interrupteur connecté (Wi-Fi) de 63 A pour tableau électrique (DIN)

Après avoir testé deux interrupteurs connectés Tongou de 40 et 63 ampères, une question nous taraude : à quoi ressemble l’électronique dans ces petits boitiers (DIN) prévus pour s’installer dans un tableau électrique ? Nous avons joué du tournevis (et du marteau) pour l’ouvrir. Voici nos découvertes.

Pour lire notre prise en main des interrupteurs connectés et de leur interface sur smartphone, c’est par ici. Pour résumer brièvement, ils font ce qu’on peut attendre de ce genre de produit. Contrairement aux équivalents de Shelly, ils ne proposent pas une interface accessible depuis une machine sur le réseau local, via un navigateur à l’adresse IP du module.

Lors de nos tests, nous avons mesuré des différences de plusieurs dizaines de watts sur la consommation indiquées entre les deux modules (sur une même source). Peut-être que le démontage d’un des interrupteurs permettra d’explorer quelques suppositions quant à la raison.

Un marteau et un tournevis plus tard…

Les interrupteurs n’ont pas de vis pour s’ouvrir. Le boitier en plastique n’est pas collé, mais fermé avec des rivets. Nous y plantons un tournevis et utilisons un coup de marteau pour faire sauter les six attaches. L’interrupteur s’ouvre alors en deux sans problème. Nous n’allons de toute façon pas remonter et réutiliser le module.


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/0 : Pourquoi des pirates et entreprises de cybersécurité scannent tout Internet (en IPv4)

10 octobre 2025 à 09:04
On fait moins les malins en IPv6 !
/0 : Pourquoi des pirates et entreprises de cybersécurité scannent tout Internet (en IPv4)

Pourquoi se limiter quand il est désormais facile et relativement peu couteux de scanner l’intégralité des adresses IP d’Internet ? Deux approches différentes : des pirates à la recherche de faille de sécurité et des sociétés de cybersécurité à la recherche de documents qui n‘ont rien à faire en ligne.

Les allées du salon des Assises de la cybersécurité de Monaco sont remplies de sociétés proposant diverses solutions de cybersécurité. Deux d’entre elles – CybelAngel et YesWeHack – nous ont expliqué comment Internet était entièrement scanné, parfois plusieurs fois par jour, et par différents types d’acteur.

CybelAngel scanne tout Internet, mais aussi Telegram et le dark web


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#Nextpresso : Test de deux interrupteurs Wi-Fi Tongou pour tableau électrique, à 20 euros

10 octobre 2025 à 07:30
Chaud devant !
#Nextpresso : Test de deux interrupteurs Wi-Fi Tongou pour tableau électrique, à 20 euros

Pour une vingtaine d’euros, Tongou propose des interrupteurs connectés à installer dans votre tableau électrique, sur le rail DIN. L’intensité peut monter jusqu’à 63 ampères. Nous en avons testé deux.

Il y a quelque temps déjà, nous avions testé des modules Shelly au format DIN, mais avec un problème : leur limitation à 16 ampères par ligne électrique (40 ampères au total pour le Pro 4PM qui comporte quatre lignes). Nous voulions monter beaucoup plus haut – jusqu’à 32 ampères au moins – pour piloter la charge d’une voiture électrique.

La marque Tongou revenait assez souvent lors de nos recherche. Elle propose des interrupteurs Wi-Fi au format DIN pour une vingtaine d’euros, avec une puissance allant de 6 à 63 ampères.

Nous en avons acheté deux modèles : 40 et 63 ampères, avec l’intention d’ouvrir le second pour voir l’électronique et le câblage interne d’un module capable d’encaisser – selon le fabricant – plus de 14 000 W (14 kW). Nous vous détaillerons nos trouvailles dans un second article.

Visuellement, ils sont identiques. Attention, ce ne sont « que » des interrupteurs, pas des disjoncteurs ! Pensez donc à les installer derrière un disjoncteur afin de protéger votre installation. D’autant que les interrupteurs Tongou ne coupent que la phase, comme les interrupteurs de vos lumières. Le neutre est en liaison directe entre l’entrée et la sortie, c’est indiqué sur le côté des interrupteurs et confirmé par nos observations lors du démontage.

Application Tuya indispensable, mais compte pas obligatoire

Une fois installés dans le tableau électrique et alimentés, il faut télécharger l’application Tuya pour les configurer. Elle ne nécessite pas de compte pour fonctionner, mais certaines capacités, comme la gestion des interrupteurs depuis un réseau mobile, en nécessitent un.

Vous ne couperez par contre pas à la ribambelle d’autorisations en tous genres (localisation, réseau local, Bluetooth, données…). On regrette qu’il n’y ait pas de serveur web intégré comme le propose Shelly, permettant un fonctionnement et une récupération des données sans application supplémentaire.

Sur les interrupteurs connectés Tongou, il est possible de suivre la consommation et divers indicateurs sur le courant de votre réseau, mais aussi de configurer le module, de paramétrer des scénarios, etc. Il est possible de définir des actions en fonction de seuils minimums et maximums sur les mesures de la tension, de l’intensité et de la puissance (couper si l’intensité dépasse une limite par exemple). Amazon Alexa et Google Assistant sont également pris en charge.

Port 6668 ouvert, mais pas de serveur web ou API « ouverts »

Curieux, nous lançons un scan de l’ensemble des ports des adresses IP de nos deux interrupteurs connectés, via la commande nmap depuis un serveur avec Ubuntu Server. Un seul port est ouvert : le 6668, mais il ne propose pas de serveur web accessible et ne répond pas à des demandes basiques.

Il est en fait possible de récupérer des informations en local, mais cela nécessite de créer un compte développeur Tuya afin d’obtenir l’identifiant et la clé des interrupteurs, pour les intégrer ensuite dans une application.

Il y en a un exemple dans le gestionnaire de paquets npm avec TuyAPI. C’est donc techniquement possible de se passer de l’application, mais on est très loin de la facilité de Shelly.

Puissance, intensité, tension

L’application donne des informations en temps réel sur la tension, l’intensité et la puissance. Un total journalier et global permet de suivre la consommation en kWh. Il est possible de configurer un compte à rebours et de programmer des scénarios en fonction de la météo, de votre emplacement, d’une alarme, etc. On peut ainsi allumer ou éteindre l’interrupteur à heure fixe ou en fonction du levé ou couché du Soleil. Rien d’exceptionnel, des fonctions élémentaires mais bien pratiques.

Passons aux choses sérieuses avec une mise en situation réelle. Nous branchons les deux interrupteurs en cascade : le 63 A en premier juste derrière un disjoncteur (lui-même derrière un interrupteur différentiel afin de protéger les personnes… moi en l’occurrence). Le Tongou de 40 A est branché en suivant le 63 A. Le but est de pouvoir comparer les mesures entre les deux.

Au repos, sans aucune charge, les deux indiquent 0,00 watt. La consommation du module n’est pas nulle, mais en dessous du seuil de détection. Afin de monter en charge, nous branchons un chargeur de voiture électrique capable de tirer jusqu’à 32 A en continu sur du monophasé.

Nos mesures à plus de 7 kW des deux interrupteurs connectés

Voici les résultats de nos mesures :

Moyennes sur l’interrupteur connecté Tongou 63 A :

  • Tension : 228,71 V
  • Intensité : 32,739 A
  • Puissance : 7 498,1 W

Moyennes sur l’interrupteur connecté Tongou 40 A :

  • Tension : 228,88 V
  • Intensité : 32,387 A
  • Puissance : 7 433,2 W

Écart entre les deux interrupteurs connectés (le 40 A branché après le 63 A):

  • Tension : 0,17 V
  • Intensité : 0,352 A
  • Puissance : 64,9 W

Sans surprise, l’interrupteur de 63 A affiche une consommation supérieure à celui de 40 A puisqu’il prend en compte la consommation de son petit frère. La différence est par contre très (trop) importante : 65 watts. L’écart est constant sur quasiment une heure de mesures non-stop (un relevé toutes les 5 secondes).

Afin d’avoir un autre point de vue, on change de sens pour les mesures : l’interrupteur de 40 A est derrière le disjoncteur et l’interrupteur de 63 A après celui de 40 A. Le but est de voir si l’écart entre les deux reste le même.

Moyennes sur l’interrupteur connecté Tongou 40 A :

  • Intensité : 32,476 A
  • Tension : 228,18 V
  • Puissance : 7 431,0 W

Moyennes sur l’interrupteur connecté Tongou 63 A :

  • Intensité : 32,854 A
  • Tension : 227,62 V
  • Puissance : 7 488,6 W

Écart entre les deux :

  • Intensité : 0,378 A
  • Tension : 0,56 V
  • Puissance : 57,6 W

60 watts d’écart entre les deux modules sur 7 500 watts

Cette fois-ci le 40 A est en tête du circuit et prend donc dans son calcul la consommation de l’interrupteur de 63 A… mais c’est toujours celui de 63 A qui consomme le plus d’après les relevés. S’il est placé entre le chargeur et celui de 40 A, il est physiquement impossible que celui de 63 A consomme davantage. La seule explication est une erreur/approximation dans les mesures.

La différence entre les deux interrupteurs est de 60 watts environ (peu importe la position dans le schéma électrique). Cela peut paraître élevé, mais c’est finalement moins de 1 % ramené à la puissance totale mesurée qui était de plus de 7 400 watts.

Nous avons également fait des essais à 2 300 watts (charge à 10 A) et la différence était de 30 watts environ entre les deux interrupteurs, toujours avec le 63 A au-dessus du 40 A. Nous étions alors un peu au-dessus de 1 % d’écart par rapport à la mesure.

Jusqu’à 63 A, mais « suggéré moins de 40 A »

Dernier point et pas des moindres, si l’interrupteur 63 A est donné pour 63 ampères maximum, le fabricant indique sur son site : puissance « suggérée moins de 40 A », sans explication.

Lorsque nous avons chargé une voiture pendant 2 h avec une puissance de 32 A (désolé, nous n’avons pas de chargeur plus puissant en stock…), les deux interrupteurs étaient un peu chauds (plutôt tièdes d’ailleurs) sur les extrémités, mais rien d’affolant. Aucune différence notable entre le 40 et le 63 A sur ce point, quel que soit l’ordre dans lequel ils sont connectés.

On vous conseille néanmoins de ne pas coller un tel interrupteur connecté à d’autres modules dans votre tableau électrique.

Dans le prochain article, on vous montrera à quoi cela ressemble à l’intérieur du module de 63 ampères.

#Nextpresso : Test de deux interrupteurs Wi-Fi Tongou pour tableau électrique, à 20 euros

10 octobre 2025 à 07:30
Chaud devant !
#Nextpresso : Test de deux interrupteurs Wi-Fi Tongou pour tableau électrique, à 20 euros

Pour une vingtaine d’euros, Tongou propose des interrupteurs connectés à installer dans votre tableau électrique, sur le rail DIN. L’intensité peut monter jusqu’à 63 ampères. Nous en avons testé deux.

Il y a quelque temps déjà, nous avions testé des modules Shelly au format DIN, mais avec un problème : leur limitation à 16 ampères par ligne électrique (40 ampères au total pour le Pro 4PM qui comporte quatre lignes). Nous voulions monter beaucoup plus haut – jusqu’à 32 ampères au moins – pour piloter la charge d’une voiture électrique.

La marque Tongou revenait assez souvent lors de nos recherche. Elle propose des interrupteurs Wi-Fi au format DIN pour une vingtaine d’euros, avec une puissance allant de 6 à 63 ampères.

Nous en avons acheté deux modèles : 40 et 63 ampères, avec l’intention d’ouvrir le second pour voir l’électronique et le câblage interne d’un module capable d’encaisser – selon le fabricant – plus de 14 000 W (14 kW). Nous vous détaillerons nos trouvailles dans un second article.


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Des serveurs autonomes chez Olvid, la délicate question de l’ouverture du code source

10 octobre 2025 à 06:12
L’open source ça paye pas les factures
Des serveurs autonomes chez Olvid, la délicate question de l’ouverture du code source

Olvid va lancer des serveurs autonomes pour les clients qui veulent les héberger eux-mêmes. Ils peuvent être ou non reliés à Internet et permettent à des clients de gérer leur messagerie, de bout en bout. Le lancement est prévu pour début 2026.

Il y a deux ans, aux Assises de la cybersécurité de Monaco, la messagerie sécurisée Olvid lançait ses applications pour ordinateur (Windows, macOS et Linux), en plus des applications mobiles pour Android et iOS qui existaient déjà. Encore deux ans auparavant, fin 2021, leur code source était mis en ligne.

Olvid toujours chez AWS à cause de DynamoDB… so what ?


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Reçu hier — 9 octobre 2025

Bleu nous parle SecNumCloud, étanchéité, autarcie et relations avec Microsoft

9 octobre 2025 à 09:04
I’m Blue (Da Ba Dee)
Bleu nous parle SecNumCloud, étanchéité, autarcie et relations avec Microsoft

Cette année, Bleu est aux Assises de la cybersécurité de Monaco. Nous en avons profité pour leur demander où en étaient leur certification SecNumCloud et le lancement des produits associés.

L’éditeur a pour rappel été lancé par Orange et Capgemini, en partenariat avec Microsoft pour le cloud Azure et la suite logicielle Microsoft 365. C’est le concurrent direct de S3ns, qui est pour sa part la version française de Google avec Thales aux commandes.

Où en est la qualification SecNumCloud de Bleu ?

Bleu nous rappelle avoir passé le jalon J0 sans réserve en avril sur la partie IaaS (Infrastructure as a Service), PaaS (Plateform as a Service) et CaaS (Container as a Service) correspondant à Azure. La société nous explique avoir plus de 100 services à faire qualifier, elle a donc découpé sa demande à l’ANSSI en deux.


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Vincent Strubel (ANSSI) face à la « brutalisation du monde » et la menace quantique

9 octobre 2025 à 07:43
Passez quand même une bonne journée
Vincent Strubel (ANSSI) face à la « brutalisation du monde » et la menace quantique

Lors de sa conférence d’ouverture des Assises de la cybersécurité, Vincent Strubel (patron de l’ANSSI) a partagé ses peurs pour l’avenir. Un électrochoc pour réveiller les consciences et essayer de « créer un meilleur futur pour tout le monde ».

Pendant sa conférence d’ouverture, le directeur général de l’ANSSI a décrit deux risques qui l’inquiètent particulièrement. Le premier, c’est « d’être submergé » par le nombre d’attaques ; c’est-a-dire « en subir tellement à la fois qu’on ne pourra plus rien faire ». Le second risque, c’est de « perdre nos leviers d’action ». Autant vous prévenir tout de suite, il va décrire des futurs « un peu plus sombres que d’habitude, c’est peut-être l’époque qui veut ça », mais il ajoute que ces « futurs dystopiques n’ont rien d’une fatalité ».

De « ça pourrait être pire » à « ça va être pire »

Sur le premier risque et l’état de la cybermenace, Vincent Strubel commence par une relative « bonne nouvelle » : « ça pourrait être pire ». Mais il ajoute qu’avec « le mouvement de brutalisation du monde qui déborde assez naturellement sur le cyberespace, malheureusement ça va être pire ».

Pour le patron de l’ANSSI, nous ne sommes pas encore au bout de la massification et de l’accélération des attaques. Autre point, « on n’est pas au bout de la désinhibition des attaquants », qui veulent provoquer toujours plus d’angoisses et de doutes. « Et on n’est probablement pas au bout de la convergence entre les différentes menaces ».

Ces rapprochements concernent à la fois les groupes de pirates et les types d’attaques (cyberattaques, manipulation de l’information, sabotage…). Le but des pirates est de se coordonner « pour nous faire le plus mal possible ».

Une guerre avec une « tempête parfaite de toutes les menaces »

Vincent Strubel revient sur le constat de la Revue nationale stratégique de juillet, qui prévoit que la nation doit être « prête à faire face à une guerre de haute intensité » d’ici 2030, avec un « engagement de nos armées » précise le patron de l’ANSSI, pour bien mettre les points sur les « i ».

Cette guerre se fait « simultanément à un déferlement, une tempête parfaite de toutes les menaces hybrides. Quand on y pense, ça a un côté vertigineux ». Le patron de l’ANSSI persiste et signe : « Je peux vous garantir que chacun de ces mots a été pesé […] fondamentalement, tous nos partenaires font le même constat ». Un résumé en trois mots pour les amateurs de série : « Winter is coming ».

Le but du message, avec le poids important de certains mots, est de provoquer un « réveil » collectif et de ne pas « trop se disperser ». Il milite aussi pour que les questions cyber quittent le cercle des sachants et que tout le monde s’en inquiète.

« Il ne faut probablement pas croire tout ce qu’ils disent »

Vincent Strubel rappelle aussi que les pirates et autres acteurs malveillants sont de très bons communicants et « qu’il ne faut probablement pas croire tout ce qu’ils disent ». Sans le citer directement, on peut y voir l’écho d’une affaire récente avec la recherche de buzz à tout prix autour d’une potentielle fuite de l’ANTS. Elle avait même poussé Vincent Strubel à réagir sur les réseaux sociaux, une première.

Ce n’est qu’un exemple, mais il n’est pas rare de voir dans les réseaux sociaux et la presse des annonces de fuites basées sur un simple message publié sur un forum bien connu. La course au buzz et au nombre de pages vues fait le reste.

« 100 % des victimes auraient pu faire quelque chose », mais…

Nous pouvons aussi citer le cas d’EDF et de Conforama, mais il y en a bien d’autres. Cette problématique n’a rien de nouveau, nous en parlions en février dans notre édito sur le temps de l’information chez Next. Du côté des entreprises aussi, il y a du travail à faire. Deux exemples : le rétropédalage d’Intermarché et la tentative de minimisation de Pandora qui parle de vos données personnelles comme de « données courantes ».

Vincent Strubel en profite pour remettre l’église au centre du village : « les vrais méchants, ce sont les attaquants, pas les victimes ». Il reconnait que « 100 % des victimes auraient pu faire quelque chose pour éviter la cyberattaque, mais ça reste des victimes ».

Transposition de NIS2 : le vote « n’est qu’une étape et pas la plus difficile »

Le patron de l’ANSSI revient brièvement sur la transposition de la loi NIS2, en attente d’un vote par les députés et donc d’un gouvernement… dont ce ne sera surement pas la priorité. Il rappelle que le vote est « une étape indispensable et essentielle, mais ce n’est qu’une étape et pas la plus difficile ».

Le plus dur, c’est la mise en œuvre et pour cela « il ne faut pas attendre » car « on sait tout ce qu’il faut faire ».

L’attaque quantique du (cyber)gendarme

Le deuxième risque sur la perte de leviers d’action est en partie la conséquence d’une mutation du secteur. Elle n’est pas nouvelle : « on ne peut pas faire un dump de la mémoire d’un cloud, on ne peut pas patcher une IA, on ne peut pas faire sans le dépositaire unique d’une technologie ». Ces changements s’inscrivent dans un temps long et laissent de la marge pour s’adapter.

Il enchaine sur la prochaine rupture importante sur laquelle le secteur doit se pencher sans attendre : l’ordinateur quantique et la menace sur le chiffrement asymétrique. Avec un chiffrement symétrique comme AES, il suffit pour rappel de doubler la taille des clés. Des solutions existent depuis des années avec des algorithmes post quantiques ou du chiffrement hybride, dont nous avons déjà expliqué le fonctionnement.

L’ANSSI annonce deux échéances : 2027 et 2030

Pour le directeur général de l’ANSSI, il est plus que temps : « c’est maintenant qu’il faut s’y mettre ». L’ANSSI a accordé il y a quelques jours les « deux premières certifications de solutions post quantique », à Thales et Samsung, avec les évaluations menées par le CEA-Leti.

Le patron de l’Agence de cybersécurité annonce un calendrier :

  • À partir de 2027 : l’ANSSI n’acceptera plus en entrée de qualification des produits de sécurité qui n’intègrent pas une cryptographie résistante à l’ordinateur quantique.
  • À partir de 2030 : « on recommandera et on imposera le cas échéant de ne plus acquérir de telles solutions ».

Dans un communiqué, l’ANSSI explique que « les enjeux de la cryptographie post-quantique doivent être pris en compte dans le cycle de renouvellement des systèmes d’information, afin que la transition soit anticipée, maîtrisée et coûte possiblement moins cher ».

Si un ordinateur quantique avec suffisant de qubits pour casser des chiffrements asymétriques (type RSA) n’est pas encore là (mais personne ne peut prédire quand il arrivera), des acteurs malveillants (étatiques ou non) peuvent déjà « jouer les écureuils » avec des données pour les décrypter ensuite.

La menace est donc réelle et c’est déjà trop tard pour des données sensibles sur une longue période, il fallait passer à la cryptographie post quantique avant. C’est la conclusion : tout doit être traité en conséquence, sans attendre. On pourrait même dire qu’attendre 2027 et 2030, c’est presque long.

DSM 7.3 : Synology fait volte-face sur les HDD tiers, fin de support pour plus de 50 NAS

9 octobre 2025 à 06:19
Ainsi font font font les petites marionnettes
DSM 7.3 : Synology fait volte-face sur les HDD tiers, fin de support pour plus de 50 NAS

Il est bien difficile de suivre Synology : avec le DSM 7.3 qui vient d’être mis en ligne, le fabricant autorise de nouveau des disques durs et SSD tiers pour ses NAS x25 de la série « Plus ». D’autres nouveautés sont au programme, mais le transcodage des vidéos est toujours aux abonnés absents.

Le blocage des disques durs tiers par Synology sur les NAS de la série Plus aura duré plus longtemps que certains gouvernements français, mais le fabricant a finalement décidé de faire demi-tour au bout de quelques mois.

Disques dur certifiés obligatoires en avril

On rembobine en avril de cette année. Sans crier gare, Synology lâche une bombe : les NAS de la gamme Plus à partir de x25 nécessitent des disques durs signés Synology (des HDD rebadgés) ou certifiés par ses soins pour une nouvelle installation. Être sur la liste de compatibilité n’est plus suffisant. Seule exception : la migration d’un ancien système, mais avec des messages un peu anxiogènes quand même.

Vous utilisez un HDD Western Digital Red de 4 To (un disque dur spécialement pensé pour les NAS) ? Le NAS vous répond qu’il est impossible de créer un volume de stockage. La grogne était palpable chez les utilisateurs. Il y a encore un mois, la branche française de Synology restait cependant droite dans ses bottes : « La situation n’a pas vraiment changé. Nous sommes en discussion avec les fabricants de disques afin qu’ils puissent certifier leurs disques sur nos NAS », rapportait Cachem qui avait demandé où en était le blocage.

Les disques dur certifiés ne sont plus obligatoires en octobre…

Signe d’une bonne communication entre les équipes et d’une décision murement réfléchie, Synology vient de faire volte-face avec la mise en ligne du DSM 7.3 : « les modèles DiskStation Plus, Value et J Series de l’année 2025 exécutant DSM 7.3 prendront en charge l’installation et la création de groupes de stockage avec des disques tiers », affirme le fabricant dans un communiqué reçu par e-mail.

Synology laisse néanmoins planer le doute sur le retour d’une telle restriction, puisque cet assouplissement se fait « en attendant ». En attendant quoi ? Que les fabricants de disques puissent « élargir la gamme de supports de stockage certifiés », sans plus de précision.

Il reste néanmoins une limitation pour la série Plus des NAS x25 : une « nouvelle installation et création de groupe de stockages » ainsi que la création d’un cache nécessitent des SSD M.2 présents sur la liste de compatibilité.

… sauf sur les séries FS, HD, SA, UC, XS+, XS, DP, RS Plus et DVA/NVR

Avec les séries FS, HD, SA, UC, XS+, XS, DP, RS Plus et DVA/NVR c’est toujours le bazar. Si la migration est possible, une nouvelle installation et la création de groupe de stockages nécessitent des HDD ou SSD sur la liste de compatibilité… sauf pour les RS Plus et DVA/NVR avec des SSD de 2,5 pouces ; avec des HDD seule la migration est possible, allez comprendre !

Une FAQ avec pas moins de quatre tableaux en fonction des gammes résume la situation actuelle. Le fabricant tente bien une explication pour les RS Plus et DVA/NVR, sans pour autant dissiper le brouillard : « Pour les HDD, la compatibilité est limitée à certains modèles afin de garantir une fiabilité et des performances optimales. En revanche, aucune limitation de ce type n’est appliquée aux SSD SATA 2,5″, offrant ainsi aux utilisateurs la flexibilité de choisir des options tierces, avec une transparence assurée par des messages d’avertissement ».

Les autres nouveautés du DSM 7.3

Et sinon, quoi de neuf dans DSM 7.3 ? Un renforcement de la sécurité selon le fabricant : « Au cours des 12 derniers mois, DSM a reçu plus de 50 mises à jour de sécurité proactives. Dans DSM 7.3, la sécurité est encore renforcée grâce à l’adoption d’indicateurs de risque reconnus par l’industrie, notamment KEV, EPSS et LEV, pour une meilleure priorisation et protection contre les menaces ».

Sur la suite collaborative, « Synology Drive introduit des étiquettes partagées, des demandes de fichiers simplifiées et un verrouillage de fichiers amélioré pour faciliter la collaboration en équipe. Parallèlement, MailPlus renforce encore la sécurité avec la modération des e-mails et ajoute le partage de domaine pour unifier les identités à travers des infrastructures distribuées ».

Cet été, Synology a lancé officiellement son AI Console, « un outil de gestion qui permet aux administrateurs d’intégrer des IA tierces » dans les NAS Synology. Depuis, 430 000 systèmes l’ont adoptée et une nouvelle fonctionnalité fait son apparition afin de protéger les données des utilisateurs : « le masquage et le filtrage personnalisés des données, permettant aux utilisateurs de protéger localement les informations sensibles avant de les transmettre à des fournisseurs d’IA tiers ».

Parmi les autres nouveautés, signalons une option pour reporter les mises à jour automatiques importantes jusqu’à 28 jours, la prise en charge native d’exFAT pour les périphériques externes, des correctifs de sécurité, etc. Les notes de version détaillées se trouvent par ici.

Pas de retour des codecs en local sur le NAS

Avec la version 7.2.2 du DSM, Synology avait apporté des changements sur la partie vidéo, dont la suppression pure et simple de la Video Station. Un « changement stratégique » a été mis en avant : le traitement vidéo des médias (codecs HEVC, AVC et VC-1, HEIC pour les photos) ne se fait plus sur le NAS, mais sur les terminaux mobiles, officiellement « pour réduire l’utilisation inutile des ressources du serveur ». Cela permet aussi au fabricant de ne pas payer les licences nécessaires pour les codecs. Il n’y a visiblement pas de petites économies.

Dans DSM 7.3, Synology persiste et signe. « Si le terminal ne prend pas en charge les codecs requis, l’utilisation des fichiers multimédias peut être limitée », prévient le constructeur. Seule exception indiquée dans la FAQ : « Surveillance Station sur DSM continuera à prendre en charge le traitement côté serveur des flux AVC ».

Comme l’explique MacG, Synology va plus loin avec les NAS DS225+ et DS425+ (qui n’ont de x25 que le nom puisque la plateforme matérielle date de 2019) en désactivant le transcodage vidéo matériel.

Entre la girouette sur les disques durs certifiés sans réelles explications, la fin du transcodage et de la Video Station ainsi que les « nouveaux » NAS x25 avec un processeur de 2019/2020, on a bien du mal à suivre la logique du constructeur. Le fabricant voudrait laisser tomber le grand public et se mettre à dos une bonne partie de sa communauté qu’il ne s’y prendrait pas mieux.

Dernière version du DSM pour des NAS x16, x17, X18 et x19

DSM 7.3 nécessitera de redémarrer son NAS après installation et, comme toujours, il sera impossible de faire machine arrière. Pour télécharger le DSM 7.3, c‘est par ici ou directement depuis l’interface d’administration.

DSM 7.3 est aussi la dernière version pour un grand nombre de NAS :

  • FS Series: FS3017, FS2017, FS1018
  • XS Series: DS3018xs, DS3617xs, DS3617xsII, RS18016xs+, RS18017xs+, RS3617xs, RS3617RPxs, RS3617xs+, RS3618xs, RS4017xs+, RS819, RS217
  • Plus : DS216+, DS216+II, DS716+, DS716+II, DS916+, DS718+, DS918+, DS1019+, DS218+, DS1517+, DS1817+, DS1618+, DS1819+, DS2419+, DS2419+II, RS2416+, RS2416RP+, RS2418+, RS2418RP+, RS2818RP+, RS818+, RS818RP+, RS1219+
  • Value : DS116, DS216, DS216play, DS416, DS416play, RS816, DS118, DS218, DS218play, DS418, DS418play, DS1517, DS1817
  • J : DS216j, DS416j, DS416slim, DS419slim, DS418j, DS218j, DS119j

DSM 7.3 : Synology fait volte-face sur les HDD tiers, fin de support pour plus de 50 NAS

9 octobre 2025 à 06:19
Ainsi font font font les petites marionnettes
DSM 7.3 : Synology fait volte-face sur les HDD tiers, fin de support pour plus de 50 NAS

Il est bien difficile de suivre Synology : avec le DSM 7.3 qui vient d’être mis en ligne, le fabricant autorise de nouveau des disques durs et SSD tiers pour ses NAS x25 de la série « Plus ». D’autres nouveautés sont au programme, mais le transcodage des vidéos est toujours aux abonnés absents.

Le blocage des disques durs tiers par Synology sur les NAS de la série Plus aura duré plus longtemps que certains gouvernements français, mais le fabricant a finalement décidé de faire demi-tour au bout de quelques mois.

Disques dur certifiés obligatoires en avril

On rembobine en avril de cette année. Sans crier gare, Synology lâche une bombe : les NAS de la gamme Plus à partir de x25 nécessitent des disques durs signés Synology (des HDD rebadgés) ou certifiés par ses soins pour une nouvelle installation. Être sur la liste de compatibilité n’est plus suffisant. Seule exception : la migration d’un ancien système, mais avec des messages un peu anxiogènes quand même.

Vous utilisez un HDD Western Digital Red de 4 To (un disque dur spécialement pensé pour les NAS) ? Le NAS vous répond qu’il est impossible de créer un volume de stockage. La grogne était palpable chez les utilisateurs. Il y a encore un mois, la branche française de Synology restait cependant droite dans ses bottes : « La situation n’a pas vraiment changé. Nous sommes en discussion avec les fabricants de disques afin qu’ils puissent certifier leurs disques sur nos NAS », rapportait Cachem qui avait demandé où en était le blocage.

Les disques dur certifiés ne sont plus obligatoires en octobre…

Signe d’une bonne communication entre les équipes et d’une décision murement réfléchie, Synology vient de faire volte-face avec la mise en ligne du DSM 7.3 : « les modèles DiskStation Plus, Value et J Series de l’année 2025 exécutant DSM 7.3 prendront en charge l’installation et la création de groupes de stockage avec des disques tiers », affirme le fabricant dans un communiqué reçu par e-mail.

Synology laisse néanmoins planer le doute sur le retour d’une telle restriction, puisque cet assouplissement se fait « en attendant ». En attendant quoi ? Que les fabricants de disques puissent « élargir la gamme de supports de stockage certifiés », sans plus de précision.

Il reste néanmoins une limitation pour la série Plus des NAS x25 : une « nouvelle installation et création de groupe de stockages » ainsi que la création d’un cache nécessitent des SSD M.2 présents sur la liste de compatibilité.

… sauf sur les séries FS, HD, SA, UC, XS+, XS, DP, RS Plus et DVA/NVR

Avec les séries FS, HD, SA, UC, XS+, XS, DP, RS Plus et DVA/NVR c’est toujours le bazar. Si la migration est possible, une nouvelle installation et la création de groupe de stockages nécessitent des HDD ou SSD sur la liste de compatibilité… sauf pour les RS Plus et DVA/NVR avec des SSD de 2,5 pouces ; avec des HDD seule la migration est possible, allez comprendre !

Une FAQ avec pas moins de quatre tableaux en fonction des gammes résume la situation actuelle. Le fabricant tente bien une explication pour les RS Plus et DVA/NVR, sans pour autant dissiper le brouillard : « Pour les HDD, la compatibilité est limitée à certains modèles afin de garantir une fiabilité et des performances optimales. En revanche, aucune limitation de ce type n’est appliquée aux SSD SATA 2,5″, offrant ainsi aux utilisateurs la flexibilité de choisir des options tierces, avec une transparence assurée par des messages d’avertissement ».

Les autres nouveautés du DSM 7.3

Et sinon, quoi de neuf dans DSM 7.3 ? Un renforcement de la sécurité selon le fabricant : « Au cours des 12 derniers mois, DSM a reçu plus de 50 mises à jour de sécurité proactives. Dans DSM 7.3, la sécurité est encore renforcée grâce à l’adoption d’indicateurs de risque reconnus par l’industrie, notamment KEV, EPSS et LEV, pour une meilleure priorisation et protection contre les menaces ».

Sur la suite collaborative, « Synology Drive introduit des étiquettes partagées, des demandes de fichiers simplifiées et un verrouillage de fichiers amélioré pour faciliter la collaboration en équipe. Parallèlement, MailPlus renforce encore la sécurité avec la modération des e-mails et ajoute le partage de domaine pour unifier les identités à travers des infrastructures distribuées ».

Cet été, Synology a lancé officiellement son AI Console, « un outil de gestion qui permet aux administrateurs d’intégrer des IA tierces » dans les NAS Synology. Depuis, 430 000 systèmes l’ont adoptée et une nouvelle fonctionnalité fait son apparition afin de protéger les données des utilisateurs : « le masquage et le filtrage personnalisés des données, permettant aux utilisateurs de protéger localement les informations sensibles avant de les transmettre à des fournisseurs d’IA tiers ».

Parmi les autres nouveautés, signalons une option pour reporter les mises à jour automatiques importantes jusqu’à 28 jours, la prise en charge native d’exFAT pour les périphériques externes, des correctifs de sécurité, etc. Les notes de version détaillées se trouvent par ici.

Pas de retour des codecs en local sur le NAS

Avec la version 7.2.2 du DSM, Synology avait apporté des changements sur la partie vidéo, dont la suppression pure et simple de la Video Station. Un « changement stratégique » a été mis en avant : le traitement vidéo des médias (codecs HEVC, AVC et VC-1, HEIC pour les photos) ne se fait plus sur le NAS, mais sur les terminaux mobiles, officiellement « pour réduire l’utilisation inutile des ressources du serveur ». Cela permet aussi au fabricant de ne pas payer les licences nécessaires pour les codecs. Il n’y a visiblement pas de petites économies.

Dans DSM 7.3, Synology persiste et signe. « Si le terminal ne prend pas en charge les codecs requis, l’utilisation des fichiers multimédias peut être limitée », prévient le constructeur. Seule exception indiquée dans la FAQ : « Surveillance Station sur DSM continuera à prendre en charge le traitement côté serveur des flux AVC ».

Comme l’explique MacG, Synology va plus loin avec les NAS DS225+ et DS425+ (qui n’ont de x25 que le nom puisque la plateforme matérielle date de 2019) en désactivant le transcodage vidéo matériel.

Entre la girouette sur les disques durs certifiés sans réelles explications, la fin du transcodage et de la Video Station ainsi que les « nouveaux » NAS x25 avec un processeur de 2019/2020, on a bien du mal à suivre la logique du constructeur. Le fabricant voudrait laisser tomber le grand public et se mettre à dos une bonne partie de sa communauté qu’il ne s’y prendrait pas mieux.

Dernière version du DSM pour des NAS x16, x17, X18 et x19

DSM 7.3 nécessitera de redémarrer son NAS après installation et, comme toujours, il sera impossible de faire machine arrière. Pour télécharger le DSM 7.3, c‘est par ici ou directement depuis l’interface d’administration.

DSM 7.3 est aussi la dernière version pour un grand nombre de NAS :

  • FS Series: FS3017, FS2017, FS1018
  • XS Series: DS3018xs, DS3617xs, DS3617xsII, RS18016xs+, RS18017xs+, RS3617xs, RS3617RPxs, RS3617xs+, RS3618xs, RS4017xs+, RS819, RS217
  • Plus : DS216+, DS216+II, DS716+, DS716+II, DS916+, DS718+, DS918+, DS1019+, DS218+, DS1517+, DS1817+, DS1618+, DS1819+, DS2419+, DS2419+II, RS2416+, RS2416RP+, RS2418+, RS2418RP+, RS2818RP+, RS818+, RS818RP+, RS1219+
  • Value : DS116, DS216, DS216play, DS416, DS416play, RS816, DS118, DS218, DS218play, DS418, DS418play, DS1517, DS1817
  • J : DS216j, DS416j, DS416slim, DS419slim, DS418j, DS218j, DS119j

☕️ Firefox va enfin proposer des profils utilisateurs à tout le monde

9 octobre 2025 à 05:57

C’est une fonction basique et indispensable quand on veut séparer la partie personnelle et professionnelle sur son ordinateur ou isoler les membres d’une famille sur une machine partagée. Chacun peut avoir son profil, avec ses comptes, ses cookies, son historique, etc.

Firefox depuis au moins la version 60 en 2018 propose des profils, mais ils étaient cachés et il fallait se rendre dans « about:profiles » pour y accéder. En avril, avec Firefox 138 une vraie gestion des profils utilisateurs est arrivée, avec des options de personnalisation.

Mozilla précisait que le déploiement était progressif et que cette fonctionnalité pouvait « ne pas être disponible chez tout le monde ». Dans les faits, c’est encore le cas pour certains, notamment sur plusieurs de nos machines. L’astuce de changer le paramètre « browser.profiles.enabled » sur « true » dans « about:config » fonctionne toujours.

Mais Mozilla semble enfin décidée à proposer directement cette fonctionnalité à tout le monde, le déploiement se fera à partir du 14 octobre. La fondation précise avoir travaillé avec des personnes souffrant de handicaps afin de rendre les profils « agréables à utiliser pour tout le monde ».

On regrette une fois encore que les profils ne puissent pas être protégés par un mot de passe, par exemple, pour qu’un enfant ne puisse pas accéder à celui de ses parents. C’est aussi le cas sur les autres navigateurs, mais c’est dommage.

☕️ Firefox va enfin proposer des profils utilisateurs à tout le monde

9 octobre 2025 à 05:57

C’est une fonction basique et indispensable quand on veut séparer la partie personnelle et professionnelle sur son ordinateur ou isoler les membres d’une famille sur une machine partagée. Chacun peut avoir son profil, avec ses comptes, ses cookies, son historique, etc.

Firefox depuis au moins la version 60 en 2018 propose des profils, mais ils étaient cachés et il fallait se rendre dans « about:profiles » pour y accéder. En avril, avec Firefox 138 une vraie gestion des profils utilisateurs est arrivée, avec des options de personnalisation.

Mozilla précisait que le déploiement était progressif et que cette fonctionnalité pouvait « ne pas être disponible chez tout le monde ». Dans les faits, c’est encore le cas pour certains, notamment sur plusieurs de nos machines. L’astuce de changer le paramètre « browser.profiles.enabled » sur « true » dans « about:config » fonctionne toujours.

Mais Mozilla semble enfin décidée à proposer directement cette fonctionnalité à tout le monde, le déploiement se fera à partir du 14 octobre. La fondation précise avoir travaillé avec des personnes souffrant de handicaps afin de rendre les profils « agréables à utiliser pour tout le monde ».

On regrette une fois encore que les profils ne puissent pas être protégés par un mot de passe, par exemple, pour qu’un enfant ne puisse pas accéder à celui de ses parents. C’est aussi le cas sur les autres navigateurs, mais c’est dommage.

Reçu avant avant-hier

C’est quoi un serveur informatique ?

8 octobre 2025 à 12:13
« Cette machine est un serveur. NE PAS ETEINDRE ! »
C’est quoi un serveur informatique ?

On parle souvent de « serveurs » quand on parle d’informatique, mais savez-vous ce que c’est ? Un état d’esprit plus que des caractéristiques techniques, pourrait-on dire. Next vous explique de quoi il en retourne dans un dossier qui vise à expliquer de manière plus large les datacenters.

Un serveur, c’est un ordinateur

Réponse basique, mais juste : un serveur, c’est un ordinateur. Comme n’importe quel ordinateur, il comprend au moins une carte mère, un processeur, de la mémoire, du stockage et une alimentation électrique. Présenté ainsi, un serveur ressemble à n’importe quel PC (de bureau ou portable) que tout le monde ou presque a chez soi.

Mais un serveur, c’est aussi beaucoup plus qu’un simple PC. Dans ce dossier, nous allons nous concentrer sur les serveurs que l’on retrouve généralement dans des datacenters. Première chose : il n’y a AUCUNE règle précise ni prérequis pour être qualifié de serveur dans un datacenter. Néanmoins, on retrouve bien souvent des caractéristiques techniques communes.

Un serveur, ce sont des composants dédiés


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☕️ Meta va encore construire un câble sous-marin en Asie : Candle, avec une capacité de 570 Tb/s

8 octobre 2025 à 05:45

Au début de l’année, Meta voyait les choses en grand avec son câble sous-marin Waterworth. Il relie les deux côtes Est et Ouest des États-Unis par le chemin le plus long. Il fait le tour de la Terre en passant par l’Afrique du Sud, l’Asie et l’Australie. 50 000 km de câble sont prévus, avec 24 paires de fibres optiques.

Le réseau social dévoile un autre projet : Candle. Il sera, selon Meta, « le câble de plus grande capacité de la région APAC [Asie-Pacifique, ndlr], apportant une connectivité accrue au Japon, à Taïwan, aux Philippines, à l’Indonésie, à la Malaisie et à Singapour en 2028. S’étendant sur 8 000 kilomètres, Candle connectera plus de 580 millions de personnes avec une capacité de 570 Tb/s ».

Comme Waterworth, le câble dispose de 24 paires de fibres optiques. Il sera fourni par NEC, qui avait vendu la mèche quelques jours avant l’annonce officielle de Meta. Ce type de câble à 24 paires de fibres (contre les 8 à 16 paires que l’on retrouvait précédemment, selon Meta) a été mis sur le marché par NEC dès 2021.

Meta en profite pour donner des nouvelles de trois autres câbles sous-marins de la région. Bifrost pour commencer, qui relie désormais « Singapour, l’Indonésie, les Philippines et les États-Unis ; le Mexique est attendu en 2026 », avec une capacité de 260 Tb/s.

Echo ensuite, qui fournit lui aussi une capacité de 260 Tb/s, mais entre Guam et la Californie, « avec des options de connectivité ultérieure vers l’Asie à l’avenir ».

Enfin, Apricot « est maintenant disponible entre le Japon, Taïwan et Guam. Avec des extensions futures aux Philippines, en Indonésie et à Singapour, ce système de 12 000 kilomètres complétera les systèmes Bifrost et Echo d’une capacité de 290 Tb/s ».

☕️ Meta va encore construire un câble sous-marin en Asie : Candle, avec une capacité de 570 Tb/s

8 octobre 2025 à 05:45

Au début de l’année, Meta voyait les choses en grand avec son câble sous-marin Waterworth. Il relie les deux côtes Est et Ouest des États-Unis par le chemin le plus long. Il fait le tour de la Terre en passant par l’Afrique du Sud, l’Asie et l’Australie. 50 000 km de câble sont prévus, avec 24 paires de fibres optiques.

Le réseau social dévoile un autre projet : Candle. Il sera, selon Meta, « le câble de plus grande capacité de la région APAC [Asie-Pacifique, ndlr], apportant une connectivité accrue au Japon, à Taïwan, aux Philippines, à l’Indonésie, à la Malaisie et à Singapour en 2028. S’étendant sur 8 000 kilomètres, Candle connectera plus de 580 millions de personnes avec une capacité de 570 Tb/s ».

Comme Waterworth, le câble dispose de 24 paires de fibres optiques. Il sera fourni par NEC, qui avait vendu la mèche quelques jours avant l’annonce officielle de Meta. Ce type de câble à 24 paires de fibres (contre les 8 à 16 paires que l’on retrouvait précédemment, selon Meta) a été mis sur le marché par NEC dès 2021.

Meta en profite pour donner des nouvelles de trois autres câbles sous-marins de la région. Bifrost pour commencer, qui relie désormais « Singapour, l’Indonésie, les Philippines et les États-Unis ; le Mexique est attendu en 2026 », avec une capacité de 260 Tb/s.

Echo ensuite, qui fournit lui aussi une capacité de 260 Tb/s, mais entre Guam et la Californie, « avec des options de connectivité ultérieure vers l’Asie à l’avenir ».

Enfin, Apricot « est maintenant disponible entre le Japon, Taïwan et Guam. Avec des extensions futures aux Philippines, en Indonésie et à Singapour, ce système de 12 000 kilomètres complétera les systèmes Bifrost et Echo d’une capacité de 290 Tb/s ».

Qualcomm rachète Arduino, qui montre son Uno Q, une carte « double cerveau »

7 octobre 2025 à 13:15
Prochain achat la commande sudo ?
Qualcomm rachète Arduino, qui montre son Uno Q, une carte « double cerveau »

Coup de tonnerre : Qualcomm se paye Arduino, spécialiste des cartes avec micro-contrôleur. Les deux en profitent pour annoncer une nouvelle carte Arduino Uno Q (avec un Q comme Qualcomm) « dual » : elle peut se brancher à un ordinateur, ou fonctionner de manière autonome grâce à un SoC et Linux.

Promis, Arduino « conservera sa marque, ses outils et sa mission indépendants »

Qualcomm vient d’annoncer rien de moins que « la signature d’un accord pour acquérir Arduino, entreprise leader dans le matériel et les logiciels open source ». Le géant explique que « cette opération accélère la stratégie de Qualcomm Technologies visant à renforcer le pouvoir des développeurs en facilitant l’accès à son portefeuille inégalé de technologies et produits d’informatique en périphérie (edge) ».

De son côté, Arduino « conservera sa marque, ses outils et sa mission indépendants, tout en continuant à prendre en charge une large gamme de microcontrôleurs et microprocesseurs de différents fabricants de semi-conducteurs ». Bien évidemment, cette acquisition est soumise aux habituelles autorisations réglementaires.

Après l’Uno R4 voici l’Uno Q

Arduino et Qualcomm profitent de cette annonce pour présenter une nouvelle carte : Arduino Uno Q, avec évidemment une puce Qualcomm au cœur. Arduino propose depuis de nombreuses années des micro-contrôleurs, prisés par les amateurs de bidouilles en tout genre. La dernière plateforme en date est l’Aduino UNO R4, qui succédait début 2023 à l’UNO R3. Il ne s’agit par contre que d’un micro-contrôleur, pas d’un (micro-)ordinateur.


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Un astéroïde a frôlé la Terre et n’a été découvert que quelques heures après son passage

7 octobre 2025 à 09:19
It's raining micrometeorites! Alleluia!
Un astéroïde a frôlé la Terre et n’a été découvert que quelques heures après son passage

Un astéroïde a frôlé la Terre à seulement 428 km d’altitude (les astronautes dans l’ISS auraient pu lui faire coucou). Si sa trajectoire avait dû croiser celle de la Terre, cela aurait donné une « boule de feu » et des « météorites », mais sans réel danger.

Des astéroïdes, la Terre en croise régulièrement, certains finissent même par s’écraser sur notre planète, provoquant plus ou moins de dégâts suivant leurs tailles. Depuis 2015, le 30 juin est même la journée internationale des astéroïdes (reconnue par les Nations Unies depuis fin 2016).

Le choix de cette date ne doit rien au hasard. Il correspond très exactement à l’anniversaire de l’événement de la Toungouska (Sibérie) en 1908. Le but de cette journée est d’« augmenter la prise de conscience du public concernant le risque d’impact des astéroïdes », mais aussi d’« informer des mesures qui seront prises pour assurer la communication de crise au niveau mondial en cas de risques crédibles liés aux objets géocroiseurs ».

L’astéroïde 2025 TF fait coucou à 428 km d’altitude

En parlant de prise de conscience, l’Agence spatiale européenne a publié un billet de blog sur l’astéroïde 2025 TF. Sa particularité ? Il « n’a été découvert que quelques heures après son passage à proximité de la Terre le 1er octobre, à 428 ± 7 km de la surface ». Cette altitude correspond à celle de la Station spatiale internationale. C’est vraiment tout proche, même plus que les satellites Starlink par exemple, mais pas le record absolu.

L’astéroïde mesurait « entre 1 et 3 m de diamètre, il aurait pu former une boule de feu s’il avait frappé l’atmosphère, et quelques météorites auraient pu atteindre la surface ». Il a survolé l’Antarctique le 1er octobre à 02h47 heure française (00:47 UTC).

Minute vocabulaire : « un astéroïde est appelé météore lorsqu’il traverse notre atmosphère. S’il parvient au sol, on l’appelle alors météorite » explique le CNES. Le Centre national d’études spatiales ajoute que, selon la NASA « il  »pleut » plus de 230 météorites de plus de 10 g chaque jour sur Terre ». De son côté, l’ESA précise que les objets de la taille de 2025 TF « ne présentent pas de danger significatif » même s’ils deviennent des météores.

Asteroid 2025 TF
Crédits : ESA / Las Cumbres Observatory

2020 VT4 était plus gros et était passé plus près

Ce n’est pas la première visite du genre détectée a posteriori. Il y a cinq ans, l’ESA expliquait que l’astéroide 2020 VT4 avait « survolé l’océan Pacifique Sud à une distance de moins de 400 km de la surface de l’eau, c’était de loin l’astéroïde sans impact le plus proche jamais observé dans l’espace ». D’autres analyses déterminent l’altitude la plus basse à 370 km, avec une précision de quelques kilomètres. 2025 TF ne bat donc pas ce record.

Son diamètre était entre 5 et 11 mètres, il était donc aussi bien plus gros que 2025 TF, mais 2020 VT4  ne représentait déjà pas un gros danger pour la Terre, enfin plutôt pour ses habitants. Quelques dizaines de mètres ne seraient pas beaucoup plus inquiétants, du moins vis-à-vis d’une extinction de masse, mais peuvent déjà causer des dégâts.

Quels sont les risques ?

Des astéroïdes de 20 m de diamètres peuvent en effet faire du grabuge, comme le rappelle ce qui s’est passé à Chelyabinsk en Russie le 15 février 2013. Un astéroïde de 17 mètres de diamètre (masse entre 7 000 et 10 000 tonnes) est entré dans l’atmosphère avec une vitesse de plus de 60 000 km/h. « L’explosion fut d’une puissance estimée de 500 kilotonnes de TNT – ce qui correspond à environ 30 fois l’énergie libérée par la bombe atomique d’Hiroshima – et ceci à une distance de 15 à 20 km au-dessus de la surface terrestre » expliquait l’ESA.

L’Observatoire de Paris expliquait alors qu’un « un astéroïde de moins de 20 m, indétectable par sa taille, était entré dans l’atmosphère terrestre à une vitesse de 68 000 km/h, causant près de 1 300 blessés et des dégâts matériels estimés à plus de 30 millions d’euros ».

L’astéroïde en lui-même « s’est désintégré dans l’atmosphère », mais « sa fragmentation a libéré une énergie considérable provoquant un éclat aussi lumineux que le Soleil. Elle a engendré une onde de choc supersonique ressentie sur plus d’une centaine de kilomètres à la ronde soufflant quelques constructions et détruisant des milliers de vitres ».

« Il  « pleut » des micrométéorites », tous les jours

De son côté, la NASA classe les astéroïdes en fonction notamment de leur dangerosité pour nous, humains, et notre planète. Pour entrer dans la catégorie des « Potentially Hazardous Asteriods », le diamètre doit être supérieur à 150 mètres, il y a de la marge avec 2020 VT4 et 2025 TF.

Avant de céder à la panique, l’ESA rappelle que, « chaque jour, il  « pleut » des micrométéorites. Mais la Terre étant principalement recouverte d’océans et de déserts, il y a peu de risque de se prendre un caillou céleste sur la tête ! ».

Un astéroïde a frôlé la Terre et n’a été découvert que quelques heures après son passage

7 octobre 2025 à 09:19
It's raining micrometeorites! Alleluia!
Un astéroïde a frôlé la Terre et n’a été découvert que quelques heures après son passage

Un astéroïde a frôlé la Terre à seulement 428 km d’altitude (les astronautes dans l’ISS auraient pu lui faire coucou). Si sa trajectoire avait dû croiser celle de la Terre, cela aurait donné une « boule de feu » et des « météorites », mais sans réel danger.

Des astéroïdes, la Terre en croise régulièrement, certains finissent même par s’écraser sur notre planète, provoquant plus ou moins de dégâts suivant leurs tailles. Depuis 2015, le 30 juin est même la journée internationale des astéroïdes (reconnue par les Nations Unies depuis fin 2016).

Le choix de cette date ne doit rien au hasard. Il correspond très exactement à l’anniversaire de l’événement de la Toungouska (Sibérie) en 1908. Le but de cette journée est d’« augmenter la prise de conscience du public concernant le risque d’impact des astéroïdes », mais aussi d’« informer des mesures qui seront prises pour assurer la communication de crise au niveau mondial en cas de risques crédibles liés aux objets géocroiseurs ».

L’astéroïde 2025 TF fait coucou à 428 km d’altitude

En parlant de prise de conscience, l’Agence spatiale européenne a publié un billet de blog sur l’astéroïde 2025 TF. Sa particularité ? Il « n’a été découvert que quelques heures après son passage à proximité de la Terre le 1er octobre, à 428 ± 7 km de la surface ». Cette altitude correspond à celle de la Station spatiale internationale. C’est vraiment tout proche, même plus que les satellites Starlink par exemple, mais pas le record absolu.

L’astéroïde mesurait « entre 1 et 3 m de diamètre, il aurait pu former une boule de feu s’il avait frappé l’atmosphère, et quelques météorites auraient pu atteindre la surface ». Il a survolé l’Antarctique le 1er octobre à 02h47 heure française (00:47 UTC).

Minute vocabulaire : « un astéroïde est appelé météore lorsqu’il traverse notre atmosphère. S’il parvient au sol, on l’appelle alors météorite » explique le CNES. Le Centre national d’études spatiales ajoute que, selon la NASA « il  »pleut » plus de 230 météorites de plus de 10 g chaque jour sur Terre ». De son côté, l’ESA précise que les objets de la taille de 2025 TF « ne présentent pas de danger significatif » même s’ils deviennent des météores.

Asteroid 2025 TF
Crédits : ESA / Las Cumbres Observatory

2020 VT4 était plus gros et était passé plus près

Ce n’est pas la première visite du genre détectée a posteriori. Il y a cinq ans, l’ESA expliquait que l’astéroide 2020 VT4 avait « survolé l’océan Pacifique Sud à une distance de moins de 400 km de la surface de l’eau, c’était de loin l’astéroïde sans impact le plus proche jamais observé dans l’espace ». D’autres analyses déterminent l’altitude la plus basse à 370 km, avec une précision de quelques kilomètres. 2025 TF ne bat donc pas ce record.

Son diamètre était entre 5 et 11 mètres, il était donc aussi bien plus gros que 2025 TF, mais 2020 VT4  ne représentait déjà pas un gros danger pour la Terre, enfin plutôt pour ses habitants. Quelques dizaines de mètres ne seraient pas beaucoup plus inquiétants, du moins vis-à-vis d’une extinction de masse, mais peuvent déjà causer des dégâts.

Quels sont les risques ?

Des astéroïdes de 20 m de diamètres peuvent en effet faire du grabuge, comme le rappelle ce qui s’est passé à Chelyabinsk en Russie le 15 février 2013. Un astéroïde de 17 mètres de diamètre (masse entre 7 000 et 10 000 tonnes) est entré dans l’atmosphère avec une vitesse de plus de 60 000 km/h. « L’explosion fut d’une puissance estimée de 500 kilotonnes de TNT – ce qui correspond à environ 30 fois l’énergie libérée par la bombe atomique d’Hiroshima – et ceci à une distance de 15 à 20 km au-dessus de la surface terrestre » expliquait l’ESA.

L’Observatoire de Paris expliquait alors qu’un « un astéroïde de moins de 20 m, indétectable par sa taille, était entré dans l’atmosphère terrestre à une vitesse de 68 000 km/h, causant près de 1 300 blessés et des dégâts matériels estimés à plus de 30 millions d’euros ».

L’astéroïde en lui-même « s’est désintégré dans l’atmosphère », mais « sa fragmentation a libéré une énergie considérable provoquant un éclat aussi lumineux que le Soleil. Elle a engendré une onde de choc supersonique ressentie sur plus d’une centaine de kilomètres à la ronde soufflant quelques constructions et détruisant des milliers de vitres ».

« Il  « pleut » des micrométéorites », tous les jours

De son côté, la NASA classe les astéroïdes en fonction notamment de leur dangerosité pour nous, humains, et notre planète. Pour entrer dans la catégorie des « Potentially Hazardous Asteriods », le diamètre doit être supérieur à 150 mètres, il y a de la marge avec 2020 VT4 et 2025 TF.

Avant de céder à la panique, l’ESA rappelle que, « chaque jour, il  « pleut » des micrométéorites. Mais la Terre étant principalement recouverte d’océans et de déserts, il y a peu de risque de se prendre un caillou céleste sur la tête ! ».

☕️ Ubuntu 26.04 LTS sera Resolute Raccoon

7 octobre 2025 à 06:50

La distribution Linux sort pour rappel deux versions par an, en avril et en octobre, d’où les numérotations xx.yy avec l’année suivie du mois. Les versions LTS sont quant à elle des Long Term Support qui sont mises à jour pendant dix ans : cinq ans de support classique, puis encore cinq ans d’Extended Security Maintenance, un support payant.

La précédente LTS était la 24.04, en sachant qu’une LTS est publié tous les deux ans en avril. Ubuntu 24.04 LTS (Noble Numbat) sortie en avril 2024 sera ainsi maintenue à jour dans le cycle classique jusqu’en avril 2029. La durée de maintenance des versions classiques d’Ubuntu est bien plus réduite : neuf mois seulement.

Sur X, le compte officiel Ubuntu annonce le nom de la prochaine 26.04 LTS : « Resolute Raccoon 🦝 », après « Questing Quokka », surnom de la 25.10 qui sortira cette semaine. Le nom a été choisi par Steve Langasek, « malheureusement décédé en début d’année » à 45 ans, précise l’équipe.

Son décès avait été annoncé par Mark Shuttleworth lui-même. Debian aussi avait publié un message en hommage à Steve Langasek (vorlon). Il participait en effet aux deux projets.

☕️ Ubuntu 26.04 LTS sera Resolute Raccoon

7 octobre 2025 à 06:50

La distribution Linux sort pour rappel deux versions par an, en avril et en octobre, d’où les numérotations xx.yy avec l’année suivie du mois. Les versions LTS sont quant à elle des Long Term Support qui sont mises à jour pendant dix ans : cinq ans de support classique, puis encore cinq ans d’Extended Security Maintenance, un support payant.

La précédente LTS était la 24.04, en sachant qu’une LTS est publié tous les deux ans en avril. Ubuntu 24.04 LTS (Noble Numbat) sortie en avril 2024 sera ainsi maintenue à jour dans le cycle classique jusqu’en avril 2029. La durée de maintenance des versions classiques d’Ubuntu est bien plus réduite : neuf mois seulement.

Sur X, le compte officiel Ubuntu annonce le nom de la prochaine 26.04 LTS : « Resolute Raccoon 🦝 », après « Questing Quokka », surnom de la 25.10 qui sortira cette semaine. Le nom a été choisi par Steve Langasek, « malheureusement décédé en début d’année » à 45 ans, précise l’équipe.

Son décès avait été annoncé par Mark Shuttleworth lui-même. Debian aussi avait publié un message en hommage à Steve Langasek (vorlon). Il participait en effet aux deux projets.

[Tuto] Raspberry Pi : installer n’importe quel système d’exploitation (OS) depuis le réseau

6 octobre 2025 à 13:31
Un autre shift project !
[Tuto] Raspberry Pi : installer n’importe quel système d’exploitation (OS) depuis le réseau

Installer la dernière version de Raspberry Pi OS ou n’importe quel OS pour le Raspberry Pi peut se faire via le réseau sur les Raspberry Pi 4 et 5. Il faut parfois mettre à jour le bootloader. Next vous explique comment faire. Vous n’avez besoin que d’un écran, d’un clavier et d’un câble réseau RJ45.

Avec la mise en ligne de la nouvelle version de Raspberry Pi OS basée sur Debian 13 (Trixie) on vous propose une rapide prise en main de l’Imager directement depuis le Raspberry Pi bootloader. Cette fonctionnalité permet d’installer un système d’exploitation sur le Raspberry Pi directement depuis le réseau, sur une carte SD vierge par exemple, mais aussi de la formater si besoin.

Appuyez sur « shift » avant de démarrer le Raspberry Pi

Le Raspberry Pi bootloader a été lancé en bêta en février 2022. Une application éponyme existait déjà depuis longtemps, mais il faut préparer la carte microSD sur une autre machine (Windows, macOS ou Linux). Pour lancer Imager et installer un OS directement depuis le bootloader, il faut appuyer sur la touche « shift » de son clavier avant d’allumer le Raspberry Pi.

Réseau Ethernet, écran HDMI et clavier USB


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