Vue normale

Reçu aujourd’hui — 14 octobre 2025

☕️ Google va proposer un bouton pour masquer les pubs au sein de ses résultats de recherche

14 octobre 2025 à 09:41

Google se prépare à augmenter la visibilité des publicités au sein de ses résultats de recherche, mais avec une contrepartie : l’ajout d’un bouton permettant de masquer l’encart consacré aux réclames. Le moteur de recherche, qui a annoncé ce changement mardi 13 octobre dans un billet de blog, indique que ces évolutions d’interface seront sensibles sur mobile comme sur desktop, avec comme toujours un déploiement progressif dans le monde.

En pratique, quels seront les changements ? La page de résultats de Google identifie aujourd’hui de façon individuelle les « liens sponsorisés » qui sont donc les publicités, payantes, par lesquelles des annonceurs achètent le droit d’apparaître au-dessus des adresses référencées de façon naturelle.

Demain, ces publicités seront regroupées au sein d’un bloc unique de « résultats sponsorisés », identifié par une étiquette de taille plus importante. Sur mobile, elle restera accrochée en haut de l’écran le temps que l’internaute ait fait défiler la zone de publicités, avant de disparaître quand il arrive aux résultats naturels.

À gauche, la nouvelle version présentée par Google avec encart dédié aux pubs et bouton de fermeture. À droite, une capture d’écran réalisée sur la version française du moteur le 14 octobre

Selon les requêtes, cette zone de publicités pourra s’afficher soit au-dessus, soit après, les « aperçus générés par IA » liés à la fonction AI Overviews.

Google annonce par ailleurs l’introduction d’une option « Masquer les résultats sponsorisés ». Elle prend la forme d’un bouton dédié, qui devrait donc permettre de réduire la zone dédiée à ces publicités.

« Lors de nos tests, nous avons constaté que le nouveau design facilite la navigation en haut de la page. La taille des annonces reste inchangée et vous ne verrez jamais plus de quatre annonces textuelles par groupe », promet Google.

☕️ Google va proposer un bouton pour masquer les pubs au sein de ses résultats de recherche

14 octobre 2025 à 09:41

Google se prépare à augmenter la visibilité des publicités au sein de ses résultats de recherche, mais avec une contrepartie : l’ajout d’un bouton permettant de masquer l’encart consacré aux réclames. Le moteur de recherche, qui a annoncé ce changement mardi 13 octobre dans un billet de blog, indique que ces évolutions d’interface seront sensibles sur mobile comme sur desktop, avec comme toujours un déploiement progressif dans le monde.

En pratique, quels seront les changements ? La page de résultats de Google identifie aujourd’hui de façon individuelle les « liens sponsorisés » qui sont donc les publicités, payantes, par lesquelles des annonceurs achètent le droit d’apparaître au-dessus des adresses référencées de façon naturelle.

Demain, ces publicités seront regroupées au sein d’un bloc unique de « résultats sponsorisés », identifié par une étiquette de taille plus importante. Sur mobile, elle restera accrochée en haut de l’écran le temps que l’internaute ait fait défiler la zone de publicités, avant de disparaître quand il arrive aux résultats naturels.

À gauche, la nouvelle version présentée par Google avec encart dédié aux pubs et bouton de fermeture. À droite, une capture d’écran réalisée sur la version française du moteur le 14 octobre

Selon les requêtes, cette zone de publicités pourra s’afficher soit au-dessus, soit après, les « aperçus générés par IA » liés à la fonction AI Overviews.

Google annonce par ailleurs l’introduction d’une option « Masquer les résultats sponsorisés ». Elle prend la forme d’un bouton dédié, qui devrait donc permettre de réduire la zone dédiée à ces publicités.

« Lors de nos tests, nous avons constaté que le nouveau design facilite la navigation en haut de la page. La taille des annonces reste inchangée et vous ne verrez jamais plus de quatre annonces textuelles par groupe », promet Google.

Reçu hier — 13 octobre 2025

☕️ L’École polytechnique reporte sa migration vers Microsoft 365

13 octobre 2025 à 10:01

L’École polytechnique aurait finalement pris la décision de reporter sine die la migration programmée de ses services vers les outils hébergés de l’offre Microsoft 365, révèle la Lettre dans son édition du 10 octobre.

Cette mise en pause, sans date de report programmée, signe-t-elle la fin du projet ? L’école militaire n’a pas communiqué publiquement sur le sujet depuis l’audition de sa directrice générale et présidente par intérim, Laura Chambard, par une commission d’enquête sénatoriale dédiée à la question de la commande publique.

Dévoilé en mars dernier par la Lettre, ce projet de migration avait fait grand bruit, notamment parce qu’il envisageait que les laboratoires de recherche, susceptibles de travailler sur des projets sensibles, basculent vers la messagerie hébergée de Microsoft, concernée par la portée extraterritoriale des lois américaines.

Face aux sénateurs, Laura Chambard a déclaré en mai dernier que les laboratoires en question, soumis pour certains aux protections spécifiques des zones à régime restrictif (ZRR) n’étaient pas concernés par la migration.

Le ministère des Armées, autorité de tutelle de l’École polytechnique, ne s’est pas prononcé publiquement sur la question des messageries, mais il a assuré, dans une réponse écrite à une question parlementaire, que les « données de la recherche issues des laboratoires, les plus sensibles, ne sont pas concernées par le déploiement des outils collaboratifs Microsoft ni par une migration vers le cloud Azure ».

Qu’adviendra-t-il de cette migration, dont le processus aurait dû s’appuyer sur l’accord-cadre qui permet à l’Éducation nationale et aux établissements supérieurs de recherche de s’équiper en licences Microsoft ?

Aujourd’hui, les étudiants et élèves de l’X bénéficient d’une licence Microsoft 365 pendant leur scolarité.

Les acteurs du libre avaient vivement dénoncé le projet de migration engagé par l’X – crédit Flock

☕️ L’École polytechnique reporte sa migration vers Microsoft 365

13 octobre 2025 à 10:01

L’École polytechnique aurait finalement pris la décision de reporter sine die la migration programmée de ses services vers les outils hébergés de l’offre Microsoft 365, révèle la Lettre dans son édition du 10 octobre.

Cette mise en pause, sans date de report programmée, signe-t-elle la fin du projet ? L’école militaire n’a pas communiqué publiquement sur le sujet depuis l’audition de sa directrice générale et présidente par intérim, Laura Chambard, par une commission d’enquête sénatoriale dédiée à la question de la commande publique.

Dévoilé en mars dernier par la Lettre, ce projet de migration avait fait grand bruit, notamment parce qu’il envisageait que les laboratoires de recherche, susceptibles de travailler sur des projets sensibles, basculent vers la messagerie hébergée de Microsoft, concernée par la portée extraterritoriale des lois américaines.

Face aux sénateurs, Laura Chambard a déclaré en mai dernier que les laboratoires en question, soumis pour certains aux protections spécifiques des zones à régime restrictif (ZRR) n’étaient pas concernés par la migration.

Le ministère des Armées, autorité de tutelle de l’École polytechnique, ne s’est pas prononcé publiquement sur la question des messageries, mais il a assuré, dans une réponse écrite à une question parlementaire, que les « données de la recherche issues des laboratoires, les plus sensibles, ne sont pas concernées par le déploiement des outils collaboratifs Microsoft ni par une migration vers le cloud Azure ».

Qu’adviendra-t-il de cette migration, dont le processus aurait dû s’appuyer sur l’accord-cadre qui permet à l’Éducation nationale et aux établissements supérieurs de recherche de s’équiper en licences Microsoft ?

Aujourd’hui, les étudiants et élèves de l’X bénéficient d’une licence Microsoft 365 pendant leur scolarité.

Les acteurs du libre avaient vivement dénoncé le projet de migration engagé par l’X – crédit Flock

Reçu avant avant-hier

☕️ Perturbations en cours sur le réseau Orange, explosion dans un local parisien de l’opérateur

9 octobre 2025 à 10:43

Orange a admis jeudi matin que ses services d’accès à Internet étaient susceptibles de faire l’objet d’un « dérangement collectif » dont nous avons eu directement confirmation sur une ligne fixe parisienne, avec un incident réseau signalé aux alentours de 10 heures, et une promesse de résolution « en fin de matinée ».

Les outils de signalement d’incidents de type downdetector soulignent effectivement un pic des demandes liées à Orange à partir de 10 heures, avec une situation qui semble revenir à la normale à partir de 12 heures. Dans l’intervalle, plusieurs centaines d’internautes se sont tout de même enquis de la santé du réseau de l’opérateur, sur lequel un incident physique s’est bien produit jeudi matin.

À ce stade, aucun lien n’est formellement établi avec les dysfonctionnements constatés par certains clients finaux, mais une « grosse déflagration » est en effet survenue jeudi matin place de Breteuil à Paris (VIIe arrondissement), « dans un local technique d’Orange dans une copropriété qui appartient notamment à l’hôtel de luxe SAX Paris, inauguré au printemps dernier », rapporte le Parisien.

D’après le quotidien, trois ouvriers auraient été blessés par l’explosion et rapidement pris en charge. L’accident serait survenu alors qu’ils procédaient à une soudure sur le compresseur d’un bloc de climatisation.

La console Orange indique un incident en cours sur une ligne parisienne – capture d’écran

☕️ Une panne affecte Azure, de Microsoft 365 à Minecraft

9 octobre 2025 à 10:21

Sur X, les témoignages signalant une impossibilité d’accéder à certains des services en ligne de Microsoft affluent depuis environ 10h30 jeudi matin. Les messages évoquent des dysfonctionnements principalement au niveau des versions entreprises de Microsoft 365, mais aussi une impossibilité d’accès à certains des services cloud de Microsoft Azure. En parallèle, les requêtes effectuées sur les sites dédiées à la vérification de disponibilité d’un service montrent une recrudescence des demandes relatives à Minecraft, ce qui laisse là aussi augurer des difficultés de connexion aux fonctionnalités en ligne, distribuées via le cloud de l’éditeur.

La page statut des principaux services Microsoft confirme une dégradation de service au niveau des offres professionnelles Microsoft 365 (la messagerie et la bureautique grand public semblent quant à elles fonctionnelles). « Tout utilisateur tentant d’accéder au centre d’administration Microsoft 365 ou d’utiliser Microsoft Entra [la solution cloud de gestion des identités et des accès de l’éditeur, NDLR] pour accéder à d’autres services Microsoft 365 peut être affecté », indique la dernière mise à jour publiée vers 11h43. La piste en cours d’investigation concerne l’infrastructure responsable de la répartition de charge (load balancing).

Du côté d’Azure, l’infrastructure en tant que service de Microsoft, les outils d’information n’ont référencé aucun incident jusqu’à environ 11h45 jeudi, et ce alors même que le compte X chargé du support répondait qu’un problème était bien identifié aux internautes inquiets. Peu avant midi donc, les outils dédiés à la santé du service ont été mis à jour pour signaler « une perte de capacité significative dans environ 21 environnements Azure Front Door en Europe et en Afrique ». À la même heure, le service santé de la console Azure retournait quant à lui une erreur d’affichage… De quoi sans doute donner du grain à moudre aux détracteurs de la logique commerciale qui pousse Microsoft à abandonner ses offres on-premise au profit de formules cloud

Microsoft signale avec un peu de retard l’incident survenu au niveau d’Azure – capture d’écran

☕️ Perturbations en cours sur le réseau Orange, explosion dans un local parisien de l’opérateur

9 octobre 2025 à 10:43

Orange a admis jeudi matin que ses services d’accès à Internet étaient susceptibles de faire l’objet d’un « dérangement collectif » dont nous avons eu directement confirmation sur une ligne fixe parisienne, avec un incident réseau signalé aux alentours de 10 heures, et une promesse de résolution « en fin de matinée ».

Les outils de signalement d’incidents de type downdetector soulignent effectivement un pic des demandes liées à Orange à partir de 10 heures, avec une situation qui semble revenir à la normale à partir de 12 heures. Dans l’intervalle, plusieurs centaines d’internautes se sont tout de même enquis de la santé du réseau de l’opérateur, sur lequel un incident physique s’est bien produit jeudi matin.

À ce stade, aucun lien n’est formellement établi avec les dysfonctionnements constatés par certains clients finaux, mais une « grosse déflagration » est en effet survenue jeudi matin place de Breteuil à Paris (VIIe arrondissement), « dans un local technique d’Orange dans une copropriété qui appartient notamment à l’hôtel de luxe SAX Paris, inauguré au printemps dernier », rapporte le Parisien.

D’après le quotidien, trois ouvriers auraient été blessés par l’explosion et rapidement pris en charge. L’accident serait survenu alors qu’ils procédaient à une soudure sur le compresseur d’un bloc de climatisation.

La console Orange indique un incident en cours sur une ligne parisienne – capture d’écran

☕️ Une panne affecte Azure, de Microsoft 365 à Minecraft

9 octobre 2025 à 10:21

Sur X, les témoignages signalant une impossibilité d’accéder à certains des services en ligne de Microsoft affluent depuis environ 10h30 jeudi matin. Les messages évoquent des dysfonctionnements principalement au niveau des versions entreprises de Microsoft 365, mais aussi une impossibilité d’accès à certains des services cloud de Microsoft Azure. En parallèle, les requêtes effectuées sur les sites dédiées à la vérification de disponibilité d’un service montrent une recrudescence des demandes relatives à Minecraft, ce qui laisse là aussi augurer des difficultés de connexion aux fonctionnalités en ligne, distribuées via le cloud de l’éditeur.

La page statut des principaux services Microsoft confirme une dégradation de service au niveau des offres professionnelles Microsoft 365 (la messagerie et la bureautique grand public semblent quant à elles fonctionnelles). « Tout utilisateur tentant d’accéder au centre d’administration Microsoft 365 ou d’utiliser Microsoft Entra [la solution cloud de gestion des identités et des accès de l’éditeur, NDLR] pour accéder à d’autres services Microsoft 365 peut être affecté », indique la dernière mise à jour publiée vers 11h43. La piste en cours d’investigation concerne l’infrastructure responsable de la répartition de charge (load balancing).

Du côté d’Azure, l’infrastructure en tant que service de Microsoft, les outils d’information n’ont référencé aucun incident jusqu’à environ 11h45 jeudi, et ce alors même que le compte X chargé du support répondait qu’un problème était bien identifié aux internautes inquiets. Peu avant midi donc, les outils dédiés à la santé du service ont été mis à jour pour signaler « une perte de capacité significative dans environ 21 environnements Azure Front Door en Europe et en Afrique ». À la même heure, le service santé de la console Azure retournait quant à lui une erreur d’affichage… De quoi sans doute donner du grain à moudre aux détracteurs de la logique commerciale qui pousse Microsoft à abandonner ses offres on-premise au profit de formules cloud

Microsoft signale avec un peu de retard l’incident survenu au niveau d’Azure – capture d’écran

☕️ Bien que très rentable, la chaîne TV Game One s’apprête à baisser le rideau après 27 ans

9 octobre 2025 à 06:50

La nouvelle n’a pas encore été confirmée par la chaîne, mais plusieurs des employés et chroniqueurs ont confirmé publiquement l’information, révélée mercredi soir par BFM : la chaîne de télévision Game One, spécialisée dans les jeux vidéo et la culture geek, s’apprête à fermer ses portes. Le groupe Paramount Networks France, à qui elle appartient, aurait programmé la fin de la diffusion aux alentours de la fin novembre.

D’après BFM, qui indique avoir échangé avec une dizaine de salariés de la chaine, la décision interviendrait dans le cadre d’un plan de restructuration global des activités télévisuelles de Paramount en France. Elle découlerait du projet de fusion engagé, aux États-Unis, entre Paramount et Skydance, récemment validé par la FCC.

La nouvelle a de quoi surprendre. Contrairement à Nolife, fermée en 2018 après de multiples tentatives de sauvetage, Game One ne souffrait d’aucune difficulté financière : ses comptes 2024, déposés en juillet dernier, font d’après nos recherches état d’un chiffre d’affaires de 10,6 millions d’euros, pour un résultat net qui s’établit à 2,48 millions d’euros.

L’équipe de TeamG1 faisait sa rentrée début septembre – crédit Instagram Game One

Plusieurs des chroniqueurs de TeamG1, l’émission phare de la chaine, animée par Julien Tellouck depuis 2014, ont réagi aux révélations de BFM dans la soirée. La spécialiste des jeux de combat Kayane semblait au courant, mais regrette que l’annonce n’ait pas pu être formulée par l’équipe.

« J’aurais préféré que cela soit annoncé dans de meilleures conditions, ne serait-ce que de notre part officiellement en premier, on l’aurait mérité et vous aussi qui suivez Game One depuis de nombreuses années pour certains. Mais les choses en sont tristement autrement… A mon grand regret, une chose aussi simple n’a même pas été possible », écrit-elle sur X.

Plus emblématique encore, puisqu’il officie sur Game One depuis la création de la chaîne, en 1998, Marcus a laissé entendre qu’il n’avait pas été informé.

« J’ai du mal à croire que Paramount et Skydance n’aient pas eu la décence de me prévenir de leur intention de mettre fin à une chaîne qui fait le bonheur des gamers depuis 1998 et sur laquelle j’officie depuis le premier jour. Si ce projet de fermeture est réel, c’est 27 ans de l’histoire du jeu vidéo qui vont être désintégrés », déclare-t-il, avant de promettre à ses « ptizamis » que « Game One n’est pas encore game over ».

☕️ Bien que très rentable, la chaîne TV Game One s’apprête à baisser le rideau après 27 ans

9 octobre 2025 à 06:50

La nouvelle n’a pas encore été confirmée par la chaîne, mais plusieurs des employés et chroniqueurs ont confirmé publiquement l’information, révélée mercredi soir par BFM : la chaîne de télévision Game One, spécialisée dans les jeux vidéo et la culture geek, s’apprête à fermer ses portes. Le groupe Paramount Networks France, à qui elle appartient, aurait programmé la fin de la diffusion aux alentours de la fin novembre.

D’après BFM, qui indique avoir échangé avec une dizaine de salariés de la chaine, la décision interviendrait dans le cadre d’un plan de restructuration global des activités télévisuelles de Paramount en France. Elle découlerait du projet de fusion engagé, aux États-Unis, entre Paramount et Skydance, récemment validé par la FCC.

La nouvelle a de quoi surprendre. Contrairement à Nolife, fermée en 2018 après de multiples tentatives de sauvetage, Game One ne souffrait d’aucune difficulté financière : ses comptes 2024, déposés en juillet dernier, font d’après nos recherches état d’un chiffre d’affaires de 10,6 millions d’euros, pour un résultat net qui s’établit à 2,48 millions d’euros.

L’équipe de TeamG1 faisait sa rentrée début septembre – crédit Instagram Game One

Plusieurs des chroniqueurs de TeamG1, l’émission phare de la chaine, animée par Julien Tellouck depuis 2014, ont réagi aux révélations de BFM dans la soirée. La spécialiste des jeux de combat Kayane semblait au courant, mais regrette que l’annonce n’ait pas pu être formulée par l’équipe.

« J’aurais préféré que cela soit annoncé dans de meilleures conditions, ne serait-ce que de notre part officiellement en premier, on l’aurait mérité et vous aussi qui suivez Game One depuis de nombreuses années pour certains. Mais les choses en sont tristement autrement… A mon grand regret, une chose aussi simple n’a même pas été possible », écrit-elle sur X.

Plus emblématique encore, puisqu’il officie sur Game One depuis la création de la chaîne, en 1998, Marcus a laissé entendre qu’il n’avait pas été informé.

« J’ai du mal à croire que Paramount et Skydance n’aient pas eu la décence de me prévenir de leur intention de mettre fin à une chaîne qui fait le bonheur des gamers depuis 1998 et sur laquelle j’officie depuis le premier jour. Si ce projet de fermeture est réel, c’est 27 ans de l’histoire du jeu vidéo qui vont être désintégrés », déclare-t-il, avant de promettre à ses « ptizamis » que « Game One n’est pas encore game over ».

☕️ Le Conseil d’État rejette le recours de Yahoo contre l’amende prononcée par la CNIL

8 octobre 2025 à 12:35

Le Conseil d’État a rejeté, dans une décision publiée mardi 7 octobre, le recours formulé par Yahoo EMEA contre la sanction à une amende de 10 millions d’euros prononcée à son égard par la CNIL fin 2023.

Lors de contrôles réalisés entre 2019 et 2021 suite à des plaintes d’internautes, la CNIL avait constaté plusieurs manquements dans la façon dont Yahoo gérait les cookies et le consentement associé.

Sa décision dénonçait notamment des cookies déposés sans accord de l’internaute, mais aussi une incitation à ne pas retirer son consentement, au travers d’un message informant qu’un tel retrait compromettrait sa capacité à accéder aux services de Yahoo, dont la messagerie.

Dans son recours, la branche européenne de Yahoo, basée en Irlande, a tenté de faire valoir que la CNIL n’était pas compétente au regard du mécanisme de « guichet unique » prévu par le RGPD. L’entreprise a également tenté de récuser les manquements sanctionnés, ainsi que le montant de l’amende, jugé disproportionné.

Sur tous ces points, le Conseil d’État a donné raison à la CNIL. Comme il l’avait déjà fait dans un précédent recours porté par Google, il a estimé que la gestion des cookies relevait de la seule compétence des autorités nationales, soit la CNIL en France et non d’un traitement transfrontalier qui aurait pu entacher la procédure d’irrégularité.

main prise la main dans le sac de cookies par la cnil
Yahoo a été sanctionné en décembre 2023 par la CNIL – crédit Flock

Au sujet des cookies déposés sans consentement, le Conseil d’État remarque que ces derniers émanaient aussi bien de Yahoo que d’acteurs tiers, et retient qu’il appartient à Yahoo, en tant que responsable de traitement, « de s’assurer auprès de ses partenaires qu’ils n’émettent pas, par l’intermédiaire de son site, des cookies qui ne respectent pas la règlementation applicable en France et celle d’effectuer toute démarche utile auprès d’eux pour mettre fin à des manquements ».

Sa décision rappelle également que si le « cookie wall », pratique qui consiste à conditionner l’accès à un service à l’acceptation des cookies, n’est pas en soi illégale, « c’est à la condition que le consentement soit libre, ce qui implique la possibilité de le retirer librement ». La juridiction administrative retient donc que la CNIL n’a pas commis de manquement en la sanctionnant.

Elle note au passage que « la circonstance, alléguée par la société requérante, que l’affichage des messages liant le consentement à l’accès aux services résultait d’une erreur technique et que l’accès demeurait possible indépendamment du retrait du consentement n’est pas de nature à atténuer l’effet fortement dissuasif de ces messages ».

Elle relève enfin que l’amende de 10 millions d’euros « ne revêt pas un caractère disproportionné » eu égard à la nature et à la gravité des manquements regardés comme établis et ce même si Yahoo a répondu aux sollicitations de la CNIL et procédé à une mise en conformité partielle après la première période de manquement constatée.

☕️ Le Conseil d’État rejette le recours de Yahoo contre l’amende prononcée par la CNIL

8 octobre 2025 à 12:35

Le Conseil d’État a rejeté, dans une décision publiée mardi 7 octobre, le recours formulé par Yahoo EMEA contre la sanction à une amende de 10 millions d’euros prononcée à son égard par la CNIL fin 2023.

Lors de contrôles réalisés entre 2019 et 2021 suite à des plaintes d’internautes, la CNIL avait constaté plusieurs manquements dans la façon dont Yahoo gérait les cookies et le consentement associé.

Sa décision dénonçait notamment des cookies déposés sans accord de l’internaute, mais aussi une incitation à ne pas retirer son consentement, au travers d’un message informant qu’un tel retrait compromettrait sa capacité à accéder aux services de Yahoo, dont la messagerie.

Dans son recours, la branche européenne de Yahoo, basée en Irlande, a tenté de faire valoir que la CNIL n’était pas compétente au regard du mécanisme de « guichet unique » prévu par le RGPD. L’entreprise a également tenté de récuser les manquements sanctionnés, ainsi que le montant de l’amende, jugé disproportionné.

Sur tous ces points, le Conseil d’État a donné raison à la CNIL. Comme il l’avait déjà fait dans un précédent recours porté par Google, il a estimé que la gestion des cookies relevait de la seule compétence des autorités nationales, soit la CNIL en France et non d’un traitement transfrontalier qui aurait pu entacher la procédure d’irrégularité.

main prise la main dans le sac de cookies par la cnil
Yahoo a été sanctionné en décembre 2023 par la CNIL – crédit Flock

Au sujet des cookies déposés sans consentement, le Conseil d’État remarque que ces derniers émanaient aussi bien de Yahoo que d’acteurs tiers, et retient qu’il appartient à Yahoo, en tant que responsable de traitement, « de s’assurer auprès de ses partenaires qu’ils n’émettent pas, par l’intermédiaire de son site, des cookies qui ne respectent pas la règlementation applicable en France et celle d’effectuer toute démarche utile auprès d’eux pour mettre fin à des manquements ».

Sa décision rappelle également que si le « cookie wall », pratique qui consiste à conditionner l’accès à un service à l’acceptation des cookies, n’est pas en soi illégale, « c’est à la condition que le consentement soit libre, ce qui implique la possibilité de le retirer librement ». La juridiction administrative retient donc que la CNIL n’a pas commis de manquement en la sanctionnant.

Elle note au passage que « la circonstance, alléguée par la société requérante, que l’affichage des messages liant le consentement à l’accès aux services résultait d’une erreur technique et que l’accès demeurait possible indépendamment du retrait du consentement n’est pas de nature à atténuer l’effet fortement dissuasif de ces messages ».

Elle relève enfin que l’amende de 10 millions d’euros « ne revêt pas un caractère disproportionné » eu égard à la nature et à la gravité des manquements regardés comme établis et ce même si Yahoo a répondu aux sollicitations de la CNIL et procédé à une mise en conformité partielle après la première période de manquement constatée.

En Bretagne, les îles de Bréhat et de Batz sont désormais raccordables à la fibre

7 octobre 2025 à 14:47
22 v'là la fibre
En Bretagne, les îles de Bréhat et de Batz sont désormais raccordables à la fibre

Deux câbles sous-marins relient désormais les îles bretonnes de Bréhat et de Batz au continent, ouvrant la voie à une desserte en fibre optique de leurs habitants et entreprises. Pour les cinq autres îles bretonnes qui restent à raccorder, c’est la piste du faisceau hertzien qui est retenue.

Quand on parle câble sous-marin et fibre optique, on pense généralement aux grandes liaisons intercontinentales ou à la flotte fantôme russe qui a défrayé la chronique dans la Baltique ou dans la mer Rouge, mais c’est oublier que ces tuyaux servent aussi des problématiques nettement plus locales, comme la couverture des îles françaises métropolitaines dans le cadre du plan Très Haut Débit. Les deux îles bretonnes de Bréhat et de Batz en sont deux incarnations très concrètes, puisqu’elles viennent toutes deux d’être raccordées au continent grâce à la pose d’un câble sous-marin.

Fin septembre, c’est entre Roscoff et l’île de Batz que le premier de ces deux câbles a été tiré, avec un chantier piloté par Axione pour le compte du syndicat mixte Mégalis Bretagne, qui représente les collectivités bretonnes impliquées dans la déclinaison régionale du plan THD.

Deux câbles pour 6 millions d’euros

Destiné au raccordement futur des 856 foyers de l’île, ce câble « d’un diamètre de 20 mm et pesant 800 g/m, a été déroulé depuis un navire câblier à une vitesse de 30 m/min », rapporte l’opérateur, qui s’est également chargé des balises béton chargées de maintenir le câble au fond de la mer, ainsi que des installations nécessaires à l’atterrage du câble. « Une fois posé, le câble a été protégé par des demi-coquilles en fonte, puis ses extrémités ont été tirées à terre pour rejoindre les chambres d’atterrage, infrastructures souterraines qui assurent la transition avec le réseau terrestre de l’île ».

Le tracé du câble qui relie le continent à Bréhat est optimisé pour limiter l’impact des courants marins – crédit Île de Bréhat

Le 1er octobre, c’est entre la pointe de l’Arcouest, sur la commune de Ploubazlanec, et l’île de Bréhat (930 foyers), qu’une opération similaire a été conduite, avec les mêmes parties prenantes, pour un câble d’environ 2 500 mètres. La date retenue pour ces deux chantiers ne doit rien au hasard : elle correspond à de petits coefficients de marées, garantissant de faibles courants, précise Mer et Marine.

Coût de l’opération ? L’avenant au marché public déjà passé avec Axione pour ces deux chantiers envisageait une enveloppe globale de 6 millions d’euros pour ces deux chantiers. La délibération dédiée, votée en février dernier (PDF), rappelle que le choix d’un raccordement sous-marin avait déjà été approuvé en 2023, au regard de la proximité des îles de Batz et de Bréhat avec le continent :

« Des câbles sous-marin cuivres ou électriques existent et les zones d’atterrage sont bien définies. Il semble donc faisable d’envisager le déploiement de points de mutualisation FttH sur les îles avec la même ingénierie que sur le continent et un réseau de transport entre ces armoires et des NRO sur le continent via une partie sous-marine ».

Outre cette liaison sous-marine, il restera ensuite à rendre raccordables les quelque 1 800 foyers des deux îles, dont les frais de raccordement dépasseront de ce fait la moyenne envisagée dans le cadre du plan Bretagne THD, qui vise dans son ensemble le raccordement de 1,5 million de locaux à l’échéance 2026, pour un coût global d’environ 2 milliards d’euros.

Sur l’île de Bréhat, l’opération suppose l’installation de trois armoires de fibre optique faisant office de points de mutualisation pour les opérateurs commerciaux, puis le déroulage de près de 29 kilomètres de câbles de fibre optique, indique la municipalité. « De plus, 150 boîtiers de fibre seront posés à la limite des parcelles privées et publiques pour rendre l’ensemble des habitants de Bréhat éligibles à cette nouvelle technologie ».

Des faisceaux hertziens pour les cinq îles restantes ?

Dans le Morbihan cette fois, l’île de Groix peut se targuer de disposer déjà de la fibre, grâce à un câble de 7,5 km tiré en 2022 depuis Plœmeur. Belle-île-en-Mer profite quant à elle de la fibre depuis 2020, date à laquelle un câble d’alimentation électrique a été remplacé par un nouveau dispositif intégrant 48 brins de fibre optique sur une quinzaine de kilomètres, pour environ 8 millions d’euros.

Outre Batz et Bréhat, désormais en passe d’être raccordées, il reste cinq îles dont le sort n’a pas été totalement tranché : Molène, Ouessant, Sein, Houat et Hoëdic, limitées pour l’instant à des liaisons filaires de type xDSL. Leur faible population rend l’équation économique du raccordement plus difficile à équilibrer : Ouessant, qui est la plus importante des cinq, comptait par exemple 472 résidences principales et 515 résidences secondaires en 2021 selon l’INSEE. Hoëdic tombe quant à elle à 53 résidences principales et 198 résidences secondaires.

Pour ces dernières, une consultation publique lancée en mars dernier (PDF) précise le scénario de déploiement à l’étude. Il envisage bien un raccordement FttH en local, mais pour la liaison avec le continent, c’est l’option du faisceau hertzien qui est pour l’instant retenue.

Une expérimentation allant dans ce sens est par ailleurs déjà conduite par Mégalis Bretagne, en partenariat avec Orange Concessions, sur l’île de Molène. Installée en 2024 cette expérimentation « repose sur une liaison hertzienne à 1 Gbit/s sur 17,9 km, utilisant une bande de fréquence à 11 GHz (…) dimensionnée pour permettre de fournir en continu 4 Mb/s par logement sur la base de 75% de pénétration ».

Sur l’île, un pylone Totem (filiale d’Orange) assure la réception du faisceau hertzien – crédit Mégalis Bretagne

Des débits qui ne sont pas nécessairement représentatifs de la façon dont la solution finalement retenue sera dimensionnée, mais qui ont permis, selon Mégalis Bretagne, de valider le bien-fondé de l’option radio, notamment au regard des enjeux climatiques.

« Cette expérimentation a permis de démontrer que l’ingénierie répondait pleinement au cahier des charges. En effet, la qualité de service sur le Faisceau Hertzien et par voie de conséquence sur le FttH, constatée durant l’expérimentation, a offert un service équivalent à ce qui est réalisé sur le continent. Les périodes de tempêtes n’ont pas impacté les débits ni la qualité de service, démontrant ainsi la robustesse du dispositif », indiquait le syndicat mixte en juin dernier, au terme de cette phase de test.

En Bretagne, les îles de Bréhat et de Batz sont désormais raccordables à la fibre

7 octobre 2025 à 14:47
22 v'là la fibre
En Bretagne, les îles de Bréhat et de Batz sont désormais raccordables à la fibre

Deux câbles sous-marins relient désormais les îles bretonnes de Bréhat et de Batz au continent, ouvrant la voie à une desserte en fibre optique de leurs habitants et entreprises. Pour les cinq autres îles bretonnes qui restent à raccorder, c’est la piste du faisceau hertzien qui est retenue.

Quand on parle câble sous-marin et fibre optique, on pense généralement aux grandes liaisons intercontinentales ou à la flotte fantôme russe qui a défrayé la chronique dans la Baltique ou dans la mer Rouge, mais c’est oublier que ces tuyaux servent aussi des problématiques nettement plus locales, comme la couverture des îles françaises métropolitaines dans le cadre du plan Très Haut Débit. Les deux îles bretonnes de Bréhat et de Batz en sont deux incarnations très concrètes, puisqu’elles viennent toutes deux d’être raccordées au continent grâce à la pose d’un câble sous-marin.

Fin septembre, c’est entre Roscoff et l’île de Batz que le premier de ces deux câbles a été tiré, avec un chantier piloté par Axione pour le compte du syndicat mixte Mégalis Bretagne, qui représente les collectivités bretonnes impliquées dans la déclinaison régionale du plan THD.

Deux câbles pour 6 millions d’euros

Destiné au raccordement futur des 856 foyers de l’île, ce câble « d’un diamètre de 20 mm et pesant 800 g/m, a été déroulé depuis un navire câblier à une vitesse de 30 m/min », rapporte l’opérateur, qui s’est également chargé des balises béton chargées de maintenir le câble au fond de la mer, ainsi que des installations nécessaires à l’atterrage du câble. « Une fois posé, le câble a été protégé par des demi-coquilles en fonte, puis ses extrémités ont été tirées à terre pour rejoindre les chambres d’atterrage, infrastructures souterraines qui assurent la transition avec le réseau terrestre de l’île ».

Le tracé du câble qui relie le continent à Bréhat est optimisé pour limiter l’impact des courants marins – crédit Île de Bréhat

Le 1er octobre, c’est entre la pointe de l’Arcouest, sur la commune de Ploubazlanec, et l’île de Bréhat (930 foyers), qu’une opération similaire a été conduite, avec les mêmes parties prenantes, pour un câble d’environ 2 500 mètres. La date retenue pour ces deux chantiers ne doit rien au hasard : elle correspond à de petits coefficients de marées, garantissant de faibles courants, précise Mer et Marine.

Coût de l’opération ? L’avenant au marché public déjà passé avec Axione pour ces deux chantiers envisageait une enveloppe globale de 6 millions d’euros pour ces deux chantiers. La délibération dédiée, votée en février dernier (PDF), rappelle que le choix d’un raccordement sous-marin avait déjà été approuvé en 2023, au regard de la proximité des îles de Batz et de Bréhat avec le continent :

« Des câbles sous-marin cuivres ou électriques existent et les zones d’atterrage sont bien définies. Il semble donc faisable d’envisager le déploiement de points de mutualisation FttH sur les îles avec la même ingénierie que sur le continent et un réseau de transport entre ces armoires et des NRO sur le continent via une partie sous-marine ».

Outre cette liaison sous-marine, il restera ensuite à rendre raccordables les quelque 1 800 foyers des deux îles, dont les frais de raccordement dépasseront de ce fait la moyenne envisagée dans le cadre du plan Bretagne THD, qui vise dans son ensemble le raccordement de 1,5 million de locaux à l’échéance 2026, pour un coût global d’environ 2 milliards d’euros.

Sur l’île de Bréhat, l’opération suppose l’installation de trois armoires de fibre optique faisant office de points de mutualisation pour les opérateurs commerciaux, puis le déroulage de près de 29 kilomètres de câbles de fibre optique, indique la municipalité. « De plus, 150 boîtiers de fibre seront posés à la limite des parcelles privées et publiques pour rendre l’ensemble des habitants de Bréhat éligibles à cette nouvelle technologie ».

Des faisceaux hertziens pour les cinq îles restantes ?

Dans le Morbihan cette fois, l’île de Groix peut se targuer de disposer déjà de la fibre, grâce à un câble de 7,5 km tiré en 2022 depuis Plœmeur. Belle-île-en-Mer profite quant à elle de la fibre depuis 2020, date à laquelle un câble d’alimentation électrique a été remplacé par un nouveau dispositif intégrant 48 brins de fibre optique sur une quinzaine de kilomètres, pour environ 8 millions d’euros.

Outre Batz et Bréhat, désormais en passe d’être raccordées, il reste cinq îles dont le sort n’a pas été totalement tranché : Molène, Ouessant, Sein, Houat et Hoëdic, limitées pour l’instant à des liaisons filaires de type xDSL. Leur faible population rend l’équation économique du raccordement plus difficile à équilibrer : Ouessant, qui est la plus importante des cinq, comptait par exemple 472 résidences principales et 515 résidences secondaires en 2021 selon l’INSEE. Hoëdic tombe quant à elle à 53 résidences principales et 198 résidences secondaires.

Pour ces dernières, une consultation publique lancée en mars dernier (PDF) précise le scénario de déploiement à l’étude. Il envisage bien un raccordement FttH en local, mais pour la liaison avec le continent, c’est l’option du faisceau hertzien qui est pour l’instant retenue.

Une expérimentation allant dans ce sens est par ailleurs déjà conduite par Mégalis Bretagne, en partenariat avec Orange Concessions, sur l’île de Molène. Installée en 2024 cette expérimentation « repose sur une liaison hertzienne à 1 Gbit/s sur 17,9 km, utilisant une bande de fréquence à 11 GHz (…) dimensionnée pour permettre de fournir en continu 4 Mb/s par logement sur la base de 75% de pénétration ».

Sur l’île, un pylone Totem (filiale d’Orange) assure la réception du faisceau hertzien – crédit Mégalis Bretagne

Des débits qui ne sont pas nécessairement représentatifs de la façon dont la solution finalement retenue sera dimensionnée, mais qui ont permis, selon Mégalis Bretagne, de valider le bien-fondé de l’option radio, notamment au regard des enjeux climatiques.

« Cette expérimentation a permis de démontrer que l’ingénierie répondait pleinement au cahier des charges. En effet, la qualité de service sur le Faisceau Hertzien et par voie de conséquence sur le FttH, constatée durant l’expérimentation, a offert un service équivalent à ce qui est réalisé sur le continent. Les périodes de tempêtes n’ont pas impacté les débits ni la qualité de service, démontrant ainsi la robustesse du dispositif », indiquait le syndicat mixte en juin dernier, au terme de cette phase de test.

OpenZL : Meta publie un nouveau modèle de compression en open source

7 octobre 2025 à 14:16
Le meilleur des mondes
OpenZL : Meta publie un nouveau modèle de compression en open source

Meta vient de publier le code d’une bibliothèque et d’un ensemble d’outils constituant un nouveau framework de compression sans perte baptisé OpenZL. Il promet des performances en hausse significative par rapport aux standards du marché sur les données structurées.

Dix ans après le début de leurs travaux sur Zstandard chez Meta, Yann Collet et son équipe ont publié cette semaine le code et la documentation associés à un nouveau framework de compression sans perte, OpenZL. La promesse ? Des performances comparables à celles d’outils de compression spécialisés, c’est-à-dire conçus pour des formats de données spécifiques, mais en profitant d’une décompression universelle.


Il reste 91% de l'article à découvrir.
Vous devez être abonné•e pour lire la suite de cet article.
Déjà abonné•e ? Générez une clé RSS dans votre profil.

☕️ #LIDD : quand le clavier s’inspire du vénérable cadran téléphonique

7 octobre 2025 à 11:53

Vous n’en rêviez peut-être pas, mais Google Japon l’a fait quand même : le Gboard Dial Version se présente comme le premier clavier pour ordinateur inspiré du cadran rotatif de nos anciens téléphones. En l’occurrence, il y a même plusieurs cadrans, chacun correspondant à une zone de nos tristes claviers aux touches orthogonales.

« Nous avons arrondi les angles. « Les claviers sont ennuyeux si on ne peut que taper dessus ». Suite aux retours de nos utilisateurs, nous avons créé un clavier rotatif », explique l’équipe de Google sur la page GitHub dédiée au projet.

Un rêve de dactylo ? Le Gboard Dial Version s’inspire des téléphones à cadran – crédit Google Japon

On y trouvera les plans nécessaires à l’impression 3D des principaux éléments, mais aussi la liste des composants électroniques qui permettent de lui donner vie. Un moteur est requis pour reproduire la résistance si particulière et le retour au ralenti du cadran vers sa position d’origine. Enfin, l’équipe fournit les éléments et instructions nécessaires au développement d’un firmware adapté.

En théorie, l’internaute averti dispose donc de toutes les informations nécessaires à la création de ce Gboard Dial Version, qui n’est – évidemment – pas un produit commercial. Rappelons que les équipes japonaises du moteur de recherche, d’abord motivées par la recherche du poisson d’avril geek ultime, s’illustrent depuis quelques années avec des concepts de clavier aussi poétiques qu’exotiques, comme leur clavier en forme de ruban de Möbius.

☕️ #LIDD : quand le clavier s’inspire du vénérable cadran téléphonique

7 octobre 2025 à 11:53

Vous n’en rêviez peut-être pas, mais Google Japon l’a fait quand même : le Gboard Dial Version se présente comme le premier clavier pour ordinateur inspiré du cadran rotatif de nos anciens téléphones. En l’occurrence, il y a même plusieurs cadrans, chacun correspondant à une zone de nos tristes claviers aux touches orthogonales.

« Nous avons arrondi les angles. « Les claviers sont ennuyeux si on ne peut que taper dessus ». Suite aux retours de nos utilisateurs, nous avons créé un clavier rotatif », explique l’équipe de Google sur la page GitHub dédiée au projet.

Un rêve de dactylo ? Le Gboard Dial Version s’inspire des téléphones à cadran – crédit Google Japon

On y trouvera les plans nécessaires à l’impression 3D des principaux éléments, mais aussi la liste des composants électroniques qui permettent de lui donner vie. Un moteur est requis pour reproduire la résistance si particulière et le retour au ralenti du cadran vers sa position d’origine. Enfin, l’équipe fournit les éléments et instructions nécessaires au développement d’un firmware adapté.

En théorie, l’internaute averti dispose donc de toutes les informations nécessaires à la création de ce Gboard Dial Version, qui n’est – évidemment – pas un produit commercial. Rappelons que les équipes japonaises du moteur de recherche, d’abord motivées par la recherche du poisson d’avril geek ultime, s’illustrent depuis quelques années avec des concepts de clavier aussi poétiques qu’exotiques, comme leur clavier en forme de ruban de Möbius.

Préventes La Presse libre : un seul abo pour 8 médias indépendants

6 octobre 2025 à 15:34
Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vue voler !
Préventes La Presse libre : un seul abo pour 8 médias indépendants

La Presse Libre prépare son retour sous la forme d’une plateforme et d’un abonnement uniques, permettant de consulter sans modération les publications de huit médias indépendants. En attendant le lancement programmé au 15 octobre prochain, les préventes sont désormais ouvertes à tous. Une offre particulière est toujours réservée aux lecteurs et lectrices de Next qui souhaiteraient profiter de La Presse libre tout en conservant les avantages liés à leur abonnement actuel.

Mise à jour le 6 octobre, 17h30, pour signaler l’ouverture générale des préventes, mieux présenter les médias partenaires de l’initiative et préciser certains aspects du fonctionnement.


Dramatique ou drolatique, l’actualité du moment a le mérite de rappeler l’importance de disposer d’une presse capable d’informer de façon indépendante et donc de permettre à tout un chacun d’exercer au mieux son esprit critique.

« Un seul abo, plein de journaux »

C’est avec ces enjeux à cœur que plusieurs journaux ont entrepris, voilà plusieurs mois, de collaborer à la création d’une plateforme unifiée permettant d’accéder à l’ensemble de leurs contenus payants, en échange d’un seul et unique abonnement : La Presse libre.

« Avec un abonnement unique, nous rendons possible ce qui ne l’avait jamais été : regrouper plusieurs médias indépendants pour résonner plus fort, tout en respectant l’identité de chacun », résume le site de présentation du projet.

Au lancement, la plateforme réunit huit médias payants, qui partagent des valeurs communes de journalisme intègre et d’indépendance éditoriale : Next bien sûr, mais aussi Arrêt sur Images (actualité et analyse du monde médiatique), Médiacités (média d’investigation locale à Lille, Lyon, Nantes et Toulouse), Politis (actualité politique et sociale), Reflets (média d’investigation, à l’origine par exemple des Drahileaks ou de l’affaire Amesys), et le trio Rue89 Bordeaux, Rue89 Lyon et Rue89 Strasbourg.

Une formule à 9,90 euros par mois en plus de votre abonnement à Next

En attendant son ouverture, programmée au 15 octobre, La Presse Libre ouvre l’accès à ses abonnements en prévente, avec une formule préférentielle réservée à nos lecteurs : la possibilité de souscrire, un abonnement à la Presse Libre en échange de 9,90 euros par mois, en complément de votre abonnement à Next. Ce tarif vous est proposé automatiquement sur la page dédiée, et il est garanti sans limitation de durée, tant que votre abonnement à Next est actif.

Sans rien changer à vos conditions de lecture et sans limitation de durée dans le temps, vous accédez ainsi, pour 9,90 euros par mois supplémentaires, à l’ensemble des contenus des médias partenaires de La Presse Libre, dont le nombre devrait – on l’espère – augmenter après le lancement de la plateforme.

Cette formule vous permet aussi de manifester un soutien privilégié à Next, et de continuer de profiter des services annexes de l’abonnement à notre média, comme la possibilité de commenter les articles premium, la possibilité de commenter les articles gratuits sans limitation liée à votre ancienneté, et l’accès aux éventuels services supplémentaires que nous pourrions intégrer à notre offre.

Outre la consultation des contenus des sept autres médias qui ont déjà rejoint l’aventure, votre abonnement La Presse libre vous permettra aussi de profiter pleinement de la plateforme en cours de développement, qui réunira et valorisera le meilleur de nos informations, avec un moteur de recherche transversal pour tout retrouver, et une interface optimisée pour ne pas vous lasser ou vous noyer.

Une prévente publique à 14,90 euros par mois pendant six mois

Si vous préférez rejoindre La Presse libre sans souscrire ou conserver un abonnement spécifique à Next, la période de lancement est associée à une offre d’essai facturée 14,90 euros par mois pendant six mois, avant retour au tarif standard de 19,90 euros par mois.

Une formule « soutien » est également disponible pour ceux qui souhaiteraient renforcer leur action en faveur de la pérennité des médias indépendants. Vous pouvez résilier votre abonnement à tout moment, en quelques clics, sans frais ni engagement caché.

Comme expliqué dans la FAQ de La Presse Libre, seules les informations indispensables pour gérer votre abonnement et vous donner accès aux médias et à la plateforme seront utilisées. Nous ne les revendons jamais, et nous ne mutualisons pas les bases entre les médias.

Bien que nous bénéficiions d’un soutien qui nous permet de perdurer, et bien que nous disposions d’éléments encourageants (aussi bien quantitatifs que qualitatifs) quant au redressement de Next, notre média n’est toujours pas en mesure d’équilibrer son budget de fonctionnement. Votre soutien et votre fidélité sont dans ce contexte aussi appréciés qu’indispensables.

homme lisant un gigantesque journal représentant la diversité de médias disponibles via la presse libre

Vous lisez Next?

Bonne nouvelle, Next est partenaire de La Presse Libre.

Première en son genre, La Presse Libre réunit plusieurs médias indépendants autour d’un abonnement et d’une plateforme uniques qui vous ouvrent l’accès à l’intégralité des contenus des médias partenaires.

Lancement mi‑octobre.

9,90 €/mois

(en plus de votre abonnement à Next)

Amazon Haul lance en France son offre de produits chinois à petits prix

3 octobre 2025 à 15:17
Fire in the haul
Amazon Haul lance en France son offre de produits chinois à petits prix

Amazon a ouvert à ses clients français l’accès à Haul, un espace de sa boutique en ligne dédié à des produits vendus entre 1 et 20 euros, pour l’essentiel venus de Chine. Réponse low cost au succès de plateformes telles que Shein, Temu ou AliExpress, Amazon Haul repose sur des entrepôts situés hors de France et d’Europe, ce qui positionne le client final comme l’importateur d’un point de vue réglementaire.

Vous prendrez bien une casquette, une brosse à frotter les pieds ou un lot de chevilles à expansion avec votre coque pour iPhone 15 à seulement 2,05 euros ? Un an après son lancement aux États-Unis, la réponse d’Amazon aux greniers chinois de type Shein, Temu ou AliExpress ouvre ses portes en France.

Baptisée Amazon Haul (haul signifiant butin), cette boutique à l’intérieur de la boutique reprend tous les codes de ses concurrents chinois, qu’il s’agisse de la nature des produits proposés, de leur origine géographique ou des mécaniques de fidélisation associées.

Des milliers de produits entre 1 et 20 euros

La tête de gondole d’Amazon Haul, c’est la section des « mini prix », qui référence une multitude d’articles vendus entre 1 et 10 euros, en sachant qu’il est possible d’aller chercher des réductions supplémentaires en multipliant les achats.

« Amazon Haul propose également des réductions supplémentaires : 5 % dès 30 € d’achat et 10 % à partir de 50 €. Les frais de livraison de 3,50 € sont offerts pour toute commande supérieure à 20 €. Les commandes sont livrées en deux semaines maximum », indique ainsi l’entreprise.

Alors qu’Amazon vante, sur sa boutique principale, la qualité de sa logistique, avec la promesse d’une expédition rapide depuis des entrepôts français, la donne est un peu différente sur Haul.

Un collier « élégant » pour seulement 1,66 euro, livré sous une dizaine de jours…

L’acheteur devient l’importateur

Le vendeur le plus fréquent n’est plus Amazon, mais « Haul Global », nom commercial qui cache une entité baptisée Amazon Export Sales, LLC, spécialisée donc dans l’export, et non simplement dans la distribution :

« Haul Global (Amazon Export Sales LLC) vous aide à trouver facilement les produits fabriqués et expédiés de l’étranger et mis à votre disposition par l’intermédiaire de la boutique Amazon Haul. Les articles seront livrés à votre porte et le dédouanement sera effectué en votre nom, vous offrant une expérience d’achat harmonieuse du début à la fin ».

Les conditions de vente d’Amazon Haul (différentes de celles du magasin Amazon standard) reflètent cette subtilité. « Vous serez désigné(e) comme l’acheteur, le destinataire et l’importateur de votre commande à des fins douanières et assumerez le rôle de déclarant, sauf si la législation en vigueur exige qu’une autre partie soit désignée comme importateur », spécifient ces dernières, même si en pratique, c’est le transporteur qui devrait réaliser les opérations de dédouanement.

Une livraison sous deux semaines

Vendredi, la plupart des fiches produit évoquaient une estimation de date de livraison entre le 10 et 15 octobre, soit un délai de l’ordre de sept à douze jours ouvrés, conforme à ce qu’annonce le géant américain.

Le délai de rétractation est quant à lui calqué sur les exigences légales, à savoir 14 jours. La politique de retours gratuits sous 30 jours appliquée sur la boutique principale d’Amazon ne s’applique donc pas ici.

Il en va de même pour la garantie légale de conformité. Sur ce point, l’entreprise se veut rassurante. « Tous les produits Haul sont soumis à l’ensemble des vérifications Amazon, garantissant aux clients des produits sûrs et conformes aux réglementations en vigueur et aux politiques d’Amazon », explique-t-elle dans sa communication.

« Il est précisé que vous ne serez pas considéré(e) comme l’importateur en ce qui concerne la sécurité des produits importés », énoncent en parallèle les CGV d’Amazon Haul. Un point qui a son importance, dans la mesure où les produits à bas coûts venus de Chine sont dans le viseur de l’Europe en raison de problématiques avérées de conformité. Les conditions d’Amazon Haul en réservent par ailleurs l’usage aux particuliers et interdisent la revente ou l’utilisation à des fins commerciales des produits achetés sur la plateforme.

Le lancement d’Amazon Haul en France intervient alors que Shein vient d’annoncer l’ouverture de points de vente physiques au sein de célèbres grands magasins, déclenchant une vague d’opposition de la part des représentants de la filière prêt-à-porter.

Amazon Haul lance en France son offre de produits chinois à petits prix

3 octobre 2025 à 15:17
Fire in the haul
Amazon Haul lance en France son offre de produits chinois à petits prix

Amazon a ouvert à ses clients français l’accès à Haul, un espace de sa boutique en ligne dédié à des produits vendus entre 1 et 20 euros, pour l’essentiel venus de Chine. Réponse low cost au succès de plateformes telles que Shein, Temu ou AliExpress, Amazon Haul repose sur des entrepôts situés hors de France et d’Europe, ce qui positionne le client final comme l’importateur d’un point de vue réglementaire.

Vous prendrez bien une casquette, une brosse à frotter les pieds ou un lot de chevilles à expansion avec votre coque pour iPhone 15 à seulement 2,05 euros ? Un an après son lancement aux États-Unis, la réponse d’Amazon aux greniers chinois de type Shein, Temu ou AliExpress ouvre ses portes en France.

Baptisée Amazon Haul (haul signifiant butin), cette boutique à l’intérieur de la boutique reprend tous les codes de ses concurrents chinois, qu’il s’agisse de la nature des produits proposés, de leur origine géographique ou des mécaniques de fidélisation associées.

Des milliers de produits entre 1 et 20 euros

La tête de gondole d’Amazon Haul, c’est la section des « mini prix », qui référence une multitude d’articles vendus entre 1 et 10 euros, en sachant qu’il est possible d’aller chercher des réductions supplémentaires en multipliant les achats.

« Amazon Haul propose également des réductions supplémentaires : 5 % dès 30 € d’achat et 10 % à partir de 50 €. Les frais de livraison de 3,50 € sont offerts pour toute commande supérieure à 20 €. Les commandes sont livrées en deux semaines maximum », indique ainsi l’entreprise.

Alors qu’Amazon vante, sur sa boutique principale, la qualité de sa logistique, avec la promesse d’une expédition rapide depuis des entrepôts français, la donne est un peu différente sur Haul.

Un collier « élégant » pour seulement 1,66 euro, livré sous une dizaine de jours…

L’acheteur devient l’importateur

Le vendeur le plus fréquent n’est plus Amazon, mais « Haul Global », nom commercial qui cache une entité baptisée Amazon Export Sales, LLC, spécialisée donc dans l’export, et non simplement dans la distribution :

« Haul Global (Amazon Export Sales LLC) vous aide à trouver facilement les produits fabriqués et expédiés de l’étranger et mis à votre disposition par l’intermédiaire de la boutique Amazon Haul. Les articles seront livrés à votre porte et le dédouanement sera effectué en votre nom, vous offrant une expérience d’achat harmonieuse du début à la fin ».

Les conditions de vente d’Amazon Haul (différentes de celles du magasin Amazon standard) reflètent cette subtilité. « Vous serez désigné(e) comme l’acheteur, le destinataire et l’importateur de votre commande à des fins douanières et assumerez le rôle de déclarant, sauf si la législation en vigueur exige qu’une autre partie soit désignée comme importateur », spécifient ces dernières, même si en pratique, c’est le transporteur qui devrait réaliser les opérations de dédouanement.

Une livraison sous deux semaines

Vendredi, la plupart des fiches produit évoquaient une estimation de date de livraison entre le 10 et 15 octobre, soit un délai de l’ordre de sept à douze jours ouvrés, conforme à ce qu’annonce le géant américain.

Le délai de rétractation est quant à lui calqué sur les exigences légales, à savoir 14 jours. La politique de retours gratuits sous 30 jours appliquée sur la boutique principale d’Amazon ne s’applique donc pas ici.

Il en va de même pour la garantie légale de conformité. Sur ce point, l’entreprise se veut rassurante. « Tous les produits Haul sont soumis à l’ensemble des vérifications Amazon, garantissant aux clients des produits sûrs et conformes aux réglementations en vigueur et aux politiques d’Amazon », explique-t-elle dans sa communication.

« Il est précisé que vous ne serez pas considéré(e) comme l’importateur en ce qui concerne la sécurité des produits importés », énoncent en parallèle les CGV d’Amazon Haul. Un point qui a son importance, dans la mesure où les produits à bas coûts venus de Chine sont dans le viseur de l’Europe en raison de problématiques avérées de conformité. Les conditions d’Amazon Haul en réservent par ailleurs l’usage aux particuliers et interdisent la revente ou l’utilisation à des fins commerciales des produits achetés sur la plateforme.

Le lancement d’Amazon Haul en France intervient alors que Shein vient d’annoncer l’ouverture de points de vente physiques au sein de célèbres grands magasins, déclenchant une vague d’opposition de la part des représentants de la filière prêt-à-porter.

❌