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Reçu aujourd’hui — 16 octobre 2025

☕️ Meta abandonne son application Messenger indépendante sur Windows et macOS

16 octobre 2025 à 13:59

Meta vient d’annoncer qu’elle renonçait à son application Messenger indépendante sur les PC Windows et les Mac. Une fois Messenger abandonné, « vous ne pourrez plus vous connecter à cette application et serez automatiquement redirigé·e vers le site web de Facebook pour les messages », prévient l’éditeur dans une note.

Meta ajoute qu’une notification est en cours d’envoi chez l’ensemble des personnes concernées. Celles-ci disposent de 60 jours pour se préparer au changement, portant la date officielle de l’abandon au 16 décembre. Une fois le délai écoulé, il ne sera plus possible de se connecter au service depuis l’application.

Quelles solutions ? Meta en donne deux : soit passer par Facebook, puisque Messenger y est intégré, soit en passant par le site dédié, Messenger.com. Notez que pour ce dernier, il reste possible selon les navigateurs de le déclarer comme application, pour garder une fenêtre indépendante.

La fiche indique qu’il est possible de garder l’historique de ses conversations, à condition d’avoir activé le stockage sécurisé et défini un code PIN. Sans cette option, les échanges ne se retrouveront pas sur les autres accès, qu’il s’agisse de Facebook, Messenger.com ou des applications mobiles Messenger (qui, elles, restent en place).

L’activation du stockage sécurisé se fait dans les paramètres de l’application, dans la section « Confidentialité et sécurité », puis dans « Discussions chiffrées de bout en bout ». Il faut alors se rendre dans « Stockage des messages » et activer l’option.

☕️ Meta abandonne son application Messenger indépendante sur Windows et macOS

16 octobre 2025 à 13:59

Meta vient d’annoncer qu’elle renonçait à son application Messenger indépendante sur les PC Windows et les Mac. Une fois Messenger abandonné, « vous ne pourrez plus vous connecter à cette application et serez automatiquement redirigé·e vers le site web de Facebook pour les messages », prévient l’éditeur dans une note.

Meta ajoute qu’une notification est en cours d’envoi chez l’ensemble des personnes concernées. Celles-ci disposent de 60 jours pour se préparer au changement, portant la date officielle de l’abandon au 16 décembre. Une fois le délai écoulé, il ne sera plus possible de se connecter au service depuis l’application.

Quelles solutions ? Meta en donne deux : soit passer par Facebook, puisque Messenger y est intégré, soit en passant par le site dédié, Messenger.com. Notez que pour ce dernier, il reste possible selon les navigateurs de le déclarer comme application, pour garder une fenêtre indépendante.

La fiche indique qu’il est possible de garder l’historique de ses conversations, à condition d’avoir activé le stockage sécurisé et défini un code PIN. Sans cette option, les échanges ne se retrouveront pas sur les autres accès, qu’il s’agisse de Facebook, Messenger.com ou des applications mobiles Messenger (qui, elles, restent en place).

L’activation du stockage sécurisé se fait dans les paramètres de l’application, dans la section « Confidentialité et sécurité », puis dans « Discussions chiffrées de bout en bout ». Il faut alors se rendre dans « Stockage des messages » et activer l’option.

☕️ Fastmail lance ses applications desktop pour Windows, macOS et Linux

16 octobre 2025 à 09:48

Fastmail est un service payant pour les e-mails qui existe depuis de nombreuses années. L’entreprise a pour philosophie de faire payer un abonnement, avec en échange un service rapide, sans tracking ou exploitation des données personnelles, et avec un support rapide et « humain ». Fastmail évoque souvent la sécurité, mais ne peut pas être comparé à Proton par exemple, car les échanges ne sont pas chiffrés de bout en bout par défaut.

Le service a désormais son application desktop pour les trois plateformes principales (des versions mobiles pour Android et iOS existent depuis longtemps). Fastmail n’a pas joué la carte du natif : il s’agit de versions encapsulées de son webmail grâce à Electron.

L’interface est donc identique, avec les mêmes capacités. On trouve quand même quelques bénéfices, comme une meilleure intégration des notifications, le respect du thème défini sur le système ou encore la possibilité de la déclarer comme application par défaut pour les e-mails. Mais dans l’absolu, cette version desktop n’apporte que peu de bénéfices, surtout si vous avez installé le webmail comme application web, capacité que le service exploite déjà bien.

De fait, le nouveau logiciel s’adresse surtout aux personnes abonnées ayant une préférence pour les applications « natives ». Signalons que la version Linux n’est disponible pour l’instant que sous forme d’un flatpak, via Flathub.

☕️ Fastmail lance ses applications desktop pour Windows, macOS et Linux

16 octobre 2025 à 09:48

Fastmail est un service payant pour les e-mails qui existe depuis de nombreuses années. L’entreprise a pour philosophie de faire payer un abonnement, avec en échange un service rapide, sans tracking ou exploitation des données personnelles, et avec un support rapide et « humain ». Fastmail évoque souvent la sécurité, mais ne peut pas être comparé à Proton par exemple, car les échanges ne sont pas chiffrés de bout en bout par défaut.

Le service a désormais son application desktop pour les trois plateformes principales (des versions mobiles pour Android et iOS existent depuis longtemps). Fastmail n’a pas joué la carte du natif : il s’agit de versions encapsulées de son webmail grâce à Electron.

L’interface est donc identique, avec les mêmes capacités. On trouve quand même quelques bénéfices, comme une meilleure intégration des notifications, le respect du thème défini sur le système ou encore la possibilité de la déclarer comme application par défaut pour les e-mails. Mais dans l’absolu, cette version desktop n’apporte que peu de bénéfices, surtout si vous avez installé le webmail comme application web, capacité que le service exploite déjà bien.

De fait, le nouveau logiciel s’adresse surtout aux personnes abonnées ayant une préférence pour les applications « natives ». Signalons que la version Linux n’est disponible pour l’instant que sous forme d’un flatpak, via Flathub.

☕️ Microsoft va rendre plus stricte la certification WHCP des pilotes sur Windows

16 octobre 2025 à 08:15

Microsoft intensifie ses efforts pour rehausser le niveau de fiabilité des pilotes sur Windows. C’est un sujet au long cours : selon les chiffres fournis par l’éditeur il y a plusieurs années, 85 % des écrans bleus (BSOD) sont causés par des défaillances dans les pilotes. Dans 75 % des cas, il s’agit de problèmes liés à la mémoire. L’éditeur est donc très intéressé par le langage Rust et travaille sur une nouvelle infrastructure pour l’utiliser dans le développement des pilotes. Il s’agit cependant d’un travail de longue haleine.

En attendant, Microsoft a prévu de serrer la vis sur la validation WHCP (Windows Hardware Compatibility Program). Ce programme de certification n’est pas obligatoire, mais il est largement mis en avant par l’éditeur, afin que les constructeurs passent à la moulinette. La certification est vue comme un gage de qualité, apprécié de la clientèle.

À compter de cette fin d’année, le processus va imposer la validation InfVerif /h. Cette dernière est chargée de vérifier le niveau d’isolation du pilote, avec deux bénéfices : une simplification de l’installation et de la mise à jour du pilote, ainsi qu’une meilleure résistance aux modifications extérieures, dans le cadre par exemple d’une activité malveillante.

Microsoft enjoint donc les constructeurs à lancer cette validation supplémentaire, si ce n’est pas déjà fait. Le test est automatiquement appliqué si les développeurs se servent du Hardware Lab Kit de Windows 11 25H2. La dernière version d’InfVerif /h est également disponible dans la plus récente mouture du Windows Driver Kit.

L’outil s’exécute en ligne de commande uniquement, sous la forme de « InfVerif /h /rulever 25h2 » par exemple, pour appliquer les règles fournies avec la dernière révision de Windows 11.

☕️ Microsoft va rendre plus stricte la certification WHCP des pilotes sur Windows

16 octobre 2025 à 08:15

Microsoft intensifie ses efforts pour rehausser le niveau de fiabilité des pilotes sur Windows. C’est un sujet au long cours : selon les chiffres fournis par l’éditeur il y a plusieurs années, 85 % des écrans bleus (BSOD) sont causés par des défaillances dans les pilotes. Dans 75 % des cas, il s’agit de problèmes liés à la mémoire. L’éditeur est donc très intéressé par le langage Rust et travaille sur une nouvelle infrastructure pour l’utiliser dans le développement des pilotes. Il s’agit cependant d’un travail de longue haleine.

En attendant, Microsoft a prévu de serrer la vis sur la validation WHCP (Windows Hardware Compatibility Program). Ce programme de certification n’est pas obligatoire, mais il est largement mis en avant par l’éditeur, afin que les constructeurs passent à la moulinette. La certification est vue comme un gage de qualité, apprécié de la clientèle.

À compter de cette fin d’année, le processus va imposer la validation InfVerif /h. Cette dernière est chargée de vérifier le niveau d’isolation du pilote, avec deux bénéfices : une simplification de l’installation et de la mise à jour du pilote, ainsi qu’une meilleure résistance aux modifications extérieures, dans le cadre par exemple d’une activité malveillante.

Microsoft enjoint donc les constructeurs à lancer cette validation supplémentaire, si ce n’est pas déjà fait. Le test est automatiquement appliqué si les développeurs se servent du Hardware Lab Kit de Windows 11 25H2. La dernière version d’InfVerif /h est également disponible dans la plus récente mouture du Windows Driver Kit.

L’outil s’exécute en ligne de commande uniquement, sous la forme de « InfVerif /h /rulever 25h2 » par exemple, pour appliquer les règles fournies avec la dernière révision de Windows 11.

Reçu hier — 15 octobre 2025

Apple renouvelle ses MacBook Pro, iPad Pro et Vision : puce M5 et petites baisses de prix

15 octobre 2025 à 15:45
Grain à moudre
Apple renouvelle ses MacBook Pro, iPad Pro et Vision : puce M5 et petites baisses de prix

Maintenant que la puce M5 est dûment présentée, Apple l’utilise dans de nouvelles gammes de machines : MacBook Pro, iPad Pro et Vision passent à la moulinette. Dans l’ensemble, il s’agit surtout de passer à la nouvelle puce, mais on observe aussi quelques petites baisses de prix.

Nous n’allons pas revenir sur les caractéristiques de la puce M5, que nous venons d’analyser dans un précédent article. Enchainons donc tout de suite avec les nouveaux produits, à commencer par les MacBook Pro.

MacBook Pro : des puces M5 pas Pro

Aucune révolution pour le MacBook Pro, qui garde son design et l’essentiel de ses caractéristiques. Seuls les modèles 14 pouces sont pour l’instant concernés, avec une puce M5 de base. Celle-ci n’ayant encore aucune déclinaison Pro et encore moins Max, les configurations M4 Pro et M4 Max restent disponibles. Les deux gammes se côtoient donc sur le site de l’Apple Store.

La configuration initiale débute à 1 799 euros, soit 100 euros de moins que précédemment, mais le chargeur n’est plus livré (seul le câble USB-C l’est). La puce est fournie dans sa version 10 cœurs CPU et 10 cœurs GPU, épaulée par 16 Go de mémoire et un SSD de 512 Go. Sans surprise, Apple met en avant les performances sur les calculs liés à l’intelligence artificielle, avec des résultats jusqu’à 3,5 fois plus rapides sur la configuration M5 que sur la M4 (ou 6 fois que la M1), ou encore des performances graphiques jusqu’à 1,6 fois supérieures. Attention, Apple compare bien les configurations M5 et M4 « de base » et n’ose jamais comparer son nouveau bébé avec les versions Pro et Max de la M4.

Rien ne change dans le reste de la configuration et Apple n’en profite pas pour passer au Wi-Fi 7 (il reste en 6E) ou à un Bluetooth plus récent que le 5.3. En outre, si la première configuration est vendue un peu moins cher, les options affichent toujours des tarifs dont Cupertino a le secret : 250 euros pour passer à 24 Go de mémoire unifiés, 500 euros pour 32 Go, 750 euros pour un SSD de 2 To, 1 500 euros pour un modèle 4 To. L’option de l’écran nano-texturé est toujours là pour 190 euros.

Si l’on en croit les rumeurs, le gros renouvellement des MacBook Pro arrivera l’année prochaine, avec notamment un passage à des écrans OLED et modems 5G intégrés.

iPad Pro : même traitement

Apple applique la même recette sur sa tablette star. L’iPad Pro passe donc lui aussi à la puce M5, le reste de ses composants n’évoluant pas. À une exception tout de même : le nouveau modèle est (enfin) compatible avec la charge rapide. Dans son annonce, Apple donne les mêmes ordres de grandeur sur les performances que pour ses MacBook Pro. Ce sont surtout les performances graphiques et en IA qui sont mises en avant, avec par exemple un rendu avec ray tracing jusqu’à 6,7 fois plus rapide que sur l’iPad Pro M1.

Les personnes qui avaient attendu cette génération pour renouveler leur matériel auront une bonne surprise, car les configurations 11 et 13 pouces sont vendues 100 euros moins cher que les configurations M4 : 1 119 euros et 1 469 euros respectivement.

Attention cependant : selon la quantité de stockage choisie, la puissance de la puce M5 ne sera pas tout à fait la même. Comme pour la gamme M4, il faut prendre un modèle 1 ou 2 To pour profiter des 10 cœurs CPU de la puce M5. Les variantes 256 et 512 Go ont un modèle à 9 cœurs, et c’est un cœur Performance qui disparait. Apple mentionne de manière bien visible le nombre de coeurs selon la configuration, mais pas qu’il s’agit d’un cœur « P » en moins. Le GPU garde en revanche ses 10 cœurs dans tous les modèles.

Le Vision Pro passe aussi à la puce M5 et perd 300 euros

Apple a aussi un casque de réalité augmentée/virtuelle, même si on l’oublie facilement. Le passage à la puce M5 est cependant moins anodin que pour les autres produits vus jusque-là.

Le passage de la puce M2 à la M5 fournit déjà une hausse significative des performances. La puce R1, spécialisée dans le traitement en temps réel de tous les capteurs, est toujours là. Le nouveau Vision Pro profite en outre de 10 % de pixels en plus et d’une fréquence de rafraichissement pouvant grimper jusqu’à 120 Hz, contre 90 Hz pour la première génération. L’autonomie est en légère hausse, passant de 2 h à 2h30 en usage courant.

Le nouveau casque est un peu moins cher : 3 699 euros, contre 3 999 jusqu’à présent, ce qui le place toujours en dehors de bien des bourses. Pour ce prix, le Vision Pro M5 est fourni avec un nouveau bandeau tissé à double sangle se voulant plus confortable, grâce à un meilleur amorti notamment. Ce bandeau est vendu séparément 115 euros, les personnes intéressées pouvant l’acheter pour leur Vision Pro de première génération.

Tous les produits présentés par Apple aujourd’hui sont en précommande. Les livraisons commenceront le 22 octobre.

Apple renouvelle ses MacBook Pro, iPad Pro et Vision : puce M5 et petites baisses de prix

15 octobre 2025 à 15:45
Grain à moudre
Apple renouvelle ses MacBook Pro, iPad Pro et Vision : puce M5 et petites baisses de prix

Maintenant que la puce M5 est dûment présentée, Apple l’utilise dans de nouvelles gammes de machines : MacBook Pro, iPad Pro et Vision passent à la moulinette. Dans l’ensemble, il s’agit surtout de passer à la nouvelle puce, mais on observe aussi quelques petites baisses de prix.

Nous n’allons pas revenir sur les caractéristiques de la puce M5, que nous venons d’analyser dans un précédent article. Enchainons donc tout de suite avec les nouveaux produits, à commencer par les MacBook Pro.

MacBook Pro : des puces M5 pas Pro

Aucune révolution pour le MacBook Pro, qui garde son design et l’essentiel de ses caractéristiques. Seuls les modèles 14 pouces sont pour l’instant concernés, avec une puce M5 de base. Celle-ci n’ayant encore aucune déclinaison Pro et encore moins Max, les configurations M4 Pro et M4 Max restent disponibles. Les deux gammes se côtoient donc sur le site de l’Apple Store.

La configuration initiale débute à 1 799 euros, soit 100 euros de moins que précédemment, mais le chargeur n’est plus livré (seul le câble USB-C l’est). La puce est fournie dans sa version 10 cœurs CPU et 10 cœurs GPU, épaulée par 16 Go de mémoire et un SSD de 512 Go. Sans surprise, Apple met en avant les performances sur les calculs liés à l’intelligence artificielle, avec des résultats jusqu’à 3,5 fois plus rapides sur la configuration M5 que sur la M4 (ou 6 fois que la M1), ou encore des performances graphiques jusqu’à 1,6 fois supérieures. Attention, Apple compare bien les configurations M5 et M4 « de base » et n’ose jamais comparer son nouveau bébé avec les versions Pro et Max de la M4.

Rien ne change dans le reste de la configuration et Apple n’en profite pas pour passer au Wi-Fi 7 (il reste en 6E) ou à un Bluetooth plus récent que le 5.3. En outre, si la première configuration est vendue un peu moins cher, les options affichent toujours des tarifs dont Cupertino a le secret : 250 euros pour passer à 24 Go de mémoire unifiés, 500 euros pour 32 Go, 750 euros pour un SSD de 2 To, 1 500 euros pour un modèle 4 To. L’option de l’écran nano-texturé est toujours là pour 190 euros.

Si l’on en croit les rumeurs, le gros renouvellement des MacBook Pro arrivera l’année prochaine, avec notamment un passage à des écrans OLED et modems 5G intégrés.

iPad Pro : même traitement

Apple applique la même recette sur sa tablette star. L’iPad Pro passe donc lui aussi à la puce M5, le reste de ses composants n’évoluant pas. À une exception tout de même : le nouveau modèle est (enfin) compatible avec la charge rapide. Dans son annonce, Apple donne les mêmes ordres de grandeur sur les performances que pour ses MacBook Pro. Ce sont surtout les performances graphiques et en IA qui sont mises en avant, avec par exemple un rendu avec ray tracing jusqu’à 6,7 fois plus rapide que sur l’iPad Pro M1.

Les personnes qui avaient attendu cette génération pour renouveler leur matériel auront une bonne surprise, car les configurations 11 et 13 pouces sont vendues 100 euros moins cher que les configurations M4 : 1 119 euros et 1 469 euros respectivement.

Attention cependant : selon la quantité de stockage choisie, la puissance de la puce M5 ne sera pas tout à fait la même. Comme pour la gamme M4, il faut prendre un modèle 1 ou 2 To pour profiter des 10 cœurs CPU de la puce M5. Les variantes 256 et 512 Go ont un modèle à 9 cœurs, et c’est un cœur Performance qui disparait. Apple mentionne de manière bien visible le nombre de coeurs selon la configuration, mais pas qu’il s’agit d’un cœur « P » en moins. Le GPU garde en revanche ses 10 cœurs dans tous les modèles.

Le Vision Pro passe aussi à la puce M5 et perd 300 euros

Apple a aussi un casque de réalité augmentée/virtuelle, même si on l’oublie facilement. Le passage à la puce M5 est cependant moins anodin que pour les autres produits vus jusque-là.

Le passage de la puce M2 à la M5 fournit déjà une hausse significative des performances. La puce R1, spécialisée dans le traitement en temps réel de tous les capteurs, est toujours là. Le nouveau Vision Pro profite en outre de 10 % de pixels en plus et d’une fréquence de rafraichissement pouvant grimper jusqu’à 120 Hz, contre 90 Hz pour la première génération. L’autonomie est en légère hausse, passant de 2 h à 2h30 en usage courant.

Le nouveau casque est un peu moins cher : 3 699 euros, contre 3 999 jusqu’à présent, ce qui le place toujours en dehors de bien des bourses. Pour ce prix, le Vision Pro M5 est fourni avec un nouveau bandeau tissé à double sangle se voulant plus confortable, grâce à un meilleur amorti notamment. Ce bandeau est vendu séparément 115 euros, les personnes intéressées pouvant l’acheter pour leur Vision Pro de première génération.

Tous les produits présentés par Apple aujourd’hui sont en précommande. Les livraisons commenceront le 22 octobre.

☕️ Patch Tuesday : Windows 10 finit « en beauté » son support technique

15 octobre 2025 à 14:35

Windows 10 a reçu mardi 14 octobre ses derniers correctifs mensuels de sécurité. La seule façon de continuer à en recevoir après cette date est de passer par les mises à jour de sécurité étendues (ESU), pour lesquelles nous avons publié la marche à suivre.

Pour son dernier « patch tuesday », Windows 10 a été copieusement servi (tout comme Windows 11, les deux systèmes partageant les mêmes failles dans l’immense majorité des cas). Le pack mensuel contient ainsi 175 failles corrigées, dont 8 sont considérées comme critiques.

Dans le lot, on compte surtout six failles de type zero-day, activement exploitées. Elles sont estampillées :

  • CVE-2025-24990 (pilote model Agere), sévérité de 7,8 sur 10
  • CVE-2025-59230 (Remote Access Connection Manager), sévérité de 7,8 sur 10
  • CVE-2025-47827 (contournement de Secure Boot), sévérité de 4,6 sur 10

Trois autres sont publiquement connues, sous-entendant qu’une exploitation active ne saurait tarder, si elle n’a pas déjà commencé en silence. Il s’agit des failles CVE-2025-0033 (fonction SEV-SNP des processeurs EPYC d’AMD, avec qui Microsoft travaille sur le problème), CVE-2025-24052 (encore dans le pilote model Agere) et CVE-2025-2884 (fonction d’assistance CryptHmacSign de l’implémentation de référence TCG TPM2.0).

Le patch contient des correctifs pour de nombreuses autres failles, dont le score CVSS peut grimper jusqu’à 9,8 sur 10. Au vu de leur criticité et des failles déjà exploitées, il est conseillé d’appliquer les mises à jour aussi rapidement que possible.

ChatGPT bientôt plus amical et ouvert aux conversations érotiques

15 octobre 2025 à 14:15
Eros vs Thanatos : Fight
ChatGPT bientôt plus amical et ouvert aux conversations érotiques

Dans une publication sur X, Sam Altman a annoncé son intention d’assouplir certaines restrictions de ChatGPT, dans l’objectif affiché de rendre son chatbot plus amical. Pour les adultes « vérifiés », l’IA pourra également se faire plus romantique, voire érotique.

Ce 14 octobre, Sam Altman a lâché une petite bombe sur son compte X : d’ici quelques semaines, OpenAI lancera « une nouvelle version de ChatGPT qui permettra aux utilisateurs d’adopter une personnalité plus proche de ce que les utilisateurs apprécient dans 4o ».

Cette bascule se répercutera en deux temps. La première, qui commencera a priori début novembre, permettra au chatbot de se montrer plus amical si les utilisateurs en font la demande. Puis, en décembre, quand OpenAI déploiera davantage sa gestion de l’âge, elle autorisera « encore plus de contenu, comme l’érotisme pour les adultes vérifiés ».

« Traiter les utilisateurs adultes comme des adultes »

Pour le CEO d’OpenAI, ces décisions vont dans le sens d’un mantra au sein de l’entreprise, qui consiste à « traiter les utilisateurs adultes comme des adultes ».

Le début de sa publication fait référence aux travaux effectués par OpenAI sur la prise en charge des problèmes de santé mentale. La société considérant aujourd’hui que ces problèmes sont résolus, elle se dit consciente que les changements induits ont rendu ChatGPT « moins utile et agréable pour de nombreux utilisateurs ne souffrant pas de problèmes de santé mentale ». Cependant, « compte tenu de la gravité du problème », l’entreprise tenait « à bien faire les choses ».

Il n’est pas question de revenir sur les efforts mis en place pour les problèmes de santé mentale, mais de passer à l’étape suivante. OpenAI aurait reçu de nombreux commentaires sur un ChatGPT 5 plus neutre et austère, moins flagorneur certes, mais également moins agréable. Ce ne sont pas les seules critiques liées au lancement de ChatGPT 5.

En revanche, la mention directe de l’érotisme en tant que fonction pleine et entière dans le chatbot est une première. Alors que ChatGPT vient de franchir la barre des 800 millions d’utilisateurs actifs, plusieurs médias (dont TechCrunch) se posent la question d’une décision prise pour attirer les foules et compter sur les limitations du compte gratuit pour déclencher des actes d’achats.

Adultes « vérifiés » et érotisme

La partie érotique est annoncée comme réservée aux adultes dont l’âge aura été vérifié. Altman, dans un billet daté du 16 septembre, indiquait que l’une des priorités pour OpenAI était de séparer les individus majeurs de ceux qui ne le sont pas. La société annonçait alors qu’elle était en train de construire un système de prédiction de l’âge, fournissant une estimation selon la manière dont le service est utilisé. Ce qui sous-entendait qu’il fallait l’utiliser suffisamment longtemps pour que l’estimation soit donnée.

Cette annonce s’accompagnait de deux précisions. D’une part, en cas de doute, ChatGPT basculerait automatiquement en mode « moins de 18 ans », activant alors une série de protections. « Nous privilégions la sécurité avant la vie privée et la liberté des adolescents. Il s’agit d’une technologie nouvelle et puissante, et nous pensons que les mineurs ont besoin d’une protection importante », affirmait Sam Altman. D’autre part, OpenAI laissera la possibilité d’envoyer une pièce d’identité. « Nous savons qu’il s’agit d’un compromis pour la vie privée des adultes, mais nous pensons qu’il s’agit d’un compromis qui en vaut la peine », ajoutait le CEO.

Dans le même billet, Altman évoquait également l’importance de protéger les conversations avec l’IA, car elles se faisaient de plus en plus personnelles. Il établissait un parallèle entre cette protection et les conversations très sensibles, citant en exemple les échanges avec un médecin ou un avocat : « Nous pensons que le même niveau de protection doit s’appliquer aux conversations avec l’IA ». Dans le même temps, il indiquait que des systèmes automatisés analyseraient les conversations pour surveiller « les abus graves potentiels et les risques les plus critiques ».

Contrairement à ces annonces, la publication de Sam Altman sur X ne donne pas plus de détails. Le flirt ou la bascule dans un échange érotique peuvent être des données très sensibles et révélatrices d’une personne. OpenAI se retrouvera en possession d’informations profondément personnelles pour lesquelles les protections devront être précisées.

Santé mentale : problème réglé ?

L’autre grand point d’interrogation dans l’annonce d’hier concerne la santé mentale. Selon Sam Altman, OpenAI a déployé des protections et largement corrigé le problème. Ces contrôles avaient été mis en place après la mort d’Adam Raine, un adolescent de 16 ans s’étant suicidé. Quand ses parents avaient fouillé son historique ChatGPT, ils avaient découvert que leur fils avait confié ses idées suicidaires. Ses parents ont déposé plainte contre OpenAI, estimant notamment que les garde-fous de cette époque étaient bien trop simples à contourner.

Pour autant, et malgré les affirmations de Sam Altman, OpenAI n’a fourni aucun élément concret sur le renforcement des protections, pas plus que sur une réduction drastique des problèmes liés à la santé mentale.

La société continue cependant de faire bonne figure. Dans un communiqué publié ce 14 octobre, elle annonce ainsi avoir constitué son « conseil d’experts sur le bien-être et l’IA ». Celui-ci est constitué de huit personnes parmi lesquelles un directeur de recherche à l’Hôpital pour enfants de Boston, la directrice scientifique de l’ONG everyone.AI, ou encore une spécialiste de l’informatique interactive. Le groupe est censé guider OpenAI sur des questions comme l’impact des réseaux sociaux sur les jeunes et leur santé mentale, les interactions entre l’IA et le développement de l’enfant, l’utilisation de la technologie pour prévenir et traiter des problèmes courants de santé mentale, ou encore la manière dont les réseaux et les jeux façonnent la motivation et le bien-être.

« Notre travail avec le conseil comprendra des contrôles réguliers sur notre approche et des réunions récurrentes pour explorer des sujets tels que la façon dont l’IA devrait se comporter dans des situations complexes ou sensibles et les types de garde-fous qui peuvent le mieux aider les personnes utilisant ChatGPT », déclare OpenAI.

« Le conseil nous aidera également à réfléchir à la manière dont ChatGPT peut avoir un impact positif sur la vie des gens et contribuer à leur bien-être. Certaines de nos discussions initiales ont porté sur ce qui constitue le bien-être et sur la manière dont ChatGPT pourrait donner du pouvoir aux gens dans tous les aspects de leur vie », précise l’entreprise.

Elle ajoute qu’elle travaille également avec un groupe « multidisciplinaire de cliniciens et de chercheurs en santé mentale » pour tester les réactions de ChatGPT « dans des situations réelles ». « Ce travail couvre la psychiatrie, la psychologie, la pédiatrie et l’intervention en cas de crise », indique OpenAI.

☕️ Patch Tuesday : Windows 10 finit « en beauté » son support technique

15 octobre 2025 à 14:35

Windows 10 a reçu mardi 14 octobre ses derniers correctifs mensuels de sécurité. La seule façon de continuer à en recevoir après cette date est de passer par les mises à jour de sécurité étendues (ESU), pour lesquelles nous avons publié la marche à suivre.

Pour son dernier « patch tuesday », Windows 10 a été copieusement servi (tout comme Windows 11, les deux systèmes partageant les mêmes failles dans l’immense majorité des cas). Le pack mensuel contient ainsi 175 failles corrigées, dont 8 sont considérées comme critiques.

Dans le lot, on compte surtout six failles de type zero-day, activement exploitées. Elles sont estampillées :

  • CVE-2025-24990 (pilote model Agere), sévérité de 7,8 sur 10
  • CVE-2025-59230 (Remote Access Connection Manager), sévérité de 7,8 sur 10
  • CVE-2025-47827 (contournement de Secure Boot), sévérité de 4,6 sur 10

Trois autres sont publiquement connues, sous-entendant qu’une exploitation active ne saurait tarder, si elle n’a pas déjà commencé en silence. Il s’agit des failles CVE-2025-0033 (fonction SEV-SNP des processeurs EPYC d’AMD, avec qui Microsoft travaille sur le problème), CVE-2025-24052 (encore dans le pilote model Agere) et CVE-2025-2884 (fonction d’assistance CryptHmacSign de l’implémentation de référence TCG TPM2.0).

Le patch contient des correctifs pour de nombreuses autres failles, dont le score CVSS peut grimper jusqu’à 9,8 sur 10. Au vu de leur criticité et des failles déjà exploitées, il est conseillé d’appliquer les mises à jour aussi rapidement que possible.

ChatGPT bientôt plus amical et ouvert aux conversations érotiques

15 octobre 2025 à 14:15
Eros vs Thanatos : Fight
ChatGPT bientôt plus amical et ouvert aux conversations érotiques

Dans une publication sur X, Sam Altman a annoncé son intention d’assouplir certaines restrictions de ChatGPT, dans l’objectif affiché de rendre son chatbot plus amical. Pour les adultes « vérifiés », l’IA pourra également se faire plus romantique, voire érotique.

Ce 14 octobre, Sam Altman a lâché une petite bombe sur son compte X : d’ici quelques semaines, OpenAI lancera « une nouvelle version de ChatGPT qui permettra aux utilisateurs d’adopter une personnalité plus proche de ce que les utilisateurs apprécient dans 4o ».

Cette bascule se répercutera en deux temps. La première, qui commencera a priori début novembre, permettra au chatbot de se montrer plus amical si les utilisateurs en font la demande. Puis, en décembre, quand OpenAI déploiera davantage sa gestion de l’âge, elle autorisera « encore plus de contenu, comme l’érotisme pour les adultes vérifiés ».

« Traiter les utilisateurs adultes comme des adultes »

Pour le CEO d’OpenAI, ces décisions vont dans le sens d’un mantra au sein de l’entreprise, qui consiste à « traiter les utilisateurs adultes comme des adultes ».

Le début de sa publication fait référence aux travaux effectués par OpenAI sur la prise en charge des problèmes de santé mentale. La société considérant aujourd’hui que ces problèmes sont résolus, elle se dit consciente que les changements induits ont rendu ChatGPT « moins utile et agréable pour de nombreux utilisateurs ne souffrant pas de problèmes de santé mentale ». Cependant, « compte tenu de la gravité du problème », l’entreprise tenait « à bien faire les choses ».

Il n’est pas question de revenir sur les efforts mis en place pour les problèmes de santé mentale, mais de passer à l’étape suivante. OpenAI aurait reçu de nombreux commentaires sur un ChatGPT 5 plus neutre et austère, moins flagorneur certes, mais également moins agréable. Ce ne sont pas les seules critiques liées au lancement de ChatGPT 5.

En revanche, la mention directe de l’érotisme en tant que fonction pleine et entière dans le chatbot est une première. Alors que ChatGPT vient de franchir la barre des 800 millions d’utilisateurs actifs, plusieurs médias (dont TechCrunch) se posent la question d’une décision prise pour attirer les foules et compter sur les limitations du compte gratuit pour déclencher des actes d’achats.

Adultes « vérifiés » et érotisme

La partie érotique est annoncée comme réservée aux adultes dont l’âge aura été vérifié. Altman, dans un billet daté du 16 septembre, indiquait que l’une des priorités pour OpenAI était de séparer les individus majeurs de ceux qui ne le sont pas. La société annonçait alors qu’elle était en train de construire un système de prédiction de l’âge, fournissant une estimation selon la manière dont le service est utilisé. Ce qui sous-entendait qu’il fallait l’utiliser suffisamment longtemps pour que l’estimation soit donnée.

Cette annonce s’accompagnait de deux précisions. D’une part, en cas de doute, ChatGPT basculerait automatiquement en mode « moins de 18 ans », activant alors une série de protections. « Nous privilégions la sécurité avant la vie privée et la liberté des adolescents. Il s’agit d’une technologie nouvelle et puissante, et nous pensons que les mineurs ont besoin d’une protection importante », affirmait Sam Altman. D’autre part, OpenAI laissera la possibilité d’envoyer une pièce d’identité. « Nous savons qu’il s’agit d’un compromis pour la vie privée des adultes, mais nous pensons qu’il s’agit d’un compromis qui en vaut la peine », ajoutait le CEO.

Dans le même billet, Altman évoquait également l’importance de protéger les conversations avec l’IA, car elles se faisaient de plus en plus personnelles. Il établissait un parallèle entre cette protection et les conversations très sensibles, citant en exemple les échanges avec un médecin ou un avocat : « Nous pensons que le même niveau de protection doit s’appliquer aux conversations avec l’IA ». Dans le même temps, il indiquait que des systèmes automatisés analyseraient les conversations pour surveiller « les abus graves potentiels et les risques les plus critiques ».

Contrairement à ces annonces, la publication de Sam Altman sur X ne donne pas plus de détails. Le flirt ou la bascule dans un échange érotique peuvent être des données très sensibles et révélatrices d’une personne. OpenAI se retrouvera en possession d’informations profondément personnelles pour lesquelles les protections devront être précisées.

Santé mentale : problème réglé ?

L’autre grand point d’interrogation dans l’annonce d’hier concerne la santé mentale. Selon Sam Altman, OpenAI a déployé des protections et largement corrigé le problème. Ces contrôles avaient été mis en place après la mort d’Adam Raine, un adolescent de 16 ans s’étant suicidé. Quand ses parents avaient fouillé son historique ChatGPT, ils avaient découvert que leur fils avait confié ses idées suicidaires. Ses parents ont déposé plainte contre OpenAI, estimant notamment que les garde-fous de cette époque étaient bien trop simples à contourner.

Pour autant, et malgré les affirmations de Sam Altman, OpenAI n’a fourni aucun élément concret sur le renforcement des protections, pas plus que sur une réduction drastique des problèmes liés à la santé mentale.

La société continue cependant de faire bonne figure. Dans un communiqué publié ce 14 octobre, elle annonce ainsi avoir constitué son « conseil d’experts sur le bien-être et l’IA ». Celui-ci est constitué de huit personnes parmi lesquelles un directeur de recherche à l’Hôpital pour enfants de Boston, la directrice scientifique de l’ONG everyone.AI, ou encore une spécialiste de l’informatique interactive. Le groupe est censé guider OpenAI sur des questions comme l’impact des réseaux sociaux sur les jeunes et leur santé mentale, les interactions entre l’IA et le développement de l’enfant, l’utilisation de la technologie pour prévenir et traiter des problèmes courants de santé mentale, ou encore la manière dont les réseaux et les jeux façonnent la motivation et le bien-être.

« Notre travail avec le conseil comprendra des contrôles réguliers sur notre approche et des réunions récurrentes pour explorer des sujets tels que la façon dont l’IA devrait se comporter dans des situations complexes ou sensibles et les types de garde-fous qui peuvent le mieux aider les personnes utilisant ChatGPT », déclare OpenAI.

« Le conseil nous aidera également à réfléchir à la manière dont ChatGPT peut avoir un impact positif sur la vie des gens et contribuer à leur bien-être. Certaines de nos discussions initiales ont porté sur ce qui constitue le bien-être et sur la manière dont ChatGPT pourrait donner du pouvoir aux gens dans tous les aspects de leur vie », précise l’entreprise.

Elle ajoute qu’elle travaille également avec un groupe « multidisciplinaire de cliniciens et de chercheurs en santé mentale » pour tester les réactions de ChatGPT « dans des situations réelles ». « Ce travail couvre la psychiatrie, la psychologie, la pédiatrie et l’intervention en cas de crise », indique OpenAI.

☕️ Virtualisation : Workstation et Fusion de VMware passent en 25H2

15 octobre 2025 à 08:52

L’éditeur, racheté à grands frais par Broadcom (avec de nombreuses conséquences et frictions), continue de proposer de nouvelles versions pour les clients de virtualisation que sont Workstation (pour Windows et Linux) et Fusion (pour macOS). Consécutivement au rachat, les deux logiciels sont d’ailleurs devenus gratuits.

De nouvelles versions sont apparues hier soir. Elles laissent tomber les anciennes nomenclatures pour adopter une autre approche. Les moutures fraichement sorties sont ainsi nommées 25H2, reprenant la même convention que les versions de Windows : la première moitié indique l’année, la seconde le semestre.

Pour les deux clients, nombre de nouveautés sont communes. L’une des plus importantes est la disponibilité de profil matériel v22, qui fait notamment du NVME 1.3c (qui date de 2018) le contrôleur par défaut dans les machines virtuelles. On note aussi le support de l’USB 3.2 ainsi qu’une meilleure compatibilité avec Direct3D 11 et OpenGL 4.0.

Workstation 25H2 sur Windows 11

On note aussi l’apparition de l’outil dictTool. S’utilisant en ligne de commande, il permet d’examiner et modifier les fichiers de configuration VMware, notamment les vmx et les fichiers stockant les préférences des utilisateurs. Le nouvel outil a sa propre documentation.

Comme toujours, Workstation élargit le support matériel, avec la prise en charge des processeurs Lunar Lake, Arrow Lake et Meteor Lake d’Intel. La nouvelle mouture introduit également la détection Hyper-V/WHP sur Windows, afin d’adapter le fonctionnement des machines virtuelles si ces technologies sont activées.

Les moutures 25H2 en profitent pour augmenter la liste des systèmes invités pris en charge officiellement, en ajoutant Red Hat Enterprise Linux 10, Fedora Linux 42, openSUSE Leap 16.0, Debian 13, Oracle Linux 10 et VMware ESX 9.0. Cela ne signifie pas que les autres ne fonctionneront pas, simplement que leur support sera peut-être moins bon.

VMware Workstation et Fusion 25H2 peuvent être téléchargés depuis le site de Broadcom. Un compte est nécessaire et la navigation dans ce site est particulièrement complexe et peu intuitive.

☕️ Virtualisation : Workstation et Fusion de VMware passent en 25H2

15 octobre 2025 à 08:52

L’éditeur, racheté à grands frais par Broadcom (avec de nombreuses conséquences et frictions), continue de proposer de nouvelles versions pour les clients de virtualisation que sont Workstation (pour Windows et Linux) et Fusion (pour macOS). Consécutivement au rachat, les deux logiciels sont d’ailleurs devenus gratuits.

De nouvelles versions sont apparues hier soir. Elles laissent tomber les anciennes nomenclatures pour adopter une autre approche. Les moutures fraichement sorties sont ainsi nommées 25H2, reprenant la même convention que les versions de Windows : la première moitié indique l’année, la seconde le semestre.

Pour les deux clients, nombre de nouveautés sont communes. L’une des plus importantes est la disponibilité de profil matériel v22, qui fait notamment du NVME 1.3c (qui date de 2018) le contrôleur par défaut dans les machines virtuelles. On note aussi le support de l’USB 3.2 ainsi qu’une meilleure compatibilité avec Direct3D 11 et OpenGL 4.0.

Workstation 25H2 sur Windows 11

On note aussi l’apparition de l’outil dictTool. S’utilisant en ligne de commande, il permet d’examiner et modifier les fichiers de configuration VMware, notamment les vmx et les fichiers stockant les préférences des utilisateurs. Le nouvel outil a sa propre documentation.

Comme toujours, Workstation élargit le support matériel, avec la prise en charge des processeurs Lunar Lake, Arrow Lake et Meteor Lake d’Intel. La nouvelle mouture introduit également la détection Hyper-V/WHP sur Windows, afin d’adapter le fonctionnement des machines virtuelles si ces technologies sont activées.

Les moutures 25H2 en profitent pour augmenter la liste des systèmes invités pris en charge officiellement, en ajoutant Red Hat Enterprise Linux 10, Fedora Linux 42, openSUSE Leap 16.0, Debian 13, Oracle Linux 10 et VMware ESX 9.0. Cela ne signifie pas que les autres ne fonctionneront pas, simplement que leur support sera peut-être moins bon.

VMware Workstation et Fusion 25H2 peuvent être téléchargés depuis le site de Broadcom. Un compte est nécessaire et la navigation dans ce site est particulièrement complexe et peu intuitive.

☕️ Firefox 144 améliore ses groupes d’onglets et active les profils partout

15 octobre 2025 à 05:59

La nouvelle mouture du navigateur propose plusieurs nouveautés intéressantes. Comme nous l’indiquions il y a quelques jours, Firefox 144 ouvre les vannes à tous les utilisateurs pour la disponibilité des profils. Ces derniers permettent des sessions de navigation adaptées à un contexte, par exemple une séparation pro/perso.

On note plusieurs améliorations pour les groupes d’onglets. L’une des demandes les plus fréquemment formulées par la communauté (selon Mozilla) est ainsi exaucée : on peut refermer un groupe (« Travel » dans la vidéo), y faire glisser un onglet sans que celui-ci s’ouvre pendant la manipulation, et tout en gardant l’onglet actif ouvert. Au sein d’un groupe, l’onglet actif est également plus visible, même quand on ferme le groupe. Pour Mozilla, ces deux ajouts permettent de garder un environnement mieux rangé.

Crédits : Mozilla

Avec Firefox 144, on peut également fermer une fenêtre PiP (picture in picture) sans que la vidéo se mette en pause. Deux solutions : cliquer sur la croix de fermeture en maintenant Maj ou avec le raccourci clavier Maj + Esc.

Signalons aussi un renforcement de la sécurité pour le stockage des mots de passe avec l’utilisation de l’algorithme AES-256-CBC pour le chiffrement sur le disque, plutôt que l’ancien 3DES-CBC. La synchronisation des données, elle, est toujours chiffrée de bout en bout et basée sur AES-256-GCM.

Parallèlement, la nouvelle version introduit la recherche avec Google Lens. La fonction n’est disponible que sur les ordinateurs et réclame que Google soit configuré comme moteur de recherche par défaut (ce qu’il est sur les installations neuves). On reste dans la recherche avec la possibilité d’interroger Perplexity pour lancer des requêtes depuis le bouton de recherche unifiée.

Enfin, Firefox 144 colmate 14 failles de sécurité, dont 7 critiques.

☕️ Firefox 144 améliore ses groupes d’onglets et active les profils partout

15 octobre 2025 à 05:59

La nouvelle mouture du navigateur propose plusieurs nouveautés intéressantes. Comme nous l’indiquions il y a quelques jours, Firefox 144 ouvre les vannes à tous les utilisateurs pour la disponibilité des profils. Ces derniers permettent des sessions de navigation adaptées à un contexte, par exemple une séparation pro/perso.

On note plusieurs améliorations pour les groupes d’onglets. L’une des demandes les plus fréquemment formulées par la communauté (selon Mozilla) est ainsi exaucée : on peut refermer un groupe (« Travel » dans la vidéo), y faire glisser un onglet sans que celui-ci s’ouvre pendant la manipulation, et tout en gardant l’onglet actif ouvert. Au sein d’un groupe, l’onglet actif est également plus visible, même quand on ferme le groupe. Pour Mozilla, ces deux ajouts permettent de garder un environnement mieux rangé.

Crédits : Mozilla

Avec Firefox 144, on peut également fermer une fenêtre PiP (picture in picture) sans que la vidéo se mette en pause. Deux solutions : cliquer sur la croix de fermeture en maintenant Maj ou avec le raccourci clavier Maj + Esc.

Signalons aussi un renforcement de la sécurité pour le stockage des mots de passe avec l’utilisation de l’algorithme AES-256-CBC pour le chiffrement sur le disque, plutôt que l’ancien 3DES-CBC. La synchronisation des données, elle, est toujours chiffrée de bout en bout et basée sur AES-256-GCM.

Parallèlement, la nouvelle version introduit la recherche avec Google Lens. La fonction n’est disponible que sur les ordinateurs et réclame que Google soit configuré comme moteur de recherche par défaut (ce qu’il est sur les installations neuves). On reste dans la recherche avec la possibilité d’interroger Perplexity pour lancer des requêtes depuis le bouton de recherche unifiée.

Enfin, Firefox 144 colmate 14 failles de sécurité, dont 7 critiques.

Reçu avant avant-hier

Fin de Windows 10 : à Bordeaux, des associations du libre sentent la différence

14 octobre 2025 à 15:17
Un problème ? Non non, une opportunité
Fin de Windows 10 : à Bordeaux, des associations du libre sentent la différence

Le support technique de Windows 10 s’arrête aujourd’hui. Nous avons commencé à explorer le libre comme solution de remplacement et nous nous sommes rapprochés d’associations. À Bordeaux, plusieurs d’entre elles étaient réunies pour faire découvrir Linux et les logiciels libres.

Comme prévu, Windows 10 n’a désormais plus de support technique. En Europe, les utilisateurs peuvent s’inscrire avec leur compte Microsoft pour obtenir un an de support supplémentaire, mais le problème ne fait que se décaler. Comme nous l’avons vu, les ESU (Extended Security Updates) ne s’appliquent que sur les failles critiques et importantes. Les vulnérabilités modérées et faibles ne sont pas corrigées, pas plus que les bugs non liés à la sécurité.

Cette fin de support entraine la question : que faire ? Microsoft aimerait que les systèmes soient mis à jour vers Windows 11 ou remplacés par de nouvelles machines si le matériel d’origine est trop ancien. Si l’on ne sait pas combien d’ordinateurs sont concernés par cette impossibilité, la fourchette donnée est le plus souvent chiffrée en centaines de millions d’appareils. Magali Garnero, présidente de l’April, n’hésitait ainsi pas à évoquer un « écocide total ».

Le libre est souvent présenté comme la solution idéale, grâce à deux arguments majeurs : les logiciels sont gratuits dans l’immense majorité des cas et Linux peut redonner vie à des configurations fatiguées par de longues années de Windows sans entretien. De nombreuses questions se posaient cependant : dans quelle mesure les néophytes adopteraient-ils cette solution, par exemple ? Et surtout, comment les personnes concernées allaient être mises au courant ?

Le 11 octobre, quatre associations étaient réunies à la Maison des Associations à Mérignac, dans la banlieue de Bordeaux, pour faire découvrir le libre. Si l’évènement était le théâtre de plusieurs présentations et discours sur de nombreux sujets (dont une initiation à OpenStreetMap), le principal sujet était bien la fin du support de Windows 10. Sur place, nous avons pu observer que l’information circulait. Et les personnes présentes n’étaient pas nécessairement celles auxquelles on aurait pu s’attendre.

« Merci Microsoft ! »

Dans la salle, plusieurs dizaines de personnes étaient présentes, dont la plupart assises à des tables, face à des ordinateurs. Dans certains cas, il s’agissait de leurs propres appareils, mais d’autres assistaient à des présentations réalisées sur les ordinateurs des membres des associations. Linux Mint y tenait d’ailleurs une bonne place.

Nous avons été surpris par la moyenne d’âge des personnes présentes : la plupart étaient retraitées. Autre surprise, une quasi-parité hommes/femmes dans l’assistance.


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Windows 10 : comment bénéficier d’un an de support technique supplémentaire ?

14 octobre 2025 à 10:03
Windows 10 : comment bénéficier d’un an de support technique supplémentaire ?

Windows 10 s’apprête à recevoir ses dernières mises à jour. Microsoft propose toutefois les ESU, des correctifs de sécurité supplémentaires. Un accès normalement payant, mais que l’entreprise fournit gratuitement en Europe pendant un an pour le grand public. Comment en profiter ?

Nous sommes le 14 octobre 2025, dernier jour du support technique de Windows 10. Après la mise à jour finale qui sera diffusée ce soir, le système sera laissé sans correctifs de sécurité, laissant les failles s’accumuler, ouvertes aux quatre vents.

Toutes les versions de Windows arrivant en fin de support peuvent activer les Extended Security Updates (ESU, ou mises à jour de sécurité étendues), pour continuer à recevoir des correctifs de sécurité (failles critiques et importantes). Sur les anciens systèmes, ces ESU étaient réservées au monde professionnel, jusqu’à trois ans avec une facturation lourde (proportionnelle au nombre de machines, chaque année coûtant plus cher que la précédente). Avec Windows 10, Microsoft permet au grand public d’obtenir la première année.

Il y a principalement deux modes d’obtention. Premier scénario, vous voulez/pouvez utiliser le compte Microsoft. L’inscription permet d’obtenir gratuitement les ESU en Europe. On peut déconnecter ensuite ce compte pour revenir sur une session locale, mais il faudra le reconnecter au minimum tous les 60 jours pour que les ESU continuent d’affluer. Sinon, la procédure sera rompue et il faudra recommencer. Second scénario, vous voulez rester avec le compte local. La seule option est alors un paiement de 31,49 euros pour débloquer les ESU.

Dans les deux cas, les ESU ne portent que jusqu’au 13 octobre 2026. Que vous vous inscriviez maintenant ou dans trois mois, la date butoir ne change pas.

Premier scénario : l’inscription gratuite avec le compte Microsoft

Si vous utilisez un compte Microsoft, vous êtes dans le scénario le plus simple. Commencez par ouvrir les paramètres de Windows et rendez-vous dans Windows Update. Sous le bouton « Rechercher des mises à jour », vous devriez voir un gros message « La prise en charge de Windows 10 se termine en octobre 2025 ». En-dessous, un lien bleu « S’inscrire maintenant » permet de lancer le processus. Signalons que cette fonction semble toujours en cours de déploiement et que tout le monde ne voit pas encore ce lien bleu.

Un panneau dédié s’ouvre alors. Il rappelle brièvement la situation et ce que l’inscription s’apprête à faire. La nécessité du compte Microsoft est précisée.

Le panneau suivant vous demande de choisir entre les deux scénarios : utiliser le compte Microsoft pour débloquer gratuitement les mises à jour étendues, ou un achat définitif de 31,49 euros pour rester sur un compte local. Cliquez simplement sur Suivant pour rester sur l’option du compte Microsoft. Un dernier panneau résumera les choix effectués, le bouton bleu permettant de lancer l’inscription. Une fenêtre vous indiquera alors que l’opération a réussi : « Vous êtes inscrit aux mises à jour de sécurité étendues jusqu’au 13 octobre 2026 ».

Après quoi, vous pouvez vérifier dans Windows Update que le PC a bien effectué l’opération. Vous devriez trouver une ligne « Votre PC est inscrit pour recevoir les mises à jour étendues », dont l’emplacement dépend de la taille de la fenêtre : à droite s’il y a la place, sinon en bas.

Second scénario : vous utilisez un compte local

Si vous utilisez un compte local, l’assistant va proposer les mêmes options. Vous pouvez d’ailleurs choisir quand même d’utiliser le compte Microsoft pour recevoir les ESU. Auquel cas il vous sera demandé de vous connecter, ou de créer un compte si ce n’est pas encore fait. La procédure réclamera que ce compte soit ensuite lié à la session Windows, ce qui suppose un nombre beaucoup plus élevé de données personnelles transitant par les serveurs de Microsoft.

Si vous voulez garder le compte local, Microsoft n’essaye pas de vous en dissuader. Mais il faut dans ce cas payer 31,49 euros pour un « achat définitif ». Si l’on choisit cette option, le panneau suivant listera les moyens de paiement rattachés au compte Microsoft s’il existe. Dans le cas contraire, il faudra en ajouter un (carte bancaire, compte PayPal…).

Une fois le paiement effectué, vous recevez le même message que dans le premier scénario : vous voilà inscrit aux mises à jour étendues jusqu’au 13 octobre 2026. Contrairement au premier scénario où on peut perdre le bénéfice des ESU si l’on se déconnecte du compte Microsoft, l’achat définitif débloque les correctifs supplémentaires dans tous les cas, quel que soit le type de compte.

Il peut arriver que vous ne sachiez pas si vous utilisez un compte local ou Microsoft. Ouvrez simplement Paramètres : si vous voyez une adresse e-mail en haut à gauche sous le nom du compte, c’est qu’un compte Microsoft est présent) et que le compte n’est pas local. Dans ce contexte, local signifie « non synchronisé », par opposition au compte Microsoft qui retient de nombreuses informations et paramètres (sur les serveurs de l’entreprise).

Une fois par machine, Windows 11 en « embuscade »

Précisons à ce sujet que la procédure est à effectuer sur chaque PC concerné. Il en va de même pour les 31,49 euros à régler pour le compte local : la somme devra être déboursée sur chaque PC.

Enfin, il n’est pas impossible que vous voyiez surgir Windows 11 dans Windows Update. La proposition de migration n’a pas été envoyée à toutes les machines pendant longtemps, mais certains verrous ont été levés ces derniers mois, en réponse à des blocages levés sur la compatibilité de certains logiciels et matériels.

Puisque nous sommes à la date fatidique, il est donc possible que des PC auparavant laissés sur le carreau voient la proposition, à condition bien sûr que les conditions matérielles soient réunies. Sur ces machines, on pouvait bien sûr forcer la mise à jour, mais la manipulation n’était pas recommandée, pour éviter justement les incompatibilités.

Microsoft propose toujours son outil pour vérifier la compatibilité de la configuration avec Windows 11. Si vous en avez la possibilité, nous vous recommandons d’effectuer cette migration, car elle règle les problèmes de support technique. Du moins tant que vous souhaitez rester sur la plateforme de Microsoft. Si vous envisagez un passage au libre, les ESU permettront de patienter quelques mois, le temps par exemple de planifier une migration vers Linux.

Windows 10 : comment bénéficier d’un an de support technique supplémentaire ?

14 octobre 2025 à 10:03
Windows 10 : comment bénéficier d’un an de support technique supplémentaire ?

Windows 10 s’apprête à recevoir ses dernières mises à jour. Microsoft propose toutefois les ESU, des correctifs de sécurité supplémentaires. Un accès normalement payant, mais que l’entreprise fournit gratuitement en Europe pendant un an pour le grand public. Comment en profiter ?

Nous sommes le 14 octobre 2025, dernier jour du support technique de Windows 10. Après la mise à jour finale qui sera diffusée ce soir, le système sera laissé sans correctifs de sécurité, laissant les failles s’accumuler, ouvertes aux quatre vents.

Toutes les versions de Windows arrivant en fin de support peuvent activer les Extended Security Updates (ESU, ou mises à jour de sécurité étendues), pour continuer à recevoir des correctifs de sécurité (failles critiques et importantes). Sur les anciens systèmes, ces ESU étaient réservées au monde professionnel, jusqu’à trois ans avec une facturation lourde (proportionnelle au nombre de machines, chaque année coûtant plus cher que la précédente). Avec Windows 10, Microsoft permet au grand public d’obtenir la première année.

Il y a principalement deux modes d’obtention. Premier scénario, vous voulez/pouvez utiliser le compte Microsoft. L’inscription permet d’obtenir gratuitement les ESU en Europe. On peut déconnecter ensuite ce compte pour revenir sur une session locale, mais il faudra le reconnecter au minimum tous les 60 jours pour que les ESU continuent d’affluer. Sinon, la procédure sera rompue et il faudra recommencer. Second scénario, vous voulez rester avec le compte local. La seule option est alors un paiement de 31,49 euros pour débloquer les ESU.

Dans les deux cas, les ESU ne portent que jusqu’au 13 octobre 2026. Que vous vous inscriviez maintenant ou dans trois mois, la date butoir ne change pas.

Premier scénario : l’inscription gratuite avec le compte Microsoft

Si vous utilisez un compte Microsoft, vous êtes dans le scénario le plus simple. Commencez par ouvrir les paramètres de Windows et rendez-vous dans Windows Update. Sous le bouton « Rechercher des mises à jour », vous devriez voir un gros message « La prise en charge de Windows 10 se termine en octobre 2025 ». En-dessous, un lien bleu « S’inscrire maintenant » permet de lancer le processus. Signalons que cette fonction semble toujours en cours de déploiement et que tout le monde ne voit pas encore ce lien bleu.

Un panneau dédié s’ouvre alors. Il rappelle brièvement la situation et ce que l’inscription s’apprête à faire. La nécessité du compte Microsoft est précisée.

Le panneau suivant vous demande de choisir entre les deux scénarios : utiliser le compte Microsoft pour débloquer gratuitement les mises à jour étendues, ou un achat définitif de 31,49 euros pour rester sur un compte local. Cliquez simplement sur Suivant pour rester sur l’option du compte Microsoft. Un dernier panneau résumera les choix effectués, le bouton bleu permettant de lancer l’inscription. Une fenêtre vous indiquera alors que l’opération a réussi : « Vous êtes inscrit aux mises à jour de sécurité étendues jusqu’au 13 octobre 2026 ».

Après quoi, vous pouvez vérifier dans Windows Update que le PC a bien effectué l’opération. Vous devriez trouver une ligne « Votre PC est inscrit pour recevoir les mises à jour étendues », dont l’emplacement dépend de la taille de la fenêtre : à droite s’il y a la place, sinon en bas.

Second scénario : vous utilisez un compte local

Si vous utilisez un compte local, l’assistant va proposer les mêmes options. Vous pouvez d’ailleurs choisir quand même d’utiliser le compte Microsoft pour recevoir les ESU. Auquel cas il vous sera demandé de vous connecter, ou de créer un compte si ce n’est pas encore fait. La procédure réclamera que ce compte soit ensuite lié à la session Windows, ce qui suppose un nombre beaucoup plus élevé de données personnelles transitant par les serveurs de Microsoft.

Si vous voulez garder le compte local, Microsoft n’essaye pas de vous en dissuader. Mais il faut dans ce cas payer 31,49 euros pour un « achat définitif ». Si l’on choisit cette option, le panneau suivant listera les moyens de paiement rattachés au compte Microsoft s’il existe. Dans le cas contraire, il faudra en ajouter un (carte bancaire, compte PayPal…).

Une fois le paiement effectué, vous recevez le même message que dans le premier scénario : vous voilà inscrit aux mises à jour étendues jusqu’au 13 octobre 2026. Contrairement au premier scénario où on peut perdre le bénéfice des ESU si l’on se déconnecte du compte Microsoft, l’achat définitif débloque les correctifs supplémentaires dans tous les cas, quel que soit le type de compte.

Il peut arriver que vous ne sachiez pas si vous utilisez un compte local ou Microsoft. Ouvrez simplement Paramètres : si vous voyez une adresse e-mail en haut à gauche sous le nom du compte, c’est qu’un compte Microsoft est présent) et que le compte n’est pas local. Dans ce contexte, local signifie « non synchronisé », par opposition au compte Microsoft qui retient de nombreuses informations et paramètres (sur les serveurs de l’entreprise).

Une fois par machine, Windows 11 en « embuscade »

Précisons à ce sujet que la procédure est à effectuer sur chaque PC concerné. Il en va de même pour les 31,49 euros à régler pour le compte local : la somme devra être déboursée sur chaque PC.

Enfin, il n’est pas impossible que vous voyiez surgir Windows 11 dans Windows Update. La proposition de migration n’a pas été envoyée à toutes les machines pendant longtemps, mais certains verrous ont été levés ces derniers mois, en réponse à des blocages levés sur la compatibilité de certains logiciels et matériels.

Puisque nous sommes à la date fatidique, il est donc possible que des PC auparavant laissés sur le carreau voient la proposition, à condition bien sûr que les conditions matérielles soient réunies. Sur ces machines, on pouvait bien sûr forcer la mise à jour, mais la manipulation n’était pas recommandée, pour éviter justement les incompatibilités.

Microsoft propose toujours son outil pour vérifier la compatibilité de la configuration avec Windows 11. Si vous en avez la possibilité, nous vous recommandons d’effectuer cette migration, car elle règle les problèmes de support technique. Du moins tant que vous souhaitez rester sur la plateforme de Microsoft. Si vous envisagez un passage au libre, les ESU permettront de patienter quelques mois, le temps par exemple de planifier une migration vers Linux.

Indemnités journalières : la Cnam renonce à son logiciel Arpège

13 octobre 2025 à 10:36
Un logiciel, des dizaines de bugs, des milliers d'assurés
Indemnités journalières : la Cnam renonce à son logiciel Arpège

La Caisse nationale d’assurance maladie renonce à son logiciel Arpège, développé par Sopra Steria. Introduit en septembre 2024 dans deux départements, il a engendré une grande quantité de problèmes, provoquant plaintes chez les assurés et manifestations chez les agents.

En septembre de l’année dernière, le logiciel Arpège était lancé en production pour des tests en condition réelle. Une décision qui, dès le départ, était critiquée. Développée par Sopra Steria pour un budget de 37 millions d’euros, le logiciel était pourtant attendu. Il devait rien moins que permettre à terme l’automatisation du traitement des indemnités journalières, versées dans le cadre d’arrêts de longue durée ou encore des accidents et maladies du travail.

Le gain de temps attendu était conséquent, à tel point que l’objectif initial était sa généralisation courant 2026. La Vendée et la Loire-Atlantique avaient été choisies par la Cnam pour servir de départements pilotes et vérifier le fonctionnement d’Arpège en situation réelle.

Rapidement, un nombre important de problèmes avaient été signalés, aboutissant à des retards très importants, se chiffrant parfois en plusieurs mois.

La Cnam renonce à Arpège

Comme signalé notamment par France Télévisions et France 3 Loire-Atlantique, la Cnam a décidé d’arrêter les frais. Nos confrères évoquent « un an de galère » et des assurés ayant « essuyé les plâtres ». À Ouest-France, on se demande même si Arpège est « enfin hors d’état de nuire ».

Depuis son introduction, Arpège a reçu un très grand nombre de corrections, aboutissant à une amélioration nette dans le traitement de certains dossiers. Pour les versements des arrêts maladie par exemple, la moyenne est de 17,4 jours en Vendée et de 19,2 jours en Loire-Atlantique, contre 23,6 jours au niveau national. Mais le logiciel a toujours du mal avec les accidents et maladies du travail, pour lesquels les deux départements sont plus lents que la moyenne nationale : « 33,6 jours en Vendée et 42,1 jours en Loire-Atlantique, contre 30,8 jours » au niveau national, a indiqué la Cnam à nos confrères.

En conséquence, la Cnam stoppe le déploiement d’Arpège. Les 99 autres départements vont ainsi rester sur la solution actuelle, mais le statut est plus flou pour la Vendée et la Loire-Atlantique. Selon France 3 Régions notamment, les assurés réclament le retour à l’ancien système.

La Cnam, elle, indique qu’Arpège « montre encore des limites importantes et nécessite d’autres évolutions correctives ou évolutives », expliquant son abandon, du moins sous cette forme. La Caisse nationale explique en effet que « ce qui fonctionne aujourd’hui dans l’outil sera préservé, notamment l’automatisation du traitement des arrêts de travail simples ». Tout le reste est mis de côté et sera « revu en profondeur ».

Arpège : un « scandale » et un « fiasco »

Rarement une solution logicielle aura autant concentré les critiques. En décembre 2024, après à peine trois mois, le Canard Enchainé évoquait déjà de très nombreux problèmes et décrivait Arpège comme « une catastrophe ». 15 000 personnes assurées étaient ainsi en attente de leurs versements, qui comprenaient à cette époque aussi bien des arrêts maladie que des congés maternité. « Malgré des dizaines de correctifs », le logiciel était « incapable de gérer certains dossiers ». La gestion agile du produit – lancer le produit et corriger les problèmes ensuite – était copieusement critiquée.

En mai dernier, Ouest-France rapportait que des agents de la CPAM de Loire-Atlantique avaient manifesté devant les locaux pour exprimer leur colère. « Arpege est un logiciel déployé à marche forcée au 1er octobre 2024 pour réaliser des gains de productivité et réduire le nombre d’agents. Le chaos a été immédiat avec des blocages généralisés sur plus de 15 000 dossiers », malgré le déploiement de 70 correctifs, pointaient les agents. Ils dénonçaient l’impact « désastreux » des bugs, aussi bien sur leurs conditions de travail que sur les assurés.

Le mois suivant, le syndicat FO FEC en remettait une couche. Parlant d’un « scandale Arpège » et fustigeant « l’entêtement » de la Cnam, le syndicat pointait nombre de situations précaires, voire « dramatiques » : « assurés devant quitter leur logement, car dans l’incapacité de payer leur loyer, d’autres écrasés par les agios bancaires ou contraints de contracter des prêts pour survivre, de piocher dans leur épargne durement constituée… Sans parler de l’angoisse permanente éprouvée par les intéressés ».

Toujours en juin, L’indépendant relatait également des situations dramatiques chez de nombreuses personnes. Magali Mazoué, assurée de Loire-Atlantique, indiquait ainsi avoir appelé plusieurs fois en pleurs la CPAM, allant jusqu’à lui déclarer qu’elle allait se « foutre en l’air ». Opérée de l’épaule, elle avait repris en mi-temps thérapeutique, mais les retards dans les versements l’ont conduite à reprendre à temps complet, contre l’avis médical.

Où est la DINUM ?

L’abandon d’Arpège est donc vécu par beaucoup comme une victoire. C’est le cas de Philippe Latombe, députée de Vendée qui exprime « son soulagement » dans un communiqué, sur LinkedIn et X. Il dit avoir été lui-même « sollicité à de très nombreuses reprises par des personnes en grande détresse ». Il ajoute que « des effectifs supplémentaires sont prévus afin de permettre un meilleur suivi des dossiers pour les arrêts de travail complexes ».

S’il ne voit aucun problème dans la numérisation progressive de l’administration, il lance quand même une pique : « L’implémentation de nouveaux dispositifs ne peut bien se passer que si l’entreprise externe en charge de ce chantier trouve en face d’elle des interlocuteurs suffisamment compétents […]. Ces personnes ressources ne sont malheureusement pas toujours présentes au sein des organismes publics ».

Il propose que la DINUM soit chargée du contrôle centralisé de tous les gros chantiers numériques pour « améliorer la qualité, l’efficacité et la fiabilité des services rendus », plutôt que de « s’éparpiller, comme elle le fait actuellement », en référence au développement interne de solutions techniques au lieu de remplir sa mission d’accompagnateur.

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