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Reçu aujourd’hui — 15 décembre 2025

Inclusion numérique : comment Orange veut connecter les Africains grâce à l’IA

15 décembre 2025 à 13:25
Next ngir jël ndam li !
Inclusion numérique : comment Orange veut connecter les Africains grâce à l’IA

L’Afrique compte plus de 1,5 milliard d’habitants, mais le continent est parfois laissé pour compte des évolutions numériques. Un problème que rencontre par exemple l’ICANN qui peine à inclure des représentants dans certains comités de haut vol sur la gouvernance d’Internet. Le principal problème étant la langue.

Le problème de la langue change d’échelle à la lumière d’un chiffre. Selon l’Unesco, « avec une estimation allant de 1 500 à 3 000 langues, l’Afrique constitue un véritable foyer de richesse linguistique et culturelle ». On parle de langues vernaculaires (parlées au sein d’une communauté) et véhiculaires (entre les populations). Un des employés d’Orange originaire du Tchad précise que le pays compte près de 20 millions d’habitants pour 120 langues. Cette richesse linguistique entraine des complications en matière d’inclusion numérique.

« La langue est une barrière »

Lors du salon OpenTech 2025 d’Orange, nous avons échangé avec les équipes de l’opérateur qui adapte des grands modèles de langues et développe des agents pour inclure une part bien plus importante de ses clients africains dans le numérique.


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La 2G vit ses derniers mois, mais 2,66 millions de terminaux l’utilisent encore

15 décembre 2025 à 08:05
Chérie ça va couper !
La 2G vit ses derniers mois, mais 2,66 millions de terminaux l’utilisent encore

Au dernier décompte, il restait encore 2,66 millions de cartes SIM 2G seulement en service, dont 1,57 million dans des terminaux pour des services de type voix, SMS et Internet mobile. Dans trois ans, ce sera au tour de la 3G, encore utilisée par 2,99 millions de terminaux.

La 2G est en train de vivre ses derniers instants. À partir de mars 2026, elle sera progressivement éteinte par Orange. Bouygues Telecom et SFR feront de même à partir de fin 2026. Free ne communique pas officiellement sur la 2G, mais l’opérateur n’a pas de réseau en propre (il en a eu un pendant cinq mois seulement fin 2022), il passe par un contrat d’itinérance (renouvellé à plusieurs reprises) avec Orange.

Alors que la tension monte entre les usagers (santé, ascenseurs, alarmes, voitures…) d’un côté et les opérateurs de l’autre, l’Arcep a mis en place un Observatoire trimestriel des cartes SIM utilisées dans les terminaux compatibles avec la 2G et la 3G uniquement.

L’Arcep compte les cartes SIM 2G et 3G… sauf celles dans les véhicules

Le premier observatoire a été publié en septembre, sur des données de juin 2025. Il restait alors encore 5,9 millions de terminaux en circulation, dont 2,8 millions seulement en 2G et donc en fin de vie dans un an maximum. Aujourd’hui, il en reste encore respectivement 5,61 millions, soit une baisse de 4,8 % en trois mois (285 000 de moins), et 2,66 millions (140 000 de moins en trois mois).

L’Arcep distingue deux cas de figure. D’un côté les terminaux pour des usages voix, SMS et Internet mobile (en particulier des téléphones mobiles et des tablettes de clients). De l’autre, les cartes SIM pour des services Machine to Machine (MtoM)… mais à l’exception des « cartes SIM montées par les constructeurs automobiles dans les véhicules » qui ne sont donc pas comptabilisées.

Voici le bilan :

  • Cartes SIM 2G seulement (voix/SMS/internet) : 1,57 million (- 60 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G/3G (voix/SMS/internet) : 1,05 million (- 20 000 en trois mois)
  • Total (voix/SMS/internet) : 2,62 millions (- 80 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G (MtoM) : 1,09 million (- 130 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G/3G (MtoM) : 1,90 million (- 70 000 en trois mois)
  • Total (MtoM) : 2,99 millions (- 200 000 en trois mois)

« À l’aune des calendriers annoncés d’extinction de la technologie 2G sur les réseaux des opérateurs, il est attendu que la dynamique de décroissance de ces parcs s’intensifie dans les prochains mois », explique (ou espère ?) le régulateur des télécoms.

Il ajoute qu’il sera attentif « aux actions mises en œuvre par les opérateurs pour accélérer la transition vers des terminaux compatibles avec les technologies 4G ou 5G à l’approche des échéances d’extinction des technologies 2G puis 3G ». L’Arcep propose une page dédiée à la fermeture des réseaux 2G et 3G ici.

Rendez-vous fin 2028 pour l’extinction de la 3G

L’Arcep explique que, fin septembre, « le nombre de cartes SIM dans des terminaux pour des services Machine to Machine compatibles uniquement avec les technologies 2G et 3G est de 3 millions d’unités », ce qui représente environ 12 % « du parc des cartes SIM dans ce type de terminal ».

En France, la 3G a droit à un sursis, mais son acte de décès est déjà prononcé. Orange et SFR arrêteront cette technologie à partir de fin 2028, tandis que Bouygues Telecom a pour le moment l’intention de pousser plus loin, jusqu’à fin 2029.

De son côté, Free arrête à partir d’aujourd’hui sa 3G. Comme nous l’avons déjà expliqué, l’opérateur indique désormais sur sa fiche standardisée d’information : « Service accessible en itinérance 2G/3G sur le réseau de l’opérateur historique partenaire ».

Free passe donc par Orange pour la 2G et la 3G, lui permettant ainsi de réaffecter une partie de ses fréquences de la 3G pour améliorer débits et couverture de la 4G… au grand dam de Bouygues Telecom qui était encore une fois vent debout contre la prolongation de l’itinérance de Free sur le réseau d’Orange.

☕️ Orange signe un accord engageant pour racheter les 50 % manquants de MasOrange

15 décembre 2025 à 07:07

Il y a un peu plus d’un mois, Orange annonçait avoir conclu un accord non engageant pour racheter au fonds britannique Lorca les 50 % qu’il détient de l’opérateur espagnol MasOrange. Orange passe la seconde, avec un accord engageant cette fois.

Les conditions financières pour récupérer les 50 % manquants du « premier opérateur sur le marché espagnol en nombre de clients » sont les mêmes, à savoir 4,25 milliards d’euros en numéraire. Pour Orange, l’Espagne est le deuxième marché en Europe, après la France.

La finalisation de cette transaction est maintenant prévue pour le premier semestre 2026. Orange deviendra alors le propriétaire exclusif de l’opérateur espagnol aux 31 millions de clients sur le mobile et 7,1 millions de clients sur le fixe.

Ce rachat s’inscrit dans la nouvelle stratégie « Lead the future » lancée il y a trois ans. Son objectif : se recentrer sur son cœur de métier en Europe, à savoir les télécoms et la cyberdéfense.

MasOrange y contribue, notamment avec l’arrivée de l’ex-patron de l’ANSSI Guillaume Poupard comme Chief Trust Officer chargé de la « confiance et souveraineté ».

La 2G vit ses derniers mois, mais 2,66 millions de terminaux l’utilisent encore

15 décembre 2025 à 08:05
Chérie ça va couper !
La 2G vit ses derniers mois, mais 2,66 millions de terminaux l’utilisent encore

Au dernier décompte, il restait encore 2,66 millions de cartes SIM 2G seulement en service, dont 1,57 million dans des terminaux pour des services de type voix, SMS et Internet mobile. Dans trois ans, ce sera au tour de la 3G, encore utilisée par 2,99 millions de terminaux.

La 2G est en train de vivre ses derniers instants. À partir de mars 2026, elle sera progressivement éteinte par Orange. Bouygues Telecom et SFR feront de même à partir de fin 2026. Free ne communique pas officiellement sur la 2G, mais l’opérateur n’a pas de réseau en propre (il en a eu un pendant cinq mois seulement fin 2022), il passe par un contrat d’itinérance (renouvellé à plusieurs reprises) avec Orange.

Alors que la tension monte entre les usagers (santé, ascenseurs, alarmes, voitures…) d’un côté et les opérateurs de l’autre, l’Arcep a mis en place un Observatoire trimestriel des cartes SIM utilisées dans les terminaux compatibles avec la 2G et la 3G uniquement.

L’Arcep compte les cartes SIM 2G et 3G… sauf celles dans les véhicules

Le premier observatoire a été publié en septembre, sur des données de juin 2025. Il restait alors encore 5,9 millions de terminaux en circulation, dont 2,8 millions seulement en 2G et donc en fin de vie dans un an maximum. Aujourd’hui, il en reste encore respectivement 5,61 millions, soit une baisse de 4,8 % en trois mois (285 000 de moins), et 2,66 millions (140 000 de moins en trois mois).

L’Arcep distingue deux cas de figure. D’un côté les terminaux pour des usages voix, SMS et Internet mobile (en particulier des téléphones mobiles et des tablettes de clients). De l’autre, les cartes SIM pour des services Machine to Machine (MtoM)… mais à l’exception des « cartes SIM montées par les constructeurs automobiles dans les véhicules » qui ne sont donc pas comptabilisées.

Voici le bilan :

  • Cartes SIM 2G seulement (voix/SMS/internet) : 1,57 million (- 60 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G/3G (voix/SMS/internet) : 1,05 million (- 20 000 en trois mois)
  • Total (voix/SMS/internet) : 2,62 millions (- 80 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G (MtoM) : 1,09 million (- 130 000 en trois mois)
  • Cartes SIM 2G/3G (MtoM) : 1,90 million (- 70 000 en trois mois)
  • Total (MtoM) : 2,99 millions (- 200 000 en trois mois)

« À l’aune des calendriers annoncés d’extinction de la technologie 2G sur les réseaux des opérateurs, il est attendu que la dynamique de décroissance de ces parcs s’intensifie dans les prochains mois », explique (ou espère ?) le régulateur des télécoms.

Il ajoute qu’il sera attentif « aux actions mises en œuvre par les opérateurs pour accélérer la transition vers des terminaux compatibles avec les technologies 4G ou 5G à l’approche des échéances d’extinction des technologies 2G puis 3G ». L’Arcep propose une page dédiée à la fermeture des réseaux 2G et 3G ici.

Rendez-vous fin 2028 pour l’extinction de la 3G

L’Arcep explique que, fin septembre, « le nombre de cartes SIM dans des terminaux pour des services Machine to Machine compatibles uniquement avec les technologies 2G et 3G est de 3 millions d’unités », ce qui représente environ 12 % « du parc des cartes SIM dans ce type de terminal ».

En France, la 3G a droit à un sursis, mais son acte de décès est déjà prononcé. Orange et SFR arrêteront cette technologie à partir de fin 2028, tandis que Bouygues Telecom a pour le moment l’intention de pousser plus loin, jusqu’à fin 2029.

De son côté, Free arrête à partir d’aujourd’hui sa 3G. Comme nous l’avons déjà expliqué, l’opérateur indique désormais sur sa fiche standardisée d’information : « Service accessible en itinérance 2G/3G sur le réseau de l’opérateur historique partenaire ».

Free passe donc par Orange pour la 2G et la 3G, lui permettant ainsi de réaffecter une partie de ses fréquences de la 3G pour améliorer débits et couverture de la 4G… au grand dam de Bouygues Telecom qui était encore une fois vent debout contre la prolongation de l’itinérance de Free sur le réseau d’Orange.

☕️ Orange signe un accord engageant pour racheter les 50 % manquants de MasOrange

15 décembre 2025 à 07:07

Il y a un peu plus d’un mois, Orange annonçait avoir conclu un accord non engageant pour racheter au fonds britannique Lorca les 50 % qu’il détient de l’opérateur espagnol MasOrange. Orange passe la seconde, avec un accord engageant cette fois.

Les conditions financières pour récupérer les 50 % manquants du « premier opérateur sur le marché espagnol en nombre de clients » sont les mêmes, à savoir 4,25 milliards d’euros en numéraire. Pour Orange, l’Espagne est le deuxième marché en Europe, après la France.

La finalisation de cette transaction est maintenant prévue pour le premier semestre 2026. Orange deviendra alors le propriétaire exclusif de l’opérateur espagnol aux 31 millions de clients sur le mobile et 7,1 millions de clients sur le fixe.

Ce rachat s’inscrit dans la nouvelle stratégie « Lead the future » lancée il y a trois ans. Son objectif : se recentrer sur son cœur de métier en Europe, à savoir les télécoms et la cyberdéfense.

MasOrange y contribue, notamment avec l’arrivée de l’ex-patron de l’ANSSI Guillaume Poupard comme Chief Trust Officer chargé de la « confiance et souveraineté ».

☕️ Eutelsat lève 1,5 milliard d’euros et l’État devient le premier actionnaire

15 décembre 2025 à 06:50

Comme prévu, Eutelsat a effectué une levée de fonds, mais plus importante que prévue. Alors qu’il était question de 1,35 milliard d’euros au mois de juin, elle est finalement de 1,5 milliard d’euros. L’État aussi revoit sa participation à la hausse avec 749,3 millions d’euros au lieu de 717 millions annoncés.

« La participation de l’État au capital d’Eutelsat est désormais de 29,65 %, ce qui en fait le premier actionnaire », explique le ministère de l’Économie et des Finances. Les actionnaires de référence de l’entreprise que sont Bharti Space (17,88 %), le Gouvernement britannique (10,89 %), CMA CGM (7,46 %), et le Fonds Stratégique de Participations (4,99 %) ont également participé. Le flottant est de 29,13 %.

Cette levée de fonds doit permettre le « développement d’Eutelsat dans le domaine des constellations LEO, segment stratégique pour les télécommunications de demain et dont le marché connaît un fort développement ». Un segment où Starlink de SpaceX est déjà en place et sur lequel Amazon Leo (ex-Kuiper) se prépare aussi, au grand dam des syndicats.

Le ministère explique d’ailleurs que cette manne financière servira aux « investissements dans sa constellation en orbite basse (LEO) et la future constellation européenne souveraine IRIS² », ou Infrastructure de Résilience et d’Interconnexion Sécurisée par Satellites.

IRIS² sera le « le premier réseau de satellites multi-orbitaux en Europe ». Cette constellation sera « constituée d’environ 300 satellites et devrait voir le jour en 2030 », rappelle le CNES. Elle fournira une « infrastructure de communication sécurisée aux organismes et agences gouvernementales de l’UE ».

Le gouvernement assure la promotion d’Eutelsat et rappelle que le groupe « se distingue à ce titre par sa position unique au niveau mondial : il est aujourd’hui le seul opérateur à combiner une flotte en orbite géostationnaire (GEO) et une constellation en orbite basse (LEO), lui conférant un avantage technologique et stratégique sans équivalent ».

☕️ Eutelsat lève 1,5 milliard d’euros et l’État devient le premier actionnaire

15 décembre 2025 à 06:50

Comme prévu, Eutelsat a effectué une levée de fonds, mais plus importante que prévue. Alors qu’il était question de 1,35 milliard d’euros au mois de juin, elle est finalement de 1,5 milliard d’euros. L’État aussi revoit sa participation à la hausse avec 749,3 millions d’euros au lieu de 717 millions annoncés.

« La participation de l’État au capital d’Eutelsat est désormais de 29,65 %, ce qui en fait le premier actionnaire », explique le ministère de l’Économie et des Finances. Les actionnaires de référence de l’entreprise que sont Bharti Space (17,88 %), le Gouvernement britannique (10,89 %), CMA CGM (7,46 %), et le Fonds Stratégique de Participations (4,99 %) ont également participé. Le flottant est de 29,13 %.

Cette levée de fonds doit permettre le « développement d’Eutelsat dans le domaine des constellations LEO, segment stratégique pour les télécommunications de demain et dont le marché connaît un fort développement ». Un segment où Starlink de SpaceX est déjà en place et sur lequel Amazon Leo (ex-Kuiper) se prépare aussi, au grand dam des syndicats.

Le ministère explique d’ailleurs que cette manne financière servira aux « investissements dans sa constellation en orbite basse (LEO) et la future constellation européenne souveraine IRIS² », ou Infrastructure de Résilience et d’Interconnexion Sécurisée par Satellites.

IRIS² sera le « le premier réseau de satellites multi-orbitaux en Europe ». Cette constellation sera « constituée d’environ 300 satellites et devrait voir le jour en 2030 », rappelle le CNES. Elle fournira une « infrastructure de communication sécurisée aux organismes et agences gouvernementales de l’UE ».

Le gouvernement assure la promotion d’Eutelsat et rappelle que le groupe « se distingue à ce titre par sa position unique au niveau mondial : il est aujourd’hui le seul opérateur à combiner une flotte en orbite géostationnaire (GEO) et une constellation en orbite basse (LEO), lui conférant un avantage technologique et stratégique sans équivalent ».

Reçu avant avant-hier

On a testé 12 chargeurs USB à moins de 10 euros… et on a eu encore plus peur !

12 décembre 2025 à 14:04
Et paf le chargeur
On a testé 12 chargeurs USB à moins de 10 euros… et on a eu encore plus peur !

Sur les marketplaces d’AliExpress, d’Amazon et de Cdiscount, on trouve pléthore de chargeurs USB à moins de 10 euros. Nous en avons commandé plus d’une dizaine pour les analyser de fond en comble… et on n’a pas été déçus du voyage. Les fausses promesses sont bien réelles, comme les dangers.

Dans la première partie de notre dossier, nous avons brièvement présenté notre protocole et testé des chargeurs vendus entre 10 et 20 euros. Le résultat a été tout sauf brillant, avec un modèle dont la température a grimpé à plus de 120 °C sur le plastique extérieur, des chargeurs « Xiaomi » qui n’en étaient pas, des puissances fantaisistes annoncées par les fabricants, etc.

Faire pire semblait difficile, mais les chargeurs vendus à moins de 10 euros relèvent le défi… Sur les 12 nouveaux modèles testés, deux ont rendu l’âme, dont un a même pris feu. Sur les quatre vendus par AliExpress à moins de 5 euros, aucun n’est conforme à sa description.

Avant de vous plonger dans le détail de nos tests, on ne peut que vous conseiller de lire le récapitulatif de notre dossier sur les chargeurs USB, surtout si vous n’êtes pas familier avec les notions de charges rapides, de watts, de baisse de tension, de chauffe, etc.

Chargeur USB C 65W 5 Ports à 8,99 euros : 15 W, pas plus

Le chargeur n’a pas de marque, il est vendu par HuaNingJin sur Amazon pour 8,99 euros, avec la référence « Chargeur USB C 65W 5 Ports avec Technologie PD20W/QC3.0 ».

Sur le chargeur, il est simplement indiqué « 3U + 2PD », certainement pour 3 USB Type-A et deux USB Type-C en Power Delivery (alias PD), avec une référence 55-3C3. Sur la fiche produit : « Puissance élevée 65W avec 5 ports USB : Chargeur multi-embouts incluant PD20W + QC3.0 + PD15W + Double Port 3.1A pour une charge ultra-rapide simultanée sur plusieurs appareils ».

Lors de nos tests, impossible de détecter et donc d’utiliser les protocoles Power Delivery (PD) ou Quick Charge (QC), ni de monter au-dessus de 5 V. Quant à l’affirmation des 65 W avec un courant de 3,1 A, nous n’en avons pas vu la couleur.

La charge s’arrêtait automatiquement à 14 ou 15 watts maximum. De plus, la consommation à la prise était élevée (jusqu’à 24 % de plus que la puissance envoyée en USB) avec des baisses de tensions : 4,57 V au lieu de 5 V à 13 watts.

Nos relevés thermiques indiquent que le boitier en plastique s’approche des 70 °C… avec une charge de moins de 15 watts, pour rappel !

Chargeur USB C 65W 5 Ports avec Technologie PD20W/QC3.0
Chargeur USB C 65W 5 Ports avec Technologie PD20W/QC3.0
Chargeur USB C 65W 5 Ports avec Technologie PD20W/QC3.0

Chargeur USB C 65W 3 Ports : 9 W et attention danger sur le 220 V

Ce modèle porte la référence Chargeur USB C 65W 3 Ports Prise Rapide avec PD+QC 3.0A sur le site d’Amazon. Il est proposé par le revendeur HuangQiGuangGao pour 6,99 euros. Sur le boîtier, il est simplement mentionné AR-892 comme référence. Selon nos constatations, il n’est pas compatible Power Delivery et ne dépasse pas 9 W en charge (avec 5 V maximum).


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#Nextpresso Test d’un boitier « sans outil » USB Type-C à 10 Gb/s pour SSD M.2, à 15 euros

12 décembre 2025 à 12:37
C'est green ? Super green ! Non, Ugreen !
#Nextpresso Test d’un boitier « sans outil » USB Type-C à 10 Gb/s pour SSD M.2, à 15 euros

Simplicité et rapidité pour moins de 15 euros ? C’est en effet la promesse du boîtier USB Ugreen CM400 dans lequel vous pouvez installer un SSD M.2 (NVMe/PCIe).

Il y a peu, nous avions testé une clé USB de 16 To vendue 5 euros. C’était évidemment une arnaque (surtout pour ce prix), avec un firmware modifié pour faire croire que les données étaient bien écrites. Dans ce nouveau Nextpresso, on vous propose de tester une vraie solution pour sauvegarder vos données en USB.

Il s’agit d’un petit boîtier USB 3.2 Type-C à 10 Gb/s pour SSD au format M.2 avec une interface NVMe (PCIe). Il est de la marque Ugreen, porte la référence CM400 et il est vendu 15 euros sur Amazon. La fiche technique affirme qu’il « ne nécessite pas d’outil » pour l’installation. Voyons cela.

Ouverture et installation du SSD sans outil, vraiment ?

Le boîtier en lui-même est une simple coque en aluminium, avec un contour souple en silicone. Le silicone peut s’enlever, c’est une surcouche qui permet de protéger un peu le boîtier en cas de chute. À l’intérieur, on retrouve un « tiroir » que l’on peut sortir d’une simple pression sur une des extrémités.

Il s’agit en fait d’un bouton en plastique monté sur des ressorts. L’ouverture est donc très simple et, lors de nos manipulations, nous n’avons pas eu d’ouverture intempestive.


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☕️ La CNIL condamne Ledger sans publier la décision : un juge ordonne de la recevoir

12 décembre 2025 à 10:39

« C’est une première : Ledger doit dévoiler sa sanction CNIL non publique », titre l’Informé. Dévoiler à un juge pour le moment, pas publiquement.

L’affaire remonte à 2020 quand des pirates avaient récupéré une partie de la base de données clients de l’entreprise française de portefeuilles de crypto-monnaies Ledger. Elle avait été publiée quelques mois plus tard, comme l’avait annoncé la société sur X. Une seconde fuite avait suivie en 2021.

Il y a un an, nous apprenions que Ledger était condamnée par la CNIL à 750 000 euros d’amende pour ne pas avoir « mis en place des mesures de sécurité adéquates pour protéger ses données privées ». Nous n’avons pas plus de détails puisque la CNIL avait décidé de ne pas publier sa décision.

Dans la liste des sanctions de la CNIL, on ne trouve en effet pas le nom de Ledger associé aux 750 000 euros d’amende administrative. Par contre, en date du 10 octobre, il est question d’une « société commercialisant des portefeuilles de cryptomonnaie », avec deux griefs : « Défaut de sécurité des données » et « Durée de conservation ». 750 000 euros d’amende administrative. Il s’agit donc de Ledger.

Avec les données des clients dans la nature, des campagnes de phishing ont été lancées, avec pertes et fracas pour certaines victimes. « Plusieurs ont décidé d’attaquer l’entreprise dès juin 2021 », explique L’informé. Alors que le jugement devait être rendu début 2025, la sanction de la CNIL est tombée entre temps, relançant la machine judiciaire.

Des plaignants souhaitaient en effet y avoir accès pour connaitre les détails de l’enquête de la CNIL, tandis que Ledger (sans surprise) refusait catégoriquement. Au terme d’une bataille judiciaire racontée par l’Informé, le juge ordonne que Ledger lui transmette – à lui seul – la version confidentielle de la décision et une autre expurgée d’éléments sensibles pour l’entreprise, avec des justifications. À voir ce qu’en fera ensuite le juge.

Courrier papier frauduleux adressé à un client de Ledger

On notera que le phishing des clients de Ledger n’en finit pas des années plus tard. Les attaques se sont déplacées de la boite email à la boite aux lettres physiques, avec de faux courriers à entête plus vrais que nature, doublés de la mise en place d’un vrai faux site pour piéger les (anciens) clients de Ledger.

☕️ La CNIL condamne Ledger sans publier la décision : un juge ordonne de la recevoir

12 décembre 2025 à 10:39

« C’est une première : Ledger doit dévoiler sa sanction CNIL non publique », titre l’Informé. Dévoiler à un juge pour le moment, pas publiquement.

L’affaire remonte à 2020 quand des pirates avaient récupéré une partie de la base de données clients de l’entreprise française de portefeuilles de crypto-monnaies Ledger. Elle avait été publiée quelques mois plus tard, comme l’avait annoncé la société sur X. Une seconde fuite avait suivie en 2021.

Il y a un an, nous apprenions que Ledger était condamnée par la CNIL à 750 000 euros d’amende pour ne pas avoir « mis en place des mesures de sécurité adéquates pour protéger ses données privées ». Nous n’avons pas plus de détails puisque la CNIL avait décidé de ne pas publier sa décision.

Dans la liste des sanctions de la CNIL, on ne trouve en effet pas le nom de Ledger associé aux 750 000 euros d’amende administrative. Par contre, en date du 10 octobre, il est question d’une « société commercialisant des portefeuilles de cryptomonnaie », avec deux griefs : « Défaut de sécurité des données » et « Durée de conservation ». 750 000 euros d’amende administrative. Il s’agit donc de Ledger.

Avec les données des clients dans la nature, des campagnes de phishing ont été lancées, avec pertes et fracas pour certaines victimes. « Plusieurs ont décidé d’attaquer l’entreprise dès juin 2021 », explique L’informé. Alors que le jugement devait être rendu début 2025, la sanction de la CNIL est tombée entre temps, relançant la machine judiciaire.

Des plaignants souhaitaient en effet y avoir accès pour connaitre les détails de l’enquête de la CNIL, tandis que Ledger (sans surprise) refusait catégoriquement. Au terme d’une bataille judiciaire racontée par l’Informé, le juge ordonne que Ledger lui transmette – à lui seul – la version confidentielle de la décision et une autre expurgée d’éléments sensibles pour l’entreprise, avec des justifications. À voir ce qu’en fera ensuite le juge.

Courrier papier frauduleux adressé à un client de Ledger

On notera que le phishing des clients de Ledger n’en finit pas des années plus tard. Les attaques se sont déplacées de la boite email à la boite aux lettres physiques, avec de faux courriers à entête plus vrais que nature, doublés de la mise en place d’un vrai faux site pour piéger les (anciens) clients de Ledger.

Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

12 décembre 2025 à 07:43
Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

Deux annonces importantes pour Epic Games ces dernières heures. Tout d’abord, Fortnite est de retour sur le Google Play aux États-Unis. Epic et Google continuent de travailler pour faire valider leur accord. Toujours aux États-Unis, Apple perd en grande partie son appel contre Epic, mais gagne quand même la possibilité de faire payer des commissions « raisonnables ».

Epic et Google toujours main dans la main

Via un message sur X, Fortnite annonce le retour de son jeu dans le Google Play aux États-Unis. Les smartphones Android peuvent donc de nouveau le télécharger via la boutique officielle. Le mois dernier, Google avait proposé au juge des modifications en profondeur du Play Store, avec le soutien d’Epic.

Ce retour fait « suite au respect par Google de l’injonction du tribunal. Nous continuons de collaborer avec Google afin d’obtenir l’approbation du tribunal pour notre accord », explique Epic Games. Tim Sweeney (cofondateur et CEO d’Epic) lance un « grand merci à Google pour son soutien exceptionnel ». Fortnite reste toujours disponible dans l’Epic Games Store partout dans le monde.

Apple vs Epic : la cour d’appel confirme en « grande partie »

Changeons de crémerie pour aller sur les iPhone. Comme l’explique Engadget, « la 9e Cour d’appel des États-Unis a en grande partie confirmé une décision antérieure pour outrage au tribunal concernant les frais qu’Apple prélevait sur les systèmes de paiement tiers ». Ce n’est pas une victoire sur toute la ligne pour autant et Apple sauve une partie de ses revenus.

En effet, la décision va néanmoins dans le sens d’Apple sur un point important pour l’entreprise : « les juges ont décidé d’annuler la décision interdisant à Apple de percevoir des commissions sur ces paiements externes ». TechCrunch (qui publie aussi la décision dans son intégralité) ajoute que cette décision permet à Apple de « demander aux développeurs de ne pas rendre les liens vers leurs systèmes de paiements plus grands ou plus visibles que ceux d’Apple ».

Voici le détail de la décision :

  • « Apple peut interdire aux développeurs de placer des boutons, liens ou autres dans des polices plus visibles, des tailles plus grandes, en plus grande quantité et à des endroits plus visibles que ceux utilisés par Apple,
  • Apple peut interdire aux développeurs d’utiliser un langage qui enfreint ses conditions générales de contenu, si de telles normes existent,
  • Apple n’est pas expressément empêchée d’exclure les développeurs participant aux programmes VPP et NPP,
  • Apple n’est pas empêchée d’imposer une commission ou des frais sur les achats effectués par les consommateurs dans une application iOS en dehors de l’Apple Store. »

La commission doit être « raisonnable », précise Reuters, sans définir ce qui est raisonnable… Tim Sweeney se félicite dans tous les cas, affirmant ainsi que les développeurs vont éviter de payer des « giant junk fees » (frais abusifs exorbitants, en VF).

2020 – 2025 : cinq ans de procédures

Les débuts de cette bataille juridique remontent pour rappel en 2021, quand la juge Yvonne Gonzalez Rogers ordonnait à Apple de supprimer ses règles « interdisant aux développeurs d’informer les utilisateurs des alternatives au système d’achat intégré d’Apple ».

En mai dernier, Apple se prenait de plein fouet les foudres de la juge qui affirmait qu’Apple avait « délibérément choisi de ne pas se conformer à l’injonction de la Cour » et qu’un de ses vice-présidents avait menti sous serment. Quelques semaines plus tard, la justice refusait à Apple un sursis en attendant que l’appel ait lieu.

Fortnite est, pour rappel, de nouveau disponible sur l’App Store iOS depuis mai dernier. Tim Sweeney affirme que, depuis son retour, « Fortnite est devenu le deuxième jeu iOS le plus téléchargé aux États-Unis en 2025 ».

Après cinq ans de bataille judiciaire, le jeu phare d’Epic est donc disponible dans les boutiques officielles sur Android et iOS aux États-Unis.

Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

12 décembre 2025 à 07:43
Epic gagne en grande partie son appel contre Apple, qui sauve sa « commission »

Deux annonces importantes pour Epic Games ces dernières heures. Tout d’abord, Fortnite est de retour sur le Google Play aux États-Unis. Epic et Google continuent de travailler pour faire valider leur accord. Toujours aux États-Unis, Apple perd en grande partie son appel contre Epic, mais gagne quand même la possibilité de faire payer des commissions « raisonnables ».

Epic et Google toujours main dans la main

Via un message sur X, Fortnite annonce le retour de son jeu dans le Google Play aux États-Unis. Les smartphones Android peuvent donc de nouveau le télécharger via la boutique officielle. Le mois dernier, Google avait proposé au juge des modifications en profondeur du Play Store, avec le soutien d’Epic.

Ce retour fait « suite au respect par Google de l’injonction du tribunal. Nous continuons de collaborer avec Google afin d’obtenir l’approbation du tribunal pour notre accord », explique Epic Games. Tim Sweeney (cofondateur et CEO d’Epic) lance un « grand merci à Google pour son soutien exceptionnel ». Fortnite reste toujours disponible dans l’Epic Games Store partout dans le monde.

Apple vs Epic : la cour d’appel confirme en « grande partie »

Changeons de crémerie pour aller sur les iPhone. Comme l’explique Engadget, « la 9e Cour d’appel des États-Unis a en grande partie confirmé une décision antérieure pour outrage au tribunal concernant les frais qu’Apple prélevait sur les systèmes de paiement tiers ». Ce n’est pas une victoire sur toute la ligne pour autant et Apple sauve une partie de ses revenus.

En effet, la décision va néanmoins dans le sens d’Apple sur un point important pour l’entreprise : « les juges ont décidé d’annuler la décision interdisant à Apple de percevoir des commissions sur ces paiements externes ». TechCrunch (qui publie aussi la décision dans son intégralité) ajoute que cette décision permet à Apple de « demander aux développeurs de ne pas rendre les liens vers leurs systèmes de paiements plus grands ou plus visibles que ceux d’Apple ».

Voici le détail de la décision :

  • « Apple peut interdire aux développeurs de placer des boutons, liens ou autres dans des polices plus visibles, des tailles plus grandes, en plus grande quantité et à des endroits plus visibles que ceux utilisés par Apple,
  • Apple peut interdire aux développeurs d’utiliser un langage qui enfreint ses conditions générales de contenu, si de telles normes existent,
  • Apple n’est pas expressément empêchée d’exclure les développeurs participant aux programmes VPP et NPP,
  • Apple n’est pas empêchée d’imposer une commission ou des frais sur les achats effectués par les consommateurs dans une application iOS en dehors de l’Apple Store. »

La commission doit être « raisonnable », précise Reuters, sans définir ce qui est raisonnable… Tim Sweeney se félicite dans tous les cas, affirmant ainsi que les développeurs vont éviter de payer des « giant junk fees » (frais abusifs exorbitants, en VF).

2020 – 2025 : cinq ans de procédures

Les débuts de cette bataille juridique remontent pour rappel en 2021, quand la juge Yvonne Gonzalez Rogers ordonnait à Apple de supprimer ses règles « interdisant aux développeurs d’informer les utilisateurs des alternatives au système d’achat intégré d’Apple ».

En mai dernier, Apple se prenait de plein fouet les foudres de la juge qui affirmait qu’Apple avait « délibérément choisi de ne pas se conformer à l’injonction de la Cour » et qu’un de ses vice-présidents avait menti sous serment. Quelques semaines plus tard, la justice refusait à Apple un sursis en attendant que l’appel ait lieu.

Fortnite est, pour rappel, de nouveau disponible sur l’App Store iOS depuis mai dernier. Tim Sweeney affirme que, depuis son retour, « Fortnite est devenu le deuxième jeu iOS le plus téléchargé aux États-Unis en 2025 ».

Après cinq ans de bataille judiciaire, le jeu phare d’Epic est donc disponible dans les boutiques officielles sur Android et iOS aux États-Unis.

On a testé 12 chargeurs USB à moins de 20 euros… et on s’est fait peur !

11 décembre 2025 à 14:50
Chaud devant !
On a testé 12 chargeurs USB à moins de 20 euros… et on s’est fait peur !

Sur les marketplaces des plateformes comme AliExpress, Amazon et Cdiscount, on trouve pléthore de chargeurs USB à moins de 20 euros. Que valent-ils vraiment d’un point de vue technique ? Nous en avons testé plus d’une dizaine. Entre fausses promesses et vrais risques, vous ne regarderez plus jamais votre chargeur comme avant !

Charger son smartphone, sa tablette, son ordinateur ou n’importe quel produit avec un port USB est très facile : on branche, ça charge. Le côté « universel » de l’Universal Serial Bus (USB) tient bien sa promesse. Par contre, ça se complique rapidement quand on veut « des watts », c’est-à-dire de la charge rapide.

Nous avons acheté sur les marketplaces d’AliExpress, d’Amazon et de Cdiscount plus d’une vingtaine de chargeurs pour vérifier les promesses. Dans cette deuxième partie, attaquons nos expérimentations avec les modèles les plus chers (entre 10 et 20 euros), dont le prix n’est pas forcément gage de qualité.

Demain, on se retrouvera pour la troisième et dernière partie avec de nouveau 12 chargeurs, mais à moins de 10 euros cette fois-ci.

En attendant, seule une petite poignée de chargeurs de cette première sélection s’en sortent correctement. Et par s’en sortir correctement, on entend éviter que le boîtier ne dépasse les 80 °C, et être capable de tenir la puissance de charge annoncée, rien de plus !

Notre protocole de test (version express)

Nous détaillerons plus longuement le protocole dans un prochain article, mais voici de premières informations sur nos outils et notre méthodologie. Pour vérifier les types de charges rapides supportées, nous utilisons le testeur PowerZ KM003C.

Pour tester la charge comme en condition réelle, on utilise la plateforme DL24P d’Atorch, qui peut absorber jusqu’à 180 watts (W). C’est moins que la puissance maximale du protocole Power Delivery (240 W), mais largement suffisant pour nos tests.

Nous avons toujours utilisé les deux mêmes câbles USB pour l’ensemble de nos tests : un certifié 240 W en Type-C vers Type-C (50 cm) et un autre de bonne facture avec un connecteur Type-A et un autre Type-C (1 m). Nous verrons dans un prochain dossier qu’un câble USB peut avoir des conséquences importantes.

Toutes les mesures sont réalisées au moins deux fois pour vérifier qu’il n’y a pas d’incohérence, sauf la montée en charge de 30 minutes pour le relevé de la température qui n’est fait qu’une seule fois. Nous avons validé le fonctionnement avec un chargeur de 140 W et une ancienne référence de chez Anker que nous avions au labo (qui tiennent leurs promesses, eux).

Commençons avec un chargeur Qoltec qui a obtenu de bons résultats. Ne vous habituez pas, cela va vite changer…

Qoltec 50132 30W : PD à 30 W confirmé et bonne tenue des tensions


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[Édito] Et si on arrêtait avec cette hypocrisie autour de l’IA ?

11 décembre 2025 à 11:06
IA plus qu’à !
[Édito] Et si on arrêtait avec cette hypocrisie autour de l’IA ?

L’intelligence artificielle est un outil largement utilisé, qui inquiète autant qu’elle fascine. Elle provoque des échanges musclés entre internautes, qui ont parfois bien du mal à se comprendre. Une des causes : la sémantique. L’arrivée des grands modèles de langage et des chatbots a rebattu les cartes et exacerbé les tensions. Ceux qui l’utilisent y réfléchissent certainement à deux fois avant de le dire.

Il y a un peu plus d’un an, nous avions publié un édito sur l’intelligence artificielle, avec une question en trame de fond : est-elle intelligente ou artificielle ? Une chose est sûre, la réponse n’est pas binaire. C’est les deux à la fois et cela varie suivant les points de vue.

De l’algorithme aux intelligences artificielles puis aux IA génératives

La frontière entre algorithmes et IA est de plus en plus poreuse, tandis que la notion même d’intelligence artificielle est mouvante. Un rappel important : l’intelligence artificielle n’est pas nouvelle, loin de là puisqu’elle a plus de 75 ans. Citons, par exemple, l’article « L’ordinateur et l’intelligence » d’Alan Turing en 1950, dans lequel il est question du fameux test de Turing.

Le premier logiciel d’intelligence artificielle remonte à 1956 avec le Logic Theorist : « Il réalise tout seul des démonstrations de théorèmes mathématiques », expliquait le CEA. En 1957, le psychologue Frank Rosenblatt invente le premier logiciel d’apprentissage grâce à un neurone : le Perceptron. Il y a ensuite les « hivers de l’IA » dans les années 70/80 et 80/90. L’explosion de l’intelligence artificielle est arrivée avec la montée en puissance des ordinateurs et surtout des GPU particulièrement à l’aise avec ce genre de calculs.

Il y a déjà plus de quatre ans, soit avant l’arrivée des IA génératives, Alexei Grinbaum (physicien et philosophe) expliquait que le terme IA « désigne un comportement produit par une machine dont on peut raisonnablement estimer que, s’il avait été le fruit d’une action humaine, il aurait exigé de l’intelligence de la part de l’agent concerné […] L’apprentissage machine n’est qu’un outil d’IA parmi d’autres mais, en pratique, ces deux termes sont de plus en plus fréquemment synonymes ». Aujourd’hui tout se mélange sous une seule appellation : IA.

Ceux qui étaient généralement présentés comme des algorithmes ont donc été promus au rang d’intelligence artificielle. Pour distinguer les nouvelles IA – ou systèmes, un terme moins marketing mais plus adapté – « capables de créer des contenus (texte, code informatique, images, musique, audio, vidéos, etc.) », on parle d’intelligences artificielles génératives, rappelle la CNIL. Ces différences ne sont pas toujours comprises.

Cachez ces avantages que je ne saurais voir

Sur les réseaux sociaux et dans de nombreuses discussions, la question de son utilisation cristallise les échanges, peu importe le projet ou presque. Faut-il ou non l’utiliser ? Faut-il clouer au pilori les personnes qui le font ? Y a-t-il une bonne et une mauvaise catégorie d’intelligence artificielle ? Les débats sont nombreux, les peurs et les incompréhensions aussi, tout comme les avantages. Il ne faut pas les oublier. Ce n’est pas une généralité pour autant. Sur LinkedIn par exemple, les discussions autour de l’IA sont souvent différentes, plus apaisées et dans l’(auto)congratulation.

Régulièrement, ceux qui reconnaissent utiliser l’intelligence artificielle se font prendre à partie publiquement. D’autres l’utilisent sans le dire et passent à travers les mailles du filet de la polémique. On arrive dans une situation absurde où ceux qui cachent la vérité ou mentent – volontairement ou par omission – s’en sortent mieux que ceux qui l’indiquent.

L’intelligence artificielle permet des améliorations importantes dans de nombreux domaines, y compris la santé, l’automatisation de tâches fastidieuses ou répétitives afin de « consacrer davantage de temps à des tâches plus créatives ou plus centrées sur l’humain », des opérations de sauvetage (notamment en milieu hostile), la prédiction de défaillances techniques, la lutte contre le changement climatique, etc.

Pour la Commission européenne aussi, cela ne fait pas de doute : « Les technologies de l’IA apportent de nombreux avantages à la société et à l’économie ». Ils sont rarement mis en avant et, quand c’est le cas, ils finissent trop souvent ensevelis sous des montagnes de critiques. Quand ils ressortent dans la bouche de certains professionnels, c’est souvent pour finir lynchés dans les commentaires. Les exemples sont nombreux.


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☕️ En France, 80 % des abonnements sur le fixe passent par la fibre

11 décembre 2025 à 08:00

Chaque trimestre, le régulateur des télécoms publie son observatoire du marché des services fixes à haut et très haut débit : « Fin septembre 2025, la France compte 26,3 millions d’abonnements à la fibre optique, soit 80 % du nombre total d’abonnements internet à usage fixe », soit 610 000 de plus en trois mois.

Le déploiement de la fibre aussi va bon train puisqu’elle couvre désormais 93,5 % des locaux. 430 000 locaux supplémentaires ont été rendus raccordables à la fibre, un chiffre en baisse trimestre après trimestre (le pic était fin 2020). Une chute logique : seules les lignes difficiles/coûteuses restent à raccorder, soit environ 3 millions.

Voici le détail :

  • 220 000 dans les RIP (Réseaux d’Initiative Publique), reste 1 410 000,
  • 30 000 dans les AMEL (appels à manifestation d’engagements locaux), reste 75 000,
  • 20 000 dans les zones très denses, reste 470 000.

Comme toujours, tous les détails se trouvent sur le site de l’Arcep. Vous pouvez également consulter une carte des déploiements fibre sur Ma connexion Internet.

Qualcomm se renforce dans RISC-V avec Ventana, Intel dans l’IA avec SambaNova

11 décembre 2025 à 07:32
C’est la samba des dollars
Qualcomm se renforce dans RISC-V avec Ventana, Intel dans l’IA avec SambaNova

En l’espace de quelques jours, deux rachats par des géants des puces ont été annoncés. Le premier concerne Qualcomm qui se renforce dans l’architecture ouverte RISC-V avec le rachat de Ventana. Le deuxième avec Intel qui aurait signé un accord (non engageant) avec SambaNova, une start-up à la mode dans le monde de l’IA.

Qualcomm veut renforcer ses cœurs Oryon avec RISC-V

Dans le but d’approfondir son expertise dans les processeurs RISC-V, Qualcomm vient d’annoncer le rachat de Ventana Micro Systems. « L’équipe de Ventana viendra compléter le développement en cours de Qualcomm sur RISC-V et ses CPU Oryon », explique l’entreprise dans un communiqué. Oryon est pour rappel le nom de ses cœurs CPU, aussi bien pour les smartphones que les ordinateurs portables Arm.

Ventana a été fondée en 2018 et fait partie du comité de pilotage technique de RISC-V. Elle a lancé son premier processeur en 2023 : Veyron. Il est gravé avec une technologie 5 nm, dispose de 16 cœurs et fonctionne jusqu’à 3,6 GHz. Veyron 2 est prévu pour début 2026 avec jusqu’à 32 cœurs, puis ce sera au tour de Veyron 3.

Qualcomm a pour rappel lancé en 2023 une alliance autour de RISC-V avec quatre autres géants : Robert Bosch GmbH, Infineon Technologies AG, Nordic Semiconductor et NXP Semiconductors. Le but est de développer une alternative libre et ouverte à Arm, avec qui Qualcomm a de nombreux différends.

Pour rappel, l’architecture RISC-V propose un jeu d’instructions ouvert et libre, de 32 à 128 bits. Chacun peut y ajouter ses propres instructions et elle peut prendre en charge un très grand nombre de cœurs, ce qui est particulièrement utile dans un monde où l’IA règne en maitre ou presque.

Un accord entre Intel et SambaNova ?

Dans le même temps, Intel aurait trouvé un accord avec SambaNova pour la racheter, c’est du moins ce qu’affirment des sources à Wired. « Le détail des conditions n’est pas connu. L’accord n’est pas contraignant, ce qui signifie qu’il n’est pas encore finalisé et pourrait être dissout sans pénalité », expliquent nos confrères.

Nous parlions de SambaNova récemment, à l’occasion de l’OVH Summit, qui faisait la part belle à l’intelligence artificielle et à l’inférence. C’était en effet une des principales annonces de l’hébergeur : la mise à « disposition de nouvelles infrastructures IA avec SambaNova ».

L’hébergeur « déploiera de nouveaux accélérateurs dédiés à l’inférence à grande échelle (RDU), avec des offres de très grande capacité de calcul en utilisation « low latency » et « batch », permettant des cas d’usage demandant de la performance pour la parallélisation de threads à l’échelle ».

Liaison dangereuse de Lip-Bu Tan, le CEO d’Intel

En 2021, SambaNova avait levé 676 millions de dollars via SoftBank, Temasek et GIC. « Ils viennent rejoindre les investisseurs existants BlackRock, Intel Capital, Google Ventures, Walden International et WRVI. Au total, la start-up a levé 1 Md$ pour une valorisation estimée à 5 Md$ », expliquait Le Monde Informatique.

SambaNoba et Intel se connaissent très bien par l’intermédiaire de… Lip-Bu Tan. Il est à la fois le CEO d’Intel et le président (chairman) de SambaNova. Aucune des parties prenantes n’a souhaité répondre à nos confrères.

Reuters rappelle qu’une histoire similaire s’est déjà déroulée l’été dernier, avec la start-up Rivos dont Lip-Bu Tan est aussi président. Lip-Bu Tan avait proposé à Intel de racheter Rivos, « mais il n’avait pas eu de chance. Le conseil a déclaré à Tan qu’il avait un conflit en représentant à la fois les intérêts de Rivos et ceux d’Intel, et qu’il manquait d’une stratégie en matière d’intelligence artificielle pour justifier un accord », ont affirmé des sources à nos confrères.

C’est finalement Meta qui aurait remporté la mise, faisant grimper les enchères. Reuters n’a pas pu calculer le montant que le CEO d’Intel a personnellement gagné en tant qu’actionnaire de Rivos. Néanmoins, toujours selon nos confrères, la société de capital-risque de Lip-Bu Tan (Walden Catalyst) parle d’un « remarquable succès ».

Ce n’est pas la première fois que les multiples casquettes de Lip-Bu Tan font parler. En août, Donald Trump avait carrément appelé à la démission le nouveau CEO d’Intel suite à une lettre du sénateur républicain de l’Arkansas Tom Cotton. Il y posait « des questions sur les liens du nouveau CEO Lip-Bu Tan avec des entreprises chinoises et une récente affaire pénale impliquant son ancienne société Cadence Design ».

Quelques jours plus tard, le même président des États-Unis vantait l‘« histoire incroyable » du CEO d’Intel et ne parlait plus de démission. Pour nos confrères américains, « le CEO d’Intel avait réussi à courtiser le président Trump ».

☕️ En France, 80 % des abonnements sur le fixe passent par la fibre

11 décembre 2025 à 08:00

Chaque trimestre, le régulateur des télécoms publie son observatoire du marché des services fixes à haut et très haut débit : « Fin septembre 2025, la France compte 26,3 millions d’abonnements à la fibre optique, soit 80 % du nombre total d’abonnements internet à usage fixe », soit 610 000 de plus en trois mois.

Le déploiement de la fibre aussi va bon train puisqu’elle couvre désormais 93,5 % des locaux. 430 000 locaux supplémentaires ont été rendus raccordables à la fibre, un chiffre en baisse trimestre après trimestre (le pic était fin 2020). Une chute logique : seules les lignes difficiles/coûteuses restent à raccorder, soit environ 3 millions.

Voici le détail :

  • 220 000 dans les RIP (Réseaux d’Initiative Publique), reste 1 410 000,
  • 30 000 dans les AMEL (appels à manifestation d’engagements locaux), reste 75 000,
  • 20 000 dans les zones très denses, reste 470 000.

Comme toujours, tous les détails se trouvent sur le site de l’Arcep. Vous pouvez également consulter une carte des déploiements fibre sur Ma connexion Internet.

Qualcomm se renforce dans RISC-V avec Ventana, Intel dans l’IA avec SambaNova

11 décembre 2025 à 07:32
C’est la samba des dollars
Qualcomm se renforce dans RISC-V avec Ventana, Intel dans l’IA avec SambaNova

En l’espace de quelques jours, deux rachats par des géants des puces ont été annoncés. Le premier concerne Qualcomm qui se renforce dans l’architecture ouverte RISC-V avec le rachat de Ventana. Le deuxième avec Intel qui aurait signé un accord (non engageant) avec SambaNova, une start-up à la mode dans le monde de l’IA.

Qualcomm veut renforcer ses cœurs Oryon avec RISC-V

Dans le but d’approfondir son expertise dans les processeurs RISC-V, Qualcomm vient d’annoncer le rachat de Ventana Micro Systems. « L’équipe de Ventana viendra compléter le développement en cours de Qualcomm sur RISC-V et ses CPU Oryon », explique l’entreprise dans un communiqué. Oryon est pour rappel le nom de ses cœurs CPU, aussi bien pour les smartphones que les ordinateurs portables Arm.

Ventana a été fondée en 2018 et fait partie du comité de pilotage technique de RISC-V. Elle a lancé son premier processeur en 2023 : Veyron. Il est gravé avec une technologie 5 nm, dispose de 16 cœurs et fonctionne jusqu’à 3,6 GHz. Veyron 2 est prévu pour début 2026 avec jusqu’à 32 cœurs, puis ce sera au tour de Veyron 3.

Qualcomm a pour rappel lancé en 2023 une alliance autour de RISC-V avec quatre autres géants : Robert Bosch GmbH, Infineon Technologies AG, Nordic Semiconductor et NXP Semiconductors. Le but est de développer une alternative libre et ouverte à Arm, avec qui Qualcomm a de nombreux différends.

Pour rappel, l’architecture RISC-V propose un jeu d’instructions ouvert et libre, de 32 à 128 bits. Chacun peut y ajouter ses propres instructions et elle peut prendre en charge un très grand nombre de cœurs, ce qui est particulièrement utile dans un monde où l’IA règne en maitre ou presque.

Un accord entre Intel et SambaNova ?

Dans le même temps, Intel aurait trouvé un accord avec SambaNova pour la racheter, c’est du moins ce qu’affirment des sources à Wired. « Le détail des conditions n’est pas connu. L’accord n’est pas contraignant, ce qui signifie qu’il n’est pas encore finalisé et pourrait être dissout sans pénalité », expliquent nos confrères.

Nous parlions de SambaNova récemment, à l’occasion de l’OVH Summit, qui faisait la part belle à l’intelligence artificielle et à l’inférence. C’était en effet une des principales annonces de l’hébergeur : la mise à « disposition de nouvelles infrastructures IA avec SambaNova ».

L’hébergeur « déploiera de nouveaux accélérateurs dédiés à l’inférence à grande échelle (RDU), avec des offres de très grande capacité de calcul en utilisation « low latency » et « batch », permettant des cas d’usage demandant de la performance pour la parallélisation de threads à l’échelle ».

Liaison dangereuse de Lip-Bu Tan, le CEO d’Intel

En 2021, SambaNova avait levé 676 millions de dollars via SoftBank, Temasek et GIC. « Ils viennent rejoindre les investisseurs existants BlackRock, Intel Capital, Google Ventures, Walden International et WRVI. Au total, la start-up a levé 1 Md$ pour une valorisation estimée à 5 Md$ », expliquait Le Monde Informatique.

SambaNoba et Intel se connaissent très bien par l’intermédiaire de… Lip-Bu Tan. Il est à la fois le CEO d’Intel et le président (chairman) de SambaNova. Aucune des parties prenantes n’a souhaité répondre à nos confrères.

Reuters rappelle qu’une histoire similaire s’est déjà déroulée l’été dernier, avec la start-up Rivos dont Lip-Bu Tan est aussi président. Lip-Bu Tan avait proposé à Intel de racheter Rivos, « mais il n’avait pas eu de chance. Le conseil a déclaré à Tan qu’il avait un conflit en représentant à la fois les intérêts de Rivos et ceux d’Intel, et qu’il manquait d’une stratégie en matière d’intelligence artificielle pour justifier un accord », ont affirmé des sources à nos confrères.

C’est finalement Meta qui aurait remporté la mise, faisant grimper les enchères. Reuters n’a pas pu calculer le montant que le CEO d’Intel a personnellement gagné en tant qu’actionnaire de Rivos. Néanmoins, toujours selon nos confrères, la société de capital-risque de Lip-Bu Tan (Walden Catalyst) parle d’un « remarquable succès ».

Ce n’est pas la première fois que les multiples casquettes de Lip-Bu Tan font parler. En août, Donald Trump avait carrément appelé à la démission le nouveau CEO d’Intel suite à une lettre du sénateur républicain de l’Arkansas Tom Cotton. Il y posait « des questions sur les liens du nouveau CEO Lip-Bu Tan avec des entreprises chinoises et une récente affaire pénale impliquant son ancienne société Cadence Design ».

Quelques jours plus tard, le même président des États-Unis vantait l‘« histoire incroyable » du CEO d’Intel et ne parlait plus de démission. Pour nos confrères américains, « le CEO d’Intel avait réussi à courtiser le président Trump ».

Intel vs Europe : 20 ans de procédure, une amende divisée par 4

10 décembre 2025 à 16:01
On s’était dit rdv dans (2x) 10 ans
Intel vs Europe : 20 ans de procédure, une amende divisée par 4

1,06 milliard d’euros en 2009, puis 376 millions en 2023 et maintenant 237 millions d’euros. Intel multiplie les pourvois depuis près de 20 ans. L’entreprise reste condamnée pour abus de position dominante, mais elle parvient à diviser son amende par 4,4. L’affaire n’est pas forcément encore terminée car un nouveau pourvoi est possible.

Vous connaissez la série à rallonge Santa Barbara ? En Europe, nous en avons une version maison avec la condamnation par Intel à une amende de la Commission européenne pour abus de position dominante. Entre 2009 et 2025, les allers-retours sont nombreux avec la Cour de justice de l’Union européenne.

2009 : amende de 1,06 milliard d’euros de la Commission

Marty, prépare la DeLorean, nous allons en avoir vraiment besoin. L’affaire du jour remonte aux années 2000 avec des plaintes de son concurrent AMD (2000, 2003 et 2006) contre Intel pour des faits qui se sont déroulés entre 2002 et 2007.


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