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Aujourd’hui — 29 avril 2024Flux principal

☕️ Microsoft dévoile Infra Copilot, spécialisé dans le code d’infrastructure

29 avril 2024 à 12:41

Nouveau venu dans la famille grandissante des assistants dopés aux grands modèles de langage avec Infra Copilot, une extension de GitHub Copilot. Comme son nom l’indique, elle est spécialisée dans la rédaction de code pour les systèmes d’infrastructure.

« Infra Copilot exploite la puissance de l’apprentissage automatique pour interpréter l’intention derrière les invites et générer rapidement un code d’infrastructure précis. Il comprend le contexte des tâches d’infrastructure, ce qui permet aux professionnels d’exprimer leurs besoins en langage naturel et de recevoir des suggestions de code correspondantes », explique Microsoft dans son annonce.

Dans les grandes lignes, les promesses sont les mêmes qu’habituellement : rationaliser le développement pour mieux se concentrer sur des activités de plus haut niveau, création de pans de code « normalisés » pour assurer la cohérence du projet, réduction globale du temps nécessaire au développement, voire outil pédagogique.

L’outil est automatiquement disponible pour les développeurs ayant la dernière version de Visual Studio Code et un abonnement GitHub Copilot. À noter, pour ce dernier, l’arrivée d’une licence Enterprise permettant l’utilisation des dépôts et de la base de connaissance internes. Le tarif grimpe à 39 dollars par mois et par utilisateur.

☕️ Mastodon : l’entreprise allemande d’Eugen Rochko devient à but lucratif

29 avril 2024 à 12:09

Eugen Rochko, créateur du logiciel Mastodon et responsable de l’organisation allemande Mastodon gGmbH, a annoncé samedi 27 avril la création d’une entité à but non lucratif basée aux États-Unis (de type 501(c)) nommée Mastodon, Inc.

Dans son billet, Eugen Rochko explique que le bureau des impôts allemand a refusé de renouveler, « sans explication ni avertissement préalable », le statut non lucratif de son organisation.

Le créateur du logiciel de réseau social explique que les financements de son organisation viennent essentiellement de Patreon, qui ne sont pas considérés comme des dons : « en fait, nous n’avons pas eu à délivrer un seul reçu de don depuis 2021 ».

« L’importance du statut d’organisation à but non lucratif réside dans la communication de notre engagement à créer des médias sociaux qui servent les intérêts de leurs utilisateurs plutôt que ceux de leurs actionnaires », explique-t-il.

C’est donc l’organisation américaine qui jouera ce rôle dans la communication de Mastodon. L’organisation allemande, dont Eugen Rochko n’a pas annoncé la fermeture, devient donc, elle, à but lucratif.

Dans son billet, Eugen Rochko rappelle que le cœur de l’équipe de développeurs de Mastodon n’est composé que de deux personnes. Une troisième personne va les rejoindre bientôt grâce aux fonds levés récemment.

Le bureau de l’organisation états-unienne est composé de :

  • Esra’a Al Shafei (militante bahreïnienne des droits civiles, créatrice de l’association Majal),
  • Karien Bezuidenhout (ancienne responsable de la fondation sud-africaine Shuttleworth),
  • Amir Ghavi (responsable de la branche technologie du cabinet d’avocats américain Fried Frank),
  • Felix Hlatky (responsable financier de l’organisation allemande Mastodon),
  • Biz Stone, co-fondateur de Twitter.

☕️ Microsoft dévoile Infra Copilot, spécialisé dans le code d’infrastructure

29 avril 2024 à 12:41

Nouveau venu dans la famille grandissante des assistants dopés aux grands modèles de langage avec Infra Copilot, une extension de GitHub Copilot. Comme son nom l’indique, elle est spécialisée dans la rédaction de code pour les systèmes d’infrastructure.

« Infra Copilot exploite la puissance de l’apprentissage automatique pour interpréter l’intention derrière les invites et générer rapidement un code d’infrastructure précis. Il comprend le contexte des tâches d’infrastructure, ce qui permet aux professionnels d’exprimer leurs besoins en langage naturel et de recevoir des suggestions de code correspondantes », explique Microsoft dans son annonce.

Dans les grandes lignes, les promesses sont les mêmes qu’habituellement : rationaliser le développement pour mieux se concentrer sur des activités de plus haut niveau, création de pans de code « normalisés » pour assurer la cohérence du projet, réduction globale du temps nécessaire au développement, voire outil pédagogique.

L’outil est automatiquement disponible pour les développeurs ayant la dernière version de Visual Studio Code et un abonnement GitHub Copilot. À noter, pour ce dernier, l’arrivée d’une licence Enterprise permettant l’utilisation des dépôts et de la base de connaissance internes. Le tarif grimpe à 39 dollars par mois et par utilisateur.

☕️ Mastodon : l’entreprise allemande d’Eugen Rochko devient à but lucratif

29 avril 2024 à 12:09

Eugen Rochko, créateur du logiciel Mastodon et responsable de l’organisation allemande Mastodon gGmbH, a annoncé samedi 27 avril la création d’une entité à but non lucratif basée aux États-Unis (de type 501(c)) nommée Mastodon, Inc.

Dans son billet, Eugen Rochko explique que le bureau des impôts allemand a refusé de renouveler, « sans explication ni avertissement préalable », le statut non lucratif de son organisation.

Le créateur du logiciel de réseau social explique que les financements de son organisation viennent essentiellement de Patreon, qui ne sont pas considérés comme des dons : « en fait, nous n’avons pas eu à délivrer un seul reçu de don depuis 2021 ».

« L’importance du statut d’organisation à but non lucratif réside dans la communication de notre engagement à créer des médias sociaux qui servent les intérêts de leurs utilisateurs plutôt que ceux de leurs actionnaires », explique-t-il.

C’est donc l’organisation américaine qui jouera ce rôle dans la communication de Mastodon. L’organisation allemande, dont Eugen Rochko n’a pas annoncé la fermeture, devient donc, elle, à but lucratif.

Dans son billet, Eugen Rochko rappelle que le cœur de l’équipe de développeurs de Mastodon n’est composé que de deux personnes. Une troisième personne va les rejoindre bientôt grâce aux fonds levés récemment.

Le bureau de l’organisation états-unienne est composé de :

  • Esra’a Al Shafei (militante bahreïnienne des droits civiles, créatrice de l’association Majal),
  • Karien Bezuidenhout (ancienne responsable de la fondation sud-africaine Shuttleworth),
  • Amir Ghavi (responsable de la branche technologie du cabinet d’avocats américain Fried Frank),
  • Felix Hlatky (responsable financier de l’organisation allemande Mastodon),
  • Biz Stone, co-fondateur de Twitter.

☕️ La CNIL clôt une procédure après la mise en conformité d’une entreprise qui violait le RGPD et le Code du travail

29 avril 2024 à 10:07
Logo CNIL

Une entreprise exigeait des candidats à l’embauche des informations qu’elle n’avait aucunement le droit de leur demander, en violation du Code du travail et du RGPD. La société « s’étant conformée » à la mise en demeure que la CNIL lui avait adressé, sa présidente a « clôturé la procédure », et n’a donc pas révélé son identité.

La CNIL explique avoir été saisie d’une plainte à l’encontre d’une société qui collectait de nombreuses données personnelles de candidats à l’embauche.

L’entreprise réclamait en effet aux candidats de « fournir obligatoirement » leur lieu de naissance, nationalité, situation de famille (et s’ils étaient en couple, les nom et prénom de leur conjoint, leur date et lieu de naissance, profession, le nombre d’enfants et leur âge) ainsi que « l’ensemble des salaires perçus dans les entreprises précédentes (salaire brut annuel global dont variable) ».

La présidente de la CNIL a rappelé dans ce contexte à la société que, dans le cadre d’un recrutement, n’est pas justifiée la collecte auprès d’un candidat à un emploi :

  • des informations relatives aux membres de sa famille ;
  • du lieu de naissance du candidat ;
  • d’informations relatives à la nationalité d’un candidat pour évaluer sa capacité à occuper l’emploi proposé. Or, précise la CNIL, un niveau de détail agrégé (par exemple sous forme de trois options : « Français », « ressortissant de l’Union européenne » ou « hors UE ») devrait suffire, notamment pour les emplois dits « de souveraineté ». A contrario, souligne la CNIL, et dans le cas des candidats de nationalité étrangère, les informations relatives à la possession d’un titre les autorisant à travailler en France font partie des données « susceptibles d’être collectées » dans le cadre du recrutement ;
  • du montant des salaires perçus par le passé d’un candidat, à l’initiative d’un recruteur. Or, explique la CNIL, cette collecte est contraire au principe de minimisation qui impose au responsable de traitement de traiter des informations limitées à ce qui est nécessaire à la réalisation des objectifs poursuivis.

La CNIL rappelle que dans le cadre d’un recrutement, le principe de minimisation (qui « prévoit que les données à caractère personnel doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées ») doit conduire le recruteur à ne collecter que les données présentant « un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé ou avec l’évaluation des aptitudes professionnelles » selon le Code du travail.

De plus, ce n’est qu’au stade de l’embauche, c’est-à-dire une fois la candidature définitivement retenue, que l’employeur pourra alors collecter des données supplémentaires (état civil complet, comprenant notamment la date et le lieu de naissance, l’adresse postale, le numéro de Sécurité sociale, les copies des justificatifs, etc.).

En effet, seules les données des candidats retenus « sont nécessaires pour l’accomplissement des formalités obligatoires de l’employeur (déclaration préalable à l’embauche, déclaration sociale nominative, etc.) ».

Pour aider les employeurs, la CNIL a d’ailleurs publié en janvier 2023 un guide dédié au recrutement.

☕️ La CNIL clôt une procédure après la mise en conformité d’une entreprise qui violait le RGPD et le Code du travail

29 avril 2024 à 10:07
Logo CNIL

Une entreprise exigeait des candidats à l’embauche des informations qu’elle n’avait aucunement le droit de leur demander, en violation du Code du travail et du RGPD. La société « s’étant conformée » à la mise en demeure que la CNIL lui avait adressé, sa présidente a « clôturé la procédure », et n’a donc pas révélé son identité.

La CNIL explique avoir été saisie d’une plainte à l’encontre d’une société qui collectait de nombreuses données personnelles de candidats à l’embauche.

L’entreprise réclamait en effet aux candidats de « fournir obligatoirement » leur lieu de naissance, nationalité, situation de famille (et s’ils étaient en couple, les nom et prénom de leur conjoint, leur date et lieu de naissance, profession, le nombre d’enfants et leur âge) ainsi que « l’ensemble des salaires perçus dans les entreprises précédentes (salaire brut annuel global dont variable) ».

La présidente de la CNIL a rappelé dans ce contexte à la société que, dans le cadre d’un recrutement, n’est pas justifiée la collecte auprès d’un candidat à un emploi :

  • des informations relatives aux membres de sa famille ;
  • du lieu de naissance du candidat ;
  • d’informations relatives à la nationalité d’un candidat pour évaluer sa capacité à occuper l’emploi proposé. Or, précise la CNIL, un niveau de détail agrégé (par exemple sous forme de trois options : « Français », « ressortissant de l’Union européenne » ou « hors UE ») devrait suffire, notamment pour les emplois dits « de souveraineté ». A contrario, souligne la CNIL, et dans le cas des candidats de nationalité étrangère, les informations relatives à la possession d’un titre les autorisant à travailler en France font partie des données « susceptibles d’être collectées » dans le cadre du recrutement ;
  • du montant des salaires perçus par le passé d’un candidat, à l’initiative d’un recruteur. Or, explique la CNIL, cette collecte est contraire au principe de minimisation qui impose au responsable de traitement de traiter des informations limitées à ce qui est nécessaire à la réalisation des objectifs poursuivis.

La CNIL rappelle que dans le cadre d’un recrutement, le principe de minimisation (qui « prévoit que les données à caractère personnel doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire au regard des finalités pour lesquelles elles sont traitées ») doit conduire le recruteur à ne collecter que les données présentant « un lien direct et nécessaire avec l’emploi proposé ou avec l’évaluation des aptitudes professionnelles » selon le Code du travail.

De plus, ce n’est qu’au stade de l’embauche, c’est-à-dire une fois la candidature définitivement retenue, que l’employeur pourra alors collecter des données supplémentaires (état civil complet, comprenant notamment la date et le lieu de naissance, l’adresse postale, le numéro de Sécurité sociale, les copies des justificatifs, etc.).

En effet, seules les données des candidats retenus « sont nécessaires pour l’accomplissement des formalités obligatoires de l’employeur (déclaration préalable à l’embauche, déclaration sociale nominative, etc.) ».

Pour aider les employeurs, la CNIL a d’ailleurs publié en janvier 2023 un guide dédié au recrutement.

☕️ Chiffrement : WhatsApp menace de quitter l’Inde

29 avril 2024 à 09:04
WhatsApp

WhatsApp refuse actuellement de se soumettre à une partie du cadre juridique indien sur les messageries.

Et pour cause, ce dernier impose aux intermédiaires une traçabilité des messages et la possibilité d’identifier leurs auteurs à tout moment. Ces mesures ont été adoptées en 2021 pour des raisons de sécurité, notamment la lutte contre les fakenews.

Pour assurer de telles obligations, WhatsApp serait forcée de casser son chiffrement de bout en bout. Or, la filiale de Meta ne le veut pas :

« En tant que plateforme, nous disons que si l’on nous demande de casser le cryptage, alors WhatsApp disparaît. Une telle règle n’existe nulle part ailleurs dans le monde, pas même au Brésil. Nous devrons conserver une chaîne complète et nous ne savons pas quels messages devront être déchiffrés. Cela signifie que des millions et des millions de messages devront être stockés pendant plusieurs années »

La référence au Brésil n’est pas anodine. WhatsApp était en guerre avec la justice brésilienne il y a quelques années et avait d’ailleurs été condamnée. À cause d’enquêtes bloquées, les forces de l’ordre exigeaient de l’entreprise qu’elle perce ses propres défenses. À l’instar de ce que réclamait le FBI d’Apple après le massacre de San Bernardino.

Il n’existe aucun moyen pour que WhatsApp applique de telles mesures pour la seule Inde. Le pays a beau être au premier rang des utilisateurs du service (400 millions de personnes), l’entreprise menace de le quitter s’il ne revoit pas sa position. Elle a d’ailleurs mis en ligne une note technique sur la notion de traçabilité des messages et pourquoi elle s’y oppose. L’Inde n’est pas nommée, mais le message semble clair.

☕️ La Paris Games Week reviendra du 23 au 27 octobre 2024

29 avril 2024 à 06:04

Les organisateurs donnent rendez-vous aux « constructeurs de consoles et PC Gaming, éditeurs et studios, grandes compétitions esport », mais aussi au « meilleur de la « culture jeu vidéo » », aux acteurs du « lifestyle et de l’Entertainment* ».

Le programme de cette 13ᵉ édition est d’« offrir la meilleure expérience réunissant gaming, cosplay, pop culture, et esport, et même en 2024, cinéma, musique et sport. Une expérience Entertainment à 360°, à vivre manettes aux mains, baskets aux pieds ! ».

Si IT Partners change de lieux et quitte Disneyland Paris, ce n’est pas le cas de la Paris Games Week qui se déroulera donc du 23 au 27 octobre 2024 à la Porte de Versailles (Paris Expo). L’année dernière, la PGW 2023 avait attiré « un peu plus de 180 000 viteurs » avec 142 exposants.

Les organisateurs indiquent que la billetterie sera avancée et qu’elle ouvrira « bientôt ». De plus, « il ne sera plus nécessaire de choisir son jour de venue au moment de l’achat du billet ».

☕️ La Paris Games Week reviendra du 23 au 27 octobre 2024

29 avril 2024 à 06:04

Les organisateurs donnent rendez-vous aux « constructeurs de consoles et PC Gaming, éditeurs et studios, grandes compétitions esport », mais aussi au « meilleur de la « culture jeu vidéo » », aux acteurs du « lifestyle et de l’Entertainment* ».

Le programme de cette 13ᵉ édition est d’« offrir la meilleure expérience réunissant gaming, cosplay, pop culture, et esport, et même en 2024, cinéma, musique et sport. Une expérience Entertainment à 360°, à vivre manettes aux mains, baskets aux pieds ! ».

Si IT Partners change de lieux et quitte Disneyland Paris, ce n’est pas le cas de la Paris Games Week qui se déroulera donc du 23 au 27 octobre 2024 à la Porte de Versailles (Paris Expo). L’année dernière, la PGW 2023 avait attiré « un peu plus de 180 000 viteurs » avec 142 exposants.

Les organisateurs indiquent que la billetterie sera avancée et qu’elle ouvrira « bientôt ». De plus, « il ne sera plus nécessaire de choisir son jour de venue au moment de l’achat du billet ».

☕️ Apple bloque une mise à jour de Spotify sur iOS, nouvelles bisbilles

29 avril 2024 à 04:59
Apple vs EU : le bras de fer

Spotify a publié le 24 avril un tweet dans lequel elle dénonce l’attitude d’Apple. La firme de Cupertino bloquerait une mise à jour de l’application dans laquelle Spotify donne des explications textuelles sur les tarifs et la manière d’aller souscrire un abonnement sur son site officiel, sans lien direct.

Spotify fait l’impasse pour l’instant sur les nouvelles règles européennes, ne souhaitant pas s’acquitter de la Core Technology Fee mise en place par Apple. Et pour cause : dans le cas d’une application à succès et générant des gains, la facture peut s’avérer très salée.

Or, Apple ne laisserait pas passer cette mise à jour. AppleInsider, qui a eu accès au courrier de refus, montre qu’Apple considèrerait le texte explicatif de Spotify comme une incitation. En d’autres termes, la firme considèrerait qu’il n’y a pas de différence entre un tel texte et un bouton vers une autre manière de payer. Précisons qu’il n’y a pas vraiment « d’autre manière » de payer, puisqu’il n’est plus possible depuis l’année dernière de s’abonner depuis l’application iOS de Spotify.

Selon Spotify, l’ajout de ces explications se fait dans le sillage des changements opérés par Apple pour se mettre au diapason du DMA et de l’amende de 1,8 milliard d’euros infligée par l’Europe. Dans le courrier d’Apple, on lit cependant que Spotify devrait d’abord accepter l’European Economic Area Music Streaming Services Entitlement.

Or, l’un des points stipule qu’en cas d’achat sur un autre site depuis un lien dans une application, Apple a droit à 27 % de commission, si l’achat est réalisé dans les sept jours suivant l’appui sur « Continuer », quand l’App Store informe que le lien renvoie vers un site extérieur. Et puisque Apple considère que l’incitation vaut un lien direct, elle veut sa part du gâteau.

Spotify n’a pour l’instant pas accepté l’habilitation et en appelle à l’Europe pour faire cesser ces pratiques. Apple, elle, répète ce qu’elle clame depuis le début : elle est dans son bon droit et le succès de Spotify s’appuie sur celui de sa plateforme et de ses outils.

☕️ Apple bloque une mise à jour de Spotify sur iOS, nouvelles bisbilles

29 avril 2024 à 04:59
Apple vs EU : le bras de fer

Spotify a publié le 24 avril un tweet dans lequel elle dénonce l’attitude d’Apple. La firme de Cupertino bloquerait une mise à jour de l’application dans laquelle Spotify donne des explications textuelles sur les tarifs et la manière d’aller souscrire un abonnement sur son site officiel, sans lien direct.

Spotify fait l’impasse pour l’instant sur les nouvelles règles européennes, ne souhaitant pas s’acquitter de la Core Technology Fee mise en place par Apple. Et pour cause : dans le cas d’une application à succès et générant des gains, la facture peut s’avérer très salée.

Or, Apple ne laisserait pas passer cette mise à jour. AppleInsider, qui a eu accès au courrier de refus, montre qu’Apple considèrerait le texte explicatif de Spotify comme une incitation. En d’autres termes, la firme considèrerait qu’il n’y a pas de différence entre un tel texte et un bouton vers une autre manière de payer. Précisons qu’il n’y a pas vraiment « d’autre manière » de payer, puisqu’il n’est plus possible depuis l’année dernière de s’abonner depuis l’application iOS de Spotify.

Selon Spotify, l’ajout de ces explications se fait dans le sillage des changements opérés par Apple pour se mettre au diapason du DMA et de l’amende de 1,8 milliard d’euros infligée par l’Europe. Dans le courrier d’Apple, on lit cependant que Spotify devrait d’abord accepter l’European Economic Area Music Streaming Services Entitlement.

Or, l’un des points stipule qu’en cas d’achat sur un autre site depuis un lien dans une application, Apple a droit à 27 % de commission, si l’achat est réalisé dans les sept jours suivant l’appui sur « Continuer », quand l’App Store informe que le lien renvoie vers un site extérieur. Et puisque Apple considère que l’incitation vaut un lien direct, elle veut sa part du gâteau.

Spotify n’a pour l’instant pas accepté l’habilitation et en appelle à l’Europe pour faire cesser ces pratiques. Apple, elle, répète ce qu’elle clame depuis le début : elle est dans son bon droit et le succès de Spotify s’appuie sur celui de sa plateforme et de ses outils.

À partir d’avant-hierFlux principal

☕️ Snapdragon X : Qualcomm tricherait dans ses benchmarks

26 avril 2024 à 09:30
Puce Snapdragon X Plus

Alors même que le fabricant vient de présenter son Snapdragon X Plus et trois variantes du modèle Elite, une polémique éclate : Qualcomm tricherait dans les résultats présentés.

C’est ce qu’affirme Charlie Demerjian sur SemiAccurate. Présenter des résultats optimums, dans des conditions indéfinies, et vanter les performances de ses produits est une pratique habituelle. Mais Qualcomm mentirait éhontément sur les chiffres.

Mais on serait loin d’une simple situation idéalisée. Selon plusieurs sources, notamment de plusieurs constructeurs et même d’un ingénieur de chez Qualcomm, la réalité serait beaucoup moins reluisante, personne ne réussissant à s’approcher des résultats de Qualcomm. La différence serait parfois de 50 %, des sources parlant même de « Celeron ». La situation sur l’émulation x86 serait particulièrement prégnante.

Il faudra de toute façon attendre les premiers modèles commerciaux pour juger des performances en conditions réelles. Mais il est clair que Qualcomm verrait son image sérieusement écornée si les rumeurs étaient exactes.

☕️ Snapdragon X : Qualcomm tricherait dans ses benchmarks

26 avril 2024 à 09:30
Puce Snapdragon X Plus

Alors même que le fabricant vient de présenter son Snapdragon X Plus et trois variantes du modèle Elite, une polémique éclate : Qualcomm tricherait dans les résultats présentés.

C’est ce qu’affirme Charlie Demerjian sur SemiAccurate. Présenter des résultats optimums, dans des conditions indéfinies, et vanter les performances de ses produits est une pratique habituelle. Mais Qualcomm mentirait éhontément sur les chiffres.

Mais on serait loin d’une simple situation idéalisée. Selon plusieurs sources, notamment de plusieurs constructeurs et même d’un ingénieur de chez Qualcomm, la réalité serait beaucoup moins reluisante, personne ne réussissant à s’approcher des résultats de Qualcomm. La différence serait parfois de 50 %, des sources parlant même de « Celeron ». La situation sur l’émulation x86 serait particulièrement prégnante.

Il faudra de toute façon attendre les premiers modèles commerciaux pour juger des performances en conditions réelles. Mais il est clair que Qualcomm verrait son image sérieusement écornée si les rumeurs étaient exactes.

☕️ Grindr visé par une plainte pour avoir partagé des données, dont le statut VIH, de ses utilisateurs

26 avril 2024 à 07:10
Grindr

670 personnes se sont jointes à une « class action » déposée devant la Haute Cour d’Angleterre contre l’application de rencontres LGBTQ+ Grindr. Elles souhaitent obtenir des dommages et intérêts au motif l’entreprise aurait transmis le statut VIH des utilisateurs ainsi que d’autres données sensibles à des annonceurs tiers entre 2018 et 2020, rapporte The Register.

À l’époque, des chercheurs avaient découvert que Grindr était rémunéré pour envoyer « en masse » aux sociétés d’analyse publicitaire Localytics et Apptimize des informations sensibles émanant de ses utilisateurs tels leur statut VIH, la date de leur dernier test, leurs préférences sexuelles et leur localisation GPS.

L’autorité norvégienne de protection des données avait d’ailleurs infligé à Grindr une amende de 65 millions de couronnes norvégiennes en 2020 (5,8 millions d’euros) pour avoir enfreint les règles du RGPD en matière de consentement.

L’Electronic Privacy Information Center (EPIC) a de son côté demandé en octobre 2023 à la FTC d’enquêter sur le fabricant de l’application après avoir constaté qu’il conservait les données des utilisateurs même après la suppression des comptes – une pratique que la politique de confidentialité de Grindr interdit explicitement.

« Grindr doit à la communauté LGBTQ+ qu’il sert d’indemniser les personnes dont les données ont été compromises et qui en ont souffert », a déclaré Chaya Hanoomanjee, directeur général de l’entreprise, dans un communiqué relayé par l’agence Reuters.

L’entreprise doit « veiller à ce que tous ses utilisateurs soient en sécurité lorsqu’ils utilisent l’application, où qu’ils soient, sans craindre que leurs données soient partagées avec des tiers », a ajouté Mme Hanoomanjee.

☕️ L’Union européenne se dote d’une directive sur les violences numériques faites aux femmes

25 avril 2024 à 04:55
Drapeaux de l’Union européenne

L’Union européenne s’est dotée mercredi de sa première directive expressément dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. 


Le texte criminalise les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, mais aussi diverses problématiques numériques qui touchent spécifiquement ou plus violemment les femmes que les hommes. Il a aussi pour but de faciliter l’accès à la justice et à la santé des victimes de violence.

Le partage non consenti d’images à caractère sexuel (y compris les deepfakes, qui y sont expressément nommés), la « traque furtive en ligne » (cyberstalking), le cyberharcèlement et le cyberflashing (envoi non sollicité d’une publication représentant des organes génitaux) sont autant d’éléments que le texte vise explicitement à réguler.

☕️ L’Espagne relance son enquête sur le logiciel espion Pegasus, avec l’aide de la France

25 avril 2024 à 04:50
NSO Group

La Haute Cour d’Espagne a décidé de rouvrir son enquête sur l’utilisation du logiciel Pegasus de la société israélienne de cyberespionnage NSO Group pour espionner le Premier ministre Pedro Sanchez et d’autres hommes politiques espagnols, rapporte l’agence Reuters.

La Haute Cour avait classé l’affaire sans suite l’année dernière, après avoir constaté que les autorités israéliennes n’avaient pas coopéré.

Le juge Jose Luis Calama a expliqué que la France lui avait en effet transmis les détails de sa propre enquête sur l’utilisation du logiciel Pegasus pour espionner des téléphones appartenant à des journalistes, des avocats et des personnalités publiques, ainsi qu’à des membres du gouvernement français et à des hommes politiques en 2021.

M. Calama a déclaré que la comparaison des résultats espagnols avec les données techniques transmises par la France pourrait contribuer à faire avancer l’affaire. Il a ordonné une analyse par un expert afin de croiser les éléments techniques recueillis dans le cadre des enquêtes française et espagnole et de déterminer l’auteur des cyberattaques.

« Tout cela permettra une action commune et coordonnée des autorités judiciaires françaises et espagnoles afin de déterminer l’origine de l’infestation menée par le biais du programme d’espionnage Pegasus en France et en Espagne », a précisé le juge.

☕️ L’Union européenne se dote d’une directive sur les violences numériques faites aux femmes

25 avril 2024 à 04:55
Drapeaux de l’Union européenne

L’Union européenne s’est dotée mercredi de sa première directive expressément dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes. 


Le texte criminalise les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, mais aussi diverses problématiques numériques qui touchent spécifiquement ou plus violemment les femmes que les hommes. Il a aussi pour but de faciliter l’accès à la justice et à la santé des victimes de violence.

Le partage non consenti d’images à caractère sexuel (y compris les deepfakes, qui y sont expressément nommés), la « traque furtive en ligne » (cyberstalking), le cyberharcèlement et le cyberflashing (envoi non sollicité d’une publication représentant des organes génitaux) sont autant d’éléments que le texte vise explicitement à réguler.

☕️ L’Espagne relance son enquête sur le logiciel espion Pegasus, avec l’aide de la France

25 avril 2024 à 04:50
NSO Group

La Haute Cour d’Espagne a décidé de rouvrir son enquête sur l’utilisation du logiciel Pegasus de la société israélienne de cyberespionnage NSO Group pour espionner le Premier ministre Pedro Sanchez et d’autres hommes politiques espagnols, rapporte l’agence Reuters.

La Haute Cour avait classé l’affaire sans suite l’année dernière, après avoir constaté que les autorités israéliennes n’avaient pas coopéré.

Le juge Jose Luis Calama a expliqué que la France lui avait en effet transmis les détails de sa propre enquête sur l’utilisation du logiciel Pegasus pour espionner des téléphones appartenant à des journalistes, des avocats et des personnalités publiques, ainsi qu’à des membres du gouvernement français et à des hommes politiques en 2021.

M. Calama a déclaré que la comparaison des résultats espagnols avec les données techniques transmises par la France pourrait contribuer à faire avancer l’affaire. Il a ordonné une analyse par un expert afin de croiser les éléments techniques recueillis dans le cadre des enquêtes française et espagnole et de déterminer l’auteur des cyberattaques.

« Tout cela permettra une action commune et coordonnée des autorités judiciaires françaises et espagnoles afin de déterminer l’origine de l’infestation menée par le biais du programme d’espionnage Pegasus en France et en Espagne », a précisé le juge.

Fiabilité des disques durs HAMR de 30 To et plus : Seagate donne des chiffres

24 avril 2024 à 09:33
Get Ready for Mach 3 (qui s’en souvient ?)
HAMR Seagate

Au début de l’année, Seagate présentait sa plateforme Mozaic 3+, avec des disques durs de 24 à 32 To. Ils exploitent tous la technologie maison HAMR (Heat Assisted Magnetic Recording), c’est-à-dire un enregistrement magnétique assisté par laser, afin d’augmenter la densité des plateaux des disques durs. Western Digital a pour rappel sa propre technologie MAMR (Microwave Assisted Magnetic Recording).

Jusqu’à 30, 40 et 50 To dans un disque dur de 3,5″

Le but dans les deux cas est d’augmenter la densité des plateaux afin de proposer de plus grandes capacités, toujours dans un format de 3,5 pouces. Les versions actuelles ont jusqu’à dix plateaux, une limite difficile à dépasser compte tenu des dimensions contraintes du format de 3,5 pouces.

Seagate prévoit ensuite, toujours avec le HAMR, « d’atteindre plus de 4 To (4TB+) et de 5 To (5TB+) par plateau dans les années à venir ». Il sera alors question des gammes Mozaic 4+ et 5+ respectivement. Ces disques durs utiliseront toujours la même conception de type « 10 plateaux et 20 têtes », explique le constructeur.

Une nanoseconde et jusqu’à 425 °C


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