Malgré des avis toujours très mitigés et une base de joueurs très instable — moins de 1000 joueurs simultanés en moyenne — Tripwire Interactive tente tant bien que mal de maintenir Killing Floor 3 en vie, en publiant le 4 décembre la mise à jour Operation Breakout.
Au programme de ce patch, on notera le retour du Stalker — vous savez, le Zed camouflé — une nouvelle map (la prison), un nouveau personnage, des modes de jeu hebdomadaires, ainsi qu’une nouvelle SMG. Si vous vous sentez le courage de lire l’intégralité du patch notes, c’est par ici. La mise à jour semble également se focaliser sur une tentative d’amélioration des performances, qui restent le gros point noir de Killing Floor 3 à l’heure actuelle. D’après les premiers retours de la communauté, les performances seraient légèrement meilleures, mais ça serait toujours insuffisant pour tenir la comparaison face à Killing Floor 2. On aurait bien du mal à vous recommander de passer à la caisse en l’état.
Mais si vous voulez soutenir les développeurs ou tenter votre chance malgré l’état discutable du jeu, une promotion de -33 % est en cours jusqu’au 18 décembre, ce qui fait tomber son prix à 27 € environ.
Depuis son annonce au PC Gaming Show Tokyo Direct, Blood: Refreshed Supply, le nouveau remake du FPS culte Blood développé par NightDive, a divisé la communauté de joueurs. Le premier camp considérait cette nouvelle édition comme une arnaque pure et simple (un patch vendu à un prix prohibitif), sachant qu’il existait déjà un premier remake du même studio datant 2019, Blood Fresh Supply. L’autre camp qui n’en a strictement rien à carrer de tout ça, était simplement heureux et satisfait de pouvoir jouer à ce jeu avec leurs configs actuelles.
Sorti ce 4 décembre après un passage au PC Gaming Show: Most Wanted 2025, vous vous doutez bien que le colère ne s’était pas estompée. Ni la réduction proposée aux possesseurs du premier remakeen plus de la promotion de précommande, ni le travail habituel du studio NightDive (tentant de le justifier dans un billet de blog Steam), n’auront convaincus. Les joueurs se déchirent dans l’espace des commentaires et il en résulte un avis global moyen.
Pour enfoncer le dernier clou dans le cercueil et parfaire une image déjà bien écornée, quelqu’un (un éditeur, on le suppose) a eu la brillante idée de délister Blood Fresh Supply en plus de Blood: One Unit Whole Blood (déjà délisté depuis quelques années) de toutes les plateformes de vente. Ainsi, vous pouvez désormais vous recueillir sur ces deux pages Steam (1 et 2), en vous remémorant de bons souvenirs et en lâchant un « c’était mieux avant ».
Peu importe où vous vous positionnez dans ce conflit, si vous souhaitez vraiment vous procurer Blood: Refreshed Supply, sachez que la rédac ne vous juge pas (on n’est pas vos darons !) mais on vous conseille malgré tout de ne pas l’acheter plein pot. Si vous êtes plutôt indécis et patients, l’un de nos experts vous proposera un test dans les semaines à venir.
Durant le PC Gaming Show: Most Wanted 2025 qui s’est déroulé jeudi dernier, le studio Auroch Digital (Warhammer 40 000: Boltgun) avec l’appui de l’acteur Casper Van Dien alias Johnny Rico, a dévoilé son rétro-FPS Starship Troopers: Ultimate Bug War!. Il sera toujours question d’éradiquer la menace arachnide avec l’arsenal bien connu de la licence Starship Troopers. Le gunplay a l’air plutôt bourrin, vu que l’on pourra étaler des litres et des litres de slime verdâtre sur le champ de bataille. Les environnements, quant à eux, paraissent ouverts et variés, à l’exemple de la planète Klendathu ou des ruines d’anciennes colonies humaines. Sans grandes prétentions, cette nouvelle aventure pourrait être sympa à jouer.
Starship Troopers: Ultimate Bug War! est prévu courant 2026. En attendant une date de sortie plus précise pour l’annihilation d’insectes géants, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam et vous engager dans l’infanterie mobile !
Après avoir visité une base sous-marine dans Enchantment Under the Sea, le studio Mundfish a récemment publié une nouvelle vidéo pour teaser le prochain et dernier DLC d’Atomic Heart. On y voit notre héro P-3 et sa femme Katya dont la conscience a été transférée à l’intérieur d’une des jumelles, se battre contre l’armée robotique de CHAR-les, le méchant de l’histoire principale. Cette nouvelle aventure permettra donc de conclure définitivement l’arc narratif de ce premier opus. Sans autres informations, on peut supposer qu’il y a aura de nouvelles armes, capacités et ennemis qui seront dévoilés prochainement.
En attendant l’annonce de la date de sortie de ce prochain contenu, vous pouvez toujours vous procurez l’une des éditions d’Atomic Heart et ses DLCs en profitant d’une promotion à -70 % et -30 % jusqu’au 8 décembre sur Steam.
Pendant le PC Gaming Show Most Wanted 2025, on a pu apercevoir une petite minute de séquences du futur RPG d’inXile Entertainment, Clockwork Revolution. On ne peut pas dire que ce soit vraiment intéressant, car elles ne durent jamais plus d’une seconde, contrairement à juin dernier, où l’on pouvait au moins comprendre ce qu’il se passait. En plus, c’est entrecoupé par une interview de deux personnes du studio, atteignant des sommets de platitude, et n’apportant strictement aucune information. On nous fait même croire à une date de sortie, pour finir sur un laconique « in due time » (« en temps voulu » dans la langue de Booba).
On rappelle que Clockwork Revolution est un RPG dans la veine de The Outer Worlds, prenant place dans une sorte d’univers steampunk avec de la manipulation du temps. D’après les créateurs, il y aura de l’humour, et c’est le jeu le plus complexe qu’ils n’ont jamais réalisé. Au-delà du battage de couilles que l’on peut ressentir dans cette vidéo, le projet avait su attirer notre attention grâce à ses mécaniques de gameplay et son esthétique particulière, qui fait un peu penser à BioShock Infinite. Il n’y a plus qu’à prier pour ce que soit intéressant, contrairement au titre de Cloud Chamber.
Pour l’instant, Clockwork Revolution n’a pas encore de date de sortie, mais des rumeurs pointeraient vers une publication en 2026. Cependant, il ne faut pas oublier que c’est Xbox Game Studios à l’édition, alors on n’est pas à l’abri d’une annulation surprise pour maintenir les quotas de licenciements l’année prochaine. En attendant, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam s’il vous intéresse.
Il y a quelques jours, l’unique développeur de Fracture Point, une sorte de roguelite et extraction shooter en solo, a sorti une démo de son jeu. Les précédentes présentations laissaient entrevoir un gameplay assez violent, mais parfois un peu brouillon, avec des effets visuels empêchant un peu de lire l’action. Néanmoins, il paraissait plutôt intéressant, alors on a essayé la démo.
Graphiquement, on sent que c’est un peu amateur : ce n’est pas très beau, même s’il y a plein d’effets modernes. On a quelques fois du mal à voir où l’on tire, à cause de la fumée qui sort du canon. En revanche, le feeling est assez agréable. Les armes ont de la patate et un bon sound design. Le gameplay, quant à lui, est très classique : on rentre dans un immeuble, et le niveau de difficulté augmente à chaque étage visité. Il y a également plus de chances de trouver du bon loot, qui permettra ensuite d’améliorer compétences et équipement si on ne meurt pas. Le level design est simple, mais efficace, et l’expérience est globalement sympathique. Cela fait un peu penser à Check & Clean pour la partie tactique, mais en plus profond et mieux réalisé.
Si vous voulez voir ce que Fracture Point a dans le ventre, vous pouvez tester la démo en vous rendant sur la fiche Steam du jeu, et l’ajouter à votre liste de souhaits si vous êtes convaincus.
Le 4 décembre, Transience, l’aboutissement de trois ans de travail de l’influenceur BigfryTV et son équipe, est sorti sur Steam. On vous en parle maintenant depuis un moment : c’est un jeu d’action/infiltration fortement inspiré des titres solo d’il y a 15 ou 20 ans, comme Max Payne ou Splinter Cell. On nous promet des gadgets, mais également des bons gunfights, qu’on imagine qualitatifs vu le passif du créateur du projet. En effet, depuis de nombreuses années, il teste des jeux – principalement des FPS –, et ne mâche pas ses mots quand c’est nul. On suppose donc qu’il a acquis une certaine expertise en la matière, et qu’il sait ce qu’il faut faire, et surtout, ce qu’il ne faut pas faire.
Malheureusement, il semblerait que quelques problèmes majeurs soient passés entre les mailles du filet, car 24 heures après la sortie, les avis Steam sont mitigés : seulement 59 % des avis sont positifs. Les critiques pointent du doigt des incohérences dans les visuels, qui oscillent entre plutôt corrects et absolument dégueulasses. Lors des cinématiques, par exemple, on se croirait propulsé dans les années 2010, principalement à cause des visages. Du côté de la narration, beaucoup ont envie de frapper la tête de notre personnage contre tous les murs possibles pour qu’il ferme enfin sa grande gueule. C’est hélas impossible, puisque Bigfry explique qu’ils ont voulu faire une sorte de monologue à la Max Payne tout au long du jeu. La différence, c’est que dans Max Payne, il ne causait quasiment que dans les cutscenes. Un autre point très négatif remonté est l’attitude complètement débile des ennemis, en particulier sur la première heure, dans des appartements : ils viennent un à un prendre leur balle dans la tête comme des Lemmings. Dans une vidéo publiée il y a quelques heures, l’influenceur analyse ces critiques et tente d’expliquer les choses. D’après lui, il a fait l’erreur de faire une séquence d’introduction beaucoup trop calme et beaucoup trop longue, ce qui fait que la pleine expérience n’arrive qu’après les deux premières heures.
Il assure que les IA ont un comportement plus intéressant, car ils peuvent se coordonner et contourner le joueur quand les niveaux sont un peu plus ouverts. D’autre part, les développeurs du studio ont déjà publié un premier patch destiné à régler quelques problèmes, notamment le fait que les ennemis pouvaient détecter le joueur, pourtant théoriquement invisible et inaudible. Un peu gênant pour un jeu d’infliltration. Apparemment, certains rencontrent aussi des problèmes de performance, que l’on peut facilement attribuer à l’utilisation de l’Unreal Engine 5, mais qui sont en cours d’investigation au studio Resurgence. De notre côté, on a testé quelques dizaines de minutes pour constater un framerate un peu juste sur une machine d’entrée de gamme, nécessitant de baisser les options graphiques, mais aucun soucis sur un PC équipé d’une carte graphique de bourrin. Il est encore beaucoup trop tôt pour nous prononcer sur le jeu, mais il en ressort tout de même un fort sentiment d’amateurisme, principalement du côté graphique. Le feeling sur les premiers affrontements semble correct, mais il faudra qu’on essaye encore un peu. Et surtout, que l’on expérimente au-delà des niveaux tutoriaux, dans lesquels on n’a pas encore tout notre équipement.
En attendant, si vous voulez vous faire une idée, Transience est à –10 % sur Steam pour sa sortie, soit 17 € jusqu’au 18 décembre. N’hésitez pas à rusher un peu la première mission, histoire de voir si c’est mieux après et savoir si ça vaut le coup de continuer ou de vous faire rembourser !
Après avoir testé la démo de FEROCIOUS en juin dernier, on s’était dit qu’il y aurait encore quelques années de développement avant de le voir débarquer, vu son état déplorable. Apparemment, l’éditeur TinyBuild n’était pas de cet avis, et a peut-être décidé de couper le robinet à fric, puisqu’il annonçait le mois dernier que le jeu allait arriver le 4 décembre. On n’osait pas trop y croire, car l’ampleur du travail à réaliser, même pour une équipe d’une dizaine de personnes, semblait incompatible avec seulement six mois de crunch. Il faut croire qu’on avait raison, car FEROCIOUS récolte des avis mitigés depuis sa publication hier soir. Seuls 51 % sont positifs, et les joueurs sont globalement d’accord pour dire que ça fait très amateur, dans le mauvais sens du terme. On est bien loin des présentations vidéo qui faisaient penser à une sorte de Far Cry avec des dinos. L’esthétique est étrangement ratée, les animations sont risibles, les ennemis semblent bêtes à manger du foin, le système d’inventaire est apparemment mal branlé et l’interface est très moche.
On s’attendait à une sortie en accès anticipé, mais on doit avouer qu’on n’avait plus suivi le projet de manière assidue depuis la démo. En l’état, on n’a certainement pas envie de tenter l’aventure, puisque FEROCIOUS ne semble pas avoir changé d’un iota depuis qu’on l’avait testé.
Comme prévu, ROUTINEest sorti hier, après plus de 13 ans de développement. Alors oui, il n’a pas été continu, et les développeurs ont dû par moments arrêter de bosser dessus pour se trouver un « vrai » travail et ne pas mourir de faim, mais tout de même… Il s’agit d’un jeu d’horreur nous mettant dans la peau d’un cosmonaute sur une base lunaire. Mais celle-ci semble dans un bien piteux état et des robots sanguinaires en parcourent les couloirs. Il se pourrait qu’il y ait également des créatures plus ou moins organiques, mais pas franchement beaucoup plus accueillantes. L’esthétique est vraiment très réussie, entre le rétrofuturiste et le NASApunk, et l’ambiance est franchement folle. La plupart des joueurs sont d’ailleurs conquis, puisqu’il y a 90 % d’avis positifs sur Steam.
Même si on n’est pas forcément tous fans d’horreur à la rédaction, on ne pouvait pas l’ignorer, notamment parce que sa direction artistique nous attirait particulièrement. Et le début de l’aventure nous a complètement happés : l’univers est crédible, les effets visuels sont très beaux et le gameplay est très correct. Les déplacements ne sont pas très rapides, mais on reste tout de même bien maîtres de nos mouvements. Petite remarque néanmoins : il est possible de remapper les touches, à l’exception de WASD. Il faudra donc obligatoirement utiliser un layout anglais pour utiliser ZQSD. Les déviants utilisant d’autres configurations peuvent bien aller se faire foutre, cependant. Pour en revenir à notre expérience, il y a des phases d’exploration, un peu de puzzles, de la déduction, et du cache-cache. À voir sur la longueur, mais pour l’instant, c’est excellent.
Lorsque quatre informaticiens ont planché sur ce qui allait devenir le CAPTCHA, un beau jour des années 2000, ces derniers ignoraient sans doute qu’ils allaient donner naissance à un monstre. À l’origine, un test CAPTCHA consistait simplement à retranscrire une séquence de chiffres et de lettres au clavier, avant qu’on se retrouve tous à devoir identifier des feux de circulation, résoudre des puzzles et répondre à des questions mathématiques à chaque nouvelle ouverture d'onglet.
Nous avons tous, parfois, des bouffées de nostalgie. Alors, on se rappelle l'enfance ou l'adolescence, puis un vieux jeu MS-DOS auquel on jouait sur le PC du daron dans les années 1990. Du coup, on installe un émulateur MS-DOS, on le lance fébrilement et là...
C’est une véritable crise dans la crise. Vous avez peut-être entendu parler du fait que la RAM allait devenir une ressource rare à cause du secteur de l’IA qui en a énormément besoin au sein de ses data centers ? Eh oui, banane, tu crois que les gamers alignent plus de biffetons qu’OpenAI et Google ? Bref, il y a trois fabricants principaux de RAM à travers le monde et l’un d’entre eux, qui représente 25 % du marché, Micron (ixplosion), vient d’annoncer qu’il cessait la vente de produits à destination du grand public, ce qu’il faisait grâce à sa marque Crucial. Désormais, tout ira dans les serveurs. Les conséquences concrètes ? Ben, je ne sais pas, Timéo, qu’est-ce qui se passe quand l’offre s’effondre et que la demande crève le plafond, hein ? Bref. Les prix vont exploser et on racontera à nos petits enfants le temps où une barrette de RAM ne coûtait pas autant qu'une Tesla. K.
Ce soir, nous avons enregistré le 82ᵉ numéro de NoScope sur notre chaîne Twitch. Comme à notre habitude, nous sommes, avec toute la bienveillance qui nous caractérise, sur l’actualité des FPS de ces dernières semaines. On a notamment parlé de l’annonce de l’extraction shooter PUBG: Black Budget, des premières séquences de gameplay pour Fatekeeper, ou encore des retours encourageants de la pré-alpha de Bellum.
00:00:00 – Intro 00:01:11 – Les actus FPS : annonce de PUBG: Black Budget, un extraction shooter 00:04:50 – Les actus FPS : la sortie catastrophique en 1.0 sur Steam d’Escape From Tarkov 00:08:41 – Les actus FPS : du gameplay sympa pour Fatekeeper 00:13:37 – Les actus FPS : une démo pour Devoid, un hommage indé à Dishonored 00:17:03 – Les actus FPS : les retours de la pré-alpha de Bellum sont encourageants 00:27:29 – Les actus FPS : une très bonne démo pour l’étrange There Are No Ghosts At The Grand 00:29:46 – Les actus FPS : Total Chaos est enfin sorti 00:33:57 – Les actus FPS : S.T.A.L.K.E.R. 2 reçoit son patch 1.7 et améliore son IA 00:39:43 – QUIZ : les FPS qu’on aime jouer à Noël 01:03:55 – TEST: Outlaws + Handful of Missions Remaster 01:09:20 – TEST : The Berlin Apartment 01:11:22 – TEST : Call of Duty 22: Black Ops 7 01:24:09 – À venir 01:33:34 – À quoi on joue ? (lecture, Bodycam & Squad Fireteam)
Et si vous n’aimez pas nos tronches, l’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud (jusqu’à la publication de l’émission suivante), mais aussi sur Spotify, Deezer, Anchor.fm ou Pocket Casts.
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Antireal, l'artiste écossaise qui s'était fait pomper son travail par Bungie dans le cadre du développement de Marathon, a annoncé que l'affaire avait finalement été résolue à l'amiable avec le studio et Sony. Aucune somme n'a été dévoilée, mais l'illustratrice parle d'une issue satisfaisante. K.
Annoncé il y a quelques semaines, le mode coopératif de Squad, Fireteam, est sorti hier. Pour rappel, ce mode propose de réaliser des objectifs en PvE uniquement en groupe jusqu’à cinq joueurs : recherche et destruction, exfiltration, infiltration, etc. Quatre missions sont incluses gratuitement dans le jeu de base, tandis que neuf supplémentaires sont disponibles lorsque l’on achète le DLC éponyme, facturé un peu moins de 8 €. Si les vétérans du titre ont immédiatement braillé qu’ils n’en avaient rien à branler, et qu’Offworld Industries ferait mieux de « Make Squad Great Again » en réduisant le recul et les effets de suppressions, tout en corrigeant des bugs, à la rédac, on était assez curieux de voir la proposition.
N’étant pas des joueurs très assidus de Squad, on voulait surtout voir si le jeu était fun contre des IA. On s’est donc lancé dans quelques parties (sur des missions gratuites) avec un nofragé hier soir, et il faut avouer qu’on s’est bien marrés. Ne vous faites cependant pas d’illusions, les ennemis sont cons comme des bites, à l’image de ce qu’on peut voir dans Arma 3 ou Arma Reforger. Ce n’est pas forcément très gênant sur l’expérience globale, mais cela génère des situations parfois comiques. Du côté du gameplay pur, il n’y a rien à redire, le feeling est excellent. L’une des cartes que l’on a testées se situait en Moyen-Orient, et cela donnait de petites vibes à la Six Days in Fallujah. En revanche, les mouvements de Squad sont beaucoup moins rigides, ce qui est assez plaisant. On a joué en duo, et on peut dire que ce n’est vraiment pas facile : on n’a réussi aucune mission pendant notre session d’une heure trente. Pour autant, on a passé un très bon moment, et on a très envie d’essayer à quatre ou cinq. Une remarque sur les performances : avec un 7800x3D et une RTX 4090, tout à fond en 4K, mais DLSS Qualité, on a remarqué des drops de FPS autour des 60 en visée (avec le Picture in Picture), et une moyenne générale oscillant entre 80 et 100 FPS. Ce n’est pas exceptionnel, mais pas trop gênant pour ce type de jeu.
Vous vous souvenez du joli graphique qu’on vous a fait avec Toto sur les actifs saoudiens dans l’industrie du jeu vidéo ? Eh bien, on a du nouveau quant à la part que s’apprête à détenir le PIF (le fonds d’investissement souverain du royaume) dans Electronic Arts, dont le rachat et le projet de sortie de bourse a été dévoilé en septembre dernier. On devrait plutôt parler de « part du lion » en la matière, puisque le Wall Street Journal, qui a pu jeter un coup d’œil à des documents envoyés au régulateur brésilien, rapporte que celle-ci s’élève à 93,4 %. Silver Lake et Affinity Partners (la boîte de Jared Kushner, le gendre de Donald Trump), les deux autres membres du consortium, se partagent respectivement 5,5 % et 1,1 % de l’éditeur. Si l’opération à plus de 55 milliards de dollars arrive à son terme, il ne sera pas exagéré d’affirmer que l’entreprise passera sous pavillon saoudien. K.
Je bougonnais récemment sur la situation compliquée du secteur « city-builder à gratte-ciels », mais du côté des jeux de construction de village champêtre, c'est la grosse fête. Après Foundation en début d'année puis Anno 117 il y a quelques semaines, voici qu'arrive la version 1.0 de Farthest Frontier pour compléter ce que j'appellerai désormais « la triplette magique de 2025 ».
Retour sur le continent d’Orsterra en quête d’anneaux divins et de vengeance, une longue pérégrination le long d’un amoncellement de cadavres. Dans cette préquelle d’une licence bien particulière, nous surgissons des flammes pour recruter et organiser une milice qui déferlera par monts et par vaux. Une start-up de la révolution coincée entre la libération des peuples et la nécessité de les exploiter un peu quand même.
Il y a une dizaine de jours, Variety a révélé qu’une série « live-action » Far Cry avait été commandée par la chaîne FX (qui appartient à Disney), avec Noah Hawley et Rob Mac à la réalisation. Le premier est notamment connu pour être le créateur de la série anthologique Fargo, et plus récemment d’Alien Earth. Le second, quant à lui, sera à la fois producteur exécutif et vedette de ce nouveau projet Far Cry. Il joue dans la série It’s Always Sunny in Philadelphia, qu’il a d’ailleurs créée. On se demande ce qu’ils viennent faire sur une licence qui tient plus du nanar que du chef-d’œuvre.
En même temps, pas sûr qu’ils connaissent vraiment les jeux, puisque selon Variety, Rob estime que Far Cry « est l’un des univers de jeux vidéo les plus emblématiques jamais créés ». Et la chose qu’aime Noah Hawley dans la licence Far Cry, « c’est qu’il s’agit d’une anthologie, comme Fargo ». Yes, ça promet. Mais au moins, on sait qu’ils sont compétents, contrairement à Uwe Boll, le tristement célèbre réalisateur allemand du film Far Cry sorti en 2008. Dans tous les cas, cela fera un nouveau challenger dans l’arène des séries adaptées de FPS, actuellement occupée par Fallout et Halo…
Au passage, on n’a toujours pas de nouvelles de Far Cry 7 ni de Far Cry Maverick, mais ils doivent êtres entre de bonnes mains, maintenant que l’investissement de 1,16 milliards de dollars dans la division Vantage Studios de la part de Tencent a été entériné.