Vue lecture

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.

Bodycam sort en accès anticipé le 7 juin

On vous en parlait il y a deux jours, Bodycam vient de lancer un second playtest il y a quelques heures. Mais la nouveauté, c’est l’annonce de la sortie en accès anticipé dès le 7 juin prochain. Comme on peut brièvement le voir en vidéo, il semble qu’il y ait un mode defuse à l’instar de Counter-Strike, ce qui nous enthousiasme particulièrement. En effet, avoir un réel objectif – autre que d’assassiner brutalement son prochain – nous semblait nécessaire pour ajouter de l’intérêt, et donc obtenir une bonne rétention de joueurs.

Le trailer est très efficace, et donne terriblement envie. Si vous avez de la chance, vous pouvez d’ores et déjà tester le jeu, puisque jusqu’au 2 juin, il est en phase de playtest. Pour cela, rendez-vous sur la page Steam et cliquez sur « Demander l’accès ».

Dans tous les cas, si Bodycam vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam, en attendant la sortie en accès anticipé le 7 juin prochain.

Les bons plans NoFrag du week-end deviennent des cyborgs

Au gré de leurs pérégrinations, les bons plans NoFrag du week-end ont découvert un tout nouvel univers : celui du transhumanisme. Mais loin d’être assez courageux pour se laisser charcuter, ils se sont orientés vers des équipements un peu moins intrusifs. Tout d’abord, vous faut des lunettes pour ouvrir une fenêtre sur le monde. Et ce bandeau lecteur d’ondes cérébrales vous permettra d’atteindre la plénitude encore plus rapidement. Pas forcément besoin de technologie de pointe pour faire de son corps une arme, à l’image de ces bracelets de force très pratiques pour porter les packs d’eau, ou ce cache œil, idéal au retour des courses. C’est bon, les corvées sont terminées. Il est temps de défoncer quelques crânes dans CS2, grâce à ce super clavier-cyborg, accompagné d’une souris adéquate. Ils seront du plus bel effet sur votre discret petit bureau.

bons plans cyborg

Les bons plans Amazon

On ne change pas les équipes qui gagnent ! Gothax revient cette semaine avec une nouvelle sélection de composants informatiques :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

Gamesplanet W40K - Spacemarine II - codepromo NOFRAG

Les bons plans Gamesplanet

Même si le Warhammer Skulls 2024 est terminé, notre partenaire Gamesplanet continue à proposer une réduction sur la précommande de Warhammer 40,000: Space Marine 2. Et en plus, ils nous ont même créé un code promo, ce qui vous permet de l’obtenir encore moins cher. Avec le code NOFRAG, vous avez 15 % de réduction. Vous pouvez donc précommander l’édition standard à 52,29 €, l’édition Gold à 76,94 € et l’édition Ultra à 85,49 €. Et sinon, en ce moment, on vous propose :

Et si vous aimez vous faire des nœuds au cerveau :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

[AG French Direct 2024] Murky Divers, une plongée dans l’horreur avec les potos

Durant le stream de l’AG French Direct 2024, le studio Embers a dévoilé Murky Divers, un jeu d’horreur coopératif dans les profondeurs marines qui sortira en accès anticipé le 19 juin. Employés de Pharma Corps, vos amis et vous-même serez missionnés pour détruire toutes les preuves d’expériences ratées dans des laboratoires abandonnées sous l’océan. À l’aide d’un sous-marin low-cost et d’un caddy, vous naviguerez vers les différentes structures dans lesquelles vous récupérerez les bouts de cadavres. Cependant, les dangers et les créatures présentes, ainsi que le peu d’oxygène dont vous disposerez ne vous faciliteront pas la tâche. Si vous réussissez à vous s’en sortir, l’argent glané vous permettra d’acheter de l’équipement et des modules pour votre prochaine expédition.

Ça sent bon le jeu pour streamers qui crient dans tous les sens, avec un concept qui a l’air bien loufoque. Les graphismes ont l’air pas mal et l’ambiance horrifique est bien retranscrite avec le jeu de cache-cache entre le monstre marin et les joueurs. En somme, c’est Lethal Company, mais sous la flotte. Bien loin des massacres à coups de fusil à pompe, vous comprendrez aisément que c’est pas trop le délire de notre rédac, mais peut-être y trouverez-vous votre compte ?

Si vous souhaitez faire disparaître toutes les preuves des méfaits d’une corporation pharmaceutique, Murky Divers sortira en accès anticipé le 19 juin sur Steam.

[PREVIEW] Selaco : Mes très chers frères, mes très chères sœurs, 2024 est sauvée

En ce jour saint du 31 mai 2024, le Messie des FPS pour les gens de goût est sorti en accès anticipé. Selaco de son doux nom, qui nous fait rêver depuis les premières vidéos de gameplay en mars 2021, et encore plus depuis la parution de sa démo en juin 2023, est enfin venu nous sauver de la tentation des FPS de merde. Pour les quelques impies qui n’ont pas suivi, Selaco est un First Person Shooter à l’esthétique rétro, puisque fait sous GZDoom, et inspiré de F.E.A.R. mais pas que, on va le voir ensuite. Mais alors, est-ce que c’est bien Selaco ? Hérétique ! Tais-toi, et achète-le.

Genre : Rétro-FPS | Développeur : Altered Orbit Studios | Éditeur : Altered Orbit Studios | Plateforme : Steam | Prix : 24,50 € | Configuration recommandée : i5-3570k, 8 Go de RAM, GTX 970 | Langues : Anglais | Date de sortie : 31/05/2024 | Durée de vie : Une dizaine d’heures (pour l’instant)

Test effectué sur une version fournie par le développeur.

20240523162218 1
20240521204645 1 1
Selaco Fire 1
20240521220037 1 1
20240521210353 1 1

La prouesse technique

On incarne Dawn, Capitaine de l’équipe de sécurité de Selaco, une base souterraine où résident les survivants de la destruction de notre planète Terre. Comme Ion FurySelaco est un jeu développé sur un moteur vieux de trente ans. Si le FPS de Void Point utilisait une version sous stéroïdes du Build Engine, on parle ici du GZDoom. Là où Altered Orbit Studios frappe encore plus fort, c’est que Selaco n’a finalement de rétro que sa présentation en 2.5D, avec l’utilisation de sprites pour les ennemis. Tout le reste, que ce soient les effets visuels, le gameplay, l’enchainement des niveaux, ou encore les mécaniques d’amélioration de notre équipement, sont résolument modernes. Côté graphique d’abord, les zones variées allant de l’hôpital, notre point de départ, à des laboratoires, en passant par des zones commerciales, fourmillent de détails. L’impression de traverser des espaces de vie est bien présente, et la narration environnementale nous fait pleinement ressentir le désastre qui s’est abattu sur Selaco. Pour encore sublimer les niveaux, le travail sur la lumière est tout aussi impressionnant. Les jeux d’ombre et de réflexion sur certaines surfaces sont d’excellente facture, et on vous conseille de tout mettre à fond si vous avez une machine récente parce que ça tourne très bien.

20240524213614 1 1
La narration environnementale selon NoFrag.

Pour en revenir aux éléments de décors, ceux-ci ne sont pas non plus statiques, et beaucoup d’objets volent en éclats pendant les affrontements : les vitres des bureaux se brisent, les extincteurs explosent en nuages de particules, les piles de papiers se dispersent… Le chaos qui persiste une fois que les armes se taisent est extrêmement bien rendu, jusque dans les traces de pas ensanglantées qu’on laisse derrière nous. On en arrive à la première grande réussite du jeu : ses combats d’une violence rare.

F.E.A.R. loin dans le rétroviseur

L’arsenal à notre disposition est somme toute classique, mais très efficace. Pourquoi réinventer la roue ? Un shotgun qui liquéfie littéralement nos ennemis, un fusil d’assaut très polyvalent, un fusil plasma dévastateur, un nailgun qui cloue les malotrus aux murs… Tout est là pour qu’on passe un bon moment. La seule critique qu’on pourrait émettre, est qu’on a l’impression que le système d’amélioration des armes a forcé les développeurs à réduire l’efficacité de certaines d’entre elles. Notamment le fusil d’assaut qui, même avec toutes les upgrades pour réduire la dispersion et le recul, reste trop imprécis à mon goût. Idem pour le Cricket, un sniper de poche, que j’ai amélioré au maximum pour accroitre ses dégâts, sans que je puisse tuer les ennemis de base d’un seul headshot en difficile. Hormis ce pinaillage de râleur professionnel, les armes tapent fort et le gunfeel est excellent.

20240522212509 1 1
Un ennemi coupé en deux qui a réussi à ramper sur plusieurs mètres sous mes yeux. Bravo à lui.

À cela viennent s’ajouter deux types de grenades pour réduire nos adversaires en bouillie ou les immobiliser, et des mines. Ces dernières sont très utiles, contrairement à la plupart d’autres FPS, pour tendre des pièges à l’IA particulièrement agressive et retorse. À l’instar de F.E.A.R., le level design rempli de couverts et moyens de contournement donne l’illusion d’ennemis intelligents, qui communiquent entre eux, et font tout pour nous éliminer. Selaco va encore plus loin avec des Invasion tiers, qui augmentent à mesure qu’on avance dans le jeu, et qui se traduisent par l’accroissement des capacités des soldats qui nous font face. Au delà de simples grenades, ils disposent de boucliers, de fumigènes (au travers desquels ils voient très bien d’ailleurs), de tourelles, et j’en passe. Ainsi, il faudra non seulement s’adapter aux nouveaux types d’ennemis, mais aussi à l’évolution de leur comportement. Il devient rapidement essentiel de se replacer sans cesse et d’occasionner un maximum de dégâts à chaque échange de tir, sous peine de se retrouver acculé.

20240523170353 1 1
Même pas besoin de ray tracing pour faire de jolis reflets.

Pour nous aider, notre personnage dispose d’une glissade vers l’avant et d’un dash latéral ou arrière. Ces deux mouvements sont sur deux cooldown différents, pour une raison qui m’échappe, et il faut clairement en abuser. Un autre aspect négatif à soulever ici, le délai entre deux glissades / dash est franchement long — environ quatre secondes — d’autant qu’il m’est fréquemment arrivé de buter contre un des nombreux éléments de décor en voulant fuir une situation de mort certaine. Et la vitesse de déplacement un peu faible fait qu’on n’a pas tellement le droit à l’erreur. Ces derniers points sont heureusement mitigés par le fait que notre santé se régénère seule jusqu’à 35 hp, et qu’un dégât théoriquement mortel abaisse notre santé à 1 hp afin de nous laisser une chance de nous en sortir. L’autre chose qui m’a fait pester sont ces saloperies de robots araignées qui viennent dans vos pattes pour vous exploser à la gueule, et les robots scie volant, dont on connait l’inspiration. Lorsqu’ils ne sont pas là pour accompagner les soldats humanoïdes, OK, mais sinon, ce sont une vraie plaie. Là encore, ce sont des critiques assez mineures. Les gunfights sont nerveux, violents, et punitifs. Dans les niveaux de difficulté supérieurs, attendez vous à un bon challenge.

Selaco Splash
Le SPAS 12 façon GZDoom.

Carte bleue, porte bleue, mais pas que

Dans sa progression, Selaco emprunte sa philosophie de design à Half-Life 2 : on avance de manière organique d’une map à l’autre sans fracture, ou téléportation, avec un « loading » qui s’affiche à l’écran. On peut même revenir sur nos pas à tout moment pour débloquer une porte à laquelle on n’avait pas accès précédemment. Pour encore plus de fluidité, les codeurs fous de chez Altered Orbits ont même implémenté un réseau de saferoom — là où on peut améliorer notre équipement — reliées entre elles par un train. Sous GZDoom, on le rappelle.

Toujours dans la veine d’Half-Life 2, notre avancement dans l’aventure ne se limite pas à trouver des cartes magnétiques de couleur. Le jeu nous demandera régulièrement de résoudre des puzzles environnementaux pour accéder à un item, un interrupteur, ou exploser un mur. Que les moins cognitivement doués d’entre vous se rassurent, ces énigmes sont tout à fait accessibles. Et parce que les développeurs nous en donnent toujours plus, les grandes maps semi-ouvertes que l’on parcourt sont truffées de secrets, dont certains sont très bien dissimulés. Et n’utilisez pas 0451 sur les portes à code, ça pique.

20240521215316 1
Certains niveaux sont très, très grands.

Il arrive qu’on se demande ce que le jeu attend de nous pour avancer, mais l’automap héritée de DOOM joue bien son rôle, et on n’est jamais complètement perdu. Le rythme est ainsi bien maitrisé de bout en bout, alternant organiquement entre phases d’exploration et de résolution d’énigmes, et combats brutaux. La fuite en avant qui conclu le premier chapitre de cet accès anticipé est elle aussi exécutée d’une main de maître.

Peut-être bien le FPS de l’année 2024, sur un moteur vieux de trente ans

Selaco n’a d’accès anticipé que le nom. En un peu plus de neuf heures de jeu, aucun bug n’est venu entacher mon expérience. L’aventure qui se déroule d’un seul tenant, à la manière d’un Half-Life, nous tient en halène tout le long. Les combats dynamiques et difficiles, inspirés de F.E.A.R., sont un vrai régal pour tout fan de FPS qui se respecte. Le système d’amélioration des armes, et les nombreux secrets récompensant l’exploration des grands niveaux proposés, apportent un niveau de perfectionnement que l’on n’observe que trop rarement. Altered Orbit a su s’approprier, et réimaginer, les meilleurs concepts de ces trois dernières décennies pour nous offrir l’excellence. Les quelques défauts mentionnés plus haut, à savoir les déplacements par moment trop restrictifs, ou les ennemis kamikazes dont on se serait bien passé, sont aisément compensés par la qualité globale du titre. On le répète, Selaco est en accès anticipé. Et pour les développeurs, cela veut dire que deux expansions / DLC seront ajoutés gratuitement dans le futur. Voilà un modèle qu’on aimerait voir répliqué plus souvent.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Une campagne Kickstarter dévoilée pour le jeu Macabre

Dévoilé l’année dernière durant le PC Gaming Show, le studio Weforge, en charge de Macabre, un jeu horrifique d’infiltration et d’extraction en coopération, a publié une nouvelle bande-annonce depuis leur page officielle YouTube. Au travers de cette vidéo, un pnj vous explique le concept du jeu, à savoir survivre et extraire des objets lors de vos différents voyages dans une faille temporelle. Vous pourrez ainsi créer de nouveaux équipements, qui vous permettront de lutter plus efficacement contre des créatures sanguinaires et faciliteront votre fuite de cet enfer temporel. Mais ce n’est pas tout, une campagne Kickstarter est également lancée et a déjà dépassé son objectif de base, à savoir 56 000 dollars environ. Il semblerait que Macabre ait eu son petit effet auprès des joueurs d’Australie, pays dont est originaire le studio.

C’est pas comme si on saturait de jeux d’extraction ces derniers temps, mais Macabre essaie au moins d’innover dans les mécaniques qu’il propose. Par exemple, le comportement de la créature qui pourfend les joueurs devrait évoluer et s’adapter à la situation pour corser les prochaines parties. De plus, les graphismes sont dans l’ensemble pas mal et l’aspect procédural des niveaux promet une certaine rejouabilité.

Si vous êtes convaincu par Macabre, vous pouvez toujours participer à sa campagne Kickstarter, et également l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, en attendant l’annonce d’une date de sortie.

Télex

« Déso on a merdé », s'est plus ou moins excusé Sony après avoir publié sur son site officiel une interview pipeautée de Neil Druckmann, patron de Naughty Dog, dans laquelle il vantait entre autres les mérites de l'IA dans la création de jeu vidéo, dans des propos complètement déformés — pour ne pas dire inventés. Sony a depuis retiré l'interview, qui n'avait bien sûr pas été publiée uniquement pour dire aux actionnaires ce qu'ils avaient envie d'entendre. LFS.

Touch it !

Challenge : parler d’un jeu basé sur le toucher, parfois avec un seul doigt, sans la moindre blague graveleuse. Attention, c'est parti…

Tamagotchicide

L’histoire du jeu vidéo, comme toutes les autres, a ses pages sombres. Le site TimeExtension, pas du genre à détourner les yeux des sujets difficiles, nous apprend par exemple qu’à la fin des années 90, Bandai a cruellement mis à mort des millions de Tamagotchis, ces horribles petits machins à cristaux liquides qui réveillaient toute la maison à deux heures du matin parce qu’ils avaient faim. Convaincu, en grand naïf de capitaliste, que le succès de son invention était condamné à ne jamais s’arrêter (car après tout, a-t-on déjà vu un gadget à la con se vendre à des millions d’exemplaires avant de passer de mode du jour au lendemain, je vous le demande ?), Bandai continuait à produire des nouveaux modèles de Tamagotchi à la pelle tandis que les magasins lui retournaient des camions entiers d’invendus. Monsieur Bandai s’est donc retrouvé avec des tonnes d’animaux virtuels sur les bras, qu’il a dû détruire. La légende dit qu’ils auraient fini enterrés sur l’île artificielle de Odaiba, dans la baie de Tokyo, et qu’on entendrait encore parfois leurs fantômes émettre de petits bips plaintifs pendant les nuits sans lune. LFS.

Nucleum

Connaissez-vous David Sprüngli-Schwarz ? Normalement, non. Et pourtant, en cherchant tout au fond de votre mémoire résiduelle, vous en tirerez peut-être un vague souvenir de la sonorité « Lindt & Sprüngli » : la fabrique de chocolat des petits lapins dorés porte de fait les deux noms, suite d’une fusac, comme on dit quand on a un iPhone 72 et une passion pour les cryptomonnaies. Résultat de l’ordre et de l’omission au fil des ans, Rudolf Lindt est connu de tous, et le pauvre David Sprüngli-Schwarz est l’anonyme du duo.

Evenfall

Ah, la campagne. Ses champs blonds de blé bien mûr… Ses forêts enchanteresses et mystérieuses… Ses cavernes humides aux senteurs de champignons… Ses assemblées de praticiens occultes aux liturgies tribales, invoquant démons et merveilles dans le but d’asseoir leur domination sur le monde entier en écrasant sans coup férir l’opposition grotesque qui leur fait face avec des intentions tout aussi nobles… le dépaysement, quoi.

Duck Detective : The Secret Salami

En février, j’avais passé vingt merveilleuses minutes à pouffer devant la démo de Duck Detective : The Secret Salami, qui laissait entrevoir des persos mignons, de l’enquête rigoureuse et une parodie hilarante. Le 23 mai, il a enfin été temps de voir si le jeu tenait ses promesses.

Télex

Hermen Hulst, qui vient d'être nommé président du département Sony Studio Business Group, vient d'exposer sa stratégie concernant les futures sorties. Les jeux-service sortiront simultanément sur PC et Playstation, ainsi que les nouvelles licences. Quant aux jeux solo de studios et de franchises établies, ils resteront des exclusivités Playstation au moins temporaires, le but étant d'inciter les joueurs PC à acheter une console pour jouer à la suite de leur jeu préféré. Une stratégie qui, d'après un échantillon d'une personne (moi, qui n'a toujours pas joué à Bloodborne) a toutes les chances de faire un carton. LFS.

À Corée à cris

Luck Be a Landlord est un petit jeu de deckbuilding dans lequel le joueur utilise une machine à sous pour gagner l'argent nécessaire pour payer son loyer. Une fausse machine à sous, précisons, puisque le jeu ne comprend aucune microtransaction et ne repose pas sur la dépense d'argent réel. Cela n'a pas empêché la commission chargée de la validation des jeux en Corée du sud d'interdire la vente du jeu sur mobile, prétextant « un contenu non conforme avec la législation sur les jeux d'argent. » Ladite commission ne voit en revanche aucun problème dans les milliers de gachas qui pullulent sur les stores coréens, mais il est vrai qu'ils cachent leurs mécaniques de bandit manchots derrière des graphismes kawaii. LFS.

Les morts n’ont pas d’avenir

« Vous emporterez ces jeux dans votre tombe. » Voilà une phrase terrifiante, surtout quand on l’imagine prononcée par Gabe Newell, qui débarquerait chez vous en pleine nuit armé d’un des couteaux de sa collection alors que vous venez d’attaquer votre millième heure de Stardew Valley, conscient d’avoir perdu le contrôle de votre existence. Si on met de côté la mise en scène (un peu dramatique, je vous l’accorde), c’est pourtant la vérité : comme Valve l’a récemment confirmé à un utilisateur, il est et restera impossible de céder son compte à un proche après sa mort. Et n’espérez pas contourner la règle en utilisant le mode famille. Un compte resté longtemps inactif mais que d’autres continuent à utiliser via le partage de jeux est susceptible de faire l’objet d’une enquête de la part de Steam, qui pourra le désactiver s’il constate que son propriétaire est décédé. Car rien ne dit « Steam aime les familles » comme de retirer à des gamins l’accès aux jeux de feu leur père. LFS.

Farmer’s Life

Campagne polonaise, mars 1952, 4 h 38 du matin. Assis sur l'unique tabouret de ma cuisine miteuse, je mange une vieille tranche de jambon que je fais passer avec un peu de thé à la vodka. La lumière chancelante d'une lanterne à pétrole fait danser les ombres sur les murs décrépits.

Bodycam lance son second playtest du 31 mai au 2 juin

Après les premiers playtests de Bodycam en janvier dernier, les deux jeunes développeurs français de Reissad Studio étaient retournés aux fourneaux pour continuer le développement. Dorénavant épaulés par une équipe composée d’une petite dizaine de personnes, dont un game designer, un animateur ou encore un community manager, ils viennent d’annoncer la tenue d’une nouvelle session de tests du 31 mai au 2 juin. Pour rappel, Bodycam est un bodycam-FPS, genre relativement récent, mis en avant par le projet Unrecord en 2023. Avec cet effet de caméra embarquée, il s’oriente vers un gameplay plutôt réaliste et très immersif. La volonté est ici de proposer des affrontements multijoueur, généralement en 5v5, sur des cartes relativement restreintes. Si l’idée peut faire penser à un Call Of’, on n’est clairement pas dans une vision aussi arcade que dans le titre d’Activision.

On avait plutôt apprécié l’expérience il y a quatre mois, et on en avait longuement parlé – notamment avec les développeurs – lors d’un stream. Le feeling des armes était franchement bon, et les affrontements viscéraux. On est donc assez impatients de voir comment leur titre a évolué, et s’il propose un peu plus de variations dans les situations.

Si vous souhaitez participer aux playtests, qui se déroulent du 31 mai au 2 juin, il faut se rendre sur la page Steam de Bodycam, et cliquer sur « Demander l’accès ». Steam distribuera aléatoirement les accès le 31 mai à partir de 19 h, comme l’indique le message sur le serveur Discord officiel du jeu.

Sonar Shock, un hommage au gameplay de System Shock

Il y a quelques jours, est sorti Sonar Shock sur Steam, un jeu ouvertement inspiré par System Shock. Si on pense en premier lieu aux prémisses de l’immersive sim, il faut se rappeler que les contrôles étaient un peu… ardus à prendre main. En effet, la souris ne servait pas à orienter la caméra, mais uniquement à bouger son curseur. Pour tourner à gauche et à droite, il fallait utiliser les touches du clavier. Et ne parlons même pas de strafe ! Eh bien Sonar Shock prend le parti de réutiliser ce concept bien pourrave, mais délicieusement rétro, accompagné d’une chouette direction artistique, tout à fait dans le ton.

Il y a également un système de rechargement des armes, aussi amusant qu’inadapté aux solutions d’urgence, pour rester dans l’esprit. A priori, les fans du genre semblent plutôt satisfaits du résultat, puisque 90 % des joueurs le recommandent sur Steam.

Si une vague de nostalgie vous submerge, vous pouvez tenter l’aventure Sonar Shock, en promotion à –10 % sur Steam jusqu’au 31 mai, ce qui le fait à 7,19 €.

Merci à Azultain pour l’info.

❌