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Windows sur ARM : cette fois, c’est la bonne ?

Après des mois et même des années d’annonces plus ou moins floues, les choses se concrétisent enfin pour les premières puces Qualcomm Snapdragon X, qui vont faire très prochainement leur première apparition dans des ordinateurs portables Windows. C’est un moment important pour le système d’exploitation de Microsoft, qui tient peut-être là enfin une vraie chance de s’émanciper de l’architecture x86 à laquelle il est menotté depuis ses tout débuts.

Heat : Heavy Rain

Vous connaissez la gigantesque arnaque des imprimantes à jet d’encre ? Elles ne coûtent pas très cher à l’achat compte tenu de la technologie et de la taille du bestiau, mais dès qu’il faut remplacer les cartouches, souvent encore à moitié pleines, il faut hypothéquer biens et famille. Si l’on est ici à mille lieues des pratiques crapuleuses des fabricants de ces objets du diable, je ne peux néanmoins m’empêcher de ressentir une certaine familiarité dans le cas présent.

Neotopia

Il faut que vous compreniez l’une des bases de la religion des joueurs de jeux de plateau : l’apéro. Toutes les formes d’apéro, y compris ceux avec des pions, des jetons, des cartes. Non, on ne les mange pas.

Certains l’aiment shogun

Le nouveau Assassin's Creed, autrefois nommé Assassin’s Creed Codename Red en interne, a désormais un vrai nom : Assassin’s Creed : Shadows. Les premières images de gameplay seront dévoilées lors de la conférence Ubisoft Forward du 10 juin, mais pour le moment, on sait que ça se passera dans le Japon féodal, plus précisément durant l'époque Sengoku – et que ce sera un projet à grande échelle qui lorgnera plutôt du côté de Valhalla que de Mirage. Si on se fie à la première bande-annonce, les environnements ont l'air à tomber par terre, tandis que les dialogues sont à se taper la tête contre un mur : « Qui sers-tu ? – Nous agissons dans l'ombre... – ... pour servir la lumière » peut-on entendre de la bouche de trois personnages. Pas de doute c'est bien une grosse production Ubi, mais probablement celle qui me donne le plus envie depuis longtemps. Sortie prévue pour le 15 novembre 2024. ER.

INDIKA

Conte vaguement interactif, simulateur de marche à la troisième personne, jeu d’art et d’essai ? Ce qu’est INDIKA n’est pas clair au lancement, et guère plus quand déroule son générique de fin. Qu’importe, il faut bien essayer le LSD une fois dans sa vie.

Préparez-vous à un voyage gastronomique sans précédent avec la sortie de PO’ed: Definitive Edition

Dévoilé le 1er avril, il n’aura pas fallu attendre longtemps pour le studio Nightdive de sortir ce rétro-FPS peu ragoutant, PO’ed: Definitive Edition, ce 16 mai. Au menu, un cuistot vénère équipé d’un jetpack et d’armes plus atypiques les unes que les autres, pour affronter une horde d’aliens au design très douteux, dans des niveaux ouverts en 3D. Par exemple, si vous êtes un amateur de spécialités « cul »inaires, vous aurez le plaisir de rencontrer cette paire de fesse avec des jambes, qui vous attaquera avec ce qui semble être une flatulence. Pour apprécier dans les meilleures conditions votre plat de résistance, cette édition s’accompagne d’améliorations sur le gameplay, de corrections de bugs, du support écran large et d’un nouveau mode de difficulté.

On ne va pas se le cacher, ce jeu ne met pas l’eau à la bouche par la qualité de ses graphismes, et encore moins par son gunplay. À la rédac, on n’arrive toujours pas à comprendre ce qui a motivé les devs à plancher sur PO’ed. Du côté de Steam, les avis ne se bousculent pas au portillon, avec trois évaluations au moment où l’on écrit la news.

Si vous avez un quelconque intérêt pour PO’ed: Definitive Edition, ce dernier est disponible sur Steam au prix de 19,50 €, et sur GoG pour un euros de moins.

Microsoft entre Xbox et Activision-Blizzard

Quelques mois après avoir finalisé le gros rachat d’Activision-Blizzard-King (ABK), Microsoft décide de fermer quatre studios Bethesda, son gros achat précédent. Est-ce le signe d’un changement de stratégie concernant le jeu vidéo ?

Laysara : Summit Kingdom

L’Ardèche me rassurait. C’était ma solution de repli face à la montée des eaux. Puis j’ai appris que pendant la canicule dernière (vous dites encore « l’été dernier » ? C’est très vintage, j’a-dore !), certains villages asséchés avaient dû être ravitaillés en eau par camion-citerne. Dès lors, que faire ? Mourir au sec, dévoré par mes chèvres ? Ou regarder la mort en face, et m’installer sur l’île de Ré pour attendre la soupe de sel ?

Lara et la matière

Amazon vient d’annoncer qu’une série en live action adaptée de Tomb Raider était en projet pour Prime Video, en plus de la série d’animation dont la bande-annonce avait été révélée par Netflix il y a quelques mois. Je ne sais pas trop quoi faire de cette information, dans un monde où on peut aussi bien avoir des séries réussies comme Arcane et The Last of Us, que des projets plus mitigés comme Fallout (« Une adaptation qui oublie ses racines mais réussit à accoucher d'une seconde moitié potable », a commenté notre expert Izual entre deux conférences sur la diplomatie nucléaire et les structures relationnelles des habitants d’Arroyo). La bonne nouvelle, c’est qu’on sait que la talentueuse Phoebe Waller-Bridges (Fleabag, Killing Eve) est associée au projet en tant que scénariste, et ça me suffit déjà pour lui donner sa chance. ER.

La sortie de Mullet Mad Jack relance la tendance de la coupe mulet

Êtes-vous nostalgique de l’univers des animés des années 90′, ou bien souhaitez-vous simplement changer d’air après une très mauvaise expérience vidéoludique ? Eh bien, sachez que Mullet Mad Jack, un rétro-FPS avec une bonne dose d’action frénétique, est sorti comme prévu ce 15 mai accompagné de sa bande-annonce de lancement. Dans un futur dominé par des robots mégalos, vous incarnerez un modérateur du nom de Jack devant sauver une belle influenceuse pour se voir récompensé d’une magnifique paire de Sneakers. Problème, vous ne disposerez que de 10 secondes de vie, qui seront récupérables qu’en enchaînant des meurtres stylés et sanglants. Avec sa composante rogue-lite, vous pourrez bénéficier de bonus temporaires, ainsi que d’armes améliorables et diverses. De plus, chaque étage visité aura des pièces générées aléatoirement, comprenant des pièges, des ennemis et un boss.

À la rédac, notre expert Loulou a très apprécié la proposition du studio HAMMER95, et si vous souhaitez en savoir davantage, le test est déjà disponible.

À l’occasion de sa sortie, Mullet Mad Jack est en promotion sur Steam à moins -10 % jusqu’au 24 mai, soit moins de 18 €, si vous êtes intéressé.

Le FPS Rythmique Robobeat est sorti

Depuis son annonce en 2022, le FPS rythmique Robobeat n’a jamais vraiment suscité beaucoup d’intérêt au sein de la rédac’. Sans doute à cause du manque d’originalité de la proposition et de la présence de concurrents déjà bien installés tels que Metal: HellsingerBPM: Bullets Per Minute ou Gun Jam. Et ce n’est pas parce qu’on peut facilement importer de la musique que ça va nous faire changer d’a…

BEST GAME EVER !!§! Plus sérieusement, le feeling est très sympa : les armes ont de la patate et les mouvements (dash, double-saut, glissade) vraiment nerveux. Et malgré la sobriété artistique, l’aspect est plutôt réussi, notamment lorsque l’on se fait toucher. La composante rogue-lite fonctionne aussi très bien : il y a des armes aléatoires, des bonus temporaires, etc. Et ajouter une musique est extrêmement simple. Il suffit de choisir un fichier mp3 sur son PC, et c’est bon (pour les titres avec une rythmique fixe, au moins). Par contre, ce n’est pas facile de coller au rythme. Mais une fois dedans, comme pour les autres jeux du genre, on se laisse emporter avec plaisir.

Si comme nous, vous hésitez, testez donc la démo, qui vous donnera un bon aperçu de ce que Robobeat peut proposer. Et si vous êtes convaincu, il est actuellement à –20 % pour la semaine de sa sortie sur Steam, soit un peu moins de 16 €.

Boire le calice jusqu’à la Liche

Dead by Daylight, le jeu d’horreur asymétrique avec lequel je saoule mes collègues à raison d’une fois par jour, poursuit sa quête effrénée de licences : après Alien et Chucky, les prochain chapitres majeurs du jeu seront sur le thème de Donjons et Dragons et Castlevania (ce qui paraît très aléatoire dit comme ça, mais on parle quand même d’un jeu où on peut incarner un Nicolas Cage qui répare des générateurs sous le regard menaçant de Ghostface, ça fait quand même un petit moment que leur ligne éditoriale est ouverte à toutes les excentricités). Le jeu se verra aussi bientôt agrémenté d’un mode 2V8 : deux tueurs contre huit survivants sur une carte beaucoup plus grande, ce qui promet un merveilleux chaos. ER.

Stop Me or Let Me Go

Je vous le dis comme je le pense : grrrrngggngniiiiiiiiiiiiiiiiii. Stop Me or Let Me Go, c’est génial en matière de conception, une forme quasi artistique d’épure qui génère de l’originalité, le tout dans une frénésie peu commune pour un double guessing (si vous ne savez pas ce que c’est, je vous renvoie à la scène du poison dans Princess Bride, et si vous ne savez pas ce qu’est Princess Bride, vous aimez trop les effets spéciaux réussis).

No Rest for the Wicked

Roulez, parez, frappez, recommencez. Avec No Rest for the Wicked, les créateurs d’Ori se lancent dans le Souls-like et le moins que l’on puisse dire, c’est que les bases qu’ils ont jetées sont très intéressantes.

Captain Flip

Quand Antoine Bauza (7 Wonders, Oltrée, Hanabi…) et Thomas Provoost (fondateur de Repos Production), qui ne sont pas des perdreaux de l’année dans le milieu, ont décidé de créer la maison d’édition Playpunk, j’ai imaginé de l’anarchie, un coup de pied dans la mare. Mais ce sont des vrais punks : ceux qui font l’inverse de ce que l’on anticipe.

A Twisted Path to Renown : encore un extraction shooter, mais au Far West

Un peu plus tôt dans la journée, nous avons découvert A Twisted Path to Renown, un extraction shooter se déroulant dans le Far West de 1899, par le biais de l’annonce de sa sortie en accès anticipé prévue pour le 6 juin prochain. C’est le premier FPS du studio ukrainien Game-Labs, plus habitué aux jeux de stratégie, mais qui a également réalisé un TPS d’infiltration dans lequel on incarne un Amérindien. C’est sans doute en voyant l’engouement autour des extractions shooters qu’ils se sont dits qu’il serait bête de ne pas réutiliser tous ces assets de l’univers du western. Impossible de ne pas penser à l’illustre Hunt: Showdown quand on voit le thème, mais la vidéo de présentation ne semble vraiment pas montrer du gameplay de ce style.

On va vous le dire franchement, on n’est pas très emballés par ce qu’on peut y voir, et la concurrence étant rude, il y a peu de chance qu’il rencontre un très grand succès. Mais sait-on jamais, peut-être qu’il se révélera finalement très bon ? Ou au minimum, pas une grosse mare de chiasse comme Project L.3.3.T. ?

En attendant le 6 juin, date de sa sortie en accès anticipé, si A Twisted Path to Renown vous intéresse, vous pouvez déjà l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

NoScope #54 – Phantom Fury, Gray Zone Warfare et les extractions shooters

Lundi dernier, nous avons enregistré le NoSCope #54 sur notre chaîne Twitch. Cela faisait un petit moment que l’on ne s’était pas retrouvés pour parler de l’actualité des FPS, alors on a fait une petite sélection des trucs les plus intéressants. Nous sommes revenus, entre autres choses, sur la polémique autour d’Escape From Tarkov, l’annonce de Kingdom Come: Delivrance II, ou la sortie en accès anticipé d’Abiotic Factor.

Du côté des tests, Loulou nous a parlé de sa difficile expérience dans Phantom Fury, et on a partagé notre avis mitigé sur Gray Zone Warfare. On a enchaîné sur la mode des extraction shooters, qui se pressent au portillon, avec, entre autres, la blague Incursion Red River, l’ignoble Project L.3.3.T., l’opportuniste Arena Breakout: Infinite et quelques autres.

00:00:00 – Intro
00:01:57 – Les news en vrac (Black Mesa: Blue Shift, Neverlooted Dungeon, Escape From Tarkov…)
00:52:28 – Les news tech/business (Arkane Austin, Tango Gameswork…)
01:03:46 – Les mises à jour & DLC (Dead Island 2, The Finals, Starfield…)
01:15:32 – Les news VR (Into The Radius 2)
01:16:34 – TEST : Phantom Fury
01:32:03 – PREVIEW : Gray Zone Warfare
02:01:15 – DOSSIER : Les extraction shooters (Arena Breakout: Infinite, Inclusion Red River, Project L.3.3.T. Exfil…)
02:39:50 – À venir
02:46:00 – À quoi on joue

L’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !

Hades 2

Selon IGN, il faudrait compter environ 23 heures pour boucler le premier Hades, mais aussi 48 heures en incluant les quêtes annexes et plus de 95 heures pour le platiner raisonnablement. Des statistiques optimistes, si vous voulez mon avis. Et si maintenant je vous disais que cette durée colossale a de bonnes chances de pâlir face au potentiel de son successeur, mmmh ?

[TEST] Mullet Mad Jack : pourvu que les secondes soient des heures

En juin 2023, le studio indé Hammer95 a dévoilé leur rétro-FPS nommé Mullet Mad Jack. Ce dernier se déroule dans un univers futuriste où les méga-corporations gérées par des robots (robillionnaires) dominent l’humanité. Vous y incarnerez un modérateur, ayant la particularité de mettre en jeu ses dix secondes de vie pour tuer lesdits robots, sans quoi c’est la mort assurée. Avec ce concept original, qui emprunte au passage les mécaniques du roguelite, l’action se voudra frénétique, encourageant l’enchaînement de kills pour obtenir quelques précieuses secondes. Et pour varier les plaisirs, chaque pièce sera générée aléatoirement avec divers bonus à obtenir à la fin de chacune d’elles. Disons-le de suite, ce titre jouant sur la corde de la nostalgie des animés des années 90’s est totalement fun, bien qu’il ne soit pas exempt de défauts.

Genre : Rétro-FPS Roguelite| Développeur : Hammer95 | Éditeur : Hammer95, Epopeia Games | Plateforme : Steam | Prix : 19,95| Configuration recommandée : Processeur 3 GHZ, 8 GB de RAM | Langues : Anglais | Date de sortie : 15/05/2024 | Durée de vie :  entre 5 et 8 heures en difficulté normale

Test réalisé sur la version Steam fournie par l’éditeur

Un héros à mullet parti à la rescousse d’une princesse en détresse

Vagabondant tranquillement au volant de sa voiture, le modérateur Jack se voit missionné par la Peace Corp, une entreprise spécialisée dans le live stream à sensation, de sauver une princesse – ou plutôt une influenceuse très cotée –, afin d’obtenir une précieuse paire de Sneakers. Ni une ni deux, ce dernier se lance à l’ascension des dix étages du building où est retenue la jolie otage. Vous comprenez de suite que l’humanité dépeinte ici est très superficielle, et en totale perdition. Pour démarrer cette aventure, un tuto vous expliquera les mécaniques de gameplay, à savoir, tuer tuer tuer à tout prix pour vivre. Chaque meurtre perpétré à l’aide de vos armes et de l’environnement vous octroiera quelques secondes supplémentaires. À la fin de l’enchaînement des pièces qui composent chaque étage généré aléatoirement, vous pourrez obtenir des bonus et des armes améliorées, qui ne seront conservés que pour ce niveau. Si vous mourrez, vous devrez recommencer entièrement l’étage où vous êtes.

Mullet Mad Jack Bonus Temporaire
Mullet Mad Jack Tir dans les couilles
Mullet Mad Jack Coup Special

Dans cette campagne d’une dizaine de chapitres, vous pourrez modifier le niveau de difficulté qui influera sur le nombre de secondes dont vous disposerez et que vous pourrez récupérer. On aura aussi la possibilité d’activer le permadeath. En fonction de votre avancée, chaque étage intégrera de nouveaux ennemis et pièges environnementaux pour vous ralentir. Néanmoins, la génération procédurale reste limitée. En effet, au bout d’un certain temps, vous aurez une telle sensation de déjà-vu, qu’en entrant dans la pièce, vous pourrez anticiper la position de l’ennemi. Durant mon ascension, je n’ai pas été spécialement marqué par les environnements explorés, même si ces derniers fourmillent de détails par moment. Par ailleurs, vous pourrez débloquer des bonus temporaires et permanents à chaque étage terminé, qui vous seront d’une grande utilité pour conserver vos atouts et armes favorites.

Une ascension sanglante et frénétique sous une pluie de balles

Pour tuer tout ce beau monde, vous disposerez d’un arsenal améliorable (trois niveaux) composé d’un revolver, un fusil à pompe, un fusil d’assaut, un sabre et d’autres trucs plus exotiques. Dans l’ensemble, j’ai trouvé le gunfeel très bon, dont l’effet est renforcé par les effusions de sang à outrance. Chaque pétoire disposera de ses propres caractéristiques au niveau de la puissance, de la vitesse et de la portée. Cependant, certaines ne sont pas très équilibrées, et nécessitent pas mal de patience avant qu’elles soient assez efficace, comme le Uzi par exemple, ou alors beaucoup d’entraînement pour les maîtriser, à l’instar du sabre. Il est à noter qu’il n’y a pas d’indicateur de munitions, car il m’est arrivé de tirer comme un psychopathe et de me retrouver devant l’ennemi suivant sans balles. Également, j’ai constaté que la zone d’impact des tirs est tantôt généreuse, pour les headshots en particulier, tantôt mal fichue pour les tirs précis, comme lorsqu’on tente vainement de toucher le bidon qui dépasse derrière un ennemi.

Mullet Mad Jack Personnage
Onegai tasukete (traduction: Aidez-moi, s’il vous plait)

En dehors des armes, vous ramasserez des objets spéciaux vous permettant d’effectuer un meurtre instantané et de récupérer ainsi la totalité des secondes perdues, mais cette action est associée de base à la même touche que la glissade. Du coup, si vous voulez juste glisser vers l’ennemi sans le tuer et garder ce coup spécial pour plus tard, c’est rappé. Autre aspect à souligner, votre personnage pourra effectuer des courses sur des murs trop petits à mon goût. De ce fait, je suis souvent tombé dans le vide, faute à une animation qui ne se déclenchait pas parfois, et je préférais donc effectuer un saut suivi d’un dash pour y remédier. Hormis cela, j’ai pris un énorme plaisir à trucider les ennemis à la chaîne, avec cette pression positive procurée par la vue des secondes qui s’écoulaient. Les speedrunnners et les amateurs de scoring y trouveront également leur compte, en tentant de terminer le plus rapidement possible les niveaux, d’obtenir le meilleur score ou d’aller le plus loin possible dans le mode d’étages sans fin.

Une armée de robots mégalos et dangereux

Bien que composé uniquement de robots, le bestiaire se veut assez varié et mortel. Pour les plus classiques, vous y trouverez ceux utilisant des armes à feu, des drones volants ou araignées tirant des lasers. Pour les plus évolués, il y aura des ennemis avec des bras tronçonneuses, des ninjas pouvant parer les balles et bien d’autres que je vous laisse découvrir. À quelques exceptions près, le principal reproche que je ferai est que les ennemis restent un peu trop statiques et ne réagissent pas de suite. Du côté des boss, les développeurs se sont amusés à proposer plein de manières originales de les affronter. Par exemple, vous débuterez un combat à la façon d’un RPG au tour par tour, tandis qu’un autre vous proposera une dantesque partie de shifumi. Les boss en eux-mêmes ne sont pas difficiles à vaincre, mais pour autant, les combats sont complétement jouissifs. Il est à souligner que ces phases ne sont pas sujettes à la mécanique des dix secondes, car vous combattrez avec une barre de vie classique pour encaisser les dégâts.

Mullet Mad Jack Ennemi 3
Mullet Mad Jack Ennemi 1
Mullet Mad Jack Ennemi 2

Un hommage aux animés japonais des années 90′

Là où Mullet Mad Jack a réussi avec brio, c’est bien évidemment pour son hommage nostalgique aux animés japonais des années 90′, que ce soit au niveau de la direction artistique ou de l’ambiance musicale. La première cinématique en est un parfait exemple, avec la reprise de la mythique scène de dérapage du film d’animation AKIRA. Les références sont multiples à différents niveaux, avec la présence du tamagotchi ou du design du véhicule de Jack, calqué en partie sur la moto d’AKIRA, pour ne citer qu’eux. Le chara design et le jeu des doubleurs sont également très réussis, en prenant pour exemple la salariée de la Peace Corp très agaçante que l’on peut mettre en sourdine (une idée de génie de la part des devs). Quant à la musique composée essentiellement de synthwave, elle colle parfaitement à l’ambiance du jeu. Pour tout vous avouer, je suis complément tombé sous le charme, et vous invite à conserver le mode VHS qui ajoute une petite touche en plus. Un petit bonus, vers la fin du jeu, il y a une cinématique qui m’a fait péter de rire avec un sous-entendu très subtil.

Tout simplement génial, ni plus ni moins

Mullet Mad Jack, ce rétro-FPS intégrant une composante roguelite, saura vous séduire par son univers nostalgique en référence aux animés des années 90’s, ainsi que par son gameplay simple et efficace. Le gunfeel est bon, même si certaines armes vous demanderont d’adopter une approche différente. Les ennemis, surtout les spéciaux, vous donneront du fil à retordre par moment et si les boss ne sont pas marquants en eux-mêmes, la manière de les combattre est pour le moins originale. Malgré quelques mécaniques pas tout à fait au point, telles que la course sur les murs ou le fait que la glissade et le meurtre instantané soient assignés de base à une même touche, le jeu n’en reste pas moins jouissif et fun, à tel point qu’on ne fait plus attention à notre compteur de vie. Si vous souhaitez passer un moment exaltant, que vous soyez un PGM ou non, nous vous conseillons chaudement Mullet Mad Jack.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

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