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[PREVIEW] Gray Zone Warfare : l’art de l’esbroufe

Depuis maintenant quelques mois, les influenceurs nous abreuvent des intentions incroyables du studio Madfinger Games pour leur extraction shooter Gray Zone Warfare. Des visuels ahurissants, un gameplay coopératif tactique et réaliste, des mécaniques de jeu innovantes, une zone immense à parcourir, peuplée de centaines d’IA et 48 joueurs… L’apogée de la communication a été atteint lors de la sortie en accès anticipé, avec un trailer compilant toutes les phrases exagérées de dizaines d’hommes-sandwish, moussés comme jamais par une semaine de playtest qui leur était réservée. Mais malgré tout, quelques personnes intègres semblaient plutôt convaincues qu’en l’état, il n’était pas si incroyable, et surtout, qu’il nécessitait encore beaucoup de travail. Cinq jours après, le jeu sortait sur Steam, avec une note désastreuse – largement améliorée depuis. Mais était-ce pour les bonnes raisons ?

Genre : Extraction-shooter PvPvE | Développeur : Madfinger Games | Éditeur : Madfinger Games | Plateforme : Steam | Prix : de 34,99 € à 99,99 € | Configuration recommandée : Core i7-9700K / Ryzen™ 5 3600X, 32 Go de RAM, NVIDIA® RTX 3070 Ti / Radeon RX 6800  | Langues : anglais | Date de sortie : 30/04/2024 | Durée de vie :  des dizaines d’heures

Preview réalisée avec une version Standard achetée sur Steam

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Madfingers Games, pratiques douteuses

Le studio Madfinger Games ne vous dit sans doute rien, mais c’est pourtant un vétéran de l’industrie vidéoludique. La subtilité, c’est qu’ils sont experts en jeux mobiles, et que Gray Zone Warfare est leur premier jeu PC. C’est peut-être pour cela qu’on se retrouve avec une monétisation à la limite de la malhonnêteté. En effet, la version standard est affichée à 35 €, mais des versions allant jusqu’à 65 € supplémentaires sont proposées uniquement sous forme de DLC non-remboursables. Elles permettent d’améliorer la qualité de vie : plus d’espace dans l’inventaire, container sécurisé plus grand, plus d’équipement pour commencer, etc. Certes, ce n’est pas différent d’un Escape From Tarkov, et les développeurs ont confirmé qu’on pourra améliorer ça in-game, mais c’est toujours décevant de voir ce genre de pratiques.

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On fait des tours en hélico

Mais plongeons-nous directement dans le vif du sujet : le jeu. Pour commencer, on vous demandera de choisir parmi trois factions, ce qui déterminera avec qui vous aurez le droit de jouer en équipe ou non. Il est possible d’en changer, mais ce sera au prix d’une remise à zéro du compte, donc ne vous trompez pas. Pas d’inquiétude, en dehors de cette contrainte, la sélection de l’une plutôt que l’autre est aussi importante qu’à la balle au prisonnier : tout le monde aura le même équipement, les mêmes vendeurs et les mêmes quêtes. La seule différence viendra de la situation géographique. Comme dans n’importe quel extraction shooter, vous devrez vous équiper avant de partir en raid, en choisissant vos armes, que l’on peut modifier à la manière d’Escape From Tarkov. La particularité vient ici du fait que c’est une immense carte, et que vous pouvez partir en mission aussi bien à pied (mais ce sera long et chiant) ou grâce à un taxi hélicoptère. Ce dernier peut vous emmener à des points bien spécifiques, du moment que vous les ayez débloqués. Et c’est sans doute l’aspect le plus réussi et impressionnant du jeu. Il n’y a aucun chargement, et cela donne une vue imprenable sur les forêts et rizières de la région fictive de Lamang, très inspirée du Laos.

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On patauge dans la boue

Une fois sur le terrain, on se rend bien compte que les développeurs ont voulu rendre leur jeu tactique. Les mouvements sont plus proches d’un Escape From Tarkov, voire d’un Arma 3, que d’un Call Of Duty. Et si certaines animations sont pour l’instant risibles – notamment pour la course –, celles pour le maniement des armes sont très bien réalisées. Malheureusement, le feeling n’est pas encore au rendez-vous. C’est assez lisse, et le sound design est plutôt nul. D’autre part, alors que Madfinger Games avait longuement parlé de la pénétration des munitions en fonction des matériaux, les bots encaissent parfois une dizaine de balles de 7,62 sans broncher, avant de vous coller un headshot de l’espace. Il faudra vérifier si ce genre de comportement se tasse avec l’amélioration des performances serveur, qui peuvent dramatiquement impacter le ressenti des combats. Mais en l’état, on a l’impression que l’équilibrage a été fait par un singe cocaïnomane.

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Opportunisme ou heureux hasard ?
Alors que les plus complotistes affirment que Madfinger Games a sauté sur la polémique autour de Tarkov pour sortir leur accès anticipé précipitamment, la vérité est autrement plus banale : après de nombreux reports, le jeu était bien prévu pour arriver à cette date, et ils ont eu une chance de cocu.

Ne tournons pas autour du pot : l’IA est nulle à chier. Les ennemis sont cons comme des balais. Ils regardent les murs, ou se tiennent comme des glands au milieu de la route, alors que des coups de feu retentissent à 100 mètres. Et ce n’est pas mieux lorsqu’ils sont engagés, puisqu’ils n’ont aucune notion de couvert ou de contournement. Ils vont juste s’avancer tranquillement vers vous un par un pour prendre leur balle dans la tête. Le risque vient du fait qu’ils peuvent parfois vous voir à travers les buissons, contrairement à vous, donc il faudra se méfier lorsque vous les entendrez causer. Malheureusement, il nous semble que ce point, pourtant majeur, ne va pas être une mince affaire pour les développeurs. D’autant plus qu’ils ne sont pas très expérimentés dans le développement de titres PC, qui demandent, a priori, des compétences bien différentes de celles des jeux mobiles. En effet, l’ambition de donner vie à des centaines d’IA et de gérer la balistique pour 48 joueurs, nous paraît difficilement atteignable de prime abord. Cela fait beaucoup de choses à calculer côté serveur, qui a déjà parfois du mal actuellement. On pense bien fort à Arma 3, qui peut avoir les mêmes soucis sur des missions custom, avec beaucoup moins de bots, et souvent moins de joueurs. C’est pour cela qu’on n’est pas très optimistes, malgré la bonne volonté du studio. C’est sans doute aussi pour cette raison que le monde, bien que très détaillé, est désespérément vide et sans vie. Mis à part les milices armées postées çà et là près de leur bâtiment, aucun civil, véhicule, ni même patrouille, ne vient briser la monotonie.

Mais on s’emmerde un peu

Le système de soin innovant tant vanté lors des précédentes annonces ne m’a pas paru si exceptionnel. Au bout de quelques heures, vous comprendrez qu’il faut utiliser tel type de soin pour tel type de blessure, et que si vous pissez le sang, il vaut mieux mettre un garrot avant le bandage, et une perfusion ensuite. Si vous avez déjà joué à Arma 3 avec quelques mods, vous ne serez pas dépaysé.

Pour l’instant, la formule proposée par Madfinger Games peine à convaincre au-delà de quelques heures, d’autant plus en solo. En effet, les quêtes ne sont pas très intéressantes et ne donnent pas spécialement envie de les suivre. Vous me direz que celles de Tarkov sont tout aussi nazes, et je serai tout à fait d’accord. Cependant, chez son concurrent russe, la mission est un prétexte, puisque les affrontements sont viscéraux et chaque ennemi abattu provoque une grande satisfaction. Et sortir d’un raid vivant est une véritable victoire. Autant d’émotions et de sentiments presque totalement absents de Gray Zone Warfare, pour plusieurs raisons. D’une part, à cause d’un feeling très fade, mais surtout, à cause du manque d’enjeu. En effet, notre cadavre reste pendant une heure à l’endroit du décès, et il est généralement possible d’y revenir en quelques minutes, d’autant plus facilement si on joue en groupe. Pour les combats contre les IA, cela fait donc juste perdre un peu de temps pour atteindre l’objectif que l’on s’était fixé. Du côté du PvP – quand on choisit de rejoindre un serveur l’autorisant –, cela amène à des guerres de position un peu absurdes, dans lesquelles on peut voir une valse d’hélicoptères ramener les belligérants un par un, jusqu’à ce qu’une des équipes en ait marre. En plus, il n’y a pas vraiment d’intérêt à tuer d’autres joueurs, puisqu’ils disposent des mêmes équipements que vous, et que pour l’instant, les armes ne sont pas très variées.

Intrinsèquement, l’absence de tension n’est pas un mal, puisqu’il propose une autre vision de l’extraction shooter. Une proposition plus accessible que son concurrent le plus flagrant. Ici, pas besoin d’investir plusieurs heures tous les jours pour espérer sortir avec un équipement qui nous fait plaisir à la fin de la semaine. Et surtout, on n’a pratiquement pas la peur de perdre son stuff.

Profitez de la fonction chauffage de votre carte graphique

S’il y a bien un sujet sur lequel il est facile de faire de la promo, c’est l’aspect. Et il faut dire que ce qu’affiche Gray Zone Warfare est assez incroyable. Le monde est très détaillé, et rempli d’éléments très fins. Comme on le disait au début, c’est très impressionnant en hélico. Malheureusement, une fois au sol, on s’aperçoit qu’il manque un petit quelque chose. C’est trop propre, trop scolaire, et ça manque d’âme. Ce n’est peut-être l’histoire que d’un travail sur la lumière ou sur un filtre quelconque, mais pour l’instant, j’ai eu du mal à trouver le jeu très beau. Du côté de la technique, c’est assez compliqué. À titre d’exemple, avec un AMD 7800x3d, 32 Go de RAM et une RTX 4090, en 4k, tout au max, DLSS qualité et frame generation, j’oscillais entre 90 et 130 FPS. À opposer à mon PC portable doté d’un I5 13500H, de 16 Go de RAM et d’une 4060, qui ne pouvait maintenir les 60 FPS stables en 1080p que grâce à la frame gen, malgré avoir tout mis en low et activé le DLSS en mode performances. C’était assez pénible à voir, et fatalement plus difficile à jouer, puisque les ennemis étaient encore plus durs à localiser. De plus, bien que cela semble beaucoup mieux depuis quelques jours, les serveurs ont l’air de parfois hoqueter, provoquant des rollbacks incessants et des sauts en hélicoptère, particulièrement propices à faire remonter vos spaghettis bolognaise jusqu’à votre clavier. Néanmoins, difficile de reprocher une mauvaise optimisation graphique ou des problèmes réseau pour un titre en accès anticipé, surtout dans les premières semaines.

Sorti beaucoup trop tôt

Gray Zone Warfare est sorti en accès anticipé beaucoup trop tôt. Certains ont pu être aveuglés par la débauche de technique pour afficher une carte fourmillant de détails, et des panoramas très impressionnant en hélico. Mais quand on creuse un peu, il ne reste plus grand-chose : la direction artistique est finalement assez plate, c’est vide, sans vie, les quêtes sont chiantes, il y a un gros manque d’enjeu que ce soit en PvE ou en PvP, et surtout, l’IA est catastrophique. Et on n’est pas très optimistes quant à son amélioration, compte tenu des calculs à faire côté serveur. D’un autre côté, le jeu propose un gameplay beaucoup plus casual que son concurrent principal, malgré son habillage tactique hardcore. Cela pourra plaire à ceux qui n’ont pas trois heures par jour à consacrer à un jeu vidéo, surtout s’ils ont deux ou trois potes pour faire quelques missions. Pour finir, bien qu’il soit difficile de reprocher à un jeu en accès anticipé son manque d’optimisation, on doit tout de même signaler qu’on est ici en présence du détenteur du trophée diaporama & bouillie de pixels. Mais cela reste, selon nous, le cadet de ses soucis, et on ne peut vraiment pas vous le conseiller pour l’instant, encore moins quand on voit les « DLC » non-remboursables pour les versions avec plus d’espace dans l’inventaire…

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

Abiotic Factor est sorti en accès anticipé le 2 mai

Très apprécié par la rédac’, Abiotic Factor, un jeu de survie coopératif au sein d’un complexe scientifique ultra-secret, est sorti comme prévu en accès anticipé, ce 2 mai. À cette occasion, les devs du studio Deep Fiedl Games ont publié un billet de blog Steam accompagné d’une bande d’annonce de lancement. Pour rappel, suite à une catastrophe ayant entraîné un défaut du protocole de confinement, vos collègues et vous-même tenteront de survivre à diverses menaces, tout en trouvant un moyen de vous échapper. Pour lutter efficacement contre des anomalies dimensionnelles et une secte ésotérique armée jusqu’aux dents, vous pourrez compter sur vos compétences améliorables et sur le loot récupéré par ici par là, pour crafter des armes, des défenses, des outils…

Également, une roadmap est déjà publiée avec un contenu très fourni jusqu’à l’hiver prochain, période supposée de la sortie en 1.0. Pour le moment, vu que la rédac est en effectifs réduits,  il n’est pas prévu de preview.

Si vous êtes intéressé, Abiotic Factor est disponible en accès anticipé sur Steam, à moins de 20 € jusqu’au 9 mai. Vous pouvez également profiter de la promotion à -25 % de notre partenaire Gamesplanet, soit moins de 19 €, et nous soutenir au passage.

Les bons plans du week-end fond leur ménage de printemps

Une fois n’est pas coutume, les bons plans NoFrag du week-end sont à la bourre. Il faut dire qu’ils sont en vacances, alors le rythme est un peu décalé. Pour bien se remettre les idées en place, rien de tel qu’une horloge numérique, qui vous dira précisément quel jour on est. Et parce que « vacances » ne rime pas avec oisiveté, un mémo vous permettra de vous motiver à remplir vos objectifs. D’ailleurs, c’est le bon moment pour commencer un grand ménage de printemps. On commence par ranger les gros manteaux, pulls et couettes d’hiver dans des sacs à vide. C’est aussi l’occasion de changer les draps pour quelque chose de plus coloré, et investir dans de nouvelles chemises. Prenez également soin de vos sols avec ce combiné aspirateur/laveur, qui vous évitera la corvée de serpillière. Pour les plus flemmards, il existe aussi l’option robot aspirateur. Et si vous ne pouvez plus voir à travers les fenêtres tellement elles sont sales, optez pour ce magnifique appareil. Et voilà, vous avez bien mérité de vous affaler dans votre canapé !

Les bons plans Amazon

Tout le monde n’a pas la chance de faire le pont, et notre expert Gothax n’a pas chômé, afin de vous dénicher quelques trucs intéressants à mettre dans votre PC :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

Gamesplanet Dead Island 2

Les bons plans Gamesplanet

Cette semaine, notre partenaire Gamesplanet est resté discret. Et pourtant, ils proposent toujours des promos intéressantes. La preuve, le très bon Dead Island 2 est à –55 %, soit 27 € pour la version standard, et 36 € pour la version gold avec les DLC. Je pense que ça vaut vraiment le coup, car si le second DLC (SoLA) est un peu moins bien, le premier (Haus) était vraiment une leçon de direction artistique et de narration environnementale. Mais ce ne sont pas les seuls bons plans que l’on peut dénicher sur leur site :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

Haptique 2000

La vidéaste GingasVR aime la réalité virtuelle, et pas « avec modération ». Depuis des années, elle améliore un setup VR complet, à grand coup de matériel hors de prix, de vestes haptiques, de capteurs de mouvement ou de voix, de ventilateurs connectés pour reproduire différentes températures, de NPC répondant via OpenAI et de tonnes de mods. Avec tout ça, nous apprend PC Gamer, elle joue beaucoup à SkyrimVR et, visiblement, il lui manquait quelque chose pour que tout ça soit réaliste : la douleur. C’est désormais corrigé, via des chocs électriques produits par des électrodes collées sur sa peau, lorsque son Dovahkiin prend des dégâts. À sa décharge (ah ah), tout cela est fait avec beaucoup d’humour et sans jamais se prendre au sérieux. Mais dépenser autant pour souffrir sur un jeu Bethesda, quel dommage. Regardez, je vous torture pour zéro euro : « Starfield », Todd Howard sur sa future retraite : « je ne veux jamais m’arrêter ». Oui, pardon, la dernière était violente. P.

Souris Razer Viper V3 Pro

Avec quelques mois de retard sur la concurrence, Razer renouvelle à son tour son offre de souris « e-sport ». Son nouveau porte-drapeau s’appelle la Viper V3 Pro, et elle montre que tout vient à point à qui sait attendre.

Télex

LinkedIn propose désormais trois jeux,  jouables une fois par jour. Perte de temps, de productivité ? Que nenni. J’y optimise mon analyse des metrics post-game, et celles de mon network. Je vous explique sous ce post comment cela aide ma team à ship de la qualité… P. #Storytelling #DeepWork #SudokuProductivity

En âge de Volta

EDF recrute d’urgence. Voilà une offre que la jeunesse française doit saisir, à la fois pour endiguer le chômage en se sortant les doigts de la prise et pour permettre à notre glorieux réseau national de retrouver un peu de jus. La dernière rénovation de nos infrastructures, en mai 1896, n’ayant pas suff… ah, pardon, on m’indique que c’est d’Earth Defense Force 6 dont il s’agit. Une bande-annonce, au goût de Starship Troopers très prononcé et jouée par des acteurs qui ne dénoteraient pas dans une publicité Carglass, nous apprend que le jeu sort sur PC et PS5 le 25 juillet prochain. Du coup, la jeunesse française peut plutôt s’en foutre royalement et continuer de jouer à Helldivers II en mangeant des chips toute la journée. P.

Atlantis Rising

C’est la panique à Atlantis. Les locaux vont devoir tenter de réunir ce qu’il faut pour construire une StarGate et filer avant l'immersion totale. Mais pour ça, il va falloir se serrer les nageoires.

Content Warning

« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » écrivait Antonio Gramsci alors qu’il était incarcéré dans les geôles de l’Italie fasciste des années 1930. Mais peut-être était-il aussi en train de faire une partie de Content Warning sur son deuxième écran, je n’en sais rien, je ne suis pas historienne.

Terminal Attack, le tout nouveau mode de jeu de The Finals est sorti

Après le lancement de la saison 2 en mars dernier, le studio Embark, en charge de The Finals, a publié un billet de blog Steam ce 2 mai, pour annoncer l’arrivée du nouveau mode de jeu, Terminal Attack. En 5v5 sur sept manches, une équipe devra livrer une clé de déchiffrement jusqu’au terminal, qui est défendu par l’équipe adverse. A contrario des modes de jeu existants, ce dernier a la particularité de n’accorder qu’une unique vie aux joueurs, sans possibilité de se soigner ni de se faire réanimer. Ainsi, il faudra faire preuve de prudence ou de bourrinage, pour remporter la victoire. Bonne nouvelle pour les aficionados de cosmétiques trop chers pour ce que c’est, vous pourrez désormais vous procurer les nouveaux ajouts individuellement ou en bundle.

Également, à l’attention des joueurs lésés par le tricheurs, les devs ont rappelé que le système d’anti-triche ne cesse d’être amélioré et que ce n’est pas chose aisée, vu que les créateurs de logiciels de triche s’adaptent continuellement. À l’heure actuelle et en fonction de la gravité de la triche retenue, le joueur pourra être banni temporairement ou définitivement. Aussi, il est possible d’effectuer un signalement filmé via un programme sur Discord, permettant aux devs de constater les logiciels de triche non-détectables à ce jour.

En dehors de ça, une liste de correctifs et d’équilibrages sont à découvrir pour les plus curieux d’entre vous, en consultant le billet de blog Steam.

Toujours gratuit, mais maintenant avec un nouveau mode de jeu, The Finals est disponible sur Steam.

Massacrez du démon dans le patch n°29 de Mordhau

Pour le déploiement du patch n°29 en ce début de semaine, le studio Triternion fait d’une pierre deux coups en fêtant les 5 ans du jeu Mordhau et l’arrivée d’un nouveau mode de jeu, Demon Horde. Durant cette période festive qui se déroulera du 29 avril au 13 mai, vous bénéficierez davantage d’or et d’XP, ainsi que d’une bannière et d’un emblème gratuits. Concernant le nouveau mode de jeu, vous pourrez constituer une équipe de 5 joueurs pour abattre des vagues de démons. Pour cette occasion, certaines cartes et des compétences ont été revisitées. De plus, de nouvelles armes seront disponibles et améliorables via une bénédiction. Si vous êtes trop nul, l’intégration d’un système de difficulté graduelle permettra d’adapter le challenge en fonction de vos performances. Bien évidemment, les devs n’ont pas oublié le DLC cosmétique payant des familles, pour vous permettre de revêtir les plus beaux habits qui soient.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur cet événement, vous pouvez consulter le billet de blog Steam.

Si vos amis et vous-même souhaitez massacrer du démon comme nos aïeux du Moyen Âge, Mordhau est en promotion à -66 % jusqu’au 6 mai sur Steam et jusqu’au 13 sur l’Epic Games Store, soit moins de 10 €.

Children of the Sun

N’avez-vous jamais rêvé de faire d’une pierre dix coups ? C’est justement ce que propose Children of the Sun, le formidable nouveau délire de Devolver dans lequel on contrôle l’unique balle de notre fusil, même après l’avoir tirée.

Le seigneur des baguenaudes

À quoi ça tient le destin. Imaginez si Gandalf s’était planté de route et n’avait pas retrouvé le chemin de la Comté. Alors, certes, la Terre du Milieu (l’autre nom de l’Allier) aurait été soumise au joug de Sauron (l’autre nom de Vincent Bolloré), mais, dans l’intervalle, les Hobbits auraient pu continuer à se la couler douce dans les pâturages. Avec un peu d’imagination, c’est un peu ce que proposera en fin d’année Tales of the Shire, de Weta Workshop, qui s’est dévoilé un peu dans une bande-annonce. Jardiner, pêcher, décorer sa bicoque, se faire des amis, casser la gueule du colporteur de journaux pour ne pas lire les mauvaises nouvelles hors du village, bref vivre en autarcie et dans le déni. Comme ça, le jour où un Balrog déboulera pour piétiner les plantations, tout le monde pourra dire « oh, si on avait su ». P.

En attendant que ça retombe

Rubrique nécromancie : avec le succès de la série TV Fallout, une masse considérable de joueurs a lancé, ou relancé, Fallout New Vegas, Fallout 76 et Fallout 4. En voyant le cadavre de ce dernier, Bethesda s’est dit « Ah, mais tiens, il faut que je refasse son maquillage, le rimmel coule autour des orbites ». Un patch « next gen » du 25 avril, pour ajouter, notamment, la gestion des écrans widescreen et ultra-widescreen. Ah ben c’est sûr, la next gen, quand on n’a pas l’habitude ça impressionne. Mais la fonctionnalité la plus intéressante est celle copyrightée par Bethesda : tout péter. D’après le community manager de Nexus Mod, le site de référence pour télécharger les 467 mods indispensables au jeu, il est vraisemblable que, je résume : « plein de choses ne marchent plus, ou pas tout de suite ». Ne râlez pas, admirez le respect de la thématique : des années à développer des choses, améliorer la vie de la communauté humaine et pouf… une bombinette nucléaire. P.

Télex

Une bande-annonce pour S.T.A.L.K.E.R 2 : Heart of Chornobyl a été publiée par GSC Game World. On y découvre que le jeu se déroule en Ukraine, près d’une centrale nucléaire qui a explosé, et que tout y sera dévasté et infesté de bizarreries ! Mais où vont-ils chercher ces nouvelles idées ? Histoire que vous ne soyez pas venus pour rien : il arrive le 5 septembre. P.

Rien que démo, encore démo, toujours démo

Flaming Fowl Studios vient de trouver une utilisation originale de Steam : sortir une démo pour un jeu… quasi mort-né. Mais si, souvenez-vous, le développeur britannique, né des cendres de Lionhead Studios, qui a sorti en 2021 l’excellente adaptation du jeu de plateau Gloomhaven, malgré une interface aussi lourde que la boîte de son modèle (près de neuf kilos, oui madame, et j’ajoute une petite figurine cadeau de la maison, c’est pour moi, ça me fait plaisir). Le même jour, ils sortent donc une démo d’Ironmarked et annoncent qu’en raison du manque actuel de financements, ils mettent la production en pause et réduisent leurs effectifs de trente à neuf personnes. L’idée, en fait, est autre : « Nous espérons qu’en publiant cette démo, nous pourrons aider les personnes qui nous quittent à trouver un nouveau poste ailleurs, en démontrant leur travail remarquable sur le projet ». Une bien triste utilisation de Steam comme portfolio. P.

Altered

Le métier de chroniqueur pour Canard PC n’est pas toujours facile. Il y a les traumatismes liés aux livraisons aléatoires de jeux et clés des éditeurs. Il y a la fameuse angoisse de la page blanche, où l’on se dit qu’on n’aura jamais assez d’imagination ou d’informations pour atteindre le seuil symbolique des signes requis. Mais il y a aussi une formidable solidarité entre collègues. Sauf quand Perco me fauche l’herbe sous le pied.

La caravane patche d’avril 2024

Sous les projos : (Le Thermomètre DLC) Rimworld. L’extension annuelle de Rimworld a débarqué. Pour vous ça ne veut peut-être pas dire grand-chose, mais pour Monsieur Chat, c’est quand même le début de six mois à vivre cloîtré dans sa tanière, nu devant la lumière blafarde de l’écran. Enfin, vu le contenu de la mise à jour, ce seront peut-être quinze ou vingt mois.

Sorceress, l’immersive-sim indé donne des nouvelles

Depuis le lancement d’une campagne kickstarter en octobre 2023, le développeur solo de Sorceress, Wabbaboy, était aux abonnés absents, et ce n’est qu’en cette fin du mois d’avril, que ce dernier a publié un billet de blog Steam pour présenter quelques nouveautés. Pour sa campagne de financement participatif, le dev informe avoir finalement récolté non sans peine, environ 25 400 € sur les 20 000 € initiaux. Du côté du jeu, de nouvelles fonctionnalités seront prochainement ajoutées telles que la réassignation des touches du clavier et l’intégration d’une carte 3D, sur laquelle il sera possible de poser un marqueur avec un descriptif textuel. De plus, l’arsenal du personnage s’étoffera avec deux armes à feu, et le bestiaire, quant à lui, s’élargira avec la présence de robots.

Les ennemis auront le droit à une attention toute particulière avec l’implémentation d’un système d’armure, qui leur octroiera des résistances et des capacités spécifiques. Pour terminer, le dev continue de travailler sur le second niveau nommé The Workshop, un monde industriel peuplé de machines. Il nous parle aussi de la corruption, une entité qui se propagera dans les niveaux pour vous barrer la route, en se matérialisant sous différentes formes. Si vous souhaitez en apprendre davantage, vous pouvez consulter le billet de blog Steam en anglais.

Sorceress n’a toujours pas de date de sortie annoncée, mais vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits de Steam en attendant.

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