Vue lecture
Bardwood Grove
C’est beau, la vie d’artiste. Il faut courir le cachet, se découvrir des fans (sa mère et sa petite cousine), apaiser des monstres (l’URSSAF du Limousin) et la vie devient passionnante, faite de petits choix aux grosses conséquences (ce mois-ci, je mange ou je paye mon loyer ?).
Homeworld 3
Homeworld est un géant. Un jeu mémorable, qui a su, en 1999, briller et inventer dans un genre qui n’était pas encore sous respirateur artificiel et abandonné par ses enfants, ces ingrats. C’est le jeu qui a fait Relic. Blackbird Interactive, désormais aux commandes sous la houlette de Gearbox, sort enfin un troisième épisode acceptable. Ce n’est pas assez.
Middle Ages
C’est pénible d’être Marc André (l’auteur de Splendor). Tout le monde va tout ramener à ça, tout mesurer et comparer à Splendor. Marc André (l’auteur de Splendor) doit en avoir marre.
Captain Flip
Quand Antoine Bauza (7 Wonders, Oltrée, Hanabi…) et Thomas Provoost (fondateur de Repos Production), qui ne sont pas des perdreaux de l’année dans le milieu, ont décidé de créer la maison d’édition Playpunk, j’ai imaginé de l’anarchie, un coup de pied dans la mare. Mais ce sont des vrais punks : ceux qui font l’inverse de ce que l’on anticipe.
Eat Zem All
Il faut réhabiliter le Zombie. C’est un honnête travailleur, qui se tue – métaphoriquement – à la tâche, reste proactif pour que la start-up dans laquelle il bosse puisse croître et présenter des résultats. Pas un fainéant assisté, comme les vivants.
Wonderland’s War
Prenons Hans et Gunther, deux sémillants eurogamers pur jus. Ils aiment contrôler, développer une stratégie claire pour optimiser le rendement de leurs fermes et champs de choux verts, au XIe siècle en Basse-Saxe. Hans et Gunther vont souffrir.
Le Festival International des Jeux de Cannes 2024
Fin février, tout le monde va y tester des nouveautés. Quelle banalité ! On y a mis les mains dans le proto, certains jeux pas tout à fait finis, d’autres presque prêts.
Shackleton Base : A Journey to the Moon
45 minutes de règles — et c’était rapide —, presque deux heures pour faire deux manches (sur trois). D’accord c’était de la découverte, mais le prochain SWAF n’est pas là pour rigoler.
Prey Another Day
Y a-t-il, ici, un jeu ? Je le crois, de tout mon cœur. Mais j’ai cru au père Noël jusqu’à 31 ans (je doutais dès 28, hein, je ne suis pas idiot).
Inheritors
Le roi est mort, alors le royaume se recueille et l’union nationale se fait pour respe... ah non, on cherche à influencer les cinq clans de bourgeois et c’est le bordel.
Haptique 2000
La vidéaste GingasVR aime la réalité virtuelle, et pas « avec modération ». Depuis des années, elle améliore un setup VR complet, à grands coups de matériel hors de prix, de vestes haptiques, de capteurs de mouvement ou de voix, de ventilateurs connectés pour reproduire différentes températures, de NPC répondant via OpenAI et de tonnes de mods. Avec tout ça, nous apprend PC Gamer, elle joue beaucoup à SkyrimVR et, visiblement, il lui manquait quelque chose pour que tout ça soit réaliste : la douleur. C’est désormais corrigé, via des chocs électriques produits par des électrodes collées sur sa peau, lorsque son Dovahkiin prend des dégâts. À sa décharge (ha ha), tout cela est fait avec beaucoup d’humour et sans jamais se prendre au sérieux. Mais dépenser autant pour souffrir sur un jeu Bethesda, quel dommage. Regardez, je vous torture pour zéro euro : « Starfield », Todd Howard sur sa future retraite : « Je ne veux jamais m’arrêter ». Oui, pardon, la dernière était violente. P.