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[PREVIEW] Wrack Remake : un FPS arcade rapide et brutal… mais encore un peu bancal

Sorti en 2014, Wrack proposait un gameplay original et arcade, mais avait eu un accueil mitigé auprès du public et de la rédaction de NoFrag. Peut-être était-il trop en avance sur son temps ? C’est la réflexion de Final Boss Entertainment, qui prépare Wrack Remake, une version revisitée du jeu original, qu’une partie des joueurs considère aujourd’hui comme le premier boomer shooter, avant même qu’on définisse le genre. La version bêta que l’équipe de développement m’a proposé de tester est une vraie modernisation aussi bien visuelle que sur le gameplay.


Genre :
Rétro-FPS | Développeur : Final Boss Entertainment | Éditeur : Final Boss Entertainment. | Plateforme : Steam | Prix : Non communiquée | Configuration recommandée : Processeur 2,5 GHz, 16 GB de RAM, DirectX 12 | Langues : Anglais | Date de sortie : Non communiquée | Durée de vie : Environ 6 à 8 heures en difficulté moyenne si vous aimez chercher tous les secrets. 

Test effectué sur une version bêta fournie par le développeur.

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Dans le tas, dans le tas !

Vous avez demandé un scénario ?

Wrack Remake dispose d’une narration minimaliste : on incarne Kain, un héros chargé de sauver le monde d’une invasion alien. Pourquoi ? Comment ? Qui sont ces ennemis ? On ne sait pas, et les dialogues ou les cinématiques façon bande dessinée ne semblent pas pressés de nous l’expliquer. Qu’est ce qu’on attend d’un FPS arcade ? On est là pour courir, viser, tirer, crever et recommencer, et c’est très bien comme ça. Le reste — narration, lore, dialogues — c’est du bruit de fond.

Un FPS arcade rapide et brutal

Si les assets, les modèles, les animation et les cinématiques ont bénéficié d’un gros travail – parfois issu de Wrack Exoverse –, c’est surtout du côté du gameplay qu’on voit l’évolution. Final boss Entertainment assume encore plus le côté arcade du jeu, et ça se sent dans le feeling des armes et la manière de parcourir les niveaux, pour le meilleur et pour le pire. Wrack Remake va vite. Très vite. J’ai joué en difficulté Hardcore, et passé le deuxième niveau, on passe un cap : on y enchaîne les frags, les éliminations à coups de combos, d’exécutions ou de parade dans un rythme soutenu, le tout avec une bande son de Michael Markie qui succède la tête haute à Bobbie Prince, qui s’était occupé du jeu original. Le gameplay arcade fonctionne plutôt bien dans l’ensemble. Ça apporte même un peu de fraîcheur et de dynamisme aux joueurs qui comme moi, ont plutôt l’habitude de foncer dans le tas sans trop réfléchir. Mais quelques défauts gâchent parfois l’expérience…

Ultrakill scaled
Ultrakill ! et hop, pulvérisé.

On meurt vite, très vite, c’est le revers de cette mécanique. La jauge de combo se charge trop rapidement, rendant les attaques spéciales trop fréquentes pour être utilisées stratégiquement. On se retrouve à nouveau à foncer dans le tas en essayant de faire une série de combos d’éliminations. Le feeling est plutôt correct, c’est rapide, fluide, avec juste ce qu’il faut de frustration. Les mouvements sont agréables, le sprint est bien calibré, les sauts sont réactifs, et le dash est vraiment utile pour esquiver et se sortir de situations un peu délicates. Les armes, quant à elles, sont globalement réussies. Mention spéciale pour le railgun et le plasma : ça claque, ça perce, et ça nettoie les niveaux. En revanche, le switch d’armes est un peu trop lent, et quelques animations comme l’Hyperblast manquent encore de réactivité. D’autre part, le sword deflect est trop puissant : on peut renvoyer presque tout sans effort, ce qui casse le challenge, là où à l’inverse, le pistolet de départ et le shotgun manquent encore cruellement de sensations.

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Le sword deflect est trop puissant.

Mais avec la même IA et le même level design

Les ennemis, eux, foncent tête baissée. Pas de tactique, pas de placement : ils arrivent en ligne droite, ou parfois en cortège, et tirent jusqu’à ce que mort s’ensuive. L’équilibrage est encore à travailler, car certaines araignées encaissent plus que d’autres ennemis plus puissants, et les snipers punissent sans sommation. On est donc loin d’une IA parfaite, mais ça suffit pour maintenir la pression. Les combats contre les boss – point de passage obligé de tout bon jeu arcade – sont encore de la partie, obligeant le joueur à apprendre les mouvements et attaques de ceux-ci par cœur à la manière d’un Mega-Man ou d’un Metroid. L’autre choix assumé par l’équipe, c’est de ne pas s’éloigner du level design du jeu original. Hélas, son modèle ne brillait pas particulièrement de ce côté-là. Les niveaux sont construits comme des couloirs et une succession de salles : on fonce, on tourne, on nettoie, on active des interrupteurs. Certains niveaux tentent des variations de rythme, notamment avec quelques zones secrètes et raccourcis bien planqués, mais globalement, ça manque toujours de verticalité.

Bye Bye le Wrack Engine

Le Wrack Engine (développé par Carnevil, créateur de Skulltag, un port du Doom engine qui deviendra le fork Zandronum) a fait place à l’Unreal Engine 5. Sur ma configuration (AMD Ryzen 7 5700X, Radeon 6700XT, 32go de ram), la bêta de Wrack Remake que j’ai eu entre les mains tourne correctement. Pas de crashs majeurs, pas de stuttering, quelques petites chutes de framerate dans les arènes surchargées, mais dans l’ensemble, une moyenne à 140 FPS. Les temps de chargement sont rapides, et l’interface est claire. En revanche, pas de réglages avancés. De ce coté là, c’est comme pour le reste : minimaliste.

Une modernisation qui manque encore de polish

Wrack Remake est un rétro-FPS correct, sans être exceptionnel. Son univers et ses références aux jeux d’arcade, ainsi que son gameplay simple et efficace, ont tout pour séduire. Les sensations sont bonnes, et même si certaines armes et quelques mécaniques ne sont pas encore au point, les rencontres avec des groupes importants d’ennemis offrent un challenge sympathique. Les combats de boss, quant à eux, ont le mérite d’être originaux. L’équipe nous a expliqué travailler d’arrache-pied sur l’équilibrage des armes et de l’IA, et semble être à l’écoute des feedbacks des joueurs. Espérons que ces petits défauts soient corrigés pour la sortie prévue normalement le mois prochain. En attendant, vous pouvez vous faire un avis en testant la démo qui vient de paraître sur la page Steam du jeu.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

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Le rétro-FPS PIGFACE sortira en accès anticipé le 18 septembre

Initialement prévu pour le mois d’août, le dev solo titolovesyou, désormais édité par DreadXP, a publié une billet de blog Steam pour dévoiler la date de sortie en accès anticipé de son rétro-FPS PIGFACE. Ce sera donc le 18 septembre prochain que vous pourrez remplir des contrats sanglants à l’aide d’armes et de capacités variées, pour ne pas vous retrouver décapité. À la rédac, on est toujours aussi impatients de pouvoir mettre la main dessus.

En attendant sa sortie, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam, et également jouer à la démo pour vous faire votre propre avis.

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Pacific Drive prolonge son roadtrip en dévoilant son DLC Whispers in the Woods

Dans le courant de la semaine, lronwood, le studio derrière Pacific Drive, le jeu mêlant le plaisir de la conduite et la dangerosité d’anomalies, a annoncé l’arrivée prochaine du DLC Whispers in the Woods. Dans ce dernier, vous pourrez profiter d’une nouvelle zone où se terre un groupe de fanatiques obsédés par des anomalies. Toujours avec votre fidèle break personnalisable, vous repartirez à l’aventure pour découvrir de puissants artefacts influant sur l’environnement, de précieuses ressources, des accessoires pour votre véhicule et des stations de ravitaillement.

Whispers in the Woods est prévu avant fin 2025. En attendant de nouvelles infos, vous pouvez toujours ajouter ce DLC à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Dreamhaven se sépare d’une partie de ses développeurs après l’échec de Wildgate

Vous souvenez-vous de Wildgate, l’extraction shooter PvP avec des vaisseaux spatiaux ? Il est probable que non, puisqu’à sa sortie au milieu de l’été, moins de 8 000 personnes s’étaient retrouvées simultanément sur le jeu. Plutôt décevant pour un AA uniquement basé sur le multijoueur, dont la principale publicité relayée dans la presse était qu’il avait été développé par des ex-Blizzard. Pourtant, les avis étaient tout de même assez bons, mais il est possible que les 30 € demandés en aient refroidi plus d’un. À la rédac, la direction artistique et surtout, le gameplay, nous avait rebutés dès sa première présentation. Il faut croire qu’on n’était pas seuls à trouver le concept complètement inintéressant, car la chute de joueurs a continué jusqu’à un niveau difficilement exploitable.

Wildgate fail
Des performances très décevantes pour un jeu multijoueur uniquement.

En début de semaine dernière, Mike Morhaime, le PDG de Dreamhaven (et ex-fondateur de Blizzard), a annoncé via LinkedIn que le groupe allait devoir se séparer d’une partie de ses salariés, sans préciser leur nombre. Il faut dire que les projets maison n’ont pas eu le succès escompté. Outre Wildgate, développé par la filiale Moonshot Games, Sunderfolk, un RPG au tour par tour développé par leur autre studio Secret Door, avait eu grand-peine à trouver son public, malgré de bons retours. On comprend alors parfaitement qu’il est difficile de maintenir une centaine d’employés si les rentrées d’argent ne suivent pas.

Malgré cela, Mike indique qu’ils maintiennent leur support sur les jeux qu’ils éditent. Si, au regard des chiffres Steam, cela peut paraître étonnant, il ne faut pas oublier qu’on ne voit pas le côté console, qui pourrait regrouper plus de joueurs. Certains commentateurs espèrent un passage de Wildgate en free-to-play pour permettre un sursaut, alors qu’il aurait sans doute dû l’être dès le départ, au vu de la boutique in-game bien merdique. Mais même avec ça, il y a peu d’espoir que la courbe de joueurs s’inverse. Alors certes, le jeu est a priori plutôt correct – sauf si on apprécie le bon gunfeel –, mais il ne s’étouffe pas dans l’originalité.

Quoi qu’il en soit, il ne semble pas que ce soit le bon moment pour se lancer dans Wildgate, tant qu’on n’en sait pas plus sur la suite. Si vous voulez néanmoins tenter l’aventure, le jeu est disponible sur Steam pour 29 €.

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De nouvelles infos sur l’accès anticipé et la roadmap de Jump Space

À l’approche de la sortie en accès anticipé de Jump Space,  le studio Keepsake Games a récemment publié un billet de blog Steam pour dévoiler la roadmap du jeu et son prix de lancement. Pour environ une vingtaine d’euros, vos coéquipiers et vous-même pourrez participer à neuf types de missions dans plus d’une cinquantaine de secteurs (niveaux), débloquer quatre régions distinctes et piloter deux vaisseaux différents. Après la sortie du jeu, les devs prévoient d’ores et déjà du contenu additionnel, que ce soit en termes d’armes, de vaisseaux, de modes de jeu, de fonctionnalités, de secteurs, de lore et autres nouveautés encore non dévoilées.

Du côté de la rédac, on avait été plutôt convaincus par la démo disponible durant le Steam Neo Fest de juin, et nos craintes sur le gunplay s’étaient vite dissipées grâce à un gunfeel réussi. Pour en apprendre davantage sur cet accès anticipé, vous pouvez vous reporter sur le billet de blog Steam ou visionner le devlog d’une heure, si vous avez du temps à perdre.

En attendant le 19 septembre, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits Steam, si vous êtes intéressé.

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Télex

L'Albanie nomme un ministre généré par IA qui sera chargé des marchés publics, si si. Écoutez, à ce stade-là, je renonce à faire des blagues et je résilie mon abonnement au Gorafi. P.
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L’Arabe du futur

Le deal avec le PIF (« Public Investment Fund ») saoudien et son directeur, le prince Mohammed ben Salmane, fait grincer des dents en interne. Annoncé sans tambour, ni trompette, ni montant d'ailleurs, sa première conséquence très visible est l'arrivée prochaine d’un DLC gratuit pour Assassin's Creed Mirage. DLC qui déplace l'action de Bagdad vers Al-’Ula, en Arabie saoudite. L’annonce en avait été faite par Yves Guillemot en direct de Riyad, durant l’Esports World Cup. Après SNK, et beaucoup d’autres, le PIF continue sa mission de tentative de polissage de l’image du royaume via les jeux vidéo. Interpellé par des employés à ce sujet, la direction s’est enfoncé des billets de banque dans les oreilles en disant « Lalala, j'entends pas ». P.
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Hollow Knight : Silksong

À l'idée de tester un titre aussi attendu, il y avait une petite partie de moi qui espérait secrètement faire le gars à contre-courant, lequel écrirait à un moment sur ces pages que « non, le truc que vous attendiez depuis six ans là, c’est vraiment pas très bien, en fait ». Il n’en est rien : Hollow Knight : Silksong est malheureusement un très bon jeu.
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Un Windows-poubelle pour rester propre

Pour notre rubrique Download mensuelle, au lieu de vous proposer différents utilitaires follement utiles et pratiques, je voudrais vous faire une leçon d'hygiène informatique. Je vais vous expliquer comment exploiter deux fonctionnalités de Windows pour garder votre installation propre et pimpante.
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Comment Silksong a provoqué un séisme dans l’industrie

Le 21 août dernier, la Team Cherry lâchait l’information comme ça, l’air de rien, comme s’il n’existait pas des hordes entières de fans trépignant dans l’attente d’avoir des nouvelles de la suite d’un de leurs jeux préférés : Hollow Knight : Silksong allait sortir le 4 septembre, après presque six années de silence.
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Unyielder, le boss rush survitaminé, sortira le 29 septembre

Prévu initialement pour le mois de mai et sans nouvelles depuis, Unyielder, le boss rush avec des mécaniques de roguelite, a finalement trouvé une date de sortie. En effet, l’éditeur SHUEISHA GAMES a publié récemment sur sa chaîne officielle YouTube, une bande-annonce indiquant le 29 septembre prochain. Attendez-vous donc à plus de boss, d’armes, de capacités et d’effets visuels à outrance ! Pour rappel, vous devrez vous frayer un chemin à travers l’Antarctique pour affronter le boss final, que vous personnaliserez avec des morceaux d’ennemis précédemment vaincus. À chaque victoire, vous pourrez améliorer votre arsenal et vos capacités.

Durant le Steam Neo Fest de février, la rédac avait pu jouer à la démo et les sensations étaient plutôt bonnes. Au visionnage de la vidéo, on constate que le gameplay est toujours aussi nerveux et dynamique. L’esthétique cel shading a l’air plutôt sympa et les boss semblent aussi bien variés dans leurs patterns que dans leurs designs.

Si vous êtes amateur de challenge et de combats de boss en tout genre, vous pourrez retrouver Unyielder le 29 septembre sur Steam.

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Forgeron de père en fils avec la sortie de Legacy of The Forge, le nouveau DLC de Kingdom Come: Deliverance II

Annoncé durant le cérémonie d’ouverture de la Gamescom, Legacy of The Forge, le deuxième DLC de Kingdom Come: Deliverance II, est sorti comme prévu le 9 septembre. Si les combats à l’épée ne vous siéent pas et que vous êtes plutôt un artisan-commerçant dans l’âme, vous pouvez désormais relancer la forge familiale pour vous enrichir, tisser de nouvelles alliances, participer à des quêtes et débloquer des plans pour personnaliser votre lieu de travail.

Sur Steam, la note des utilisateurs est très positive. Cependant, certains joueurs ne semblent pas pouvoir y jouer suite à de nombreux bugs, dont l’un est lié à l’établi, empêchant toute interaction avec ce dernier. Mais le problème doit être marginal, puisque la majorité semble beaucoup s’amuser à devenir forgeron.

Si taper comme un sourd sur des morceaux de métal vous intéresse, le second DLC Legacy of The Forge est actuellement en promotion à -5 % chez notre partenaire Gamesplanet, soit 13,29 € l’unité, ou inclus dans la version deluxe à 50 € environ, comprenant également le premier DLC et le troisième à venir.

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Sortie de These Sunny Daze, le DLC de POSTAL: Brain Damaged

Initialement prévu pour le mois août, le POSTAL Dude a dû reporter ses vacances d’été pour le 9 septembre. Sorti ce mardi, le DLC These Sunny Daze pour POSTAL: Brain Damaged vous plongera dans de nouvelles mésaventures avec un arsenal flambant neuf et des ennemis inédits à arroser de pisse. Il semblerait que les roux soient devenus les ennemis publics numéro 1 et tout naturellement, la réaction de notre Dude ne se fera pas attendre. Avec une note plutôt positive, les utilisateurs ont l’air d’apprécier ce nouveau contenu, malgré la présence de multiples bugs et la difficulté relevée, d’après certains.

Vous l’aurez compris, ce DLC ne chamboule pas la licence et s’adresse aux fans de la première heure. Si vous souhaitez replonger de l’univers dérangé du POSTAL Dude, vous pouvez vous procurer le DLC en profitant de l’offre de lancement à -10 % sur Steam et à -9 % sur GoG, si vous êtes intéressé.

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Borderlands 4 : pourquoi le test aura du retard sur NoFrag ?

C’est avec une certaine surprise (et un peu d’effroi) que l’on a appris que Borderlands 4, le dernier opus de la saga réputée pour la finesse de son écriture et pour la qualité extraordinaire de son gameplay, était sorti le 11 septembre à 18 heures. Pourtant, on est presque sûrs que le fabuleux Randy Pitchford avait dit le 12 septembre ! Si on ne peut plus se fier aux gens habillés avec des rideaux de restaurant indien, où va le monde ? Bon, il faut dire qu’on n’a pas forcément non plus été très attentifs, puisque le jeu nous en touche une sans faire bouger l’autre. On irait même jusqu’à dire qu’il nous fait profondément chier, avant même d’y jouer.

Borderlands 4 devait sortir le 12
Et mon cul, c’est du poulet ?

Ce n’est apparemment pas l’avis de tout le monde, puisque pas moins de 200 000 joueurs sont actuellement en train de profiter de l’extraordinaire nervosité des affrontements sur Steam. Mais manifestement, le lancement se fait dans la douleur. En effet, moins de la moitié des usagers recommande le jeu. Entre les problèmes de performance et les crashes, il semble que tous ne puissent pas batifoler à l’envi dans ce monde ouvert extraordinaire et original.

Comme vous pouvez imaginer, on ne vous publiera pas un test tout de suite, d’une part car on vient de comprendre que le jeu était déjà disponible, et d’autre part car personne à la rédac n’a envie de le faire. On va tirer à la courte paille pour déterminer le malheureux qui s’y collera, mais croyez bien que ce ne sera pas par gaîté de cœur. Au moins, on a une vraie excuse pour ne pas vous proposer un test tout de suite, contrairement à certains de nos confrères

On vous déconseille très fortement d’investir dans Borderlands 4, déjà parce qu’il coûte une couille, même en promo chez notre partenaire Gamesplanet, mais surtout, parce qu’il semble buggé jusqu’à la moelle. Patientez donc quelques semaines, le temps qu’on vous fasse notre retour, et peut-être que Gearbox aura au moins corrigé quelques trucs.

Merci Alex C. pour l’info.

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Né d’un père protestant et d’une mère catho

Alors même que l’ancien Premier ministre mettait le pays en émoi en envisageant la suppression d’un jour férié, notre bien aimé patron Ivan Le Fou décide de faire l’inverse. La rédaction de Canard PC a ainsi eu la joie de recevoir un mémo déclarant le 4 novembre chômé cette année. Fêter le sacre de Charles VI, l’élection d’Eisenhower à la présidence des États-Unis en 1956, celle de Barack Obama en 2008, la découverte du tombeau de Toutankhamon ? Que nenni, c’est bien plus important. Ce 4 novembre, sort Football Manager 2026, après une année blanche, que le renard argenté continue de nommer « l’an triste ». P.
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Nous sachons !

 Vous le sachiez. Les reptiliens, les ██████████, les illum██████████, la Terre pl███████████████ █████, la Big Pharma, Raël, les Francs-Ma████████ ██████████████ ████. Tout est vr██████ ████████████ !
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Télex

« GTA 6 sera le premier jeu AAAAA », déclare Nigel Lowrie, un « vétéran de l’industrie », cofondateur de Devolver Digital. C’est donc officiel, l’industrie du jeu vidéo vient de dépasser celle de l’andouillette premier choix. P.
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Deadstick : Bushfight Simulator

Deadstick a déjà battu un record : celui d'être le jeu qui est resté le plus longtemps dans ma liste de souhaits Steam. Cela fait sept ans que ce simulateur de vol y pionce tranquillement. J'en avais même fait un article dans un vieux Canard PC et le grand naïf que je suis avait indiqué une date de sortie pour fin 2018. Bien joué.
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30 minutes de gameplay pour nous montrer que FEROCIOUS a toujours l’air pourri

Comme on vous l’indiquait lors du Steam Néo Fest de juin dernier, FEROCIOUS était dans un état bien loin d’une potentielle sortie : à part le gunfeel plutôt correct, tout le reste fleurait bon l’amateurisme, pour ne pas dire autre chose. On espérait alors qu’il ne sorte pas tout de suite, histoire que les développeurs aient le temps de travailler sur chacun des aspects problématiques, comme les animations, les environnements, l’interface utilisateur, les mouvements et sans doute encore bien d’autres choses. Cependant, en tout début de mois, l’éditeur TinyBuild a partagé 30 minutes d’extraits de gameplay montrant un jeu qui ne semble pas avoir évolué. Certes, le gunfeel a l’air toujours bon, mais encore une fois, mettre un coulis de chocolat sur une bouse de vache ne va pas la transformer en bon dessert.

Si vous avez du temps à perdre, vous pouvez jeter un œil à la vidéo, mais on l’a fait pour vous : regardez les cinq premières minutes, puis cliquez au hasard dans la timeline, vous aurez tout vu.

En attendant de voir de réels progrès dans le développement de FEROCIOUS, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Pour l’instant, la date de sortie n’a pas encore été évoquée, et c’est très bien comme ça.

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La serveuse automate

Roblox, le bac à sable numérique où des enfants de neuf ans apprennent la force de vente en fourguant des casques à paillettes pour 12 €, vient d’annoncer — ô surprise — un « investissement massif dans l’intelligence artificielle ». Objectif : permettre aux créateurs de générer des jeux à la volée, sans coder, sans modéliser, sans réfléchir. Bref, le rêve du stagiaire marketing. Pendant ce temps, les controverses s’accumulent : modération en carton, contenus douteux, et une base d’utilisateurs plus jeune que l’âge légal pour lire les CGU. Mais Roblox s’en fiche : avec 111 millions d’utilisateurs quotidiens, soit plus que le nombre de gens qui savent ce qu’est le mot « éthique », le succès emporte toute question morale loin, très loin. L’IA va tout régler, paraît-il, même si la plateforme ressemble de plus en plus à un centre commercial géré par de jeunes cadres sous amphétamines. P.
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