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Retrouvez-nous lundi 23 septembre à 21 h pour le NoScope #62 : I Am Your Beast et des jeux d’horreur pourris
Lundi soir, le 23 septembre à 21 h, la rédaction de NoFrag enregistrera l’épisode #62 de NoScope. Comme à notre habitude, on commencera par vous parler de l’actualité des FPS des deux dernières semaines. On discutera notamment de Kvark, de Project Borealis: Prologue, de la sortie de Zero Hour, ou encore des rumeurs sur le prochain Battlefield.
Après un petit quizz, on s’attardera un peu sur le test du formidable I Am Your Beast, mais aussi sur ceux de jeux « un peu » moins réussis, que sont Baby Blues Nightmares et Pneumata.
Alors attrapez une poignée de cacahuètes, une choppe de bière tiède, et retrouvez-nous lundi soir à 21 h sur la chaîne Twitch de NoFrag !
Vous pouvez retrouver les anciens épisodes de NoScope en VOD sur la chaîne YouTube NoFragTV et en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur Spotify, Deezer, Anchor.fm, Google Podcasts, Pocket Casts, RadioPublic et Breaker.
La saison 4 de The Finals débute le 26 septembre avec une nouvelle map
En fin de semaine, Embark Studios a publié un teaser pour la saison 4 de The Finals, le jeu free-to-play compétitif basé sur la capture de points et sur la destruction quasi totale des environnements. Malgré un TTK plutôt long, on avait bien apprécié le titre, qui propose réellement quelque chose d’original, d’autant plus que depuis notre test, il s’est pas mal étoffé : nouvelles maps, nouveaux modes de jeu, nouveaux équipements, etc. Et cette saison 4 ne déroge pas à la règle, puisque le 26 septembre, on pourra découvrir la carte Fortune Stadium, le retour de Cashout, mais en mode tournoi classé, de nouveaux sponsors et plein d’autres petites choses, comme des armes ou des équipements. Si vous voulez plus de détails, n’hésitez pas à vous rendre sur la page dédiée du site officiel.
En attendant le 26 septembre et le début de la saison 4, vous pouvez toujours lancer The Finals, pour les derniers jours de la saison 3. En accès free-to-play, il suffit de se rendre sur la page Steam. Si vous cherchez des coéquipiers, n’hésitez pas à faire un tour sur le Discord de NoFrag, ou même le forum, si vous êtes vieux.
Merci à Speeder pour l’info.
Toujours pas de gameplay pour Decadent, un FPS dans l’univers de Lovecraft
On avait découvert Decadent à l’occasion des Lovecraftian Days sur Steam, sponsorisés par l’éditeur Fulqrum Publishing (Forgive Me Father 2, Dread Templar). Comme les devs ont l’air de se foutre de notre gueule en ne montrant toujours pas la moindre once de gameplay, on ne va pas trop se casser le cul : le jeu se déroulera dans l’univers du célèbre romancier raciste de Providence, et pour le gameplay, allez voir les promesses sur la page Steam.
La cinématique n’est pas ratée, mais n’indique toujours rien de concret sur le jeu. On ne peut faire que des suppositions, ce qui ne fera pas avancer le schmilblick. Surtout qu’on pense qu’à peu près tout le monde s’en branle.
Pas plus d’info non plus sur la date de sortie, on reste sur un laconique 2025. Si ça vous tente tout de même, vous pouvez toujours ajouter Decadent à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
Echo Point Nova est toujours aussi moche, mais il arrive le 24 septembre
On n’avait vraiment pas été convaincus par les différentes démos d’Echo Point Nova, le second jeu de Greylock Studio, créateur de l’excellent Severed Steel. La direction artistique, qui semblait en chantier depuis l’annonce du jeu en mars 2023, était finalement déjà définitive : le trailer nous montre toujours des environnements très vides, sans vraiment d’âme ni aucune cohérence. Si par contre, les gunfights très acrobatiques, repris de leur précédent titre, paraissent nerveux et plutôt sympas, on a un peu peur que ça ne suffise pas, même en coopération avec un pote. D’autant plus qu’on avait trouvé la partie jeu de plateforme sur un overboard vraiment à chier. La vidéo s’achève sur la date de sortie : ce sera le 24 septembre.
On peut déjà vous dire qu’on ne sera pas les premiers à se lancer dans l’aventure. D’autant plus qu’elle sera facturée 25 €, avec 10 % de réduc pour la semaine de la sortie, comme le précise le billet de blog. Si au contraire, Echo Point Nova vous tente, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
[TEST] Baby Blues Nightmare : un jeu d’enfant !
C’est le 16 septembre dernier qu’est sorti Baby Blues Nightmare, la toute dernière copie nouveauté du studio Steelkrill, connu pour leurs jeux d’horreur (The Voidness, Rotten Flesh ou encore The Backrooms 1998). Après avoir découvert le trailer en février dernier, on savait un peu à quoi s’attendre. On ne va pas se mentir, c’est franchement naze. Si se retrouver dans la peau d’un enfant en bas âge semblait plutôt original au départ, un sentiment de lassitude s’installe très vite. Fort heureusement le supplice ne dure vraiment pas longtemps.
Genre : survival horror | Développeur : Steelkrill Studio | Éditeur : Steelkrill Studio | Plateforme : Steam | Prix : 12,79 € | Configuration recommandée : Intel Core i7 4790K / AMD équivalent, 8 GB de RAM, GTX 970 Ti / AMD équivalent | Langues : Anglais | Date de sortie : 16/09/2024 | Durée de vie : 1 heure
Test effectué sur une version commerciale
Dur, dur d’être un bébé
L’histoire commence dans votre lit de petit marmot. Entouré de vos magnifiques horribles poupées, vous écoutez sagement votre mère qui essaie de vous border en vous racontant l’histoire d’un petit enfant qui collectionnait des poupées effrayantes, parce qu’il se sentait en sécurité avec. Jusqu’au jour où celles-ci ont toutes disparu. Vous vous réveillez en pleine nuit à cause de l’orage, mais aussi parce qu’une grosse dispute éclate dans la maison. Vos poupées ne sont plus là, il faut alors les retrouver. Si l’histoire est un peu vague au départ, il faudra attendre de terminer le jeu pour que tout s’explique.
Dès les premières secondes, on remarque une chose dont on aurait pu se passer. L’ajout du clignement des yeux de l’enfant. Ça ne sert strictement à rien et c’est assez déroutant. Ensuite, c’est par le biais de cette introduction que l’on va découvrir le gros manque d’originalité dans le gameplay. Le développeur se contente de transposer des mécaniques que l’on connaît dans de nombreux jeux, dont principalement les siens, dans un nouveau décor. Et c’est tout. Il n’y a aucune once d’originalité. Même le fait de jouer un enfant en bas âge avait déjà été exploité dans le très bon Among the sleep, qui avait le mérite d’avoir sa propre identité. Ici, le gameplay que procure l’aventure est minimaliste. Marcher, courir, ouvrir des portes et sauter. Oui, un bambin peut apparemment sauter très haut et enchaîner les plateformes, prendre de la hauteur pour ensuite atterrir sans qu’il ne se mette à hurler pour qu’on vienne lui faire un bisou magique. C’est vraiment dommage, car si le studio se spécialise dans les walking sim horrifiques, en aucun cas, il ne se remet en question pour proposer quelque chose de neuf.
Une fois descendu au rez-de-chaussée, alors que vous vous attendiez à voir vos parents, vous vous retrouvez finalement tout seul. Enfin presque : votre principale préoccupation sera dorénavant Red Belly, l’unique menace qui vous poursuivra tout au long du jeu pour vous mettre en pièces. Rassurez-vous, le monstre est aussi lent qu’un nonagénaire en déambulateur. Vous aurez toujours le temps de vous cacher sous une table ou dans les nombreux casiers disséminés un peu partout sur la map. La particularité de ces derniers, c’est que vous ne pouvez pas entrouvrir la porte ni voir entre les grilles. Vous devrez donc patienter gentiment que l’ennemi s’éloigne doucement. Une fois la partie de cache-cache terminée, vous pourrez chevaucher votre tricycle et ainsi fuir les lieux.
Loup, y es-tu ? Que fais-tu ? M’entends tu ?
Après la courte introduction évoquée plus tôt, vous passerez tout le reste de l’aventure dans une série de pièces remplies de blocs colorés et de jeux d’enfant en tout genre, et dans lesquelles vous devez retrouver vos fameuses poupées. Attention cependant à ne pas trop faire de bruit en marchant sur des jouets, car ça risquerait d’alerter le méchant monstre qui veut votre peau. Ces passages de poursuite horrifiques ainsi que les nombreux screamers feront baisser votre jauge de sang-froid. Pour pallier cela, vous pouvez compter sur le chocolat. En effet, muni d’un sac à dos, votre bambin pourra ramasser des plaques de chocolat et les manger pour ne plus avoir peur. Il peut également ramasser certains objets de mission qui seront directement mis dans votre inventaire. Vous aurez également la possibilité de sauvegarder à des endroits spécifiques, et un coffre sera à disposition. Dans celui-ci, vous pourrez stocker vos objets ramassés çà et là, mais j’ai trouvé qu’il n’avait aucun intérêt, vu le peu de difficulté du titre.
Prendre un enfant par la main
Baby Blues Nightmare est court, très court, même, puisqu’il se termine en une heure. Le niveau principal est vraiment petit et les nombreux indices prennent beaucoup trop le joueur par la main. Une fois la carte en votre possession, elle affichera tous les emplacements où vous devrez aller. À cela, s’ajoutent les traces de sang qui indiquent les passages à prendre, des flèches sur les murs, et même des petits dessins pour vous montrer ce que vous devez faire. Je ne sais pas si c’était un souhait du studio, mais les habitués du genre vont vite tomber dans l’ennui et dans la frustration. Personnellement, je trouve cela totalement ridicule. Mis à part terminer le jeu plus rapidement, ça n’a aucun intérêt. Un autre exemple, le code à quatre chiffres d’une porte est écrit plusieurs fois sur les murs.
Malheureusement, Baby Blues Nightmare rate aussi son sound design. Certes, l’utilisation d’effets sonores qui s’intensifient lors des menaces où l’ajout de douce musique de berceuse fonctionne plutôt bien, mais un petit conseil : ne mettez pas le son du jeu trop fort, puisque lors des jumpscares et des attaques, le son vous détruit littéralement les oreilles. On peut constater exactement le même problème dans leurs précédents jeux, une situation parfaitement incompréhensible – à moins que le développeur ne soit malentendant.
Un nightmare qu’il faut cesser
Une nouvelle fois, Steelkrill Studio ne se mouille pas et nous offre ici un énième jeu d’horreur où toutes les mécaniques sont affligeantes. C’est aussi sans étonnement que toute la clique d’influenceurs écervelés vont trouver le jeu formidable, car ils vont pouvoir hurler comme des idiots au moindre bruit. Malgré le principe d’incarner un enfant en bas âge, ce qui promettait un peu de fraîcheur, le titre manque cruellement d’originalité, et réussit l’exploit de rapidement nous ennuyer, alors qu’il ne dure en tout qu’une petite heure. Rien de bien étonnant, au final, quand on connait les autres productions du studio. Même si vous êtes fan du genre, ne perdez pas de temps avec ce jeu, il y a beaucoup mieux et plus long partout ailleurs.
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