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[TEST] Indiana Jones et le Cercle Ancien : l’aventure feel good avec un beau chapeau

✇NoFrag
Par : Stuka

Initialement teasé en 2021, il a fallu attendre janvier 2024 pour avoir la confirmation qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien serait bien un FPS. Développé par MachineGames, jusque-là responsable de la renaissance de la licence Wolfenstein, et produit par nul autre que le mythomane professionnel Todd Howard, on craignait un nouveau massacre de notre cher Indy. Heureusement, il n’en est rien, et nous sommes les premiers heureux de constater que notre habituel cynisme était infondé. MachineGames livre un très bon jeu d’aventure qui respecte les trois premières œuvres de Steven Spielberg avec une expérience centrée sur l’exploration, la résolution de puzzles, et ce qu’il faut d’action pour calmer des fascistes à coup de poings.

Genre : Action-aventure | Développeurs : MachineGames| Éditeur : Bethesda Softworks | Plateforme : SteamGame Pass | Prix : 69,99 € | Langues : Français ou anglais | Date de sortie : 09/12/2024 | Durée : Entre 15 et 30h

Test effectué sur la version Game Pass.

Indy pretty

Indy a perdu son chat

Afin d’assurer un maximum de fan service, Indiana Jones et le Cercle Ancien s’ouvre sur un remake de la séquence d’intro des Aventuriers de l’Arche Perdue, cette fois à la première personne. C’est l’occasion de constater que le jeu est très beau. La jungle luxuriante et les rayons du soleil passant entre les feuilles nous immergent complètement dans cette scène mythique ; même Satipo est crédible. Et comme c’est de l’id Tech 7, les performances sont excellentes, avec entre 70 et 90 fps en 1440p natif sur un 5800X3D et une 7800XT. La direction artistique rappelle celle des jeux Arkane : on est proche du photoréalisme mais avec un côté cartoon qui embelli la réalité. On croit se promener dans les décors des films, sans pour autant avoir l’impression que tout est en carton-pâte. Le plus gros point noir est que le jeu utilise le ray tracing au niveau software pour la gestion des lumières et on retrouve les mêmes écueils que sur S.T.A.L.K.E.R. 2, à savoir des ajustements de visibilité entre extérieurs et intérieurs très long à la détente (de l’ordre de la seconde) et parfois l’absence d’ombre sur certains assets, ou qui changent brutalement selon l’angle de vue. Malgré cela, Indiana Jones et le Cercle Ancien est très beau, et ce, autant dans les niveaux linéaires que ceux plus ouverts.

Indy doom and gloom
Très vite, on fait la connaissance de Gina qui va nous accompagner pendant l’aventure.

En effet, si la première prise en main est sur rails, la deuxième phase du didacticiel dans l’université, le Marshall College, nous donne un meilleur aperçu de ce que nous réserve l’aventure. Après s’être fait casser la gueule par un type de deux mètres cinquante, nous sommes libres d’explorer une partie de l’université, et résoudre notre première énigme gentillette, pour découvrir que le malandrin a piqué une momie de chat parmi les artefacts exposés dans le musée. Le MacGuffin est en place, Indiana se lance à la recherche du mystérieux individu venu du Vatican.

Indy map
Vous aussi, vous entendez la musique ?

L’action-aventure, quand c’est pas signé Sony, c’est pas chiant

Comme on l’avait compris avec les previews, on est avant tout face à un jeu d’aventure. Les passages dirigistes rappellent fortement les films avec leurs enchaînements de puzzles — très simples, même en difficulté « modérée», la plus élevée — et de phases d’infiltrations qui peuvent dégénérer en festival de baffes. Je redoutais ces sections, les imaginant parfaitement ennuyeuses. Pourtant, elles m’ont agréablement surpris : malgré quelques longueurs, elles nous gardent en haleine grâce aux environnements traversés et à la sensation de percer un mystère vieux de plusieurs milliers d’années. Je regrette juste l’abondance d’épreuves de plateforme qui finissent par être franchement lassantes à la fin du jeu. Les développeurs introduisent de temps en temps de nouvelles mécaniques, mais c’est fondamentalement toujours un enchainement de sauts, de déplacements latéraux, suspendu à d’étroites corniches, et de coups de fouets pour se balancer au-dessus d’un gouffre. Heureusement, MachineGames va plus loin dans la variation du gameplay grâce aux trois cartes ouvertes qu’il nous est permis de parcourir comme bon nous semble.

Indy tourism
On peut même faire un peu de tourisme.

Les doublages sont d’excellente qualité. Pour la VO, Troy Baker reproduit presque parfaitement le jeu d’acteur du Harrison Ford de l’époque. Pour la VF, c’est Richard Darbois qui reprend du service, et nous offre une performance à la hauteur de son travail pour les films.

On va tout de suite mettre fin aux divagations de certains Grands Journalistes : non, Indiana Jones et le Cercle Ancien n’est pas un immersive sim. Certes, le level design des zones à l’exploration libre offre parfois plusieurs moyens d’accéder à un endroit, comme des échafaudages nous assenant à coup de peinture blanche où accrocher notre fouet, des fenêtres ouvertes, ou encore des portes dont on aura trouvé la clef au préalable. Mais les similitudes s’arrêtent là. Pas de gameplay émergent ici, toutes les manières de résoudre un problème sont strictement prévues par les développeurs, et les puzzles n’ont notamment qu’une seule et unique solution. Il n’empêche que l’exploration de ces environnements ouverts, et la résolution de quêtes et énigmes annexes de manière organique à mesure qu’on avance dans l’histoire principale, est un vrai plaisir. Pour nous récompenser de nos découvertes, le jeu nous gratifie de points d’expérience et de livres permettant d’augmenter nos capacités comme l’endurance, notre efficacité au corps-à-corps, ou encore la taille de notre inventaire. De manière générale, les niveaux fourmillent de secrets, de documents ou autres objets à collectionner, et il faut sans doute passer beaucoup de temps dans chaque niveau pour tout trouver. Pour vous inciter à explorer toujours plus, le jeu vous prend parfois par la main via un PNJ qui vous donne directement un objectif secondaire, mais si vous voulez tout voir, il faudra vous donner du mal. Ou acheter la liste des quêtes et mystères du niveau en cours auprès du marchand local. Et si vous n’avez pas tout trouvé lors de votre premier run, il vous est toujours possible de revenir dans les précédentes cartes après avoir fini le jeu. Ça n’a aucun sens scénaristique, mais j’imagine que ça ravira les complétionnistes chroniques. Et comme on incarne Dr. Jones dans les années 30, des représentants de régimes politiques autoritaires cherchent à nous importuner.

Indy cave
Un temple et un mécanisme étrange, Dr. Jones est dans son élément.

Du sound design de la pelle

Pour nous défaire de nos adversaires, et comme dans beaucoup de jeux, on a le choix entre infiltration et attaque frontale. Il est cependant peu recommandé de combattre plus de trois ou quatre ennemis à la fois, et éviter la bagarre reste la solution à privilégier, surtout au début. Le système est très basique avec des ennemis ayant un champ de vision restreint, même en poussant la difficulté, et une ouïe pour le moins inconstante : parfois capable de nous entendre courir à travers une fenêtre deux étages au-dessus de leur tête — on se demande d’ailleurs pourquoi ça les inquiète tant — et parfois entièrement absorbés par leurs pensées alors qu’on plonge dans un lac souterrain à cinq mètres d’eux. Ça casse un peu l’immersion, mais c’est finalement raccord avec les films, puisque les méchants y sont souvent assez neuneus. Toujours pour coller à l’univers, Indiana peut revêtir une tenue locale pour passer inaperçu parmi les PNJ. Attention, n’espérez pas un équivalent de ce que propose Hitman : on a un déguisement obligatoire qui correspond au niveau en cours, et si on remet notre fedora, tous les gardes nous tombent dessus, et c’est tout. Le problème est que l’infiltration devient rapidement plus chiante qu’autre chose, notamment à cause des officiers qui peuvent voir à travers votre déguisement même en dehors des camps militaires. D’ailleurs, ces camps sont malheureusement des passages obligés au moins une fois dans chacun des trois niveaux ouverts. Je dis malheureusement, car le gameplay d’infiltration est bien loin des cadors comme Dishonored. En cause, un level design souvent trop dirigiste et une IA trop imprévisible dans ses réactions. On s’en sort tout de même après deux ou trois essais, et même si on ameute toute la faune locale, tant qu’on a accompli notre tâche auparavant, il est très facile de semer nos poursuivants.

Indy here a nazi
L’infiltration selon Gina. Heureusement, elle est invisible aux yeux des gardes.

Lorsqu’on est obligé d’en venir aux mains, soit parce qu’on s’est fait repéré, soit parce que le jeu force l’affrontement, on a loisir d’utiliser à peu près tous les objets contondants à notre portée. On déblaye joyeusement notre route à coup de balayette, matraque, ou résonnante pelle. Et dès l’instant où notre arme improvisée se brise sur un crâne trop entreprenant, s’ensuit une recherche frénétique pour un nouvel ustensile. On pourra évidemment aussi jouer des poings, avec une combinaison basique de coups forts, coups faibles, et parade qui fait bien l’affaire. Les sensations d’impact sont très bonnes, bien aidées par le sound design qui reprend les bruitages des films. Le fouet d’Indy se montre également utile pour désarmer nos adversaires, ou les tirer vers nous pour une distribution d’arguments percutants. Les munitions sont rares, mais on a bien la possibilité d’utiliser des armes à feu, dont le six-coups iconique qui ne quitte pas notre inventaire diégétique. On a souvent l’occasion d’utiliser les armes des soldats ennemis, mais on ne peut ni les recharger, ni les conserver dans notre inventaire. Un autre point noir à noter ici, les nazis encaissent très bien les balles. Ainsi, même si les flingues sont réussis sur la partie sonore et les impacts — on serait bien passé de cette saloperie de hit marker digne d’un Call of Duty —, la sensation de puissance en prend un coup, sauf pour le shotgun qui one shot les nuisibles à courte portée. Comme dans les films, les combats sont très « tout public », donc pas d’effusion de sang, et le ton léger et comique est appuyé par les répliques d’Indy.

Indy gunfight
Exemple de ce qu’il vaut mieux ne pas faire.

Un jeu pour les fans, fait par des fans

À la lecture de ces trop longs paragraphes, vous vous dites probablement qu’Indiana Jones et le Cercle Ancien est un jeu d’action-aventure moyen, calibré pour le plus grand nombre, et ne proposant rien d’autre qu’une licence à succès, toute bien retranscrite soit-elle. Et c’est en partie vrai : un bon produit AAA avec peu de bugs, hormis quelques problèmes de collision et de clipping, et un jeu assez facile qui a l’avantage ne pas être frustrant. Là où MachineGames fait mieux est dans les variations de gameplay grâce à ce mélange d’exploration, de résolution, d’énigmes, d’infiltration, et de combats. Si chacun de ces éléments n’est pas d’un niveau exceptionnel — sauf pour la partie exploration qui, pour moi, est excellente — l’aventure prise dans son ensemble offre un très bon divertissement. Même les nombreuses cinématiques, dont j’ai horreur dans les jeux vidéo, sont bien réalisées et bien écrites. Les plans et gags font régulièrement référence aux films, et ce, jusque dans les mimiques d’Harrison Ford. Évidemment, parfois ça ne marche juste pas à cause d’expressions faciales pour le moins étranges, ou de répliques qui se déclenchent un poil trop tard, mais cela reste sans doute la meilleure production Indiana Jones depuis Le Mystère de l’Atlantide.

Indy
Quel beau tombeau que je m’en vais piller.

Et c’est là qu’est l’autre grande force du titre : si vous aimez Indiana Jones, le jeu est fait pour vous. On voyage aux quatre coins du globe, de la cité du Vatican tout en verticalité et truffée de passages secrets, à Gizeh au milieu de sites de fouilles archéologiques révélant des tombeaux clos depuis des millénaires, en passant par la jungle du Sukhotaï et ses temples renfermant des mécanismes impossibles que l’on remet en marche pour se frayer un chemin jusqu’à l’artefact convoité.

Un très bon jeu pour les nostalgiques de l’archéologue au fedora

Capturer et reproduire la magie de la licence Indiana Jones n’est pas chose facile, encore moins en jeu vidéo. Si on n’a pas de goût, on peut éventuellement jouer à Uncharted, et on évite habituellement de mentionner ce genre d’infamie dans nos colonnes. Avec Indiana Jones et le Cercle Ancien, MachineGames ne révolutionne pas le genre de l’action-aventure, mais propose un vrai bon épisode de la saga de notre professeur d’archéologie préféré. Entre la découverte de ruines oubliées, la résolution de mystères qui remontent aux prémisses de l’humanité, et le claquage de vilains en uniforme, on revit avec plaisir les émotions qu’on a ressenties aux visionnages des films des années 80. Il faut cependant être conscient que si vous n’avez pas vu les films, il est fort possible que votre expérience ne soit aussi positive que la mienne, tant l’intérêt du titre réside dans son univers et son ambiance. Et si vous n’aimez pas Indiana Jones, partez, et ne revenez pas.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Dark Passenger, un studio d’ex-employés de CD Projekt, travaille sur un FPS multi arcade PvPvE

C’est par le biais de nos collègues de GamesIndustry.biz que nous avons appris que le studio Dark Passenger, créé il y a deux ans par d’anciens employés et cofondateurs de CD Projekt (The Witcher 3, Cyberpunk 2077), travaillait sur un jeu multijoueur PvPvE en vue subjective dans le Japon féodal. Sur le site officiel, les développeurs – dont certains viennent également de Flying Wild Hog (à l’origine de la série Shadow Warrior depuis 2013) – indiquent que le jeu sera orienté sur la coopération et les synergies entre les personnages. Du côté du combat, ils décrivent un système de mêlée classique demandant de la dextérité, mais nécessitant aussi de coopérer avec ses coéquipiers. En lisant entre les lignes, on devine qu’il y aura des aspects hero shooter, avec des compétences et équipements spécifiques à chaque joueur, comme des arcs, des tegaki ou des lances. Laissez tomber le réalisme, ils expliquent que l’on pourra utiliser toutes ces armes comme autant de supports pour réaliser des mouvements incroyables, dont notamment la possibilité de courir sur des flèches tirées par vos coéquipiers… Si jusqu’à présent, on était plutôt intéressé, cette dernière idée nous a presque fait régurgiter notre dernier repas. On imagine une sorte d’Overwatch dans le Japon moyenâgeux, avec des ultimes et des actions extraordinaires effectuées sur simple pression d’un bouton. On espère se tromper.

Dark Passenger game
Concept art du jeu de Dark Passenger

Quoi qu’il en soit, une démo technique a été montrée à des investisseurs, qui, semble-t-il, ont été convaincus. En effet, les journalistes de GamesIndustry.biz nous indiquent que The Games Fund a injecté 3 millions de dollars dans le projet. Rappelons qu’ils avaient déjà assuré le financement d’Unrecord à hauteur de 2,5 millions de dollars plus tôt cette année. D’après l’un des responsables du fond d’investissement, le premier jeu de Dark Passenger « ose prendre des risques, et offre des expériences audacieuses et sans concession », ce qui les a convaincu de les soutenir.

Pour l’instant, on n’a même pas encore de nom. Alors n’imaginez pas avoir une fenêtre de sortie pour tout de suite. Si vous voulez plus de détails, vous pouvez jeter un œil à l’article de GamesIndustry.biz, puis faire un détour par le site officiel du studio.

Les bons plans NoFrag du week-end terminent leurs courses de Noël

Noël est presque sur le pas de la porte, et les bons plans NoFrag du week-end n’ont pas encore trouvé tous leurs cadeaux. C’est la panique, alors ils prennent un peu tout et n’importe quoi. Une paire de pantoufles en forme de poissons, un bracelet magnétique qui retiendra vis, boulons et écrous lors de futures séances de bricolage, ou plutôt un set d’outils en chocolat pour ceux qui auraient deux mains gauches. Et en parlant de mains, pourquoi pas ces gants chauffants ? Idéaux pour jouer de l’ocarina, ou tenir un mégaphone pour vos prochaines manifs. Sinon, il y a cette jolie casquette de camionneur avec son mulet déjà intégré, cet appareil de massage électrique, ou encore mieux, le masseur oculaire ! Parce qu’on est quand même sur le site de l’actualité des simulateurs de meurtres, un ouvre-bouteille en forme de pistolet ! Sinon, le tire-bouchon électrique. Et un puzzle Marvel qu’aucun fan d’Avengers ne pourra terminer sera forcément une bonne idée. Pour finir, optez pour un machin qui permet de retrouver un objet égaré. On en a envoyé une centaine dans plusieurs rédactions pour que certains journalistes ne perdent plus jamais leur charte de Munich. On croise les doigts pour que ça marche.

Les bons plans Amazon

Avec les vacances de Noël, vous allez avoir le temps de bricoler votre PC. Alors on vous a préparé une petite sélection de ce qu’on a trouvé intéressant :

Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.

Gamesplanet Warhammer NOFRAG

Les bons plans Gamesplanet

Comme la semaine dernière, notre partenaire Gamesplanet propose plein de promos sur les jeux Warhammer, pour la sortie du DLC Total War Warhammer III – Omens of Destruction. Il nous a même fait un code promo NOFRAG pour gratter 5 % supplémentaires, cumulables avec la réduction déjà appliquée. Le DLC passe donc à moins de 21 €, tandis que Space Marine II passe à 42 € pour sa version standard. On vous laisse voir ce que ça donne pour la version Gold et Ultra.

Sinon, si vous n’avez pas encore craqué pour l’incroyable S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, vous pouvez toujours utiliser le code promo NOFRAGSTALKER, qui permet d’avoir une réduction de 20 %. Vous pouvez obtenir l’édition Standard à 48 €l’édition Deluxe à 64 €, et l’édition Ultimate à 88 €. La promotion est valide jusqu’à la fin de l’année.

Ce n’est pas tout, plein d’autres jeux sont également en promotion :

Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !

Merci à tous pour votre soutien !

StableView

La sortie de Flight Simulator 2024 est l'occasion de parler de StableView, ce petit utilitaire magique qui permet de s'initier gratuitement au confort divin du head tracking.

Core Ultra ou Ryzen 9000, quel CPU pour quel usage ?

Après une année 2023 pour le moins tranquille – qui a dit insipide ? –, les nouvelles architectures lancées coup sur coup par AMD et Intel promettaient de rendre le choix du processeur pour une config new-gen nettement plus complexe. Finalement, les questions à se poser ne sont pas si subtiles que ça.

Intel Core Ultra 200S (Arrow Lake-S)

Alder Lake en 2021, Raptor Lake en 2022, Raptor Lake Refresh en 2023 : il était temps qu’Intel se renouvelle un peu… beaucoup. Sur le papier, c’est chose faite avec le lancement d’Arrow Lake-S intervenu il y a quelques semaines. L’occasion pour Pat Gelsinger et ses petits copains de s’inspirer de l’architecture mobile pour une puce desktop enfin novatrice.

AMD Ryzen 9000 (Zen 5)

Près de deux ans après la sortie de sa précédente architecture CPU, AMD a profité de l’été 2024 pour lancer la très attendue Zen 5. Très attendue, c’est un fait, mais avec des bases architecturales communes à la génération précédente et un procédé de gravure à peine amélioré, on peut se poser la question des véritables apports de Zen 5.

Witchfire : seule une moitié de The Brewing Update est arrivée

Alors que The Astronauts, les développeurs de Witchfire, avaient prévu de publier la grosse mise à jour The Brewing Update en cette fin d’année, ils nous expliquent qu’ils ont eu une super idée top moumoute, ce qui a décalé leur calendrier. À l’origine, on aurait dû pouvoir explorer un nouveau niveau, The Witch Mountain, avec des boss à abattre comme dans un boss rush. Mais finalement, ce sera autre chose, qui ne prétend pas révolutionner le genre, mais sera tout de même dépaysante pour le jeu, d’après le game director. Que de mystères. Et pour ne pas laisser les fans sur la béquille pendant toutes les vacances, voici donc tout de même une mise à jour – certes un peu plus restreinte. Celle-ci apporte l’alchimie, qui permet de fabriquer des potions avec des effets divers et variés. Mais il faut aussi looter des ingrédients, ce qui ne nous semble pas forcément le truc le plus intéressant pour le jeu. Sinon, les « familiers » – les boss déjà présents – sont redistribués sur les cartes existantes, et disposent de nouveaux mouvements. Enfin, deux nouvelles armes sont disponibles.

Witchfire

La seconde partie de The Brewing Update est prévue pour plus tard, sans trop de précisions. Mais il ne faudra certainement pas l’attendre pour janvier, car l’équipe prend un repos bien mérité pour les fêtes de Noël.

Si vous voulez vous lancer dans ce formidable rogue-lite et fast-FPS Witchfire, vous pouvez le retrouver à 40 € sur Steam, ou à 36 € sur l’Epic Games Store.

Sony veut s’acheter des amis pour la vie

Sony vient de sortir plus de 300 millions de dollars de sa petite tirelire pour devenir le plus gros actionnaire, de Kadokawa, la maison mère des studios FromSoftware (Elden Ring, Dark Souls), Acquire (Octopath Traveller) et Spike Chunsoft (Danganronpa), entre autres. L'éditeur japonais détient désormais 10% des parts, mais la rumeur indique qu'il voudrait à terme dépasser les 50% afin de contrôler tout ce petit monde. Seul problème : ça coûte cher, et Sony n'a pas encore assez de cash à disposition après le coûteux rachat de Bungie en 2022 (3,7 milliards de dollars, tout de même) et la récente catastrophe Concord. Ces deux précédentes affaires se sont terminées en licenciements massifs, il n'est donc pas certain que les développeurs d'Elden Ring soient impatients de rentrer dans la grande famille (dysfonctionnelle) de Sony. A.

Télex

Une rumeur (bien étayée et persistante depuis 2023) rapportée par Insider Gaming indique qu'un remake de The Elder Scrolls 4 : Oblivion (2006), développé par le studio Virtuos sous l'Unreal Engine 5, pourrait être officialisé ce mois de janvier. A.

ARCS

Ah, Cole Wherle revient ! Le papa de Root, Oath, Pax Pamir est de ceux dont chaque boîte ne peut être comparée qu’à ses propres jeux. Qu’apportes-tu, Ô divin créateur, quelle mécanique servira ta nouvelle œuvre et son sous-texte, forcément politique ? Un jeu de plis ? Tu te fous de ma gueule, Cole ?

Maestro

Il y a des joueurs dont la power fantasy ultime est de s'imaginer en milliardaire costumé distribuant des pains aux malfrats qui rôdent dans la nuit. Moi, la mienne, c'est de monter sur la scène du Théâtre du Châtelet pour distribuer des pains diriger amoureusement des centaines de musiciens et de chanteurs dans le Requiem de Verdi. Chacun son standing, hein.

Francis l’A-Life

Tout aussi formidable qu’il soit, Stalker 2 est sorti un peu trop tôt du four, de l’aveu même de ses développeurs qui n’en revenaient pas de ne pas se prendre des brouettes d’injures. Enfin, ils en prennent, mais en russe, et on va dire qu’elles ne comptent pas. Cramés, prêts à vendre un rein pour une nuit de sommeil, ils ont pourtant l’air de s’être contentés d’une micro-sieste avant de se remettre à bosser comme des tarés. Après avoir enchaîné patch sur patch depuis la sortie, et considérablement amélioré le tout, ils font enfin ce que tout être humain ferait, avec le sentiment du devoir presque accompli, ils sortent « le premier patch majeur ».  110 GB  (!), 1 800 correctifs (!!) et, surtout, les premières grosses retouches du système A-Life. Pour rappel, l’A-Life 2,0 veille à ce que la zone vive sa propre vie indépendamment du joueur et semblait un peu endormi, voire absent, à la sortie. Bon, Sergueï, va dormi… mais qu’est-ce qu’il fait, pourquoi il écrit « Stalker 3, notes de design » sur une feuille ? Au pieu Sergueï ! P.

Alien: Rogue Incursion est sorti aujourd’hui, et semble correct, mais sans plus

✇NoFrag
Par : Fluxx

On vous présentait la sortie de son nouveau trailer il y a presque un mois jour pour jour, Alien: Rogue Incursion est sorti aujourd’hui. Si vous l’avez raté, il s’agit d’un épisode VR dans l’univers de Giger. Vous incarnez Zula Hendricks, une ancienne Marine coloniale, en mission sur la planète Purdan. L’objectif : mettre en lumière les expériences illégales de Weyland-Yutani. Côté gameplay, il y en aurait pour tout les goûts avec la possibilité, selon le studio Survios, de tout miser sur la discrétion ou au contraire se la jouer gros bourrin.

D’après la review d’IGN, l’ambiance est plutôt réussie, mais le jeu délaisse rapidement son aspect survie. En effet, le journaliste indique qu’il est possible de tenter la furtivité, mais la profusion d’armes et de munitions, combinée avec des aliens complètement cons et très peu résistants, fait qu’on passe en mode rambo assez facilement. Néanmoins, cela pourrait tout de même être une bonne expérience pour les fans de la licence.

Si c’est votre cas et que vous possédez le matos VR adéquat, Alien: Rogue Incursion est disponible notamment sur Steam et le PS Store pour une quarantaine d’euros. La version Meta Quest est prévue pour le 13 février.

Crossover entre Mullet Mad Jack et Ultrakill pour l’arrivée du mode Boss Rush

Apprécié au sein de la rédact, Mullet Mad Jack, le fast-FPS avec des mécaniques de roguelite, a poursuivi son petit bonhomme de chemin en ajoutant de nouvelles baskets et modes de jeu. Cette fois-ci, pour terminer l’année en beauté, les devs du studio HAMMER95 ont déployé un mode Boss Rush en y invitant l’un des personnages iconiques de l’univers d’ULTRAKILL, le robot V2. Un crossover pour le moins inattendu qui mettra à rude épreuve votre skill.

Si vous hésitez encore en termes de cadeaux à l’approche de Noël, nous vous conseillons Mullet Mad Jack qui est actuellement en promotion à -25 % sur Steam et GoG.

Télex

Le directeur narratif de Borderlands 4, prévu pour 2025, adresse un message important à la communauté : suite aux critiques émises sur Borderlands 3, il n'y aura plus d'humour pipi-caca dans le nouvel épisode de la franchise. Voilà. A.

Squid Game : la version ukrainienne

Après des années de développement sous les bombes et une sortie chaotique, Stalker 2 : Heart of Chornobyl a atteint son seuil de rentabilité. Ça n'est pas étonnant, puisqu'on savait qu'il s'était déjà vendu à plus d'un million d'exemplaires 48 heures après son arrivée sur Steam. Du coup, les développeurs de GSC Gameworld, tout juste remis d'une période de crunch brutal, préparent deux extensions et un mode multijoueur. Ils annoncent aussi, comme le rapporte Techspot, que « des négociations sont en cours » avec Netflix pour une adaptation en série télé. Rien de concret n'a encore été signé, mais si le projet aboutit, il est à peu près certain que Pierre Niney jouera le rôle du réacteur numéro 4. A.

Au revoir, petit projet parti trop tôt

Cerise sur l'immense tarte aux excréments qu'a constitué l'année 2024 pour l'industrie du jeu vidéo : 11 Bit Studios (Frostpunk 2, This War of Mine, et bientôt The Alters), un de nos studios polonais préférés, traverse une mauvaise passe. Après six ans de développement, leur premier jeu destiné aux consoles, connu sous le nom « Project 8 », a été annulé. Près de quarante développeurs travaillaient sur le titre et le studio a annoncé avoir licencié plusieurs d'entre eux, sans qu'on n'ait de chiffres précis pour l'heure. J'ai l'impression que ça fait maintenant trois ans qu'on parle de période mortifère pour l'industrie du jeu vidéo, sortez-nous de cette boucle temporelle nulle, merci. ER.

Casque-micro Razer Kraken V4 Pro

Le coussin Freyja n’est pas le seul pilier du nouvel écosystème Sensa lancé par Razer : il est accompagné par ce Kraken V4 Pro, lui aussi muni de VCA, un dans chaque oreillette, pour prolonger les sensations haptiques jusqu’à la tête de l’utilisateur. Pour un résultat hélas bien moins probant.

Toucher du doigt le futur de l’immersion : rencontre avec Interhaptics

Derrière le développement de l’écosystème Sensa de Razer se trouve une entreprise française, Interhaptics. Fondée en 2017 à Lille par l’ingénieur Éric Vezzoli, cette petite équipe s’était déjà imposée parmi les grands acteurs mondiaux de la science du toucher bien avant son rachat en 2022 par Razer. Nous l’avons rencontrée.
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