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Pas d’Apex Legends 2 en vue, mais EA continue d’innover en envoyant chier les joueurs Linux

La semaine dernière, nos confrères d’Insider gaming rapportaient les propos d’Andrew Wilson, le CEO d’Electronic Arts lors de la dernière réunion des actionnaires. À une question portant sur les résultats d’Apex Legends, il a révélé qu’Apex Legends 2 n’était pas du tout envisagé, et qu’ils prévoyaient de continuer « à fournir du contenu créatif et innovant » pour tenter d’endiguer la perte de joueurs.

Quelques jours plus tard, on apprenait quelle était l’une des innovations via PC Gamer : Electronic Arts ferme tout accès au jeu depuis Linux, incluant malheureusement les joueurs Steamdeck. Si l’intérêt de jouer à Apex Legends sur une console portable est pour le moins discutable, il n’empêche que cela impacte quelques joueurs. La raison invoquée par les développeurs est que malgré l’infime proportion d’utilisateurs sous Linux, ils ont détecté qu’une partie non négligeable d’exploits et de cheats provenait d’usagers de la plateforme au manchot. D’autre part, dans leur communication officielle, ils indiquent que ces logiciels malveillants passant par Linux sont encore plus difficiles à détecter que ceux sous Windows. Ils expliquent que certains cheats simulent même un changement d’OS pour bénéficier de cette « protection ». On comprend donc que les joueurs légitimes sous Linux, et par extension, sous Steamdeck, sont les victimes collatérales de la lutte contre la triche. Il n’est pas difficile d’imaginer que les efforts à fournir pour protéger l’ensemble des joueurs de cette menace, sont sans doute beaucoup plus coûteux que d’envoyer bouler une partie marginale de leurs clients.

Même si Apex Legends vous en touche une sans faire bouger l’autre, vous pouvez toujours crâner devant les libristes barbus en récupérant le jeu free-to-play depuis sa page Steam.

La grosse mise à jour « Command and Control » pour Six Days in Fallujah arrive demain

La nouvelle mise à jour de Six Days in Fallujah, intitulée « Command and Control », sera disponible dès demain. Cette extension introduit une fonctionnalité très attendue : la possibilité pour les joueurs de mener des missions aux côtés de coéquipiers contrôlés par l’IA, que l’on peut désormais commander. Annoncé depuis un moment et reporté à plusieurs reprise, ce système marque un retour et une modernisation du style de jeu « squad-based shooter », popularisé dans les années 2000 par des titres emblématiques comme Rainbow Six, Ghost Recon ou encore SOCOM.

Le studio Highwire Games annonce réinventer et moderniser cette mécanique de gameplay, permettant ainsi aux joueurs de diriger l’escouade IA offrant, selon eux, une expérience immersive mettant en avant la tactique et la coordination. Beaucoup de promesses pour un truc qui ne semble pas si exceptionnel, mais on verra bien ce que ça donne. Comme les cartes sont générées de façon aléatoire, les développeurs ont eu beaucoup de mal à introduire ce système, notamment à cause des défis techniques pour créer des coéquipiers IA réalistes et réactifs. Cette mise à jour permettra aux joueurs d’exécuter des tactiques militaires avancées, telles que des attaques par le flanc, la percée et aussi la sécurisation à 360 degrés.

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En plus de cet ajout, les deux premières missions de la campagne solo arriveront avec cette update. Elles plongeront les joueurs au cœur des événements qui ont conduit à la création de Daesh et d’une unité de forces spéciales de l’armée syrienne. Ce seront également les prémisses de la première grande bataille au cours de laquelle Irakiens et Américains ont uni leurs forces pour combattre Al-Qaïda en Irak, qui avait pris le contrôle de la ville de Falloujah. Un sujet léger et consensuel. Enfin, une nouvelle mission procédurale devrait voir le jour. Comme pour toutes les autres, celle-ci pourra être jouée en solo ainsi qu’en coopération. Les équipes comptant moins de quatre joueurs pourront désormais remplir les places vacantes avec les IA.

À la rédac, on avait beaucoup apprécié le titre notamment pour son ambiance sonore et son gameplay en général. On a donc hâte de découvrir tout cela et on espère que l’arrivée de ce patch ramènera plus de monde en jeu puisqu’actuellement, c’est un peu triste.

En attendant le 7 novembre, Six Days in Fallujah est toujours en accès anticipé sur Steam pour 39 €. La version 1.0 est prévue en 2025 avec la sortie sur consoles.

Les trois frères

C'est bientôt Noël, l'heure des contes et des belles histoires. Par exemple celle de Asad, Asif et Ash Habib, trois frères passionnés de jeu vidéo mais dénués de la moindre expérience en matière de développement, qui un beau matin se sont dit « tiens, si on faisait un jeu de boxe ? » À force de journées passées à apprendre la programmation et la modélisation 3D devant des tutos YouTube, ils ont fini par obtenir quelque chose de vaguement montrable. Ils ont alors quitté leur emploi, commencé à démarcher des fédérations de boxe pour obtenir le droit d'utiliser l'image de sportifs bien réels. Le résultat : Undisputed, qui a à lui seul remis le jeu de boxe à la mode et s'est écoulé à plus d'un millions de copies. Certes, le jeu s'est fait descendre par la critique et est jugé « plutôt négativement » sur Steam, mais c'est comme ça avec les contes de Noël, il faut s'intéresser à l'esprit, pas à la lettre. LFS.

Les tas de l’art

Si vous avez 16 000 balles de côté et l'envie pressante de vous faire humilier par ackboo lors du prochain tribunal des bureaux, vous voudrez sans doute acheter « Medusa », un PC disons, euh… différent créé par la marque singapourienne Aftershock. En plus de PC gaming ordinaires, Aftershock propose en effet une gamme de PC « d'art » qui, non contents d'offrir un hardware assez brutal (Ryzen 7 7800X3D et GeForce 4090), ont des formes qui seront du meilleur effet sur votre bureau, pour peu que vous ne fréquentiez que des gens dénués du moindre goût. Le « Medusa » ressemble à ce qui serait passé à la fin de La Mouche si Seth Brundle avait fusionné avec une statue de Cellini. Le « Alien » est inspiré du xénomorphe de Giger. Quant au « Infinity », on se demande s'il s'agit d'une machine de jeu ou d'un caisson de cryogénisation. C'est hideux, certes, mais n'oublions pas qu'on part de très bas et qu'il s'agit toujours d'une vaste amélioration par rapport aux boîtiers RGB 50 000 lumens et aux tapis de souris avec des nichons. LFS.  

TCG Card Shop Simulator

Avez-vous déjà entendu parler de Sia Ding Shen ? Écoutez, moi non plus, jusqu'à aujourd'hui. Et pourtant, ce créateur indépendant de jeu vidéo malaisien, basé à Kuala Lumpur, mériterait d'être connu. Avec TCG Card Shop Simulator, il nous donne une leçon de business. Que je vous explique.

Retrouvez-nous jeudi 7 novembre à 20 h pour le NoScope #65 : Call of Duty 21: Black Ops 6 et Kvark

Jeudi soir, le 7 novembre à 20 h, la rédaction de NoFrag enregistrera l’épisode #65 de NoScope. Attention au changement d’horaire, on commence une heure plus tôt pour éviter à Loulou de débuter à minuit. Au programme, comme d’habitude, on commencera par un petit tour d’horizon des news de ces dernières semaines, avec notamment le démarrage catastrophique de l’accès anticipé de No More Room In Hell 2, la fermeture du studio derrière Concord, ou encore les previews enthousiasmantes d’Indiana Jones and the Great Circle.

Pour les tests, on n’est pas encore tout à fait sûrs de vous parler de Kvark, peut-être qu’on aura un autre candidat. Mais ce qui est certain, c’est qu’on vous fera part de nos impressions sur Call of Duty 21: Black Ops 6, qui est plutôt un bon cru.

Alors réservez votre soirée, faites chauffer des churros et rejoignez-nous donc sur Twitch jeudi soir à 20 h pétantes. Ou à peu près, on verra.

Vous pouvez retrouver les anciens épisodes de NoScope en VOD sur la chaîne YouTube NoFragTV et en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmGoogle PodcastsPocket CastsRadioPublic et Breaker.

Les previews d’Indiana Jones and the Great Circle sont très rassurantes

Depuis l’annonce d’un FPS Indiana Jones développé par MachineGames (la série Wolfenstein depuis 2014), certains membres de la rédaction étaient fébriles. D’un côté, un studio qui a réussi à moderniser un classique avec brio, et de l’autre une licence légendaire. Mais on avait vraiment du mal à voir comment ils allaient marier les deux, tant l’aventure qui transpire de l’archéologue au chapeau semble peu se prêter à la vue subjective. La semaine dernière, tout un tas d’influenceurs et de Grand Journalistes ont été invités à tester Indiana Jones and the Great Circle dans les locaux de Bethesda, pour une session d’environ 1h30, si on a bien compris. Et comme vous avez sans doute pu le constater, tout le monde a l’air de beaucoup apprécier le travail de MachineGames. Quel soulagement ! Mais alors, comment ont-ils fait ?

Comme pour les previews de S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, nous nous sommes arrêtés sur les vidéos de nos confrères d’IGN et de GameSpot. Les journalistes indiquent que ce n’est clairement pas un FPS : certes, on aura bien accès à des armes à feu, mais elles seront sans doute anecdotiques et reléguées au dernier recours. En effet, le jeu sera focalisé sur l’infiltration, avec des phases qui ont rappelé Thief à l’un et les immersive sim à l’autre. Ça se tient. Même si les poings d’Indy sont ses principales armes, de nombreux objets pourront être utilisés pour fracasser le crâne des nazis – il faut en profiter tant qu’on a encore le droit. L’autre mécanique relevée par les journalistes est la partie exploration, donnant au joueur l’occasion de se balader dans des niveaux plus ou moins ouverts, et permettant des approches différentes pour chaque situation. D’autre part, il y aura aussi un petit aspect RPG, car on pourra attribuer des points dans un arbre de compétences afin de développer certaines facettes de notre héros. Enfin, ils semblent avoir été convaincus par l’aspect visuel, les animations et les doublages. Pour nous les Français, on aura la chance d’avoir l’interprétation de Richard Darbois, le doubleur historique d’Harrison Ford.

Comme vous pouvez vous en douter, on est donc plutôt rassurés sur le futur jeu Indiana Jones. On reste tout de même prudents, notamment sur la qualité des énigmes, qu’il faudra juger sur pièces une fois le jeu en mains. En attendant la sortie le 9 décembre, vous pouvez toujours ajouter le jeu à votre liste de souhaits depuis sa page Steam. Comme d’habitude, on ne vous le conseille pas, mais sachez que vous pouvez précommander le jeu chez notre partenaire Gamesplanet avec 10 % de réduc, ce qui fait l’édition standard à 63 € et l’édition premium à 90 €. Sinon, il sera également dans le Game Pass day one.

PIONER, le FPS MMORPG et action, lance enfin son bêta test

Après une vidéo très détaillée de PIONER lors des événements non-E3 de cet été et une promesse d’ouverture de phases de tests qui n’arrivait toujours pas, on s’était finalement résigné en se disant avec humour « rendez-vous… en 2025 ». Finalement, on était peut-être mauvaise langue car les devs du studio GFAGAMES ont publié un post sur leur compte officiel X pour annoncer l’ouverture du bêta test ce 4 novembre. Pour ce faire, il vous suffit simplement de vous rendre sur la page d’inscription en cliquant sur ce lien. Ainsi, vous aurez peut-être l’immense joie ou désillusion d’accéder au plus ambitieux meuporg à la sauce S.T.A.L.K.E.R. jamais créé.PIONER POST XPIONER n’a toujours pas de date de sortie, ni de plateforme annoncées. En attendant un potentiel report (on n’est plus à une année près) ou une news providentielle, vous pouvez toujours vous inscrire au bêta test du jeu en vous rendant sur le site officiel.

Gaijin Entertainment (Enlisted) annonce un nouvel extraction shooter tactique : Active Matter

La semaine dernière, l’éditeur hongrois Gaijin Entertainment a publié une vidéo pour annoncer un nouveau projet très original : un extraction shooter tactique avec des anomalies et des monstres éthérés : Active Matter. C’est développé par Matter Team, qui avait déjà bossé sur le battle royale CRSED: Cuisine Royale, un jeu parodique surfant sur la popularité du genre en 2019. A priori, les devs n’ont pas du tout travaillé sur le free-to-play Enlisted, du même éditeur, ce qui laisse donc un espoir que leur nouveau jeu ne soit pas complètement naze.

Même si rien ne semble très original, ce teaser a au moins le mérite de montrer des affrontements contre des soldats qui n’ont pas l’air trop dégueu. On nous parle de mondes qui s’effondreraient, de torsion de la gravité et autres joyeusetés, ce qui semble plutôt sympa. Prudence tout de même, malgré l’indication « made with in-game footage », ça sent très fort le target render, et pas franchement les vraies séquences de jeu. On espère aussi qu’il n’y aura pas trop de créatures bizarres, qui ont l’air chiantes comme la pluie. En attendant d’en savoir plus, vous pouvez déjà vous enregistrer pour une bêta fermée, qui devrait avoir lieu avant la fin de l’année, en vous rendant sur le site officiel.

Active Matter est prévu pour 2025 sans plus de précisions. S’il vous fait lever un sourcil, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

[TEST] Call of Duty: Black Ops 6 : le tout premier bon jeu de Treyarch

On ne va pas vous embêter avec une présentation de Call of Duty, vous savez ce que c’est. Ce que vous savez peut-être moins, c’est que Treyarch, bien qu’apparemment doué avec les hommes en collants, ne sait pas trop faire de FPS. Sur un malentendu, Call of Duty 5: World at War a eu un sacré succès en 2005, notamment grâce à un petit mode développé à l’arrache, bien que le jeu soit doté d’un feeling pourri. Il s’ensuivra une série héritant de la même tare, à cause d’une déclinaison du moteur IW, que le studio gardera heureusement pour lui. Mais qu’en est-il de Call of Duty: Black Ops 6, me direz-vous ? Par on ne sait quel miracle, au lieu de continuer sur leur bouse du précédent Black Ops, Treyarch a repris le moteur utilisé par Infinity Ward dans Call of Duty 19: Modern Warfare II et ils ont bien fait. En plus, contrairement à leurs petits copains de Sledgehammer l’année dernière, ils ont eu du temps pour développer un vrai jeu solo, qui apporte un peu de fraîcheur à la licence.

Genre : Call of Duty | Développeurs : Treyarch, Raven Software, Beenox, High Moon Studios, Activision Shanghai, Sledgehammer Games, Infinity Ward, Demonware | Éditeur : Activision | Plateforme : SteamBattle.net, Game Pass | Prix : 79,99 € | Configuration recommandée : Ryzen 5 1600X / Core i7-6700K, 12 Go de RAM, RX 6600XT / GTX 1080Ti / RTX 3060 | Langues : Français | Date de sortie : 25/10/2024 | Durée : 8 à 9 heures pour le solo, des dizaines pour le multi et le mode zombie

Test effectué sur la version Xbox Game Pass.

Enfin un solo sympa dans un Call of Duty

Vous l’avez sans doute vu mille fois, tout le monde s’accorde à dire que le solo de ce Black Ops 6 est bon. Et je suis tout à fait d’accord. Je n’ai pas joué au précédent – Cold War –, qui était apparemment déjà pas mal, mais vous retrouverez a priori la plupart des personnages. Les doublages en français sont d’excellente qualité, avec parfois quelques tonalités surprenantes, mais très à propos. L’une des particularités du jeu est qu’entre les missions, on retrouvera notre équipe à la Tour, une maison dans les Balkans, qu’on aura l’opportunité d’explorer. Je dois avouer que j’ai plutôt apprécié la partie énigme – certes, très accessible – permettant d’en découvrir un peu plus sur la bâtisse. Mais en opération, le gameplay est aussi plutôt varié. On aura évidemment les phases « à la Call of' », dans lesquelles vous apporterez la démocratie à coups de 5,56, mais il y aura également des phases d’infiltration si on le souhaite, et même un passage en semi open-world. Vous devrez alors aller de point d’intérêt en point d’intérêt pour remplir les objectifs et passer à la suite. Une autre séquence reprend, de manière plutôt maligne, le concept du mode zombies. Les animations sont toujours exceptionnelles, et le gunfeel est enfin très bon pour un Black Ops. J’ai donc passé un chouette moment, bien qu’entrecoupé de crashes toutes les deux heures – sans doute une méthode pour forcer les joueurs à faire des pauses. Comptez environ quatre plantages pour finir l’histoire sur un cliffhanger que je n’ai pas compris, car je ne connaissais pas le personnage.

Un multi efficace, comme les autres

Le mode zombies ne m’a pas spécialement intéressé, que ce soit tout seul ou en équipe. Mais comme tout le reste, c’est très propre et le gameplay est agréable. Il plaira aux fans du genre. C’est sans doute plus sympa avec quelques potes.

Si vous lisez NoFrag, vous savez qu’on n’est pas experts en Call of Duty. On sait néanmoins reconnaître lorsque les mécaniques sont bonnes. Et il n’y a pas à tortiller du cul pour chier droit, Black Ops 6 fait vraiment le taf. On le disait déjà lors de la bêta en septembre, c’est le mètre étalon du FPS compétitif grand public, et il enterre le pauvre XDefiant en un claquement de doigts. Le gunfeel est excellent, et la customisation des armes est toujours très sympa. On dispose toujours des inévitables atouts, et des séries d’élimination. Les mouvements omnidirectionnels tant vantés s’apprivoisent très rapidement : ils permettent de courir, glisser ou plonger dans n’importe quelle direction. Sans révolutionner le genre, ça rend les déplacements encore un peu plus nerveux, bien que parfois un peu ridicules vu de l’extérieur. Pas de surprise pour le matchmaking, on reste avec le très décrié SBMM. Si les premières heures sont plutôt accueillantes, il pourra être possible de rencontrer un peu de frustration lorsque vous commencerez à bien jouer : le jeu vous placera avec des adversaires de votre niveau et il faudra souvent batailler pour gagner de justesse. La majorité, les joueurs casu à la manette affalés sur leur canapé, ne s’en rendra peut-être jamais compte, ce qui ne sera sans doute pas votre cas, vous qui faites partie de l’Élite de la PC Master Race. Néanmoins, au hasard des rencontres, il est tout de même possible de passer de très bons moments.

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Techniquement c’est plutôt bien : c’est joli et ça tourne sur n’importe quelle machine un tant soit peu récente. Dommage que ça crash aussi en multi. Une fois toutes les deux heures pour ma part, sur deux PC très différents, avec la version Game Pass.

Contrairement aux précédents opus, il y a déjà pas mal de modes de jeu dès la sortie. On a évidemment les traditionnels deathmatch et team deathmatch, les modes à capture de points, bombe sans réapparition ou kill confirmed. Le mode infectés est absolument naze, mais le nouveau Ordre d’exécution, qui désigne un VIP avec plus d’armure par équipe, est plutôt sympa. Pour chacune de ces variantes, on pourra sélectionner le mode classique, avec un TTK (time to kill) un poil plus court que celui de Modern Warfare III, mais privilégiant toujours l’aim assist abusé des consoles. Au contraire et comme d’habitude, en mode hardcore, une balle ou deux suffiront pour abattre son adversaire, et il n’y aura presque plus de HUD. Complètement con sur les minuscules cartes (Moshpit), ce mode de jeu privilégiant le temps de réaction est plutôt agréable sur les maps un peu plus larges. On regrettera tout de même la taille assez restreinte de la majorité des cartes. Enfin, le mode escarmouche, du 2v2, est proposé dès le départ, comme dans Call Of Duty 16: Modern Warfare. Et c’est cool, même si on aurait aimé un peu plus de maps – elles viendront sans aucun doute dans les prochaines saisons. On notera que de vrais designers ont été embauchés pour réaliser l’interface, car on peut enfin s’y retrouver pour customiser ses armes et équipements. À mille lieues de l’incompréhensible fouillis du précédent jeu.

Pour vous donner une idée des différents gameplays, voici un pot-pourri des expériences de Call of Duty 21: Black Ops 6 : du solo, du mode zombies, du Points stratégiques en mode hardcore, et enfin, de l’Ordre d’exécution en mode normal :

Une réussite sans surprise

Call of Duty 21: Black Ops 6 est indéniablement une réussite. Une première pour Treyarch ! Pas au point de lâcher 80 balles les yeux fermés, mais pourquoi pas craquer, si la série vous faisait du pied depuis un moment ? Le solo propose un gameplay varié et plutôt intéressant sur huit à neuf heures, tandis que le mode zombie semble faire le taf pour les fans du genre. Du côté du multi, sans surprise, il survole les concurrents malgré un SBMM un peu frustrant : un très bon gunfeel, des modes de jeu variés et efficaces, du plaisir immédiat. Nous ne sommes pas les seuls à le trouver bien, car d’après Microsoft, malgré la sortie simultanée sur le Game Pass, les ventes ont augmenté de 60 % sur Steam et Playstation par rapport à l’opus précédent. Un pari gagnant, qui montre également que quand l’équipe de dev a le temps de bosser, ça se passe toujours un peu mieux.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

Terminus : Zombie Survivors

De la même façon que les films d'horreur font moins peur quand on les regarde en plein jour, les choses affreuses font moins peur en tour par tour. Regardez la guerre : horriblement stressante, avec la mort qui peut s'abattre à tout instant sous la forme d'une bombe ou d'une balle. Alors qu'en tour par tour, dans un wargame, elle devient cool, une sorte de partie d'échecs avec des chars. C'est pourquoi j'espère que l'apocalypse zombie se déroulera comme dans Terminus : Zombie Survivors : en tour par tour, tranquille, pour me laisser le temps de réfléchir à ce que j'embarque avant de devoir fuir ma maison.

Wondrous Creatures

J’ai du mal avec les jeux « multi-solitaires », où l’on fait sa popote dans son coin, avant de relever la tête deux heures plus tard et de voir autour de la table un tas de gens, dont on avait oublié la présence. Sauf quand je joue avec ackboo, là j’aime bien.

Comment tuer ce qui est déjà mort ?

« N'est pas mort ce qui à jamais dort », a coutume de dire mon chat. Les faits viennent une fois encore de lui donner raison puisque DayZ a battu son record de joueurs simultanés onze ans après sa sortie en early access, avec 78 000 petits galopins connectés au même moment. Un résultat qui a étonné le vaste couillon que je suis, jusqu'ici persuadé que DayZ, après avoir changé à jamais l'histoire du jeu vidéo en popularisant le battle royale et en permettant l'apparition de jeux comme PUBG ou Fortnite, était mort de vieillesse dans sa petite niche hardcore. Je n'étais pas seul à le penser, puisque la plupart des commentateurs mettaient en avant le succès du DLC « Frostline » récemment sorti, qui aurait provoqué ce pic de connexion. Eh bien figurez-vous que pas du tout : avant même la sortie du DLC, DayZ était sur une pente croissante depuis des années, les stats Steam sont formelles à ce sujet, je ne sais pas ce qu'il vous faut de plus. LFS.

Animal Use Protocol se dévoile via son premier trailer

C’est par le biais d’un trailer que le studio indé THE BROTHERHOOD, nous présente leur nouveau jeu Animal Use Protocolun FPS d’horreur basé sur la narration. Dans un univers dystopique, à la suite d’une pandémie de grande ampleur, vous y incarnerez Penn, un chimpanzé très intelligent qui devra s’échapper d’un complexe cauchemardesque où de nombreux animaux sont soumis à des horribles expériences comme jouer à des FPS sur console. On découvre que notre singe sera accompagné d’un rat et sera armé d’un manipulateur de gravité. Notre anthropoïde explorera Anchorage, une station qui cache de nombreux danger.

Le jeu sera développé sous Unreal Engine 5 et le studio promet des environnements immersifs et un gameplay axé sur l’exploration et la narration avec des dialogues et des journaux audio. Le côté horrifique sera renforcé par des rencontres aléatoires, obligeant le joueur à rester discret et à réfléchir rapidement pour pouvoir survivre dans la station.

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Le titre est en développement depuis décembre 2023 et devrait sortir au second semestre 2026. Ce sera une première pour le studio d’Afrique du Sud, puisque leurs précèdents jeux Stasis et Stasis: Bone Totem, sont tous deux des point & click en vue isométrique.

Si vous êtes fan du roman de Pierre Boulle, vous pouvez ajouter dès maintenant Animal Use Protocol à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Dead Man’s Promise, l’extension de Blood West, arrivera prochainement

Après un teaser en août, le studio Hyperstrange, en charge du FPS horrifique et d’infiltration Blood West, a dévoilé durant la nuit d’Halloween une extension nommée Dead Man’s Promise. Dans cette dernière, vous incarnerez un shaman souhaitant conserver son âme coûte que coûte suite à un pacte avec le dieu de la mort. À l’aide d’armes et de compétences propres à votre personnage, vous affronterez de viles créatures et aurez l’occasion d’échanger avec de nouveaux PNJ.

Pour le moment, cette nouvelle campagne n’a pas de date de sortie annoncée. Mais on a récemment appris que le jeu était maintenant édité par New Blood Interactive (Gloomwood, Dusk). En attendant, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits Steam et lire le test de notre expert Stuka sur Blood West. Si vous êtes intéressé, ce dernier est actuellement en promotion à -50 % sur Steam et à -45 % sur GoG, soit moins de 13 €, ou plein pot sur l’Epic Games Store à 25 € environ.

CPU Intel Core Ultra 200S : sous les bugs, rien d’autre qu’une promesse

Nous autres amateurs de jeu vidéo, nous sommes tristement habitués désormais à ce que certains jeux sortent trop tôt, mal finis, blindés de bugs qui auront besoin de longs mois pour être (peut-être) corrigés. Faut-il redouter que le hardware puisse se mettre à suivre ce triste exemple ? C'est la question que l'on se posait déjà cet été avec le lancement pour le moins raté des CPU Ryzen 9000 d'AMD. Quelques mois plus tard, le lancement tout aussi chaotique des Intel Ultra Core 200S (Arrow Lake-S) ne fait qu'attiser nos craintes.

CPU Intel Core Ultra 5 245K et Core Ultra 9 285K

Pour toutes les raisons précédemment données, l'exposé que l'on s'apprête à vous faire des premiers résultats que nous avons obtenus avec ces puces Arrow Lake ne peut pas être considéré comme un test – voyez-le plutôt comme une « preview post-lancement », en attente de futures, potentielles, stabilisations du software entourant ces nouvelles puces. Voilà tout de même ce que l'on peut en dire à l'heure qu'il est.

Slitterhead

Sous les néons clignotants des restaurants, des casinos et des salons de massage, une foule s'empresse à toute heure de la journée. Des passants s’affairent pour trouver un taxi, un jeune homme joue sur son smartphone à l’angle d’une ruelle sombre, un sans-abri mendie dans l’indifférence générale, un policier trouve un corps dont le cerveau a été aspiré par un monstre aux allures de sauterelle géante dans une benne à ordures. Bref, c'est une soirée comme une autre à Kowlong.

Le Game Director du prochain Marathon nous réexplique ce qu’est un extraction shooter

✇NoFrag
Par : Stuka

C’est grâce à une vidéo de près de dix minutes avec le Game Director du prochain Marathon, l’extraction shooter made in Bungie, qu’on n’apprend presque rien de nouveau sur le jeu. Ce cher Joe Ziegler — qui porte un bonnet en intérieur, quel faux pas — passe d’abord la moitié de son monologue à nous redonner la définition d’extraction shooter, nous disant que c’est un genre à haute tension qui ne conviendra pas à tout le monde. Pas d’inquiétude cependant, il se contredit en fin de vidéo pour nous dire qu’il cherche à faire un jeu qui plait à tout le monde. Nous sommes donc très confus.

On arrive tout de même à extraire de cette longue séquence de vide les infos suivantes :

  • Des playtests continuent d’être organisés pour avoir des retours de joueurs et orienter le développement, et les sessions devraient être élargies en 2025.
  • Marathon sera un hero extraction shooter, quelle infamie. Les joueurs incarneront des Runners avec chacun des capacités spécifiques. Les deux concepts arts — oui, c’est maigre — présentés dans la vidéo dévoilent la première, surnommée Thief, dont le gameplay sera semble-t-il centré sur la discrétion; et l’autre, pour l’instant appelé Stealth, qui sera également axé sur la discrétion. Là aussi, nous sommes confus.

Bref, toujours pas de gameplay à se mettre sous la dent, mais on est heureux de voir que le concept éculé de l’extraction shooter sera enfin sublimé par l’ajout d’une innovation révolutionnaire : des héros avec des pouvoirs magiques.

Si la fébrilité de Joe vous a rassuré quant à la suite du développement de Marathon, vous pouvez retrouver sa page Steam toute vide ici.

Crimson Desert

Après son MMO Black Desert Online, le studio coréen Pearl Abyss change de coloris avec Crimson Desert, un jeu de rôle solo. Monde ouvert gigantesque, combats savamment chorégraphiés, paysages magnifiques : ce sera la figure de proue des gros RPG en 2025. Et pas une sculpture d’un lion mal taillé qui ressemble à un hippocampe attention, une vraie belle figure de proue.
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