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Un peu plus de gameplay pour Transience

La dernière vidéo publiée par BigfryTV offre un aperçu approfondi du gameplay solo d’infiltration de Transience. Inspiré par des classiques comme Project IGI et Splinter Cell, le jeu se veut un retour aux sources du genre, avec une approche méthodique, réaliste et immersive. Mais cette nouvelle présentation, bien que riche en contenu, soulève aussi des interrogations sur l’état d’avancement du projet à l’heure actuelle.

Dans cette vidéo de 30 minutes, BigFry, développeur et influenceur à l’origine de Transience, commente une mission complète en mettant en avant les mécaniques principales du jeu :

  • Infiltration libre : le joueur peut choisir son approche, entre infiltration discrète et assaut frontal. L’environnement semi-ouvert permet de planifier ses mouvements, avec des points d’entrée multiples.
  • IA ennemie réactive : bien que perfectible, l’intelligence artificielle tente de coordonner ses actions, de fouiller les zones suspectes et de réagir aux sons.
  • Interface minimaliste : pas de HUD surchargé, pas de marqueurs omniprésents. L’immersion est au cœur de l’expérience.
  • Système de gadgets : caméras portables, brouilleurs, drones… l’arsenal technologique rappelle les grandes heures de Rainbow Six.

Les commentaires sous la vidéo sont globalement enthousiastes et saluent l’ambiance, le réalisme des mécaniques comme l’absence de régénération de santé, les munitions limitées, le bruit des pas… où tout pousse à la prudence.

La passion de Bigfry, très transparent sur son processus, ses doutes, ses choix de design et ses ambitions n’empêche pas de remarquer quelques défauts comme les mouvements du personnage et des ennemis qui manquent de fluidité, les graphismes qui s’éloignent des standards actuels, l’IA parfois incohérente — certains ennemis réagissent de manière étrange ou restent figés après une alerte, et le gameplay assez lent, peut sembler trop méthodique.

Même si on est toujours enthousiastes et intrigués, néanmoins, comme on nous le rappelle plusieurs fois, il ne faut pas avoir d’attentes trop élevées : ce ne sera pas un AAA. Le jeu s’adresse clairement à un public de niche, amateur de FPS tactiques exigeants et de gameplay à l’ancienne. Mais si les promesses sont tenues, il pourrait bien devenir une pépite pour les fans du genre.

En attendant de voir Transience s’exfiltrer vers sa sortie, vous pouvez toujours l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

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Arma Reforger, Bohemia lâche sa mise à jour 1.6 – Kolguyev

Bohemia Interactive a publié la mise à jour 1.6 dArma Reforger intitulée Kolguyev. Quoi de beau au programme ? Une grosse quantité de contenu, en commençant par une nouvelle carte, une modification du mode de jeu Conflict, et assez de nouveaux gadgets pour remplir deux ou trois sacs à dos.

Kolguyev, une map d’Operation Flashpoint, vous débarque sur une île volcanique soviétique parsemée de forêts denses, de collines abruptes et de bâtiments en béton. Ça vous changera des vallées verdoyantes d’Everon. Ambiance automnale, visibilité réduite : parfait pour poser des mines et se faire surprendre par la stratégie intégrée au nouveau mode de jeu HQC.

Le mode Conflict devient HQC : un commandant donne les ordres, les escouades construisent, capturent et débloquent des rôles. C’est plus structuré, plus tactique, et ça va enfin récompenser les joueurs qui ont appris à utiliser une boussole.

La grosse surprise de cette mise à jour, c’est l’arrivée de contenu solo avec des missions scénarisées — un élément de la série qui n’était jusqu’ici pas intégré à Arma Reforger. Opération Omega est une campagne en cinq épisodes qui entraîne le joueur derrière les lignes ennemies à la tête d’une unité des forces spéciales. Appui Aérien est une mission axée sur le transport par hélicoptère, la logistique et le soutien aérien rapproché.

Côté arsenal, on note l’arrivée de mines antipersonnel, de nouveaux lance-roquettes, de mortiers, de flares et de camouflages inédits. Bohemia Interactive a également ajouté la possibilité de tirer depuis un véhicule en mouvement, et amélioré la balistique : le vent influence désormais les projectiles.

La mise à jour n’est pas sans défauts. Les premiers retours de la communauté montrent des performances toujours aussi catastrophiques, le solo ne faisant pas exception. L’expérience est gâchée par de nombreux crashs, ou par l’IA des ennemis, qui s’allongent par exemple au milieu de la route au lieu de se mettre à couvert pour vous tirer dessus. On sent que l’early access progresse, mais à la rédaction, on a hâte de voir la 1.0 arriver…

Si vous voulez tester tout ça, la mise à jour est déjà disponible. Arma Reforger est actuellement à 40 € sur Steam.

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[PREVIEW] PIGFACE : on en redemande !

Après le léger report de la sortie en accès anticipé de PIGFACE en septembre dernier, on était assez impatients d’enfiler notre masque et nos gants en latex pour redécouvrir le bon feeling que nous avait procuré la démo. Faute de temps, il aura fallu attendre quelques semaines pour se replonger dans cet univers poisseux et ces gunfights oldschool qu’on aime tant.

Genre : Rétro-FPS, action-horreur | Développeur : titolovesyou | Éditeur : DreadXP | Plateforme : Steam | Prix : 9,75 € | Langues : Anglais | Configuration recommandée : CPU 2,4 GHz ou supérieur, GPU Geforce GTX 960, 8 GB de RAM | Date de sortie : 18/09/2025 | Durée : Moins de deux heures.

Test effectué sur une version fournie par l’éditeur.

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Where am i ?

PIGFACE est un rétro-FPS où vous incarnez Exit, une femme au passé douteux qui se réveille dans un bâtiment abandonné. Au téléphone, une voix vous informe qu’une bombe est implantée dans votre tête et qu’il va falloir faire ce qu’on vous ordonne pour ne pas finir en sauce bolo supplément cervelle. Il y a deux types d’armes, les armes au corps à corps et les armes à distance. Clic gauche, frapper ou tirer, clic droit, viser ou lancer. C’est simple et efficace. Franchement, on n’en demande pas plus. Même l’absence de crosshair, qui peut paraitre déroutante au tout début, devient finalement qu’un détail que l’on oublie très vite après avoir explosé quelques têtes. Si le lieu d’introduction peut sembler un peu étriqué, les prochains se révèleront beaucoup plus ouverts. Un van vous attend à la sortie pour vous ramener chez vous, et c’est maintenant que tout commence.

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Les bonnes inspirations

Pour les fans de Cristina Córdula, un passage dans la salle de bain est obligatoire afin de choisir votre plus belle tenue de tueuse. Mettre certains vêtements vous octroiera des bonus, mais il semblerait qu’à ce stade du développement, ce ne soit pas encore intégré.

Bien au chaud dans son appartement délabré, jonché de bouteilles et de déchets, c’est ici qu’Exit passera le plus clair de son temps entre chaque mission. Depuis un ordinateur portable, vous pouvez activer les prochaines missions, mais aussi vous procurer de l’armement et du soin. C’est super intuitif. De plus, des instructions sont là pour vous guider au cas où vous seriez un débutant dans le monde du PC Master Race.

C’est à l’arrière d’un camion que la planification du prochain massacre s’effectue. Vous pouvez créer votre loadout et ainsi vous équiper avec les armes achetées au préalable. Inspiré de l’excellent Hotline Miami, vous avez également la possibilité de sélectionner un masque. Il y en a plusieurs à trouver et chacun possède une capacité propre, comme le fait de porter plus de soins ou d’augmenter les dégâts explosifs, par exemple. Si on peut manquer de matos au tout début, c’est après avoir rempli quelques contrats que l’on va pouvoir s’équiper d’armes améliorées avec silencieux, pointeur laser, mines, etc.

Dès la première mission, on se prend au jeu. C’est franchement réussi, les combats sont brutaux et sanguinolents. Le feeling des armes est très bon et la musique vient rythmer les affrontements à coups de lancé de hache ou de marteau dans la tronche (coucou Manhunt !). Les headshots sont jouissifs et on prend plaisir à enchainer les ennemis. De plus, on peut ramasser les armes des victimes et ainsi changer d’approche quand celles-ci sont vides. Attention cependant à vous soigner, car les pv baissent vite et si vous mourrez, vous perdez de l’argent et devez recommencer le niveau. Le développeur a apporté un soin particulier aux phases de tirs et ça se ressent, c’est vif et violent. C’est tout ce qu’on attend d’un bon rétro-fps. Malheureusement, l’IA des ennemis est souvent un peu trop basique et leurs mouvements trop prévisibles. Il n’est pas rare de les voir vous foncer dessus comme des glands.

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Des missions variées

Les terrains de jeu de PIGFACE sont plutôt grands et ouverts. Que l’on explore un motel, une gare, ou encore un squat en bord de mer, on trouvera toujours une façon différente de planifier ses attaques. Le level-design fait que l’on pourra toujours choisir méthodiquement son approche. Vous pouvez vous mettre en retrait et utiliser votre sniper pour nettoyer la zone, foncer dans le tas ou encore la jouer sneaky en faisant le tour. L’exploration est donc importante et récompensera souvent le joueur, surtout qu’il y a des matériaux de craft à ramasser, même si pour le moment, cette fonctionnalité n’a pas encore été intégrée au jeu.

Bien que les graphismes soient minimalistes, on peut saluer le travail derrière la direction artistique. Tous les lieux sont délabrés avec des couleurs fades avec une prédominance de gris et de marron. Cela participe grandement à l’ambiance glauque et poisseuse du jeu.

Pour terminer vos missions, vous allez devoir réaliser différents objectifs comme tuer un boss – plus résistant que les autres – détruire des choses, ramasser des documents, et parfois les deux. La vibration de votre téléphone à clapet vous indiquera l’accomplissement d’un objectif et en récompense, du gain supplémentaire vous sera accordé si vous remplissez les ordres facultatifs, ce qui aidera à étoffer votre arsenal. Le sentiment de puissance se fait grandement ressentir une fois qu’on débloque certaines armes. Les ennemis seront eux aussi mieux armés et des pièges environnementaux feront leur apparition au bout de quelques missions. La difficulté est assez bien dosée dans l’ensemble et on prend un réel plaisir à enchainer les missions et découvrir les nouveaux environnements que propose le titre.

Une feuille de route prometteuse

Pendant l’écriture du test, le développeur a publié la feuille de route de son jeu. On constate qu’en novembre, une nouvelle map – très grande, d’après la description – appelée The Mall, sera jouable. Il y aura également des nouvelles armes et un nouveau masque. D’autres ajouts arriveront en décembre et en 2026.

pigface roadmap

Vivement la suite

PIGFACE est beaucoup trop court ! Quelle frustration de découvrir le message indiquant la fin de l’accès anticipé au bout d’une heure trente de jeu. Tout s’enchaine super bien et on en veut plus à chaque fois. On a faim de frag, on veut tuer tuer tuer, parce que le feeling des armes est super sympa. Les idées sont bonnes et on a hâte de découvrir ce que nous réserve les prochaines mise à jour de cette violente expérience, qu’il serait dommage de rater, surtout à moins de 10 €.

Vous vous perdez dans l’immensité du catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à séparer le bon grain de l’ivraie.

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Le récap du Stunfest 2025 : Lifelong, CARIMARA, Trigger of Time & DeadCore Redux

Du 24 au 26 octobre dernier, s’est déroulé le Stunfest, le festival des cultures du jeu vidéo à Rennes. C’était son grand retour sous une nouvelle forme, après un an d’absence et un trou béant dans le portefeuille. Désormais organisé en collèges gérés par les adhérents à l’association 3HitCombo, le festival a été le reflet des envies de ses membres : pas de programmation imposée par une quelconque direction, seulement des projets portés par les bénévoles. C’est dans ce cadre que NoFrag est intervenu, puisque je me suis joint à l’aventure en tant que référent du collège Conférences. Mais on ne va pas s’étendre sur le programme complet du Stunfest, on va se focaliser sur notre expérience pendant le week-end. Tout ce qu’on peut dire, c’est que la nouvelle formule a semblé bien plaire à tout le monde.

Le NoScope du Stunfest

Dès le vendredi, plusieurs membres de la rédaction ont été mis à contribution, puisque nous enregistrions pour la première fois un NoScope en chair, en os et en public ! Petit raté cependant, ça s’est déroulé au 360, et on n’a même pas pensé à faire la blague du 360 NoScope… Outre Stuka, MathMoite et moi-même (Estyaah), on a accueilli deux développeurs, Bastien de Bastinus Rex pour CARIMARA: Beneath the forlorn limbs et Antoine de 5 Bits Games pour DeadCore Redux, qu’on a pu longuement interviewer sur leur parcours, leurs inspirations et plein d’autres trucs. Même si le setup était exceptionnel, on n’a pas oublié le quiz. Par contre, que ce soit en ligne ou pas, c’est toujours le même qui gagne : quelques vieux membres de la communauté étaient dans le public pour répondre à nos questions pointues sur les FPS indépendants. On a tout de même terminé avec quelques petites news, histoire d’avoir un semblant de cohérence avec le nom de l’émission. C’était franchement sympa et ça nous a donné envie de nous retrouver plus souvent pour faire des émissions « pour de vrai ».

L’émission est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

Les devs indé

On ne va pas vous mentir, ce qui nous a le plus intéressé au Stunfest, c’est la Zone Indé. Pilotée par l’association Indie Collective, elle accueillait un peu plus d’une trentaine de studios indépendants, dont certains composés d’un unique membre. On va se focaliser ici sur les expériences en vue subjective, mais il y avait évidemment plein d’autres choses plus ou moins originales, comme Cthuloot, co-développé par un membre du forum NoFrag. Le samedi, on s’est baladés entre les badauds pour faire de petites interviews impromptues. Bon, ce n’était pas très préparé et on a eu quelques coupures réseau, ce qui fait que certains passages ont malheureusement sauté. Ce qui reste nous semble néanmoins intéressant, alors le voici :

L’interview est également disponible en version podcast sur Soundcloud, mais aussi sur SpotifyDeezerAnchor.fmPocket CastsPodchaser ou PlayerFM.

C’est bien beau, tout ça, mais ça ne parle pas tant que ça des jeux en eux-mêmes. Heureusement, on a pensé à vous, voici un peu plus de détails sur ce qu’on a pu voir pendant le week-end :

Stunfest award FR Prix du Jury Noir

Lifelong

Genre : Puzzle game narratif

Promis, NoFrag n’a pas versé de pots-de-vin au jury pour élire un jeu en vue subjective, ils l’ont choisi eux-mêmes ! On avait déjà parlé de Lifelong lors des deux derniers AG French Direct. C’est un puzzle game narratif en noir et blanc avec des touches d’humour, dans lequel on incarne un employé d’une entreprise tyrannique et bureaucratique. La mécanique de gameplay qui le fait sortir du lot est la possibilité de se transférer dans le corps d’autres employés avec l’aide d’une télécommande, et ainsi de progresser dans l’aventure. Au passage, la direction artistique est assez particulière : les personnages possèdent une télévision à la place de la tête, et le rendu même du jeu se fait comme si on regardait au travers d’une vieille TV. Le gameplay propose un peu de plateforme et de gestion de la physique, des aspects clairement inspirés d’Half-Life. Le développeur nous a aussi indiqué, lors de son interview, s’être inspiré de Prey (2006) et de Prey (2017). Si les énigmes de la démo montrée (et toujours disponible sur Steam) ne sont pas trop compliquées, le procédé de « téléportation » de conscience pour les résoudre est vraiment sympa. D’autre part, on sent qu’une attention particulière a été apportée à la narration, et en plus, c’est drôle. Pour l’instant, aucune date de sortie n’a encore été communiquée, mais il ne faut sans doute pas compter sur une sortie dès 2026 : il reste a priori pas mal de boulot aux deux développeurs du studio pour atteindre leur objectif.

Lifelong sur NoFrag // Steam // Date de sortie : inconnue

Stunfest award FR Mention speciale du Jury Noir

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs

Genre : Enquête

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs, ou CARIMARA : Murmures de Ramures Ensevelies en français, est notre petit préféré du festival. On l’avait déjà repéré en mai dernier lors de son annonce, grâce à sa direction artistique inspirée de l’ère PSOne et son ambiance si particulière. Depuis, le jeu est sorti et on a pu l’essayer. Et c’est vraiment top. Les visuels sont chouettes, les animations sont très réussies – notamment les expressions faciales –, la narration est très bonne, et le doublage, excellent. On incarne un carimara – sorte de gobelin sorcier –, appelé par une femme inquiétante afin de la libérer d’un fantôme qui hante sa cave. L’objectif est d’explorer les lieux pour trouver des cartes, qui sont autant de sujets à aborder avec les personnages. On pourra alors tenter de déduire le déroulé des événements qui permettront de résoudre notre petite enquête. On retiendra en particulier la chouette, qui est particulièrement comique. Malheureusement, la durée du jeu n’excède pas une heure avant d’atteindre les crédits. Alors oui, il y a des secrets à chercher pour prolonger l’aventure, mais on aurait aimé un peu plus de contenu. CARIMARA reste néanmoins une superbe expérience qu’il serait dommage de rater. Le jury du Stunfest a aussi été touché par la proposition, puisqu’ils l’ont choisi pour leur mention spéciale.

CARIMARA: Beneath the forlorn limbs sur NoFrag // Steam // Disponible depuis le 06/10/2025 pour 5 €

Trigger of Time

Genre : Puzzle game platformer

On l’avait testé en juin dernier, et voici ce qu’on en disait : « Trigger of Time est le premier jeu d’un développeur presque solo, mais il est déjà très impressionnant : la direction artistique est franchement réussie, le level design est chouette, les mouvements sont agréables et la mécanique de gameplay est originale. La manipulation temporelle fonctionne vraiment bien, et les puzzles, bien qu’accessibles, sont plutôt malins. Une expérience que j’ai énormément appréciée, et que j’aurais aimé prolonger après les deux heures proposées. Le jeu est donc un peu trop court, mais il laisse augurer du meilleur si les prochains projets de Pantopie maintiennent ce niveau de qualité. » On n’a pas forcément beaucoup plus de choses à dire après le Stunfest : testez-le, il est très bien.

Trigger of Time sur NoFrag // Steam // Disponible depuis le 06/06/2025 pour moins de 10 €.

DeadCore Redux

Genre : FPS platformer

Les plus anciens se souviendront sûrement de DeadCore, un FPS plateformer futuriste avec un gros penchant pour le speedrun, sorti en 2014. La rédac de l’époque l’avait bien apprécié, et de l’aveu de l’un des développeurs, le jeu avait plutôt cartonné. Onze ans après, l’équipe de 5 Bits Games s’est reformée pour réaliser DeadCore Redux, le remaster. Au programme : une refonte sonore et graphique, un système de classement, ainsi qu’un nouveau niveau. Encore une preuve que NoFrag, c’était mieux avant, aucun de nous n’avait testé la version originale avant de lancer la démo – toujours disponible. Mais c’est avec un certain plaisir qu’on l’a parcourue. Les mouvements sont très agréables, notamment grâce à une grande fluidité, un double-saut, un dash et un bon air control. La partie shoot est logiquement en retrait, mais elle permet d’ouvrir des passages ou de désactiver des tourelles qui nous font tomber avec leurs projectiles. En bref, c’est nerveux et ça demande du skill, et on a toujours envie de faire un peu mieux que la dernière fois.

DeadCore Redux sur NoFrag // Steam // Date de sortie : premier trimestre 2026

Iridescent

Genre : Walking sim

Iridescent est un projet un peu à part, puisqu’il n’est pas disponible sur Steam. Il s’agit d’une expérience développée par des étudiants de l’ENJMIN à Angoulême en quelques mois. Elle propose des éléments de gameplay inspirés de Superliminal ou Viewfinder, mais sans réelle difficulté. Le but est plutôt de faire ressentir des émotions, sur des thèmes autour de la mémoire, la perte et l’acceptation. La musique, composée et jouée par l’un des membres de l’équipe, est très chouette. Vous pouvez essayer Iridescent en le téléchargeant sur Itch.io, ça ne dure pas plus de 15 minutes.

Iridescent sur Itch.io // Disponible gratuitement


Et voilà pour le Stunfest 2025 ! On est très contents d’avoir pu échanger avec des développeurs, notamment de jeux en vue subjective et le NoScope en public était vraiment cool. Ces expériences nous ont donné des idées pour une prochaine édition, ou peut-être d’autres choses entre-temps. Au vu de la réception du festival, tout le monde semble motivé pour en refaire un en 2026. Si ça vous intéresse, vous pouvez retrouver l’association 3HitCombo sur son site Internet. En plus de l’organisation du Stunfest, les adhérents proposent des activités tout au long de l’année. Si pour l’instant, en dehors du speedrun, il n’y a quasiment que des choses avec des boutons et des sticks, il ne tient qu’aux bonnes volontés de monter un club fast-FPS !

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Un devlog garanti tout public pour Outlaws + Handful of Missions: Remaster

On s’en plaignait déjà lors de l’annonce d’Outlaws + Handful of Missions: Remaster lors de la gamescom, Nightdive Studios a encore évité de montrer la moindre effusion de sang dans sa nouvelle vidéo, à l’approche de la sortie du jeu prévue pour le 20 novembre. C’est un court devlog présentant les améliorations graphiques du titre, mais encore une fois, aucun ennemi n’est visé lorsqu’on nous montre les effets visuels des tirs. Un comportement assez étrange, qu’on ne peut qu’interpréter comme une tentative d’avoir une communication parfaitement tout public. Logique, pour un FPS.

Mis à part ce gros détail, le travail de Nightdive semble, comme d’habitude, de très bonne qualité. Il nous tarde de replonger dans le Far West pour venger la mort de sa femme à coups de revolver et retrouver sa fille.

Par précaution, on vous conseille d’attendre la sortie le 20 novembre, pour être sûrs que rien n’ait été oublié. Par contre, si vous vous fichez de notre avis, les précommandes pour Outlaws + Handful of Missions: Remaster sont disponibles sur Steam et GOG pour 27 €.

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Eagle

J'avoue, je ne suis pas un bon designer. Demandez-moi de vous inventer un personnage, je fais un rond avec cinq bâtons. Demandez-moi de décorer un appart, je vous en fais une garçonnière pour tueur en série.
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À bord du monde étrange des jeux pour avion

Ces pages devaient initialement accueillir un article un peu idiot sur « les jeux nuls jouables à bord des avions ». Mais tout ça s’est finalement transformé en une enquête de plusieurs semaines, quand j’ai réalisé que je mettais le doigt dans un sujet bien plus complexe. Qui fait ces jeux ? Qui les vend, qui les achète ? Et surtout, pourquoi toutes les personnes que je contacte ont l’air d’avoir peur d’en parler ? Préparez votre billet, on embarque à bord du monde étrange des jeux de tablettes d’avion.
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Télex

Mouse : P.I. For Hire, le boomer shooter aux animations en noir et blanc sublimes que Sébum attend fébrilement depuis l'année dernière, a enfin une date de sortie : le 19 mars 2026. ER.
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Krafton (Subnautica 2) + IA =

Le 23 octobre dernier, l’éditeur coréen Krafton a fait savoir qu’il devenait une entreprise « AI First » et qu’il allait investir 100 milliards de wons (60,5 millions d’euros) dans un cluster de GPU. Vous pouvez aller vous rhabiller avec votre 5090 à 3 000 balles. Et ça tombe bien, ils avaient justement réussi à économiser 200 millions d’euros cet été, en virant les ex-dirigeants d’Unknown Worlds, car il les accusait de n’avoir rien glandé, tout en forçant pour une sortie anticipée de Subnautica 2. Heureusement, la direction de Krafton a LA solution, puisque l’IA sera « l’outil prioritaire pour résoudre les problèmes et étendre le rôle des individus ainsi que leur champ d’action », tout en automatisant les process. Vous n’avez pas compris ? Pour la même masse salariale, l’entreprise veut multiplier la production en donnant plus de travail et de responsabilités à chaque salarié ! En voilà une bonne idée, parfaitement adaptée à la création artistique. De l’IA dans l’automatisation, de l’IA dans la R&D, de l’IA dans les workflows, de l’IA dans les jeux… Dans leur communiqué de 39 lignes, on compte pas moins de 41 occurrences du terme « IA », preuve qu’ils savent vraiment de quoi ils parlent !

On ne va pas vous mentir, ça ne sent pas très bon pour Subnautica 2, qui, selon l’éditeur, ne propose pas encore assez de contenu pour sortir avant 2026. Vu l’annonce, il est donc assez probable que l’IA s’immisce dans les moindres interstices possibles. Pour l’occasion, on a demandé à notre intelligence artificielle maison, NoGPT, de leur filer un coup de main. Elle nous a pondu ce magnifique rendu. On espère qu’il sera retenu pour la nouvelle direction artistique.

Subnautica 2 by NoGPT
Generated by NoGPT 24.245
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1348 Ex Voto

1348 Ex Voto est le tout premier titre du studio indépendant Sedleo (« c’est une histoire classique de gens qui commencent à développer leur jeu dans leur garage », nous expliquera le fondateur, Tom Oceano, lors de la présentation), et on y incarnera Aeta, une chevaleresse errante qui cherche à retrouver son amie Bianca dans une Italie médiévale ravagée par les conflits.
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Contrôle surprise

Nous avons quelques nouvelles du rachat d'EA par un consortium mené par toute une armée de super-vilains (pour rappel, le PIF, Silver Lake et Affinity Partners) : dans une FAQ destinée aux employés de la boîte, on apprend que l'éditeur assure être dans une « bonne position financière » (malgré ses quelque 20 milliards de dette, donc) et entend bien préserver son « contrôle créatif ». Sachant que c'était peu ou prou le même discours que tenait SNK (dont le PIF détient 96 % des parts depuis 2022) avant que Cristiano Ronaldo ne débarque sans aucune raison valable dans Fatal Fury : City of the Wolves, permettez-moi d'être dubitative – on en reparle quand Mohammed ben Salmane débarquera sous forme de DLC dans les Sims. ER.
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Entretien avec Léo Blandin, auteur de La Cour de Versailles

La Cour de Versailles, sorti le 21 février 2025, ne résulte pas de la commande d’un musée français. Toutefois, porté par la société Chèvre Édition, basée à Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique, ce jeu donne la part belle à l’art. En effet, il présente des œuvres de peintres comme Pierre Mignard (1612-1695), Nicolas de Largillière (1656-1746) et Hyacinthe Rigaud (1659-1743), parmi d’autres. Son auteur, Léo Blandin, épaulé notamment par Virginie Veniger, explique les motivations de ce projet et sa façon d’incorporer des sujets artistiques dans son jeu.
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Single Player Tarkov

Oh, ne le niez pas, je sais que vous avez acheté Escape From Tarkov. Peut-être en 2016, lorsque ses premières versions bêta sont arrivées. Ou quelques années plus tard, attiré par toutes les belles choses que vos amis (et Canard PC) vous racontaient sur ce jeu.
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Football Manager 26

Janvier 1998, dans la rédaction du magazine Joystick : « Ah tiens, Ivan, puisque tu joues au foot avec les consoleux du magazine Joypad, tu vas nous faire Adidas Power Soccer pour Joystick n° 90. Tant que tu y es, prends aussi L’Entraîneur 97/98, c’est du foot. »
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Vous ne rêvez pas : ROUTINE annonce une date de sortie pour le 4 décembre

C’est par le biais d’un court trailer que les développeurs de ROUTINE nous ont annoncé la date de sortie de leur jeu. L’aventure se déroulera dans un futur alternatif sur une base lunaire abandonnée où vous devrez survivre à une menace qui semble implacable. Un peu comme Alien: Isolation. Malheureusement, mis à part une vidéo publiée par nos confrères d’IGN, on a pas grand chose à se mettre sous la dent.

On se contentera donc de quelques bribes de gameplay en attendant la sortie du jeu de Lunar Software. Depuis leur retour en 2022, la communication autour du jeu est toujours aussi merdique et on aurait espéré en voir un peu plus depuis toutes ces années.

En attendant la sortie en décembre, si vous êtes excités par le fait d’avoir vu deux screenshots et 5 secondes de gameplay en 13 ans de développement, vous pouvez ajouter ROUTINE à votre liste de souhaits Steam.

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Sortez la chapka, Hail to the Rainbow sortira le 27 novembre

Comme il l’indiquait en octobre, le développeur de Hail to the Rainbow visait une sortie fin novembre, début décembre. Ça se précise, puisqu’il vient d’annoncer, à travers une nouvelle bande-annonce, la date de sortie officielle de son jeu d’aventure narratif pour le 27 novembre.

Malgré quelques passages horrifiques dont se seraient bien passés certains membres de la rédac, la démo nous avait bien plu dans l’ensemble, notamment grâce à une direction artistique soignée et une esthétique qui rappelle un peu Atomic Heart.

En attendant la sortie, si vous souhaitez vous immerger dans l’univers d’Hail to the Rainbow, la démo est toujours disponible et vous pouvez, par la même occasion, l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam.

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Menace

Overhype Studios, déjà coupables de l’excellent Battle Brothers, un simulateur de septicémie médiévale où vos mercenaires mouraient plus souvent de grippe intestinale que de coups d’épée, a déjà prouvé en un seul jeu sa maîtrise du tour par tour. Bientôt, ils reviendront avec Menace, et une démo – concentrée sur l’aspect combat tactique et qui n’aborde même pas celui d’une carte stratégique bien plus vaste et prometteuse – permet de se faire une première idée plus précise du projet.
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Europa Universalis V

Douze ans que nous n'avions pas eu d'Europa Universalis. Et ça me manquait, car après avoir découvert la stratégie sauce Paradox sur Hearts of Iron II en 2005, c'est cette franchise qui a cimenté mon amour pour ce studio. Pour ce cinquième épisode, développé en Espagne sous la direction de l'incontournable Johan Andersson, les développeurs de Paradox nous avaient promis une simulation historique, politique, sociologique plus complexe que tout ce que nous avions vu à présent. Je peux vous le dire tout de suite : ils ont tenu parole.
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Télex

Arc Raiders, le nouvel extraction shooter d'Embark Studios, a explosé tous les records lors de sa sortie le 30 octobre : plus de 200 000 joueurs simultanés ont été recensés sur Steam et le jeu fait désormais partie des meilleures ventes de la plateforme, devant Counter-Strike 2 et Battlefield 6. À ce stade, je ne sais pas si Call of Duty : Black Ops 7 pourra se permettre de faire mieux, à moins de proposer un skin Philippe Etchebest. ER.
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