Dans son rapport financier publié il y a une dizaine de jours, Starbreeze, le développeur de PAYDAY 3, a indiqué que suite à une belle remontée de pente pendant la première année d’exploitation, ils allaient réduire les investissements pour la suivante. Ils n’abandonnent pas pour autant le titre, et assurent qu’ils continueront à proposer du contenu régulier. L’équipe sera seulement plus restreinte, car la majorité sera dédiée au développement de Project Baxter, leur futur titre dans l’univers de Donjons et Dragons. Dans ce même rapport, on apprend que la société est à l’équilibre financier, ce qui n’était pas couru d’avance, vu la débâcle de la sortie de PAYDAY 3 en septembre 2023. Il faut croire que la persévérance et les patchs ont fini par payer. Mais c’est aussi en partie grâce à la bonne performance des petits Français du chouette rogue-lite Roboquest, édité par la société suédoise.
L’annonce de la réduction des investissements pour la poursuite de PAYDAY 3 n’a évidemment pas plu aux joueurs, comme nous le relatent nos confrères d’IGN. Ils craignent un abandon du titre, alors que celui-ci commençait à peine à se relever. D’un point de vue pragmatique, on peut raisonnablement penser que Starbreeze estime que le jeu a suffisamment rapporté comparé à l’investissement initial, ou que continuer au même rythme ne permettrait pas de dégager sensiblement plus de revenus. À titre de comparaison, il ne faut pas oublier que PAYDAY 2 compte dix à vingt fois plus de joueurs journaliers que son successeur, et qu’il doit continuer à rapporter sans beaucoup d’efforts.
D’autre part, leur prochain titre Project Baxter a sans doute commencé sa production, puisqu’ils sont en pleine phase de recrutement. Il semble donc plutôt logique pour la société de rediriger sa force de travail sur les sujets à forts potentiels. Si on vous parle aussi froidement du sujet, c’est tout simplement parce que PAYDAY 3 n’est évidemment pas un projet de cœur : aucune innovation, aucune réelle nouveauté ne semble avoir motivé l’équipe à créer un « nouveau jeu ». Espérons qu’un peu de passion sera tout de même insufflée à leur futur titre.
En attendant de voir les prochains contenus, malgré la réduction de la voilure, si vous voulez constater l’amélioration de la situation dans PAYDAY 3 depuis son lancement, vous pouvez le retrouver sur Steam ou l’Epic Games Store au prix de 30 €.
S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est sorti, et sera sans doute le jeu de l’année. Mais tout le monde n’a pas encore craqué… Ça vous dirait de gagner une édition du jeu ? Pour cela, rien de plus simple : réalisez un belle image qui représente tout l’amour que vous portez à la série S.T.A.L.K.E.R., et un jury impartial (la rédaction de NoFrag) choisira les meilleures. On fera un classement : le premier gagnera une édition ultimate, le second, une deluxe, et le troisième, une version standard. On vous laisse la semaine pour produire vos œuvres. Postez-les en commentaires avant le 30 novembre, 23h59 EET.
Vous n’avez pas la fibre artistique, et vous avez deux mains gauches ? Pas de panique, vous aurez l’occasion de participer à un super quiz, qui se déroulera pendant notre émission spéciale S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl, afin de gagner l’un des trois jeux offerts par notre partenaire Gamesplanet. Rendez-vous lundi 25 novembre à 21h, sur notre chaîne Twitch, où nous aborderons tous les aspects du jeu, comme les problèmes d’optimisation ou les bugs, mais aussi tout ce qui est réussi. On fera peut-être un petit détour vers les mods, et on parlera des avis de la presse « spécialisée ».
Alors mettez la vodka au frais, préparez un saucisson et votre plus beau slip et rendez-vous sur Twitch lundi prochain à 21h.
C’est le début de la black friday week chez notre partenaire Amazon, et Gothax ne sait plus où donner de la tête. La liste va être longue aujourd’hui !
Enfin, n’oubliez pas que si vous ne trouvez pas votre bonheur parmi les produits proposés dans notre article, vous pouvez tout de même nous soutenir en collant ?tag=nofrag-21 à la fin de l’url de n’importe quelle marchandise sur Amazon et ainsi nous faire gagner quelques euros bien utiles.
Les bons plans Gamesplanet
Ça y est, S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl est enfin sorti, et ce n’est pas une catastrophe ! C’est même un très bon jeu, malgré de gros soucis d’optimisation et de bugs épars. On craignait largement pire ! Du coup, si vous souhaitez féliciter les devs, pourquoi ne pas craquer pour le jeu avec une petite promotion ? Le code promo NOFRAGSTALKER de chez notre partenaire Gamesplanet permet d’avoir une réduction de 20 %. Vous pouvez obtenir l’édition standard à 48 €, l’édition deluxe à 64 €, et l’édition ultimate à 88 €. La promotion est valide jusqu’à la fin de l’année.
Sinon, c’est aussi le black friday chez Gamesplanet :
Flight Simulator 2024 est sorti la veille de S.T.A.L.K.E.R. 2, mais lui, s’est méchamment vautré techniquement. Ça commence à devenir jouable, selon nos agents infiltrés, et il est incroyable. L’édition normale est à 68 €, l’édition Premium Deluxe à 119 €, et l’édition Aviator à 187 €. Attention, ce sont des clefs Microsoft Store.
Comme plus haut pour Amazon, si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ces listes de jeux, vous pouvez utiliser le code ?ref=nofrag et le coller à la fin de l’URL du jeu qui vous intéresse. Ça arrivera dans notre porte-monnaie virtuel Gamesplanet et nous permettra de nous payer les clefs que les éditeurs ne nous envoient pas !
Un jeu en un quart d’heure chrono qui a eu un joli succès en octobre au Festival d’Essen, Mecque des Allemands eurogamistes barbus, pour qui un livret de règles de jeu avec moins de pages que le casier judiciaire des Balkany est « familial » ? Regardons ça.
Nathan Purkeypile a 20 ans d’expérience, dont 11 chez Bethesda où il a travaillé sur à peu près toutes les licences. Oui, cela veut aussi dire qu’Izual a sans doute mis son nom sur sa deathlist « A commis Fallout 76 ».
J'ai encore fait ce rêve étrange et pénétrant. J'étais un bébé, assis sur une chaise haute. Devant moi se tenaient mes deux papas, ackboo et Izual, qui essayaient en vain de me faire avaler un médicament dégoûtant sur lequel était écrit « city-builder ». Puis ackboo a eu une idée : cacher la gélule dans le contenu d'un petit pot orné du signe des Anciens. Miracle, je l'avalais goulûment. « Comme quoi il suffisait d'ajouter du Lovecraft pour qu'il s'y mette ! », s'exclamait alors Izual, juste avant que je me réveille.
Ça y est, le messie est enfin arrivé ! S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl vient de sortir, et avec lui, les premières reviews des Grands Journalistes qui sont assez unanimes : c’est tout pété, mais c’est brutal et atmosphérique à souhait. Il semblerait que GSC Game World nous ait bien délivré un digne successeur à leur série qui s’était arrêtée en 2009 avec S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat.
PC Gamer dépeint une Zone toujours vivante indépendamment du joueur, avec des PNJ et créatures qui vaquent à leurs occupations, qui incluent de se mettre sur la gueule avec entrain. IGN nous rassure aussi sur le fait que S.T.A.L.K.E.R. 2 propose, comme ses ainés, une expérience de survie hardcore ou chaque prise de décision demande de peser bénéfices et risques. Chez GamesRadar, on souligne la beauté post-apocalyptique des environnements renforcée par des effets météorologiques très convaincants. Même le YouTuber BigfryTV, généralement très critique, s’est laissé séduire, et le classe parmi ses jeux favoris de l’année, malgré les gros soucis relevés.
Preuve encore qu’on est bien revenu à la maison, de nombreux bugs et glitches sont malheureusement à dénoter : des cadavres en T-pose, des assets qui flottent au-dessus du sol, des effets de lumière qui ne marchent tout simplement pas, des PNJ qui traversent les murs, et des quêtes qu’il n’est parfois pas possible de conclure. Comme on s’en doutait, les performances sont elles-aussi déplorables même sur des machines de guerre, mais sans atteindre le niveau d’un Cyberpunk 2077 à sa sortie. Même si le sacro-saint day-one patch a déjà permis d’améliorer la situation, la route sera sans doute longue avant de pouvoir explorer la Zone sans se battre contre le jeu lui-même plutôt que contre les dangers qui y résident.
Néanmoins, pour une vraie expérience slavjank, vous pouvez dès maintenant retrouver S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl sur GoG, Steam, Epic Games Store et le Game Pass. On vous recolle également notre petit pavé pour la promo que propose notre partenaire Gamesplanet : avec le code promo NOFRAGSTALKER, vous bénéficiez de –20 % sur toutes les éditions du jeu (standard, deluxe, ultimate).
À la rédac, c’est évidemment l’effervescence, et chacun (ou presque) va se lancer dans l’aventure. Comme on n’a pas pu avoir accès en avance, n’espérez pas un test tout de suite. Mais par contre, on a prévu une émission spéciale lundi prochain, à 21 h, sur la chaîne Twitch de NoFrag, pour en parler en long, en large et en travers. Et il y aura des clefs du jeu à gagner. On fera une news spéciale demain ou après-demain pour l’annoncer.
Le jeudi 21 novembre, c'est-à-dire demain, Canard PC sera au Forum des Images (Paris) à 19h pour une rencontre avec John Corcoran, l'un des auteurs de Baldur's Gate 3. La discussion, animée par moi-même (Izual), s'inscrit dans le cycle « Refaire l’amour » du Forum des Images, consacré aux comédies romantiques. Ce sera l'occasion d'en savoir plus sur les méthodes et les défis uniques que pose l'écriture d'une romance à choix multiples, ici dans un jeu de rôle. Je tâcherai également d'en savoir plus sur le lévrier irlandais de John Corcoran, car sa biographie manque cruellement de détails sur son quotidien probablement riche en chasse au lapin dans la bruyère de l'île d'Émeraude. I.
Je vous avais déjà parlé de Windhawk en 2022, lorsqu'il venait tout juste de sortir. Depuis, cet utilitaire a été très largement enrichi par la communauté de ses utilisateurs pour devenir un incontournable de la customisation Windows.
Parfois, on a l’impression que vous voulez du sang. On vous imagine jubiler lorsqu’on caramélise un jeu qui le mérite bien, qu’on cherche nos phrases assassines et nos tournures d’une méchanceté soigneusement contrôlée. C’est loupé pour aujourd’hui : Flabbergasted a tout ce que j’aime.
« Tu as les yeux qui brillent quand tu parles de Straftat, ça faisait longtemps que je ne t’avais pas vu comme ça ! », me dit Ellen Replay, ce qui fait plaisir. D’habitude, quand je montre Straftat aux gens, tout ce qu’ils trouvent à dire est « mais c’est quoi ce truc tout moche ? ». Oui, « tout moche », rien que ça. Alors qu’ils sont devant le meilleur FPS de 2024.
Au commencement, naquit Terra Mystica. Messie du jeu de gestion, annonciateur de la tendance asymétrique. Puis il fit des petits (on appelle ça développer une gamme) et a même migré dans l’espace. Aujourd’hui, ce rejeton galactique a lui aussi droit à sa propre descendance.
En août dernier, on vous annonçait l’arrivée d’Alien: Rogue Incursion pour le 19 décembre, un épisode en VR dans l’univers de Giger. A priori à mi-chemin entre action et infiltration, on espère qu’il sera moins raté que son homologue Metro Awakening, sorti il y a deux semaines. Alors qu’on reprochait à ce dernier d’être finalement plutôt moche, le dernier trailer pour Alien: Rogue Incursion semble montrer des environnements vraiment pas mal pour de la VR. Mais peut-être que casque sur la tête, le rendu ne sera pas aussi bon, qui sait ?
À la rédac, on est plutôt enthousiastes, même si on n’aura probablement pas le temps de le tester à sa sortie. Il est prévu sur Steam, Meta Quest et PS VR, à un prix allant de 29 € à 40 €, en fonction de la boutique numérique retenue. On vous conseille d’attendre les premiers retours après le 19 décembre : on n’est jamais trop prudents.
Comme prévu, THRESHOLD, un walking sim avec une petite touche d’horreur psychologique et développé en solo par Julien Éveillé – aussi développeur chez Crytek sur Crysis 4 et Hunt: Showdown 1896 –, est sorti hier. Comme vous pouvez le voir sur la miniature, le jeu « respire » la joie de vivre, mais propose un scénario assez intrigant : dans un poste-frontière en haut d’une montagne, là où l’air se fait rare, il faudra faire en sorte qu’un train a priori infini ne soit pas en retard. La direction artistique très marquée, style PSOne, semble bien participer à l’ambiance particulièrement glauque et pesante.
On avait testé la démo/prologue le mois dernier, et on avait bien aimé : il n’y a certes pas beaucoup d’interactions (c’est bien un walking sim), mais la narration et l’atmosphère, très réussies, sont au centre de l’expérience. D’autre part, le développeur indique que le jeu complet dure une heure et demie, si on est lent. L’occasion de profiter d’une histoire complète sans avoir à sacrifier toutes ses soirées pendant plusieurs semaines !
Si THRESHOLD vous intéresse, il est actuellement en promotion à 9 € sur Steam pour la semaine de sa sortie.
Le week-end dernier, Ubisoft révélait les détails de la future quatrième et dernière saison de la neuvième année de Rainbow Six: Siege, Collision Point (Y9S4). Les joueurs attendaient particulièrement un équilibrage du côté des boucliers, qui étaient a priori beaucoup trop puissants et difficiles à contrer. Les développeurs ont pris en compte les retours, et ont pas mal travaillé pour améliorer les choses. Le coup de bouclier ne fait plus de dommages, mais renverse l’adversaire ; la suppression a été augmentée, empêchant les opérateurs de sprinter ; et il sera possible d’avoir une fenêtre pour toucher l’opérateur protégé par son bouclier après quelques coups au corps-à-corps. Mais ce qui en a surpris plus d’un, c’est que Blackbeard a été complètement retravaillé. Son petit bouclier, auparavant placé sur son fusil pour abriter le haut du corps, s’est transformé en bouclier balistique complet. Certes, pour viser avec l’AR ou le DMR, la tête n’est plus protégée, mais il peut maintenant breach les murs fins. « Il ne passera jamais la phase de ban », dit le commentaire le plus apprécié sous la vidéo… À dans trois mois pour l’annonce du « nerf » de l’opérateur !
L’autre grande annonce, c’est l’arrivée du vrai crossplay entre console et PC, pour ceux qui le souhaitent. D’autre part, le système de réputation, enregistrant minutieusement le moindre pet de travers, a encore été peaufiné, afin d’éliminer les dernières traces de toxicités qui pouvaient encore subsister pendant les parties. Quoi ? On me dit que la communauté serait toujours aussi toxique, et que les joueurs trouveraient toujours un moyen de faire chier les autres ? Étonnant. On verra bien le résultat d’ici quelques mois, mais tous ces menus avec moult statistiques donneraient presque envie de se remettre au jeu, ne serait-ce que pour voir comment tout s’articule.
On est passés un peu vite sur certains points évoqués pendant la présentation, alors si vous souhaitez plus d’informations, vous pouvez jeter un œil sur le site officiel, ou la vidéo présentée au bord de la mer, pour aucune fucking raison. La saison 4 de la neuvième année est prévue pour décembre, sans plus de précisions. En attendant, vous pouvez retrouver le jeu en promo à –10 % chez notre partenaire Gamesplanet, à partir de 18 € et jusqu’à 81 €, en fonction de l’édition.
Alors que la date de la bêta ouverte approche à grands pas pour Delta Force, la Team Jade continue de rassurer sa communauté, tout en envoyant de petites piques à son cousin Morefun, qui développe Arena Breakout: Infinite. Pourquoi cousin ? Parce que les deux studios sont des filiales du géant chinois Tencent.
Ils rappellent qu’il n’y aura pas de vente de monnaie in-game, pas de pay-to-win, que le projet est orienté vers la communauté, prête à réagir aux retours des joueurs, que le jeu est bien optimisé et jouable sur une vaste gamme de machines, et qu’il n’y aura aucune tolérance envers les cheaters. On ne peut qu’être d’accord avec ces déclarations.
De son côté, Arena Breakout: Infinite, le clone d’Escape From Tarkov, est un vrai pay-to-win : on peut acheter de l’équipement top tier avec de l’argent réel, afin d’avoir un avantage très significatif sur les joueurs qui n’auraient pas mis la main au portefeuille. On a donc un peu l’impression que Tencent est en train de jouer sur deux fronts en même temps, pour voir lequel fonctionnera le mieux…
On avait plutôt été emballés par la proposition de Delta Force, notamment avec son mode Havoc – une copie de Battlefield 2042 en mieux – lorsqu’on l’avait essayé cet été et pendant le Steam Néo Fest d’octobre. On est donc assez impatients de le voir arriver avec un peu plus de contenu en bêta ouverte le 5 décembre prochain. En attendant, s’il vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.
En 2022, Moon Mystery faisait parler de lui avec la proposition d’un scénario mêlant enquête, gunfight et exploration. Les premières images laissaient entrevoir des graphismes réussis, mais des doutes subsistaient quant au gameplay. La rédac testait la démo en 2023 sans être convaincue et en 2024, le jeu sort enfin. Et le verdict est simple : si je pouvais revenir dans le temps, j’enverrai un message radio au NoFrag de 2022 pour demander de ne jamais en parler…
Genre : action / exploration / énigmes |Développeurs : Cosmoscouts| Éditeur : Indie.io | Plateforme : Steam|Prix : 18,49 €|Langues : Anglais, sous titres en français |Date de sortie : 28/10/2024 |Durée : 7 à 8 heures
Test effectué sur une version commerciale.
Le mix improbable entre Interstellar et Sliders : les mondes parallèles
Vous êtes un scientifique en mission sur une base lunaire et assisté par un robot nommé Toby. Cela fait sept jours que vous n’avez plus de contact avec la Terre et que votre coéquipier est porté disparu après avoir manipulé une mystérieuse roche bleue. Un délai d’attente de sept jours avant d’agir ? Vous êtes sacrément patient, mais pourquoi pas.
Vous partez donc vers la base voisine pour reprendre contact avec la Terre, mais toute l’installation a été dévastée par un robot inconnu. Une fois ce dernier dézingué, vous recevrez un message alarmant d’un certain général Patton : la Terre est attaquée par des extraterrestres. Ni une ni deux, vous vous lancez à l’assaut de leur base, aidé par Toby qui semble soudainement connaître sa localisation bien que personne n’en ait jamais parlé avant.
Vous découvrez une usine de production de robots. Les aliens tentent de voyager dans l’espace (c’est déjà fait puis qu’ils sont sur notre Lune ?) et espionnent la Terre depuis des dizaines d’années pour copier nos technologies et nos armes. Notez qu’ils construisent des bases aussi grandes que les GigaFactory Tesla, mais vont copier le schéma d’un camion poubelle ou d’un vieux fusil à pompe merdique. Enfin bref, on apprendra que ces aliens utilisent différentes bases dans différents biomes (Lune, désert, aquatique, station spatiale et ville futuriste) et que chacune est soutenue par un ou plusieurs pylônes que nous allons détruire pour stopper l’invasion. La suite n’aura pas plus de sens et s’il y a bien un trou noir dans cette histoire, elle se situe dans le cerveau du scénariste.
Un gameplay varié, mais ennuyeux
Le jeu repose sur trois piliers : gunfights, plateforme, et énigmes. Malheureusement, aucun de ces éléments n’est suffisamment travaillé pour être abouti. Les combats cochent toutes les cases, mais manquent de fun. Il est possible de sauter, glisser, jeter des grenades et personnaliser ses armes. Malheureusement, celles-ci ne procurent pas vraiment de sensations, à cause d’un sérieux manque de recul et d’impact sur nos adversaires. Les ennemis, peu variés (cinq ou six types de robots seulement), ont des mouvements répétitifs et ne présente pas beaucoup de danger. Et même si l’IA pouvait être intéressante – elle cherche à se mettre à couvert, à nous contourner ou à charger notre position –, elle est souvent gênée par des bugs alternant entre choix débiles et immobilité complète. D’ailleurs, vous ferez face à un seul boss, dont le combat est mal équilibré et beaucoup trop long à mon goût.
Les séquences de plateforme, notamment dans les environnements en gravité réduite ou glissants, sont laborieuses et pas assez techniques pour être intéressantes. Quant aux énigmes, elles sont trop simples et trop redondantes pour nous captiver pendant 8 heures. Le jeu propose aussi des phases de conduite (rover, vaisseau spatial, dépanneuse, voiture de sport), mais cela n’apporte absolument rien de franchement palpitant.
Graphismes et musique : un bilan mitigé
Le jeu est capable de proposer des panoramas très sympathiques. Toutes les cartes sont conçues comme de fausses zones ouvertes, et offrent une entrée en matière très réussie visuellement. Mais tout se gâte une fois en intérieur où les environnements sont répétitifs et souffrent d’une gestion incohérente des textures et des lumières, brisant complètement l’immersion.
La bande-son, sans être inoubliable, est correcte. Différents types de musique accompagnent l’aventure : orchestrales pour les phases d’exploration et plus énergiques durant les combats. C’est assez cohérent dans l’enchaînement, voire plaisant quelques fois. Un bon point aussi pour la VO de qualité.
Misère lunaire
Dès le lancement, le jeu rappelle qu’il a été développé par une petite équipe, mais cela n’excuse pas tout : Moon Mystery est l’exemple typique d’un projet trop ambitieux pour ses moyens. Les gunfights sont mous, les énigmes sans intérêt et les phases de plateformes frustrantes. À trop vouloir en faire, l’équipe n’a pas pu travailler correctement un seul pan du gameplay et échoue même sur l’argument de l’enquête immersive dans l’espace. Si le jeu s’était concentré sur un seul aspect (jeu narratif, FPS pur et dur, ou puzzle-game) il aurait pu être très sympathique. Malheureusement, les développeurs s’éparpillent trop, ce qui aboutit à un ensemble ni convaincant, ni cohérent.
Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.
Lundi soir, nous avons enregistré l’épisode #66 de NoScope. Au programme, comme d’habitude, on a commencé par un petit tour d’horizon des news de ces dernières semaines, avec évidemment les dernières infos sur S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chornobyl avant sa sortie, ou l’arrivée du cinquième chapitre du mod Black Mesa: Blue Shift.
Pour ce NoScope, on n’a fait qu’un seul test, et pas forcément pour le meilleur des jeux, puisqu’il s’agit de Moon Mystery, qu’ANzer a eu la « chance » de tester.
On a enchaîné avec un quiz et une petite discussion autour des 20 ans d’Half-Life 2, qui a forcément marqué NoFrag et le chat Twitch depuis toutes ces années.
00:00:00 – Intro 00:02:22 – Les news (PIONER, S.T.A.L.K.E.R. 2, Rogue Point…) 00:42:41 – Test : Moon Mystery 00:59:53 – Quizz : des anecdotes sur Half-Life 2 01:19:53 – Dossier : les 20 ans d’Half-Life 2 01:44:21 – À venir 01:49:06 – Nos recommandations
En espérant que ça vous fasse autant marrer à entendre que nous à le faire, on vous donne rendez-vous dans deux ou trois semaines pour un nouveau NoScope !
Vous vous souvenez du film Waterworld avec Kevin Costner ? Il fut le film le plus cher de son temps (240 millions de dollars) et s'est planté au box-office dans les années 1990. Quand on me demande ce que j'en pense, je dis « oui, ce n'était pas terrible, ha ha» pour ne pas me faire gronder par les connaisseurs du grand cinéma. Mais en fait, j'avais adoré. Plus exactement, j'avais été fasciné par l'idée d'un monde post-apocalyptique englouti sous les eaux.
La vie d’un personnage non joueur, ça n’a pas l’air franchement fun. Entre passer sa vie à nettoyer le même pixel d’un bar miteux dans Red Dead Redemption 2 ou mourir en boucle face à une version Wish du guerrier noir dans Dark Souls 3… Non franchement, ça ne donne pas très envie. Alors, dans la grande loterie du jeu vidéo, les gagnants ne seraient-ils pas les personnages de Planet Coaster 2 ? Nouveaux manèges, piscines à vagues et toboggans colorés... bref, le bonheur version mouillée. Enfin ça, c’est ce que je pensais avant d’y jouer.