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[PREVIEW] GRAVELORD : un rétro-FPS nerveux et rapide pour nos amis les boomers

Découvert l’année dernière, GRAVELORD, un rétro-FPS s’inspirant de ses pères que sont DOOM et Quake, n’avait pas particulièrement convaincu la rédac à la vue de son gameplay. Mais dès le lancement de la démo lors du Steam Neo Fest d’octobre, nos doutes se sont dissipés. L’expérience s’avérait plutôt sympa dans son ensemble avec des combats nerveux. À peine deux mois plus tard, Fatbot Games, le studio derrière le jeu, annonçait la sortie en accès anticipé. Ainsi, nous avons pu mettre la main sur GRAVELORD, et nos premières impressions sont plutôt bonnes, même si le contenu proposé est un peu léger.

Genre : Retro-FPS | Développeur : Fatbot Games, s. r. o. | Éditeur : Fatbot Games, s. r. o. | Plateforme : Steam | Prix : 19,50 € | Configuration recommandée : Processeur 3,5 GHz, 6 GB de RAM, GTX 960  | Langues : Anglais, sous-titres et interface en Français | Date de sortie en accès anticipé : 22/01/2025 | Durée de vie : Environ 3 heures en difficulté moyenne et un peu plus en cherchant les secrets

Test effectué sur une version fournie par le développeur.

Queedo
Queedo, notre héros dans toute sa badassitude.

Fossoyeur de père en fils

Dans un monde médiéval fantastique, vous incarnerez Queedo, un fossoyeur au langage rustre et armé de sa fidèle pelle, souhaitant traquer Keron Husk, l’homme responsable de la mort de son père et de l’apparition des morts-vivants mettant à mal son business. L’histoire est on ne peut plus simple à comprendre, tout en s’accompagnant d’une cinématique d’introduction dessinée à la façon d’un comics. Pour en appendre davantage, il faudra se reposer sur les pages uniquement en anglais que vous glanerez ici et là dans les différents lieux visités.

Ennemis
Les devs n’ont pas lésiné sur les projections d’hémoglobine.

En parlant de niveaux, vous aurez l’opportunité de découvrir moult endroits tels qu’un cimetière, un crématorium, des catacombes ou encore un réseau d’égouts. De manière très classique, vous parcourrez des couloirs entrecoupés d’arènes piégées avec quelques secrets à dénicher. Mais ils révèlent toute leur saveur dans la verticalité, avec un level design vraiment très chouette, d’autant plus lorsque l’on débloque le double-saut ou le grappin de notre pelle magique.

Ma pelle bien aimée

Pour combattre efficacement ses adversaires, Queedo peut compter sur sa vitesse de déplacement avec une hauteur de saut limitée, ce qui peut s’avérer agaçant lors de certaines phases de plate-forme. Et également sur un panel d’armes comprenant une pelle, un pistolet, un fusil à deux canons et d’autres joyeusetés que nous vous laisserons découvrir. Le gunfeel est plutôt bon et se voit renforcé par la présence de gerbes d’hémoglobine suite à la pulvérisation des corps de nos ennemis. De leur côté, les tirs secondaires sont parfois très efficaces, mais nécessitent un temps de rechargement. Et certains sont même très dispensables, comme les tirs rebondissants qui ne touchent que l’adversaire visé sans blesser les autres.

Pelle Spectrale
La sainte et magnifique pelle spectrale.

La pelle, quant à elle, fait le travail contre les ennemis faibles. Elle bénéficie de pouvoirs conférés par des cartes de tarot tirées aléatoirement, tels que balancer des éclairs dans une zone limitée ou effectuer des coups puissants. Ces mêmes cartes accordent également des compétences au personnage. À chaque début de niveau, le système de tarot se réinitialise, vous permettant de choisir trois nouvelles cartes pour effectuer différentes combinaisons. Vu leur faible nombre, j’ai eu tendance à choisir les mêmes et à délaisser certaines qui me semblaient peu utiles pour mon style de jeu. Globalement, j’ai bien aimé le gunplay, mais j’aurai préféré des tirs secondaires plus inventifs.

Cartes de Tarot
Une nouvelle édition de booster Pokémon ? Mais non, ce sont des cartes de Tarot.

Le bestiaire compte différents types d’ennemis, dont certains particulièrement mortels. Le comportement de l’IA est plutôt basique en soi, à savoir vous foncer dessus tête baissée et tirer dès que vous entrez dans leur champ de vision. Les ennemis, bien que réactifs n’arrivent parfois pas à vous poursuivre et se bloquent dans le décor. Chacun d’entre eux dispose de son propre pattern et les plus coriaces sont des sacs à PV vous obligeant à vous mettre à couvert. Par ailleurs, les adversaires apparaîtront en groupe, très souvent par des portes dérobées ou des accès en hauteur, vous prenant ainsi par surprise. Bien que j’ai trouvé quelques arènes assez corsées, j’ai bien aimé les combats nerveux qui offrent un certain challenge vers les derniers niveaux.

Fury Mode
Un fossoyeur fou de rage et prêt à distribuer des coups de pelle.

Beau et simple à la fois

Les niveaux de GRAVELORD sont plutôt beaux, avec un chouette effet cel shading et une palette de couleurs qui tend vers le gris et le marron. La musique, quant à elle, est très discrète et se veut bien loin de la musique métal vendue dans les bandes-annonces. L’unique chanson vénère que vous entendrez se lancera dès lors que vous activerez un power-up spécifique, ce qui est bien dommage. Je n’ai pas rencontré de bugs en particulier et le jeu tourne plutôt bien, même sur des configs modestes telles que la mienne, à savoir une 1050ti et 8 Go de RAM.

Le métier de fossoyeur c’est fun

GRAVELORD plaira certainement aux adeptes de rétro-FPS nerveux et violents, bien que la durée de l’accès anticipé puisse paraître courte. Le bestiaire varié vous donnera du fil à retordre par moment, mais vous saurez répondre efficacement à cette menace grâce à un arsenal qui a du peps. Le système de tarot pour donner des pouvoirs et faire varier un peu le style de jeu, bien qu’intéressant, reste limité, et vous aurez tendance à conserver la même combinaison de cartes. Mais globalement, ce premier épisode marque un bon début pour GRAVELORD et on peut raisonnablement penser que le contenu s’étoffera progressivement avec l’ajout de nouveaux niveaux, ennemis et armes. Et on a hâte de voir ça.

Vous avez du mal à vous y retrouver dans le catalogue Steam ? Alors suivez le groupe de curation NoFrag pour vous aider à trier le bon grain de l’ivraie.

FlyKnight, un sympathique petit dungeon crawler coop, est sorti

On ne vous en a jamais vraiment parlé sur NoFrag parce que le projet ne nous emballait pas vraiment, mais l’unique développeur du prometteur immersive sim Sorceress, avait laissé de côté son projet principal pour développer un petit jeu rapidement : FlyKnight. A priori, le side-project est un sacré succès, car à peine une semaine après sa sortie, il affiche presque 2000 avis, positifs à 97 %. Il s’agit d’un dungeon crawler en vue subjective, et en coop.

L’expérience semble très bonne d’après ce qu’on peut lire des retours. La direction artistique, bien que très minimaliste, donne un style plutôt sympa, avec ses animations en stop motion. Pourtant, on n’aurait vraiment pas parié dessus, mais il faut croire que le développeur a réussi à sortir de sa bulle de dev indé pour toucher un public plus large.

Si FlyKnight vous tente, il est actuellement en promo de lancement à –10 % sur Steam jusqu’au 7 février. Mais même sans ça, il n’est qu’à 6 €.

Le marchand de sable est passé chez Midnight Society

✇NoFrag
Par : Stuka

La bulle des NFT implose a retardement pour certains, dont les développeurs du studio Midnight Society qui a mit la clef sous la porte il y a quelques jours, comme on l’apprend dans PCGamesN. Initialement co-fondé avec le streamer Dr Disrespect, le studio travaillait au développement de DEADROP, un FPS qui avait l’air bien nul et avec pleins de NFT dedans pour tenter de ramasser du pognon facilement. On savait depuis septembre dernier que Midnight Society n’allait pas très bien, mais que les développeurs prévoyaient encore de rusher le jeu pour nous le servir en 2025.

NFT
NoFrag vole des JPEG en toute impunité.

Même si on est un peu triste de voir des gens perdre leur travail, ça nous fait quand même bien marrer, et on est très heureux de ne plus avoir à vous reparler d’un énième jeu nul doté d’une monétisation proche de l’escroquerie.

Idée de merde #372 : M.O.Z.I., un survival horror avec du tower defense

La semaine dernière, nous avons découvert un nouveau FPS mêlant plusieurs genres : M.O.Z.I.. Les développeurs nous promettent un gameplay survival horror, et on le conçoit totalement en visionnant la bande annonce. On ne va pas vous mentir, elle ne fait déjà pas vraiment rêver quand on se focalise là-dessus. Mais le clou du spectacle, c’est la révélation de la mécanique ultime pour un FPS : le tower defense. C’est vrai, quoi de mieux que des tourelles automatiques dans un jeu d’horreur ?

Dans le style, on se souviendra avec émotion des propositions telles que Meet Your Maker, Sentry, ou encore Outpost: Infinity Siege… Des titres qui ont chacun prouvé à leur manière à quel point le principe du tower defense était particulièrement naze en FPS. Mais peut-être que M.O.Z.I. vise à être le plus chiant d’entre eux ?

En attendant de le savoir, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam, si l’ennui est votre passion. Aucune fenêtre de sortie n’a pour l’instant été évoquée, mais on n’est vraiment pas pressés.

Beneath, le FPS d’action-horreur, se trouve un éditeur et dévoile de nouveaux extraits de gameplay

En ce début de semaine, Camel101, le studio derrière le développement de Beneath, a diffusé deux trailers sur la chaîne YouTube de nos confères d’IGN. Dans le premier, on y voit des cinématiques et du gameplay bien sanglant. Mais si vous n’avez pas prêté attention aux dix premières secondes de la vidéo, il y est surtout dévoilé l’éditeur qui n’est autre que Wired Productions, connu pour avoir également édité leur jeu Those Who Remain, un simulateur de marche et d’horreur psychologique.

Dans le second, vous serez témoins d’extraits exclusifs nous montrant notamment le système d’inventaire du personnage et de craft pour améliorer les stats de vos armes. Il sera possible de se la jouer furtif en empruntant des passages secondaires. Du côté du gunplay, le feeling a l’air pas mal et l’IA ennemie semble à la fois agressive et conne comme un balai. En effet, lorsque les ennemis ne se ruent pas sous nos balles, ils ne cherchent même pas à se couvrir et visent parfois comme des pieds.

Beneath est toujours prévu de sortir courant 2025. En attendant une date de sortie plus précise, vous pouvez ajouter ce dernier à votre liste de souhaits Steam et GoG également, si vous êtes intéressé.

Scènes de surmenage

Les développeurs espagnols de la Deconstructeam (The Cosmic Wheel Sisterhood, Essays on Empathy, The Red Strings Club...) viennent de sortir un petit jeu gratuit intitulé Vendrán Las Aves (ne me demandez pas ce que ça veut dire, j'ai fait LV2 allemand). Pour résumer, c'est une sorte de petit Tamagotchi où vous incarnez une jeune femme qui vient de quitter son travail après un burn-out, et qui s'est acheté une guitare avec ses indemnités et compte bien passer une année à prendre du temps pour elle. Sauf que la vie après un burn-out n'est pas un long fleuve tranquille : chaque action lui demande de l'énergie, et elle n'en a plus beaucoup. Mais petit à petit, à force de réussir à se lever pour prendre une douche et manger les tupperwares que lui laisse sa mère, elle commence à lentement se reconstruire. C'est court et très efficace, et c'est disponible en anglais (et en espagnol, si c'était votre LV2) sur itch.io. ER.

All Will Fall

Un jour, j’ai monté une étagère. J’avais tous les outils nécessaires, de la place pour travailler et du temps. Bilan : trois morts, six blessés, dont un grave.

Dans les coulisses de la fabrique à clones

J’attends The Alters avec une vive impatience, et je ne suis pas la seule : ça fait des plombes que Perco et ackboo en parlent avec enthousiasme, ne serait-ce que parce qu’il est développé par 11 bit studios. Mon cas est un peu particulier : je ne tire pas systématiquement de plaisir à l’idée d’aligner des pylônes, de laisser mes ouvriers mourir de froid, d’accumuler la même ressource cinquante fois de suite ou toutes les joyeusetés auxquelles les fans de jeux de survie aiment s'adonner sur leur temps libre. Ce qui m’attire tout particulièrement dans The Alters, c’est son aspect narratif.

The Alters

Ce n’est pas le meilleur lundi qu’ait connu Jan Dolski. En cherchant du Rapidium, le vaisseau automatique de son employeur s’est écrasé. Endormi durant le voyage, il se réveille dans une capsule de sauvetage sur une planète grise et vide comme un dimanche à Saint-Étienne.

Kingdom Come: Deliverance II est sorti : c’est comme le premier, mais en mieux

Comme prévu, Kingdom Come: Deliverance II est sorti à 17 heures sur Steam. Le RPG de Warhorse studio à la Skyrim, mais sans la magie et les trucs surnaturels, a su se faire attendre, grâce à une communication agressive sur les réseaux. On sent qu’il y a de la thune ! Beaucoup plus qu’au lancement perclus de bugs du premier opus en 2018, en tout cas. Mais les développeurs avaient réussi à patcher tout ça progressivement, permettant de conserver une très bonne réputation.

On s’attendait à ce que ce soit plutôt correct, vu les previews publiées les précédentes semaines, et il semblerait que les Grands Journalistes valident leurs impressions. Avec un score Metacritic de 87, on est clairement dans le haut du panier. Tous semblent s’accorder sur l’excellente qualité de l’écriture, avec une quête principale très intéressante, ainsi qu’une myriade de très bonnes quêtes secondaires. Par contre, les mécaniques de gameplay ne semblent être que des évolutions mineures de celles présentes dans le premier opus. On rempile donc pour le crochetage à la zob et le vol à la tire à chier, comme le souligne Gamekult. Par contre, selon Gamespot, le combat serait plus fluide, sans pour autant être plus simple qu’avant, et surtout, toujours très chaotique lorsqu’il y a plusieurs adversaires. Niveau technique, IGN indique que c’est à la fois plus beau et mieux optimisé que le premier. À noter que la version française est, paraît-il, catastrophique. On a hâte de savourer ça, puis de passer en VO sous-titrée en attendant la version redoublée, promise par l’éditeur pour mars, selon nos confrères d’Actugaming.

En bref, si vous avez aimé le premier, vous ne pourrez sans doute pas vous tromper sur Kingdom Come: Deliverance II. Mais si vous voulez être vraiment sûr, il va falloir attendre un peu pour la parution de notre test : nous n’avons pas eu d’accès en avance, donc on s’y lance dès ce soir ! Pour ceux qui voudraient tout de même craquer, on vous rappelle la promo de notre partenaire Gamesplanet, qui permet d’obtenir 14 % de réduction sur les différentes éditions du jeu avec le code promo NOFRAGKINGDOM.

Code promo NOFRAGKINGDOM

Cela fait la version standard à un peu moins de 52 €, et l’édition Gold à moins de 69 €. Sinon, elles sont respectivement à 60 et 80 € sur Steam et Epic Games Store. Le jeu sera proposé également sur GoG (donc sans DRM) au printemps prochain.

Kingdom Come : Deliverance II

Le modeste studio tchèque Warhorse avait rendu en 2018 un premier jeu ambitieux mais (très) imparfait. Depuis, fort du succès rencontré (huit millions de copies écoulées) ses effectifs et ses moyens ont gonflé, et Kingdom Come : Deliverance II porte cette même volonté de proposer une « simulation médiévale » à la première personne dans la Bohême du XVe siècle. Nous l’attendions donc au tournant, tels des bandits de grand chemin.

Royal Canin

ARRÊTEZ TOUT, plein d'articles sur Sleeping Dogs (à savoir l'un des meilleurs GTA-like de tous les temps, dont je pleure encore l'absence de suite) se sont mis à fleurir sur mon fil d'actualités, c'est le plus beau jour de ma vie. OK, on me souffle dans l'oreillette que c'est juste dans le cadre d'une potentielle adaptation au cinéma, vous pouvez ramasser les cotillons. L'acteur Simu Liu (je suis trop snob pour me fader tous les films Marvel, mais sachez qu'il joue Shang-Chi) est pressenti pour le rôle principal, selon IGN, et le film serait en cours de développement, après un premier projet (avec Donnie Yen) avorté en 2017. Je ne sais pas si c'est vraiment nécessaire dans un monde où Infernal Affairs et l'intégralité de la filmographie de John Woo existent, mais si ça permet de faire revivre l'une des licences les plus prometteuses de ce millénaire, je suis prête à aller le voir cinquante fois même s'il a 2 % sur Rotten. ER.

Télex

« Gnagnagna Ellen, tu ne parles que de jeux d'horreur et d'expériences narratives obscures en pixel art développées par des Hongrois », j'ai entendu vos plaintes, alors aujourd'hui je vais faire un effort : Straftat, le meilleur shooter de 2024 selon Sébum (mais certainement pas le plus beau jeu de l'année à en croire les captures qui ponctuaient son test), vient d'être doté d'une gargantuesque mise à jour gratuite avec 30 cartes et neuf nouvelles armes. ER.

Battlefield Labs : lancement d’un programme de test pour Battlefield 10

Après quelques jours de teasing, Electronic Arts a enfin révélé Battlefield Labs, son programme de test pour le dixième épisode majeur de la série Battlefield, qui devrait normalement sortir cette année. Le but est d’éviter de se planter comme au lancement de Battlefield 2042, et donc de récolter le maximum de retours sur la moindre petite brique de gameplay ou le moindre mode de jeu. Dans la vidéo accompagnant l’ouverture aux inscriptions, différents développeurs nous indiquent qu’ils veulent faire plus grand, plus beau, plus fort, et mieux que tout ce qu’ils n’ont jamais fait auparavant. L’équipe marketing n’y est pas allée de main morte avec le curseur du bullshit, car c’est avec un certain aplomb qu’ils affirment qu’un seul studio n’aurait jamais pu réaliser tout cela, et qu’il fallait forcément regrouper la crème de la crème chez EA sous une seule bannière, Battlefield Studios. On vous fait une liste pour que ce soit plus digeste :

  • DICE pour la partie multijoueur, dont l’XP, les classes de personnages, les véhicules et la destruction
  • Motive pour le level design multi et solo
  • Criterion pour la campagne solo
  • Et enfin, Ripple Effect pour le gameplay et… Encore plus de bullshit ?

Si vous voulez plus d’info, on vous propose la vidéo en version doublée en français (officielle), une perle de cringe qu’il serait criminel de garder pour nous :

Du côté du jeu, on apprend donc que la campagne solo sera de retour, contrairement à ce qu’on imaginait lors de la fermeture de Ridgeline Games, et que l’accent sera porté sur la destruction. Pour le reste, ça sera sans doute du Battlefield classique, que l’on devrait pouvoir découvrir tout au long des phases de test. Mais si vous voulez vous inscrire, sachez que trente minutes après l’annonce (à 17 h 30), on était déjà dans une queue de « plus d’une heure » derrière 35 000 personnes, pour accéder on ne sait trop à quoi. Un bouton à cliquer ? Une mailing List ? Incroyable, il n’y a encore rien de palpable, et pourtant, on s’amuse comme des fous !

Enfin bref, si Battlefield 10 vous intéresse, vous pouvez vous rendre sur le site officiel en attendant des nouvelles. Au hasard, le nom du jeu, censé sortir cette année.

La vie après GTA

Depuis son départ de Rockstar en 2018, Dan Houser est plutôt avare en nouvelles. Pour le moment, on sait juste qu'il a fondé un nouveau studio nommé Absurd Ventures en 2023, qu'il avait annoncé par un trailer cryptique avec un tas d'images dépourvues de contexte (des cochons en train de manger, un astronaute en plein entraînement, des steaks qui cuisent sur un barbecue, entre autres). On sait aussi que son prochain jeu devrait se dérouler dans un univers appelé « l'Absurdaverse », et qu'il a désormais un premier artwork : on y voit une dizaine de personnages hétéroclites, comme un type avec un chapeau haut de forme, une skateuse, un viking et des cadres en costard.  Toujours aucune autre info, si ce n'est qu'il s'agira d'un jeu d'aventure « porté sur l'histoire, avec de l'action et de la comédie ». Je sais, ça vous fait une belle jambe. ER.

PROJECT WRAITH pourrait finalement être plus intéressant que prévu

Il y a quelques jours, les développeurs de PROJECT WRAITH ont publié une nouvelle vidéo sur leur chaîne YouTube pour montrer leurs progrès du côté des animations et du recul des armes. Si jusqu’à présent, on était restés dubitatifs sur ce que le studio nous montrait, il faut avouer que ça commence à nous titiller un peu. Pour rappel, Grassrootz Studio souhaite revenir à tout ce qui faisait le succès des titres de la seconde moitié des années 2000 : un server browser, pas de SBMM, plein d’armes, de l’action frénétique et des mouvements rapides. Le gameplay est notamment très inspiré de Promod pour Call Of Duty 4: Modern Warfare.

On est d’accord qu’ils ne visent pas le réalisme, mais le feeling semble tout de même plutôt correct. D’autre part, en se rendant sur leur chaîne, on a vu un précédent devlog, dans lequel le développeur principal explique pourquoi il s’investit dans ce projet. C’est un peu long, mais assez intéressant de voir qu’ils veulent juste faire un jeu sans prise de tête, avec une ambiance typique mélancolique des pays de l’Est. Par exemple, il n’y aura pas de stun grenade ou de bouclier, éléments souvent jugés toxiques, anti-jeu, ou tout simplement pas amusants.

À la lumière de cette vidéo, notre opinion sur PROJECT WRAITH a donc un peu évolué, et on commence à se chauffer pour le tester. Il y a fort à parier qu’on pourra y toucher cette année. En attendant, s’il vous intéresse, vous pouvez l’ajouter à votre liste de souhaits depuis sa page Steam.

Nos recommandations culture pour février

Tous les mois, la rédaction vous fait profiter de sa culture éclectique et douteuse. Cette fois, on vous propose un livre post-apocalyptique dépourvu de conseils survivalistes, des livres érudits sur la connerie et un naufrage cinématographique.

Tiny Bookshop

J’ai toujours rêvé d’ouvrir ma petite librairie indépendante un jour, un peu dans le style de celle de Bernard Black de la géniale série anglaise Black Books (mais avec l’alcoolisme et la propension à hurler sur ma propre clientèle en moins). Passer ma journée à lire, conseiller des bouquins à de parfaits inconnus, gérer des montagnes de papiers administratifs, frôler la faillite toutes les semaines – OK non finalement, je vais plutôt me contenter de jouer à la démo de Tiny Bookshop.

Killing Floor 3 sortira le 25 mars et prépare une bêta fermée fin février

En fin de semaine dernière, Tripwire Interactive, qui développe Killing Floor 3, a enfin annoncé la date de sortie de son jeu : ce sera le 25 mars prochain. Ils en profitent pour également convier les joueurs intéressés à s’inscrire sur leur site pour tenter de participer à une bêta fermée du 20 au 24 février.

Pour l’occasion, ils détaillent sur Steam les différentes éditions (déjà en précommande). Le seul truc à retenir, c’est qu’ils commencent déjà à nous péter les couilles avec des DLC pour obtenir des opérateurs.

Côté gameplay, on ne va pas vous mentir : ça a l’air cool, mais sans vraiment révolutionner le genre. Du coup, on n’est pas hyper enthousiastes. On le testera évidemment quand il sortira, mais sans grande conviction.

En attendant le 25 mars (ou le 20 février si vous êtes sélectionné pour la bêta), si Killing Floor 3 vous intéresse, il est déjà possible de le précommander à partir de 40 € sur Steam.

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